103/104 : Colloque 2003, etc. - Société des Amis d'Alfred Jarry
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Notes et<br />
communications<br />
1907<br />
— début janvier : « Il boit à cette époque l'alcool de la lampe sur laquelle il fait<br />
sa cuisine. » (Dr Saltas, cité par Henri Bordillon, Gestes et Opinions, p. 165.)<br />
« Il voulait écrire à sa sœur. Sa lettre terminée il la tend [...] il craint d'avoir<br />
laissé quelques fautes. [...] Elle était inintelligible, composée d'informes<br />
tronçons de phrases où certains mots manquaient où d'autres étaient<br />
inachevés. » (A.-F. Hérold, cité par Henri Bordillon, Gestes et Opinions,<br />
p. 166.)<br />
— 24 janvier : « Fini... Malade, détraqué par les privations, l'alcoolisme et la<br />
masturbation, incapable de gagner sa vie [...] Couvert de dettes et déjà un<br />
peu fou [...] Il a tout mangé à boire (sic) [...] fourbu et fichu, il se résigne à<br />
partir chez sa sœur. [...] Pas même capable de faire une course.. » (P. Léautaud,<br />
Journal, [1955], cité par Henri Bordillon, Gestes et Opinions, p. 166.)<br />
— 15 février, Laval : « ... première livraison, vin blanc [...] » (Henri Bordillon,<br />
Gestes et Opinions, p. 172.)<br />
— 9 mars, Laval : « commande [...] complétée par une autre demi-barrique, de<br />
vin rouge cette fois et du même coût. ». (Henri Bordillon, Gestes et Opinions,<br />
p. 172.)<br />
— 11 avril, Paris : « Il doit garder la chambre : il ne peut bientôt plus sortir<br />
du 7, rue Cassette, même pour aller chercher l'argent que lui envoie sa sœur<br />
[...] » Gastilleur accourut. (Henri Bordillon, Gestes et Opinions, p. 174.)<br />
— 29 mai, Laval (changement d'adresse ; ne payant plus son loyer — rue<br />
Landelle — il s'installe rue de Bootz) : « La précieuse santé n'a d'autres atteintes<br />
que les " accès de repos " prédits par Bucquet. » (à Alfred Vallette ; Se résigne<br />
à partir chez sa sœur, t. III, p. 658.)<br />
— 25 juin : « Nous sommes beaucoup moins dangereusement malade que<br />
Demolder [...] Le cerveau est sauvé. [...] Mais la faiblesse physique est extrême.<br />
[...] L'opinion de la Faculté d'ici — non seulement Bucquet,mais d'autres<br />
merdecins — [...] est qu'il n'y a ni maladie ni lésions,mais un épuisement terrible<br />
qui ne demande que <strong>des</strong> fortifiants et du repos. [...] quoique ayant [...]<br />
à peu près supprimé [le régime] <strong>des</strong> excitants. [...] C'est la convalescence en<br />
plein, la peau nous pèle comme après la fièvre typhoïde. » (à Alfred Vallette ;<br />
Pléiade, O. C, t. III, pp. 660-662.).<br />
— 1" juillet : «Vous dites que nous écrivons comme un sagouin, [...] la clef du<br />
mystère [...] : nous avons de l'encre qui boit. » (à Rachilde, Pléiade, O. C, t. III,<br />
p. 671.)<br />
— 8 juillet : « Nous nous levons du lit au bout de quarante-cinq ou six jours<br />
[...] frais et dispos. Nos mo<strong>des</strong>tes pulsations [...] tictaquaient à 60 ou 70 en<br />
normale. On nous racontait l'année dernière que l'être vivant meurt à 120. Les<br />
merdecins — mais vous n'aimez pas Molière, leur seul juge — , considèrent<br />
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