Rapport de mission Togo - La Guilde Européenne du Raid
Rapport de mission Togo - La Guilde Européenne du Raid
Rapport de mission Togo - La Guilde Européenne du Raid
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
I- Présentation générale<br />
1/ L’équipe<br />
2/ Le partenaire local<br />
3/ Le lieu <strong>de</strong> la <strong>mission</strong><br />
4/ Le <strong>Togo</strong> en bref<br />
II- <strong>La</strong> vie sur place<br />
1/ L’arrivée, l'accueil<br />
2/ Le trajet vers le lieu <strong>de</strong> <strong>mission</strong><br />
3/ Le logement<br />
4/ <strong>La</strong> nourriture<br />
5/ L’organisation <strong>de</strong> la vie quotidienne<br />
6/ Les transports<br />
7/ <strong>La</strong> santé<br />
8/ Divers<br />
III- Les activités mises en place<br />
A- Rénovation d'une école<br />
1/ Les objectifs <strong>de</strong> la <strong>mission</strong><br />
2/ Le public concerné<br />
3/ Les effets sur les bénéficiaires<br />
4/ Le matériel<br />
B - Animation<br />
1/ Les objectifs <strong>de</strong> la <strong>mission</strong><br />
2/ Le public concerné<br />
3/ Les effets sur les bénéficiaires<br />
4/ Le matériel<br />
IV- Conseils pratiques<br />
1/ A emporter<br />
2/ A laisser en France<br />
3/ <strong>La</strong> pharmacie d’équipe<br />
4/ Argent, visa, assurance<br />
5/ Petit lexique<br />
V- Bilan<br />
1/ Point forts<br />
2/ Points faibles<br />
3/ Points d’amélioration pour 2010<br />
4/ Coordonnées <strong>de</strong> l’équipe<br />
SOMMAIRE
I- Présentation générale<br />
1/ L’équipe française<br />
L’équipe française <strong>de</strong> la Guil<strong>de</strong> <strong>Européenne</strong> <strong>du</strong> <strong>Raid</strong> était constituée <strong>de</strong> 10 français<br />
volontaires âgés <strong>de</strong> 19 à 31 ans dont six filles et quatre garçons venant d’horizons assez<br />
différents et un couple en voyage <strong>de</strong> noces. Les compétences artistiques <strong>de</strong> certains, couplés<br />
avec les compétences d’animation <strong>de</strong>s autres, et les compétences <strong>de</strong> chantier d’autres<br />
encore, ont fait <strong>de</strong> cette équipe un point fort. Tout le mon<strong>de</strong> s’est bien complété.<br />
Petite présentation indivi<strong>du</strong>elle <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l’équipe :<br />
-JONATHAN, 27 ans, é<strong>du</strong>cateur spécialisé, il fût notre chef <strong>de</strong> groupe pendant ces trois<br />
semaines<br />
-MARIE, 26 ans, professeur <strong>de</strong>s écoles.<br />
-JENNIFER, 25 ans, assistante <strong>de</strong> gestion
- Maxime, 26 ans, chef <strong>de</strong> chantier<br />
- Arthur 19 ans, étudiant en économie<br />
- Léa, 21 ans, étudiante en <strong>de</strong>sign d’espace<br />
- Elise, 22 ans, étudiante en école d’architecture
- Julien, 27 ans tailleur <strong>de</strong> pierre et accessoirement guitariste la journée et le soir sur le<br />
camp…<br />
- Hélène, 31 ans, secrétaire à l’UNSS<br />
- et Alexa, 29 ans, professeur d’EPS<br />
2/ Le partenaire local<br />
Créée le 10 Mai 1995 conformément à l’esprit <strong>de</strong> la loi <strong>du</strong> 1er Juillet 1901,<br />
VAD-<strong>Togo</strong> (Volontaires en Action pour le Développement) est une association <strong>de</strong> volontaires<br />
acceptant <strong>de</strong> mettre ensemble leurs énergies, temps et savoir au service <strong>du</strong> développement et<br />
<strong>de</strong> l’épanouissement général <strong>de</strong> toutes les couches sociales.<br />
VAD-<strong>Togo</strong> est une Organisation Non Gouvernementale et Humanitaire à buts non
lucratifs basant ses activités sur la coopération et la solidarité réciproque.<br />
Ses membres <strong>de</strong> toutes les couches sociales, professions et religions, essentiellement<br />
<strong>de</strong>s jeunes ont en commun la motivation et la détermination manifestes <strong>de</strong> contribuer à bâtir<br />
un mon<strong>de</strong> socialement plus juste et plus humain avec un environnement plus sain. VAD-<strong>Togo</strong><br />
veut amener toutes les populations et plus encore les jeunes à s’impliquer totalement dans la<br />
construction <strong>de</strong> la société « IDEALE »<strong>de</strong>rnière.<br />
VAD-<strong>Togo</strong> œuvre principalement dans les domaines sociaux, <strong>de</strong> l’é<strong>du</strong>cation, l’alphabétisation<br />
et la formation <strong>de</strong>s jeunes et les moins jeunes déscolarisés, peu scolarisés et non scolarisés,<br />
<strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> l’environnement, <strong>de</strong>s forêts et <strong>de</strong>s eaux, la promotion <strong>de</strong> l’agroforesterie<br />
(agriculture écologique), pour la promotion <strong>de</strong>s échanges culturels et <strong>de</strong>s contacts humains<br />
comme base <strong>de</strong> la culture, <strong>de</strong> la paix et <strong>de</strong> la solidarité, la lutte contre la toxicomanie et donne<br />
son appui aux initiatives <strong>de</strong> développement local.<br />
VAD-<strong>Togo</strong> est basé à Lomé<br />
481, Avenue François Mitterrand<br />
B.P. 4615 LOME-TOGO<br />
Tel/Fax : (00228) 222 54 38<br />
Mais est également basé en France,<br />
23 Place Maurice Berteaux<br />
78400 CHATOU – France<br />
Tel: (0033) 06 60 03 11 76<br />
Lors <strong>du</strong> chantier à Dany, l’association avait prévue 8 togolais, eux aussi volontaires bénévoles,<br />
tous membres <strong>de</strong> l’association VAD, afin <strong>de</strong> venir encadrer le chantier et nous soutenir.<br />
L’équipe togolaise était composée <strong>de</strong> six garçons et <strong>de</strong>ux filles (une <strong>de</strong> plus que l’année<br />
précé<strong>de</strong>nte, c’est en progrès !!...) âgés <strong>de</strong> 19 à 28 ans.<br />
Petite présentation <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l’équipe togolaise<br />
- FRANCOIS, 29 ans, menuisier, chef d’équipe togolais, qui a pris en charge tout le groupe.
- MÉSSAN, 24 ans, étudiant en architecture, « celui sur qui tu peux compter en toutes<br />
circonstances. »<br />
- JULES, 23 ans, électricien, « le discret »<br />
- RODRIGUE, 23 ans, électricien, « le farceur »
- GOUDJO, 36 ans, artiste peintre et joueur <strong>de</strong> Djembe<br />
- LATÉVI, 24 ans, étudiant en économie, « l’attentionné »<br />
- DÉLA, 20 ans, élève <strong>de</strong> terminale, « la taquine »
- LÉA, 22 ans, étudiante en architecture, « danseuse sensationnelle »<br />
3/ Le lieu <strong>de</strong> la <strong>mission</strong><br />
Notre <strong>mission</strong> s’est déroulée à Danyi, Apéyémé, petit village situé dans la région <strong>de</strong>s<br />
plateaux <strong>de</strong> Danyi au Nord <strong>de</strong> Lomé à environ 160 km <strong>de</strong> route.<br />
Nous logions dans le village, dans un <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> l’école. L’école en comptait d’ailleurs<br />
trois, dont <strong>de</strong>ux que nous avons rénové.<br />
L’école donne sur un espace vert, sur lequel nous faisions le feu et les animations avec<br />
les enfants. Espace qui nous con<strong>du</strong>it à une église protestante, dont la cloche sonne très très<br />
tôt le matin (vers 5h30…) et donne également sur la rue principale <strong>du</strong> village.<br />
Et oui, entre les cloches et le chant <strong>du</strong> coq, en plus éventuellement <strong>de</strong>s ronfleurs, le<br />
réveil est assez matinal les premiers jours et puis ensuite on s’y fait vite. Le sommeil <strong>de</strong>vient<br />
plus lourd.<br />
<strong>La</strong> rue est en terre rouge avec très peu d’asphalte. Il y a beaucoup <strong>de</strong> trous d’ailleurs<br />
dans les routes à cause essentiellement <strong>de</strong>s grosses averses et il est donc indispensable <strong>de</strong><br />
bien longer les bords <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière en file indienne pour ne pas se faire renverser. Les<br />
améibos (noirs en éwé) se chargent d’ailleurs <strong>de</strong> nous le rappeler à chaque fois « la rrrroute<br />
s’il vous plait ». En effet, là bas, les voitures et les motos évitent les trous et klaxonnent dès<br />
qu’il y a <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> sur la route. Les voiture sont souvent très chargées comme les motos, qui<br />
transportent 3 voire 4 personnes dont un enfant coincé entre <strong>de</strong>ux a<strong>du</strong>ltes et bien enten<strong>du</strong>,<br />
sans jamais <strong>de</strong> casques.<br />
De chaque côté <strong>de</strong> la route il y a <strong>de</strong>s bars ou <strong>de</strong>s petits marchands <strong>de</strong> beignets, <strong>de</strong>s<br />
tailleurs, <strong>de</strong>s coiffeurs (spécialisés dans les tresses ou coupes hommes), <strong>de</strong>s ven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong><br />
pains, arachi<strong>de</strong>s, légumes, charbon …<br />
Lorsqu’on passe <strong>de</strong>vant, tous les enfants nous faisaient signes en criant « yovos,<br />
yovos ».<br />
Le vendredi c’est le jour <strong>du</strong> marché. Il y a quelques marchands <strong>de</strong> tissus mais surtout <strong>de</strong><br />
