THÈSE - Université de Franche-Comté
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Les corrélations inter variables (Tableau 4 et Figure 14) ont conduit au choix <strong>de</strong>s métriques<br />
(fréquence <strong>de</strong> prairie, fréquence <strong>de</strong> bois et nombre <strong>de</strong> taches <strong>de</strong> bois) pour réaliser une ACR<br />
entre la matrice <strong>de</strong> variables réponses (maximum, latence parcellaire, latence communale <strong>de</strong>s<br />
populations <strong>de</strong> A. terrestris) et la matrice <strong>de</strong> variables explicatives (métriques paysagères 1<br />
km) (Figure 15). La relation canonique entre les <strong>de</strong>ux matrices <strong>de</strong> variables est significative<br />
sur les <strong>de</strong>ux premiers axes <strong>de</strong> la ACR (p < 0,05, test <strong>de</strong> permutations). Les axes canoniques<br />
expliquent 12,5 % (10,1 %, 2,3 % et 0,1 %) <strong>de</strong> la variance totale <strong>de</strong>s variables décrivant la<br />
dynamique <strong>de</strong> population <strong>de</strong> A. terrestris sur les 49 parcelles d’étu<strong>de</strong>.<br />
Les valeurs du maximum <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité relative atteint par les populations <strong>de</strong> A. terrestris<br />
(maximum) seraient plus élevées dans les parcelles où la fréquence <strong>de</strong> prairie dans le contexte<br />
immédiat (rayon 1 km) est la plus élevée. Le maximum <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> A. terrestris serait<br />
atteint le plus rapi<strong>de</strong>ment (latence parcellaire) dans les parcelles où le nombre <strong>de</strong> taches <strong>de</strong><br />
bois est le plus élevé. Les parcelles où la croissance <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> A. terrestris démarre le<br />
plus rapi<strong>de</strong>ment dans les communes (latence communale) seraient celles où la fréquence <strong>de</strong><br />
bois est la plus forte.<br />
Thèse C. Morilhat 2005 50