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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

276<br />

x<br />

z<br />

9<br />

r 1<br />

Modèle quantique de l’atome<br />

r 2<br />

noyau<br />

(charge + 2e)<br />

électron (1)<br />

(charge – e)<br />

r 1/2<br />

électron (2)<br />

(charge – e)<br />

Doc. 26 Repérage des distances dans<br />

l’atome d’hélium.<br />

L’énergie potentielle électrostatique<br />

fait intervenir les trois distances r1 , r2 et r1/2 :<br />

Ep = . + +<br />

e2 – 2e 1 1<br />

<br />

r1 r 2 4π.e0.r 1/2<br />

2<br />

<br />

4π.e0<br />

y<br />

le noyau est considéré comme parfaitement localisé. La fonction d’onde Y qui<br />

décrit ce système dépend des coordonnées des deux électrons ; la position de<br />

l’électron i est repérée par le triplet (r i , q i , j i) ou (x i , y i , z i). Y est donc une<br />

fonction de six variables :<br />

Y(r 1 , q 1 , j 1 , r 2 , q 2 , j 2)<br />

L’énergie potentielle E p du système se compose de trois termes (doc. 26) :<br />

•énergie potentielle d’interaction électrostatique de l’électron (1), de charge<br />

– e, avec le noyau de charge + 2 e ;<br />

•énergie potentielle d’interaction électrostatique de l’électron (2), avec le<br />

noyau ;<br />

•énergie potentielle d’interaction électrostatique de l’électron (1) avec l’électron<br />

(2).<br />

4.2 Approximation monoélectronique ou orbitalaire<br />

■ Dans l’atome d’hélium, le terme , qui traduit la répulsion<br />

interélectronique, interdit la résolution exacte de l’équation de Schrödinger.<br />

Si l’on néglige la répulsion entre électrons, on suppose que les positions des<br />

deux électrons ne sont pas corrélées : la probabilité de trouver l’électron (1) au<br />

voisinage d’un point M 1 est totalement indépendante de celle de trouver l’électron<br />

(2) au voisinage d’un point M 2 .<br />

Or, on établit, dans la théorie des probabilités, que la probabilité de réalisation<br />

de deux évènements indépendants est le produit des probabilités de<br />

chacun d’eux.<br />

La fonction d’onde décrivant le comportement des deux électrons non corrélés<br />

peut donc être considérée comme le produit de deux fonctions, l’une décrivant<br />

le comportement de l’électron (1) et l’autre, celui du comportement de<br />

l’électron (2) :<br />

Y(r1 , q 1 , j 1 , r 2 , q 2 , j 2) = c(r 1 , q 1 , j 1) . c(r 2 , q 2 , j 2)<br />

c désigne une fonction d’onde décrivant le comportement d’un seul électron :<br />

c’est une fonction monoélectronique, encore appelée orbitale. Généralisons<br />

cette démarche.<br />

■ Définition<br />

L’approximation qui consiste à considérer la fonction d’onde d’un<br />

ensemble d’électrons comme le produit de fonctions d’onde ne décrivant<br />

chacune qu’un seul électron est connue sous le nom d’approximation<br />

monoélectronique ou orbitalaire.<br />

Chacune des fonctions d’onde monoélectronique, fonction des seules<br />

coordonnées d’espace, est appelée orbitale atomique.<br />

4.3 Notion d’effet écran<br />

Négliger complètement la répulsion entre électrons est une approximation très<br />

grossière. Afin d’améliorer la description du système, on modifie l’expression<br />

de l’énergie potentielle monoélectronique en tenant compte du fait suivant :<br />

chaque électron est soumis à l’action du champ attractif du noyau, mais aussi à<br />

celle du champ répulsif des autres électrons ; ce champ répulsif a, en moyenne,<br />

la symétrie sphérique.

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