RAPPORT DE LA CONFÉRENCE RAPPORT DE LA CONFÉRENCE

Financé par : 

8e 

CONFÉRENCE ANNUELLE DES 

PFÉ 

www.iep.ca 

UN FORUM UNIQUE POUR 

les professionnels formés à l’étranger 

Palais des congrès du Toronto métropolitain 

14 Janvier 2011 

RAPPORT DE LA 

CONFÉRENCE 

Présenté par : 

WORKING TOGETHER FOR PROGRESS 

www.pcpi.ca

Table des Matières 

Préambule .................................................................................................................................................. 2 

Au sujet de pcpi et de la conférence des pfé .................................................................................................. 3 

Message du ministre jason kenney ................................................................................................................ 4 

Sommaire .................................................................................................................................................. 5 

Thèmes et observations clés .......................................................................................................................... 7 

Profils des participants et démographie .......................................................................................................... 9 

Commentaires des particpants .................................................................................................................... 12 

Mots de bienvenue et d’ouverture ............................................................................................................... 13 

Conférencière d’honneur ............................................................................................................................ 14 

Panel : parcours des pfé vers la réussite ....................................................................................................... 16 

Séances simultanées –présentations des plates formes par secteur ................................................................... 18 

Ingénierie et professions reliés à ce domaine ................................................................................................ 19 

Technologie de l’information et des communications ...................................................................................... 22 

Services des affaires - r.h./juridique/commercial/marketing .......................................................................... 29 

Finances et comptabilité ............................................................................................................................. 36 

Soins de santé et professions reliées à ce domaine ........................................................................................ 43 

Repas des employeurs ............................................................................................................................... 48 

Conférencier d’honneur ............................................................................................................................. 50 

Séances simultanées –ateliers ..................................................................................................................... 51 

Démystifier la légende «aucune expérience canadienne» ............................................................................... 51 

Culture du milieu de travail canadien : pourquoi vous avez besoin de la comprendre 

pour obtenir et conserver un emploi valorisant .............................................................................................. 52 

Être motivé et le rester ................................................................................................................................ 53 

Créer une petite entreprise - pour les immigrants ........................................................................................... 54 

Leadership sans frontière : encourager le leadership de l’intérieur ................................................................... 54 

Adepte stratégique du réseautage : se familiariser avec le réseautage ............................................................. 55 

Discours de clôture .................................................................................................................................... 56 

Recommandations ..................................................................................................................................... 57 

Remerciements .......................................................................................................................................... 58

Préambule 

Le présent rapport a comme double objectif de présenter et de renforcer les thèmes, les idées, les commentaires, et 

les recommandations des nombreux conférenciers et intervenants qui ont participé à la conférence 2011 des PFÉ 

de Toronto, qui s’est tenue au palais des congrès du Toronto métropolitain le 14 janvier. Dans l’ensemble du présent 

rapport, l’auteur et l’organisatrice de la conférence ont scrupuleusement répertorié et présenté les événements avec le 

plus de précision possible. Les commentaires et renseignements des participants ont été intégralement ajoutés au présent 

rapport, et nous refusons toute responsabilité relative aux éventuelles erreurs pouvant s’y trouver. 

2011 | Rapport de la conférence des PFÉ | 2

Au sujet de PCPI et de la conférence des PFÉ 

Progress Career Planning Institute (PCPI) est un organisme d’affaires à but non lucratif, dont la mission est de permettre 

aux individus d’exploiter pleinement leur potentiel. 

La conférence des professionnels formés à l’étranger (« PFÉ ») est la contribution unique de PCPI pour soutenir les 

immigrants qualifiés à réussir leur parcours professionnel au Canada. Depuis ses débuts en 2003 (avec l’appui 

de ses partenaires, la ville de Toronto et la Toronto Community News), cette conférence a été basée sur les 

« dix principes » suivants : 

1 Valoriser la personne 

2 Intégrer les PFÉ et la collectivité dans l’organisation de la conférence 

3 Adopter une approche systémique pour faire participer les intervenants 

4 Inciter les politiciens de chaque ordre de gouvernement à mettre à l’honneur les participants 

de la conférence 

5 Permettre le réseautage 

6 Présenter les PFÉ en tant que chefs de file 

7 Fournir de l’information à emporter 

8 Utiliser des évaluations pour connaître les opinions des PFÉ 

9 Fournir des ressources supplémentaires grâce à une foire d’information 

10 Discuter avec les participants et d’autres intervenants après la conférence 

3 | 2010 | Rapport de la conférence des PFÉ

Message du ministre Jason Kenney 

Mot de bienvenue prononcé par le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration 

et du Multiculturalisme 

Au nom du premier ministre Stephen Harper et du gouvernement du Canada, c’est avec un grand plaisir que je présente 

mes meilleurs vœux aux organisateurs et aux participants de la conférence 2011 des Professionnels formés à l’étranger. 

Je souhaiterais féliciter les organisateurs d’avoir sans cesse déployé des efforts afin d’aider les nouveaux arrivants à 

mettre à profit leurs compétences professionnelles et techniques au service de notre marché du travail. En mettant en 

relation les nouveaux arrivants avec les employeurs canadiens, cette conférence ouvre la porte aux opportunités. 

Chaque année, le Canada accueille des milliers de nouveaux arrivants pour leurs possibles contributions à notre 

économie. Le succès du système d’immigration canadien revient finalement à la capacité de ces nouveaux arrivants à 

s’intégrer dans notre population active et la société dans son ensemble. Leur réussite personnelle dépendra en grande 

partie de leur capacité à trouver du travail dans leur domaine de formation. 

Les gouvernements, les organismes professionnels et les employeurs ont tous un rôle à jouer afin de faciliter la transition 

des nouveaux arrivants dans nos entreprises et pour les aider à réussir au Canada. Depuis la conférence de l’année 

dernière, je suis ravi que le gouvernement du Canada ait réalisé des progrès en Ontario, ainsi que dans les autres 

provinces et territoires afin d’accélérer la reconnaissance des titres de compétences étrangers. 

À titre d’exemple, en vertu du Cadre pancanadien d’évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles 

acquises à l’étranger, tous les gouvernements se sont engagés à améliorer les services offerts aux immigrants après leur 

arrivée, et à leur fournir des évaluations sur leurs compétences qui sont équitables, cohérentes et opportunes dans tout le 

Canada. Conformément à ce nouveau cadre, 10 professions réglementées sont en train de mettre en place des processus 

de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger, clairs et améliorés, qui nous permettront de leur 

donner une réponse définitive en l’espace d’un an au sujet de la reconnaissance de leurs qualifications. 

Il s’agit d’une étape importante, mais nous devons tous continuer à lever les obstacles qui empêchent les nouveaux 

arrivants d’intégrer leur profession de choix au Canada. Grâce à des initiatives, telles que le Bureau d’orientation relatif 

aux titres de compétences étrangers, et des événements comme cette conférence, nous avançons à grands pas vers la 

réalisation de notre objectif qui est d’aider les professionnels formés à l’étranger à mettre plus rapidement à profit leur 

formation et leur connaissance. 

En tant que ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, je souhaiterais 

une nouvelle fois remercier les organisateurs de cette conférence pour leurs efforts à aider les 

immigrants à trouver un travail valorisant. Je me réjouis à l’idée de collaborer avec vous dans 

un avenir proche. 

Sincères salutations, 

L’honorable Jason Kenney, C.P., député, 

Ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme 


Sommaire 

Inspirez-vous. Posez des questions. Branchez-vous au succès professionnel au Canada. 

La 8e conférence des PFÉ s’est tenue au palais des congrès Metro Toronto Convention Centre dans le centre-ville de 

Toronto le vendredi 14 janvier 2011. Nous avons enregistré un nombre record d’inscriptions en ligne, 1772 PFÉ, 

et près de 1300 participants étaient présents le jour de l’événement. Selon les statistiques des inscriptions en ligne, 

plus de 120 pays étaient représentés. 28 % des inscrits ont déclaré avoir un emploi alors que seulement 18 % ont 

déclaré travailler dans le domaine de leur choix. Les hommes représentaient 57 % des inscrits en ligne. 70 % des 

participants étaient âgés de 30 à 49 ans. Un tiers des inscrits a immigré au Canada au cours des 6 derniers mois, 

et les deux tiers sont arrivés dans le pays ces trois dernières années. 

Fondée en 2003 par Progress Career Planning Institute (PCPI), et consolidée par des partenariats stratégiques 

avec la ville de Toronto et Toronto Community News, la conférence des PFÉ réunit les PFÉ et les autres intervenants 

pour une journée d’échange d’information, de conseils pratiques, de réseautage et de motivation. Parmi 

ces intervenants, étaient présents tous les ordres du gouvernement, des professionnels issus des professions 

réglementées ou non, des formateurs, des organismes communautaires au service des immigrants, des immigrants 

qualifiés, des organismes de réglementation, des services de délivrance de titres et de certificats ainsi que des 

organismes d’accréditation. 

La recherche 2011 sur les meilleures pratiques des employeurs et les expériences des PFÉ en milieu de travail 

(présentée lors du repas des employeurs de la conférence), ainsi que le forum pour que les PFÉ puissent réseauter 

avec les intervenants dans le marché du travail afin d’améliorer leurs stratégies de recherche d’emploi au Canada 

sont des projets financés par le gouvernement fédéral visant à soutenir la réussite de l’intégration des PFÉ dans 

le marché du travail torontois. Même si la pénurie des compétences en raison de la baisse de la natalité et la 

population vieillissante intensifient la demande en immigrants qualifiés, il y a de plus en plus d’immigrants qualifiés 

au chômage et d’employeurs canadiens avec des besoins professionnels non satisfaits. 

Le calendrier du programme pour la journée a repris des éléments des précédentes conférences des PFÉ pour 

répondre aux commentaires et aux suggestions des membres à la fois bénévoles et des autres qui ont participé 

à l’organisation de la conférence. Cette année, Tarek El-Hennawy, conseiller des programmes régionaux de 

Citoyenneté et Immigration Canada, a accueilli les membres au nom de CIC. Dans son discours adressé aux 

employeurs et dans son discours de clôture aux membres, il a rappelé les divers programmes financés par CIC et 

les récentes initiatives, c.-à-d. l’élargissement des permis de travail aux étudiants internationaux, afin d’aider les 

nouveaux arrivants à réussir leur intégration dans la société canadienne. Après son intervention, il est resté sur 

l’estrade aux côtés de la présidente de la conférence pour aider à remettre les prix de présence. 

Après les discours de bienvenue des dignitaires, la présidente de la fondation Maytree, Ratna Omidvar, 

conférencière d’honneur a pris la parole de manière inspirante; un témoignage réconfortant sur sa réconciliation 

avec sa nouvelle patrie dans ses Lettres au Canada. Le panel des PFÉ ayant réussi qui a été pour la première fois 

présenté lors de la conférence 2010 a également été repris au programme cette année. Les séances simultanées 

de la matinée des groupes de plates-formes ont pris en compte la diversité des différents secteurs et, pour ce faire, 

certaines plates-formes ont retenu le format des panels alors que les autres ont choisi des cercles de discussion 

de groupe plus restreint afin de fournir davantage de flexibilité à ces secteurs qui couvrent un grand nombre de 

professions. À l’instar des conférences précédentes, les résultats de la recherche Les Stratégies gagnantes pour que 

les PFÉ réussissent dans le milieu du travail : les perspectives des employeurs et des PFÉ, une recherche parrainée 

par PCPI; ont été présentés lors du repas des employeurs. En parallèle, les représentants des PFÉ se sont réunis au 

théâtre John Bassett pour écouter le conférencier de l’après-midi, Sherali Najak, producteur de Hockey Night in 


Sommaire 

Canada, qui a captivé l’assemblée avec son cheminement de carrière et sa passion pour le monde du hockey. 

Les séances d’acquisition des compétences de l’après-midi ont également été réintroduites cette année afin de 

donner des conseils pratiques sur le réseautage stratégique, la création d’entreprise, se motiver et le rester, l’acquisition 

des compétences de leadership/trouver son propre leadership et la compréhension de la culture du milieu de 

travail canadien. 

Cette année, nous avons ajouté des éléments importants: des services de traduction en français, permettant aux 

PFÉ francophones d’assister à la conférence; une base de données consultable en ligne de l’annuaire des PFÉ (une 

compilation des ressources en ligne, y compris des services d’établissements, des organismes de réglementations, des 

réseaux et des associations professionnelles, des services d’accréditation, ainsi que des programmes de transition, de 

mentorat, de certification et d’autres formations); ainsi qu’un site web remanié (www.iep.ca) avec une galerie photo. 


Thèmes et observations clés 

• Les PFÉ et les panélistes ont reconnu l’écart entre les compétences en anglais requises pour entrer au Canada et 

la capacité linguistique essentielle aux entretiens d’embauche et aux conversations dans le milieu de travail. 

• Les participants ont été invités à trouver des aspects de la culture canadienne qu’ils appréciaient et des moyens 

de participer à ses activités. 

• Certains PFÉ ont exprimé leur frustration liée d’un côté à leur manque d’expérience canadienne et de l’autre à 

leurs surqualifications. 

• Nous avons rappelé aux PFÉ de se concentrer sur leurs compétences transférables en déterminant les débouchés 

possibles, et à les mettre en valeur dans leurs curriculums vitae et dans les conversations avec leurs employeurs. 

• Beaucoup plus de participants comprennent à présent l’importance du réseautage et, peu s’y refusent; ils 

comprennent que c’est la stratégie utilisée par ceux qui recherchent un emploi au Canada dans le but de trouver 

un emploi valorisant, et que ce n’est pas une stratégie propre aux immigrants. 

• Les participants ont apprécié l’optique des autres PFÉ qui ont participé à la conférence en tant que conférenciers 

d’honneur et panélistes. 

• Les questions posées et les opinions partagées par les PFÉ ont révélé deux points de vue différents au sujet du 

marché du travail au Canada (même au sein d’un même secteur) : certains étaient conscients que les occasions 

offertes semblaient être hors de leur portée tandis que les autres y voyaient une pénurie de travail. 

• Moins d’immigrants qualifiés minimisent l’importance des compétences générales dans leur recherche d’emploi et 

le maintien de leur emploi (comme en témoigne l’étude). 

• L’énigme de « l’expérience canadienne » a occasionné une diversité de réponses (et a permis de mieux cerner ce 

que recherchent les employeurs) : 

7 | 2011 | Rapport de la conférence des PFÉ 

– Certains PFÉ recherchaient des moyens de la contourner ou de l’éviter et préféraient être conseillés sur la 

manière de vendre leur expérience internationale afin de trouver un emploi dans leur domaine. 

– D’autres ont demandé avec enthousiasme des suggestions sur la manière de l’acquérir et ont voulu savoir 

s’il était nécessaire que cette expérience soit dans leur profession de choix. 

– Les panélistes et les autres intervenants ont donné des explications sur ce que les employeurs disent ou 

demandent réellement; c’est-à-dire déchiffrer le code : 

• « Nous voulons être sûrs que vous pouvez travailler et communiquer avec nous et que vous 

connaissez bien nos façons de procéder au Canada. » 

• « Je ne vous connais pas; vous devez me dire qui vous êtes et ce que vous pouvez faire. » 

• « Je ne vous connais pas et je ne veux pas miser sur vous. »

Thèmes et observations clés 

• L’accréditation continue d’être une source de frustration pour les immigrants dans les professions réglementées : 

leurs questions concernaient pour la plupart la nécessité du procédé et le temps et les coûts associés. 

• L’importance de créer son profil en ligne, c’est-à-dire LinkedIn, ou d’intégrer d’autres réseaux sociaux comme 

Twitter et Facebook a également été mise en valeur pour toutes les professions. 


Profils des participants et démographie 

Pays de naissance (les 25 premiers) 

Pays de naissance Nombre d’inscrits 

Inde 267 

Chine 154 

Iran 128 

Philippines 101 

Pakistan 90 

Bangladesh 81 

Canada* 62 

Népal 53 

Nigeria 50 

Colombie 40 

Égypte 37 

Russie 37 

Sri Lanka 34 

Ukraine 31 

Mexique 26 

Brésil 25 

Jamaïque 24 

Irak 21 

Roumanie 19 

Corée (Sud) 18 

Albanie 16 

Turquie 16 

Éthiopie 15 

Syrie 14 

Allemagne 12 

*Ce chiffre représente les professionnels nés au Canada qui ont fait leurs études universitaires à l’étranger. 

Les données représentées ici reflètent l’information recueillie des 1772 inscriptions en ligne. 



Les données représentées ici reflètent l’information recueillie des 1772 inscriptions en ligne. 


Commentaires des participants 



Commentaires des participants 

Les données suivantes reposent sur les évaluations soumises le jour de la conférence. 83 % des participants ont indiqué 

qu’ils assistaient à la conférence pour la première fois. Nous leur avons demandé d’évaluer les différents composants 

du programme du jour et s’ils étaient satisfaits du lieu, des documents de promotion, du processus d’inscription et de 

l’organisation dans son ensemble. Aucun sujet n’a été noté au-dessous de 4/5. Nous avons demandé aux répondants « À 

quelle période de l’année souhaitez-vous que la conférence se déroule? », la majorité à 31 % a préféré l’hiver, alors que 

seulement 18 % a répondu l’automne. 

