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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

270<br />

2<br />

1<br />

0<br />

0,1<br />

0<br />

9<br />

a 0 3/2 . R1,0<br />

Modèle quantique de l’atome<br />

1s<br />

1 2 3<br />

a 0 3/2 . R2,1 2p<br />

5 10<br />

r a0<br />

r<br />

a 0<br />

Notons que R(r) et donc Y s’annulent en changeant de signe pour certaines<br />

valeurs de r : la fonction d’onde est donc nulle en tout point de la sphère correspondante<br />

qui est appelée sphère nodale.<br />

0,8<br />

0,4<br />

0<br />

– 0,2<br />

0,08<br />

0,04<br />

0<br />

– 0,02<br />

a 0 3/2 . R2,0<br />

2s<br />

0 2 4 6 8<br />

a 0 3/2 . R3,1<br />

3p<br />

0 2 10<br />

3.3 Étude de Y ou Y 2 en fonction de (q, j)<br />

r<br />

a 0<br />

Bloquons la variable r à une valeur quelconque, r 0 , mais n’annulant pas R(r).<br />

Quand q et j varient, le point M de coordonnées (r 0, q, j) parcourt la sphère<br />

de rayon r 0 , centrée sur O.<br />

Les courbes Y(r 0 , q, j) et D(r 0 , q, j) indiquent donc comment varient la fonction<br />

d’onde Y et la densité de probabilité D, lorsque la demi-droite OM change<br />

d’orientation. Les représentations classiques sont obtenues en coordonnées<br />

polaires. Rappelons-en le principe :<br />

O, position du noyau, est le pôle ; l’axe Oz est l’axe polaire ; l’angle j est<br />

l’angle de rotation autour de l’axe polaire. Le long de la demi-droite déterminée<br />

par les valeurs de q et de j, on porte une longueur r proportionnelle à la<br />

valeur de Y(r 0 , q, j) (ou sa valeur absolue si cette quantité est négative) ou<br />

de (Y(r 0 , q, j)) 2 .Les ensembles des points ainsi obtenus forment des surfaces<br />

visualisant l’anisotropie de la fonction d’onde (doc. 16).<br />

Notons que, à r bloqué, les variations de Y(r) et D(r) sont respectivement<br />

proportionnelles à celles de Y(q, j) et de Y 2 (q, j).<br />

3.3.1. Étude des orbitales de type s<br />

Les orbitales s, caractérisées par un nombre quantique égal à 0, ont une partie<br />

angulaire Y constante ; les surfaces indicatrices de Y et D sont donc des<br />

sphères. C’est pourquoi on dit que les orbitales s ont la symétrie sphérique<br />

ou encore qu’elles sont isotropes.<br />

3.3.2. Étude des orbitales de type p<br />

0<br />

– 0,1<br />

Nous étudierons les orbitales 2p réelles, mais les résultats sont généralisables<br />

aux O.A. np, car Y(q, j) est indépendant de n.<br />

0,4<br />

0,2<br />

0,04<br />

0,02<br />

0<br />

a 0 3/2 . R3,0<br />

2<br />

4<br />

a 0 3/2 . R3,2<br />

6<br />

3s<br />

8<br />

3d<br />

0 2 10<br />

10 12 14<br />

r<br />

Doc. 15 Variations de a 0 3/2 . R(r) : noter les changements d’échelle entre les différentes courbes. Ils mettent en évidence<br />

que l’extension spatiale des O.A. est de plus en plus grande et les maxima sont de plus en plus faibles : les<br />

O.A. sont de plus en plus diffuses.<br />

Â<br />

x<br />

O<br />

j<br />

z<br />

q r<br />

Doc. 16 La surface S visualise les<br />

variations de Y en fonction de q<br />

et de j, r étant fixé à r 0. La longueur<br />

r, portée le long de la demidroite<br />

D, définie par q et j, est<br />

proportionnelle à |Y (r 0 , q, j)|.<br />

D<br />

y<br />

r<br />

a 0<br />

a 0<br />

r<br />

a 0

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