Actes de la Conférence des Nations Unies sur le commerce ... - unctad
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72 Rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Conférence</strong> <strong>de</strong>s <strong>Nations</strong> <strong>Unies</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>commerce</strong> et <strong>le</strong> développement <strong>sur</strong> sa cinquième session<br />
ba<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s paiements d'un pays producteur n'était pas<br />
déficitaire, il n'y avait aucune raison pour que <strong>la</strong> facilité<br />
finance en <strong>de</strong>vises <strong>le</strong> déficit <strong>de</strong>s recettes d'un secteur dé<br />
l'économie <strong>de</strong> ce pays ou, a fortiori, compense une<br />
dégradation possib<strong>le</strong> <strong>de</strong>s termes <strong>de</strong> l'échange, c'est-à-dire<br />
accepte <strong>de</strong> tenir compte du pouvoir d'achat <strong>de</strong>s recettes<br />
dans un secteur donné <strong>de</strong> l'économie; pour <strong>le</strong> Canada, ce<strong>la</strong><br />
<strong>de</strong>vait être <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> d'un mécanisme d'ajustement et <strong>de</strong><br />
financement interne, si un tel financement était jugé<br />
nécessaire par <strong>le</strong> pays intéressé; <strong>la</strong> facilité internationa<strong>le</strong> ne<br />
<strong>de</strong>vait intervenir que lorsqu'un tel financement interne était<br />
impossib<strong>le</strong>, c'est-à-dire quand un pays faisait face à <strong>de</strong>s<br />
difficultés concernant ses recettes en <strong>de</strong>vises et, par<br />
conséquent, lorsque <strong>le</strong> financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> ba<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s<br />
paiements posait un problème;<br />
f) Le genre <strong>de</strong> facilité proposée, dans <strong>la</strong> me<strong>sur</strong>e où seuls<br />
<strong>le</strong>s pays en développement producteurs y auraient accès,<br />
serait hautement discriminatoire, car el<strong>le</strong> intéresserait <strong>de</strong>s<br />
produits exportés en gran<strong>de</strong> quantité par <strong>de</strong>s pays producteurs<br />
développés; <strong>le</strong>s producteurs <strong>de</strong> ces pays pourraient<br />
donc être exposés à une concurrence déloya<strong>le</strong>, ce qui aurait<br />
<strong>de</strong>s effets néfastes <strong>sur</strong> <strong>la</strong> production, <strong>le</strong>s ventes, l'emploi et<br />
l'investissement dans ces pays; ce<strong>la</strong> conduirait éga<strong>le</strong>ment à<br />
fausser <strong>le</strong> cours <strong>de</strong>s échanges commerciaux et irait à<br />
l'encontre d'une division rationnel<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité internationa<strong>le</strong><br />
<strong>de</strong> production;<br />
g) Par contre, <strong>le</strong> Canada appuyait l'idée d'une amélioration<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> facilité existante du FMI, qui permettrait <strong>de</strong><br />
conserver <strong>le</strong>s objectifs et <strong>le</strong>s principes du Fonds, en<br />
particulier <strong>la</strong> non-discrimination, tout en as<strong>sur</strong>ant l'octroi<br />
d'une plus gran<strong>de</strong> assistance aux pays qui en avaient<br />
réel<strong>le</strong>ment besoin et qui enregistraient <strong>de</strong>s déficits importants<br />
<strong>de</strong> <strong>le</strong>urs recettes d'exportation; <strong>le</strong> type d'amélioration<br />
à envisager <strong>de</strong>vait évi<strong>de</strong>mment faire l'objet <strong>de</strong> discussions;<br />
h) On pouvait attendre du fonds commun, une fois qu'il<br />
aurait commencé ses opérations, un effet stabilisateur <strong>sur</strong><br />
<strong>le</strong>s prix qui <strong>de</strong>vrait se répercuter <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s recettes et, par<br />
conséquent, limiter <strong>le</strong>s recours à une facilité <strong>de</strong> financement<br />
<strong>de</strong>s déficits <strong>de</strong> recettes d'exportation;<br />
i) Si un accord général s'était fait, <strong>le</strong> Canada aurait pu<br />
appuyer l'idée <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au secrétariat <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNUCED<br />
une étu<strong>de</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> problème général <strong>de</strong>s déficits <strong>de</strong>s recettes<br />
tota<strong>le</strong>s d'exportation. Malheureusement, il n'avait pas été<br />
possib<strong>le</strong> <strong>de</strong> négocier plus avant cette résolution et <strong>le</strong> Canada<br />
avait donc été obligé <strong>de</strong> voter contre. A ce propos, il s'était<br />
associé à <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration faite au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s Etats<br />
membres du Groupe B.<br />
71. Le représentant <strong>de</strong> l'Espagne a déc<strong>la</strong>ré que son pays<br />
aurait pu approuver sans réserve <strong>la</strong> résolution quant au<br />
fond, mais avait été obligé <strong>de</strong> voter contre parce que l'une<br />
<strong>de</strong>s questions techniques, à savoir <strong>le</strong> système à utiliser pour<br />
stabiliser <strong>le</strong>s prix <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> base en va<strong>le</strong>ur réel<strong>le</strong>,<br />
n'avait pas été précisée. Une analyse approfondie <strong>de</strong>s<br />
conséquences commercia<strong>le</strong>s, économiques et financières <strong>de</strong>s<br />
divers systèmes serait nécessaire avant que son pays puisse<br />
prendre position <strong>sur</strong> cette question.<br />
