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La paracha de la semaine est la section hebdomadaire de la Torah, lue rituellement chaque Chabbat, dans toutes les synagogues à travers le monde Ces cours ont été dispensés dans le cadre de journées d'études organisées à la mémoire du regretté Grand Rabbin de Paris David Messas (zatsal), par et à l'initiative de son fils, rav Ariel Messas, en la synagogue Beth Hamidrach Maguen David - Ahavat Shalom, fondée par son père zatsal en 2005. PARACHAT TETSAVE Rabbin Ariel Elkouby * Tout d’abord, je remercie Rav Ariel Messas et les organisateurs de cette journée de m’avoir permis de m’associer à cet hommage et à cette étude. J’en suis très touché. A Strasbourg, ville où j’ai grandi, nous avions le privilège de recevoir régulièrement - surtout pour les fêtes - le Grand Rabbin, Rabbi Chalom Messas zatsal. Nous avions alors la chance d’être gratifié de ses drachot (de ses conférences), de ses chiourim (de ses cours). Jusqu’à ce jour, ses leçons et ses enseignements sont gravés en nous et nous les enseignons à notre tour en son nom. Rabbi Chalom incarnait ces maîtres de grande envergure de la génération passée. Les gens aimaient entendre Rabbi Chalom parler. Rabbi Chalom était considéré comme un kadmon, un ancien, un sage doté de la force et de la dimension des maîtres des générations passées. J’ai un petit moins connu Rabbi David zatsal, mais à chaque fois que je l’entendais, ses enseignements étaient toujours extrêmement intéressants. Rabbi David citait régulièrement les enseignements de son père rabbi Chalom. Il était le prolongement de son père. Toutes ses décisions s’appuyaient sur son autorité. On lui en était très reconnaissant. Permettez-moi encore d’ajouter, qu’il y encore une autre dimension dans la personnalité de Rabbi David Messas zastal qui m’a fortement marqué. Il s’agit du sourire qu’il portait toujours avec majesté, de la joie de vivre qu’il respirait à chaque instant. Cette qualité est extrêmement importante car, aujourd’hui encore, trop de nos frères considèrent la Torah et les mitsvot comme synonymes de contrainte et privation et de difficulté. Il est donc très important que nous ayons des rabbanim qui, à l’image de Rabbi David, montrent le contraire par leur personnalité et leur vécu. Rabbi David zatsal donnait envie à ceux avec qui ils entraient en contact d’étudier la Torah, d’y adhérer et de la vivre. La parachah Tétsavé débute par la mitsvah d’allumer les lumières de la ménorah, du candélabre, puis elle traite de la fabrication des vêtements des kohanim, des prêtres. La parachah évoque ensuite la manière dont vont se dérouler les sept jours d’intronisation des kohanim. Les derniers thèmes traités sont : la prescription de procéder au korban hatamid, à l’holocauste quotidien, puis l’ordre de construire le mizbéa’h hakétoret : l’autel en cuivre, l’autel des parfums. De toute évidence, le sujet principal de la parachah Tetsavé est celui des bigdé kéhouna : les les vêtements sacerdotaux. Ceci est étonnant. Pourquoi attacher tant d’importance à des vêtements alors que la Torah nous apprend à dépasser les apparences, afin de s’attacher à l’intériorité. En effet, nos sages disent : Al tistakel bakankan elah bema cheyech betokho. Ne t’attache pas à l’enveloppe d’un récipient mais plutôt à ce qui se trouve en son intérieur. Le fond des choses est important, non leurs formes ! Le Roi Salomon, ne nous a-t-il pas mis en garde, Cheker hahen véhevel hayofi : la beauté est mensongère, si elle n’est qu’apparence. Pourquoi accorder une place si importante aux vêtements qui sont du domaine de l’apparence ? Le même étonnement est suscité par des propos des maîtres du Talmud. © Consistoire de Paris

La paracha <strong>de</strong> la semaine est la section hebdomadaire <strong>de</strong> la Torah, lue rituellem<strong>en</strong>t chaque Chabbat, dans toutes les synagogues à travers le mon<strong>de</strong><br />