nourriture, <strong>de</strong> poissons séchés, <strong>de</strong> beignets en tout genre, à base <strong>de</strong> farine <strong>de</strong> manioc, <strong>de</strong><br />
maïs ou d’ignames.<br />
Nous étions dans un petit village, avec néanmoins une poste à un petit quart d’heure <strong>de</strong>
marche et un commissariat. <strong>La</strong> région n’est pas très touristique et nous avons croisé assez<br />
peu d’autres yovos.<br />
Aux alentours <strong>de</strong> l’école il y a beaucoup <strong>de</strong> culture d’ignames, <strong>de</strong> manioc, d’ananas,<br />
d’avocats et <strong>de</strong> maïs. Etant donné le climat équatorial, sans saisons froi<strong>de</strong>s mais beaucoup <strong>de</strong><br />
précipitations, la végétation est très <strong>de</strong>nse et verdoyante avec beaucoup d’insectes. Il est très<br />
agréable <strong>de</strong> se promener dans les alentours.<br />
Au niveau <strong>du</strong> climat, il fait assez humi<strong>de</strong> sur les plaines <strong>de</strong> Danyi et il pleut souvent. Un<br />
k-way n’est donc pas un accessoire <strong>de</strong> luxe et un polaire pour le soirs avec un ou <strong>de</strong>ux pulls<br />
non plus. Il y a certains soirs où nous avons eu assez froid. Le climat humi<strong>de</strong> n’ai<strong>de</strong> d’ailleurs<br />
pas à faire sécher le linge après les lessives. Nous en reparlerons dans les choses à prévoir,<br />
mais prévoir <strong>du</strong> linge qui sèche rapi<strong>de</strong>ment et en quantité suffisante pour anticiper les<br />
semaines où le temps n’est pas clément.<br />
4/ Le <strong>Togo</strong> en bref<br />
Le <strong>Togo</strong> est le plus petit Etat <strong>de</strong> l’Afrique <strong>de</strong> l’Ouest francophone. Il est tout en longueur<br />
et sa superficie est <strong>de</strong> 56785 km2. Il offre une étonnante diversité <strong>de</strong> paysages <strong>du</strong> Nord au<br />
Sud. Il est situé au Sud <strong>du</strong> Burkina Faso, à l’Ouest <strong>du</strong> Bénin et à l’Est <strong>du</strong> Ghana. C’est une<br />
ancienne colonie française et les cours à l’école sont donnés en français aux enfants. Ils<br />
commencent donc à parler dès leur jeune âge le français. Mais, le plus souvent entre eux ils<br />
parlent l’éwé. Les autres langues parlées sont aussi le kabiyé, le mobaa, le kotokoli.<br />
Nous avons appris quelques mots en éwé, mais ce n’est vraiment pas évi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> mettre le bon<br />
accent.<br />
<strong>La</strong> monnaie est le franc CFA, 1 euro est égal à 650 frs CFA.<br />
<strong>La</strong> capitale est Lomé, c’est là-bas que nous avons été accueillis par les volontaires <strong>de</strong><br />
l’association VAD. L’accueil a été très chaleureux et il n’est pas rare <strong>de</strong> croiser la population<br />
nous souhaitant une « bonne arrivée ». Nous y sommes restés <strong>de</strong>ux jours à l’aller et trois jours<br />
au retour. Les rues <strong>de</strong> la capitale sont en asphalte dans les plus beaux quartiers et sinon, elles<br />
sont en terre rouge. Par contre, les rues se ressemblent et il est difficile <strong>de</strong> ne pas s’y perdre.<br />
Les rues <strong>de</strong> Lomé, comme celles d’Apéyémé à Danyi, sont emplies <strong>de</strong> musique, d’o<strong>de</strong>urs<br />
salées et sucrées, <strong>de</strong> commerçants qui nous proposent <strong>de</strong> goûter à leurs beignets. Il n’est pas<br />
rare non plus <strong>de</strong> croiser <strong>de</strong> jeunes enfants qui chantent à tue tête « yovos yovos bonsoir !! »<br />
Yovos signifiant blancs.<br />
Le dépaysement est assez intense lorsque l’on arrive au <strong>Togo</strong>. Les transports en<br />
commun sont ce que l’on remarque <strong>de</strong> plus « atypique ». Qu’il s’agisse <strong>de</strong>s taxis où l’on peut<br />
être jusqu’à 8 personnes entassées, les motos taxis où l’on grimpe à 3 sans casque ou le<br />
minibus qui nous a transporté (qui nous fait rentré à vingt, dans un minibus prévu à la base<br />
pour une dizaine <strong>de</strong> personnes) mettent tout <strong>de</strong> suite dans l’ambiance !! Surtout lorsqu’on voit<br />
la montagne d’affaire sur le toit. Mais ça tient la route et ça ne lâche pas. Contrairement à un<br />
autre groupe que nous avons croisé et dont la roue <strong>du</strong> minibus à crevé, le nôtre a bien tenu le<br />
coup.<br />
II – <strong>La</strong> vie sur place<br />
1/ L’arrivée, l’accueil<br />
