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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

272<br />

–<br />

+<br />

9<br />

y<br />

+<br />

–<br />

orbitale d xy<br />

Modèle quantique de l’atome<br />

x<br />

z<br />

orbitale d xz<br />

Doc. 19 Surfaces indicatrices de<br />

Y 2 en fonction de q et j , pour les<br />

orbitales atomiques d. Ces surfaces<br />

mettent en évidence l’anisotropie<br />

de ces orbitales.<br />

r/ao 3<br />

2,5 2 1,5 1 0,5<br />

0,94<br />

0,87<br />

0,76<br />

0,58<br />

0,32<br />

0,08<br />

Doc. 20 Les surfaces d’isodensité<br />

de l’orbitale 1s sont des sphères<br />

concentriques, représentées ici par<br />

leur méridienne.<br />

La valeur indexant la sphère de<br />

rayon r est égale à la probabilité<br />

de présence de l’électron à l’intérieur<br />

de cette sphère.<br />

0<br />

–<br />

+<br />

+<br />

–<br />

■ Surfaces indicatrices de Y et D<br />

Les surfaces indicatrices des variations des O.A. 3d avec q et j mettent bien<br />

en évidence les symétries décrites ci-dessus (doc. 19).<br />

x<br />

–<br />

+<br />

Notons que les O.A. nd sont fortement anisotropes et que la densité électronique<br />

des O.A. d xy , d zx et d yz est maximale le long des bissectrices des axes,<br />

alors que la densité électronique des O.A. d x 2 – y 2 et d z 2 est maximale le long<br />

des axes.<br />

3.4 Surface d’isodensité<br />

z<br />

+<br />

–<br />

orbitale d yz<br />

y<br />

x<br />

orbitale d z 2<br />

L’ensemble des points de l’espace où D(M) prend une valeur constante est une<br />

surface appelée surface d’isodensité de probabilité. En donnant à D(M) différentes<br />

valeurs, on peut tracer, sur le même graphique, différentes surfaces d’isodensité.<br />

On peut indiquer, pour chacune de ces surfaces, la valeur correspondante de<br />

D = Y 2 , mais il est plus parlant d’utiliser , c’est-à-dire la pro-<br />

babilité de trouver l’électron à l’intérieur du volume t délimité par la surface<br />

considérée (doc. 20).<br />

Le document 21 fournit la méridienne des surfaces d’isodensité de probabilité<br />

telles que la probabilité de trouver l’électron à l’intérieur du volume t délimité<br />

par la surface considérée, soit respectivement de 50 % et de 99 %. Cette représentation<br />

met bien en évidence que l’extension spatiale d’une O.A. de nombre<br />

quantique n croît quand n croît.<br />

3.5 Densité radiale de probabilité de présence<br />

Il est intéressant de savoir comment varie la probabilité de trouver l’électron<br />

à la distance r du noyau, entre deux sphères concentriques de rayons infiniment<br />

voisins r et r + dr. La probabilité de le rencontrer au voisinage du point<br />

M, de coordonnées (r, q, j) c’est-à-dire à l’intérieur du volume élémentaire :<br />

d 3 t = r 2 . dr . sinq . dq . dj est :<br />

d 3 P = D(M) . dt = Y 2 (M) . d 3 t<br />

x<br />

orbitale d x 2 – y 2<br />

Pour s’entraîner : ex. 6, 7 et 8<br />

Afin d’obtenir une probabilité ne dépendant que de r, intégrons sur les variables<br />

q et j (doc. 22) :<br />

+<br />

–<br />

+<br />

z<br />

y<br />

–<br />

+<br />

z<br />

+<br />

–<br />

y

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