Ces cours ont été disp<strong>en</strong>sés dans le cadre <strong>de</strong> journées d'étu<strong>de</strong>s organisées à la mémoire du regretté Grand Rabbin <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> David Messas (zatsal),<br />

par et à l'initiative <strong>de</strong> son fils, rav Ariel Messas, <strong>en</strong> la synagogue Beth Hamidrach Magu<strong>en</strong> David - Ahavat Shalom, fondée par son père zatsal <strong>en</strong><br />

2005.<br />

PARACHAT TETSAVE<br />

Rabbin Ariel Elkouby *<br />

Tout d’abord, je remercie Rav Ariel Messas et les organisateurs <strong>de</strong> cette journée <strong>de</strong> m’avoir permis <strong>de</strong><br />

m’associer à cet hommage et à cette étu<strong>de</strong>. J’<strong>en</strong> suis très touché.<br />

A Strasbourg, ville où j’ai grandi, nous avions le privilège <strong>de</strong> recevoir régulièrem<strong>en</strong>t - surtout pour les fêtes<br />

- le Grand Rabbin, Rabbi Chalom Messas zatsal. Nous avions alors la chance d’être gratifié <strong>de</strong> ses drachot<br />

(<strong>de</strong> ses confér<strong>en</strong>ces), <strong>de</strong> ses chiourim (<strong>de</strong> ses cours). Jusqu’à ce jour, ses leçons et ses <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts sont<br />

gravés <strong>en</strong> nous et nous les <strong>en</strong>seignons à notre tour <strong>en</strong> son nom.<br />

Rabbi Chalom incarnait ces maîtres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> <strong>en</strong>vergure <strong>de</strong> la génération passée. Les g<strong>en</strong>s aimai<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre Rabbi Chalom parler. Rabbi Chalom était considéré comme un kadmon, un anci<strong>en</strong>, un sage doté <strong>de</strong><br />

la force et <strong>de</strong> la dim<strong>en</strong>sion <strong>de</strong>s maîtres <strong>de</strong>s générations passées.<br />

J’ai un petit moins connu Rabbi David zatsal, mais à chaque fois que je l’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dais, ses <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts<br />

étai<strong>en</strong>t toujours extrêmem<strong>en</strong>t intéressants.<br />

Rabbi David citait régulièrem<strong>en</strong>t les <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> son père rabbi Chalom. Il était le prolongem<strong>en</strong>t <strong>de</strong><br />

son père. Toutes ses décisions s’appuyai<strong>en</strong>t sur son autorité. On lui <strong>en</strong> était très reconnaissant.<br />

Permettez-moi <strong>en</strong>core d’ajouter, qu’il y <strong>en</strong>core une autre dim<strong>en</strong>sion dans la personnalité <strong>de</strong> Rabbi David<br />

Messas zastal qui m’a fortem<strong>en</strong>t marqué. Il s’agit du sourire qu’il portait toujours avec majesté, <strong>de</strong> la joie<br />

<strong>de</strong> vivre qu’il respirait à chaque instant.<br />

Cette qualité est extrêmem<strong>en</strong>t importante car, aujourd’hui <strong>en</strong>core, trop <strong>de</strong> nos frères considèr<strong>en</strong>t la Torah<br />

et les mitsvot comme synonymes <strong>de</strong> contrainte et privation et <strong>de</strong> difficulté. Il est donc très important que<br />

nous ayons <strong>de</strong>s rabbanim qui, à l’image <strong>de</strong> Rabbi David, montr<strong>en</strong>t le contraire par leur personnalité et leur<br />

vécu. Rabbi David zatsal donnait <strong>en</strong>vie à ceux avec qui ils <strong>en</strong>trai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> contact d’étudier la Torah, d’y<br />

adhérer et <strong>de</strong> la vivre.<br />

La parachah Tétsavé débute par la mitsvah d’allumer les lumières <strong>de</strong> la ménorah, du candélabre, puis elle<br />

traite <strong>de</strong> la fabrication <strong>de</strong>s vêtem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>s kohanim, <strong>de</strong>s prêtres.<br />