Nous sommes arrivés à Lomé avec 1heure <strong>de</strong> retard dû à un souci <strong>de</strong> bagage suspect au<br />
départ <strong>de</strong> Paris. <strong>La</strong> <strong>de</strong>scente <strong>de</strong> l’avion, même si la nuit est tombée, se fait sous une forte<br />
chaleur. L’attente dans l’aéroport pour la vérification <strong>de</strong> nos papiers se fait au milieu <strong>de</strong>s<br />
moustiques. Dès la réception <strong>de</strong> nos bagages, nous trouvons l’équipe <strong>de</strong> VAD <strong>Togo</strong> qui nous<br />
attend. Nous nous dirigeons, après quelques détours à pieds, au mini bus. Nos valises sont<br />
chargées par les volontaires <strong>de</strong> VAD qui se montrent très prévenants avec nous. Nous nous<br />
dirigeons au siège <strong>de</strong> l’association en plein cœur <strong>de</strong> la capitale. Une maison, équipée d’un
puits dans la cour extérieure, d’une salle <strong>de</strong> bain et <strong>de</strong> toilettes (que nous <strong>de</strong>vons faire<br />
fonctionner avec <strong>de</strong> l’eau tirée <strong>du</strong> puits évi<strong>de</strong>mment) où nous logeons une nuit. Après une<br />
installation rapi<strong>de</strong>, nous partons au maquis <strong>du</strong> coin <strong>de</strong> la rue, pour y manger <strong>de</strong>s pâtes<br />
bolognaises (mais façon africaine, donc très épicées !) et boire <strong>de</strong>s cocas ou bières fraîches<br />
(enfin !). <strong>La</strong> présentation et les premiers échanges se font bien que les volontaires ne seront<br />
pas tous dans notre chantier, mais nous apprenons à connaître François, qui sera notre chef<br />
d’équipe <strong>du</strong>rant le séjour. Le sommeil ne tar<strong>de</strong> pas à tomber, nous partons donc tous nous<br />
coucher très vite.<br />
2/ Le trajet vers le lieu <strong>de</strong> <strong>mission</strong><br />
Le trajet se fait avec le même minibus que la veille. Rechargement <strong>de</strong> nos bagages sur le toit,<br />
puis nous nous installons un peu sérés dans le camion (nous ne savions pas encore que l’on<br />
peut mettre encore plus <strong>de</strong> personne <strong>de</strong>dans, puisque l’aller se fait à 13 et le retour se fera à<br />
20 !!). Nous nous arrêtons <strong>de</strong> temps en temps pour se détendre les jambes et souffler un peu,<br />
car la chaleur se fait sentir. Au menu, sur la route : sandwich <strong>de</strong> vache qui rit (ça reste très<br />
occi<strong>de</strong>ntale !). Nous passons <strong>de</strong>vant le chantier d’A<strong>de</strong>ta (le chantier <strong>de</strong> VAD <strong>Togo</strong> et la Guil<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> l’année passée), nous sommes sur-motivés ! Les routes sont bitumées mais parsemées <strong>de</strong><br />
trous, et les amortisseurs <strong>du</strong> minibus ne sont pas tous neufs ! Au bout <strong>de</strong> 5h <strong>de</strong> route, nous<br />
arrivons à Danyi Apéyémé, où le reste d’équipe <strong>de</strong> VAD nous attend. Ils nous ai<strong>de</strong>nt à<br />
décharger nos bagages, comme à l’habitu<strong>de</strong>, et nous ai<strong>de</strong>nt à nous installer.<br />
3/ Le logement<br />
Le dépaysement est total. Il y fait beaucoup plus frais qu’à Lomé. Nous logeons donc dans<br />
une <strong>de</strong>s écoles que nous allons peindre. Il s’agit d’un grand bâtiment en long, constituant <strong>de</strong>ux<br />
classes. Dans l’une d’elles nous dormons, sous les moustiquaires, par <strong>de</strong>ux (puisqu’il s’agit <strong>de</strong><br />
moustiquaires doubles) que nous avons accrochées à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> cor<strong>de</strong>s à linge. Nous rangeons<br />
nos bagages le long <strong>de</strong>s murs. Nous essayons <strong>de</strong> nous organiser au mieux pour que chacun<br />
est sa place, et tout à fonctionné jusqu’à la fin <strong>du</strong> séjour. L’autre pièce est occupée, d’un côté<br />
par notre coin « cuisine-salle à manger ». Nous y entreposons nos poches d’eau, la nourriture,<br />
ainsi que les bancs scolaires sur lesquels nous prenons les repas. Puis l’autre partie nous sert<br />
pour étendre notre linge sur nos fils, puisqu’à l’extérieur les moussons sont souvent <strong>de</strong> la<br />
partie et nous empêche <strong>de</strong> faire sécher nos affaires comme on le souhaite.<br />
Concernant les sanitaires, nous avons la chance d’avoir un bloc toilettes en « <strong>du</strong>r ».<br />
Puisqu’une équipe <strong>de</strong> bénévoles est passée, il y a quelques années pour construire un bloc <strong>de</strong><br />
4 toilettes.