Les participants ont également mentionné ce qu’ils avaient appris de plus important lors de la conférence. Les réponses les 

plus fréquentes concernaient l’importance du : réseautage efficace; rester motivé (ne pas abandonner!); avoir l’esprit ouvert 

(aux autres carrières qui exigent un ensemble de compétences similaires); apprendre le système et la culture en milieu du 

travail au Canada afin de trouver un emploi valorisant; relancer les contacts (après avoir rencontré un nouveau contact, 

après un entretien d’embauche, etc.; démontrer ses compétences et son expérience (la modestie ne paie pas!); diversifier 

sa stratégie de recherche d’emploi; perfectionner ses compétences générales, notamment en communication; montrer de la 

passion pour ce que l’on fait; et être tenace. 

Les participants ont également décrit les changements qu’ils entreprendraient dans leur stratégie de recherche d’emploi 

grâce aux renseignements appris lors de la conférence. Les commentaires les plus fréquents étaient : être plus concentré, 

méthodique et passionné dans sa recherche d’emploi/entretien; faire du réseautage; le réseautage; assurer le suivi des 

candidatures d’emploi; se fixer des objectifs; être plus proactif/motivé; être ouverts à d’autres opportunités (lesquelles 

pourraient mettre à profit leur ensemble de compétences); accepter d’abord un emploi à un niveau inférieur dans le 

but de gravir les échelons); être plus stratégique (cibler son CV, approfondir ses recherches sur les entreprises qu’ils 

convoitent, remettre à niveau ses compétences pour l’entretien d’embauche); faire du bénévolat; apprendre à se vendre à 

un employeur; utiliser les réseaux sociaux, diversifier sa recherche d’emploi; se concentrer sur la valeur qui pourra aider 

l’employeur; et améliorer ses compétences générales. 

2011 | Rapport de la conférence des PFÉ| 12

Mots de bienvenue et d’ouverture 

La conférence s’est ouverte au théâtre John Bassett en présence de plus de 1000 participants se levant pour l’Hymne 

national « Des plus brillants exploits ». 

Après l’hymne, le Native Canadian Centre of Toronto, organisme spécialisé dans le partage des enseignements et 

des traditions des nations indigènes pour faire mieux comprendre les peuples autochtones, est monté sur la scène en 

interprétant un morceau à la flûte, suivi de tambours et de danse. Comme Ron, le flutiste l’a expliqué, le morceau qu’il a 

joué représentait « le cheminement de vos pensées et de votre tête vers votre cœur. » Dave, l’un des formateurs culturels du 

centre a expliqué que le tambour imitait les battements de cœur de la Terre mère et la danse était pour l’honorer et pour lui 

témoigner du respect. Il a aussi salué l’auditoire. 

Silma Roddau, présidente de PCPI et de la conférence, a accueilli chaleureusement les participants en les invitant à profiter 

de cette journée pour se concentrer sur l’élaboration d’un plan d’action visant à obtenir un emploi au Canada. Elle a 

remercié le bailleur de fonds de la conférence, Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), les partenaires stratégiques, 

la ville de Toronto et Toronto Community News, ainsi que les commanditaires du secteur privé pour leurs généreuses 

contributions à la conférence. 

Christopher Alexander, président du conseil d’administration de PCPI a salué les participants et a reconnu que les PFÉ 

et leurs compétences contribuaient à la croissance de l’économie canadienne. Il a également remercié le gouvernement 

fédéral pour leur généreux soutien financier. Il a rejoint l’objectif de cette conférence de faciliter la transition de tous les PFÉ 

vers l’emploi. Il a encouragé les participants à assister à toutes les activités pour obtenir davantage d’information au cours 

de la journée. Il a également rappelé aux participants de consulter le site Internet de la conférence à la fin de la journée 

pour suivre un webinaire. 

Tarek El-Hennawy, conseiller des programmes régionaux, Citoyenneté et 

Immigration Canada (région de l’Ontario) a accueilli les participants et a 

évoqué le travail du CIC pour assurer que les nouveaux arrivants aient accès aux 

programmes. Il a mis en évidence l’importance du réseautage, le fait de connaître 

le marché du travail au Canada, de savoir comment mener une recherche d’emploi, 

mais également la manière de franchir diverses étapes (l’emploi n’étant qu’un seul 

aspect ) au Canada, c’est-à-dire comprendre le marché du logement, le système 

des soins de santé et le système éducatif, par exemple, comment inscrire ses enfants 

à l’école. En tant que représentant du gouvernement fédéral, il a reconnu que les 

immigrants contribuaient à façonner la société canadienne, sur le plan économique, 

social et culturel. Pour le Canada, l’immigration était la voie vers la prospérité 

future. Il a ensuite exposé les initiatives destinées à améliorer les débouchés pour 

les immigrants qualifiés, y compris la formation linguistique propre à une profession 

à l’aide de programmes de formation linguistique améliorée et la prolongation des 

permis de travail aux étudiants internationaux à 3 ans. 

Marg Middleton, directrice générale de Toronto Community News, a présenté Michael Williams, directeur général du 

développement économique, de la culture et du tourisme de la ville de Toronto. Il a souligné l’importance de la croissance 

économique pour la ville de Toronto. En demandant combien de participants étaient entrepreneurs ou aspiraient à l’être, 

environ 20 % des mains se sont levées. Il a parlé sans réserve de la récession (comme le taux de chômage qui commence 

à chuter) et le rôle des petites entreprises à conduire la croissance économique. 


Conférencière d’honneur 

« Mon histoire est 

votre histoire, et 

votre histoire est 

mon histoire » 

Amal Mirghani, membre du personnel de 

PCPI, a présenté Ratna Omidvar, présidente de 

Maytree, une chef de file inspirante. Elle a salué 

ses nombreuses actions et a relevé au public la 

sagesse personnelle qu’elle a acquise grâce à 

Ratna : 

« Une Canadienne en devenir : Lettres au Canada » 

Ratna a évoqué son périple au Canada, dans des lettres qu’elle a adressées au Canada. Elle a expliqué que son histoire 

n’était pas si différente de celle de centaines de milliers d’immigrants qui choisissent le Canada comme patrie. Comme elle 

l’a exposé, « nous jouons tous un rôle important dans la même émission-réalité qui suit à peu près les voies de l’exil, de 

l’endurance, du réveil et de la rédemption. » 

Dans sa première lettre, elle raconte son arrivée au Canada en 1981, après 

avoir tout d’abord essuyé un refus. Du Canada, elle ne connaissait que Pierre 

Elliot Trudeau, la Hudson’s Bay Company et ce qu’elle avait appris d’un projet 

scolaire sur les bûcherons! 

Dans sa deuxième lettre, elle fait le bilan après presque 5 ans passés au 

Canada. Elle y évoque les libertés et les privilèges dont elle jouit ainsi que les 

dures années jalonnées de déceptions. 

Ratna décrit les difficultés qu’elle a à tenter de donner un sens aux règles non écrites et difficiles à déchiffrer et aux obstacles 

invisibles qu’elle doit apprendre à franchir. Elle parle de la politesse des Canadiens : comment elle apprend à ne pas être 

trop curieuse par crainte d’être « prise pour une fouineuse » et de garder ses distances par crainte d’« empiéter sur leur 

espace personnel ». Elle raconte sa découverte surprenante d’un sujet de conversation à aborder sans danger au Canada : 

le temps. Elle n’imaginait pas qu’il y en avait tant à dire à ce sujet! 

Trouver du travail s’est avéré plus déconcertant qu’on ne l’avait préparé; l’expérience professionnelle canadienne est une 

« poussière magique » que l’on ne peut pas s’acheter. Sa propre famille ainsi que les autres immigrants dans son cercle 

social en ont pâti. Beaucoup de gens qu’elle rencontre pensent qu’elle ne parle pas anglais, étant donné que c’est une 

femme de couleur qui porte un nom inconnu pour la plupart des Canadiens. 

Cette lettre se termine par une note réconfortante : des nouvelles de son tout 

premier emploi rémunéré au Canada. 

J’ai compris depuis 

longtemps qu’aucune 

personne sensée à 

Toronto ne voudrait 

apprendre l’allemand 

d’une Indienne d’Iran. 

« Rester en 

marge n’est 

pas une 

solution. » 

Cette troisième lettre est écrite dix ans après son arrivée au Canada. 

La situation a commencé à s’améliorer; elle et son mari ont trouvé un travail 

valorisant avec des possibilités d’évolution. Elle a tissé des liens avec les gens, 

s’est découvert des points communs parmi les différences et s’est jointe aux 

autres mères dans la préparation d’une « recette canadienne d’enfer 

très étrange appelée sandwich au beurre de cacahuète et à la 

confiture. » Elle évoque avec admiration ses expériences collectivistes dans 

une société très individualiste. L’année 1987 est sa meilleure année : c’est 


Conférencière d’honneur 

l’année où elle a acquis sa citoyenneté canadienne. Elle réfléchit sur l’identité canadienne et sa volonté de se redéfinir 

et conclut que le Canada est « toujours en cours de fabrication. » Elle s’émerveille sur ses propres enfants qui tiennent 

pour acquises les libertés dont ils jouissent, qui posent des questions sur tout, et qui grandiront et travailleront aux côtés 

de personnes de toutes origines. 

Dans sa dernière lettre, elle fête environ trente ans passés au Canada. Reconnaissante de sa liberté et de la vie qu’elle 

mène, elle nous transmet un sentiment prédominant d’appartenance. « Lorsque je reviens au Canada après un 

voyage à l’étranger, et que je m’enregistre auprès d’un agent des douanes, qui me ressemble, je 

sais que j’appartiens à ce pays… et mon cœur s’est arrêté de battre lorsque Sidney Crosby a mis 

le palet dans la cage dans les prolongations, même si je ne connais rien au hockey, je sais que 

j’appartiens bien à ce pays ». Les problèmes dont elle a hérité de son nouveau pays sont devenus les siens, c’està-dire 

les autochtones des réserves et ceux hors des réserves, les disputes avec le Québec, la pauvreté, l’injustice, les 

soins de santé et l’éducation. Elle accepte facilement qu’elle ait un rôle à jouer pour aider à résoudre ces problèmes. 

« À mes yeux, on a plus de chance de construire une nation sur les terrains de hockey, de cricket 

et de football au Canada, à acclamer nos enfants, lorsqu’ils jouent avec d’autres, que nous le 

pouvons seuls dans des cours d’ASL ». 

Voici le conseil de Ratna aux nouveaux immigrants: 

• Ne changez pas votre nom. 

• Travaillez dur, apprenez la langue, faites-vous de 

nouveaux amis, soyez ouverts aux nouvelles idées 

• Impliquez-vous, adhérez à des associations, 

des clubs, etc. 

• Votez – « la démocratie appartient à chacun 

d’entre nous ». 

• Donnez à votre prochain 

Elle décrit les traits des Canadiens qu’elle voit maintenant 

en elle : 


un peu en manque d’assurance, 

trop sensibles, anxieux au sujet de 

nos responsabilités et de notre place 

dans le monde, fiers d’être reconnu 

pour qui nous sommes [et qui nous 

ne sommes pas]… 

« … Le sentiment 

d’appartenance au Canada 

est encore plus fort lorsque 

je me trouve à l’étranger »

Panel : « Parcours des PFÉ vers la réussite » 

Ce panel, présidé par Channelle Linton, membre du personnel de PCPI, a été pour la première fois présenté lors de la 

conférence 2010 des PFÉ. Ce panel, composé de trois PFÉ ayant réussi, leur a permis de raconter leurs expériences les 

menant vers la réussite professionnelle en tout surmontant l’adversité. 

Nava Israel, diplômée d’un doctorat, fondatrice de Fusion Global Education 

Nava a expliqué comment elle s’était réinventée en ne partant de rien après 

son arrivée au Canada « pays des promesses » 9 ans plus tôt. Elle a décrit 

les sentiments à la maison dès son arrivée. Même si elle est diplômée d’un 

doctorat en épidémiologie et en nutrition dans le sport et 18 ans d’expérience 

en tant que diététiste, elle a dû faire un stage pour pouvoir exercer au 

Canada. Elle n’a attendu que 18 mois pour être inscrite en tant que diététiste. 

Plus tard, on lui a dit qu’elle faisait partie des chanceuses. Elle savait 

qu’elle devait « poser un pied à l’étrier », mais elle s’est souvent retrouvée 

à cheval entre le paradoxe de son manque d’expérience canadienne et 

sa surqualification. Nava a raconté que sa première importante occasion est arrivée lorsqu’elle a été découverte par 

l’Université de Ryerson et embauchée pour aider à mettre au point un nouveau programme de certificat en diététique et 

en kinésiologie, puis pour mettre en place un programme de transition pour les diététiciens formés à l’étranger. En 2007, 

environ 2 ans plus tard, elle a obtenu le poste de gestionnaire du programme intitulé Communication en milieu de travail à 

l’Université Ryerson. Après avoir réussi son mandat à Ryerson, elle a démissionné pour fonder Global Fusion Education, où 

elle aide à présent les autres PFÉ à réussir à leur intégration dans le milieu de travail canadien. 

Son conseil : 

• Passez à l’action –Faites du bénévolat, assistez à des conférences, etc. 

• Travaillez dur 

Natalia Dardan, chargée de compte et représentante de fonds communs de placement, à 

la Banque Royale du Canada, RBC 

Son conseil: 

• Relancez tous les contacts 

• Apprenez à connaitre les gens à la conférence 

Natalia Dardan, chargée des comptes chez RBC, a obtenu sa véritable 

chance lorsqu’elle a assisté à la conférence de l’année dernière en tant 

que participante et a rencontré RBC à la conférence. Elle a tout d’abord 

remercié toutes les personnes qui avaient organisé la conférence. Elle hésitait 

à s’installer au Canada à cause du climat; toutefois, peu de temps après son 

arrivée, elle aurait préféré que ce soit son unique défi. Avocate des sociétés 

en Ukraine, elle se dit déçue par les salons de l’emploi où les employeurs 

n’embauchent personne, ainsi que son manque de relations. Elle a évoqué 

l’histoire d’un ami qui a reçu un courriel l’invitant à un entretien d’embauche. 

Peu de temps après, il a reçu un autre courriel l’informant que le premier 

message était une erreur. Sans pour autant se décourager, il a relancé son 

contact et a obtenu un entretien d’embauche. 

• Créez un profil sur LinkedIn 

• Restez positif 


Panel : « Parcours des PFÉ vers la réussite » 

Rukhsana Syed – gestionnaire du service à la clientèle Teleweb d’IBM 

Son conseil : 

• Soyez loyal 


Dans son témoignage, Rukhsana Syed d’IBM a révélé qu’elle était 

devenue Canadienne par choix 18 ans auparavant. Elle était alors 

à 6 mois de grossesse de son troisième enfant à son arrivée. Son 

mari a gardé les 3000 copies des CV qu’il a envoyés au début. Ils 

les gardent pour se rappeler en permanence d’où ils viennent. Elle 

a fait ses premières armes chez H & R Block et a débuté sa carrière 

chez IBM au centre d’appels. Plus récemment, elle occupait aussi 

le poste d’agent de la diversité chez IBM pendant 5 ans où elle 

organisait des camps pour les étudiants afin de promouvoir la carrière 

des TI. Elle a mis au défi les participants d’essayer de battre 

son record du nombre d’endroits qu’elle a visités dans des zones 

isolées du Canada. Elle a également encouragé les participants à 

consulter le site Web d’IBM pour découvrir les Cinq innovations en 

5 ans d’IBM. 

• Faites du bénévolat (ce qu’elle ne considérait pas comme quelque chose de nécessaire ou d’utile 

à ce moment-là) 

• Il est très important de relancer les contacts 

• Soyez tenace : vous êtes intéressé, vous avez les compétences 

• Mettez à niveau vos compétences, ne soyez pas complaisant 

• Créez un profil en ligne et adhérez à des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter

Séances simultanées – Présentations des plates-formes par secteur 

Ce segment de 90 minutes est l’élément à la fois essentiel et populaire des événements de la journée. Les participants ont 

choisi parmi les cinq séances simultanées des plates-formes par secteur. Alors que le choix des secteurs de l’industrie ne 

varie pas beaucoup de la dernière conférence, la plate-forme des technologies de l’information et des communications (TIC) 

a été réintroduite en fonction de la demande du marché du travail et a remplacé le secteur des services professionnels, 

scientifiques et techniques qui a été introduit l’année dernière. Les animateurs, parmi eux de nombreux vétérans de cette 

conférence, ont suivi l’un des deux formats : une présentation de panel ou une présentation de panel suivie par des cercles 

de discussion en plus petit groupe. Cette flexibilité a permis aux animateurs d’accueillir les participants en fonction de 

la taille de la salle pour que la discussion soit plus productive. Selon certains animateurs, les questions posées par les 

participants cette année étaient plus profondes et plus perspicaces. La plupart des participants ont conseillé de consacrer 

davantage de temps à ces séances pour qu’il y ait davantage de discussions interactives avec les panélistes. Les évaluateurs 

désignés à chaque secteur ont inscrit les commentaires pour rédiger ce rapport, y compris les questions des participants, les 

réponses des panélistes, les tendances identifiées au sein du secteur et les conseils de carrière pour faciliter l’intégration des 

PFÉ dans le milieu de travail canadien. 

