Afrique noire: sociétés ouvertes - unesdoc - Unesco

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AutourduMonde
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La Conférence des Nations Unies
sur l'environnement et le développe¬
ment se tient à Rio de Janeiro. Vingt
ans après la conférence de Stock¬
holm, il s'agit de définir les mesures à
prendre pour protéger la Terre, seule
planète «vivante» du système solaire.
Parallèlement aux séances plénières
auxquelles sont conviés les chefs
d'Etat, se tiendront plus de 250 réu¬
nions, séminaires, ateliers, confé¬
rences, confrontations diverses, où
sont attendues environ 10000 per¬
sonnes. Le Forum international des
organisations non gouvernementales
Bibliographie
revêt une importance toute particu¬
lière, car les ONG, souples dans leur
fonctionnement, sont les partenaires
privilégiés du développement et de
la protection de la nature. Pour ne
citer que quelques-unes des confé¬
rences, les «Peuples indigènes» se
réuniront pour comparer leurs
méthodes de gestion durable des res¬
sources naturelles.
Le temps d'une révolution est
venu : voir la Terre d'un lil neuf,
estimer objectivement les menaces
et y faire face, en un immense élan
planétaire.
MPffiM LA IlTIFIffll ET U COMBATTRE
Les déserts représentent environ un cinquième des terres émergées du globe, c'est-à-dire
quelque 30 millions de kilomètres carrés. Ce sont des phénomènes naturels qui ont tou¬
jours existé, mais de nombreux déserts continuent leur progression. La désertification est
due pour une large part à l'action de l'homme qui dégrade la terre et lui fait perdre sa fer¬
tilité agricole et pastorale. Cette avancée des déserts touche des régions de pays développés
(Etats-Unis, Canada, Australie), mais ce sont surtout les pays en développement (Pays du Sahel,
Inde, Pakistan, Mexique, Amérique du Sud, bassin méditerranéen) qui sont affectés ; en outre,
pour ces derniers, les effets de l'explosion démographique donnent encore plus d'acuité à ce
problème. Le document présenté ici prend pour exemple le Sahel. Les principaux thèmes abor¬
dés sont les relations des populations avec leur environnement, l'eau, le sol et les cultures, l'éle¬
vage et la gestion des pâturages, l'énergie, le bois de feu et le déboisement, et enfin les problèmes
de l'aménagement et du développement.
Ce cahier, simple et clair, suggère aux enseignants des exercices pratiques destinés aux élèves
pour leur faire prendre conscience de l'état de l'environnement dans leur région. Mais, au-delà
du monde scolaire, c'est un remarquable outil de travail pour tous ceux qui s'intéressent au
Sahel : coopérants, membres d'organisations non gouvernementales par exemple. Ils y appren¬
dront comment construire un filtre à eau potable ou un foyer amélioré destiné à économiser
le combustible, comment lutter contre l'érosion des sols, comment reboiser et quelles essences
choisir. On y trouve aussi une bibliographie et une liste d'adresses utiles. .
Module éducatif sur la désertification, par C. Souchon etJ.-P. Deleage, série éducation environnement n°16,
Programme international d'éducation relative à l'environnement, Unesco-PNUE, 1985.
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TU
LÂMET1D, I
La forêt de Dja, au sud du Came¬
roun, figure non seulement parmi
les sites naturels inscrits sur la Liste
du patrimoine mondial de l'Unesco,
mais aussi parmi les réserves de la
biosphère, au sein du programme
Unesco sur l'Homme et la bio¬
sphère ( MAB ) . Luxuriante et quasi
intacte, échantillon de la forêt tro¬
picale primaire, Dja possède une
flore et une faune d'une richesse
extraordinaire: un seul arbre de
30 à 40 mètres de haut peut abriter
jusqu'à mille espèces d'insectes dif¬
férents et ses eaux contiennent
120 espèces de poissons. Hippopo¬
tames, éléphants et chimpanzés
nains, très rares, y côtoient des
gorilles, des serpents et des oiseaux
si variés qu'ils ne sont pas encore
tous répertoriés. Le projet va aider
les populations qui y vivent, dont
des Pygmées, à mettre en place une
exploitation rationnelle de la forêt et
de ses ressources et à lutter contre
le braconnage qui est presque deve¬
nu ici une industrie.
Les compagnies KLM et Garuda ont
décidé de refuser de transporter des
oiseaux sauvages vers les Etats-Unis,
rejoignant ainsi Lufthansa et trois
compagnies américaines. En 1989,
87300 oiseaux sauvages avaient été
embarqués par ces compagnies à des¬
tination des Etats-Unis. 2 430 d'entre
eux étaient morts à l'arrivée.