THÈSE - Université de Franche-Comté
THÈSE - Université de Franche-Comté THÈSE - Université de Franche-Comté
ANNEXE 3. Fiches d’identité de Arvicola terrestris, Talpa europaea et Microtus arvalis. Schémas des différentes galeries des trois espèces de micromammifère étudiées : Talpa europaea (T.e.), Arvicola terrestris (A.t.), Microtus arvalis (M.a.) et les caractéristiques de leurs terriers respectifs : coupes des puits d’entrée et des galeries avec les réserves de nourriture (Bosch-Cano, 2005, adapté de Bünder Natur-Museum Chur, 1997). D’après revue suisse vitic.arboric.hortic vol 29 (1) : 67-69, 1997 critères Taupe européenne Campagnol terrestre Campagnol des champs Systèmes de galeries Vaste réseau de galeries souterraines Galeries souterraines sans cesse réaménagées Nombreux orifices reliés par des coulées semi-ouvertes « Taupinières » Grosses taupinières hémisphériques alignées « taupinières » aplaties, distribuées irrégulièrement Terre rejetée à l’orée des trous
Nom commun : Nom latin : Campagnol terrestre Arvicola terrestris La campagnol terrestre ou rat taupier est un rongeur d’assez grande taille, bien que celle-ci puisse varier assez considérablement d’une région à l’autre. La tête est arrondie, avec un museau obtus d’où les incisives dépassent parfois. Les yeux sont petits et les oreilles, courtes, disparaissent presque entièrement dans le pelage qui est épais et brillant. La longueur de la queue est sensiblement égale à celle de la tête et du corps. Fiche signalétique : Longueur tête corps : 12 à 20 cm queue : 6 à 11 cm Poids : 80 à 180 g Pelage : brun roussâtre à brun noirâtre dessus, passant progressivement au gris jaunâtre sur le ventre. Longévité : 2 à 3 ans Répartition géographique : D’après « les mammifères dans leur milieu », Bordas, 1992. Biologie : Habitat : le campagnol terrestre peut se rencontrer dans deux biotopes différents : sur les berges à végétation dense des eaux calmes (mares, étangs, rivières à courant lent…) ou dans les prairies, les champs et les jardins. Dans le second cas, il peut s’élever jusqu’à 2 400 m d’altitude. Gîte : l’animal creuse des galeries profondes et très ramifiées, signalées par de petits monticules de terre rejetés à la surface du sol. Le nid, tapissé d’herbes sèches, se trouve habituellement sous l’un d’eux. Cependant, sur les berges, le nid n’est pas obligatoirement souterrain et peut être édifié dans les broussailles et parfois même dans le nid d’un oiseau aquatique. Alimentation : essentiellement herbacé, son régime se compose de graines, de bulbes et de racines. Se nourrissant souvent à la surface du sol, le campagnol terrestre peut provoquer d’importants dégâts aux cultures. Il fait des provisions, souvent considérables, qu’il stocke dans des « silos » souterrains. Reproduction : la période de reproduction s’étend d’avril à octobre avec, généralement, 2 à 4 portées par an (4 à 8 petits par portée). La gestation dure environ trois semaines. Comportement : le campagnol terrestre est actif de jour comme de nuit, surtout à l’aube et au crépuscule. Cependant, presque exclusivement souterrain, il est difficile à observer. Les tumulus de terre qu’il provoque lorsqu’il creuse ses galeries se distinguent des taupinières par la présence de trous aux alentours immédiats. Dégâts et seuil de nuisibilité : Prairies : il s’attaque essentiellement au capital de la prairie, peu à son usufruit. Les pertes à la récolte peuvent atteindre jusqu’à 6 tonnes de foin sec par hectare. Cultures : cultures de céréales d’hiver : blé, orge, colza d’hiver.
- Page 133 and 134: communale) et intègre les DR de T.
- Page 135 and 136: Conclusion La précocité du démar
- Page 137 and 138: 7.2.2. Analyses pédologiques La va
- Page 139 and 140: 7.2.3. Analyse des données Pour ch
- Page 141 and 142: limon lf lg proftot (a) vers cn str
- Page 143 and 144: Les valeurs du maximum de densité
- Page 145 and 146: Tableau 19. Corrélations entre les
- Page 147 and 148: cinétiques de A. terrestris qu’i
- Page 149 and 150: 8. SEPTIÈME PARTIE : SYNTHÈSE et
- Page 151 and 152: des dynamiques de populations de A.