Voici quelques questions communes aux séances de plates-formes par secteur : 

• Pourquoi est-il si difficile pour les PFÉ de trouver du travail ici au Canada? (par rapport 

aux autres pays) 

• Comment puis-je trouver un travail correspondant à ma formation et à mon expérience? 

Quelles sont les stratégies de recherche d’emploi fructueuses? 

• Pourquoi l’expérience canadienne est-elle si importante et comment puis-je l’acquérir si 

personne ne m’embauche? Comment puis-je vendre mon expérience internationale? 

• Qu’indiquent les statistiques au sujet des chances des immigrants de réussir leur carrière 

au Canada? Quels sont les programmes qui ont permis aux immigrants qualifiés de 

trouver du travail? 

• Quelles sont les attentes des employeurs à l’égard des employés PFÉ? 

• Tous les nouveaux arrivants doivent-ils tout d’abord accepter un travail de débutant 

indépendamment de leur formation et de leur expérience? 

• Quelles aides financières peuvent être allouées aux PFÉ afin d’obtenir leur titre 

professionnel/certificat d’agrément/licence? 



1 Ingénierie et professions reliées à ce domaine : 

Animateur : 

Mark Franklin, maîtrise en psychologie de l’orientation, ingénieur, chef des services professionnels et président de 

CareerCycles 

Panélistes : 

Mike Fanjoy, baccalauréat en ingénierie - Directeur général, Educational Program Innovations Center (EPIC) 

Romesh Ahuja - Formateur du projet, programme HR Connections pour les professionnels des RH formés à l’étranger 

Pauline Gavilanez - Gestionnaire, administration centrale des ressources humaines à Wardrop Engineering 

Randy Sinukoff, MA .Sc., ing., CEA, CEAS – Conseiller en chef, STANTEC 

Rakesh Shreewastav, ing., AVS – Lieutenant-gouverneur nommé au Conseil de Professional Engineers Ontario (PEO) 

Dr. Fuad Sultanov - Directeur, EPIC College of Engineering Technology 

Edward Hoskin – Directeur principal, Centre de modules, parties froides Pratt & Whitney Canada Corporation (P&WC) 

Victor R. Blandon, Ing. - Muiskem Inc. 

John J. Penaranda Velazco, MBA, Ing. - Hydro One Networks Inc. 

Lee E. Weissling - Agent d’expansion des entreprises, Ontario Society of Professional Engineers (OSPE) 

Jag Mohan – Doyen du Engineering Technology and Applied Science, Centennial College 

Les questions adressées aux panélistes par les participants concernaient principalement les sujets suivants : acquérir 

de l’expérience canadienne, décrocher un premier emploi dans l’ingénierie, obtenir un titre professionnel, la 

reconnaissance des titres de compétences étrangers et réussir ses entretiens d’embauche. Les participants ont été 

encouragés à cibler leurs CV en fonction de chaque emploi, à se concentrer sur leurs compétences transférables, à 

discuter avec les employés des entreprises qu’ils convoitent et à faire du bénévolat dans des organismes à but non 

lucratif ou dans une association d’ingénierie. Les panélistes ont cité les domaines ayant des postes à pourvoir : ingénieurs 

en géologie et en géotechnique, traitements des eaux et des eaux usées, autres ingénieurs techniques, gestionnaires de 

projets, projets d’ingénierie civile avec la province, ainsi que de l’énergie verte et le génie climatique. 

Les participants désireux d’assister à cette plate-forme ont posé des questions en ligne avant la conférence. Ils ont 

demandé des conseils pour trouver un emploi, des stratégies pour surmonter « le manque d’expérience canadienne », 

les débouchés propres au domaine et ont aussi exprimé leur frustration quant à leur expérience internationale qui n’est 

pas reconnue ni valorisée. 



Les questions posées par les participants PFÉ/ Réponses des panélistes : 

Q Pourquoi n’existe-t-il pas de programme de stages en ingénierie au cours du processus 

délivrance de licence? 

R Malheureusement, ces programmes n’existent pas. Cherchez d’autres emplois correspondant à vos 

qualifications et évaluez raisonnablement quels sont les types de postes à pourvoir. 

Q Quels emplois sont à pouvoir pour les nouveaux ingénieurs? Comment un nouveau 

diplômé peut-il acquérir de l’expérience? Cherchez d’autres emplois correspondant à vos 

qualifications et ir de l’expérience? 

R C’est plus simple, car les nouveaux diplômés sont frais et n’ont aucun bagage. Consultez les sites web des 

Telecom. Concentrez-vous sur les spécialités et sur les sites web qui affichent un grand nombre d’offres d’emploi. 

Regardez ce que l’employeur souhaite et adaptez votre CV en conséquence. Suivez des cours de transition. 

Réseautez, discutez avec les gens, découvrez quelles sont compétences les plus recherchées et mettez en valeur 

ces compétences sur votre curriculum vitae. 

Mentionnez vos compétences transférables sur votre CV. 

Q Comment puis-je trouver un emploi? 

R Faites des recherches et découvrez quelle spécialisation est recherchée. Réorientez votre curriculum vitae. 

Q Comment puis-je aborder quelqu’un pour obtenir l’information? 

R Appelez l’entreprise, présentez-vous et obtenez de l’information. Visitez leur site web. 

Q Quels sont les débouchés pour les ingénieurs chimistes dans le domaine environnemental? 

R Il existe de nombreux emplois dans ce domaine : ingénieurs en géologie et en géotechnique, traitements des 

eaux et des eaux usées... 

Q Qu’en est-il pour les ingénieurs techniques? 

R De nombreux postes sont à pourvoir dans ce domaine grâce à l’avancée des technologies. 

Q Existe-t-il beaucoup de postes de gestionnaires de projet ? 

R La plupart des emplois de gestion de projets sont à pourvoir grâce au financement du gouvernement. Vous 

pouvez trouver tout type d’emplois à différents échelons. 

Q Est-il possible de faire du bénévolat au sein de votre entreprise? 

R Pour acquérir de l’expérience, les gens font du bénévolat et réseautent. Allez dans une école ou une association 

communautaire, ou l’association des ingénieurs, mais pas dans notre entreprise. Il existe de nombreux 

programmes gouvernementaux gratuits. Efforcez-vous de vous concentrer sur vos compétences transférables 

(leadership, compétences sociales). 

Q Quel est le secteur de l’économie en croissance en Ontario? 

R Le gouvernement, les égouts, les routes, l’électricité, réparer des appareils, le génie civil, l’environnement, la 

décontamination et la technologie, l’énergie solaire et verte. 



CONSEILS 

• Faites des recherches sur les entreprises avec lesquelles vous souhaitez travailler/vous 

avez obtenu des entretiens d’embauche 

• Mettez en valeur vos compétences particulières sur votre CV 

• Concentrez-vous sur votre CV et votre lettre de présentation- ciblez-les en fonction du 

poste convoité 

• Réseautez 

• Faites la liste de vos compétences transférables (leadership, travail d’équipe) 

• Mettez à niveau vos compétences (soyez un apprenant à vie) 

• Définissez un plan solide 

• Soyez réaliste 

• Préparez-vous aux entretiens 

• Disposez toujours de plusieurs curriculum vitae (pour différentes entreprises) 

• Acquérez de l’expérience en faisant du bénévolat et en trouvant des possibilités de 

leadership et de travail d’équipe 

• Vendez-vous - montrez comment vos compétences peuvent convenir au marché du travail 

• Comprenez bien le marché du travail canadien 



2 Technologie de l’information et des communications 

Animatrice : 

Louisa Jewell, cofondatrice, whydidyougo.com 

Panélistes : 

Nava Israel, diplômée d’un doctorat - Fondatrice de Fusion Global Education 

Ian Langdon - Administrateur de réseau, Gesturetek 

Martin Jones - Professeur, informatique, Seneca College 

Ifoma Smart - Conseillère principale, SMARTsquared 

Rukhsana Syed - Gestionnaire, du service à la clientèle Teleweb d’IBM 

Robert Pope, MBA, CMA - Directeur, Services des systèmes et technologies d’information à Comptables en management 

accrédités (CMA) de l’Ontario 

Maureen A. Ford - Gestionnaire de projet, programme Integrated Work Experience Strategy (IWES) - Conseil des 

technologies de l’information et des communications (CTIC) 

De par sa nature, ce secteur évolue de manière constante et radicale. Il comprend, entre autres, les fournisseurs de 

télécommunications, le secteur des technologies de l’information, les services de réseau filaire/sans fil, les nouveaux 

médias, l’expansion des sites Web, les services de conception graphique. Les panélistes ont conseillé aux participants 

de rédiger un CV personnalisé facile à lire pour les employeurs en indiquant leurs compétences requises, d’utiliser les 

réseaux sociaux dans leur recherche d’emploi, en particulier LinkedIn, et de connaître d’avance l’entreprise, le pays. 

Il est important, comme nous l’avons souligné, de connaitre les règles du travail au Canada et de se présenter à un 

entretien comme quelqu’un que l’employeur pourrait imaginer dans son équipe. En poursuivant sur « l’expérience 

canadienne », nous avons insisté sur l’importance d’une bonne expérience afin d’acquérir de bonnes références. 

Les questions posées en ligne avant la conférence concernaient principalement les sujets suivants : trouver du travail/ 

être embauché dans un domaine au même niveau que dans son pays d’origine/être déçu par la difficulté d’y parvenir, 

comment acquérir une expérience canadienne et comprendre pourquoi elle est si importante pour les employeurs si les 

TI sont communes dans le monde, l’incompatibilité entre les attentes qu’ils avaient avant leur arrivée et la réalité de la 

situation, comment réseauter/rencontrer les bons employeurs et comment vendre son expérience internationale. 




Q 

“ 

IBM embauche-t-il des stagiaires? 

R Oui...mais seulement des universités, car il est très compliqué d’embaucher des autres organismes (par 

exemple, des centres pour les nouveaux arrivants, des associations à but non lucratif). Il y a de nombreuses 

complexités juridiques pour embaucher des stagiaires et les organismes entreprendront des activités 

génératrices de revenus. Pour être franc, si cela engendre trop de coûts pour administrer les cas spéciaux, ce 

ne sera pas fait. 

Q 

“ 

Vaut-il mieux rédiger un CV chronologique ou fonctionnel? 

R Je préfère chronologique. En revanche, il faut que je repère les caractéristiques clés (par exemple, la maîtrise 

du français). Je dois voir une liste claire des compétences pour les faire correspondre à nos besoins. D’autres 

recruteurs auront une préférence différente...L’important, c’est que la personne comprenne clairement et 

rapidement les choses sans qu’il n’y ait trop de lacunes, questions ou confusion. 

Q 

“ 

Que regarde-t-on le plus pour un PFÉ, sa formation OU son expérience et ses postes occupés 

précédemment? 

R Un niveau baccalauréat est un minimum... D’habitude, les candidats ayant un niveau inférieur ne sont pas pris en 

compte, car nous avons besoin de ces bases de connaissances et niveau d’études. Je peux vous enseigner des 

compétences et les systèmes spécifiques que nous utilisons... mais il faut que je sois sûr que vous avez de bonnes 

bases. Bien évidemment, l’expérience est également importante et ce que vous avez fait dans le passé nous 

indique bien si vous convenez au poste ou non. 

Q 

“ 

À quel point LinkedIn est-il utile? Peut-il aider ? 

R Oui, c’est un autre moyen de vous aider dans votre recherche d’emploi. Votre profil doit être détaillé et vous 

devez démontrer une personnalité web professionnelle. C’est important, car les recruteurs chercheront dans les 

outils de recherche (LinkedIn et Google). 

Il serait aussi souhaitable que quelqu’un vous recommande. Lorsque vous rencontrez les gens et vous tissez des 

liens avec eux, envoyez-leur des messages sur LinkedIn pour accroitre votre réseau et multiplier vos contacts. 

Vous pouvez envoyer des messages pour obtenir de l’information de la part du contact direct et des autres 

personnes dans leur réseau. 

Vous pouvez également utiliser vos contacts pour obtenir des renseignements sur les entreprises. Par exemple, si 

vous trouvez une offre d’emploi, vous pouvez voir si quelqu’un de votre réseau LinkedIn travaille ou a travaillé 

dans cette entreprise. Vous pouvez leur demander des renseignements sur l’entreprise en question, savoir 

comment cela se passe et si le poste peut vous convenir. 

Pour ma part, je souhaite aussi savoir si les candidats utilisent l’outil puisque cela montre que vous connaissez 

les nouveaux outils d’information. Je veux voir si vous utilisez tous les outils mis à votre disposition de manière 

professionnelle. Vous pouvez aussi créer un lien sur votre profil LinkedIn renvoyant à vos notes ainsi qu’à votre CV. 



Q Comment négocier son salaire? 

R Si vous voulez savoir à quoi correspondent vos compétences, utilisez l’outil Workopolis (calculateur de salaire) 

pour avoir une grille salariale générale de ce que vous pouvez vous attendre. 

Dites quelque chose comme « j’aimerais m’assurer que ce poste me convient parfaitement...Je peux vous 

proposer une échelle salariale et je suis sûr que vous serez juste ». 

Ne commencez pas par des discussions sur le salaire avant d’en savoir un peu plus sur le poste. 

Q Adhérer à une association professionnelle aide-t-il dans la recherche d’emploi? 

R Oui. Le réseautage et l’accompagnement de carrière sont réellement importants. Si vous pouvez adhérer à 

une association professionnelle comme CMA Ontario ou d’autres associations professionnelles, vous aurez la 

possibilité de rencontrer d’autres personnes, et d’utiliser ces contacts non seulement pour trouver un emploi, 

mais l’association pourra également vous aider à vous maintenir à niveau dans votre domaine. Vous pourrez 

apprendre des autres en vous intéressant aux postes qu’ils occupent et à leurs entreprises. Vous pourrez 

acquérir de l’information sans intention initiale de demander du travail...cela vous permettra de mieux 

connaître ce qu’il se passe dans votre domaine et vous fournira des renseignements utiles pour élargir votre 

savoir-faire et votre niveau de connaissance. 

Q Quoi d’autre pouvez-vous nous recommander concernant les CV? 

R Ne rédigez pas un CV générique. Veillez à personnaliser votre CV en fonction du poste. Modifiez la section 

Caractéristiques pour la faire correspondre avec les points clés de la description du poste. Regardez d’autres 

exemples de CV pour voir les moyens plus accrocheurs de formuler vos qualifications. 

Assurez-vous de ne pas faire de fautes d’orthographe ou de grammaire dans votre CV. Le contrôle 

orthographique ne soulignera pas toutes les erreurs (par exemple, « mais » au lieu de « mai », il existe tous 

deux, donc l’erreur ne sera corrigée). Demandez à quelqu’un d’autre de relire votre CV. 

Q À quel point l’expérience canadienne est-elle importante? Qu’en est-il de l’expérience 

passée? Quel est le meilleur moyen de combler le fossé? 

R C’est une situation frustrante. En fait, si certains employeurs recherchent l’expérience canadienne, c’est un 

code qui signifie « nous voulons savoir que vous pouvez travailler avec nous et communiquer avec nous et que 

vous connaissez nos manières de procéder ici au Canada ». Cela peut vouloir dire que l’entreprise veut savoir 

si quelqu’un d’autre a déjà misé sur vous. 

Si vous n’obtenez pas d’entretien, vous ne pouvez rien y faire. En revanche, si vous obtenez l’entretien, peu importe 

votre expérience (canadienne ou non), vous devez expliquer pourquoi vous devez être embauché. Ils doivent vous 

imaginer travaillant avec eux...que vous pouvez vous rapprocher d’eux...qu’ils peuvent vous faire confiance. 

Les gens aiment travailler avec des personnes comme eux. Puis-je vous imaginer travaillant au sein de mon équipe? 

Puis-je voir la valeur que vous pouvez apporter au poste? Je dois être convaincu de ce que vous pouvez apporter 

à mon organisme. Vous devez apprendre le langage corporel (par exemple, se pencher vers l’avant ou l’arrière). 

Vous devez connaitre les RÈGLES du travail au Canada sans avoir l’expérience. Demandez qu’on vous fasse part 

de commentaires honnêtes, puis faites des efforts afin de mieux comprendre ce que l’on attend ici au Canada. 



Q Si quelqu’un vous a recommandé un candidat pour occuper le poste vacant, que faitesvous? 

Privilégiez-vous la recommandation OU vérifiez-vous simplement le CV et la 

formation des autres candidats? 

R 

Les Canadiens sont généralement frileux… ils n’aiment pas prendre des risques. Donc, si vous connaissez 

quelqu’un et lui faites confiance, et que cette personne vous recommande un candidat, vous allez sans doute au 

moins rencontrer ce candidat puisque vous faites confiance à la personne qui vous l’a recommandé. Chaque 

personne (recruteur) aura une approche différente...certains peuvent s’attarder sur les compétences techniques et 

l’expérience...d’autres peuvent donner une chance à quelqu’un s’ils ont une recommandation solide, même si cette 

personne peut avoir le même niveau d’expérience/éducation qu’un autre candidat. Chaque décision est unique. 

Rappelez-vous : plus vous travaillez, plus vous aurez de la chance! 

Q Est-il nécessaire de posséder une expérience canadienne dans le même domaine que celui 

où vous voulez travailler? 

