Actes de la Conférence des Nations Unies sur le commerce ... - unctad

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Annexe VI. — Programme d'Arusha pour l'autonomie collective et cadre de négociations 3. Le Groupe des Soixante-Dix-Sept n'est pas satisfait des progrès réalisés à la Conférence sur un code de conduite. Il avait accepté sans réserve diverses propositions présentées par les présidents des commissions, cela dans un esprit de compromis. Malgré toute la souplesse et la volonté politique dont il a témoigné pour tenter de faire avancer les discussions, il est manifeste que, chez d'autres groupes, cette volonté politique a fait défaut. Certains groupes n'ont rien fait pour que les négociations progressent. Le Groupe des Soixante-Dix-Sept n'a pu accepter un texte entérinant le statu quo, défavorable aux pays en développement. Il souligne que les progrès accomplis ont pu l'être grâce aux concessions quasiment unilatérales qu'il a consenties. Il juge la situation préoccupante et il invite les pays développés à faire montre d'un plus grand esprit de coopération pour qu'il soit possible de résoudre les questions fondamentales en suspens lors de la reprise de la Conférence des Nations Unies sur un code international de conduite en février-mars 1979. Ce qu'il faut, c'est, de la part des autres groupes, une volonté politique d'aller de l'avant. 4. La Conférence se réunira de nouveau en février-mars 1979 pour poursuivre les négociations qui doivent aboutir à l'adoption du code de conduite. Quelques progrès ont été faits dans la négociation de certaines dispositions, mais il reste un assez grand nombre de questions à résoudre. 5. Le Groupe des Soixante-Dix-Sept soutient que toutes les opérations internationales de transfert de technologie doivent entrer dans le champ d'application du code et qu'il y a opération de cette nature soit quand les parties sont de pays différents, soit quand elles sont établies dans le pays acquéreur, dès lors que l'une d'elles est la propriété d'une entité étrangère ou est contrôlée par elle, conformément à la législation nationale pertinente. 6. Il faut que le code soit applicable aux opérations ou arrangements entre société mère et filiale établie dans le pays acquéreur, ou entre filiales ou entreprises affiliées d'une même firme, quel que soit leur lieu d'implantation. 7. Le Groupe des Soixante-Dix-Sept affirme que le chapitre relatif aux pratiques restrictives doit avoir pour but la suppression des pratiques préjudiciables au développement social et économique des pays en cause et, en particulier, des pays en développement. 8. Il affirme en outre que toute mention, dans le code de conduite, des droits de propriété industrielle devra être contrebalancée par une référence aux besoins nationaux en matière de développement économique et social tels qu'ils sont définis par chaque pays et, en particulier, à ceux des pays en développement. 9. Le Groupe des Soixante-Dix-Sept estime que, sur le plan juridique, les opérations de transfert de technologie devront être régies par le code de conduite et par la législation du pays acquéreur, en particulier quand il s'agit de questions se rapportant à l'ordre public. En outre, ces questions, telles qu'elles sont définies par la législation de l'Etat acquéreur de technologie, devraient normalement être tranchées par les cours et tribunaux dudit Etat. L'arbitrage est admis comme instrument de règlement des différends si le mode delection des arbitres et la procédure retenue sont de nature à assumer une décision impartiale et équitable et si le code et la législation nationale désignée par les dispositions du code sont identiques au droit appliqué par l'arbitre. 