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intro8 verbeterd - Royal Museum for Central Africa

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des in<strong>for</strong>mateurs qui ont collaboré avec Cabala<br />

Kaleba pour une dernière vérification des<br />

devises ou malumbo et pour la pratique des<br />

mélopées (Annexe V). Une bibliographie<br />

comprendra l’essentiel de la littérature qui<br />

intéresse cet ouvrage. Le lecteur trouvera une<br />

bibliographie plus abondante dans le recueil<br />

précédent de chansons de deuil.<br />

La carte de la région publiée<br />

antérieurement (Verbeek, 1992 : VI ; Mulumbwa<br />

Mutambwa-Verbeek, 1997 : 12) peut aussi être<br />

consultée utilement.<br />

Des études ultérieures devront élucider<br />

encore bien des problèmes posés par les textes<br />

que nous publions. Pour la bonne compréhension<br />

de toutes les allusions historiques et mythiques<br />

il aurait fallu une ethno-histoire de la région du<br />

Luapula-Moëro. Elle est en préparation. Les<br />

ouvrages de I. Cunnison et de Mwata Kazembe -<br />

E. Labrecque (1951) contiennent un certain<br />

nombre de renseignements.<br />

Le texte des chansons est présenté de la<br />

façon suivante. Chaque chanson a un numéro<br />

d’ordre. Puis suit un titre : il s’agit d’un bref<br />

texte choisi parmi les premiers vers de la chanson<br />

: ce procédé est certes un peu arbitraire, mais il<br />

suggère souvent, déjà dès le début, de quoi il<br />

s’agit. Après le titre, viennent, en deuxième ligne,<br />

les noms de l’in<strong>for</strong>mateur ; le sigle de<br />

l’enregistrement original ainsi que le numéro de<br />

classement de cet enregistrement dans la série<br />

d’enregistrements d’où provient le texte ; et pour<br />

finir le sigle D, qui désigne la série<br />

d’enregistrements de chansons de deuil, avec le<br />

numéro de la bande et de la chanson à l’intérieur<br />

de la bande. Ces bandes ne contenant que des<br />

chansons de deuil se trouvent au Musée de<br />

Tervuren. Lorsqu’en fin d’ouvrage la<br />

transcription musicale d’une chanson est donnée,<br />

la mention en est faite après celle de<br />

12<br />

l’enregistrement d’où vient la chanson.<br />

Le texte même de la chanson est reproduit<br />

dans son intégralité. Le vers même est séparé en<br />

deux : la partie initiale comprend d’habitude la<br />

partie montante contenant une affirmation ; cette<br />

partie change normalement d’un numéro à un<br />

autre ; la seconde partie ou partie descendante<br />

contient des lamentations et des pleurs et ne varie<br />

d’habitude pas d’un numéro à l’autre. Aussi<br />

longtemps que ces pleurs et plaintes continuent<br />

nous les attachons au même vers. En effet il est<br />

difficile de séparer chaque unité dans cette suite<br />

de pleurs car les pleureuses les font suivre aussi<br />

longtemps que le souffle le leur permet. Cette<br />

façon de présenter donne une meilleure idée du<br />

pathos qui anime les pleureuses quand elles sont<br />

prises par l’émotion de leur chanson.<br />

La traduction de la première partie de<br />

chaque vers est toujours intégrale, d’un bout à<br />

l’autre de la chanson, tandis que la traduction de<br />

la deuxième partie du vers est donnée une seule<br />

fois entièrement si la même suite de pleurs se<br />

répète pour tous les vers. Dans les vers qui<br />

suivent, la traduction des plaintes est remplacée<br />

par des points de suspension. Pour les<br />

exclamations qui <strong>for</strong>ment une bonne partie des<br />

pleurs, nous ne donnons pas de traduction qui<br />

pourrait donner le sens équivalent en français.<br />

Nous préférons que le lecteur confronte le texte<br />

africain pour se faire lui-même une idée de<br />

l’intensité et de la longueur de ces plaintes. En<br />

effet, cette partie descendante, très souvent<br />

<strong>for</strong>mée par quelques éléments qui reviennent<br />

chaque fois, se présente avec une répétition<br />

inégale. Cette manière de procéder permet de<br />

réduire le volume du présent ouvrage et fait<br />

gagner en clarté et lisibilité le texte de la<br />

première partie du vers.<br />

La ponctuation utilisée dans la<br />

présentation du texte et de la traduction n’est pas

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