ILLUMINATION

DARK HERESY – SCENARIO : ILLUMINATION
Le choque est immédiat, en moins d’une seconde tous les
cavaliers de Kos’ke ont leurs armes en mains.
« Assez ! » crie alors Raine. « Suffisamment de sang a
déjà coulé aujourd’hui. Nous nous en allons et ne
reviendrons pas. Maintenant je vois que je me suis
trompée. Maintenant je vois que vous êtes damnés et la
corneille est là sur vos épaules, qui vous murmure à
l’oreille. Vous avez mené ces gens à leur ruine. Mon peuple
n’y prendra aucune part ! »
Esha Raine élèvent lentement ses mains en un dernier
signe d’avertissement avant de monter en croupe sur le
Scorchien de Kos’ke. Les Cendrés s’en vont, laissant dans
leur sillage une traînée de poussière.
L’abbé semble visiblement choqué, mais rapidement il
recouvre ses esprits et entame un sermon à l’attention de la
foule.
« Ne laissez pas votre cœur se troubler par notre nombre
diminué. Une seule bougie peut suffire à éclairer le vide,
bien qu’il puisse s’écouler une éternité avant que sa
lumière n’atteigne les coins reculés. Et cette cathédrale ne
sera pas qu’une simple chandelle mais un véritable soleil
qui illuminera les ténèbres extérieures ; pour autant qu’en
ces temps d’épreuve nous sachions garder la foi ! »
Après la bataille, les feux seront rapidement maîtrisés
grâce à un vent opportun et à l’intervention de quelques
braves âmes. Une pâle fumée et l’odeur de la chair calcinée
flotte tout autour de la colline, sous l’écrasante chaleur du
soleil de midi.
Les Acolytes peuvent se mettre en quête de soins si
certains sont trop grièvement blessés. Ils ne pourront
compter sur mieux que de Pauvre Soins Médicaux,
prodigués par un jeune prêtre lui-même blessé.
Si les Acolytes ont atteint trois victoires ou plus, certains
habitants chercheront à les remercier en leur offrant eau et
nourriture. S’ils ont sauvé la jeune femme et les enfants,
plusieurs femmes viendront louer leurs noms et offriront à
l’un d’eux une amulette faite de silex poli avec un aigle
gravé. Cela compte pour un Charme.
Si les Acolytes cherchent Aristarchus, ils le trouveront
beaucoup plus calme que tout à l’heure. Il admet avoir
perdu son calme, mais restera sur ses positions. « Il n’y
avait pas de corruption dans le Voxiateur, seulement la
folie de quelque insolation —mais le minutage de l’attaque
me laisse perplexe. »
Si questionné sur Raine, il répondra : « Je crains que je
n’ai à regretter de l’avoir laissé partir, mais il y aurait eu
un massacre si nous aurions tenté de la retenir. »
S’ils le questionnent sur le miracle dont il a parlé, il
sourira joyeusement en disant : « je ne pourrais le dire,
mais faites moi confiance et gardez la foi, il y a une raison
à tout cela, et une raison que le Warp cherche à occulter. »
Il n’en dira pas plus, et se retirera dans sa chambre pour
« prier afin d’obtenir la lumière. »
L’abbé Skae s’est enfermé seul dans la cathédrale afin de
méditer avant la consécration. Des gardes sont postés à la
porte avec pour ordre de ne laisser entrer personne.
Frère Lamark a été forcer de rester couché afin de
récupérer de ses blessures, s’il est approché il ne pourra
- 11 -
retenir ses larmes pour les pertes de Vain Espoir. Il ne sait
rien au sujet d’un ‘‘miracle’’ mais un Test Facile (+20) de
Scrutation révèlera que cet homme normalement sociable
garde quelque chose par devers lui. Si les Acolytes on été
sympathique a son égard durant les jours précédents, il leur
révèlera alors qu’au plus profond de la nuit, Aristarchus et
l’abbé on visités la cathédrale ensemble, avec Severus et
une poignée de prêtres et de gardes. Il a été dit que cela fut
pour accomplir des rites ‘‘afin de protéger la cathédrale des
forces malignes’’, mais le secret dans lequel cela s’est fait
le laisse inquiet.
Frère Severus restera introuvable.
UN ACTE D’INFAMIE
Il n’y a qu’une heure d’ici là au début de la cérémonie,
lorsque blessé et maculé de sang l’Abbé Skae titube hors de
la cathédrale se laissant choir dans les bras d’un garde.
L’alarme est donnée et Vain Espoir est en proie à la
panique. Les Acolytes sont appelés sur place, et trouvent
Aristarchus entouré de gardes, déjà penché sur l’abbé à
demi inconscient.
L’abbé est pâle respirant difficilement, sa chasuble
blanche maculée de sang. Sa voie est faible alors qu’il
parle. « Je n’ai pas vu ce que c’était, ça semblait être une
femme, une sombre forme à l’apparence d’une femme. J’ai
combattu, que l’Empereur me garde. Je me suis battu et
j’ai prié mais… jamais, je n’aurais jamais cru qu’elle
puisse… »
Aristarchus tremble de fureur, « Esha Raine a un
cottage du coté de la passe montagneuse à l’ouest. Allez-y
et arrêtez-la. Ramenez-la ici et nous la mettrons à la
question. Si c’est là son œuvre, que l’Empereur me vienne
en aide, elle sera brûlée pour sorcellerie. Si elle résiste,
tuez-la et tout ce qui seront avec elle. Allez-y seul —je
n’accorde aucune confiance à… la loyauté de ces natifs.
En cette heure, Acolytes, puissiez-vous prouver votre
valeur aux yeux de l’Ordo Saint. »
C’est enfin le moment pour les Acolytes de prouver leur
valeur. Croient-ils que Raine est une sorcière ou qu’alors
peut-être Aristarchus est en train d’orchestrer les
évènements ? Et s’ils ont été particulièrement attentifs,
devinent-ils que l’abbé est au faîte de cette conspiration ?
Quoiqu’il en soit leur supérieur leur a donné un ordre
direct, mais le défis porte sur la manière dont ils
s’acquitteront de leur tâche. Quelque soit leur suppositions,
songer que Raine en sait d’avantage sur ce qui se passe, et
aller à sa recherche serait une bonne idée.
Dans tous les cas, l’heure de la consécration approche, et
les événements sont en phase de passer à l’acte final.
PARTIE CINQUIEME : LE DANSEUR DU
SEUIL
LE VOYAGE VERS LA PASSE
Une vicieuse tempête de poussière, soufflant du nord,
vient balayer les Acolytes durant leur parcours. Le voyage à
pied demandera quelques trois heures, alors qu’en véhicule
le temps sera réduit de moitié mais ils devront réussir un
Test Moyen (+0) de Conduite, pour ne pas perdre une