171 10. Le Groupe des Soixante-Dix-Sept réaffirme la nécessité d'adopter un code de conduite obligatoire en tant que l'un des instruments clés qui contribueront à l'instauration du nouvel ordre économique international. 11. Il demande donc instamment à la Conférence, à la reprise de sa session, de faire le nécessaire pour achever les travaux relatifs à l'élaboration d'un code international de conduite d'application universelle tenant compte des positions du Groupe des Soixante-Dix-Sept énoncées ci-dessus au paragraphes 5 à 9 et d'atteindre l'objectif mentionné au paragraphe 10 dans les plus brefs délais. 12. La Conférence devrait également prendre les mesures voulues pour étudier et mettre en place un mécanisme international approprié en vue de la mise en oeuvre effective du code. 13. Le Groupe des Soixante-Dix-Sept à la ferme conviction que la Conférence, à la reprise de sa session, devrait s'attacher essentiellement aux questions fondamentales. Si celles-ci sont réglées, le code pourra être achevé et définitivement adopté. 14. Le Groupe des Soixante-Dix-Sept recommande en outre que les questions en suspens soient résolues à la reprise de la session de la Conférence en février-mars 1979 et que les questions qui n'y auront pas été réglées soient étudiées à la cinquième session de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement. Point 13 b - Contribution de la CNUCED aux éléments économiques, commerciaux et relatifs au développement du régime de la propriété industrielle dans le cadre de sa révision en cours 1. La révision de la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle en cours à l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) devrait tenir compte de l'évolution historique et économique, ainsi que des tendances nouvelles des législations et pratiques nationales des pays en développement. Elle devrait aboutir à un juste équilibre entre l'intérêt public et les besoins plus généraux du développement, d'une part, et les droits des détenteurs de la propriété industrielle, d'autre part. 2. La déclaration faite en octobre 1977 par les experts gouvernementaux des pays en développement membres du Groupe des Soixante-Dix-Sept au sujet du rôle du régime de la propriété industrielle dans le transfert de technologie 23 devrait être l'une des principales bases des négociations ultérieures, notamment à la Conférence diplomatique de révision prévue pour février 1980 24 3. Le Groupe des Soixante-Dix-Sept réaffirme que le nouvel article 5 A de la Convention de Paris devrait traduire en particulier les préoccupations essentielles des pays en développement, promouvoir l'exploitation effective des inventions dans chaque pays et permettre aux pays membres de prendre toutes les mesures appropriées pour prévenir les pratiques abusives dans le domaine de la propriété industrielle. Il demande donc instamment à tous Voir le rapport du Groupe d'experts gouvernementaux chargé d'étudier lele du régime de la propriété industrielle dans le transfert de technologie, sur sa session tenue à Genève du 6 au 14 octobre 1977, annexe IV (TD/B/C.6/24/Add.l). 24 La Conférence diplomatique de révision de la Convention de Paris se tiendra à Genève du 4 février au 4 mars 1980.

