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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

278<br />

9<br />

Modèle quantique de l’atome<br />

Doc. 27 Diagrammes énergétiques<br />

pour un système hydrogénoïde (a)<br />

et un système polyélectronique (b).<br />

Lorsque le numéro atomique croît,<br />

la différence entre niveaux successifs<br />

diminue et l’on observe un<br />

enchevêtrement de ces niveaux.<br />

Doc. 28 Le spectre d’émission de la<br />

vapeur de sodium présente deux raies<br />

jaunes intenses correspondant à des<br />

radiations de longueurs d’onde voisines<br />

: 589,0 nm et 589,6 nm.<br />

L’existence de ce doublet jaune ne<br />

peut être expliquée qu’en considérant<br />

que l’électron a un moment cinétique<br />

intrinsèque.<br />

Doc. 29 Expérience de Stern et<br />

Gerlach (1922).<br />

Les atomes d’argent possèdent un<br />

moment cinétique orbital L → nul et<br />

donc un moment magnétique nul ; ils<br />

devraient être insensibles à la présence<br />

d’un champ magnétique. Lors de leur<br />

passage dans l’entrefer de l’électroaimant,<br />

ils sont soumis à un champ<br />

magnétique parallèle à l’axe des z. Les<br />

atomes d’argent sont déviés, ce qui met<br />

en évidence leur moment magnétique.<br />

De plus, après plusieurs heures d’expérience,<br />

on observe sur la plaque, deux<br />

dépôts d’argent métallique, de masses<br />

égales : ceci montre que les atomes<br />

d’argent ont un moment magnétique<br />

quantifié dont la composante sur l’axe<br />

des z ne peut prendre que deux valeurs.<br />

<br />

<br />

L’expérience montre que, pour tous les atomes, les cinq orbitales de plus basses<br />

énergies se classent selon l’ordre : E 1s < E 2s < E 2p < E 3s < E 3p .<br />

Les écarts énergétiques se réduisent quand n croît et l’ordre énergétique des<br />

O.A. dépend alors de l’atome considéré (doc. 27).<br />

a) b)<br />

n = 3<br />

n = 2<br />

n = 1<br />

énergie<br />

5 Spin de l’électron<br />

5.1 Spin d’une particule<br />

= 2<br />

n = 3<br />

= 1<br />

3 d<br />

n = 3<br />

= 0<br />

n = 3<br />

3 p<br />

3 s<br />

= 1<br />

n = 2<br />

= 0<br />

n = 2<br />

= 0<br />

n = 1<br />

énergie<br />

Un certain nombre de faits, expérimentaux et théoriques, comme les spectres<br />

de raies des métaux alcalins (doc. 28), l’expérience de STERN et GERLACH (doc. 29)<br />

et les travaux de DIRAC en Mécanique quantique relativiste, ont montré que la<br />

description de l’état d’une particule élémentaire grâce à une fonction d’onde<br />

portant uniquement sur les coordonnées d’espace ne permet pas de rendre<br />

compte des phénomènes observés. Pour interpréter ces phénomènes, il faut<br />

admettre que les particules possèdent un moment cinétique intrinsèque ou<br />

moment de spin (ou plus simplement spin) S → , exactement comme elles<br />

possèdent une masse ou une charge électrique.<br />

sud<br />

nord<br />

faisceau d'atomes d'argent<br />

pôles d'un<br />

électroaimant<br />

dépôts d'argent métallique<br />

2 p<br />

2 s<br />

1 s<br />

plaque de verre<br />

z

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