R 

Non…vous pouvez avoir toutes sortes d’expérience canadienne. Les entreprises veulent savoir si la personne 

leur correspond. Êtes-vous-vous fiable, digne de confiance? Peut-on bien travailler ensemble? Êtes-vous prêt à 

travailler au Canada? 

CONSEIL : Vous pouvez acquérir votre première expérience en faisant du bénévolat 

ou un emploi que vous ne souhaitez pas vraiment...Il faut bien commencer quelque 

part. Vous devez faire DE VOTRE MIEUX ...ne pas avoir une mauvaise expérience 

canadienne. Lorsque vous vous rendez à votre premier emploi, soyez PRÊT : vous 

devez être excellent puisque vous avez besoin de références de cette expérience pour 

vous aider à trouver des emplois futurs. Si vous ne possédez pas une bonne et positive 

expérience quelque part, vous ne devez même pas la mentionner sur votre CV, car 

votre prochain recruteur pourrait vouloir s’entretenir avec votre précédent employeur/ 

poste de bénévolat. Par conséquent, assurez-vous de toujours faire de votre mieux, 

d’avoir toujours le souci du travail bien fait, même si c’est n’est pas le poste que vous 

vouliez...parce que si vous montrez que vous êtes capable, vous aurez une chance 

d’avoir davantage de meilleures expériences. 

Q Dois-je inscrire sur mon CV tous les renseignements concernant mes précédents postes 

occupés (le nom de l’entreprise, la ville, le pays, etc.)? 

R 

Personnellement, j’aime que l’information soit transparente. Je ne veux pas penser que quelqu’un essaie de 

cacher quelque chose. Je suis très juste et je n’ai pas de préjugés sur les gens. 

Q Mais peut-être qu’un employeur sera partial, et qu’il n’en lira pas plus si la personne 

provient de certains pays qu’il n’aime pas? 

R 

Je ne suis pas raciste, mais certains vont discriminer et c’est dommage. Si c’est le cas, vous ne voudrez pas 

travailler là-bas. Si tous les renseignements sont mentionnés, la personne qui vous appelle va connaitre tous ces 

renseignements et vous pouvez être assuré qu’ils vont embaucher des gens qui comprennent que le talent peut 

provenir des quatre coins du monde, et que les candidats ne devront pas être discriminés en raison de leur origine. 



Tendances 

• Les entreprises veulent préserver des coûts bas en utilisant des technologies de serveur de source plus 

ouvert(Linux). 

• Les environnements Web et les applications intégrées mobiles/sans fil. 

• Le stockage des données pour l’échange d’information à travers l’organisme. 

• La gestion des soins de santé est en évolution; les anciens systèmes doivent être pris en charge. 

• Il y a de nombreuses possibilités en Ontario, mais vous devez vendre vos compétences; la compétition est rude. 

• Les régions de croissance actuelle sont les Prairies, Manitoba, Alberta, et Saskatchewan. 

• Vous devez associer la technologie à la connaissance de l’entreprise : plus vous comprenez le processus de 

l’entreprise et avez les compétences d’analyses de l’entreprise, plus vous sortirez du lot. 

CONSEILS - CV 

• Encore plus important, lorsque vous remettez votre curriculum entre les mains d’un 

employeur, employez des termes accrocheurs qui attirent l’attention du lecteur. Mettez les 

compétences générales dans la section Caractéristiques, par exemple, compétences en 

gestion de projet. 

• Il est bien de consacrer plusieurs lignes pour les diplômes et les entreprises/expériences 

passées, mais vous devez également écrire un message contraignant pour expliquer 

pourquoi nous devons vous prendre. Quelles compétences générales apportez-vous? 



CONSEILS - entretiens et importance des compétences générales 

• Il y a certaines différences culturelles que vous devez comprendre et gérer. Par exemple, 

soyez humble, ne pas regarder dans les yeux, utilisez un langage corporel réservé…vous 

devez vous défaire de ces attitudes! Vous devez regarder les gens droit dans les yeux, être 

confiant et leur parler directement. 

• J’ai remarqué que certains PFÉ étaient gênés de dire ce qu’ils pensaient. Ne soyez pas 

timides, nous voulons connaître vos idées...n’ayez pas peur de nous en faire part. 

• Même si vous avez choisi une profession très technique, que certains choisissent, car ils 

préfèrent communiquer avec une machine plutôt qu’avec des gens, nous sous-estimons à 

quel point les compétences générales et de communication et la compréhension culturelle 

peuvent avoir un impact. Pourtant, tant de personnes disposent de ces compétences 

techniques ET sont du Canada. Pourquoi vous embaucheront-ils? Non seulement pour 

vos compétences techniques, mais pour votre capacité à VENDRE vos compétences… non 

seulement sur votre CV, mais lors de l’entretien. Vous garderez votre poste et vous pourrez 

progresser grâce à vos compétences en communication et la manière dont vous vous 

entendez avec les autres. 

• La communication est importante : comment vous vous y prenez, comment vous interprétez 

et comprenez ce que les autres vous disent. 

• Compétences de bases - compétences analytiques, esprit d’initiative, vos compétences de 

recherche. Avez-vous pris le temps de vous renseigner sur l’entreprise? Le poste? 

• Les aptitudes à écouter activement et à communiquer sont importantes, tout comme les 

compétences interpersonnelles. 

• Vous devez adopter une attitude excellente, ne soyez pas trop sérieux, le sourire est utile. 

Serrez bien les mains de manière convaincante. 

• Les gens seront attentifs aux détails. 

• Lorsque je recevais les candidats pour rejoindre notre équipe... la communication était 

la clé. S’ils étaient incapables de décrire leurs compétences et leurs forces, je ne les 

embauchais pas. 

• Il vaut mieux aussi utiliser des exemples réels… pas seulement des descriptions vagues. 

Les compétences interpersonnelles sont importantes : pouvez-vous (avez-vous) gagner la 

confiance et établir de bonnes relations? 

• La motivation : je veux quelqu’un d’enthousiaste, qui démontre de la passion pour ce qu’il 

fait. Quelles revues lisez-vous? Quels sites web consultez-vous? Qu’allez-vous apporter à 

notre entreprise? Vous devez apporter une initiative personnelle et des idées. Je cherche 

quelqu’un de très spécial. 



CONSEILS D’ORDRE GÉNÉRAL 

• Adaptez-vous! Vous devez adopter une approche multidimensionnelle. Tirez profit de votre 

réseau personnel. Préparez-vous bien. Recherchez les entreprises et les postes que vous 

convoitez. Servez-vous des entreprises de recherche/des centres d’aides- ils disposent des 

ressources--utilisez-les! Imposez-vous comme une sorte d’ « expert ». Assurez-vous d’avoir 

une présence en ligne (par ex., LinkedIn, un site web personnel). La détermination...gardez-la! 

Ne baissez pas les bras. 

• Nous sommes pour la plupart ici des professionnels des TI…Vous devez vous créer 

votre propre site web, avec votre CV (sur votre site web) et ajoutez des renseignements 

accompagnant votre CV. 

• Si vous avez un fort accent, allez à la bibliothèque et empruntez des livres audio pour vous 

aider à parler : imitez les voix et continuez de pratiquer. 

• Restez positif et continuez de sourire. Vous avez dû surmonter des obstacles pour vous installer au 

Canada, et vous pouvez être déçu par la réalité des choses (« le Canada a besoin de vos compétences »), 

et même si un emploi ne vous a pas été apporté sur un plateau, ne perdez pas espoir. 

• Tout comme que vous êtes à la recherche d’un emploi, des employeurs cherchent votre 

aide, vous devez convenir au poste. Les employeurs déploient beaucoup d’efforts dans la 

description du poste, donc faites-en autant pour bien vous préparer et répondre aux offres qui 

correspondent à l’ensemble de vos compétences. 

• Réseautage et associations - veillez à adhérer à une association qui vous intéresse-bases de 

données, web, réseau social, rencontrez des gens et posez des questions pour en apprendre 

davantage sur ce domaine et pour vous faire de nouveaux contacts. 

• Démontrez que vous êtes passionné, par ex. les bases de données. Qu’apprenez-vous? Que 

lisez-vous? Vous devez apporter cet AVANTAGE SUPPLÉMENTAIRE. 

• Plus vous travaillez, plus vous aurez de la chance. Qu’arrive-t-il aux PFÉ lorsque la nuit de 

noce s’achève? Ce qu’il nous frappe, c’est que les choses n’arrivent pas aussi rapidement et 

glorieusement que nous l’avions espéré. Nous perdons espoir et confiance en nous-mêmes. 

Vous devez rester positif; ne soyez pas une personne misérable qui inspire de la pitié. Ne 

croyez pas à vos pensées négatives. Vous êtes aussi bon que vous le pensez! 

• Si vous vous sentez en confiance, vous serez en mesure de l’expliquer et tout irez bien pour vous. 

• La ténacité est la clé…n’abandonnez pas! Réseautez et faites du bénévolat pour pouvoir vous lier 

aux autres et maintenez le contact avec ces personnes. Vous devez vous créer des références. Tenezvous-en 

et sachez que c’est un processus…et ce n’est pas quelque chose qui n’arrive qu’une fois. 

• Comment répondez-vous à la question: « Avez-vous de l’expérience canadienne? » Vous 

devez comprendre les critères requis pour un poste, et si cela vous convient parfaitement. 

Vous devez répondre : «grâce à mon expérience, je possède « cette » compétence, je « la » 

comprends, je peux vous « l »’apporter… ne serait-ce pas un atout à votre organisme? Ne 

dîtes pas « non » immédiatement; vous devez maintenir la conversation. Donnez-leur de quoi 

réfléchir. N’abandonnez pas. Faites-leur savoir que vous leur serait utile. Je garantis que 

quelqu’un finira par vous écouter. 

• Ne le faites pas tout seul! Soyez fort, vous devez rechercher le soutien d’autres personnes. 

Si vous êtes dans un mauvais jour, appelez quelqu’un et parlez-en. Vous verrez que vous 

pouvez apprendre quelque chose et être plus fort et mieux au fil des jours. 



3 Services des affaires - R.H./juridique/commercial/marketing 

Animatrice : 

Belinda Fernandez 

Panélistes : 

Claude Balthazard, diplômé d’un doctorat, conseiller en ressources humaines agréé- Directeur de Human Resources 

Professionals Association (HRPA) 

Gautam Nath, MBA, RHB – Groupe de PFÉ de 2008 

Tom Kaufmann 

Keith Hernandez – Directeur des comités d’ACCES Employment, Big Brothers and Big Sisters (Ajax/Pickering) and 

Conseil de développement communautaire de Durham (CDCD) 

Marcel Strigberger – Avocat 

Karen Hiltz – Directrice des ressources humaines à Christie Digital Systems Canada, Inc. 

Les questions posées en ligne dans le cadre du processus d’inscription comprennent : l’acquisition de l’expérience 

canadienne (les frustrations liées à cette nécessité de l’acquérir et les stratégies pour y parvenir); comment obtenir un 

emploi/réussir au Canada, les attentes des employeurs/du milieu de travail, trouver un emploi valorisant dans son 

domaine de choix, l’information sur les services et l’aide financière à la disposition des PFÉ/nouveaux arrivants, créer 

une entreprise, les frustrations liées au processus de reconnaissance des titres de compétences/accréditation, comment 

réseauter et mieux se vendre auprès d’un employeur, les difficultés à trouver du travail dans des domaines où ils ont 

de l’expérience similaire et adéquate, qu’est qui leur fait croire que des postes sont à pourvoir, et repérer les offres 

d’emploi à pourvoir à la fois de manière générale et dans des domaines spécifiques. 




Q Je veux monter ma propre entreprise. Je travaille sur une étude de marché. Comment puis-je 

trouver des statistiques mises à jour? 

R Tout dépend des renseignements commerciaux dont vous avez besoin. Demandez-moi et je vous renseignerai 

individuellement. 

Q Y a-t-il une différence entre un employeur et un agent? Puis-je avoir un exemple sur la manière 

de se présenter lorsque vous faites pour la première fois du réseautage. 

R Vous devez savoir qui est l’employeur. Dans de nombreux organismes, les RH ne sont pas les recruteurs, mais ils 

sont motivés à trouver les meilleurs candidats pour l’employeur. Votre stratégie est de sortir de la pile (des CV). Vous 

devez l’avoir en mains, mais ne comptez pas uniquement dessus pour vos prendre contact avec les employeurs. Le 

réseautage est un excellent moyen d’y parvenir. Les recommandations vous aident à sortir du lot et à obtenir une 

première chance. Les RH ne sont pas indépendants de l’employeur. Considérez-les comme l’employeur. 

Grâce à LinkedIn, trouvez votre contact ou démarchez le contact par téléphone. Voyez si vous pouvez retenir son 

attention en l’appelant. Parlez-lui. Demandez son courriel et les RH. Envoyez 2 CV. L’un des deux vous choisira. 

Remerciez-le d’avoir accepté votre appel. 

Il faut établir des relations sur le long terme. Faites-le pour évoluer professionnellement dans les entreprises. 

Rapprochez-vous de certaines personnes, même si elles ne peuvent pas vous aider dans l’immédiat, elles le pourront 

peut-être à l’avenir. 

J’ai des cartes de visite. Je les envoie aux contacts que je rencontre 24 heures après. 

Vous devez savoir qui est votre concurrent. Comment pouvez-vous vous distinguer ? 

Q Pourquoi ne pas se contenter d’un emploi de survie? 

R Les emplois de survie sont pris pour payer les factures, ce n’est pas votre choix de carrière initial. Ne les laissez pas 

vous arrêter. Ne vous sacrifiez pas en faisant par exemple chauffeur de taxi au lieu de médecin, etc. Vous devez 

vous fixer des objectifs. Affichez vos objectifs sur un mur, que vous voyez tous les jours. La réussite est une habitude 

à développer. 

Q Les emplois de survie – que pense l’employeur de quelqu’un qui postule avec des compétences 

plus vastes et d’autres objectifs de carrière? 

R Les exploitants des petites entreprises veulent du personnel avec la même origine que leurs clients. Ces personnes 

les aideront à s’identifier au sein de la collectivité. 

Beaucoup de jeunes veulent voyager après avoir terminé l’université, ainsi, il y a des postes à pourvoir. 

Ces responsables d’entreprise acceptent qu’il y ait beaucoup de roulement du personnel. 

Certains employeurs embauchent plus de personnel pour certains postes en raison du roulement, car ils savent bien 

qu’ils peuvent partir. 

2011| Rapport de la conférence des PFÉ | 30


Les commerçants s’attendent à ce que le personnel change après 3 à 6 mois. 

Les employeurs voient d’un très bon œil les personnes qui occupent des emplois de survie. 

Q Évaluation de vos qualifications. J’ai posé ma candidature il y a 7 mois. Cela retarde ma 

recherche d’emploi. Comment puis-je les relancer? 

R Nous savons que c’est irrégulier en termes d’obtention des documents. Il est parfois difficile de se procurer les 

relevés de notes de certains pays du monde. Parlez-en au service des RH. 

Q Je suis prêt, mais je n’ai toujours pas obtenu de travail ni brisé la glace. 

R C’est dur et cela prend du temps. Faites du bénévolat dans des secteurs et continuez de réseauter de diverses 

manières : les associations professionnelles, etc. Cherchez les employeurs que vous préférez; voyez si vous pouvez 

travailler pour eux à titre gratuit. 

Q Réseauter lorsque vous avez du travail.- Argumentez. 

R Absolument- continuez à réseauter. Vous pouvez découvrir quel type de clients vous avez. Établissez des relations 

avec vos collègues. Faites savoir à votre chef que leur poste vous intéresse et demandez- leur ce qu’il faut pour 

l’obtenir. Parlez aux autres directeurs des autres services. Ils doivent vous connaître s’ils vous embauchent. 

Lisez : « Vous êtes embauché, et maintenant quoi »? C’est la prochaine étape de votre parcours. C’est toujours un 

ensemble d’éléments. 

Le dévouement et la loyauté sont deux choses différentes. Les employeurs veulent des gens dévoués. Ils savent que le 

personnel peut partir. 

Q En sachant cela, combien de temps nous faudra-t-il pour être à votre place et réussir 

R Gagner le premier million est le plus dur. Vous devez vous fixer un objectif et adoptez les pensées et les attitudes 

d’un millionnaire. Concentrez-vous sur ce que vous avez et non pas ce que vous n’avez pas. Inscrivez vos objectifs 

(date et salaire). Il est important de se fixer des objectifs. 

Ne pensez pas « échec »; ce sont des« résultats que vous n’aimez pas ». 

Revoyez vos objectifs- ce sont des ouvrages en cours d’élaboration. C’est incroyable ce qu’il peut arriver lorsque 

vous écrivez vos objectifs (sur un papier). 

Q Comment mentionner les emplois de survie sur notre CV? Comment les recruteurs les 

considéreront-ils? 

R Mentionnez l’intitulé du poste et abrégez les renseignements. Les gens reconnaissent ces emplois; ils traduisent votre 

motivation et votre volonté à faire ce que vous devez. 

Les RH survolent les éléments des CV qui ne correspondent pas. Vous pouvez vous permettre d’être moins descriptif 

pour ces types d’emploi, mais conservez toute la chronologie. Ne dissimulez rien, autrement vous serez placé sur la 

mauvaise pile. 



