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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

208<br />

c p≈ 2,75<br />

7<br />

Réactivité de la double liaison carbone-carbone<br />

c p≈ 2,5<br />

H3C d<br />

<br />

C C<br />

<br />

→<br />

p<br />

d<br />

H<br />

H 3C<br />

H<br />

moment<br />

dipolaire<br />

résultant<br />

(Z)-but-2-ène<br />

C<br />

C<br />

→ →<br />

p = 0<br />

(E)-but-2-ène<br />

CH 3<br />

H<br />

H<br />

CH 3<br />

Doc. 7 Interprétation de la polarité<br />

de la molécule de (Z )-but-2-ène et de<br />

l’absence de polarité de celle de<br />

(E)-but-2-ène. Les électronégativités<br />

dans l’échelle de Pauling sont indiquées.<br />

Dans la molécule de (Z )-but-2-ène,<br />

la somme vectorielle des moments<br />

dipolaires de liaison est non-nulle,<br />

alors qu’elle est nulle, par raison de<br />

symétrie, dans celle de (E )-but-2-ène.<br />

2.1.2.4. Énergie<br />

La liaison p est moins forte que la liaison s comme le montrent les valeurs de D C=C<br />

et de D C–C.<br />

2.1.2.5. Polarité<br />

La polarité de certaines molécules d’alcène est attribuée à la polarité des liaisons<br />

carbone trigonal-carbone tétragonal, en considérant qu’un atome de carbone<br />

trigonal est plus électronégatif qu’un atome de carbone tétragonal (doc. 7).<br />

Les liaisons C–Hsont considérées comme apolaires.<br />

2.2 Réactivité de la liaison C=C<br />

2.2.1. Définitions<br />

Des définitions importantes sont attachées aux réactifs lorsqu’ils interviennent dans<br />

la création de liaisons.<br />

Un réactif est une base de Lewis et un nucléophile lorsqu’il donne un<br />

doublet d’électrons pour former une liaison avec un autre réactif.<br />

Un réactif est un acide de Lewis et un électrophile lorsqu’il accepte un<br />

doublet d’électrons pour former une liaison avec un autre réactif, ce dernier<br />

étant une base de Lewis et un nucléophile.<br />

Les termes qualificatifs de base et d’acide de Lewis concernent le caractère<br />

plus ou moins total de la réaction correspondante. Ils seront utilisés lorsque<br />

ce caractère peut être apprécié, l’équilibre étant atteint. On considère alors<br />

l’aspect thermodynamique de la réaction.<br />

Les termes qualificatifs de nucléophile et d’électrophile concernent la vitesse<br />

avec laquelle la liaison se forme. Ils seront utilisés lorsqu’on s’intéresse à la<br />

cinétique de la réaction.<br />

■ La nucléophilie et l’électrophilie (propriétés correspondant aux rôles de réactifs<br />

nucléophiles et électrophiles) sont mesurées par des constantes de vitesse.<br />

La basicité et l’acidité de Lewis sont mesurées par des constantes d’équilibre.<br />

Comme il y aurait autant de classement de bases de Lewis que d’acides de Lewis<br />

correspondants, et réciproquement, il n’existe pas de classement unique comme<br />

pour les acides et bases de Brønsted.<br />

■ Une base de Lewis forte peut donner avec un réactif donné (acide de Lewis) une<br />

transformation presque totale mais correspondant à une réaction lente. Cette base<br />

forte est alors un nucléophile faible. Les concepts base de Lewis – nucléophile (ou<br />

acide de Lewis – électrophile) sont complémentaires.<br />

2.2.2. Modes d’attaque<br />

■ La double liaison C= C constitue un site à forte densité électronique : le doublet<br />

de la double liaison C= C peut créer une liaison en apportant deux électrons.<br />

Ce site basique au sens de Lewis et nucléophile donne un rôle de base de Lewis<br />

et de nucléophile au dérivé éthylénique. Celui-ci peut donc subir une attaque de<br />

la part d’acides et d’électrophiles.<br />

Les oxydants sont des accepteurs d’électrons ; ils ont un comportement semblable<br />

à celui des réactifs électrophiles et peuvent donc réagir sur une double liaison C= C.<br />

Un exemple de ce type de réaction est illustré dans le programme par la réaction<br />

d’ozonolyse.<br />

■ À ces réactions peuvent être également rattachées des réactions :<br />

– radicalaires (un radical est en général faiblement électrophile) ;

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