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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

98<br />

Exercices<br />

p E (torr) 60 52,9 47,3 42,8 39,1 36<br />

t (min) 50 60 70 80 90 100<br />

•Tracer p E = f (t) en utilisant les échelles suivantes : 1 cm<br />

pour 5 min en abscisse ; 1 cm pour 10 torr en ordonnée.<br />

•Déduire de la courbe précédente les valeurs de t 1/2 et<br />

t 3/4 et l’ordre de la réaction, par rapport à l’éthanal.<br />

•Donner la valeur de k / R . T (avec k constante de vitesse<br />

de la réaction, R contante des gaz parfaits et T la température<br />

absolue), en gardant comme unité, la minute pour<br />

le temps et le torr pour la pression.<br />

c. Dire comment on aurait pu, en partant des résultats expérimentaux<br />

du 2) b), déterminer, par une méthode graphique<br />

différente de la précédente, l’ordre de la réaction et la<br />

valeur de k / R . T.<br />

Rappel : 760 torr = 101,325 kPa .<br />

20<br />

Décomposition de l’arséniure<br />

d’hydrogène<br />

L’arséniure d’hydrogène AsH 3 est un gaz qui, chauffé, se<br />

décompose facilement en dihydrogène et arsenic.<br />

La réaction de décomposition est du premier ordre par<br />

rapport à AsH 3 .<br />

Pour étudier cette décomposition, on enferme de l’arséniure<br />

d’hydrogène AsH 3 dans un récipient indilatable que<br />

l’on porte, à partir d’un instant 0, à une température convenable<br />

constante. La pression indiquée par un manomètre<br />

est alors : p 0 = 760 mm Hg. Au bout de 180 min, le manomètre<br />

indique 874 mm Hg.<br />

1 • En admettant que cette expérience est conduite à une<br />

température où l’arsenic est solide et sans action sur le<br />

dihydrogène, expliquer pourquoi la pression a augmenté<br />

dans le récipient et pourquoi elle continuera de s’élever<br />

jusqu’à une valeur limite qu’on précisera.<br />

2 • Établir la formule reliant la concentration c en arséniure<br />

d’hydrogène AsH 3 , au temps t correspondant. En<br />

déduire la formule donnant la pression totale p du mélange<br />

gazeux au temps t. En déduire la constante de vitesse k de<br />

la réaction lorsque le temps est exprimé en minutes. SOS<br />

3 • Au bout de quelle durée de chauffage aura-t-on obtenu<br />

la disparition de la moitié de l’arséniure d’hydrogène<br />

initial ? Quelle sera alors la pression du mélange gazeux<br />

dans le récipient ?<br />

4 • Dans une seconde expérience, conduite à une température<br />

plus élevée, on admettra que la constante de vitesse<br />

k est multipliée par 10 3 .La pression étant encore de<br />

760 mm Hg à l’instant zéro, quelle pression devrait-on<br />

observer au bout de 3 heures, en admettant toujours valables<br />

les hypothèses de la question 1) ?<br />

En fait le manomètre indique 1330 mm Hg.<br />

Montrer que l’on peut interpréter ce résultat en supposant<br />

que l’arsenic libéré est maintenant vaporisé sous une forme<br />

moléculaire As n . Déterminer n .<br />

SOS : Utiliser l’ordre de la réaction.<br />

21<br />

Oxydation des ions iodure<br />

par les ions peroxodisulfate<br />

On se propose de déterminer l’ordre et la constante de<br />

vitesse de la réaction d’oxydation des ions iodure par les<br />

ions peroxodisulfate S 2O 8 2− en solution aqueuse.<br />

1 • Réaction étudiée<br />

a. Écrire l’équation de la réaction (1) entre les ions iodure<br />

et les ions peroxodisulfate sachant que les couples mis en<br />

jeu sont (I2 / I− 2− 2−<br />

) et (S2O8 / SO4 ).<br />

b. Dans cette réaction, seule la solution aqueuse de diiode<br />

est colorée. Préciser cette couleur.<br />

2 • Suivi de la réaction<br />

La réaction (1) est suivie en mesurant l’absorbance de la<br />

solution au cours du temps. Rappeler la loi de Beer-Lambert<br />

donnant l’absorbance A d’une solution de I 2 à la concentration<br />

C placée dans une cuve d’épaisseur . On notera e<br />

le coefficient d’extinction molaire de I 2 à la longueur d’onde<br />

λ.<br />

a. Si on souhaite vérifier cette loi, comment choisit-on<br />

habituellement la longueur d’onde de travail ? Quelle<br />

courbe doit-on tracer au préalable pour déterminer expérimentalement<br />

cette longueur d’onde ?<br />

b. Faire le lien entre cette longueur d’onde et la couleur<br />

du diiode.<br />

À la longueur d’onde de 454 nm, on mesure l’absorbance<br />

A de différentes solutions de diiode, préparées à partir<br />

d’une solution mère de diiode à 2 . 10 −3 mol . L −1 . On<br />

obtient la courbe ci-dessous :<br />

A<br />

3,0<br />

2,5<br />

2,0<br />

1,5<br />

1,0<br />

0,5<br />

0,0<br />

Exercices en relation<br />

avec les travaux pratiques<br />

0<br />

5 10 15 20<br />

[I 2 ].10 4 (mol.L – 1 )

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