THÈSE - Université de Franche-Comté
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arvalis ont été estimées en même temps que celles d’A. terrestris et sur le même principe (cf. 2.2). 3.2.3. Analyse des données L’ensemble des résultats et des graphiques présentés dans ce mémoire sont issus d’analyses statistiques réalisées avec les logiciels R (Ihaka & Gentleman, 1996 ; R Development Core Team, 2004) et ADE 4 (Thioulouse et al., 2004). Pour chaque parcelle d’étude, les variables réponses sont les paramètres de cinétique des populations de A. terrestris (maximum, latence parcellaire et latence communale) suivies de 2001 à 2004. Les variables explicatives sont la médiane et la somme des DR de T. europaea et de M. arvalis calculées sur la période allant de 2001 à l’année du maximum de A. terrestris. Les données brutes de DR de T. europaea et de M. arvalis ont également été utilisées mais seulement celles de printemps 2002. En effet, le maximum de A. terrestris est atteint au bout d’un nombre variable d’années d’une parcelle à l’autre au cours de la période d’étude 2001- 2004. De plus, les DR de printemps 2002 ont été utilisées pour T. europaea, mais pas pour les données de M. arvalis, dont la présence n’a été relevée que dans une parcelle d’étude cette année-la. Une Analyse en Composantes Principales (ACP) sur des données centrées réduites (Legendre & Legendre, 1998) a été utilisée pour ordonner les parcelles d’étude en fonction des paramètres de cinétique des populations de A. terrestris (maximum, latence parcellaire et latence communale). Les corrélations de Pearson (Sokal & Rohlf, 1998) ont été déterminées entre : - le maximum, la latence parcellaire et la latence communale de A. terrestris, - les DR de T. europaea au printemps 2002, la médiane et la somme des DR de T. europaea de 2001 au maximum de A. terrestris, - la médiane et la somme des DR de M. arvalis de 2001 au maximum de A. terrestris. Les corrélations de rang de Spearman (Sokal & Rohlf, 1998), plus robustes aux écarts à la normalité de la distribution des variables, ont été déterminées entre le maximum, la latence Thèse C. Morilhat 2005 35
parcellaire et la latence communale de A. terrestris et les variables T. europaea et M. arvalis. Les corrélations au risque p < 0,15 ont été discutées. 3.3. Résultats 3.3.1. Typologie des cinétiques de croissance des populations de A. terrestris Les densités relatives de A. terrestris ont été suivies de 2001 à 2004 dans 49 parcelles (Figure 10). Densités relatives de Arvicola terrestris (%) 0,8 0,4 0,0 0,8 0,4 0,0 0,8 0,4 0,0 0,8 0,4 0,0 1 10 20 30 2 3 10 20 30 4 5 10 2030 8 9 10 11 12 13 6 7 Figure 10. Evolution des densités relatives de A. terrestris relevées dans les 49 parcelles d’étude au printemps de 2001 à 2004. Thèse C. Morilhat 2005 36 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 43 44 10 20 30 45 46 47 48 10 20 30 10 20 30 Temps (mois) 42 49 1020 30 0,8 0,4 0,0 0,8 0,4 0,0 0,8 0,4 0,0 Légende (cf. 2.2.) : Max : LP : LC
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arvalis ont été estimées en même temps que celles d’A. terrestris et sur le même principe (cf.<br />
2.2).<br />
3.2.3. Analyse <strong>de</strong>s données<br />
L’ensemble <strong>de</strong>s résultats et <strong>de</strong>s graphiques présentés dans ce mémoire sont issus d’analyses<br />
statistiques réalisées avec les logiciels R (Ihaka & Gentleman, 1996 ; R Development Core<br />
Team, 2004) et ADE 4 (Thioulouse et al., 2004).<br />
Pour chaque parcelle d’étu<strong>de</strong>, les variables réponses sont les paramètres <strong>de</strong> cinétique <strong>de</strong>s<br />
populations <strong>de</strong> A. terrestris (maximum, latence parcellaire et latence communale) suivies <strong>de</strong><br />
2001 à 2004. Les variables explicatives sont la médiane et la somme <strong>de</strong>s DR <strong>de</strong> T. europaea et<br />
<strong>de</strong> M. arvalis calculées sur la pério<strong>de</strong> allant <strong>de</strong> 2001 à l’année du maximum <strong>de</strong> A. terrestris.<br />
Les données brutes <strong>de</strong> DR <strong>de</strong> T. europaea et <strong>de</strong> M. arvalis ont également été utilisées mais<br />
seulement celles <strong>de</strong> printemps 2002. En effet, le maximum <strong>de</strong> A. terrestris est atteint au bout<br />
d’un nombre variable d’années d’une parcelle à l’autre au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> d’étu<strong>de</strong> 2001-<br />
2004. De plus, les DR <strong>de</strong> printemps 2002 ont été utilisées pour T. europaea, mais pas pour les<br />
données <strong>de</strong> M. arvalis, dont la présence n’a été relevée que dans une parcelle d’étu<strong>de</strong> cette<br />
année-la.<br />
Une Analyse en Composantes Principales (ACP) sur <strong>de</strong>s données centrées réduites<br />
(Legendre & Legendre, 1998) a été utilisée pour ordonner les parcelles d’étu<strong>de</strong> en fonction <strong>de</strong>s<br />
paramètres <strong>de</strong> cinétique <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> A. terrestris (maximum, latence parcellaire et<br />
latence communale).<br />
Les corrélations <strong>de</strong> Pearson (Sokal & Rohlf, 1998) ont été déterminées entre :<br />
- le maximum, la latence parcellaire et la latence communale <strong>de</strong> A. terrestris,<br />
- les DR <strong>de</strong> T. europaea au printemps 2002, la médiane et la somme <strong>de</strong>s DR <strong>de</strong> T.<br />
europaea <strong>de</strong> 2001 au maximum <strong>de</strong> A. terrestris,<br />
- la médiane et la somme <strong>de</strong>s DR <strong>de</strong> M. arvalis <strong>de</strong> 2001 au maximum <strong>de</strong> A. terrestris.<br />
Les corrélations <strong>de</strong> rang <strong>de</strong> Spearman (Sokal & Rohlf, 1998), plus robustes aux écarts à la<br />
normalité <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong>s variables, ont été déterminées entre le maximum, la latence<br />
Thèse C. Morilhat 2005 35