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L’Annexe 1 présente les cartes des scores communaux SRPV/FREDON au printemps 2001, en automne 2003 et 2004. 2.2. Méthode indiciaire d’estimation des densités relatives de campagnol terrestre L’estimation des densités relatives (DR) de A. terrestris à l’échelle parcellaire a été adaptée d’une méthode décrite par Giraudoux et al. (1995), basée sur la reconnaissance d’indices de présence (Figure 9). De telles méthodes indiciaires, calibrées par des densités * estimées à partir de piégeage, sont généralement employées pour des études à échelle sectorielle (Giraudoux et al., 1997 ; Fichet-Calvet et al., 1999 pour A. terrestris ; Delattre et al., 1999c ; Quéré et al., 2000 pour M. arvalis). Les indices de surface considérés sont les tumuli de terre et la présence de trous d’A. terrestris. Dans chaque parcelle d’étude, la plus grande diagonale est divisée en intervalles longs de 10 m et larges de 2,5 m de part et d’autre du parcours. Les indices de A. terrestris sont relevés en présence/absence pour chaque intervalle. Le pourcentage d’occupation de la parcelle est obtenu par le rapport, multiplié par 100, du nombre d’intervalles occupés sur le nombre total d’intervalles † (Duhamel et al., 2000 ; Quéré et al., 2000 ; Raoul et al., 2001 ; Raoul et al., 2003). Ces observations sont réalisées pendant les périodes où la végétation est la plus courte (printemps, automne) permettant une meilleure détection des indices. * Densité = nombre d’individus par unité de surface † La fréquence relative ainsi obtenue est improprement appelée densité relative, par référence à la grille de correspondances suivante : < 50 % : < 100 individus / ha ; 50 à 75 % : 100 à 200 individus / ha ; > 75 % : > 200 individus / ha (Giraudoux et al., 1995). Thèse C. Morilhat 2005 31

i1 i2 i3 10 m i4 5 m Figure 9 : Méthode d’estimation des densités relatives de A. terrestris (adaptée de Giraudoux et al., 1995) (Fiche technique présentée en Annexe 2). Les DR de population de A. terrestris ont été observées : i1, i2, i3… : numéros d’intervalle : indices de présence de Arvicola terrestris : diagonale parcellaire : bande d’observation - au printemps de chaque année sur une période d’une semaine pendant le suivi à long terme 2001-2004, - au printemps, en été et en automne 2003 pour le suivi saisonnier de 2003, - à l’automne pour les études ponctuelles de 2003 et de 2004. Pour chacune des 49 parcelles du suivi à long terme 2001-2004, trois paramètres de caractérisation des cinétiques de croissance des populations de A. terrestris ont été pris en compte : - le maximum (max) : valeur maximum de DR atteint sur la période d’étude de 2001 à 2004, - la latence parcellaire (LP) : nombre de mois pour atteindre le maximum depuis le printemps 2001, - la latence communale (LC) : durée de décalage (mois) entre le démarrage de la phase de croissance dans la parcelle et dans la commune où elle se situe (scores SRPV/FREDON). Thèse C. Morilhat 2005 32

L’Annexe 1 présente les cartes <strong>de</strong>s scores communaux SRPV/FREDON au printemps 2001,<br />

en automne 2003 et 2004.<br />

2.2. Métho<strong>de</strong> indiciaire d’estimation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités relatives <strong>de</strong> campagnol<br />

terrestre<br />

L’estimation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités relatives (DR) <strong>de</strong> A. terrestris à l’échelle parcellaire a été adaptée<br />

d’une métho<strong>de</strong> décrite par Giraudoux et al. (1995), basée sur la reconnaissance d’indices <strong>de</strong><br />

présence (Figure 9). De telles métho<strong>de</strong>s indiciaires, calibrées par <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités * estimées à<br />

partir <strong>de</strong> piégeage, sont généralement employées pour <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s à échelle sectorielle<br />

(Giraudoux et al., 1997 ; Fichet-Calvet et al., 1999 pour A. terrestris ; Delattre et al., 1999c ;<br />

Quéré et al., 2000 pour M. arvalis). Les indices <strong>de</strong> surface considérés sont les tumuli <strong>de</strong> terre<br />

et la présence <strong>de</strong> trous d’A. terrestris. Dans chaque parcelle d’étu<strong>de</strong>, la plus gran<strong>de</strong> diagonale<br />

est divisée en intervalles longs <strong>de</strong> 10 m et larges <strong>de</strong> 2,5 m <strong>de</strong> part et d’autre du parcours. Les<br />

indices <strong>de</strong> A. terrestris sont relevés en présence/absence pour chaque intervalle. Le<br />

pourcentage d’occupation <strong>de</strong> la parcelle est obtenu par le rapport, multiplié par 100, du<br />

nombre d’intervalles occupés sur le nombre total d’intervalles † (Duhamel et al., 2000 ; Quéré<br />

et al., 2000 ; Raoul et al., 2001 ; Raoul et al., 2003). Ces observations sont réalisées pendant<br />

les pério<strong>de</strong>s où la végétation est la plus courte (printemps, automne) permettant une meilleure<br />

détection <strong>de</strong>s indices.<br />

* Densité = nombre d’individus par unité <strong>de</strong> surface<br />

† La fréquence relative ainsi obtenue est improprement appelée <strong>de</strong>nsité relative, par référence à la grille <strong>de</strong> correspondances suivante : < 50<br />

% : < 100 individus / ha ; 50 à 75 % : 100 à 200 individus / ha ; > 75 % : > 200 individus / ha (Giraudoux et al., 1995).<br />

Thèse C. Morilhat 2005 31

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