paradis entre mer et terre - Jolivac

NEFTA : Un petit coin de Paradis, à la lisière d’un
plateau dénudé et érodé par les vents de sable. De
loin, la “Perle du Djerid” paraît un tapis oublié par
les anges sur le sable, par une nuit d’été. Fertilité,
pourtant sans cesse remise en question par les
assauts du sel, du vent, du soleil. Au hasard d’une
bienfaisante baignade dans l’une de ses sources
d’eau chaude, peut-être apercevrez-vous quelques
marabouts, dispersés sous les arbres.
La ville, construite en gradin, suit les trois étapes
de l’agriculture: palmeraies, vergers, potagers. On
assistera au merveilleux coucher du soleil depuis
la “Corbeille”,fabuleux belvédère à la limite
occidentale de l’oasis. La nuit, les grappes d’étoiles
semblent si proches!
DOUZ : La plus saharienne des oasis du sud
tunisien. Ce village typiquement désertique et
entouré de vrais dunes continue à garder jalousement
ses us et coutumes ancestraux.
Douz est connu pour son marché du jeudi, son artisanat
de peaux de dromadaires, ses bijoux
berbères, l’élevage du célèbre sloughi, et surtout
son festival du Sahara qui rassemble en janvier les
nomades ou semi-nomades de Tunisie, occasion
pour l’observateur étranger de découvrir fantasias,
mariages traditionnels, combats de
chameaux, chasse au lévrier...
Vous êtes à la Porte du Désert d’où partent les
Méharées et des safaris sahariens pour escalader
les dunes parcourant les chemins des gazelles.
KEBILI ET LES CHOTTS : Chef-lieu de cet
archipel d’oasis dans un océan de sable, Kebili
donne accès, par une chaussée surélevée, au Chott
Djerid, le plus important des “chotts” de Tunisie.
Ce mot désigne les grands lacs croûtés de sel, situés
bien souvent au-dessous du niveau de la mer. Faire
sauter ce bouchon ou plus précisément y ouvrir un
canal qui permettrait à la mer de se déverser
dans les chotts, est une idée qui hanta plus d’un
bâtisseur.
Le dossier est réouvert depuis 1984.
En attendant, amusez-vous à photographier les
mirages à l’horizon du Djerid!
NEFTA
KEBILI
DOUZ
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