ILLUMINATION

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DARK HERESY – SCENARIO : <strong>ILLUMINATION</strong> comme on peut le voir au tapis qui recouvrent le sol et aux meubles en bois. Aristarchus est là assis à une table. Derrière une solide table en bois, assis dans une vieille chaise garnie de cuir se tient probablement l’homme que vous cherchez. Il porte une robe gris anthracite et un léger sourire se dépeint sur sont mince et beau visage. Alors que vous entrez, il tient dans ses mains un jeu de larges cartes en ivoire qu’il place délicatement dans un étui en argent avant de le fourrer dans une poche de sa robe. « Bienvenu ! Je suis le Voyant Aristarchus. J’ose espérer que le voyage se soit passé rapidement ? » Dit-il. Il se lève, et contournant la table vient vous serrer la main à tous avant de vous inviter à prendre un siège. Alors qu’il est proche de vous, vous apercevez que ses yeux sont d’une curieuse teinte gris or et qu’imprimé sur sa joue, il porte l’electoo des membres attestés de la Scholastica Psykana. Après la poigné de mains, il ajuste une sacoche noire pendant à sa taille. Vous remarquez qu’elle est faite de soie d’emadar, une matière extrêmement chère, et qu’elle est maintenue fermée par de nombreux sceaux de pureté Une fois les présentations terminées, Aristarchus répondra volontiers aux questions des Acolytes. Si les personnages lui parlent de l’échauffourée avec les Cendrés, Aristarchus en fera peu de cas. Durant ce temps, un serviteur viendra leur apporter quelques rafraîchissements et montera les éventuels bagages des Acolytes dans leurs chambres. Une fois que tous seront confortablement installés, Aristarchus expliquera la nature de leur mission : « Bien que je sois certain que le briefing que vous avez reçu de notre honoré maître décrivait en détail la nature de notre affaire ici, j’ai eu l’avantage de passer quelques semaines dans cet… infortuné… avant-poste, et je ne suis pas resté oisif. Voyez, Iocanthos, malgré toute sa misère, a une place en mon cœur. Le vénéré Saint Drusus lui-même, dont je suis un parent éloigné, revendiqua ce monde pour l’Imperium, balayant les peuplades sauvages et leur apportant la lumière et la gloire de l’Immortel Empereur. Comme vous le savez, la cathédrale de Vain Espoir sera consacrée à ce héro, et je ne souhaite pas voir la mémoire de ce Saint entachée par l’hérésie ni un but aussi louable contrecarré par une sorcière ou quelque chose de cette sorte. » « Bien, Vain Espoir… les informations que j’ai pu découvrir semblent suggérer que quelques phénomènes psychiques y aient lieu. Cependant je ne peux pas déterminer, simplement sur la base de quelques rapports confus s’il s’agit d’un psyker jusqu’alors passé inaperçu, ou de quelque chose de bien plus sombre, la seul chose qui est sûre, c’est que toutes ces étrangetés ont eu lieu dans la cathédrale ou alentours. Statues se mettant à saigner, apparitions, bruits fantomatiques, grattement provenant des murs… » Il se tait et semble distrait durant un instant avant de sortir une data-slate de son sac. Il la lit pour lui pendant quelques secondes et continue : « Ah oui, Vain Espoir se dresse au nord, haut dans ces montagnes que vous avez du apercevoir en venant. Sur un monde plus civilisé nous nous y serions rendu par les airs, mais ici c’est impossible, ainsi nous devront voyager par la Route des Pèlerins comme ils l’appellent, une piste grossière et caillouteuse. Je me suis débrouillé pour améliorer notre voyage en obtenant un tous-terrains, et j’espère qu’un parmi vous sait conduire, car pour ma part je suis un vrai manche. Nous devront d’abord traverser les terres désolées, et ce n’est pas un voyage à prendre à la légère. Les autochtones clament que les terres désolées se souviennent encore des grandes batailles de Iocanthos et sont restées jusqu’à ce jour le champ de bataille favoris des chefs de guerres. Personne ne sait quoique ce soit de certain, mais des rumeurs font état de terribles choses survenant au-delà, bien que ce dont avons sans doute le plus à craindre