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THÈSE - Université de Franche-Comté

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II, selon laquelle l’hypothèse nulle serait acceptée à tort (An<strong>de</strong>rson et al., 2001). Pour cette<br />

raison, il a été décidé que les variables correspondant à <strong>de</strong>s corrélations au risque p < 0,15<br />

seraient sélectionnées pour les analyses multivariées ultérieures concernant A. terrestris.<br />

Pour les analyses univariées concernant T. europaea et M. arvalis, les corrélations au risque<br />

p < 0,15 qui semblent biologiquement pertinentes ont été discutées à la lumière <strong>de</strong> la<br />

bibliographie existante.<br />

Influence du contexte paysager <strong>de</strong>s parcelles sur les populations <strong>de</strong> A. terrestris<br />

Un test <strong>de</strong> permutation a montré que la relation canonique globale entre la matrice <strong>de</strong><br />

variables A. terrestris et la matrice <strong>de</strong> variables paysagères (1 km d’une part et 5 km d’autre<br />

part) était significative sur les <strong>de</strong>ux premiers axes <strong>de</strong> la ACR (respectivement, p = 0,04 et p =<br />

0,007). Ces résultats montrent clairement que la structure <strong>de</strong> la relation <strong>de</strong>s données n'est pas<br />

aléatoire. C'est donc la configuration globale <strong>de</strong>s variables paysagères, plus que chaque<br />

variable isolée (cf. analyses univariées Tableaux 4 et 6), qui explique la réponse <strong>de</strong> A.<br />

terrestris en terme <strong>de</strong> dynamique <strong>de</strong> population sur le caractère multivarié du phénomène. Par<br />

ailleurs, une faible part (respectivement, 12,5 % et 13,4 %) <strong>de</strong> la variance totale <strong>de</strong>s variables<br />

décrivant la dynamique <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> A. terrestris semble être expliquée par les<br />

métriques paysagères calculées dans un voisinage <strong>de</strong> 1 km et <strong>de</strong> 5 km <strong>de</strong>s parcelles d’étu<strong>de</strong>.<br />

Ceci indique que d’autres variables pourraient être mises en cause dans l’explication <strong>de</strong> la<br />

dynamique <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> A. terrestris. Ces variables pourraient inclure les<br />

caractéristiques édaphiques <strong>de</strong>s parcelles et leur mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> conduite cultural.<br />

Les résultats <strong>de</strong>s analyses <strong>de</strong> redondance indiquent que les valeurs maximales <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong><br />

A. terrestris seraient atteintes dans les parcelles entourées d’une majorité <strong>de</strong> prairie (Figure 15)<br />

et situées en milieu ouvert (Figure 17). Ces résultats rejoignent ceux <strong>de</strong> Blant et al. (2004)<br />

obtenus par l’analyse <strong>de</strong> la relation entre le paysage <strong>de</strong> la Haute Chaîne du Jura Suisse et les<br />

fluctuations pluriannuelles <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> A. terrestris. Ces auteurs ont montré que les<br />

cycles <strong>de</strong> forte amplitu<strong>de</strong> apparaissent dans les fonds <strong>de</strong> vallée peu boisés alors que les cycles<br />

<strong>de</strong> faible amplitu<strong>de</strong> apparaissent dans les secteurs dominés par un paysage boisé. Cet effet du<br />

paysage pourrait refléter l’action <strong>de</strong> la prédation, comme l’on décrit Delattre et al. (1999c)<br />

concernant les populations <strong>de</strong> M. arvalis. En effet, les habitats homogènes (vaste zone <strong>de</strong><br />

Thèse C. Morilhat 2005 57

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