172 Annexes les pays développés de remplir les engagements qu'ils ont pris et acceptés à la deuxième session du Comité préparatoire intergouvernemental concernant l'article 5A révisé de la Convention de Paris. 4. Pour que l'actuelle révision de la Convention de Paris contribue utilement à faciliter le transfert de technologie aux pays en développement et le progrès de la technologie autochtone et pour qu'elle tienne compte de l'évolution historique et économique des dernières décennies, il faudrait qu'elle reconnaisse que tous les droits conférés par un brevet doivent être attachés à son exploitation et qu'elle s'inspire des considérations et préoccupations exprimées par les experts des pays en développement dans leur déclaration d'octobre 1977 (voir par. 2 ci-dessus). 5. Pour ce qui est des marques de fabrique, la révision devrait s'inspirer de la Déclaration sur les objectifs de la révision de la Convention de Paris (décembre 1975) 25 et reconnaître pleinement la nécessité du développement économique et social des pays, afin de corriger le déséquilibre actuel entre les droits et les obligations des titulaires de marques de fabrique, ainsi que des considérations et préoccupations exprimées par les experts des pays en développement dans leur déclaration d'octobre 1977 (voir par. 2 ci-dessus). 6. Le Groupe des Soixante-Dix-Sept réaffirme sa position sur tous les aspects de la révision du système de la propriété industrielle telle qu'elle figure dans la Déclaration susmentionnée. Le Groupe compte donc qu'il sera tenu compte de ses préoccupations dans la révision en cours de la Convention de Paris. 7. La CNUCED devrait continuer à étendre ses activités, y compris en matière d'assistance technique, pour apporter son importante contribution à l'application du régime de la propriété industrielle dans le transfert de technologie et à la définition des grandes orientations d'une révision de ce régime, en ce qui concerne les problèmes relatifs à l'économie, au commerce et au développement, en se fondant sur les résultats des réunions qui ont eu lieu à ce sujet en 1975 et 1977, respectivement, en vue de l'octroi d'un traitement préférentiel aux pays en développement. 8. Le Groupe des Soixante-Dix-Sept demande instamment à l'OMPI de publier avant la fin de 1979 la nouvelle loi type pour les pays en développement concernant les inventions. Point 13 c — Renforcement des capacités technologiques des pays en développement y compris l'accélération de leur transformation technologique 1. Dans la mise en oeuvre de la résolution 87 (IV) relative au renforcement de la capacité technologique des pays en développement, quelques mesures positives ont été prises aux échelon national, régional et sous-régional, mais il reste à concevoir une stratégie globale et à l'appliquer pour amener la transformation technologique des pays en développement. 2. Si l'on passe en revue les progrès que les efforts faits pour renforcer le potentiel technologique des pays en développement ont permis jusqu'ici d'accomplir, on aboutit aux constatations suivantes : 25 Voir OMPI, document PR/GE/II/13, du 31 décembre 1975 (multicopié), annexe III. à) Un grand nombre de pays en développement ont créé des centres ou institutions nationaux; b) Au niveau régional, un centre asiatique a été créé à Bangalore, ainsi qu'un centre africain à Dakar, et il a été décidé d'instituer un centre régional arabe et un réseau latino-américain d'information technologique (RITLA); c) Au niveau sous-régional, la décision a été prise de créer un centre sous-régional des produits pharmaceutiques pour la région des Caraïbes. 3. L'institution de quelques centres nationaux et les décisions prises de créer des centres régionaux et sousrégionaux sont autant de signes de progrès dans la bonne direction, mais une aide supplémentaire s'impose pour assurer à ces centres, quand ils commenceront à fonctionner, les moyens d'atteindre leurs objectifs. Il faut un concours financier du PNUD et d'autres institutions financières internationales, ainsi que des contributions volontaires. Ces centres auraient besoin d'être complétés par des centres interrégionaux, de la manière appropriée, afin de renforcer la position de négociation des pays en développement et leurs économies d'échelle. 4. Ce que la mise en œuvre de la résolution 87 (IV) exige, ce sont l'octroi d'une aide de la communauté internationale aux pays en développement pour leurs plans et politiques technologiques (aux échelons national, régional et sous-régional), la formation d'une main-d'œuvre locale (responsables des décisions, planificateurs, et spécialistes de la technologie), la création d'institutions ainsi que de l'infrastructure technologique et du type de centres régionaux propres à aider les centres nationaux et à coopérer avec eux à la réalisation de leurs objectifs. 5. Il est urgent de renforcer la capacité technologique des pays en développement et d'agir en vue d'accélérer leur transformation technologique. A cette fin, les mesures suivantes pourraient être prises : a) Elaboration et mise en œuvre d'un plan technologique, constituant l'un des instruments fondateurs d'une stratégie nationale du développement pour la transformation technologique; b) Elaboration et application de politiques, lois et réglementations concernant le transfert et le développement de la technologie sous tous ses aspects; c) Elaboration et application de politiques et plans technologiques pour des secteurs spécifiques d'une importance décisive pour ces pays; d) Création et mise en route de mécanismes institutionnels, notamment de centres technologiques, création et renforcement de centres ou d'institutions de formation et de recherche technologiques et autres dispositifs, aux niveaux national, sous-régional, régional et sectoriel; e) Développement de la formation professionnelle et de l'échange de personnel, ainsi que de données d'expérience, entre pays en développement, notamment coopération entre ces pays pour l'échange de compétences et mise en place des dispositifs institutionnels voulus à ces fins; f) Mise au point d'arrangements spéciaux pour le transfert et le développement de la technologie; g) Encouragement et intensification des activités de recherche-développement concernant les problèmes d'une importance capitale pour les pays en développement, y

