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CHIMIE

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E<br />

E H<br />

∆E s ∗<br />

1s 1<br />

∆E s<br />

H 1<br />

H 2 +<br />

s * s<br />

s s<br />

H 2<br />

1s 2<br />

Doc. 11 Diagramme énergétique des<br />

O.M. de l’ion diatomique H 2 + .<br />

E<br />

E H<br />

∆E s ∗<br />

1s 1<br />

∆E s<br />

H 1<br />

H 2<br />

s * s<br />

s s<br />

H 2<br />

1s 2<br />

Doc. 12 Diagramme énergétique des<br />

O.M. de la molécule H 2.<br />

H – H<br />

Doc. 13 La représentation de Lewis<br />

de la molécule de dihydrogène est en<br />

accord avec sa configuration électronique<br />

en s 2 s. La liaison entre les<br />

deux atomes est une liaison s.<br />

2.2.2. Analyse des propriétés des espèces H + 2 , H 2, He 2<br />

2.2.2.1. Ion diatomique H 2 +<br />

COURS<br />

L’ion H 2 + ne comporte qu’un seul électron qui est nécessairement non apparié,<br />

d’où le caractère paramagnétique de l’espèce. L’électron occupe le niveau<br />

d’énergie le plus bas (doc. 11) ,pour donner à l’ion H 2 + la configuration moléculaire<br />

: s s 1 .<br />

D’où un indice de liaison de :<br />

I (H 2 + ) = (1 – 0) = 0,5<br />

soit l’équivalent de 0,5 liaison s . Il est difficile de donner une représentation<br />

de cette demi-liaison. La distance d’équilibre H–Hvaut ici : d e = 106 pm.<br />

L’existence de l’ion H 2 + s’explique par un bilan énergétique favorable par rapport<br />

à l’ensemble formé par un atome d’hydrogène H et un proton H + .<br />

En effet, le bilan énergétique de l’interaction est égal à DE s (DE s 0). La<br />

valeur expérimentale de l’énergie qu’il faut fournir pour casser la liaison, égale<br />

à l’énergie de liaison, vaut 255 kJ . mol –1 .<br />

2.2.2.2. Molécule H 2<br />

Chacun des deux atomes d’hydrogène possède, dans son état fondamental, un<br />

électron qui occupe l’O.A. 1s H . Les deux électrons de la molécule de dihydrogène<br />

H 2 vont se placer par ordre d’énergie croissant dans les O.M. (doc. 12) :<br />

ils occupent donc le niveau liant s s , pour aboutir à la configuration s s 2 dans<br />

laquelle ils sont appariés, propriété que confirme le caractère diamagnétique<br />

de la molécule de dihydrogène.<br />

Le niveau s s étant plus bas que les niveaux 1s H individuels, le bilan énergétique<br />

de l’interaction est égal à 2 DE s ; la molécule est donc plus stable que le<br />

système initial que constituaient les deux atomes d’hydrogène isolés. L’énergie<br />

de liaison covalente D HH vaut alors 431 kJ . mol –1 ; c’est une valeur élevée<br />

qui explique la stabilité importante de la molécule.<br />

La longueur de la liaison, grandeur qui mesure la distance internucléaire<br />

d’équilibre H 1 –H 2 , est d e = 74 pm . Elle est, par définition, égale au double<br />

du rayon covalent de l’élément. Elle est plus courte que la longueur de la liaison<br />

dans H + 2, ce qui est en accord avec l’ordre inverse des valeurs absolues des<br />

bilans énergétiques des interactions dans H 2 et H + 2 (2DE s DE s) et des énergies<br />

de liaison correspondantes (D(H 2) D(H + 2)).<br />

L’indice de liaison vaut :<br />

Structure électronique des molécules<br />

I (H 2)= (2 – 0) = 1<br />

10<br />

il y a formation d’une liaison simple entre les deux atomes. Celle-ci est de<br />

type s , puisque les deux électrons sont décrits par une O.M. s s (doc. 13).<br />

2.2.2.3. Molécule He 2<br />

Avec deux électrons par atome, la molécule He 2 aurait quatre électrons. Le<br />

remplissage des niveaux d’énergie des O.M. conduit à la configuration s s 2 ss * 2 .<br />

L’indice de liaison vaut alors : I (He2) = (2 – 2) = 0<br />

Le bilan énergétique de l’interaction est alors égal à 2 DEs + 2 DEs*. Ilest positif<br />

puisque : DEs 0 DEs* et DEs DE * délit un est autorisée non photocopie –La PCSI année,<br />

s. La molécule He2 serait moins<br />

1re stable que l’ensemble formé par les deux atomes d’hélium. La méthode C.L.O.A.<br />

Chimie, /<br />

confirme donc bien l’inexistence de la molécule He2, justifiant le fait que l’hé-<br />

Prépa H –<br />

lium est un corps monoatomique.<br />

Livre<br />

n+<br />

En revanche, les espèces ionisées He2 ( n = 1, 2 ou 3 ) sont plausibles, puis-<br />

Hachette<br />

qu’elles conduisent à des valeurs non nulles pour l’indice de liaison. ©<br />

305

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