29.06.2013 Views

CHIMIE

CHIMIE

CHIMIE

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Le métal cuivre Cu, l’hydroxyde de<br />

cuivre (II) Cu(OH)2, l’oxyde de cuivre (I)<br />

Cu2O, l’oxyde de cuivre (II) CuO, le<br />

sulfate de cuivre (II) CuSO4, 5H2O,<br />

l’iodure de cuivre (I) CuI sont des représentants<br />

de l’élément cuivre ; ils comportent<br />

tous des noyaux contenant<br />

vingt-neuf protons. Z(Cu) = 29.<br />

10<br />

11<br />

12<br />

13<br />

14<br />

15<br />

16<br />

17<br />

18<br />

19<br />

20<br />

21<br />

22<br />

23<br />

24<br />

9876543110<br />

25<br />

26<br />

27<br />

28<br />

29<br />

30<br />

31<br />

32<br />

33<br />

34<br />

35<br />

36<br />

37<br />

38<br />

39<br />

40<br />

41<br />

42<br />

43<br />

44<br />

45<br />

46<br />

47<br />

48<br />

49<br />

50<br />

51<br />

52<br />

53<br />

54<br />

55<br />

56<br />

57<br />

58<br />

59<br />

60<br />

61<br />

62<br />

63<br />

64<br />

65<br />

66<br />

Be<br />

Li<br />

Na<br />

Mg<br />

K<br />

Ca<br />

Mn<br />

Fe<br />

Doc. 13 Modèle de la vis tellurique.<br />

Classification périodique des éléments<br />

C’est le numéro atomique Z qui caractérise un élément chimique.<br />

Tous les représentants d’un élément chimique ont le même nombre de<br />

protons dans leur noyau.<br />

Au cours des réactions chimiques, les différents éléments chimiques se<br />

conservent.<br />

Un corps simple est constitué d’un seul élément chimique.<br />

4.2 Histoire de la classification des éléments<br />

1<br />

COURS<br />

L’inventaire des différents éléments chimiques connus a de tous temps paru nécessaire<br />

aux chimistes. Ainsi, en 1787, A. L. de LAVOISIER, A. FOURCROY, L.-B. GUYTON<br />

et C.-L. BERTHOLLET dressèrent la liste des trente-trois éléments chimiques connus<br />

à leur époque, mais ils n’établirent pas de classement.<br />

À la suite des travaux sur l’électrolyse de H. DAVY (découvreur du sodium et du<br />

potassium en 1807, du calcium et du strontium en 1808), J.B. DÖBEIREINER, en 1817,<br />

imagina le concept de triades basé sur les analogies de propriétés : alcalino-terreux<br />

(Ca, Sr, Ba) d’abord, alcalins (Li, Na, K) et halogènes (Cl, Br, I) ensuite.<br />

P. KREMERS franchit une nouvelle étape en montrant que des éléments pouvaient<br />

appartenir à deux triades disposées perpendiculairement.<br />

La notion de triade conduisit au concept de familles chimiques : alcalins, alcalinoterreux,<br />

halogènes, puis chalcogènes (O, S, Se, Te) ou analogues de l’azote (N, P,<br />

As, Sb, Bi), mais aussi à la notion de périodicité dans les propriétés chimiques des<br />

éléments.<br />

La première tentative moderne de classement est due à A. BÉRUYER DE CHANCOURTOIS<br />

(1862). Pressentant que les propriétés des éléments reposaient sur la toute nouvelle<br />

notion de masse atomique proposée par S. CANNIZARO (1858), il disposa les éléments<br />

sur le long d’une hélice s’enroulant autour d’un cylindre de façon que les membres<br />

d’une même famille se trouvent sur la même génératrice (doc. 19).<br />

J. NEWLANDS (1865) proposa une nouvelle classification en rangeant, toujours par<br />

masse atomique croissante, les éléments par famille au sein de sept groupes ; le<br />

premier terme de chaque groupe étant à chaque fois l’un des éléments les plus légers<br />

connus à l’époque (H, Li, Be, B, C, N et O). Chaque élément d’un groupe avait les<br />

propriétés voisines des éléments situés sept cases avant et sept cases plus loin : d’où<br />

l’appellation de «loi des octaves » qu’il choisit.<br />

La classification périodique de D. MENDELEÏEV date de 1869.<br />

Établie par ordre croissant des masses atomiques, elle rend compte de la périodicité<br />

des propriétés chimiques des éléments et en particulier de leur valence<br />

(cf. chap. 2). Pendant la même période, L. MEYER parvint à des conclusions voisines<br />

en considérant les volumes atomiques.<br />

D. MENDELEÏEV eut, en 1871, l’idée de modifier l’ordre de certaines masses atomiques<br />

pour faire correspondre les propriétés d’un corps n’appartenant dans son<br />

tableau initial à la même colonne. Ayant, et ce fut la grande originalité de sa démarche<br />

scientifique, présupposé l’existence d’éléments encore inconnus, il laissa en outre<br />

certaines places vacantes et prédit les propriétés des éléments correspondants<br />

(doc. 20, page suivante).<br />

La découverte, en 1875 par P. LE COQ DE BOISBAUDRAN, du gallium : élément de<br />

masse atomique de 69,7 g . mol –1 , dont les propriétés correspondaient très exactement<br />

à celles prévues par D. MENDELEÏEV (masse voisine de 71 et propriétés analogues<br />

à celles de l’aluminium), puis celle du germanium par C. WINKLER en 1886<br />

confirmèrent la validité de cette classification.<br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

15

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!