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THÈSE - Université de Franche-Comté

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soumis pour publication), il existe peu <strong>de</strong> bibliographie concernant les interactions entre ces<br />

<strong>de</strong>ux espèces <strong>de</strong> micromammifère. M. arvalis se déplace majoritairement à la surface du sol et<br />

se nourrit principalement <strong>de</strong>s parties aériennes <strong>de</strong>s végétaux, alors que les déplacements <strong>de</strong> A.<br />

terrestris ont plutôt lieu dans <strong>de</strong>s galeries souterraines, d’où il prélève les végétaux par les<br />

racines. Une compétition pour la nourriture et l’espace entre ces <strong>de</strong>ux espèces <strong>de</strong> campagnols<br />

herbivores, vivant en prairie et présentant <strong>de</strong>s pullulations dans les mêmes zones<br />

géographiques, reste donc discutable (Delattre et al., 1992 ; Giraudoux et al., 1997 ; Raoul et<br />

al., 2001).<br />

Interactions T. europaea - M. arvalis<br />

Des interactions entre T. europaea et M. arvalis pourraient également être mises en cause<br />

mais, dans notre étu<strong>de</strong>, les variables <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux espèces n’apparaissent pas du tout corrélées.<br />

Dans une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s cycles <strong>de</strong> pullulation <strong>de</strong> A. terrestris dans la Haute Chaîne du Jura Suisse,<br />

Blant et al. (2004) ont observé, dans les mêmes parcelles, une dominance alternée entre A.<br />

terrestris et T. europaea (Fritschy & Meylan, 1980 ; Delley & Joseph, 1985) ou A. terrestris et<br />

M. arvalis (Poitry, données non publiées). On pourrait également supposer une sousestimation<br />

<strong>de</strong>s indices <strong>de</strong> M. arvalis, qui, en raison <strong>de</strong> leur plus faible taille, seraient moins<br />

facilement détectables que ceux <strong>de</strong> A. terrestris et <strong>de</strong> T. europaea lors <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong>s<br />

transects parcellaires.<br />

Conclusion<br />

L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s relations entre A. terrestris, T. europaea et M. arvalis conduit à retenir<br />

l’hypothèse nulle Ho (absence d’influence <strong>de</strong> populations <strong>de</strong> T. europaea et M. arvalis sur A.<br />

terrestris).<br />

La plupart <strong>de</strong>s corrélations non significatives au risque < 0,05 corroborent pourtant les<br />

résultats <strong>de</strong> la littérature :<br />

- les populations <strong>de</strong> T. europaea faciliteraient la colonisation <strong>de</strong>s parcelles par A.<br />

terrestris en phase <strong>de</strong> basse <strong>de</strong>nsité,<br />

Thèse C. Morilhat 2005 43

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