ILLUMINATION

DARK HERESY – SCENARIO : ILLUMINATION
sur une autre data-slate. Une lecture rapide révèlera les
informations suivantes :
« Immortel Empereur, je ne peux le croire, mais c’est
pourtant vrai. Skae m’a emmené à l’intérieur de la
cathédrale et j’ai eu la véritable vision de Saint Drusus
lui-même ! Il s’adressa à moi, âme indigne que je suis. Oui
maintenant tout est clair, ma présence ici, le don du jeu de
Tarot, tout me conduit ici, ainsi je serais son réceptacle,
l’instrument béni de sa renaissance ! »
Le prieuré a été lui la scène d’un carnage. Au pied de
l’escalier gisent les corps de Frère Severus et d’autres
prêtres. Tous ont les yeux arachés. Effondré sur le palier de
la rampe d’escalier, Frère Lamark s’accroche à ses derniers
soubresauts de vie, serrant encore son lasgun dans une main
et un aigle Impérial dans l’autre. De sa voix faible il tente
de vous expliquer quelque chose :
« Mes amis, je suis si heureux d’avoir sur… survécu…
jusqu’à votre venue… je savais que vous ne nous
abandonneriez pas… serviteur sacré… Inqui…
apportant la lumière dans les ténèbres. Ayez foi. Vous
devez nous sauver… sauvez mon pauvre troupeau… il les
retient dans la cathédrale, je l’entends… attendant…
attendant d’être libre et de se rassasier… pas… pas trop
tard… »
Lamark sombre dans l’inconscience, et l’empêcher de
mourir demande la réussite d’un Test Dur (-20) de
Médication. Si les personnages échouent, quoiqu’il arrive,
un homme aura gardé sa foi et ici est mort ce soir un
martyr.
LA CATHEDRALE DE LA NUIT
Tout ce qu’il reste à faire aux Acolytes ce soir —mis à
part fuir vers Port Souffrances pour être tué en route par des
pillards— est d’approcher la cathédrale. Bien que l’étape
finale du rituel soit commencée, ce n’est pas encore trop
tard pour empêcher le démon de prendre possession
d’Aristarchus et étendre ensuite son ombre sur Iocanthos.
En grimpant vers la cathédrale, vos lampes vacillent et
tout autour de vous l’air se fait lourd et les ténèbres plus
profondes. Alors que vous approchez de la porte
entrouverte votre âme se glace ; une pâle lumière coule au
dehors, accompagnée de voix psalmodiant une litanie
meurtrière.
En arrivant à la porte, une terrible vision s’offre à
vous ; Aristarchus lévite à quelques pouces au dessus de
l’autel au centre de la cathédrale, les cartes de son Tarot
Impérial orbitent autour de lui, brûlant d’une lumière
fantomatique et blanche, presque trop violente pour la
vue. Les bancs sont remplis des fidèles de Vain Espoir,
hommes, femmes et enfants sont là pétrifiés de terreur, les
yeux écarquillés par l’horreur, des larmes coulant le long de
leurs joues, et leur bouches murmurant des mots qui ne
sont pas les leurs. L’espace sous le dôme bouillonne de
ténèbres enchevêtrées comme si elles cherchaient à percer
une membrane— et permettre au Warp de s’écouler au
travers.
- 13 -
La vision impose un Test Difficile (-10) de Peur.
Lorsque les Acolytes approchent d’Aristarchus, ouvre les
yeux et leur lance une tirade en un langage déformé. Un
Test Dur (-20) de Langage Parlé (Haut Gothique),
permettre se saisir la phrase qu’Aristarchus répète en
continue « le saint va renaître ».
Derrière lui, se dresse l’Abbé Skae. L’homme n’est plus
lui-même, son ombre est étonnement grande, ses membres
tremblent spasmodiquement, sa tête et son corps sont
horriblement distordus.
Si les Acolytes font feu sur Aristarchus, ils remarqueront
que cela n’a aucun effet sur lui ; les traits disparaissant
simplement alors qu’ils l’atteignent. Si au contraire, ils
restent prudent ou tente de parler à l’un des personnages,
quelque chose d’autre se produira :
D’une voix gutturale et corrompue, la chose qu’est à
présent l’Abbé Skae dit, « Je suis heureux que vous
puissiez le faire, mes amis. » Le corps de l’abbé se traîne
devant vous et ses yeux d’une ardente blancheur vous
fixent intensément. « Voyez ! Un miracle de la foi !
Voyez ! Saint Drusus revient vers nous ! » La chose qu’est
Skae laisse échapper un rire gutturale, « Bientôt Je serais
libre, oh pas dans ce misérable bout de chaire, mais dans
une forme impérissable ! Et tout ça grâce à ces imbéciles et
leur foi naïve ! Ils ont tâtonné dans la poussière à la
recherche d’un saint et à la place ont trouvé un dieu !
Imbéciles qu’ils furent—si aisément aveuglés, un par
l’ambition l’autre par l’orgueil, et je me demande qu’est ce
qui pourrait vous aveugler vous…
Maintenant approchez et recevez ma bénédiction ! »
Les Acolytes doivent réussi un Test Moyen (+0) de
Volonté où lâcher ce qu’ils tiennent en main et s’avancer
en trébuchant devant Tsyiak. Car il s’agit bien de Tsyiak, le
Père des Corneilles, le Danseur du Seuil, possédant le corps
sans vie de l’abbé —un réceptacle temporaire en attendant
qu’un meilleur soit apprêté.
N’importe quel Acolyte avec un background religieux, et
réussissant le Test de Volonté, peut entamer le rituel de
bannissement ou une prière à l’Empereur, ce qui donnera à
ses compagnon une seconde chance.
LA CONFRONTATION FINALE
D’une manière ou d’une autre, une bataille va éclater au
sein de la cathédrale. Tsyiak qui a déjà suffisamment
regagné de sa forme matérielle, va commencer à massacrer
un par un les gens prisonniers à l’intérieur. La violence
physique ne fera que le distraire ou au mieux le retarder.
Il y a cependant deux moyens de venir à bout du démon.
Le premier est à l’aide d’Aristarchus. Son esprit bien que
largement dominé par Tsyiak, abrite encore une parcelle de
raison. Il reste aux Acolytes de le convaincre qu’il a été
ensorcelé par le démon, et que celui-ci n’est pas Saint
Drusus. Cela ne peut être fait par un simple jet de dé. Un
Acolyte lui adressant un appel plein de ferveur comme
« Regarde-LE ! Regarde-le, voyant ! Est-ce vraiment Saint
Drusus ? Drusus massacrerait-il son propre peuple de la
sorte ? » et réussissant un Test Difficile (-10) de Charme
ou d’Intimidation pour attirer son attention, verrait
Aristarchus émerger lentement de l’illusion où il était
plongé. La lumière des cartes vacillera et Tsyiak