Annexe VI. — Programme d'Arusha pour l'autonomie col<strong>le</strong>ctive et cadre <strong>de</strong> négociations<br />

3. Le Groupe <strong>de</strong>s Soixante-Dix-Sept n'est pas satisfait<br />

<strong>de</strong>s progrès réalisés à <strong>la</strong> <strong>Conférence</strong> <strong>sur</strong> un co<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

conduite. Il avait accepté sans réserve diverses propositions<br />

présentées par <strong>le</strong>s prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s commissions, ce<strong>la</strong> dans un<br />

esprit <strong>de</strong> compromis. Malgré toute <strong>la</strong> soup<strong>le</strong>sse et <strong>la</strong> volonté<br />

politique dont il a témoigné pour tenter <strong>de</strong> faire avancer <strong>le</strong>s<br />

discussions, il est manifeste que, chez d'autres groupes,<br />

cette volonté politique a fait défaut. Certains groupes n'ont<br />

rien fait pour que <strong>le</strong>s négociations progressent. Le Groupe<br />

<strong>de</strong>s Soixante-Dix-Sept n'a pu accepter un texte entérinant<br />

<strong>le</strong> statu quo, défavorab<strong>le</strong> aux pays en développement. Il<br />

souligne que <strong>le</strong>s progrès accomplis ont pu l'être grâce aux<br />

concessions quasiment uni<strong>la</strong>téra<strong>le</strong>s qu'il a consenties. Il juge<br />

<strong>la</strong> situation préoccupante et il invite <strong>le</strong>s pays développés à<br />

faire montre d'un plus grand esprit <strong>de</strong> coopération pour<br />

qu'il soit possib<strong>le</strong> <strong>de</strong> résoudre <strong>le</strong>s questions fondamenta<strong>le</strong>s<br />

en suspens lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> reprise <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Conférence</strong> <strong>de</strong>s <strong>Nations</strong><br />

<strong>Unies</strong> <strong>sur</strong> un co<strong>de</strong> international <strong>de</strong> conduite en février-mars<br />

1979. Ce qu'il faut, c'est, <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s autres groupes, une<br />

volonté politique d'al<strong>le</strong>r <strong>de</strong> l'avant.<br />

4. La <strong>Conférence</strong> se réunira <strong>de</strong> nouveau en février-mars<br />

1979 pour poursuivre <strong>le</strong>s négociations qui doivent aboutir à<br />

l'adoption du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> conduite. Quelques progrès ont été<br />

faits dans <strong>la</strong> négociation <strong>de</strong> certaines dispositions, mais il<br />

reste un assez grand nombre <strong>de</strong> questions à résoudre.<br />

5. Le Groupe <strong>de</strong>s Soixante-Dix-Sept soutient que toutes<br />

<strong>le</strong>s opérations internationa<strong>le</strong>s <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> technologie<br />

doivent entrer dans <strong>le</strong> champ d'application du co<strong>de</strong> et qu'il<br />

y a opération <strong>de</strong> cette nature soit quand <strong>le</strong>s parties sont <strong>de</strong><br />

pays différents, soit quand el<strong>le</strong>s sont établies dans <strong>le</strong> pays<br />

acquéreur, dès lors que l'une d'el<strong>le</strong>s est <strong>la</strong> propriété d'une<br />

entité étrangère ou est contrôlée par el<strong>le</strong>, conformément à<br />

<strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion nationa<strong>le</strong> pertinente.<br />

6. Il faut que <strong>le</strong> co<strong>de</strong> soit applicab<strong>le</strong> aux opérations ou<br />

arrangements entre société mère et filia<strong>le</strong> établie dans <strong>le</strong><br />

pays acquéreur, ou entre filia<strong>le</strong>s ou entreprises affiliées<br />

d'une même firme, quel que soit <strong>le</strong>ur lieu d'imp<strong>la</strong>ntation.<br />

7. Le Groupe <strong>de</strong>s Soixante-Dix-Sept affirme que <strong>le</strong><br />

chapitre re<strong>la</strong>tif aux pratiques restrictives doit avoir pour but<br />