La parachah évoque <strong>en</strong>suite la manière dont vont se dérouler les sept jours d’intronisation <strong>de</strong>s kohanim.<br />

Les <strong>de</strong>rniers thèmes traités sont : la prescription <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r au korban hatamid, à l’holocauste quotidi<strong>en</strong>,<br />

puis l’ordre <strong>de</strong> construire le mizbéa’h hakétoret : l’autel <strong>en</strong> cuivre, l’autel <strong>de</strong>s parfums.<br />

De toute évid<strong>en</strong>ce, le sujet principal <strong>de</strong> la parachah Tetsavé est celui <strong>de</strong>s bigdé kéhouna : les les vêtem<strong>en</strong>ts<br />

sacerdotaux.<br />

Ceci est étonnant. Pourquoi attacher tant d’importance à <strong>de</strong>s vêtem<strong>en</strong>ts alors que la Torah nous appr<strong>en</strong>d à<br />

dépasser les appar<strong>en</strong>ces, afin <strong>de</strong> s’attacher à l’intériorité.<br />

En effet, nos sages dis<strong>en</strong>t : Al tistakel bakankan elah bema cheyech betokho. Ne t’attache pas à<br />

l’<strong>en</strong>veloppe d’un récipi<strong>en</strong>t mais plutôt à ce qui se trouve <strong>en</strong> son intérieur. Le fond <strong>de</strong>s choses est important,<br />

non leurs formes !<br />

Le Roi Salomon, ne nous a-t-il pas mis <strong>en</strong> gar<strong>de</strong>, Cheker hah<strong>en</strong> véhevel hayofi : la beauté est m<strong>en</strong>songère, si<br />

elle n’est qu’appar<strong>en</strong>ce.<br />

Pourquoi accor<strong>de</strong>r une place si importante aux vêtem<strong>en</strong>ts qui sont du domaine <strong>de</strong> l’appar<strong>en</strong>ce ?<br />

Le même étonnem<strong>en</strong>t est suscité par <strong>de</strong>s propos <strong>de</strong>s maîtres du Talmud.<br />

© <strong>Consistoire</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong>


La Guémara dans le traité Bérakhot rapporte les propos <strong>de</strong> Rabbi Yo’hanan selon lesquels ses vêtem<strong>en</strong>ts<br />

étai<strong>en</strong>t son kavod, sa dignité !<br />

La Torah, elle-même emploie <strong>de</strong>s superlatifs très forts. Elle attribue aux vêtem<strong>en</strong>ts du grand prêtre les<br />

qualificatifs suivant, lékhavod oulétifaret : Pour l’honneur et la magnific<strong>en</strong>ce !<br />

Pourquoi la Torah apporte-t-elle une telle importance à ces vêtem<strong>en</strong>ts ?<br />

La Torah insisterait-elle sur l’aspect pratique, technique et superficiel <strong>de</strong>s mitsvot, au détrim<strong>en</strong>t du travail<br />

du cœur.<br />

Le Séfer hahinoukh explique que le vêtem<strong>en</strong>t ne constitue évi<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t pas une fin <strong>en</strong> soi.<br />

Il est cep<strong>en</strong>dant un moy<strong>en</strong> permettant <strong>de</strong> réussir un travail intérieur, un travail d’élévation spirituelle.<br />

Les préceptes religieux relevant du comportem<strong>en</strong>t, insist<strong>en</strong>t sur certains gestes qui, <strong>en</strong> <strong>de</strong>v<strong>en</strong>ant réguliers,<br />

influ<strong>en</strong>t sur le for intérieur permettant <strong>de</strong> <strong>de</strong> la sorte <strong>de</strong> travailler ses s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts.<br />

De même, un koh<strong>en</strong> se contemplant vêtu <strong>de</strong>s vêtem<strong>en</strong>ts sacerdotaux, avait le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t d’appart<strong>en</strong>ir à une<br />