I<br />
l s’agit d’un trou entouré <strong>de</strong> béton, c’est un peu le système « à la turque » avec un bac à côté<br />
pour le papier. Mais on s’y habitue très vite… sauf pour les petites bêtes rampantes qui en<br />
sortaient… Pour les 2 douches, nous les avons fabriqués à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> feuilles <strong>de</strong> palmiers. Nous<br />
nous douchions donc à ciel ouvert, entourés <strong>de</strong> palmes, et sur un lit <strong>de</strong> petits cailloux, c’était<br />
très exotique ! Nous nous lavions avec environ ½ sceau d’eau. Eau <strong>de</strong> pluie ou <strong>de</strong> citerne,<br />
chauffée par une marmite sur le feu.<br />
4/ <strong>La</strong> nourriture<br />
Le petit déjeuner n’était pas dépaysant. Il était constitué <strong>de</strong> pain brioché accompagné <strong>de</strong><br />
confiture, ou <strong>de</strong> margarine (que l’on saupoudrait <strong>de</strong> cacao et <strong>de</strong> lait concentré, pour les plus<br />
gourmands…). Nous chauffions <strong>de</strong> l’eau, pour l’accompagner <strong>de</strong> thé, café ou <strong>de</strong> cacao. L’eau<br />
était souvent aromatisée <strong>de</strong> citronnelle.<br />
Le déjeuner et diner étaient essentiellement composés <strong>de</strong> féculent : riz, pâtes, semoule,<br />
igname, patates douces. Ils étaient souvent accompagnés d’une sauce dont les ingrédients<br />
changeaient peu. Ils pouvaient y avoir <strong>de</strong>s choux, <strong>de</strong>s oignons, <strong>de</strong>s tomates, <strong>de</strong>s poivrons, <strong>de</strong>s<br />
aubergines… Le corned-beef était aussi souvent l’accompagnement <strong>de</strong> nos plats, ou encore<br />
<strong>de</strong>s sardines. Les plats étaient souvent cuisinés à l’huile (qui avait un goût étrange <strong>de</strong><br />
poisson). Le piment (très apprécié <strong>de</strong>s togolais) était soigneusement mis à part. De temps en<br />
temps, nous mettions quelques fruits en <strong>de</strong>sserts comme <strong>de</strong>s papayes, <strong>de</strong>s ananas ou <strong>de</strong>s<br />
bananes.<br />
Nous avons aussi réalisé (trop rarement à notre goût) quelques sala<strong>de</strong>s, une, avec <strong>de</strong> l’avocat,<br />
<strong>de</strong>s œufs, <strong>de</strong>s tomates, <strong>de</strong>s oignons, l’autre avec <strong>du</strong> choux … et après une semaine <strong>de</strong><br />
féculents on l’apprécia énormément !<br />
Lors <strong>de</strong> la journée française, nous avons cuisiné pour nos amis togolais.<br />
Le petit déjeuner était constitué <strong>de</strong> beignets, <strong>de</strong> pain, d’oranges pressées, <strong>de</strong> fruits, <strong>de</strong> thé,<br />
café, cacao ou café.<br />
Nous avons élaboré une sala<strong>de</strong> niçoise pour le déjeuner (riz, maïs, olive, thon, tomate, œufs<br />
vinaigrette ou mayonnaise) et en <strong>de</strong>ssert <strong>de</strong> la crème Mont blanc (chocolat, pistache ou<br />
vanille).<br />
Pour le dîner nous avons cuisiné un confit <strong>de</strong> canard accompagné d’haricots verts, suivi d’une<br />
fon<strong>du</strong>e au chocolat avec <strong>de</strong>s fruits. Puis lors <strong>de</strong> la veillée, nous avons dégusté <strong>de</strong>s<br />
chamallows (plus ou moins apprécié <strong>de</strong>s togolais : « c’est trop sucré ! »).<br />
Lors <strong>de</strong> la journée africaine, les volontaires ont pu cuisiner selon leurs habitu<strong>de</strong>s.<br />
Pour le petit déjeuner, nous avions <strong>du</strong> pain brioché accompagné <strong>de</strong> confiture, ou <strong>de</strong> margarine<br />
