1 - Départ du Vanuatu - premiers mouillages aux îles Salomon -

Henri Dejust
Carnet de Voyage 14
où l’on produit de tout ??? Les américains nous font flipper sur ce Japon déroutant et si
cher... Réponse dans un mois.
On se transforme (entre autre) en goûteurs de café, il faut en essayer un sacré tas avant
de choisir celui qui sera stocké à bord.
Multiples vérifications, bricolages ; préparation de traversée. Je ne suis pas fâché de
changer enfin l’étai : le démontage complet de l’enrouleur au mouillage c’est un boulot
minutieux car ça vente fort, ça bouge. C’est le stress de voir une pièce tomber à l’eau...
Bon, Hourra ! Tout va bien, le Profurl tourne sur un étai neuf ; roule Dufoc !
Les jours se passent en aller-retour sur la ville d’Agana, connaissance des diffé-
rents yachties : sympas et toujours prêts à nous emmener en ville, nous aider à trouver
ceci ou cela.
Agana est une ville a l’urbanisme délirant : un amas de centres commerciaux,
blocs d’immeubles, et voies rapides. Quelques traces du centre ancien à l’influence espa-
gnole ; nous y trouvons en bord de mer notre petit resto favori ; ambiance Chamorro
sympa.
PAKA n’a pas arrangé le paysage... Ne reste quasiment que le béton ; bois et métal ont
été emportés. Partout des tas de gravas. Grues et engins : des équipes spéciales “après
cyclones” venues d’Amérique rétablissent eau, électricité, téléphone. Efficacité impres-
sionnante.
Par endroit où il n’était resté de la végétation tropicale que quelques gros troncs sans
écorce, déjà tout repousse : feuilles, arbustes, bambous, fleurs... un mois.
Cheryl, qui a étudié en France, son mari Lonnie, médecin à l’hôpital et commo-
dore du Club, nous emmènent chez eux, balades, ou courses. Avec eux, Joëlle et Anne,
nous voici avec le “Club Français” qui se réunit périodiquement dans un resto pour
parler frenchie. Laurent (demi américain, fils de Joëlle), Didier (chef au Hilton), Becca
(demi chamorro-japonnaise) et son mari français, une haïtienne, un suisse-coréen, nos
amis ivoiriens : Odi, Marcelle, et leur enfants, Odi junior, Stéphanie, et Jacques.
Quel bonheur de parler français ! Nous passerons de bons moments avec eux, dont un
dîner à Abidjan : boubous, musique, petits plats... dans leur salon Ivoirien la magie était
totale. Odi qui a fait ses études aux USA est spécialiste agricole à l’université, Marcelle y
enseigne le français. Ils rêvent de retourner en Afrique monter une exploitation.
Rencontres et balades sur Guam avec les nouveaux copains. Temps merveilleux,
chaud mais sans plus. Il y a de jolis coins, les villages avec l’influence espagnole et leurs
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