CONSEILS POUR AIDER LES PFÉ À BIEN SE POSITIONNER POUR RÉUSSIR LEUR PARCOURS 

PROFESSIONNEL : 

Claude: 

• Pour des postes de RH- La plupart des professionnels en RH ne savent pas ce que les RH 

sont dans les autres pays. Expliquez à vos potentiels employeurs que votre expérience est 

exactement ce qu’ils recherchent, les RH sont généralement les mêmes partout, de bons 

professionnels en RH sont de bons professionnels en RH, vous devez analyser cela. 

• Acquérez de bonnes bases en RH- continuez à travailler sur cette base de connaissance. 

• Obtenez le titre de compétence- un signe aux employeurs que vous répondez aux normes 

canadiennes. 

Gautam: 

• Vous êtes nouveau au Canada; vous vous êtes battu pour arriver jusque-là. Le manque 

d’expérience canadienne signifie réellement « je ne sais pas qui vous êtes; vous devez me 

dire qui vous êtes et ce que vous pouvez faire. » 

• Nous avons immigré il y a quelques années après avoir travaillé dans notre domaine; nous 

ne sommes plus des recrues. Rappelez-vous que des gens qui sont là recherchent les mêmes 

emplois, donc vous devez faire encore plus d’efforts. 

• Emplois de survie – ne soyez pas gêné d’en choisir un, c’est une tactique pour avancer. 

Ne soyez pas gêné. Gardez les yeux rivés sur vos objectifs. 

• Bénévolat – vous devez offrir vos services; montrez-leur ce que vous pouvez faire pour 

pouvoir avancer. 

• Cela n’arrive pas du jour au lendemain, cela prend du temps. Vous n’êtes pas le seul dans 

cette situation. Il faut deux à trois ans pour progresser; le fait de trouver des emplois à temps 

partiel, des emplois temporaires, etc....Tous ces éléments font partie de la stratégie. 

• Les compétences générales- le Canada a une culture différente. Découvrez-la, regardez les 

gens, imprégnez-vous de la culture canadienne. 

• Faites une chose à la fois, écrivez un courriel à un contact, appelez-le, etc. En l’espace d’un 

mois, vous aurez accompli 30 nouvelles tâches; ce n’est pas négligeable. 

• Concept du coucher du soleil– répondez à vos courriels avant la fin de la journée. Veillez à 

faire avancer les choses même si cela signifie d’approfondir les choses. 

2011 |Rapport de la conférence des PFÉ | 32




Keith: 

• Considérez la recherche d’emplois comme un projet vous permettant de décrocher un 

emploi. Le mentorat, le réseautage, la préparation des CV font partie du projet. 

• Réseauter pour l’avenir : le réseautage est préférable à l’envoi de CV. Évitez de dire 

« Embauchez-vous? ». C’est un tournant. 

• Listez vos réalisations sur votre CV. Vos fonctions ne disent pas ce que vous avez accompli 

et ce que vous avez apporté à l’entreprise. 

• Lors de l’entretien d’embauche, dites que vous êtes un joueur d’équipe. 

• Faites comprendre au recruteur que vous conviendrez à leur environnement multiculturel. 

• LinkedIn est très recommandé. Utilisez-le à des fins professionnelles. Ce n’est pas 

Facebook. 

• Trouvez un mentor avant d’envoyer vos CV. Ils sont là pour vous guider et vous préparer. 

• Utilisez les agences de services à l’établissement. 

• Mettez de côté votre expérience et vos diplômes. Soyez plutôt ouvert à apprendre. 

• Démontrer de la passion pour tout ce que vous entreprenez. Concentrez-vous sur les 

meilleurs résultats, peu importe le travail que vous faites. Vous avez besoin de référence. 





Karen: 

• Soyez prêt. Comprenez l’entreprise et le poste. Soyez prêt à prouver ce qu’il y a sur votre 

CV. Entrainez-vous à passer des entretiens d’embauche. Préparez-vous aux questions. 

Préparez-vous à passer des tests de compétences techniques. Faites accréditer votre 

formation. Ayez les compétences linguistiques appropriées. Faites ce que vous devez 

faire pour être prêt à travailler. Les références mondiales sont recherchées. Organisez 

votre vie personnelle pour être prêt à travailler immédiatement. Soyez positif. Souriez. 

C’est très important. Nous recherchons des compétences transférables. Sachez quelles 

compétences transférables vous disposez. 

• Gérez-vous. 

• Inscrivez-vous auprès d’agences de réglementation appropriées. 

• Réseautez, réseautez, réseautez. C’est essentiel pour réussir et évoluer dans votre 

carrière. Recherchez des mentors avec le même cheminement de carrière. Faites-le! Cela 

vous ouvrira des portes. 

• Faites du bénévolat!!! C’est un bon moyen de réseauter. Ce n’est facile pour personne, 

mais faites-le, car vous le devez. TRIEC et Maytree peuvent vous y aider. 

• Les organismes de réglementation offrent des moyens de réseauter; des repas d’affaires, 

des possibilités éducatives, etc. 





Tom: 

• Vous êtes la concurrence. Vous êtes toujours en train de vendre. 

• Le réseautage-80 % des emplois ne sont pas affichés; ils sont cachés. Les contacts que vous 

avez peuvent être importants : lorsque vous rencontrez quelqu’un, prenez sa carte de visite 

et relancez-le dans les 24 à 48 heures. Soyez extraverti : entraînez-vous à vous présenter. Ne 

vous arrêtez pas jusqu’à ce que vous démontriez qui vous êtes et ce que vous pouvez faire. 

• 97 % de toutes les entreprises sont des petites entreprises. Arrivez-vous à vous distinguer? 

Prouvez-le lors de votre entretien d’embauche. Lorsque vous souriez, les gens viennent vers 

vous. Répondez aux questions par des phrases courtes : s’ils veulent en savoir plus, ils vous 

demanderont. Rappelez-vous que vous questionnez aussi l’entreprise : apportez également 

des questions. Améliorez votre texte et entrainez-vous aux entretiens. 

• Faites de votre recherche d’emploi une priorité. Vous vous vendez; vous offrez à l’entreprise une 

solution. Quel est leur problème? De quoi ont-ils besoin? Posez-leur des questions. Préparez une 

carte de visite avec votre nom, vos coordonnées et votre spécialité. 

• Ne vous découragez pas et n’abandonnez pas. Vous menez la vente; C’est un jeu de chiffres. 

S’ils vous disent non, ce n’est pas à vous personnellement, c’est à vos compétences. Soyez 

professionnel, votre attitude déterminera votre réussite. 

• Réseauter autant que possible avec des personnes que vous connaissez. Abordez les gens 

dans les salles d’attente des médecins. Posez-leur des questions sur eux, ils adorent parler 

d’eux. Écoutez-les : posez une question pour maitriser la conversation. Vous apprenez tout 

lorsque les autres s’expriment. 

• Suivez une formation linguistique et obtenez de l’aide. 

• Écrivez un énoncé de valeur sur vous : court, 5 à 7 secondes. Soyez différent : Qu’est qui vous 

différencie des autres? 

• Ne soyez pas timide lors d’un entretien d’embauche. 

• Faites des recherches sur une entreprise; il y a beaucoup d’information sur Internet. 

Apprenez le jargon, les acronymes, etc., de l’entreprise avant de vous présenter à l’entretien. 

• Ayez une bonne attitude! Ne soyez pas désespéré pour un emploi. 

• Mettez en valeur vos compétences, pas vous ! 

• LinkedIn et les annuaires Scott constituent d’excellentes ressources. 

Elizabeth: 

• Les entreprises recherchent des occasions de croissance. Ils recherchent de nouveaux talents. 

• Soyez tenace; vous franchirez la porte. Envoyez-leur des courriels ou passez les voir pour les 

saluer; n’abandonnez pas votre recherche d’emploi. 

• Adaptez-vous au changement. Les entreprises recherchent de nouveaux moyens de faire les 

choses; ils veulent savoir que vous êtes capable de vous adapter aussi. 

• Étudiez l’entreprise avant de vous présenter à votre entretien d’embauche. Si vous les 

connaissez bien, ils vous écouteront. 

• Formation continue- les choses sont toujours en évolution. Envisagez de prendre des cours à 

temps partiel; les entreprises attendent de nouvelles idées fraîches. Adhérez à des groupes en 

fonction de votre secteur. 

• Réseauter à l’aide de LinkedIn et de Facebook : beaucoup d’entreprises les utilisent pour 

recruter. 

• Servez-vous de votre expérience internationale et de vos compétences linguistiques pour 

aider les entreprises à franchir les barrières professionnelles mondiales. 



4 Finances et comptabilité 

Animatrice : 

Heather Turnbull, propriétaire, Turnbull Consulting Group 

Panélistes : 

Vincent G. Dong, comptable agrée- Fondateur Language Education for Accounting Professionals Inc. (LEAP) 

Salman Kureishy – Responsable du programme International Accounting and Finance Professionals (IAFP) à G. Raymond 

Chang School 

Dr. Catherine Chandler-Crichlow – Directrice générale, Centre of Excellence for Financial Services Education 

Melissa Gansham, CMA – Directrice régionale de Marketing, Ouest du Grand Toronto– Comptables en management 

accrédités 

Franklin Garrigues – Vice-président des services de direction, TD Canada Trust, Opérations and Technologie 

Carmen Jacques, CGA- Responsable de l’expansion des entreprises, Certified General Accountants of Ontario (CGA 

Ontario) 

Barbara Kiss – Responsable d’exploitation, Morgan International Canada Inc. 

Toronto est la capitale des services financiers canadiens. Les obstacles rencontrés par les PFÉ sont les suivants : compétences 

linguistiques, manque d’expérience et reconnaissance des titres de compétences. La pénurie de talents et les écarts dans les 

talents de leadership (cadre moyen et supérieur) sont également des problèmes importants dans ce secteur. 

Les questions posées en ligne dans le cadre du processus d’inscription étaient axées sur les sujets suivants : obtenir un 

emploi correspondant à ses compétences et à son expérience (Que faut-il? Pourquoi est-ce si difficile? Surmonter l’impasse 

du manque d’expérience canadienne (pourquoi est-ce si important pour les employeurs canadiens? Comment puis-je 

décrocher un emploi sans avoir d’expérience au Canada?), le réseautage (comment le faire de manière efficace? Pourquoi 

est-ce nécessaire de trouver du travail au Canada?), ainsi que le manque de reconnaissance étant donné l’expérience 

internationale (pourquoi les immigrants qualifiés doivent-ils commencé au bas de l’échelle ou accepter des emplois non 

qualifiés avant de pouvoir espérer évoluer vers un emploi dans leur domaine ?). 




Q Je fais du bénévolat dans un organisme à but non lucratif, qui n’a rien à voir avec mon emploi 

administratif. Quel est donc l’avantage d’avoir cet emploi de bénévolat? 

R Vincent – Le bénévolat : la plupart des personnes en font, car elles aiment le faire, cela permet de se sentir bien, 

mais c’est aussi un moyen d’apprendre le système. Il vous donne la possibilité de communiquer avec des gens que 

vous ne connaissez pas, ou de rencontrer des personnes que vous n’aurez jamais eu l’occasion de rencontrer. Il 

donne de bonnes occasions de réseautage. 

Carmen – Le bénévolat vous donne l’occasion de faire des erreurs, d’apprendre sur la culture en milieu de travail 

canadien, d’apprendre sur les autres personnes et de vous lier avec des contacts importants. 

Salman – Les compétences que vous utilisez et apprenez à travers le bénévolat sont transférables et beaucoup 

de ces compétences acquises dans le bénévolat peuvent être utilisées dans le milieu de travail, comme la 

communication, le travail d’équipe, la résolution de conflits, etc. 

Franklin – D’un point de vue professionnel, le bénévolat permet le réseautage, c’est là que les dirigeants 

professionnels réseautent pour avoir de bonnes occasions de rencontrer des gens importants dans le secteur. Le 

bénévolat peut être approprié- vous pouvez trouver des organismes à but non lucratif avec qui faire du bénévolat et 

qui se rapportent aux finances aussi. 

Q Pouvez-vous m’aider à obtenir un emploi sans effrayer les employeurs avec mon niveau de 

diplôme (sentiment d’être surqualifié) ? 

R Salman – essayez de rentrer dans un organisme avec des possibilités d’évolution (la capacité d’évoluer vers un 

poste supérieur). Assurez-vous de ne pas mentir ou de ne pas dissimuler vos qualifications. N’atténuez pas votre CV : 

pour ma part, c’est ce que j’ai fait, et cela n’a pas fonctionné. Soyez ouvert et honnête, adhérez à un organisme 

où votre expérience et formation seront valorisées et vous donneront des possibilités d’évolution. 

Catherine – Vos qualifications sont une bonne chose. Le problème est que, nous ne parlons pas de nos 

réalisations; mais de notre niveau d’études. Concentrez-vous sur vos réalisations, projets que vous avez dirigés. 

Évoquez votre expérience et vos réalisations de manière efficace; c’est une légende d’être trop qualifié. 

Vince – Robert Half Management Resources a publié un rapport sur les caractéristiques qui sont valorisées dans 

le processus de recrutement. L’intégrité occupe la première place. Si vous mentez sur vos origines, cela remettra en 

question votre intégrité, chose qui ira à l’encontre de ce qu’un employeur recherche. 

Carmen –Si vous pouvez convaincre l’entreprise que vous pouvez la faire évoluer, ils voudront vous embaucher. 

Encore une fois, concentrez-vous sur vos réalisations et vos accomplissements, prouvez que vous êtes authentique. 

Q Comment puis-je intégrer le secteur des banques canadiennes étant donné ma précédente 

expérience dans le milieu bancaire. 

R Franklin – concentrez-vous sur vos compétences générales. Si vous avez de l’expérience canadienne, vous pouvez 

l’utiliser pour vous vendre. Réfléchissez sur vos compétences qui se rapportent aux tendances, choisissez-en une, 

parlez-en, faites-la connaitre et renforcez cette compétence, par ex. en étant un conseiller en petites entreprises. 

(Question sur le suivi posée par Heather? Est-il possible qu’un nouvel arrivant commence à un poste supérieur? 



Franklin – J’ai commencé à un poste supérieur, car j’ai pu montrer un niveau d’expérience et de compétences. 

En effet, c’est possible. 

Salman – J’aimerais vous faire part de certaines expériences au sujet des programmes Ryerson. Au départ, 

lorsque le programme de transition a été lancé, nous pensions que ce programme aiderait les PFÉ à trouver du 

travail à des niveaux identiques, mais 90 % des emplois qu’ils trouvaient étaient à un niveau inférieur. Placer 

quelqu’un à un poste de débutant peut être problématique, car les postes de RSE nécessitent un ensemble de 

compétences différentes, et les personnes vivaient une mauvaise expérience. Les gens acceptaient l’emploi, car ils 

avaient besoin de travailler tout en pensant évoluer, mais c’était rarement le cas. Ryerson dispose d’un outil en ligne 

permettant de définir l’ensemble de vos compétences. 

Catherine – Pour ma part, les PFÉ ont pu intégrer leur profession à des niveaux supérieurs, mais ils ont pris leur 

temps de chercher quelles carrières leur convenaient et quelles compétences ils avaient besoin. Prenez le temps de 

comprendre les règles et les qualifications. Rejoignez un réseau pour obtenir l’information dont vous avez besoin. 

Apprenez le système et ce qu’ils recherchent. 

Q Quels sont les programmes en alternance offerts en Ontario pour acquérir une expérience 

canadienne dans ce secteur ? 

R Catherine – Ils sont de tout type : un certain nombre sont disponibles. J’aime les programmes en alternance, car ils 

aident à comprendre la culture du milieu de travail et à en savoir plus sur les institutions. 

(Question de suivi posée par Heather) Que valorise l’employeur? 

Catherine – les employeurs apprécient les programmes en alternance, car les employés en alternance apprennent 

la culture en milieu de travail, leur culture. 

Barbara – Vous pouvez aussi les utiliser en guise de référence à l’avenir, donc c’est une bonne opportunité. 

Vincent – J’ai des étudiants en alternance de l’University of Waterloo. Ils nous aident beaucoup dans des tâches 

liées à la création des dossiers, ce qui leur est très profitable. 

Salman – les programmes en alternance peuvent ne pas convenir à tout le monde. Ces programmes semblent 

intéressants aux yeux des PFÉ, mais évaluez les programmes avant d’y participer; beaucoup postulent et 

s’aperçoivent que cela ne leur correspond pas et que les programmes de transition leur sont plus adaptés. 

Franklin – tout dépend de là où vous en êtes de votre intégration dans la société canadienne; connaissez-vous 

bien et faites votre propre évaluation de ce que vous avez besoin à cette étape. 

Q Quel financement et quels prêts sont octroyés pour se mettre à niveau sur le plan scolaire? 

R Carmen – Pour ceux désireux d’obtenir le titre CGA, la Banque de Montréal octroie une marge-crédit pouvant 

aller jusqu’à 20 000 $. 

Melissa – la CMA a aussi un arrangement avec la Banque de Montréal pour une marge-crédit similaire. 

Vincent –le ministère de la Formation, des Collèges et des Universités a une section sur les bourses d’études 

octroyées aux PFÉ. Il y en a une actuellement disponible, qui expire en mars 2011, donc regardez si elle est 

toujours disponible et si vous y avez droit. 