; ainsi qu’une sorte <strong>de</strong> bouillie <strong>de</strong> tapioca sucré.<br />
Pour le déjeuner, nous avions <strong>de</strong>s brochettes <strong>de</strong> chèvre (dépecée sur une plaque <strong>de</strong> taule<br />
<strong>de</strong>vant la maison par Goudjo et François) accompagnées d’une pâte, faîte avec <strong>de</strong> la farine <strong>de</strong><br />
maïs et d’une sauce tomate ; suivi <strong>de</strong> fruits.<br />
Pour le dîner, où le régent, les notables et l’instituteur étaient conviés, nous avons eu <strong>de</strong>s
morceaux <strong>de</strong> chèvre en sauce et une pâte faîte avec <strong>de</strong> la farine d’igname, suivi <strong>de</strong> fruits.<br />
Lorsque nous étions invités (par les professeurs <strong>du</strong> séminaire, à la ferme <strong>de</strong>s Blue monts,<br />
chez le régent), la nourriture traditionnelle était la même : <strong>de</strong> la chèvre en sauce (sans oublier<br />
le piment) et <strong>du</strong> foufou (pâte collante à manger avec les doigts, taper au préalable dans un<br />
pilon à l’ai<strong>de</strong> d’un grand manche en bois pour la faire gonfler), c’est un mélange <strong>de</strong> manioc et<br />
d’igname.<br />
Durant nos promena<strong>de</strong>s au village, ou dans les marchés, nous avons pu grignoter <strong>de</strong>s<br />
beignets <strong>de</strong> pâtes, <strong>de</strong> maïs ou <strong>de</strong> manioc, frites <strong>de</strong> patates douces ou d’ignames, <strong>du</strong> nougat…<br />
Nous pouvions boire <strong>de</strong> l’eau sous forme <strong>de</strong> petite poche, que l’on achetait au village.<br />
5/ L’organisation <strong>de</strong> la vie quotidienne<br />
François, notre chef d’équipe, nous a réparti entre 4 groupes <strong>de</strong> corvées, en mélangeant<br />
togolais et français : corvée <strong>de</strong> cuisine, corvée <strong>de</strong> vaisselle et balayage, corvée d’eau et le<br />
<strong>de</strong>rnier groupe était <strong>de</strong> « repos ».<br />
<strong>La</strong> corvée <strong>de</strong> cuisine : les togolais élaboraient le menu et nous donnaient les tâches à faire<br />
pour le réaliser ensemble. Le repas chauffait soit sur un réchaud à gaz, soit sur le feu, à<br />
l’extérieur <strong>de</strong> la maison.<br />
<strong>La</strong> corvée <strong>de</strong> vaisselle et balayage étaient la plus simple, même si balayer un sol truffé <strong>de</strong> trou<br />
en terre reste difficile à rendre propre… Cette corvée s’accompagnait aussi la délicate tâche<br />
<strong>de</strong> vi<strong>de</strong>r le carton qui était aux toilettes et qui contenait nos papiers « usagés ».<br />
<strong>La</strong> corvée d’eau (la plus <strong>du</strong>re !), il s’agissait comme son nom l’indique d’aller chercher l’eau à<br />
plus <strong>de</strong> 500 m, à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> sceaux. Nous nous sommes donc essayés au port <strong>du</strong> sceau sur la<br />
tête. Nos dos s’en rappellent encore…<br />
Voici le déroulement d'une journée-type:<br />
6h30-7h00 : levée<br />
7h15 : petit-déjeuner et lecture <strong>du</strong> rapport (bilan <strong>de</strong> la veille rédigé par un volontaire)<br />
8h00 : début <strong>du</strong> chantier (plus ou moins respecté)<br />
12h00 : fin <strong>du</strong> chantier (l'équipe <strong>de</strong> cuisine s'arrêtant à 11h30)<br />
13h00 : déjeuner<br />
14h-15h: repos<br />
15h-18h: animation auprès <strong>de</strong>s enfants certains après-midi ou quartier libre<br />
19h30 : dîner<br />
Soirée : sortie au bar, jeux, danse, chants et djembés...