<strong>la</strong> suppression <strong>de</strong>s pratiques préjudiciab<strong>le</strong>s au développement<br />

social et économique <strong>de</strong>s pays en cause et, en<br />

particulier, <strong>de</strong>s pays en développement.<br />

8. Il affirme en outre que toute mention, dans <strong>le</strong> co<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> conduite, <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> propriété industriel<strong>le</strong> <strong>de</strong>vra être<br />

contreba<strong>la</strong>ncée par une référence aux besoins nationaux en<br />

matière <strong>de</strong> développement économique et social tels qu'ils<br />

sont définis par chaque pays et, en particulier, à ceux <strong>de</strong>s<br />

pays en développement.<br />

9. Le Groupe <strong>de</strong>s Soixante-Dix-Sept estime que, <strong>sur</strong> <strong>le</strong><br />

p<strong>la</strong>n juridique, <strong>le</strong>s opérations <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> technologie<br />

<strong>de</strong>vront être régies par <strong>le</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong> conduite et par <strong>la</strong><br />

légis<strong>la</strong>tion du pays acquéreur, en particulier quand il s'agit<br />

<strong>de</strong> questions se rapportant à l'ordre public. En outre, ces<br />

questions, tel<strong>le</strong>s qu'el<strong>le</strong>s sont définies par <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />

l'Etat acquéreur <strong>de</strong> technologie, <strong>de</strong>vraient norma<strong>le</strong>ment<br />

être tranchées par <strong>le</strong>s cours et tribunaux dudit Etat.<br />

L'arbitrage est admis comme instrument <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s<br />

différends si <strong>le</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> sé<strong>le</strong>ction <strong>de</strong>s arbitres et <strong>la</strong><br />

procédure retenue sont <strong>de</strong> nature à assumer une décision<br />

impartia<strong>le</strong> et équitab<strong>le</strong> et si <strong>le</strong> co<strong>de</strong> et <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion<br />

nationa<strong>le</strong> désignée par <strong>le</strong>s dispositions du co<strong>de</strong> sont<br />

i<strong>de</strong>ntiques au droit appliqué par l'arbitre.<br />

171<br />

10. Le Groupe <strong>de</strong>s Soixante-Dix-Sept réaffirme <strong>la</strong> nécessité<br />

d'adopter un co<strong>de</strong> <strong>de</strong> conduite obligatoire en tant que<br />

l'un <strong>de</strong>s instruments clés qui contribueront à l'instauration<br />

du nouvel ordre économique international.<br />

11. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> donc instamment à <strong>la</strong> <strong>Conférence</strong>, à <strong>la</strong><br />

reprise <strong>de</strong> sa session, <strong>de</strong> faire <strong>le</strong> nécessaire pour achever <strong>le</strong>s<br />

travaux re<strong>la</strong>tifs à l'é<strong>la</strong>boration d'un co<strong>de</strong> international <strong>de</strong><br />

conduite d'application universel<strong>le</strong> tenant compte <strong>de</strong>s positions<br />

du Groupe <strong>de</strong>s Soixante-Dix-Sept énoncées ci-<strong>de</strong>ssus<br />

au paragraphes 5 à 9 et d'atteindre l'objectif mentionné au<br />

paragraphe 10 dans <strong>le</strong>s plus brefs dé<strong>la</strong>is.<br />

12. La <strong>Conférence</strong> <strong>de</strong>vrait éga<strong>le</strong>ment prendre <strong>le</strong>s me<strong>sur</strong>es<br />

voulues pour étudier et mettre en p<strong>la</strong>ce un mécanisme<br />

international approprié en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en oeuvre effective<br />

du co<strong>de</strong>.<br />

13. Le Groupe <strong>de</strong>s Soixante-Dix-Sept à <strong>la</strong> ferme conviction<br />

que <strong>la</strong> <strong>Conférence</strong>, à <strong>la</strong> reprise <strong>de</strong> sa session, <strong>de</strong>vrait<br />

s'attacher essentiel<strong>le</strong>ment aux questions fondamenta<strong>le</strong>s. Si<br />

cel<strong>le</strong>s-ci sont réglées, <strong>le</strong> co<strong>de</strong> pourra être achevé et<br />

définitivement adopté.<br />

14. Le Groupe <strong>de</strong>s Soixante-Dix-Sept recomman<strong>de</strong> en<br />

outre que <strong>le</strong>s questions en suspens soient résolues à <strong>la</strong><br />

reprise <strong>de</strong> <strong>la</strong> session <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Conférence</strong> en février-mars 1979<br />

et que <strong>le</strong>s questions qui n'y auront pas été réglées soient<br />