- Page 153 and 154: Perspectives de recherche Les résu
- Page 155 and 156: T. europaea et M. arvalis Malgré l
- Page 157 and 158: Tableau 18. Corrélations entre les
- Page 159 and 160: Figure 16. Cercle des corrélations
- Page 161 and 162: Bergeron, J.M. & Jodoin, L. (1983)
- Page 163 and 164: Crick, H.Q.P., Baillie, S.R., Balme
- Page 165 and 166: Duchaufour, P. (1995) Pédologie :
- Page 167 and 168: echinococcosis: strategy for eradic
- Page 169 and 170: Hedin, L., Kerguelen, M., & De Mont
- Page 171 and 172: Korpimaki, E., Brown, P.R., Jacob,
- Page 173 and 174: Moissenet, M.F. (1994) Prairies et
- Page 175 and 176: R-Development-Core-Team (2004) R: A
- Page 177 and 178: Taitt, J. & Krebs, C.J. (1985). Pop
- Page 179 and 180: 11. ANNEXES Liste des annexes Annex
- Page 181: DOLE Automne 2003 LONS-LE-SAUNIER C
- Page 186 and 187: Vergers : pommiers, pruniers. Les r
- Page 188 and 189: taupinières caractéristiques. La
- Page 190 and 191: Nom commun : Nom latin : Campagnol
- Page 192 and 193: ANNEXE 4. Contributions absolues de
- Page 194 and 195: ACP « caractéristiques pédologiq
- Page 196 and 197: ANNEXE 6. Commentaires des referees
- Page 198 and 199: The sentence has been modified (pag
- Page 200: ANNEXE 7. Formulaire mis au point p
Nom commun :<br />
Nom latin :<br />
Campagnol terrestre<br />
Arvicola terrestris<br />
La campagnol terrestre ou rat taupier est un rongeur d’assez gran<strong>de</strong> taille, bien que celle-ci puisse varier assez<br />
considérablement d’une région à l’autre. La tête est arrondie, avec un museau obtus d’où les incisives dépassent parfois. Les yeux<br />
sont petits et les oreilles, courtes, disparaissent presque entièrement dans le pelage qui est épais et brillant. La longueur <strong>de</strong> la queue<br />
est sensiblement égale à celle <strong>de</strong> la tête et du corps.<br />
Fiche signalétique :<br />
Longueur tête corps : 12 à 20 cm queue : 6 à 11 cm<br />
Poids : 80 à 180 g<br />
Pelage : brun roussâtre à brun noirâtre <strong>de</strong>ssus,<br />
passant progressivement au gris jaunâtre sur le ventre.<br />
Longévité : 2 à 3 ans<br />
Répartition géographique :<br />
D’après « les mammifères dans leur milieu », Bordas, 1992.<br />
Biologie :<br />
Habitat : le campagnol terrestre peut se rencontrer dans <strong>de</strong>ux biotopes différents : sur les berges à végétation <strong>de</strong>nse <strong>de</strong>s eaux<br />
calmes (mares, étangs, rivières à courant lent…) ou dans les prairies, les champs et les jardins. Dans le second cas, il peut<br />
s’élever jusqu’à 2 400 m d’altitu<strong>de</strong>.<br />
Gîte : l’animal creuse <strong>de</strong>s galeries profon<strong>de</strong>s et très ramifiées, signalées par <strong>de</strong> petits monticules <strong>de</strong> terre rejetés à la surface du sol.<br />
Le nid, tapissé d’herbes sèches, se trouve habituellement sous l’un d’eux. Cependant, sur les berges, le nid n’est pas<br />
obligatoirement souterrain et peut être édifié dans les broussailles et parfois même dans le nid d’un oiseau aquatique.<br />
Alimentation : essentiellement herbacé, son régime se compose <strong>de</strong> graines, <strong>de</strong> bulbes et <strong>de</strong> racines. Se nourrissant souvent à la<br />
surface du sol, le campagnol terrestre peut provoquer d’importants dégâts aux cultures. Il fait <strong>de</strong>s provisions, souvent<br />
considérables, qu’il stocke dans <strong>de</strong>s « silos » souterrains.<br />
Reproduction : la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> reproduction s’étend d’avril à octobre avec, généralement, 2 à 4 portées par an (4 à 8 petits par portée).<br />
La gestation dure environ trois semaines.<br />
Comportement : le campagnol terrestre est actif <strong>de</strong> jour comme <strong>de</strong> nuit, surtout à l’aube et au crépuscule. Cependant, presque<br />
exclusivement souterrain, il est difficile à observer. Les tumulus <strong>de</strong> terre qu’il provoque lorsqu’il creuse ses galeries se<br />
distinguent <strong>de</strong>s taupinières par la présence <strong>de</strong> trous aux alentours immédiats.<br />
Dégâts et seuil <strong>de</strong> nuisibilité :<br />
Prairies : il s’attaque essentiellement au capital <strong>de</strong> la prairie, peu à son usufruit. Les pertes à la récolte peuvent atteindre jusqu’à<br />
6 tonnes <strong>de</strong> foin sec par hectare.<br />
Cultures : cultures <strong>de</strong> céréales d’hiver : blé, orge, colza d’hiver.