Lors <strong>de</strong>s week-ends nous avons pu aller à la casca<strong>de</strong> <strong>de</strong> Kpalimé, nous avons visité un<br />
monastère, fait plusieurs bala<strong>de</strong>s, allé au marché.<br />
Nous avons pu découvrir Lomé, les 3 <strong>de</strong>rniers jours <strong>du</strong> séjour, puisque le chantier était fini.<br />
6/ Les transports<br />
Nous nous déplacions essentiellement en minibus. Nous étions serrés, mais tous ensemble, et<br />
nos bagages sur le toit. Les déplacements qui étaient compris dans les 190 € au départ étaient<br />
: l’aller et le retour <strong>de</strong> l’aéroport ; sinon tout a été payé <strong>de</strong> notre poche. C’était plus ou moins<br />
clair, nous pensons réellement qu’à chaque déplacement nous avons payés pour les Ameibos<br />
(marché/casca<strong>de</strong>, visite à A<strong>de</strong>ta).<br />
Sinon dans la capitale, pour les 3 <strong>de</strong>rniers jours, nous nous sommes déplacés en voiture ou<br />
moto taxi, nous étions un groupe plus ré<strong>du</strong>it, et cela s’avérait beaucoup moins cher ! Mais<br />
moins pru<strong>de</strong>nt… puisque il n’y a pas <strong>de</strong> port <strong>du</strong> casque et que les panneaux <strong>de</strong> sécurité<br />
routière sont soient inexistants, soient pas respectés.<br />
7/ <strong>La</strong> santé<br />
Les togolais suivaient nos états <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> très prêts dès qu’un symptôme apparaissait chez<br />
l’un <strong>de</strong> nous, il s’en souciait. Les aliments étaient toujours bien lavés et bouillis. Cependant, les<br />
féculents à chaque repas en ont constipé certains, et les fruits très sucrés ont eu l’effet inverse<br />
chez d’autres.<br />
Le port <strong>de</strong> l’eau a aussi déclenché pas mal <strong>de</strong> mal <strong>de</strong> dos.<br />
Mais nos pharmacies étaient bien équipées, et on pu suffire à tous.<br />
Pas <strong>de</strong> bobos, type coupure ou autre, coté français, mais 1 talon scalpé coté togolais, que l’on<br />
a pu soigner avec notre désinfectant et nos compresses ; les empêchant d’utiliser leur Sodabi<br />
(alcool <strong>de</strong> palme, se rapprochant à l’eau <strong>de</strong> vie chez nous).<br />
Coté moustiques, à Lomé, le peu <strong>de</strong> temps resté nous avons été piqué pas mal <strong>de</strong> fois. Mais à<br />
Danyi nous avons été tranquilles, la région étant humi<strong>de</strong> et fraîche, les moustiques ne sont<br />
pas <strong>de</strong> la partie. Nous nous imprégnons tout <strong>de</strong> même par précaution le soir.<br />
8/ Divers<br />
L’argent :<br />
Nous avons emmené, comme indiquait la guil<strong>de</strong> : 190€ pour VAD <strong>Togo</strong> et 200€ pour les frais<br />
annexes (transports, ca<strong>de</strong>aux…). Tout le mon<strong>de</strong> a eu suffisamment d’argent, en faisant un<br />
minimum attention sur les <strong>de</strong>rniers jours pour les souvenirs.
Internet :<br />
Nous n’avions pas internet à Danyi, puisque c’était un petit village.<br />
Téléphone :<br />
Selon les opérateurs, nos portables français fonctionnaient sans rien avoir fait au préalable en<br />
France. Nous captions très bien et utilisions l’envoi <strong>de</strong> sms pour les nouvelles à nos familles.<br />
Ce qui s’avère à ne pas être hors <strong>de</strong> prix (à réception <strong>de</strong> la facture au retour). Une <strong>de</strong> nous<br />
avait acheté une recharge <strong>de</strong> portable togolaise pour pouvoir téléphoner sans problème.<br />
L’ambassa<strong>de</strong> :<br />
Nous nous sommes fait connaître à l’ambassa<strong>de</strong> à notre arrivée. Ce n’est pas obligatoire mais<br />
c’est mieux. Les volontaires <strong>de</strong> VAD nous y ont emmenés avant <strong>de</strong> partir pour Danyi.<br />
III - Les activités mises en place<br />
1/ Objectifs <strong>de</strong> la <strong>mission</strong>:<br />
L’objectif <strong>de</strong> notre <strong>mission</strong> était le remise en état <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux bâtiments d'une école primaire (EPP<br />
centrale <strong>de</strong> Danyi Apéyémé), c'est-à-dire peinture <strong>de</strong>s murs extérieurs et intérieurs, ré agréage<br />
<strong>du</strong> sol avec <strong>du</strong> mortier et également <strong>de</strong>s temps d'animations sportifs ou artistiques (<strong>de</strong>ssin,<br />
peinture, création <strong>de</strong> masques) avec les enfants <strong>du</strong> village.<br />
Initialement, l'équipe <strong>de</strong> bénévoles togolais qui travaillaient avec nous prévoyaient la<br />
rénovation <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux bâtiments : peintures <strong>de</strong>s murs et <strong>de</strong>s tableaux, remise en état <strong>du</strong> sol<br />
au mortier <strong>de</strong> ciment, et fresque décorative sur le pignon extérieur <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong>s édifices.<br />
Après trois semaines <strong>de</strong> travail, l'objectif fut atteint pour ainsi dire, bien que le ré agréage n’aie<br />
pas été effectué dans tous les bâtiments par manque <strong>de</strong> temps.<br />
Le public concerné:<br />
Bien évi<strong>de</strong>mment, le public concerné fut les enfants qui ont répon<strong>du</strong> présents en grand<br />
nombre <strong>du</strong>rant notre séjour. <strong>La</strong> moyenne d'age variait entre 4 et 15 ans, il y avait donc <strong>de</strong>s<br />
élèves CP, CE1, CE2, CM1, CM2 et quelques collégiens.<br />
2/ Les effets sur les bénéficiaires:<br />
Notre séjour dans ce village et le travail qui y a été<br />
réalisé a été bien apprécié <strong>de</strong>s locaux. Beaucoup <strong>de</strong><br />
personnes sont venues voir les avancements <strong>de</strong>s travaux et certains sont mêmes venus<br />
mettre la main à la pâte. Les enfants ne faisaient pas exception : ils étaient toujours prêts a<br />
nous rendre service.