soit une attaque de maraudeurs, ainsi il nous faudra être près à toute éventualité. Avez-vous des questions ? » chacun portant un long ruban pourpre. Les Acolytes peuvent en profiter pour questionner - 4 - Aristarchus sur divers sujets. Il connaît assez bien la politique et l’économie de Iocanthos. Après une heure, Aristarchus propose aux Acolytes de vaquer à leurs propres occupations : « Nous devrons partir à l’aube. Plus nous tarderons plus grande sera la menace. La consécration est fixée dans cinq jours. » Si les personnages questionnent Aristarchus à propos d’équipement, il leur dira avoir obtenu des couvertures en suffisance, des radios, et des lampes. Il fera également mention de la Fosse où les Acolytes pourraient éventuellement acheter quelques affaires. Au besoin il leur remettra 100 Trônes à se partager. Après la discussion, Aristarchus se retire pour la nuit. LES TERRES DESOLEES Le matin les Acolytes sont réveillé par Aristarchus, puis se mettent en route. Au-delà de la ville, s’étend un monde aride et hostile. Les Terres Désolées portent bien leur nom, c’est un paysage de latérite et de pierres d’un brun grisâtre, où poussent péniblement quelques buissons épineux. De temps en temps, se dressent les ruines d’anciens camps depuis longtemps abandonnés, alors que le Flambofantome fleurit autour des squelettes resté étendus là où ils furent tombés. De temps à autre, le vent se lève créant de petits tourbillons de poussière, et répandant une odeur de sang et de fer. Le voyage qui prendra environ deux jours, est tout sauf plaisant. Leur véhicule est une sorte de camion sans toit ni portières, mais avec une bâche qui peut être retirée pour servir de tente. Il n’y a cependant de place que pour trois dans la cabine, les autres devront s’installer parmi les bagages. Le véhicule est chargé d’eau et de vivres ainsi que d’essence au-delà de leur besoin. Durant la journée Aristarchus parle peu, et cherche surtout à évaluer les capacités et la loyauté des Acolytes. Aristarchus répondra en revanche à toutes les questions des personnages, à moins qu’elles ne portent sur son jeu de cartes auquel cas il leur signifiera qu’il s’agit « d’un présent
DARK HERESY – SCENARIO : <strong>ILLUMINATION</strong> généreusement offert par l’abbé. » Il se refusera à montrer son Tarot au Acolytes, et le gardera toujours sur lui. Cette première journée se passera sans encombre. Les alentours sembleront littéralement mort, si ce n’est pour les quelques « Corneilles Phyllade » comme les appelle Aristarchus : Les charognards locaux de viles créatures plus proches de serpents emplumés que d’oiseaux, avec un bec acéré. Il y a toutes sortes de légendes les entourant. Pas vraiment surprenant. Ils ne se contentent pas de carcasses, il leur arrive de s’en prendre aux créatures blessées ou faibles, même parfois aux hommes. Ces choses damnées n’ont pas Les Acolytes n’auront toutefois rien à craindre jusqu’à la nuit. LES TERRES DESOLEES EVENEMENT 1 : LE MORT QUI MARCHE Alors que les personnages disposeront leur camp pour la nuit, Aristarchus allumera un feu et ce quoi qu’en disent les Acolytes. Il leur fera savoir que la nuit peut être mortellement froide et sombre —Iocanthos n’ayant pas de lune. Aussi il tiendra à organiser un tour de garde. Peu après que la nuit soit tombée, les Acolytes en faction, devront effectuer un Test Difficile (-10) de Perception. Le premier à réussir, remarquera une silhouette humaine s’avançant lentement, mais restant en dehors de la lumière du feu. Si elle est interpellée ou attaquée, elle tombera. Un examen révèlera qu’il s’agit d’un Cendrés mort il y a longtemps suite à une mauvaise blessure. Le cadavre est brûlé par le soleil et ses yeux ont été retirés. Tout Acolytes ayant vu marcher le mort et l’ayant vu de près doivent passer un Test Moyen (+0) de Peur. Aristarchus ne sera pas perturbé, conseillant aux Acolytes de prendre du repos et de ne pas laisser leur environnement les dominer. S’il est forcé d’examiner le corps, il dira ne sentir aucune activité psychique. LES TERRES DESOLEES