THÈSE - Université de Franche-Comté

THÈSE - Université de Franche-Comté THÈSE - Université de Franche-Comté

artur.univ.fcomte.fr
from artur.univ.fcomte.fr More from this publisher
29.06.2013 Views

- il existerait une corrélation négative entre les densités relatives de T. europaea et la variance de la HCV des bordures parcellaires et une corrélation négative entre les densités relatives de T. europaea et le coefficient de variation. Tableau 13. Corrélations entre variables HCV et densités relatives de micromammifère enregistrées dans les bordures parcellaires (Codifications : cf. 5.4.1.1.4.). Bordure Variables HCV bordure moy med var cv A.terrestris ns ns ns ns T.europaea ns ns -0,39* -0,67** M.arvalis ns ns ns ns Corrélations de rang de Spearman : ns. non significatif ; ▪p < 0,15 ; ▪▪p < 0,1 ; *p < 0,05 ; **p < 0,01 Au risque p < 0,15, le Tableau 14 indique que : 5.4.2.2.2.2.2. Relation entre HCV de la bordure parcellaire et densités relatives de micromammifère dans la partie fauchée des parcelles avec bordure - il n’y aurait pas de relation entre la HCV globale des bordures et les densités relatives de A. terrestris dans la partie fauchée, - la HCV globale (moyenne et médiane) des bordures ne serait pas corrélée avec les densités relatives de M. arvalis et de T. europaea dans la partie fauchée, - l’hétérogénéité de la HCV (variance et coefficient de variation) des bordures parait corrélée négativement avec les densités relatives de T. europaea ; la variance parait corrélée positivement avec les densités relatives de M. arvalis dans la partie fauchée. Thèse C. Morilhat 2005 87

Tableau 14. Corrélations entre variables HCV des bordures parcellaires et densités relatives de micromammifère enregistrées dans les parties fauchées des parcelles avec bordure (Codifications : cf. 5.4.1.1.4.). Partie fauchée Variables HCV bordure moy med var cv A.terrestris ns ns ns ns T.europaea ns ns -0,45* -0,46* M.arvalis ns ns 0,43* ns Corrélations de rang de Spearman : ns. non significatif ; ▪p < 0,15 ; ▪▪p < 0,1 ; *p < 0,05 ; **p < 0,01 5.4.3. Discussion Influence de l’altitude sur la Hauteur - Compacité de la Végétation L’effet de l’altitude et donc du climat (température et pluviométrie) sur la végétation pourrait se répercuter sur les populations de A. terrestris. En effet, en Franche-Comté, les pullulations sont observées dans les habitats de plateaux dont le climat, conditionnant un développement de la végétation plus tardif mais plus régulier qu’en plaine, favoriserait les populations de A. terrestris (Moissenet, 1994). Les données de HCV du suivi saisonnier s’étalent sur un intervalle d'altitude de 482 à 968 m. Une précaution méthodologique consistant à repartir les échantillonnages sur 10 jours en allant de la parcelle de la plus basse altitude à celle de la plus haute altitude ne s’est pas avérée suffisante pour « gommer » le décalage phénologique existant entre la végétation des premiers plateaux (400 à 600 m) et celle de la Haute Chaîne du Jura (> 800 m). En effet, les valeurs de HCV estivale diminuent à mesure que l’altitude augmente. C’est pourquoi, dans le but de contrôler l’effet « altitude », seuls les résidus des régressions contre l’altitude des variables de HCV estivale ont été utilisés pour l’ensemble des analyses suivantes. Influence de la Hauteur - Compacité de la Végétation sur les populations de micromammifère La faible taille de nos échantillons de parcelles (49 et 52) pourrait limiter la puissance statistique des tests de corrélation. Cela ne nous permet donc pas d’exclure une erreur Thèse C. Morilhat 2005 88

Tableau 14. Corrélations entre variables HCV <strong>de</strong>s bordures parcellaires et <strong>de</strong>nsités relatives <strong>de</strong><br />

micromammifère enregistrées dans les parties fauchées <strong>de</strong>s parcelles avec bordure (Codifications : cf.<br />

5.4.1.1.4.).<br />

Partie fauchée<br />

Variables HCV bordure<br />

moy med var cv<br />

A.terrestris ns ns ns ns<br />

T.europaea ns ns -0,45* -0,46*<br />

M.arvalis ns ns 0,43* ns<br />

Corrélations <strong>de</strong> rang <strong>de</strong> Spearman : ns. non significatif ; ▪p < 0,15 ; ▪▪p < 0,1 ; *p < 0,05 ; **p < 0,01<br />

5.4.3. Discussion<br />

Influence <strong>de</strong> l’altitu<strong>de</strong> sur la Hauteur - Compacité <strong>de</strong> la Végétation<br />

L’effet <strong>de</strong> l’altitu<strong>de</strong> et donc du climat (température et pluviométrie) sur la végétation pourrait<br />

se répercuter sur les populations <strong>de</strong> A. terrestris. En effet, en <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong>, les pullulations<br />

sont observées dans les habitats <strong>de</strong> plateaux dont le climat, conditionnant un développement<br />

<strong>de</strong> la végétation plus tardif mais plus régulier qu’en plaine, favoriserait les populations <strong>de</strong> A.<br />

terrestris (Moissenet, 1994).<br />

Les données <strong>de</strong> HCV du suivi saisonnier s’étalent sur un intervalle d'altitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> 482 à 968 m.<br />

Une précaution méthodologique consistant à repartir les échantillonnages sur 10 jours en allant<br />

<strong>de</strong> la parcelle <strong>de</strong> la plus basse altitu<strong>de</strong> à celle <strong>de</strong> la plus haute altitu<strong>de</strong> ne s’est pas avérée<br />

suffisante pour « gommer » le décalage phénologique existant entre la végétation <strong>de</strong>s premiers<br />

plateaux (400 à 600 m) et celle <strong>de</strong> la Haute Chaîne du Jura (> 800 m). En effet, les valeurs <strong>de</strong><br />

HCV estivale diminuent à mesure que l’altitu<strong>de</strong> augmente. C’est pourquoi, dans le but <strong>de</strong><br />

contrôler l’effet « altitu<strong>de</strong> », seuls les résidus <strong>de</strong>s régressions contre l’altitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s variables <strong>de</strong><br />

HCV estivale ont été utilisés pour l’ensemble <strong>de</strong>s analyses suivantes.<br />

Influence <strong>de</strong> la Hauteur - Compacité <strong>de</strong> la Végétation sur les populations <strong>de</strong> micromammifère<br />

La faible taille <strong>de</strong> nos échantillons <strong>de</strong> parcelles (49 et 52) pourrait limiter la puissance<br />

statistique <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> corrélation. Cela ne nous permet donc pas d’exclure une erreur<br />

Thèse C. Morilhat 2005 88

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!