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CHIMIE

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a)<br />

b)<br />

G –<br />

rp(X2) = r0<br />

rp<br />

G +<br />

+ –<br />

d<br />

X<br />

G +<br />

2<br />

G – M<br />

dipôle induit<br />

X 2<br />

rp induit = a.oE local<br />

AB<br />

dipôle permanent<br />

oE local<br />

rp induit<br />

Doc. 5 a) La molécule X 2 symétrique<br />

est apolaire.<br />

b) Champ créé en M par le dipôle<br />

permanent et polarisation de la<br />

molécule X 2 sous l’action du champ<br />

créé par AB. Les noyaux étant fixes,<br />

G + n’est pas modifié, seul G – se<br />

déplace sous l’action de iE local.<br />

a)<br />

b)<br />

rp = a.uE<br />

C.m<br />

C.m2.V – 1<br />

a = 4.e o.a<br />

C.m2.V – 1 F.m – 1<br />

rp = 4π.e o.a.iE<br />

V.m – 1<br />

m 3<br />

Doc. 6 En remarquant que :<br />

Q(C) = C(F) . U(V)<br />

on vérifie que a’ est homogène à<br />

un volume.<br />

rayon<br />

espèce covalent<br />

(pm)<br />

a’<br />

(10 –30 m3 )<br />

H2 37 0,79<br />

O2 73 1,60<br />

N2 75 1,76<br />

Cl2 100 4,61<br />

Doc. 7 Polarisabilité réduite a’ de<br />

molécules diatomiques.<br />

Interactions de faible énergie<br />

11<br />

COURS<br />

Les orientations de plus basses énergies étant les plus fréquentes, l’énergie<br />

potentielle moyenne d’interaction est négative, ce qui correspond à une attraction<br />

intermoléculaire.<br />

Ce phénomène a été étudié dès 1912 par le physicien hollandais W.H. KEESOM ;<br />

d’où le nom d’interaction de Keesom donné à cet effet.<br />

L’énergie potentielle EK associée à cette interaction s’écrit, dans le vide :<br />

p 2<br />

A . pB<br />

2<br />

EK =– . (11.3)<br />

kB . T . (4π . eo) où kB est la constante de Boltzmann.<br />

2 . d 6<br />

2<br />

<br />

3<br />

Pour un liquide moléculaire pur, p A = p B = p et :<br />

p K<br />

EK =– . =– K<br />

(11.4)<br />

d6 où KK est une constante qui dépend de la température et du moment dipolaire<br />

des molécules A.<br />

4<br />

<br />

kB . T . (4π . eo) 2 . d 6<br />

2<br />

<br />

3<br />

Les molécules d’un liquide sont d’autant plus liées entre elles que leur<br />

moment dipolaire est élevé et que la température est basse.<br />

1.3 Interactions entre un dipôle permanent<br />

et un dipôle induit<br />

1.3.1. Création d’un dipôle induit<br />

Soit une molécule diatomique homonucléaire X–X. Dans cette molécule le barycentre<br />

G + des charges positives, portées par les noyaux se confond avec le barycentre<br />

G – des charges négatives portées par les électrons. La molécule X–X est<br />

ainsi apolaire (doc. 5 a).<br />

Si la molécule X 2, de moment dipolaire nul, est placée dans un champ électrique<br />

E créé, par exemple, par une molécule polaire AB de moment dipolaire<br />

permanent p (doc. 5 b), sous l’action de uE, le nuage électronique de la molécule<br />

X 2 se déforme et les barycentres des charges positives et négatives ne sont<br />

alors plus confondus (doc. 5 b). La liaison X–X se polarise et il apparaît dans<br />

X 2 un moment dipolaire parallèle à uE et de même sens.<br />

Ce moment est créé par la présence du champ électrique uE ; pour cette raison,<br />

il est appelé moment dipolaire induit et noté rp induit. Il est proportionnel à E :<br />

rp induit = a (X 2).iE (11.5)<br />

expression dans laquelle a(X 2) est la polarisabilité électronique de la molécule<br />

X 2.<br />

Dans le système international d’unités, la polarisabilité s’exprime en C . m 2 . V –1<br />

(doc. 6 a). Cependant, toutes les valeurs de polarisabilité que l’on trouve dans<br />

des tables sont exprimées en unité de volume (m 3 ou cm 3 ). Il s’agit alors des<br />

valeurs de la grandeur a’, appelée polarisabilité réduite, ou volume de polarisabilité<br />

définie par (doc. 6 b) :<br />

a =4p.e o.a’ (11.6)<br />

La polarisabilité électronique traduit l’aptitude d’un nuage électronique à se<br />

déformer sous l’action d’un champ électrique extérieur. Les électrons les plus<br />

sensibles à cette déformation sont les électrons de valence. Plus éloignés du<br />

noyaux et bien écrantés par les électrons de cœur, les électrons de valence sont<br />

moins attirés par le noyau et sont donc plus sensibles aux influences extérieures.<br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

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