EVENEMENT 2 : SIGNES & PRESAGES Environ un jour et demi de Port Souffrance, les Acolytes commencent à gravir les contreforts des sombres montagnes. Ceux qui réussissent un Test Facile (+20) de Détection remarquent une forme ombreuse debout sur un affleurement rocheux à environ 100 mètres sur le côté de la piste. Étant à contre-jour, la forme demeure parfaitement indistincte puis semble étinceler avant de disparaître. Un Test Très Facile (+30) de Psyniscience permettra de sentir que quelque chose d’étrange a eu lieu alentour — comme si la réalité flanchait alentour. Aristarchus le remarquera de toute façon, et ordonnera aux Acolytes d’aller chercher d’éventuels renseignements sur place. Atteindre le sommet est dangereux car il n’y a pas de sentier et la roche friable est traîtresse. L’ascension est fastidieuse et nécessite la réussite d’un Test Ordinaire (+10) d’Escalade. Si un personnage échoue d’un degré il devra réussir un Test Facile (+20) d’Agilité ou dégringoler et subir 1d5 de Dégât (localisation aléatoire, et l’armure n’est pas prise en compte). En fouillant la zone, les Acolytes ne trouveront aucune trace de la silhouette, mais ils tomberont par hasard sur une représentation grossière d’un pictogramme dépeignant sur une pierre plate calcinée un oiseau saisissant un crâne dans ses serres. Alentour la zone est encore chaude au toucher. Lorsque Aristarchus verra le symbole, il plaquera ses mains contre sa poitrine formant l’aigle Impérial et tout en murmurant « Trône ». Un Test Dur (-20) de Connaissances Communes (Imperium) ou Connaissances Académiques (Légende) suggèrera que le symbole est associé à Saint Drusus. Un succès de deux degrés ou plus révèlera que l’oiseau de proie est peut-être un faucon, un rapace natif de la Sainte Terra, et le crâne qu’il tient une variation du crâne noir appartenant à l’iconographie du 2 ème Groupe Armé du Général Drusus. d’yeux, pas d’yeux du tout. Aristarchus le sait, mais ne le révèlera pas aux - 5 - personnages. Toutefois, si l’un d’entre eux le questionne sur sa réaction, il déclarera que « c’est vraiment une époque de miracles » et portera inconsciencieusement sa main à son jeu de cartes sous sa robe. PARTIE NOIRE TIERCE : LA CATHEDRALE ARRIVEE A VAIN ESPOIR Le même jour que celui où ils ont découvert cet étrange signe sur la route, les Acolytes arriveront à Vain Espoir, à la nuit tombante. Alors que les ombres s’allongent sur le monde, les pieds des montagnes s’élèvent de part et d’autre de la piste qui continue de grimper en serpentant. La nuit est presque d’un noir d’encre, quand enfin vous apercevez devant vous les lumières croissantes d’un camp encerclant une colline. Vous poursuivez jusqu’à ce que votre piste se trouve barrée par un mur grossier de pierres éclatées. Au dessus, vous apercevez se détachant devant des feux de gardes, les silhouettes d’hommes armés, vous observant attentivement. En contournant le mur, vous arrivez face à une double porte d’acier grillagée, que des hommes ouvrent rapidement. Une grande forme s’avance vers vous, drapée dans un large et sombre manteau, et portant un fusil de chasse en bandoulière. Dans sa main levée il tien une hache et vous fait signe de vous arrêter et de descendre de votre véhicule. Aristarchus vous ordonne d’obéir et de ne faire aucun mouvement brusque. Si les Acolytes ne se comportent pas comme le leur a ordonné Aristarchus, les sentinelles feront feu sans hésitation. Une fois que vous êtes sur le sol, l’homme se rapproche et braque sa lampe sur chacun d’entre vous. Il semble vous examiner brièvement puis il se courbe en avant tout en vous saluant : « Bienvenus Serviteurs de l’Empereur, vous êtes libres d’entrer. » Alors que les Acolytes gravissent ce qui semble être la rue principale de Vain Espoir, provenant d’un coté de la route, une voix forte les hèle. Un homme bien bâti et souriant s’approche. Il porte une robe sombre de moine et une de ses mains tient une lampe sourde. Il inspecte les armes du groupe, puis leur fait un clin d’œil :
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