Salman – La bourse octroyée qui se termine en mars est intéressante, jusqu’à 5000 $ accordés pour les frais 

d’inscription, ainsi que 500 à 600 $ pour les livres; nous espérons qu’ils prolongeront le délai. Vous pouvez 

également faire une demande auprès du RAFEO (Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de 

l’Ontario. 

Q Pourquoi les nouveaux immigrants ne peuvent-ils pas faire de bénévolat dans le secteur 

financier/bancaire ? 

R Catherine – Ne pas pouvoir faire du bénévolat n’est pas un problème propre aux PFÉ, mais à toutes les 

personnes désireuses de faire du bénévolat dans ce secteur, à cause des problèmes de réglementation et de 

confidentialité de certains postes. Ce n’est pas la faute des institutions, mais du système. Tout le monde y est exclu, 

car ces postes sont soumis à des dispositions réglementaires imposées par le gouvernement. 

Carmen – les programmes de transition aident à obtenir la certification, mais pas à trouver un emploi. Prenez un 

moment pour consulter le site Web. De nombreux programmes adaptés conduisent à l’obtention du CGA. 

Q Quels sont les organismes qui valorisent les PFÉ? 

R Franklin – TD se consacre aux PFÉ et à la diversité. TD s’y intéresse pour des raisons professionnelles, car 25 % 

des Canadiens s’identifient en tant que minorité. Donc, d’après notre expérience des services à la clientèle, nous 

souhaitons être divers, et nous voulons les meilleurs talents. Dans le classement des meilleurs employeurs pour les 

nouveaux arrivants, la plupart des plus grandes institutions veulent être les meilleures. 

Catherine – beaucoup d’organismes financiers ont créé des services pour recruter les PFÉ; Rogers et d’autres 

entreprises techniques veulent embaucher des PFÉ. 

Vincent – dès 2012, les entreprises publiques doivent se reporter aux Normes internationales d’information 

financière (IRFS), c’est donc l’occasion parfaite de proposer votre expérience aux organismes qui ne l’ont pas 

encore fait ou qui commencent à peine à les utiliser. 

Q Le partenariat entre les PFÉ et les parties prenantes –que pourraient mieux faire les parties 

prenantes? 

R Catherine – les secteurs du gouvernement comme le ministère de la Formation, des collègues et des universités 

doivent proposer un financement et de la formation. Il faut que les organismes soient plus ouverts et plus 

transparents sur ce qu’ils recherchent. Cette discussion est une opportunité excellente pour le découvrir et pour 

que les formateurs changent aussi. 

Vincent – l’administration fédérale et provinciale doit faire davantage. Par exemple, ils ont beaucoup investi 

dans des programmes; toutefois, aucune mesure d’encouragement n’existe pour les petites et pour les moyennes 

entreprises. Ils pourraient leur offrir un crédit d’impôt s’ils embauchent des PFÉ, car contrairement aux grandes 

entreprises, ces petites structures ne disposent pas du budget de formation nécessaire. 

Franklin – Les milieux de travail doivent être conviviaux et ouverts à tous. 

Carmen – les employeurs doivent collaborer plus étroitement avec le gouvernement. 

Salman – Les employeurs doivent être plus honnêtes sur leurs besoins. Rendre le processus de sélection aussi 

transparent et honnête que possible. Les organismes s’attendent à ce que vous soyez aussi ouvert à la diversité. 





Vincent 

• Ciblez vos efforts sur l’acquisition d’excellentes compétences en communication/ 

générales 

• Il faut recruter en raison de la population vieillissante des comptables canadiens 

Franklin 

• De nouveaux postes sont créés dans le risque et la conformité. 

• Cherchez des opportunités là où il y a de nouveaux investissements dans la technologie. 

• Comme les banques prêtent de l’argent, les conseillers des petites entreprises sont 

nécessaires. 

Salman 

• La pénurie de compétences survient dans des domaines spécifiques; cherchez quelles sont les 

compétences demandées et considérez-vous en termes de compétences et non d’expérience. 

• Les employeurs embauchent pour des compétences techniques et licencient pour des 

compétences générales; ne surestimez pas l’importance des compétences générales. 

• Il n’y a pas qu’un seul chemin possible. Utilisez plusieurs stratégies : le réseautage, le 

mentorat, les candidatures en ligne. Elles peuvent être toutes utiles; vous ne devez pas 

en refuser une. 

Melissa 

• Lors de la récession, les gens qui ont conservé leur emploi étaient ceux qui avaient 

l’expérience canadienne, un MBA, ou un titre professionnel. 

• Les employeurs veulent les meilleurs talents : des gens pour aider à faire avancer leur 

entreprise, c’est-à-dire un poste de type analyste financier. 

• Les lacunes canadiennes en termes de Normes internationales d’information financière 

(IFRS) – les personnes qui composent ces équipes sont pratiquement toutes des PFÉ. 

• Il y a une pénurie de cadres moyens en raison des baby-boomers vieillissants, il n’y a 

pas assez de Canadiens dans la profession de comptable pour occuper ces emplois. 

Barbara 

• Réfléchissez sur la manière de vous distinguer. 

• Morgan International est un organisme international et nouveau au Canada: Il propose 

des cours de préparation à la formation pour obtenir le titre d’Analyste financier agrée et 

le C.P.A - les deux sont très demandés. Becker CPA et Stalla CFA sont des cours intensifs de 

formation; ces cours sont disponibles en ligne par l’autoformation et les cours en classe. 

Carmen 

• Croyez en vous-même, soyez déterminé. 

• CGA est un organisme d’autoréglementation qui octroie le titre d’analyste financier 

agrée. D’après les tendances, il y aurait de bons débouchés dans ce secteur. 

• Les employeurs des comptables veulent des employés bien formés avec des compétences 

spécialisées (techniques, logiciel professionnel) et des compétences générales 

(communication, interpersonnelle); mettez à profit les IFRS. 

• Mettez l’accent sur vos réalisations dans votre CV. 




Catherine 


• Apprenez le système, pas seulement ce qu’est votre titre professionnel. 

• Réseautez, trouvez des mentors, et des sources d’information au sujet des carrières. 

• Les comptables ont un titre technique qui est très demandé, mais il ne s’agit pas uniquement 

d’avoir des compétences techniques, il faut aussi des compétences générales. 

• Le centre d’excellence est financé par le ministère de la Formation, des collègues et des 

universités (MTCU). Nous travaillons avec des collègues, des universités, des banques et 

d’autres institutions financières. Une partie de ce que nous faisons au centre d’excellence est 

de transmettre l’information. Pour connaitre les tendances du secteur, allez sur le site web qui 

vous informera sur tous les emplois « recherchés », les entreprises de titres de placement, les 

organismes de retraite, etc. Les gens restent bloqués sur le mot « comptable », mais votre titre 

vous permet de faire bien plus. Trouvez quoi d’autre apporter à votre titre professionnel. Notre 

site web peut aider à décider quel parcours professionnel vous pouvez suivre et à apprendre le 

jargon du secteur. 

Catherine – « Mon meilleur conseil est d’apprendre le système » 

Carmen – « Croyez en vous-même et restez positif » 

Barbara – « Soyez positif, restez flexible, réseautez, et n’attendez pas que les opportunités viennent à vous » 

Melissa – « Restez positif : tout le monde a sa chance » 

Salman – « Continuez à apprendre sur le système et sur vous-même, soyez ouvert et ne perdez pas espoir » 

Franklin – « Soyez conscient de vos forces et traduisez-les dans le paysage canadien » 

Vincent – « Consacrez du temps à travailler sur les compétences générales; vos compétences techniques 

ne sont pas remises en question » 



Que feront les PFÉ différemment? 

• « Je m’ouvrirais plus, et je découvrirais mes autres compétences » 

• « Apprendre le système et que ce soit une priorité dans ma recherche 

d’emploi » 

• « Initiative : Je vais perfectionner mes compétences générales et réseauter » 

• « Faire des recherches et apprendre le système » 

• « Je veux changer de voie, je suivrai donc un programme de formation » 

• « Je suis déterminé à rencontrer des gens, à tisser des liens, et à évaluer 

mes compétences » 

• « Le conseil de Catherine d’apprendre le système m’a beaucoup intéressé, 

de se concentrer sur des réalisations et sur ce que l’on peut apporter à un 

employeur au lieu de mettre en valeur nos qualifications » 


5 Soins de santé et professions reliées à ce domaine 

Animatrice : 

Cathy Tait, consultante certifié en gestion, directrice de Western Management Consultants 

Panélistes : 


Brian Verrall - Directeur général, Ontario Occupational Health Nurses Association 

Kathy Moscou - Responsable du programme, International Pharmacy Graduate (IPG) à la faculté de pharmacie Leslie Dan, 

Université de Toronto. 

Paul Chiappetta – Conseiller en chef en ressources humaines, Santé publique de la ville de Toronto 

Erone Newman, IA, maîtrise en soins infirmiers, directrice de programmes, programme cardiaque et vasculaire, 

St. Michael’s Hospital 

Michael Nurse - Directeur des admissions, Sutherland Chan School & Teaching Clinic 

Tabasom Eftekari – Directeur de délivrance de titres et certificats, Alliance canadienne des organismes de réglementation de 

la physiothérapie 

Helen Hayward B.A., maître ès arts- Partner, Western Management Consultants 

Les services des soins de santé sont de plus en plus sollicités, en raison du vieillissement de la population qui a des besoins 

en santé plus importants, du vieillissement des effectifs avec des taux de retraites élevés et des progrès dans la technologie. 

Cette discussion s’est concentrée sur les questions suivantes : 

• Quelles sont les autres solutions si je ne trouve pas d’emplois dans le domaine que j’ai choisi (et si je ne suis pas 

prêt à investir dans l’examen/le processus d’obtention de licence)? 

• Existe-t-il des raccourcis? 

• Quelles sont les solutions propres aux médecins formés à l’étranger? 

• Existe-t-il des aides financières octroyées pour mettre à niveau les titres de compétences? 

• Quel travail puis-je faire tout en suivant le processus d’obtention de licence? Est-il possible d’avoir un travail relié 

à mon domaine avant d’obtenir ma licence? 

Les participants faisaient principalement référence aux professions suivantes : les travailleurs sociaux, les médecins, 

les infirmiers, et les professionnels de la santé publique. Les questions posées en ligne avant la tenue de la conférence 

concernaient les inquiétudes financières liées à la procédure d’accréditation et le soutien de la famille, des clients éventuels 

pour certains professionnels de santé et la durée requise avant d’exercer sa profession. 




Q Pouvez-vous nous renseigner sur l’ouverture d’une installation privée? 

R Les installations, comme des maisons de soins infirmiers sont réglementées par le gouvernement. Vous devez 

engager un avocat et investir de l’argent (30 000$ par lit). Une maison de retraite peut être moins réglementée. 

Q Pourquoi des débouchés existent en Alberta et pas en Ontario? 

R La formation médicale nécessite des lieux de résidence, et ces lieux sont financés par le gouvernement provincial. 

Vous pouvez écrire à votre député et lui poser la question. 

Q (posée à Erone Newman, St-Michael’s hospital) Votre organisme dispose-t-il d’une formation 

sur la diversité? Avez-vous une stratégie pour les PFÉ? Comment peut-on faire un stage? 

R 

Nous avons bien un responsable de la diversité et nous formons notre personnel. Nous avons une stratégie pour 

recruter et intégrer les PFÉ; notre approche a d’ailleurs été récompensée (visitez notre site web). Quant aux stages, 

nous recrutons nos candidats par l’entremise des collègues, principalement le Mitchener Institute et Mohawk College. 

Q (posée à Kathy Moscou, Faculté de Pharmacie de l’Université de Toronto) Un pharmacien 

titulaire d’un doctorat peut-il y travailler ? 

R 

Vous devez être titulaire d’un diplôme en pharmacie (vos titres de compétences seront évalués) et réussir l’examen 

d’évaluation du BEPC. Il faut parler couramment anglais aussi. Pour acquérir de l’expérience, vous pouvez 

présenter votre candidature ou faire du bénévolat en tant qu’assistant en pharmacie. D’autres opportunités existent 

dans le secteur pharmaceutique (les entreprises qui fabriquent les médicaments) où des postes sont à pourvoir dans 

la recherche et le développement et la représentation. 

Q Comment puis-je faire évaluer mes titres de compétences? 

R 

Chaque institution postsecondaire propose l’évaluation : les collègues et les universités offrent des programmes 

d’évaluation et transition. 

Q Pourquoi les salaires sont-ils dissimulés ici au Canada? 

R 

Certainement en raison des différences culturelles, mais si vous travaillez dans le gouvernement et gagnez plus de 

100 000 $ par an, votre salaire sera publié dans le « Sunshine List ». 

Q Comment puis-je obtenir des conseils pour appliquer mon savoir -faire et mes compétences 

transférables? Comment puis-je trouver un mentor? 

R 

Les collèges offrent des services professionnels comme Centraide Canada. Quant aux mentors, allez sur le site web d’une 

association professionnelle (dans la profession où vous avez été formée); la plupart vous recommanderont des mentors bénévoles. 

Q (posée à Paul Chiappetta, Santé publique de la ville de Toronto) Quels types de postes sont à 

pourvoir pour les PFÉ dans la ville de Toronto ? Et comment pouvons-nous postuler? 

R 

Nous offrons tout type de postes : poste administratif, chercheurs, hygiénistes dentaires, recherche de politique, etc. 

Pour la plupart, ce sont des postes réglementées, mais pas tous. Vous pouvez regarder sur notre site web et voir les 

postes à pourvoir, les exigences et le salaire. Vous pouvez postuler directement sur le site web. Dès que l’on mettra 

en place notre nouveau logiciel, Talent Flow, vous pourrez enregistrer votre CV dans notre base de données et 

réduire le délai de réponse. 

Q Pourquoi n’y a-t-il pas de médecins aujourd’hui pour répondre aux questions? 

R 

Nos médecins sont très occupés; les demandes sont énormes, c’est pour cette raison qu’ils ne peuvent pas être 

présents aujourd’hui. 


Tendances 

Les deux principales tendances suivantes vont stimuler la croissance de ce secteur : 

• La population vieillissante nécessitera davantage de services et de lits. 

• La plupart des professionnels partiront à la retraite dans les 5 à 10 prochaines années : les professionnels dans 

le secteur des soins de santé seront donc très demandés. 

Autres tendances : 

• Beaucoup s’engagent dans la profession des soins de santé et partent au bout de 24 mois; ce qui signifie que 

les personnes qui arrivent avec de l’expérience et des titres de compétences auront de grandes chances de 

décrocher un emploi. 

• La pharmacie fait partie du top 10 des professions qui recrutent; le poste de pharmacien a subi de nombreux 

changements. Renseignez-vous sur le site web de Ontario Pharmacists’ Association (www.opatoday.com) pour 

obtenir davantage de renseignements. 

• La massothérapie est un autre domaine en pleine croissance. C’est une profession respectée qui s’étend 

considérablement. Beaucoup intègrent la profession plus tard en tant que seconde carrière. Consultez le site web 

CMTO.com 

• Il y a actuellement une pénurie d’infirmiers et de médecins, notamment dans les zones rurales. 

• Les soins à long terme vont exploser : les travailleurs sociaux, les travailleurs de soins personnels 

seront très demandés. 

• La maîtrise de plusieurs langues sera un atout important en raison de la diversité de la population. 

CONSEILS 


• Préparez-vous bien : renseignez-vous sur le domaine qui vous intéresse, renseignez-vous 

sur l’organisme, sachez ce que vous pouvez apporter au poste et formulez-le bien. 

• Continuez à vous perfectionner pour obtenir la licence dans le domaine de votre choix et 

servez-vous des évaluations et du programme des compétences pour ce faire. 

• Démontrez vos aptitudes dans les compétences générales : le travail d’équipe, montrez que 

vous êtes flexible, que vous pouvez changer et que vous pouvez gérer une situation difficile 

et faire le travail. 

• Consultez les sites web mentionnés aujourd’hui. 

• Trouvez un mentor dans l’une des associations pour vous aider. 

• Soyez flexible : cherchez les nouvelles opportunités où la demande est en croissance, 

envisagez le secteur public et privé, les milieux urbains et ruraux. 

• Formulez vos qualités exceptionnelles et montrez de quelle façon ils contribuent à l’organisme; 

faites attention à l’anglais car c’est très important dans le domaine des soins de santé. 

• Montrez vos compétences dans des missions critiques comme la technologie de l’information. 



D’autres questions ont été posées par écrit, mais n’ont pas été répondues lors de la séance : 

Q Comment peut-on intégrer une recherche en biotechnologie au Canada? Les hôpitaux ont-ils un 

service de Recherche et développement ? 

Q Est-il possible de faire du bénévolat dans des laboratoires de recherche? Quels cours ou 

quelles étapes un diplômé d’une maîtrise en IE doit-il faire pour obtenir un emploi dans la 

biotechnologie? Un mentor? 

Q (adressée à Michael Nurse) Les avantages et les inconvénients de travailler dans les soins de 

santé privée par rapport aux soins de santé publique. 

