29.06.2013 Views

CHIMIE

CHIMIE

CHIMIE

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

© Hachette Livre – H Prépa / Optique, 1 re année, MPSI-PCSI-PTSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

20<br />

1<br />

Classification périodique des éléments<br />

(*) Un métal est un bon conducteur<br />

électrique et thermique. Sa conductivité<br />

électrique est une fonction décroissante<br />

de la température.<br />

Un non-métal est généralement un mauvais<br />

conducteur électrique et sa conductivité<br />

augmente avec la température.<br />

M = M + + e –<br />

M(s) + H2O =<br />

M + (aq) + HO – (aq) + <br />

1 H2(g) 2<br />

2 M(s) + <br />

1 O2(g) = M2O(s) 2<br />

Doc. 25 Réactivité des métaux<br />

alcalins.<br />

Doc. 26 Réduction de l’eau par le<br />

sodium :<br />

Na(s) + H2O = Na + (aq) + H2(g) +HO – <br />

1<br />

(aq)<br />

2<br />

Du fait de l’exothermicité de la<br />

réaction, le dihydrogène formé<br />

s’enflamme spontanément. Les ions<br />

hydroxyde formés sont responsables<br />

de la coloration rose de la phénolphtaléine,<br />

initialement incolore.<br />

■ Sixième période<br />

Le remplissage de la sixième période présente une difficulté supplémentaire due à<br />

la présence des sept orbitales 4f : le remplissage de l’orbitale 6s ( 55Cs et 56Ba) est<br />

en effet suivi de celui des orbitales 4f et 5d, puis par celui des orbitales 6p (de 81Tl<br />

à 86Rn).<br />

Les exceptions à la règle de Klechkowski sont de plus en plus nombreuses. Les<br />

vingt-trois éléments suivant le lanthane correspondent au remplissage de sept orbitales<br />

4f pour les lanthanides (de Ce à Lu), puis des cinq orbitales 5d (de Hf à Hg).<br />

■ Septième période<br />

Enfin, la septième et dernière période est incomplète puisque, sur les trente-deux<br />

éléments qu’elle est susceptible de contenir, seuls vingt-six ont jusqu’ici été expérimentalement<br />

observés. Dans cette période où les orbitales 7s, 5f (série des actinides)<br />

et 6d peuvent être occupées, les exceptions à la règle de Klechkowski sont<br />

très fréquentes en début de période en raison de la proximité des niveaux énergétiques<br />

5f et 6d.<br />

La caractéristique essentielle de cette période est que tous les éléments de numéro<br />

atomique Z >92, appelés parfois éléments transuraniens puisque situés après<br />

l’uranium dans le Tableau périodique, sont radioactifs.<br />

4.3.3. Analyse par colonnes ou familles<br />

■ La dix-huitième et dernière colonne correspond aux éléments dont les atomes<br />

ont une configuration électronique à l’état fondamental de la forme ns 2 np 6<br />

(hormis l’hélium 1s 2 ). Ce sont les gaz nobles : l’hélium He, le néon Ne, l’argon<br />

Ar, le krypton Kr, le xénon Xe et le radon Rn.<br />

La saturation des sous-couches ns et np confère aux atomes de gaz nobles une stabilité<br />

particulière. Ces atomes présentent une grande inertie chimique : quel que<br />

soit leur état physique, les corps simples correspondants sont monoatomiques et<br />

ne réagissent pratiquement pas avec les autres espèces chimiques, même si on peut<br />

synthétiser quelques édifices polyatomiques contenant du xénon ou du krypton.<br />

Dans les conditions usuelles de température et de pression, ce sont des gaz.<br />

■ La première colonne (on exclut l’hydrogène qui correspond à un cas très particulier)<br />

regroupe les alcalins (lithium Li, sodium Na, potassium K, rubidium Rb,<br />

césium Cs et francium Fr). La configuration électronique de valence des atomes correspondants<br />

s’écrit ns 1 . Les corps simples correspondants sont des métaux (*) , dits<br />

métaux alcalins. L’unique électron de ces atomes peut facilement être arraché pour<br />

former un cation isoélectronique du gaz noble qui le précède. Ces cations ont en effet<br />

une stabilité particulière. Les métaux alcalins sont donc de bons réducteurs (doc. 25).<br />

Ainsi, ils réagissent violemment avec l’eau à froid pour donner des hydroxydes<br />

MOH et un dégagement de dihydrogène (doc. 26).<br />

cristallisoir<br />

plaque de plexiglass<br />

ou de verre percée<br />

de trous d’aération<br />

sodium<br />

eau additionnée de quelques<br />

gouttes de phénolphtaléine

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!