élite consacrée au culte du beth hamikdach. Il s’imprégnait alors <strong>de</strong> cet esprit et réalisait un service divin,<br />

<strong>en</strong>tier, empli <strong>de</strong> ferveur.<br />

Le Séfer hahinoukh développe son comm<strong>en</strong>taire <strong>en</strong> évoquant la mitsvah <strong>de</strong>s téfilin, <strong>de</strong>s phylactères, portés<br />

sur le bras et la tête. Il explique qu’à travers ce précepte, la Torah cherche à imprégner celui qui le réalise<br />

<strong>de</strong> ce qu’elle-même écrit : lémaan tihyé torat Hachem béfikha : Afin que la Torah <strong>de</strong> D.ieu se trouve<br />

toujours dans ta bouche.<br />

Notons que le thème <strong>de</strong>s vêtem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>s prêtres est évoqué à la suite du passage traitant <strong>de</strong> l’huile pour la<br />

ménorah.<br />

Or, l’huile <strong>de</strong> la ménorah, ainsi que sa lumière, symbolise la sagesse ; concevoir certaines idées, fait appel<br />

à l’esprit qui éclaire l’intériorité <strong>de</strong> l’homme.<br />

Aussi, la néchamah est appelée lumière, comme il est dit Ner Hachem nichmat adam : L’âme <strong>de</strong> l’homme<br />

est une lumière <strong>de</strong> D.ieu.<br />

Dès lors, nous constatons que le message <strong>de</strong> la ménorah, exigeant d’éclairer l’esprit à la lumière <strong>de</strong> la<br />

Torah est évoqué <strong>en</strong> premier.<br />

La mitsvah <strong>de</strong>s vêtem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> kéhounah qui symbolise le travail spirituel <strong>de</strong> l’homme accompli à travers son<br />

aspect extérieur, comme le corps est le revêtem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> l’âme, apparait <strong>en</strong> secon<strong>de</strong> position.<br />

Ceci nous <strong>en</strong>gage à rechercher à nous parfaire dans ces <strong>de</strong>ux domaines que sont la sagesse et l’action.<br />

Comme le dit Chelomo dans Kohelet : Que tes vêtem<strong>en</strong>ts soi<strong>en</strong>t blancs à chaque instant, et que l’huile ne<br />

manque pas sur ta tête.<br />

Ici l’huile, fait allusion à la hokhma, à la sagesse. Elle est juxtaposée aux vêtem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>s kohanim, afin <strong>de</strong><br />

rappeler la nécessité <strong>de</strong> viser à atteindre la perfection aussi bi<strong>en</strong> au niveau <strong>de</strong> la hokhma, <strong>de</strong> la sagesse que<br />

<strong>de</strong> l’action.<br />

En guise <strong>de</strong> conclusion j’insisterai sur le point suivant :<br />

Il est dit au sujet <strong>de</strong>s bigdé kéhouna, <strong>de</strong>s vêtem<strong>en</strong>ts sacerdotaux : Aharon portait sur son cœur les noms <strong>de</strong>s<br />

<strong>en</strong>fants d’Israël.<br />

Le s<strong>en</strong>s premier <strong>de</strong> ce verset indique tout simplem<strong>en</strong>t que les noms <strong>de</strong>s <strong>en</strong>fants d’Israël étai<strong>en</strong>t inscrits sur<br />

le pectoral, vêtem<strong>en</strong>t qu’Aharon portait sur son cœur.<br />

Au-<strong>de</strong>là du s<strong>en</strong>s obvie, il est possible <strong>de</strong> voire dans ce verset le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t très aigu <strong>de</strong> l’unité d’Israël<br />

développé par Aharon le grand prêtre.<br />

© <strong>Consistoire</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong><br />

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Ainsi, à l’image d’un même corps, dont le cœur ress<strong>en</strong>t chacune <strong>de</strong> ses différ<strong>en</strong>tes douleurs. Aharon<br />

ress<strong>en</strong>tait dans son corps et dans sa chaire la souffrance et la douleur <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s <strong>en</strong>fants d’Israël.<br />

