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intro8 verbeterd - Royal Museum for Central Africa

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ecueil semble assez représentatif pour le genre<br />

en général. La collecte a été menée d’après<br />

l’opportunité des circonstances. Il n’est pas<br />

question évidemment de vouloir être exhaustif.<br />

Ces chansons continuent à être chantées et nous<br />

n’avons pas même reproduit tout le matériel<br />

récolté. Il y a une bonne partie d’improvisation<br />

dans la production de ces mélopées et à partir<br />

du matériel traditionnel, il y a moyen de produire<br />

toute sorte de combinaisons nouvelles en y mêlant<br />

une part de nouvelles créations.<br />

Il existe différents critères à suivre pour<br />

le classement des chansons. Finalement nous les<br />

avons regroupées d’après le territoire ou la<br />

région d’origine. Ce critère correspondra<br />

d’habitude au critère linguistique.<br />

Comme les matériaux utilisés par les<br />

pleureuses dans la production de leurs chansons<br />

sont en grande partie identiques, on pourrait dire<br />

que toutes sont comme des variantes les unes des<br />

autres. L’étude ultérieure devra faire voir les<br />

différentes particularités et l’originalité propre<br />

à chaque pleureuse.<br />

La transcription des textes enregistrés a<br />

été faite par plusieurs personnes. Quelques<br />

enquêteurs ont transcrit eux-mêmes les<br />

enregistrements qu’ils avaient réalisés. C’est le<br />

cas de Kalumba Calwe, feu Kilolo Calwe,<br />

Kashoba Luby, Kalenga Mofya, Lubembo<br />

Kabeke, Lubambula Kipota, Musonda Bwalya,<br />

Mwelwa Mulokoso. D’autres enregistrements<br />

ont été transcrits par des transcripteurs<br />

occasionnels, surtout par feu Kafukuta Bupe et<br />

par Musonda Milundu.<br />

La traduction des textes a été l’œuvre de<br />

différents traducteurs, spécialement de Kambolo<br />

Kibimbi, Mbuyu Monga et Musonda Milundu, et<br />

en moindre mesure de Kamenga Mwaba,<br />

Kashoba Luby, feu Kilolo Calwe, Kimpunta<br />

Kilufya, Lubambula Kipota, Lubembo Kabeke,<br />

10<br />

Musamba Kishiba, Mwandwe Kibimbi, Ngosa<br />

Kipoka Alexandre.<br />

La traduction initiale avait négligé<br />

pratiquement celle des devises ou malumbo,<br />

étant donné qu’il y avait la conviction qu’il fallait<br />

tôt ou tard une étude approfondie de ce genre de<br />

textes. Ce qui fut fait par les soins de Mwaba<br />

Kaindu aidé par des spécialistes à Kasenga.<br />

Ensuite ce travail fut vérifié par un autre groupe<br />

de connaisseurs à la Kafubu sous la direction de<br />

Kunda Kipunda et finalement par une équipe de<br />

connaisseurs à Lubumbashi sous la direction de<br />

Cabala Kaleba. Ce travail sera précisé ci-après.<br />

Dans les mélopées il y a beaucoup de<br />

mots dont le sens est ignoré. Il semble que ce<br />

sont des mots étrangers ou archaïques, surtout<br />

dans le contexte des malumbo ou devises. La<br />

traduction présentée sera donc souvent le produit<br />

d’une conjecture. De plus les mélopées sont<br />

constituées en bonne partie d’exclamations. Au<br />

lieu de les traduire en français, on laissera<br />

souvent des points de suspension pour inviter le<br />

lecteur à confronter la traduction et le texte<br />

original. Ceci sera aussi souvent le cas pour les<br />

textes des plaintes. Une autre difficulté pour la<br />

traduction concerne les onomatopées qu’on a<br />

tenté parfois de rendre par l’équivalent français.<br />

Comme le kibemba n’a pas le genre pour les<br />

substantifs et les pronoms, il est parfois difficile<br />

de voir s’il faut rendre le sujet par le masculin<br />

ou par le féminin. Si la personne qui chante est<br />

une femme on utilisera le féminin pour un sujet<br />

ou un possessif la concernant. Une dernière cause<br />

d’incertitude lors de la traduction est l’utilisation<br />

de la majuscule ou minuscule lorsqu’il s’agit de<br />

traduire les sujets des malumbo. Quand on dit<br />

par exemple : Kashobwe muntaliwa na koni, on<br />

sait que cette devise concerne le chef Kashobwe,<br />

au Luapula. Le substantif kashobwe désigne une<br />

sorte de sorgho rouge que les oiseaux ne mangent

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