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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

302<br />

1s 1 2<br />

10<br />

c 2 ou j 2<br />

Structure électronique des molécules<br />

D –<br />

H<br />

–2 (1s1 . 1s2) 1<br />

H 2<br />

1s 2 2<br />

Doc. 6 Représentation, dans un plan<br />

contenant l’axe internucléaire<br />

H 1 – H 2 , de la densité de probabilité<br />

de présence de l’électron de H 2 +<br />

lorsque cet électron est décrit par<br />

l’O.M. j – : D – = j – 2 .<br />

a)<br />

b)<br />

H 1<br />

+<br />

+<br />

+<br />

+<br />

1s1 + 1s2 O.M. s s<br />

Doc. 7 Orbitale moléculaire liante<br />

s s de l’ion diatomique H 2 + :<br />

a) lignes d’isodensité électronique ;<br />

b) représentation schématique ; la<br />

couleur indique que la fonction d’onde<br />

est positive.<br />

a)<br />

b)<br />

H 1<br />

+<br />

–<br />

H 2<br />

H 2<br />

H 1<br />

H 1<br />

j 2 + = D +<br />

0,30<br />

0,20<br />

0,17<br />

0,10<br />

0,05<br />

0,03<br />

H 2<br />

plan nodal<br />

1s1 – 1s2 O.M. s *<br />

s<br />

H 2<br />

+ + –<br />

j 2 –<br />

0,40<br />

0,20<br />

0,10<br />

0,05<br />

Doc. 8 Orbitale moléculaire antiliante<br />

s* s de l’ion diatomique H 2 + :<br />

a) lignes d’isodensité électronique.<br />

b) représentation schématique ; la<br />

partie positive de la fonction d’onde<br />

est schématisée par une surface colorée,<br />

la partie négative restant sur fond<br />

blanc.<br />

2.1.3.1. Orbitale liante s de l’ion diatomique H 2 +<br />

Dans l’orbitale liante j + , les valeurs des fonctions 1s 1 et 1s 2 s’ajoutent en tout<br />

point, puisqu’elles sont toutes deux de signe positif. La valeur de leur somme<br />

est donc obligatoirement positive.<br />

Son évaluation est relativement simple en dehors de la zone internucléaire. En<br />

effet, en un point proche de H 1 et loin de H 2 , la valeur de 1s 2 est négligeable<br />

devant celle de 1s 1, de sorte que la valeur résultante est donc sensiblement celle<br />

de 1s 1. La fonction d’onde j + sera donc sensiblement identique à l’O.A. 1s 1<br />

(à l’inverse, elle ressemble à 1s 2 en un point proche de H 2 et loin de H 1 ).<br />

Le problème est plus complexe entre les noyaux, les deux valeurs des deux<br />

fonctions étant du même ordre : leur résultante dépend alors fortement, comme<br />

le montre le tracé des surfaces d’isodensité électronique au document 7 a, des<br />

positions relatives de l’électron et des noyaux.<br />

L’O.M. liante ainsi schématisée présente une symétrie de révolution autour<br />

de l’axe internucléaire H 1 –H 2 , caractère qui la fait dénommer orbitale sigma<br />

et noter s (doc. 7 b). Afin de rappeler la nature des O.A. qui la constituent, elle<br />

porte souvent en indice le symbole orbitalaire de celles-ci.<br />

L’orbitale moléculaire liante j + de l’ion diatomique H 2 + est l’orbitale ss .<br />

2.1.3.2. Orbitale antiliante s * de l’ion diatomique H 2 +<br />

À l’inverse, la fonction j – se caractérise par une soustraction des valeurs des<br />

fonctions 1s 1 et 1s 2.Le signe de l’O.M. j – va donc dépendre de la contribution<br />

relative de celles-ci : il sera donc positif au voisinage de l’atome H 1 et<br />

négatif près de l’atome H 2 .<br />

Le plan médiateur du segment H 1 –H 2 constitue une surface sur laquelle la fonction<br />

j – est nulle ; ce plan est donc un plan nodal : la densité de probabilité de<br />

présence de l’électron y est nulle. L’existence d’un plan nodal perpendiculaire<br />

au segment internucléaire est caractéristique des O.M. antiliantes.<br />

La représentation des surfaces d’isodensité électronique correspondantes<br />

(doc. 8 a) montre que l’O.M. antiliante possède, elle aussi, une symétrie de<br />

révolution passant par l’axe internucléaire. C’est encore une orbitale s.<br />

L’existence d’un plan nodal est, pour sa part, symbolisée par un astérisque ;<br />

elle est alors représentée par s * (doc. 8 b).<br />

L’orbitale moléculaire antiliante j – de l’ion diatomique H 2 + est l’orbitale<br />

s * s .<br />

2.1.4. Énergie des niveaux liants et antiliants<br />

2.1.4.1. Niveaux d’énergie de l’ion diatomique H 2 +<br />

L’énergie des niveaux E + et E – correspondant respectivement aux fonctions<br />

d’ondes liante j + = s s et antiliante j – = s s *, résultant de la combinaison linéaire<br />

d’orbitales atomiques, peut alors être déterminée.<br />

Des calculs de mécanique quantique, qui ne figurent pas au programme de première<br />

année, conduisent aux expressions suivantes :<br />

E s = , soit E s = E H +<br />

E s* = , soit E s* = E H –

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