103/104 : Colloque 2003, etc. - Société des Amis d'Alfred Jarry

Michel Gazeau
Né à Laval, le 8 septembre 1873.
Antécédents familiaux
Lignée paternelle
— grand­père, Julien­René (menuisier à Laval).
— grand­mère, Eugénie Grison (1808­1888).
— père, Anselme Jarry, né et mort à Laval (1837­août 1895)
*n'aurait pas été « abstème ».
*depuis 1860 : fabricant de toile et négociant en tissus.
*en 1879, faillite et séparation des époux.
*à partir de 1879­80 : représentant de commerce,
"subviendra aux besoins de sa femme et de ses enfants.
— oncle, Julien­René (Laval, 1831­1894.)
Lignée maternelle
— grand­père, Charles­Jean­Baptiste Quernest (1819­1894), juge de paix
(Hédé, Ille­et­Vilaine), retraite à Saint­Brieuc (1881) : « Rien ne les retenait
en province, sinon la sinécure [...] d'une chaire de législation — cours
hebdomadaire — au lycée de la ville. » (La Dragonne).
— grand­mère, Octavie­Sophranie Coutouly (1820­1883), décédée à l'hôpital
psychiatrique de Rennes, absente au mariage de sa fille, Caroline, avec
Anselme Jarry, juillet 1863, à Hédé « Elle est en effet internée dans un asile »
(M. Arrivé, Pléiade, О. C. 1.1, p. XXVI).
*Eut trois enfants : Charles­Louis (aurait été intempérant et interné, décédé
vers 40 ans), Caroline­Marie, Marie­Octavie (morte à 33 ans en 1881).
— mère, Caroline­Marie Quernest (1842, Rennes­mai 1893, Paris).
« Notre mère [...], volontaire et pleine de fantaisie, que nous fûmes obligé
d'approuver avant d'avoir voix au chapitre. Elle prisait fort le travesti. »
(cité par Rachilde, Le Surmâle de Lettres, p. 32.)
En 1879, quitte son mari; s'installe avec ses enfants, à Saint­Brieuc [été
1879] ; en 1888, s'installe à Rennes. Loyers acquittés par le père d'Alfred (ses
adresses successives seront les domiciles légaux de M. Anselme Jarry).
S'installe à Paris, 11, rue Cujas (1891), puis, en 1892, 84, bd de Port­Royal
(toujours avec son fils), où elle mourra d'épuisement selon sa fille ; de « bronchite
» selon son fils (à Edouard Julia, 6 mai 1893). Ultérieurement, il fera
part de son ressentiment à l'égard du médecin qui n'aurait pas su la soigner.
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