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L'offre de transport à Bruxelles - Bruxelles Mobilité - Région de ...

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3) Vitesse commerciale<br />

D’une manière générale, dans le domaine <strong>de</strong>s <strong>transport</strong>s collectifs, on appelle<br />

vitesse commerciale celle qui est "utile <strong>à</strong> l’usager", c’est-<strong>à</strong>-dire celle<br />

qui équivaut <strong>à</strong> la vitesse moyenne <strong>de</strong> son déplacement dans un véhicule.<br />

Le cas échéant, elle inclut donc la durée <strong>de</strong>s arrêts, voir d’autres types <strong>de</strong><br />

ralentissement. La vitesse commerciale n’est donc pas <strong>à</strong> confondre avec<br />

la vitesse permise par les véhicules ou l’infrastructure. Elle n’équivaut pas<br />

non plus <strong>à</strong> la vitesse moyenne correspondant <strong>à</strong> la durée totale du déplacement<br />

<strong>de</strong> l’usager (<strong>de</strong> porte <strong>à</strong> porte) 52 .<br />

La vitesse commerciale influence les chiffres <strong>de</strong>s km-convois et <strong>de</strong>s PKO,<br />

puisque plus la vitesse commerciale est élevée, plus un même véhicule est<br />

productif, c’est-<strong>à</strong>-dire qu’il peut parcourir un nombre plus élevé <strong>de</strong> kilomètres<br />

par unité <strong>de</strong> temps. La figure 39 montre l’évolution récente <strong>de</strong> la<br />

vitesse commerciale <strong>de</strong> la STIB.<br />

On note tout d’abord la gran<strong>de</strong> différence existant entre le métro (environ<br />

30 km/h) et les mo<strong>de</strong>s tram et bus (16-17 km/h). Il faut ensuite pointer<br />

l’évolution défavorable <strong>de</strong> la vitesse commerciale au cours du temps,<br />

pour l’ensemble <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s. Même le métro semble avoir perdu du terrain<br />

ces trois <strong>de</strong>rnières années. Les causes sont évi<strong>de</strong>mment multiples, le<br />

métro pourrait avoir été victime <strong>de</strong> sa restructuration <strong>de</strong> 2009 (un minima<br />

semble se <strong>de</strong>ssiner pour cette année) ou plus généralement <strong>de</strong> l’augmentation<br />

<strong>de</strong> sa fréquentation53 .<br />

52 Même si le temps total <strong>de</strong> déplacement, objectif ou subjectif , qui inclus le temps pour se rendre <strong>à</strong> un arrêt, le temps<br />

d’attente <strong>à</strong> l’arrêt et le temps d’attente <strong>de</strong>s éventuelles correspondances nécessaire pour atteindre sa <strong>de</strong>stination – est<br />

évi<strong>de</strong>mment déterminant pour l’attractivité <strong>de</strong>s <strong>transport</strong>s collectifs du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’usager.<br />

53 Pour une analyse spatio-temporelle <strong>de</strong>s vitesses commerciales <strong>de</strong> la STIB, voir notamment Courtois et Dobruszkes,<br />

2008.<br />

Km/h<br />

35<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

1990 1995 2000 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010<br />

Remarque : Bus = hors Noctis.<br />

62<br />

Observatoire <strong>de</strong> la mobilité - <strong>Région</strong> <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>-Capitale | 1 - L’offre <strong>de</strong> <strong>transport</strong> <strong>à</strong> <strong>Bruxelles</strong><br />

Figure 39. Evolution récente <strong>de</strong> la vitesse commerciale sur le réseau STIB<br />

Source : Rapports d’activités annuels <strong>de</strong> la STIB<br />

Bus Tram Métro<br />

Mesure <strong>de</strong> la vitesse<br />

commerciale <strong>à</strong> la STIB<br />

À <strong>Bruxelles</strong>, la STIB mesure les temps <strong>de</strong> parcours sur<br />

son réseau grâce aux données récoltées par le système<br />

d’ai<strong>de</strong> <strong>à</strong> l’exploitation qui équipe les véhicules.<br />

Ces données servent avant tout <strong>à</strong> recalculer périodiquement<br />

<strong>de</strong> nouveaux temps <strong>à</strong> intégrer dans les horaires <strong>de</strong><br />

chaque ligne. Ce calcul utilise une méthodologie spécifique<br />

dont le fil conducteur est <strong>de</strong> maximiser la ponctualité.<br />

Elle se base dès lors sur <strong>de</strong>s jours d’exploitation<br />

aussi typiques que possible, en excluant les situations<br />

exceptionnelles. De la sorte, en prenant tous les temps<br />

utilisés dans les horaires, on obtient la vitesse commerciale<br />

planifiée du réseau. C’est ce nombre que<br />

l’on retrouve dans le rapport annuel <strong>de</strong> l’opérateur, qui<br />

correspond <strong>à</strong> la situation en fin d’année.<br />

Mais il est possible d’utiliser les données <strong>de</strong> temps <strong>de</strong><br />

parcours, pour en calculer une moyenne générale sur<br />

une pério<strong>de</strong> donnée. C’est ainsi que la STIB utilise en<br />

parallèle le concept <strong>de</strong> vitesse clients, recalculée mensuellement<br />

pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 12 mois d’exploitation<br />

(moyenne mobile). Elle est nommée ainsi car elle<br />

intègre l’ensemble <strong>de</strong>s situations vécues par les voyageurs<br />

pendant l’année écoulée (retards anormaux, mais<br />

aussi les mois d’été où la circulation est plus flui<strong>de</strong>).

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