72. Le représentant <strong>de</strong>s Pays-Bas a déc<strong>la</strong>ré que son pays<br />
s'était abstenu parce qu'il ne vou<strong>la</strong>it pas s'opposer à <strong>la</strong><br />
réalisation d'une étu<strong>de</strong> <strong>sur</strong> une facilité complémentaire.<br />
Mais, au sta<strong>de</strong> actuel, il préférerait que <strong>le</strong> Comité du<br />
développement du FMI prenne en considération <strong>le</strong>s travaux<br />
entrepris par <strong>la</strong> CNUCED pour déterminer <strong>le</strong>s éléments qui<br />
pourraient, en définitive, être incorporés dans <strong>la</strong> facilité <strong>de</strong><br />
financement compensatoire du FMI.<br />
73. Le représentant du Danemark a indiqué que son<br />
pays reconnaissait l'importance <strong>de</strong>s systèmes internationaux<br />
<strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong>s recettes d'exportation; cel<strong>le</strong>-ci constituait<br />
un complément indispensab<strong>le</strong> à <strong>la</strong> stabilisation <strong>de</strong>s<br />
prix, but recherché dans <strong>le</strong>s négociations entreprises au titre<br />
du programme intégré. Il estimait éga<strong>le</strong>ment que certaines<br />
améliorations étaient nécessaires, en particulier pour as<strong>sur</strong>er<br />
aux pays en développement une meil<strong>le</strong>ure compensation en<br />
cas <strong>de</strong> déficit <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs recettes d'exportation effectives.<br />
C'était donc avec regret qu'il s'était abstenu lors du vote <strong>sur</strong><br />
<strong>la</strong> résolution adoptée; en effet, il jugeait que <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> confié<br />
au Secrétaire général <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNUCED dans ce domaine<br />
n'était pas approprié, compte tenu en particulier <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong><br />
que réalisait actuel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> Comité du développement. Si,<br />
au contraire, <strong>le</strong> Secrétaire général <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNUCED avait été<br />
prié <strong>de</strong> contribuer aux travaux <strong>de</strong> ce comité, il aurait pu,<br />
avec sa vaste expérience et cel<strong>le</strong> du secrétariat, mettre en<br />
relief <strong>le</strong>s points qui intéressaient particulièrement <strong>le</strong>s pays<br />
participant à <strong>la</strong> <strong>Conférence</strong>. De plus, dans toute étu<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
cette nature, il était nécessaire d'examiner toutes <strong>le</strong>s<br />
solutions possib<strong>le</strong>s à <strong>de</strong>s problèmes qui étaient soit i<strong>de</strong>ntiques<br />
soit étroitement liés. Si ce<strong>la</strong> n'était pas fait — et à cet<br />
égard l'objet assigné à l'étu<strong>de</strong> présentait certains défauts —,<br />
l'étu<strong>de</strong> pourrait diffici<strong>le</strong>ment constituer une base acceptab<strong>le</strong><br />
pour l'action politique à venir.<br />
74. Le représentant du Japon a déc<strong>la</strong>ré que son gouvernement<br />
s'était abstenu non parce qu'il était opposé à l'idée<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au Secrétaire général <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNUCED d'étudier<br />
une formu<strong>le</strong> qui permettrait <strong>de</strong> compenser <strong>le</strong>s déficits <strong>de</strong>s<br />
recettes tirées <strong>de</strong> l'exportation <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> base, mais<br />
parce qu'il estimait que cette étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>vait être entreprise en<br />
tenant compte <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s travaux <strong>sur</strong> <strong>la</strong> facilité <strong>de</strong><br />
financement compensatoire du FMI. Il estimait éga<strong>le</strong>ment<br />
qu'il fal<strong>la</strong>it entreprendre une évaluation du système à <strong>la</strong><br />
lumière <strong>de</strong>s conclusions <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> envisagée; par conséquent,<br />
<strong>le</strong> Japon ne pouvait pas souscrire à une proposition<br />
qui présupposait <strong>la</strong> nécessité ou l'opportunité <strong>de</strong> mettre en<br />
p<strong>la</strong>ce un système d'un type particulier.<br />
4. Déc<strong>la</strong>ration <strong>sur</strong> <strong>le</strong> sucre<br />
75. A <strong>la</strong> 171e séance plénière, <strong>le</strong> 3 juin 1979, <strong>le</strong><br />
Prési<strong>de</strong>nt a appelé l'attention <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Conférence</strong> <strong>sur</strong> une<br />
déc<strong>la</strong>ration <strong>sur</strong> <strong>le</strong> sucre (TD/L.177) présentée par Cuba au<br />
nom <strong>de</strong>s Etats membres du Groupe <strong>de</strong>s Soixante-Dix-<br />
Sept 40 .<br />
76. En réponse à ce texte, <strong>le</strong> porte-paro<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Communauté économique européenne a fait une déc<strong>la</strong>ration<br />
4 1 .<br />
11. Le représentant <strong>de</strong> l'Australie a déc<strong>la</strong>ré que son<br />
pays avait déjà fait connaître son avis <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s conséquences<br />
d'une non-participation à l'Accord international <strong>sur</strong> <strong>le</strong><br />
sucre, avis dont il ressortait que l'Australie pouvait appuyer<br />
en gran<strong>de</strong> partie <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration présentée par Cuba.<br />
Texte reproduit ci-<strong>de</strong>ssous à l'annexe VIII.A.<br />
Texte reproduit ci-<strong>de</strong>ssous à l'annexe VIII.B.