29.06.2013 Views

CHIMIE

CHIMIE

CHIMIE

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

(*) Énergies de liaison :<br />

DC=C = 615 kJ.mol –1<br />

DC–C = 347 kJ.mol –1<br />

Les énergies de liaison seront précisées<br />

(cf. chap. 15) comme les enthalpies standard<br />

de dissociation de liaison.<br />

H 3C<br />

H<br />

H 3C<br />

configuration<br />

(Z)-but-2-ène<br />

H<br />

C<br />

C<br />

C<br />

C<br />

(E)-but-2-ène<br />

CH 3<br />

H<br />

H<br />

CH 3<br />

température<br />

d’ébullition<br />

sous 1 bar<br />

4 C<br />

1 C<br />

moment<br />

dipolaire<br />

0,4 D<br />

0 D<br />

Doc. 4 Configurations Z et E du<br />

but-2-ène.<br />

Doc. 5 Nuage électronique de la<br />

liaison s. (voir aussi doc. 4 page 38)<br />

Doc. 6 Nuage électronique de la<br />

liaison p. (voir aussi doc. 5<br />

page 38)<br />

<br />

<br />

Réactivité de la double liaison carbone-carbone<br />

liaison C–C est en accord avec le fait que la longueur de liaison d(C= C) est<br />

inférieure à la longueur de la liaison d(C –C) (*) .<br />

2.1.1.3. Polarité<br />

La molécule d’un alcène peut être polaire (propène, (Z)-but-2-ène) ou apolaire<br />

(éthène, (E)-but-2-ène) (doc. 4).<br />

2.1.2. Interprétation<br />

2.1.2.1. Schéma de Lewis<br />

7<br />

COURS<br />

Le schéma de Lewis de la molécule d’éthène, présenté au document 3, fait intervenir<br />

quatre électrons de valence pour chaque atome de carbone et un électron de<br />

valence pour chaque atome d’hydrogène. Chaque atome de carbone est ainsi engagé<br />

dans deux liaisons covalentes C–Het une liaison covalente double C= C ; la tétravalence<br />

du carbone est ainsi assurée. Ce résultat est généralisable aux autres dérivés<br />

éthyléniques.<br />

2.1.2.2. Nature de la double liaison C=C<br />

L’étude des liaisons chimiques dans le cadre de la mécanique quantique (cf. Chimie<br />

II PCSI, chap. 7) fait intervenir la densité électronique des électrons participant à<br />

ces liaisons. La densité électronique (équivalente à la probabilité de présence de<br />

l’électron dans un volume donné) est représentée par des nuages de points d’autant<br />

plus serrés que la densité est plus forte. La double liaison C= C correspond<br />

en fait à deux liaisons de nature différente, l’une dite s (sigma), l’autre dite p (pi) :<br />

- dans la liaison s, le nuage électronique est de symétrie de révolution autour de<br />

l’axe internucléaire (doc. 5). Le doublet de cette liaison est dit s.<br />

- dans la liaison p, le nuage électronique représentant cette densité électronique<br />

est de symétrie par rapport au plan P contenant les atomes de carbone de la double<br />

liaison et ceux qui leur sont liés (doc. 6). Le doublet de cette liaison est dit p.<br />

H H<br />

H<br />

H H<br />

H<br />

C<br />

C C<br />

2.1.2.3. Stéréochimie<br />

■ La répulsion minimale des deux doublets de liaison C–Het du doublet s de la<br />

liaison C= C (méthode V.S.E.P.R. : cf. chap. 2) est obtenue lorsque les trois liaisons<br />

sont coplanaires à 120° autour de chaque atome de carbone.<br />

■ On attribue à la formation de la liaison p de la double liaison l’empêchement,<br />

dans les conditions usuelles, de la rotation autour de l’axe C–Cet la possibilité de<br />

séparation de deux configurations diastéréoisomères pour des molécules comme<br />

celles des but-2-ène.<br />

C<br />

H<br />

H<br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

207

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!