Aharon était tellem<strong>en</strong>t tourné vers son prochain qu’il ress<strong>en</strong>tait au plus profond <strong>de</strong> son être le moindre <strong>de</strong><br />

ses besoins.<br />

Comm<strong>en</strong>t a-t-il pu <strong>en</strong> arriver là ?<br />

A la fin <strong>de</strong> parachat Chémot, Hachem donna à Moché la mission <strong>de</strong> libérer les <strong>en</strong>fants d’Israël d’Egypte.<br />

Moché s’inquiéta <strong>de</strong> la réaction <strong>de</strong> son grand frère qui était <strong>en</strong> Egypte et qui se préoccupait déjà<br />

gran<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t du <strong>de</strong>v<strong>en</strong>ir <strong>de</strong>s <strong>en</strong>fants d’Israël. Il soutint qu’il était plus logique que D.ieu lui attribua cette<br />

noble mission.<br />

Moché se <strong>de</strong>manda si Aharon, le grand frère, n’allait pas souffrir <strong>de</strong> voire D.ieu le mandater, lui, le jeune<br />

frère ?<br />

Mais Hachem le rassura <strong>en</strong> lui garantissant qu’Aharon se réjouirait dans son cœur.<br />

En effet, Aharon faisait déjà abstraction <strong>de</strong> sa personne, <strong>en</strong> étant totalem<strong>en</strong>t dévoué aux autres.<br />

C’est grâce à cette gran<strong>de</strong>ur d’âme qu’Aharon eut le mérite <strong>de</strong> porter sur son cœur le pectoral, l’un <strong>de</strong>s<br />

plus beaux vêtem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> la kéhouna.<br />

Enfin, la position du pectoral apposé sur le cœur d’Aharon indique qu’il est erroné <strong>de</strong> p<strong>en</strong>ser que la<br />

personne préposée au culte doit s’isoler <strong>de</strong> la société et se préoccuper uniquem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> sa relation verticale<br />

avec Hachem.<br />

La Torah préconise le contraire.<br />

Le Koh<strong>en</strong> gadol, représ<strong>en</strong>tant Israël auprès d’Hachem, était lié à chaque membre du peuple. Il réalisait<br />

ainsi l’unité d’Israël.<br />

Ce n’est que dans ces conditions qu’il pouvait réaliser une avoda, un service <strong>de</strong> D.ieu, parfait aussi bi<strong>en</strong> au<br />

niveau <strong>de</strong> sa néchamah, <strong>de</strong> son âme, que <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> ses actes.<br />

Que l’on puisse s’inspirer <strong>de</strong> tels exemples !<br />

Que ces paroles particip<strong>en</strong>t à l’élévation <strong>de</strong> l’âme <strong>de</strong> Rabbi David Messas zatsal Am<strong>en</strong><br />

* RABBIN ARIEL ELKOUBY<br />

Le Rabbin Ariel Elkouby est né à Strasbourg <strong>en</strong> 1967. Il suit sa scolarité dans sa ville natale dans les écoles Akiva et Eshel. Après<br />

l’obt<strong>en</strong>tion <strong>de</strong> son baccalauréat, il part pour Jérusalem où il étudie <strong>en</strong> la célèbre Yéchiva <strong>de</strong> Kol Torah, <strong>de</strong> 1985 à 1989. Il r<strong>en</strong>tre<br />

<strong>en</strong>suite à Strasbourg où il fait <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mathématiques et d’hébreu. Depuis 1993 Rav Ariel Elkouby étudie au Collel <strong>de</strong> Créteil.<br />

Depuis 2001, Rav Ariel Elkouby est Rabbin <strong>de</strong> la communauté Sidi Fredj Halimi à Créteil, communauté <strong>de</strong> rite algéri<strong>en</strong>. Il est aussi<br />

<strong>en</strong>seignant à Merkaz Hatorah.<br />

© <strong>Consistoire</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong><br />

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