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CHIMIE

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espèce EK ED EL<br />

Cl2 0 0 49,5<br />

CH4 0 0 17,2<br />

Ar 0 0 8,5<br />

CO ≈ 0 0,01 8,7<br />

HI 0,03 0,11 25,8<br />

HBr 0,7 0,50 21,9<br />

HCl 3,3 1,0 16,8<br />

NH 3 13,3 1,5 14,7<br />

H2O 36,3 1,9 9,0<br />

Doc. 11 Quelques valeurs d’énergie<br />

de Keesom E K, de Debye E D<br />

et de London E L en kJ . mol –1<br />

d’après J.A. KETELAAR.<br />

J.D. VANDER WAALS (1837-1923) physicien<br />

hollandais. Prix Nobel de Physique<br />

en 1910.<br />

(*) Lorsque la distance d est multipliée<br />

par 2, la force de van der Waals est divisée<br />

par 128 : les interactions de van<br />

der Waals sont des interactions à très<br />

courtes distances.<br />

Interactions de faible énergie<br />

11<br />

COURS<br />

considérées, de la distance d qui les sépare et de leurs énergies de première<br />

ionisation EiA et EiB :<br />

EL = – . . =–<br />

Pour un corps pur, A = B et :<br />

(11.8)<br />

Ei . a<br />

EL = – .<br />

KL =– <br />

d6 (11.9)<br />

2<br />

<br />

(4π . eo) 2 . d 6<br />

aA . aB KL <br />

d6 (4π . eo)<br />

3<br />

<br />

4<br />

2 . d6 3 EiA. EiB <br />

2 EiA + EiB L’interaction de London est d’autant plus forte que les molécules considérées<br />

sont plus polarisables.<br />

La valeur moyenne, dans le temps, des moments dipolaires instantanés est nulle,<br />

mais pas la valeur moyenne de leur énergie d’interaction.<br />

Les interactions de London existent quelle que soit la molécule considérée, que<br />

celle-ci soit polaire ou non. Pour les molécules polaires, elles se superposent<br />

aux interactions de Keesom et de Debye.<br />

L’interaction de London explique par exemple :<br />

– la liquéfaction et la solidification des gaz nobles ou des corps simples diatomiques<br />

(H2, O 2, N 2, F 2, Cl 2, Br 2, I 2…) ;<br />

– l’existence de liquides et de solides de substances apolaires tels que le<br />

benzène C 6H 6, les alcanes, le tétrachlorométhane CCl 4.<br />

1.5 Les forces de van der Waals<br />

En phase liquide, toute molécule interagit avec ses voisines ; l’interaction correspondante<br />

est la somme des trois effets étudiés ci-dessus. L’énergie potentielle<br />

d’attraction E vdW s’écrit alors généralement :<br />

E vdW =– =– A d 6<br />

K K+ K D + K L<br />

<br />

d 6<br />

(11.10)<br />

La comparaison des valeurs des énergies correspondant aux trois interactions<br />

(doc. 11) révèle l’importance de l’énergie de dispersion de London ; celle-ci<br />

est prépondérante sauf pour les molécules très polaires comme celles d’ammoniac<br />

ou d’eau.<br />

Une force d’attraction intermoléculaire, dite force de van der Waals dérive<br />

de cette énergie potentielle ; elle varie en 1 / d 7(*) , d’où sa très courte<br />

portée.<br />

1.6 Existence de forces répulsives<br />

Lorsque deux molécules se rapprochent à très courte distance, les forces répulsives<br />

entre noyaux atomiques d’une part et entre nuages électroniques d’autre<br />

part l’emportent alors très largement sur les forces d’attraction de van der Waals.<br />

À ces forces répulsives est associée une énergie potentielle d’interaction<br />

répulsive, notée E rép, dont la valeur varie avec la distance d selon une expression<br />

empirique du type :<br />

Erép =<br />

B<br />

(11.11)<br />

dn Le chimiste anglais J.E. LENNARD-JONES proposa la valeur n =12 (cf. ex. 24).<br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

333

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