étudiées à <strong>la</strong> cinquième session <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Conférence</strong> <strong>de</strong>s<br />

<strong>Nations</strong> <strong>Unies</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>commerce</strong> et <strong>le</strong> développement.<br />

Point 13 b - Contribution <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNUCED aux éléments économiques,<br />

commerciaux et re<strong>la</strong>tifs au développement du régime <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> propriété industriel<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> sa révision en cours<br />

1. La révision <strong>de</strong> <strong>la</strong> Convention <strong>de</strong> Paris pour <strong>la</strong><br />

protection <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété industriel<strong>le</strong> en cours à l'Organisation<br />

mondia<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété intel<strong>le</strong>ctuel<strong>le</strong> (OMPI)<br />

<strong>de</strong>vrait tenir compte <strong>de</strong> l'évolution historique et économique,<br />

ainsi que <strong>de</strong>s tendances nouvel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s légis<strong>la</strong>tions et<br />

pratiques nationa<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s pays en développement. El<strong>le</strong><br />

<strong>de</strong>vrait aboutir à un juste équilibre entre l'intérêt public et<br />

<strong>le</strong>s besoins plus généraux du développement, d'une part, et<br />

<strong>le</strong>s droits <strong>de</strong>s détenteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété industriel<strong>le</strong>, d'autre<br />

part.<br />

2. La déc<strong>la</strong>ration faite en octobre 1977 par <strong>le</strong>s experts<br />

gouvernementaux <strong>de</strong>s pays en développement membres du<br />

Groupe <strong>de</strong>s Soixante-Dix-Sept au sujet du rô<strong>le</strong> du régime <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> propriété industriel<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> transfert <strong>de</strong> technologie 23<br />

<strong>de</strong>vrait être l'une <strong>de</strong>s principa<strong>le</strong>s bases <strong>de</strong>s négociations<br />

ultérieures, notamment à <strong>la</strong> <strong>Conférence</strong> diplomatique <strong>de</strong><br />

révision prévue pour février 1980 24<br />

3. Le Groupe <strong>de</strong>s Soixante-Dix-Sept réaffirme que <strong>le</strong><br />

nouvel artic<strong>le</strong> 5 A <strong>de</strong> <strong>la</strong> Convention <strong>de</strong> Paris <strong>de</strong>vrait traduire<br />

en particulier <strong>le</strong>s préoccupations essentiel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s pays en<br />

développement, promouvoir l'exploitation effective <strong>de</strong>s<br />

inventions dans chaque pays et permettre aux pays membres<br />

<strong>de</strong> prendre toutes <strong>le</strong>s me<strong>sur</strong>es appropriées pour<br />

prévenir <strong>le</strong>s pratiques abusives dans <strong>le</strong> domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

propriété industriel<strong>le</strong>. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> donc instamment à tous<br />

Voir <strong>le</strong> rapport du Groupe d'experts gouvernementaux chargé<br />

d'étudier <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> du régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété industriel<strong>le</strong> dans <strong>le</strong><br />

transfert <strong>de</strong> technologie, <strong>sur</strong> sa session tenue à Genève du 6 au 14<br />

octobre 1977, annexe IV (TD/B/C.6/24/Add.l).<br />

24 La <strong>Conférence</strong> diplomatique <strong>de</strong> révision <strong>de</strong> <strong>la</strong> Convention <strong>de</strong><br />

Paris se tiendra à Genève du 4 février au 4 mars 1980.

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