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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

298<br />

10<br />

Structure électronique des molécules<br />

(*) La méthode C.L.O.A., constitue la<br />

dénomination française d’une théorie<br />

plus connue des spécialistes sous le sigle<br />

L.C.A.O., issu de la terminologie<br />

anglaise : Linear Combination of<br />

Atomic Orbitals. Cette méthode a été<br />

établie, entre autres, par LENNARD JONES<br />

en 1929. Elle a été baptisée L.C.A.O.<br />

par MULLIKEN en 1935.<br />

A 1<br />

c 1<br />

d 12<br />

c 2<br />

A 2<br />

Doc. 1 Interaction entre orbitales<br />

atomiques identiques c 1 et c 2 .<br />

produit de fonctions monoélectroniques j i , dépendant chacune des coordonnées<br />

r i d’un électron i donné :<br />

y = A . j 1(r 1) . j 2(r 2)...j i(r i)...j q(r q)<br />

Les fonctions j i sont appelées orbitales moléculaires du système. Ce sont<br />

des fonctions réelles.<br />

1.1.3. Principe de la méthode C.L.O.A.<br />

La méthode C.L.O.A. (*) repose sur une Combinaison Linéaire d’Orbitales<br />

Atomiques. Elle considère chaque fonction d’onde moléculaire j i comme<br />

le résultat d’une combinaison linéaire des fonctions monoélectroniques<br />

c j des divers atomes de la molécule :<br />

j i = Σ j c ij . c j<br />

Les coefficients c ij représentent la contribution respective des diverses<br />

orbitales c j à l’orbitale moléculaire j i . Ce sont nécessairement des<br />

nombres réels positifs, négatifs ou nuls.<br />

Cette méthode est basée sur le fait que, lorsqu’un électron se trouve au voisinage<br />

d’un des atomes de la molécule, l’orbitale moléculaire qui le décrit doit<br />

être presque identique à l’orbitale atomique de l’atome considéré.<br />

Conformément aux instructions du programme, nous limiterons la description<br />

du principe de construction des orbitales moléculaires au cas de l’interaction<br />

entre deux orbitales atomiques.<br />

1.2 Interaction entre deux O.A. identiques<br />

Soit l’interaction entre deux orbitales atomiques identiques, c 1 et c 2 , respectivement<br />

portées par deux atomes A 1 et A 2 , de même espèce, distants de<br />

d 12 (doc. 1).<br />

Par définition (cf. chap. 9), ces orbitales atomiques sont des fonctions réelles,<br />

ayant même représentation spatiale et même énergie (orbitales 1s ou 2s ou<br />

2p…), mais elles sont centrées en deux points différents de l’espace.<br />

Nous supposerons, dans toute cette partie, que le système est constitué par un<br />

électron unique gravitant autour de deux noyaux de charge + Z . e , localisés<br />

en A1 et A2 . Ces conditions, qui rappellent celles d’un système hydrogénoïde,<br />

caractérisent l’ion diatomique A (2Z–1)+<br />

2 .L’exemple le plus simple est celui de<br />

+<br />

l’ion H2 . Une orbitale moléculaire j i décrivant l’électron de ce système s’écrit<br />

alors :<br />

ji = ci1 . c1 + ci2 . c2 1.2.1. Expression des orbitales moléculaires (O.M.)<br />

Comme déjà indiqué lors de l’étude des orbitales de l’atome d’hydrogène, la<br />

densité de probabilité de présence D i d’un électron décrit par cette orbitale est<br />

donnée, en un point quelconque de l’espace, par le carré de la fonction d’onde<br />

en ce point :<br />

D i = j 2 i = (c i1 . c 1 + c i2 . c 2) 2 = c i1 2 . c 1 2 + ci2 2 . c 2 2 + 2 ci1 . c i2 . c 1 . c 2<br />

Le premier de ces termes ne prend une valeur importante qu’au voisinage de<br />

l’atome A 1 . Il en va de même pour le second en direction de A 2 .<br />

L’intégrale P j = c ij 2 . cj 2 . d 3 t représente alors la probabilité de trou-<br />

ver cet électron près de l’atome j (A 1 ou A 2 ).

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