Q Je suis biophysicien formé en Israël, agrée par l’Université de Toronto. Je n’ai aucune 

expérience dans mon domaine, seulement dans l’administration. Je me suis inscrit au 

programme à temps partiel de recherche clinique au Humber College, mais ils n’offrent pas de 

programme en alternance. Comment puis-je acquérir l’expérience pertinente pour postuler à un 

emploi dans le domaine que j’ai choisi (processus de réglementation, de la recherche clinique) 

qui nécessite toujours un minimum d’un an d’expérience? 

Q Je suis diplômé en médecine et je suis titulaire d’un master en pharmacologie médicale. 

Comment puis-je trouver des emplois liés à la pharmacologie? 

Q Je suis infirmière autorisée en pleine démarche pour acquérir ma licence de l’Ordre des 

infirmières et infirmiers Ontario. Pouvez-vous me conseiller sur des emplois liés aux soins de 

santé pendant ce temps? 

Q Puis-je postuler pour un emploi dans la santé publique si je n’ai qu’un permis de travail? (pas 

de visa de travail, ni de visa de résident permanent). 

Q Je suis dentiste. J’ai besoin d’aide pour me préparer à réussir l’examen du Bureau national 

d’examen dentaire du Canada. Que dois-je lire, dois-je suivre des cours? Comment puis-je 

prendre contact avec des personnes dans la même situation que moi? 

Q Peut-on exercer en tant que travailleur de santé communautaire ou chercheur médical si l’on a 

des certificats issus d’Universités européennes reconnues? 


Sites web notés sur le tableau lors de la séance 

Pharmacie 

Associations des pharmaciens du Canada – www. pharmacists.ca 

Leslie Dan Faculty of Pharmacy at the University of Toronto – www.pharmacy.utoronto.ca 

Association nationale des organismes de réglementation de la pharmacie (ANORP) – www.napra.org 

Ontario College of Pharmacists – www.ocpinfo.com 

Ontario Pharmacists’ Association – www.opatoday.com 

Bureau des examinateurs en pharmacie du Canada. – www.pebc.ca 

Soins infirmiers 

Santé Canada - www.hc-sc.gc.ca 

Ontario Occupational Health Nurses Association – www.oohna.on.ca 

L’Association des infirmières et des infirmiers autorisés de l’Ontario (AIIA) – www.rnao.org 

Massothérapie 

College of Massage Therapists of Ontario - www.cmto.com 

Santé publique 

Toronto Public Health - www.toronto.ca/health/ 

City of Toronto Careers - www.toronto.ca/employment/ 

Clinique privée 

Autre 


AIM Health Group - www.aimhealthgroup.com 

Collèges de l’Ontario– www.collegesdelontario.ca 

Western Management Consultants – www.wmc.ca 


Repas des employeurs 

En parallèle aux événements de la conférence s’est tenu le repas des employeurs animé par PCPI. Les employeurs, les 

représentants des organismes communautaires, le gouvernement, les panélistes et les membres du comité consultatif 

y ont été conviés. Le repas des employeurs visait à saluer les employeurs qui sont parvenus à intégrer les PFÉ dans le 

milieu de travail canadien et à révéler les résultats de la dernière étude de recherche parrainée par PCPI, Les Stratégies 

gagnantes pour que les PFÉ réussissent dans le milieu du travail : les perspectives des employeurs et des PFÉ. 

Silma Roddau, présidente de PCPI et de la conférence, a reçu les invités et a présenté Emcee Angie Seth, présentatrice 

et journaliste de OMNI News : édition de l’Asie du Sud. Angie a accueilli chaleureusement les participants et ses 

commentaires étaient légers et amusants, tout comme l’ambiance du repas. 

Tarek El-Hennawy, conseiller du programme régional, Citoyenneté et Immigration Canada, a salué les employeurs qui 

ont réussi à intégrer les PFÉ. Il a évoqué les conséquences négatives du chômage, y compris la baisse de la mobilité 

sociale et la pénurie des compétences. Il a également insisté sur le besoin de partenariats avec les employeurs. 

Michael Thompson, président de Toronto’s Economic Development and Culture Committee et conseiller municipal 

qui s’est fait connaître comme le fondateur du recensement communautaire, a commenté la longue collaboration 

entre son cabinet et PCPI. Il a salué plusieurs de ses collègues de la mairie présents, ainsi que le parrain médiatique 

de la conférence, Toronto Community News. Il a transmis un message au nom du maire Rob Ford soulignant la 

fierté de la ville d’être l’un des membres fondateurs de la conférence et son engagement dans les objectifs de la 

conférence. Il a reconnu l’importance des immigrants pour la croissance et la vitalité économiques de Toronto. Les 

immigrants représentent désormais plus de 50 % de la population de la ville et viennent de plus de 200 pays. Comme 

ils sont bilingues, ils nous offrent des liens avec les marchés et les réseaux personnels des quatre coins du monde 

tout en attirant des investissements étrangers. Il a décrit les immigrants comme des personnes talentueuses, loyales, 

et très motivées. Il a aussi mis en valeur le besoin d’immigrants qualifiés dans la mosaïque canadienne et dans la 

transformation du Canada en un marché international. 

Angie Seth a ensuite annoncé les gagnants des prix pour la réussite des PFÉ de TRIEC, prix récompensant 4 entreprises 

et un individu pour leur engagement à recruter et à intégrer les immigrants qualifiés dans le marché du travail : 

Pitney Bowes, Fraser Milner Casgrain (FMC) LLP, Samtack, St. Michael’s Hospital et Michael Bach de KPMG. 

« Je dois dire qu’en 

travaillant avec des 

gens issus de différentes 

origines, nous ne leur 

avons pas seulement 

enseigné des choses sur 

notre culture, mais nous 

avons appris d’eux, 

c’est donc une situation 

bénéfique pour les 

deux parties. » 

(Grant Simons, RBC) 


Repas des employeurs 

Les chercheurs, le Dr Jonathan Lomotey et le Dr Liliana Araujo du Centre for Community Based Research ont révélé les 

résultats des recherches. Le but de la recherche parrainée par PCPI était d’examiner les perspectives des employeurs et 

des PFÉ sur l’intégration et l’évolution des PFÉ dans le milieu de travail. À partir d’une mise en situation, la recherche a mis 

en place 4 études de cas avec des PFÉ et leurs employeurs/mentors; deux sondages en ligne- dont l’un était destiné aux 

employeurs et l’autre aux PFÉ-agrémentés d’entretiens. L’étude a révélé que les qualités suivantes caractérisaient les PFÉ qui 

s’étaient bien intégrés au milieu du travail : 

• Très motivés 

• Ouverts d’esprit 

• Aptes à demander et écouter les conseils qu’on leur donne. 

• Prêts à parfaire leurs compétences linguistiques et en communication 

• Des adeptes qualifiés du réseautage qui « sortent pour rencontrer de nouvelles personnes ». 

« J’ai été choquée de constater que j’avais encore beaucoup à apprendre 

en termes de langue... En parlant à mes clients et d’autres, il m’était 

parfois difficile de comprendre les nuances, et je me suis rendue compte 

que j’avais appris et pratiquer un niveau de langue complètement 

différent.» (Nava) 

Les PFÉ ont réussi dans des environnements favorables. Ces employeurs ont compris la valeur que les immigrants qualifiés 

ont apportée à leur entreprise, et étaient prêts à les aider à adapter leurs compétences et expérience au contexte canadien. 

Parmi les stratégies utilisées par les PFÉ qui ont réussi, on peut citer le mentorat/la formation, le perfectionnement de 

leurs compétences linguistiques et en communication (au point qu’ils peuvent comprendre les nuances de ce que les gens 

disent), le réseautage à l’intérieur et à l’extérieur du milieu de travail et chercher activement des moyens d’améliorer leur 

connaissance de l’emploi. Voici les stratégies mises en place par les employeurs contribuant à la réussite de l’intégration 

des PFÉ : fournir un solide soutien dès le début de l’emploi, les aider à comprendre la culture canadienne, soutenir leur 

réseautage et leur montrer les opportunités d’évolution professionnelle, leur fournir des commentaires ouverts et honnêtes, les 

soutenir qu’ils trouvent un bon équilibre entre leur travail et leur vie et construire des relations d’apprentissage réciproques 

avec eux. 

« J’observe l’individu, l’équilibre 

entre sa vie et son travail pour 

l’aider à déterminer ce que cela 

signifie et ce qui est judicieux » 

(Grant) 

Les environnements de travail inclusifs ont été définis 

comme la clé à l’intégration/réussite des PFÉ dans le 

milieu de travail canadien. 


Emcee Angie Seth, présentatrice et journaliste à OMNI News : 

édition de l’Asie du Sud

Conférencier d’honneur 

Vêtue du maillot des Toronto Maple Leafs, Neva Kotsopoulos, membre du 

personnel de PCPI, a présenté le conférencier d’honneur de l’après-midi, Sherali 

Najak, directeur et producteur de Live Remote Productions pour Hockey Night in 

Canada de CBC. Sa présentation « L’utilité des références du réseautage du sport » 

a exposé le cheminement de sa carrière, a révélé sa passion pour sa carrière et 

les secrets derrière son succès. 

M. Najak a raconté son arrivée au Canada alors qu’il était très jeune, et son 

enfance à Hamilton avec ses 7 sœurs. À environ 14 ans, il savait qu’il voulait 

faire carrière à la télévision. Il a révélé ses stratégies lui permettant de jongler 

entre son travail et l’école; tout en étudiant la radiotélévision à Hamilton’s 

Mohawk College, il a décroché un travail à CBC Newsworld en tant que 

technicien caméra, mais après un an, comme ses notes à l’école avaient chuté, 

et il a pris la direction des émissions de nuit le vendredi et le samedi pour qu’il 

puisse finir l’école. C’était l’emploi que son professeur convoitait, et cela l’amusait 

beaucoup. Lorsqu’il a obtenu son diplôme, il a rejoint le réseau à plein temps 

dans le département du journal télévisé. 

Sherali a demandé au public « Êtes-vous allé dans l’ADN de l’entreprise? ». Selon lui, il a réussi, car il a appris à 

connaître CBC et sa manière de fonctionner, a posé beaucoup de questions et enfin est parvenu à comprendre leurs 

besoins. Il a pu alors répondre à leur besoin. Il a encouragé les participants à rechercher des entreprises et des 

postes qu’ils convoitaient, et de ce fait; en abordant les employeurs ou lors des entretiens d’embauche, ils peuvent 

dire « je sais tout sur vous et je ne veux que cette petite part ». 

En citant le psychologue des sports Terry Orlick et auteur de In Pursuit of Excellence: How to Win in Sport and 

Life Through Mental Training, il a encouragé les participants à « tirer des leçons de chaque expérience, chaque 

opportunité, chaque défi, chaque jour. ». Suivez ces leçons. C’est le chemin vers l’excellence personnelle. Sherali a 

invité les participants à se fixer 10 objectifs ou à se créer 10 nouvelles possibilités. 

Il a également félicité Jarome Iginla, premier capitaine noir de l’histoire de la LNH et l’un des seuls joueurs noirs 

dans la LNH à avoir été interviewé pour Peter Mansbridge One on One: Favourite Conversations and the Stories 

Behind Them. Il le décrit comme un travailleur manuel travaillant dur pour vaincre l’adversité. 

Il se dit attiré par les gens qui sont passionnés par ce qu’ils font : la « passion est une vraie force ». Sherali a demandé 

à l’auditoire qui connaissait Don Cherry et seul un petit nombre de mains se sont levées. En diffusant une vidéo de Don 

Cherry, Sherali a révélé aux participants qu’il était auparavant son patron. Il a déclaré aux participants : «Personne ne 

dit à Don Cherry quoi faire». La vidéo mettait en valeur l’exubérance, le franc-parler et les tenues les plus scandaleuses 

de Don. Il a poursuivi en disant : « Que vous l’aimiez ou non, vous devez admirer sa passion pour le jeu. » 

En guise de conclusion, il s’est rappelé qu’il attendait beaucoup d’acceptation, mais plus tard, il a découvert que 

l’acceptation devait venir des deux côtés; ce n’est pas à sens unique. Il a encouragé l’acceptation inconditionnelle : 

apprendre à connaître la culture canadienne (regarder Hockey Night in Canada) et à l’accepter. 

• Ne sous-estimez pas le pouvoir de l’écoute : celui dans la salle qui 

écoute avec la plus grande attention a le plus de pouvoir. 

• Entrez dans l’ADN de l’entreprise. Savoir quels sont leurs besoins. 

Être capable de communiquer avec des employeurs en sachant tout 

sur eux et d’exprimer ce qui vous intéresse. 

• Soyez déraisonnable. Sortez de votre zone de confort. 

• Faites comme si vous aviez quelque chose à offrir. Ensuite, vous 

agirez en conséquence. 

«L’acceptation et 

la tolérance me 

caractérisent en grande 

partie. Je pense que les 

gens comptent dessus. » 


Séances simultanées – ateliers 

Démystifier la légende « aucune expérience canadienne » 

Auteure publiée et mentor en gestion de carrière certifiée, Daisy Wright a commencé sa présentation en rappelant aux 

participants de rechercher sur Google des renseignements sur les entreprises convoitées, les noms des personnes qu’ils vont 

rencontrer et leur propre nom pour savoir ce qu’un employeur pourrait lire sur eux, s’ils font de même. Daisy a raconté sa 

drôle expérience d’avoir le même nom que la nourrice de l’acteur Jude Law. Elle a raconté l’histoire de sa famille immigrant 

au Canada : comment son mari est arrivé et a travaillé dans une usine pendant une année avant qu’elle ne le rejoigne. Elle 

a demandé aux participants d’adopter la mentalité «l’échec n’est pas une option» et a exigé qu’ils s’élèvent au-dessus de 

leur situation actuelle. 

Que signifie vraiment « aucune expérience canadienne »? Daisy traduit ce que les employeurs disent en réalité : 

« Je ne vous connais pas et je ne veux pas miser sur vous ». Elle a rappelé aux PFÉ qu’ils avaient bien réussi dans leur 

pays d’origine. 

Conseils aux PFÉ : 

• Perfectionnez vos compétences générales 

• Observez et apprenez comment les choses se font dans le milieu de travail canadien en tirant parti des 

programmes de transition, du bénévolat et des entretiens d’information 

• Ne soyez pas timide 

Voici les stratégies qu’elle a conseillé aux PFÉ pour surmonter la barrière d’« aucune 

d’expérience canadienne » : 

• Tirez parti de votre expérience internationale 

• Sachez ce que vous avez à offrir 

• Maximisez vos points forts 

• Accentuez ce qui vous distingue 

• Bloquez les négativités 

• Élaborez des histoires DAR /des scénarios basés sur la valeur 

• Défis, Actions, Résultats 

• « Je » par rapport à « Nous »- concentrez-vous sur ce que vous avez accompli dans le passé 

• Créez une marque personnelle – concentrez-vous sur la manière de vous démarquer 

• Servez-vous des réseaux sociaux dans votre recherche d’emploi 


• o Facebook, LinkedIn, Twitter, ZoomInfo et d’autres blogues


Culture du milieu de travail canadien : Pourquoi vous avez besoin de la comprendre pour 

obtenir et conserver un emploi valorisant 

Terry Compton, formatrice principale, culture et communication en milieu de travail canadien de l’école des études continues 

à l’Université de Toronto School, a animé cet atelier. Elle s’est concentrée sur les manières courantes dont les Canadiens 

perçoivent certaines actions et comment ils répondent généralement à des comportements particuliers. Elle a fourni des 

recommandations pour aider les PFÉ à négocier les règles, les valeurs et les suppositions subtiles et sous-entendues des 

entreprises canadiennes afin d’atteindre la réussite professionnelle. Elle a également rappelé aux participants que les 

«compétences générales sont culturellement réglementaires et arbitraires», et que la culture peut même être propre à un 

département au sein d’une entreprise, c’est ce qui rend l’apprentissage de la culture d’entreprise si complexe. 

Voici les commentaires qu’elle a fournis aux participants sur les Canadiens en milieu de travail : 

• Les Canadiens ne feront pas remarquer les différences, la plupart éviteront les conflits 

• Les Canadiens sont formés au politiquement correct 

• La plupart d’entre eux utilisent un style de communication indirecte, au lieu de dire à quelqu’un ce qu’ils 

n’apprécient dans leur comportement, ils disent plutôt : «Vous devrez peut-être penser à ... » 

Elle a également exprimé certaines des plaintes ou des commentaires que les employeurs canadiens 

ont au sujet des comportements des immigrants qualifiés dans leur milieu de travail : 

• Ils (PFÉ) posent «trop de questions» aux responsables 

• Ils veulent collaborer plus étroitement que nous n’avons l’habitude de le faire 

• Ils sont trop directs dans leurs opinions 

Elle a commenté les problèmes que les PFÉ rencontrent lorsque leurs comportements sont perçus négativement et qu’ils ne 

s’en rendent pas compte, la perception de ces comportements indésirables ne sera probablement jamais exprimée par leurs 

employeurs. Elle s’est également mise dans leur situation : la difficulté de savoir quoi dire / ne pas dire et quoi faire / ne 

pas faire. 

