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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

334<br />

O<br />

E<br />

E p int<br />

11<br />

Interactions de faible énergie<br />

B<br />

d n<br />

– A<br />

d 6<br />

Doc. 12 Évolution de E vdW(d),<br />

E rép(d) et E p int (d) en fonction de<br />

la distance intermoléculaire.<br />

atome R cov (pm) R vdW (pm)<br />

Doc. 13 Rayon covalent (R cov) et<br />

rayon de van der Waals de quelques<br />

atomes.<br />

alcane<br />

C 4H 10<br />

C 5H 12<br />

C 6H 14<br />

C 7H 16<br />

C 8H 18<br />

H 37 120<br />

N 75 155<br />

O 73 150<br />

F 71 155<br />

Cl 99 180<br />

Br 114 190<br />

I 133 195<br />

Doc. 14 Températures d’ébullition<br />

d’alcanes linéaires sous 1,013 bar.<br />

d A<br />

formule<br />

topologique<br />

d B > d A<br />

d B<br />

Doc. 15 L’éloignement des dipôles<br />

se traduit par une diminution de leur<br />

interaction.<br />

d<br />

q éb (°C)<br />

– 0,5<br />

36,1<br />

68,7<br />

98,4<br />

126<br />

L’expression de l’énergie potentielle d’interaction Ep int entre deux molécules<br />

est finalement de la forme :<br />

B A<br />

Ep int = – <br />

dn d 6<br />

L’allure des graphes E vdW (d), E rép(d) et E p int (d) est représentée au document<br />

12.<br />

À l’équilibre, la plus courte distance séparant deux molécules est celle<br />

qui correspond à E p int minimale. Pour deux atomes non liés (par covalence),<br />

la distance internucléaire minimale est par définition la somme<br />

de leurs rayons de van der Waals (doc. 12 et 13).<br />

Ceux-ci sont mesurés par la distance internucléaire minimale entre atomes identiques<br />

non liés, double de leur rayon de van der Waals.<br />

1.7 Conséquences de l’existence des interactions<br />

de van der Waals<br />

Les températures de fusion, d’ébullition, les chaleurs latentes de fusion, vaporisation<br />

ou de sublimation «mesurent » les interactions intermoléculaires<br />

qu’il faut vaincre pour passer de l’état solide (courtes distances, interactions<br />

fortes), au liquide (interactions un peu moins fortes), puis au gaz (grandes distances,<br />

interactions très faibles).<br />

1.7.1. Influence de la polarisabilité<br />

Pour s’entraîner : ex. 1, 2, 3, 4, 5 et 6<br />

L’influence de la polarisabilité des molécules sur l’importance des attractions<br />

intermoléculaires peut être illustrée par l’évolution des températures de changement<br />

d’état des gaz nobles, des dihalogènes ou des hydrocarbures dont les<br />

molécules sont quasiment apolaires.<br />

• Le document 8 donne les températures d’ébullition et de solidification des<br />

gaz nobles : on constate que ces températures augmentent avec le numéro atomique<br />

de l’élément et donc avec la taille de l’atome.<br />

Plus une molécule est volumineuse, plus elle est polarisable.<br />

• À température et pression ordinaires, le difluor et le dichlore sont gazeux, le<br />

dibrome est liquide et le diiode est solide : cette évolution est en parfait accord<br />

avec celle des polarisabilités et des rayons de van der Waals des halogènes<br />

(doc. 13).<br />

• Les températures d’ébullition des alcanes linéaires (doc. 14) croissent avec<br />

la longueur ou la masse molaire, donc avec le volume de celle-ci.<br />

• La présence de ramifications dans une molécule diminue l’intensité des forces<br />

intermoléculaires en éloignant les dipôles et en diminuant leur intensité (doc. 15).<br />

Ceci contribue à diminuer la température d’ébullition de l’espèce considérée,<br />

ce qu’illustrent les températures d’ébullition des alcanes isomères de formule<br />

C 5H 12 (doc. 16).

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