Elle a également comparé les perceptions des comportements des Canadiens par rapport aux PFÉ : 

PFÉ Canadiens 

Silence Sérieux ou professionnalisme Manque de compétences générales et même d’hostilité 

Sourires Bêtise ou manque d’intelligence Attitude positive ou la satisfaction au travail 

Terry a également donné quelques conseils pratiques pour la rédaction des CV et des lettres de présentation, dont la 

nécessité de mentionner les réalisations individuelles, d’utiliser des formats reconnaissables et de rédiger des documents 

sans fautes d’orthographe ni de grammaire. Elle a également insisté sur le fait d’employer le bon ton dans une lettre de 

présentation, c’est-à-dire ne pas être trop poli et ne pas trop agressif / exigeant. 



Commentaires des participants : 

« Je dois dire que c’était probablement l’un des meilleurs 

séminaires auxquels j’ai assisté et c’était aussi très instructif ». 

« Je vous remercie pour votre présentation. Cela m’a été très 

utile. J’ai trouvé de nouvelle information et des réponses à mes 

nombreuses questions ». 

« Merci pour cette excellente présentation. Je pense que cela va 

nous aider à améliorer notre communication en milieu de travail 

canadien ». 

« C’était vraiment très agréable de participer à la conférence des 

PFÉ et d’assister aux ateliers sur la culture en milieu de travail 

canadien le 14 janvier 2011. Cela m’a beaucoup plu, et votre 

sujet était très intéressant et utile. » 

« Merci pour votre remarquable présentation et pour les conseils 

que vous nous avez donnés aujourd’hui à la conférence des PFÉ ». 

Être motivé et le rester 

Spécialiste de la motivation, Emmanuel Lopez a fait une présentation vivante et participative à l’aide d’exercices interactifs 

(que fêtez-vous à l’émission d’Oprah?) et des discussions de groupe. Il a utilisé des exemples de films populaires pour aider 

les professionnels à se débloquer dans leur vie ou au travail. Il a encouragé les participants à se concentrer sur trois choses : 

• Passion - votre énergie et votre carburant 

• Relations - qui vous soutient et vous encourage 

• Optimisme - qui est indestructible 

Les participants à cette séance sont repartis avec : 

- Des stratégies, des ressources et des solutions cinématiques pour se motiver 

- Des moyens de changer un «état d’esprit de crise» en un «état d’esprit axé sur les opportunités » 

- Des méthodes pour cultiver les relations de soutien 



Créer une petite entreprise - pour les immigrants 

Winston Ramjeet a animé une séance d’information pour les nouveaux arrivants désireux de créer leur entreprise. Il est le 

président de Step 1 Solutions, entreprise spécialisée dans l’aide aux nouvelles entreprises à trouver des fonds pour leurs projets. 

Winston a présenté le top 10 des entreprises créées par les nouveaux immigrants au Canada : 

• Vêtements au détail 

• Import 

• Création de sites Internet 

• Construction/ rénovation de maisons 

• Entreprises franchisées 

• Exportation de produits canadiens 

• Services d’établissement 

• Formation professionnelle 

• Restaurants 

• Autres commerces de détail 

Dans sa liste des «8 choses à faire pour bien démarrer», il a souligné l’importance de la recherche des tendances, des 

concurrents potentiels, etc., la compréhension du marché cible et d’avoir les ressources financières pour créer l’entreprise. 

Pour élaborer un plan commercial fiable, il est nécessaire de planifier de faire des bénéfices et d’établir des échéanciers 

clairs. Se mettre en relation avec un mentor en affaires a été considéré comme l’une des ressources les plus importantes 

pour les nouveaux gérants d’entreprise, et pour ceux qui aspirent à l’être. Enfin, il a rappelé aux participants que le succès 

est le résultat du temps et des efforts investis dans les activités commerciales et les a encouragés à s’entourer de soutien tout 

au long de leur parcours. 

Leadership sans frontière : encourager le leadership de l’intérieur 

Joe L. Gaskovski, président de Gaski Performance Group, a animé cette séance. Dans l’ensemble, il a insisté sur le potentiel 

de chacun à être un grand chef de file. 

Il a défini 6 points clés du leadership sans frontière : 

• Engagement... Lutter contre la tentation de compromis 

• Honnêteté... Se bâtir une réputation de celui qui dit la vérité 

• Responsabilité... S’approprier ses actes 

• Respect... Traiter les autres avec dignité 

• Courage... Suivre votre conscience, au lieu de la foule 

• Intégrité... Choisir la justesse au lieu de la facilité et la commodité 

Il a partagé les idées et les recherches de Jim Collins, auteur de Good to Great, dont les qualités d’un chef de file de 

niveau 5. Il décrit le leadership comme la capacité de «passer de la parole aux actes » et a souligné plusieurs points dans 

la transformation de la parole aux actes (le parcours de leadership), y compris : quitter le monde des certitudes, affronter 

de nouveaux problèmes qui nécessitent de nouvelles façons de penser et continuer de « se » réinventer. En conclusion, il a 

rappelé aux participants de rester fidèles à leurs valeurs fondamentales, de bien clarifier ce qu’ils veulent et de partager leur 

vision pour inspirer les autres. 



Adepte stratégique du réseautage : Se familiariser avec le réseautage 

John-Paul Hatala, directeur de l’entreprise Social Capital Development firm Flowork International et professeur d’université, 

a donné des exemples et des conseils pratiques aux participants. En se basant sur son livre, The Strategic Networker: À 

Learner’s Guide to Effective Networking, John-Paul a recommandé aux participants de suivre les mesures suivantes : 

• Devenez clairs au sujet de vos objectifs 

• Déterminez ce que vous avez à offrir au réseau 

• Connaissez les personnes de votre réseau 

• Définissez une stratégie pour vous rapprocher de chaque contact 

• Communiquez clairement sur vos objectifs 

• Créez des relations mutuellement profitables 

Jean-Paul a aussi donné ces conseils aux participants : 

• Lorsque vous postulez à des offres d’emploi, appelez le recruteur avant d’envoyer votre curriculum vitae 

• Au cours des entretiens d’information, dites aux employeurs potentiels que vous menez une recherche d’emploi 

au lieu de dire que vous cherchez un emploi 

• Utilisez des requêtes à haut risque et à faible risque en fonction de la force des rapports 

• Établissez des petits objectifs, c’est-à-dire cibler son CV en fonction du poste et créer un message commercial de 

30 secondes 

• Développez votre réseau - rencontrez de nouvelles personnes 


Discours de clôture 

Silma Roddau, présidente de PCPI et de la conférence, a résumé aux participants les résultats de la recherche présentée 

lors du repas des employeurs plus tôt dans la journée. À partir de ces résultats, elle a conseillé aux PFÉ d’adhérer à des 

associations professionnelles, d’apprendre à manier la langue anglaise et de chercher des possibilités de mentorat dans leur 

recherche d’emploi. Puis, elle a présenté Rahul Bhardwaj, PDG de Toronto Community Foundation, le même organisme qui 

publie le rapport annuel sur la qualité de vie à Toronto, Toronto’s Vital Signs ® , en guise de discours de clôture. 

Rahul a commencé son allocution en promettant de bousculer notre façon de penser et d’être bref. Il a résumé les résultats 

de Toronto’s Vital Signs ® : 25 % de la population est arrivée avant 1990. Presque la moitié de la ville est née à l’étranger 

(2e seulement devant Dubaï), plus de 140 langues sont parlées et plus de 200 pays d’origine sont représentés. Toronto 

est en tête du peloton dans l’habitabilité et occupe la 17e place parmi 221 pays en termes de pouvoir d’achat. Toutefois, 

il a mentionné le nombre croissant de PFÉ écarté de cette expérience positive de la ville. Il a appelé à changer d’attitude. 

Les nouveaux arrivants au cours des 15 dernières années ont doublé le taux de chômage et gagnent la moitié du salaire 

de leurs homologues nés au Canada. Il a encouragé tous les participants à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié 

vide : à voir l’expérience sur un marché étranger plutôt que le manque d’expérience canadienne. Il a recommandé que les 

Canadiens enseignent aux nouveaux arrivants comment être plus Canadiens et que les nouveaux arrivants enseignent aux 

Canadiens comment être plus internationaux. Il considère Toronto comme le quartier de la communauté mondiale. 

Il a donné ces conseils pour que les PFÉ se branchent, développent des relations de confiance et 

collaborent avec les gens : 

1 Écoutez deux fois plus que vous ne parlez: « C’est pourquoi nous avons deux oreilles et une seule bouche ». 

2 Rappelez-vous l’art de la triangulation - si vous voulez rencontrer quelqu’un, trouver quelqu’un qui connait cette 

personne pour vous présenter (ne les démarchez pas par téléphone). 

3 Traiter tout le monde que vous rencontrez comme un partenaire potentiel. Montrez-vous agréable quand vous 

faites tout cela. Lors de la création d’un réseau, il vaut mieux donner que recevoir. 

4 Tenez parole et gérez vos attentes : « si vous ne pouvez pas le faire, dites-le dès le départ. » 

5 La règle conventionnelle : Tout ce que vous appris dans la vie, vous l’avez appris dès l’âge de 5 ans : comment 

s’entendre avec les autres et comment dire merci. 

Le bateau le plus dur à manœuvrer est un partenariat. 

En conclusion, il a cité l’entraîneur des Seattle Seahawks, Pete Carroll. Lorsqu’on lui a 

demandé, « Que pensez-vous des hauts et des bas de votre carrière », il a répondu: «Je vis 

ma vie tout en pensant que quelque chose de bien va m’arriver». Rahul a invité les PFÉ à se 

concentrer sur les bonnes choses. 

Tarek El-Hennawy de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) a rappelé aux participants les 

services financés par le gouvernement qui sont mis à la disposition des PFÉ et des nouveaux 

arrivants, y compris l’aide aux compétences linguistiques, l’orientation et l’accès à l’emploi. Il 

a encouragé les participants à parler à quelqu’un si leurs besoins ne sont pas satisfaits. 

Message de Tarek aux participants : L’important n’est pas 

qui vous connaissez, mais qui vous connaît. 

Pour clôturer la conférence, Silma Roddau a ensuite annoncé que les évaluations complétées allaient faire l’objet d’un tirage au 

sort pour remettre les prix. Les évaluations ont été recueillies auprès des participants tout au long de la journée et d’autres ont été 

récupérées lors du discours de clôture. Silma et Tarek ont tiré au sort les évaluations et ont remis les cadeaux, qui comprenaient 

des livres, un appareil numérique et un feston de Hockey Night in Canada, et des maillots de Maple Leafs de Toronto. 


Recommandations 

n Choisir les secteurs visés par la conférence en fonction des secteurs 

qui embauchent actuellement 

n Mettre à disposition des résumés sur les discussions de plateformes 

par secteur et sur les présentations aux ateliers après la conférence 

ou concevoir la conférence de sorte que les participants puissent 

être présents à plusieurs discussions par secteur ou ateliers 

n Faire venir des panélistes qui peuvent répondre à plusieurs 

questions sur le recrutement des PFÉ 

n Préciser si la conférence est destinée aux immigrants présents au 

Canada depuis moins de 3 ans ou plus - les besoins sont différents 

n Ajouter une foire à l’emploi comme composante à la conférence 

n Accorder plus de temps dans la journée au Marketplace 

n Accorder plus de temps aux discussions des plates-formes par 

secteur 

n Recruter plus de PFÉ qui ont réussi et qui ont suivi les étapes du 

processus parmi les panélistes 

n Ajouter aux plates-formes des professions environnementales 

(énergie renouvelable, etc.) 

n Ajouter une plate-forme pour la profession d’enseignant 

n Promouvoir davantage le Bureau d’orientation relatif aux titres de 

compétences étrangers, il est évident que de nombreux immigrants 

qualifiés ne sont connaissent pas ce site web 

n Augmenter le nombre de places disponibles pour les stages 

rémunérés, les programmes de transition et les autres programmes 

qui offrent une expérience de travail aux PFÉ 


Remerciements 

Partenaires et commanditaires stratégiques de la conférence des PFÉ 

La conférence des PFÉ n’aurait pas pu avoir lieu sans le soutien des partenaires qui partagent notre engagement pour la 

réussite de l’intégration et l’amélioration des résultats d’emploi des PFÉ : 

Bailleur de fonds 

Partenaires stratégiques 

Commanditaire médiatique 

Commanditaires diamants: 

Commanditaires or : 

Commanditaires argent: 

Commanditaires des ateliers 


Comité consultatif 

Remerciements 

Silma H. Roddau – PCPI, présidente de la conférence 

Carol Ford – Organisatrice de l’événement 

Michelle Allen – ACCES Employment 

Suzana Belan – COSTI 

Shalini Bhardwaj – TRIEC 

Susan Brown –Ville de Toronto 

Maria Bystrin – U of T Ontario Regulators for Access Consortium 

Karen Charnow Lior – Workforce Innovation Group 

Patrick Chartrand – Ville de Toronto 

Lori Dalton – CMA 

Jey Dharmaraj – Statistique Canada 

Susan Hawkins – RBC 

Carmen Jacques – CGAO 

Dauna Jones-Simmonds – TD Canada Trust 

Judith Kaufman – Ville deToronto 

Nora Kelly – The Career Foundation 

Amal Mirghani – PCPI 

Karine Morin – Réseau de développement économique et d’employabilité de l’Ontario (RDEE) 

Christopher Sloan – Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) 

Lori Smith – Workforce Innovation Group 

Cathy Tait – Western Management Consultants 

Tej Wadhwa – Ryerson Gateway for International Professionals 

Franklin Weledji – Réseau de développement économique et d’employabilité de l’Ontario (RDEE) 

Ronit White – Toronto Community News 


Remerciements 

Auteur du rapport – Nora Kelly 

Conceptrice – Linda Pelley, Gumbo Design 

Impression – Bruce Pettit, Kwik Kopy Design and Print Centre 

Présidente de la conférence – Silma H Roddau 

Coordinatrice de l’événement – Carol Ford, Bottomline Management Services 

Photographe – Jose San Juan, City of Toronto 

Nous tenons également à remercier tout particulièrement : Toronto Employment and Social Services pour avoir 

fourni la plupart des bénévoles, Terrence Outar, Michael Dacuycuy, Neva Kotsopoulos, Chanelle Linton, et Amal 

Mirghani de PCPI et tous les bénévoles. 

Pour obtenir davantage de renseignements sur la conférence, veuillez contacter: info@iep.ca 

Évaluateurs des plates-formes par secteur 

Stacy Williams – Ingénierie et professions reliées à ce domaine 

Mira Sirotic –Technologie de l’information et des communications 

Sarah Crossley – Services financiers et comptabilité 

Violette Lareau – Soins de santé et professions reliées à ce domaine 

Cynthia Toniolo – Services d’affaires 


Remerciements 

Exposants à marketplace 

Alternative Youth Centre for Employment (AYCE) 

BioTalent Canada 

Care Centre for Internationally Educated Nurses 

Canadian Immigrant 

Centre catholique pour les immigrants 

Centennial College 

Certified General Accountants of Ontario (CGAO) 

City of Toronto/Enterprise Toronto 

Comptables en management accrédités (CMA) 

COSTI Immigrant Services/Job Search Workshops (JSW) 

program 

EPIC College of Engineering Technology 

Services d’information Findhelp 

Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences 

étrangers/ Citoyenneté et immigration Canada Canada 

(CIC) 

George Brown College Immigrant Education 

Expérience Globale Ontario (ministère de Citoyenneté et 

immigration) 

Ressources humaines et Développement des compétences 

Canada (RHDCC) 

Humber College – Community Outreach 

Immigration Northern Ontario 


Institute of Chartered Accountants of Ontario (ICAO) 

Innovations in Business Solutions (IBS) 

International Credential Assessment Service of Canada 

(ICAS) 

International Medical 

Investors Group 

Job Skills 

JobStart/CASIP (Consortium of Agencies Serving 

Internationally-Trained Persons) 

JVS Toronto 

Multilingual Community Interpreter Services (MCIS) 

Mennonite New Life Centre of Toronto 

Microskills 

Morgan International 

Morgan International 

Newcomer Centre of Peel 

Niagara College 

Ontario Council of Agencies Serving Immigrants 

(OCASI) 

Ontario Institute of Agrologists 

Formation linguistique axée sur les professions(FLAP) 

Ontario Society of Professional Engineers (OSPE)

Remerciements 

Marketplace Exhibitors Cont’d. 

Peel Halton Workforce Development Group/Toronto 

Workforce Innovation Group/Workforce Planning Board of 

York Region & Bradford West Gwillimbury 

Progress Career Planning Institute (PCPI) 

Polycultural Immigrant and Community Services 

Quest Learnings 

RBC 

G. Raymond Chang School of Continuing Studies – Ryerson 

University 

Seneca College 

Skills For Change 

Statistique Canada 

Sutherland-Chan School 

TD Bank 

The Career Foundation 

Toronto Community News 

Toronto District School Board (TDSB) 

triOS College 

University of Toronto – Internationally Trained Lawyers 

Program 

University of Toronto – School of Continuing Studies 

Welcome Centre Immigrant Services 

Woodgreen Community Services 

World Education Services (WES) 

York University’s Bridging Program for IEPs\ 


RAPPORT DE LA 

CONFÉRENCE 

Financé par : 

Progress Career Planning Institute 

400-1200 Markham Road | Toronto, Ontario | M1H 3C3 | Tél. 416.439.8448 | www.pcpi.ca

RAPPORT DE LA CONFÉRENCE RAPPORT DE LA CONFÉRENCE

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