Pour nous remercier, nous avons eu diverses invitations. <strong>La</strong> première a été lancée par les<br />
enseignants en formation dans le <strong>de</strong>rnier bâtiment <strong>de</strong> l’école. Et en fin <strong>de</strong> séjour, le régent <strong>du</strong><br />
village nous a également invité autour d'un bon repas (traditionnellement bien épicé...).<br />
Bref, nous nous sommes tous fait <strong>de</strong>s amis et avons tous fait <strong>de</strong> belles rencontres, et<br />
l'échange fut aussi intense et enrichissant pour nous que pour les habitants <strong>du</strong> village.<br />
Organisation quotidienne et activités sur place:<br />
Après notre <strong>de</strong>uxième jour au <strong>Togo</strong>, et après 5 bonnes heures <strong>de</strong> bus, nous sommes arrivés<br />
au village <strong>de</strong> Danyi Apéyémé. Le soir même, juste après le repas, nous établissons les règles<br />
<strong>de</strong> vie quotidienne qui comprennent les horaires <strong>de</strong>s repas, les groupes <strong>de</strong> corvées (cuisine,<br />
vaisselle, eau au puit, ménage) dans lesquels chacun d’entre fut réparti, mêlant français et<br />
togolais.<br />
Nous avons établi <strong>de</strong>s horaires <strong>de</strong> travail : <strong>de</strong> 8h à 12h. Une pause était instaurée en milieu<br />
<strong>de</strong> matinée. Au début, il n’y a pas vraiment eu <strong>de</strong> planning hebdomadaire prévoyant les tâches<br />
à réaliser. Par conséquent, la <strong>de</strong>uxième semaine nous avons désigné un groupe qui avait pour<br />
<strong>mission</strong> d’établir un programme prévisionnel pour terminer le chantier dans les délais.<br />
Durant ce chantier, nous avons appris à fabriquer <strong>de</strong>s pinceaux à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> brins <strong>de</strong> raphia, à<br />
préparer la peinture avec <strong>de</strong> la chaux vive, <strong>de</strong>s billes <strong>de</strong> colle et <strong>du</strong> pigment, ainsi qu’à extraire<br />
l’intérieur <strong>de</strong>s piles pour noircir les tableaux.<br />
Nous avons également réalisé une fresque sur l’un <strong>de</strong>s murs <strong>de</strong> l’école donnant sur la route<br />
principale <strong>du</strong> village, à la vue <strong>de</strong> tous les habitants. <strong>La</strong> borne <strong>de</strong> l’école (située en bor<strong>du</strong>re <strong>de</strong><br />
route) a aussi été ravalée.<br />
Deux après-midi par semaine étaient réservées aux<br />
animations avec les enfants. Nous avons pu organisé <strong>de</strong>s<br />
jeux sportifs (football, épervier, béret, tomate…), <strong>de</strong>s<br />
activités manuelles (peinture et création <strong>de</strong> masques).<br />
Puisque nous avions ensemble décidé <strong>de</strong> travailler<br />
certains après-midi, les temps d’animation ont été plus<br />
courts en fin <strong>de</strong> chantier.
3/ Matériel disponible et matériel à ramener ou à acheter sur place:<br />
Nous avons ramené chacun une paire <strong>de</strong> gants <strong>de</strong> travaux ainsi que <strong>de</strong>s habits <strong>de</strong> chantier.<br />
Certains avaient apporté <strong>de</strong>s masques et <strong>de</strong>s pinceaux. Le matériel <strong>de</strong> maçonnerie a été<br />
fourni par l’association (taloches, truelles, pelles).<br />
- <strong>La</strong> fresque -<br />
<strong>La</strong> fresque fut <strong>de</strong>ssinée par un volontaire togolais puis validé par l’ensemble <strong>du</strong> groupe. Le<br />
groupe <strong>de</strong> loisir qui avait pour <strong>mission</strong> d’ordonner et <strong>de</strong> répartir les tâches, suivant un<br />
planning, par groupes <strong>de</strong> volontaires, désignant trois personnes pour réaliser la fresque :<br />
Messan, Elise et Léa.<br />
Ceux-ci ont donc commencé à <strong>de</strong>ssiner à la craie blanche sur le pignon d’un <strong>de</strong>s bâtiments.<br />
<strong>La</strong> tâche ne fut pas simple car l’échafaudage fut réalisé avec les bancs et tables d’écoliers.<br />
Acrophobes s’abstenir !<br />
Après plusieurs tentatives, la mappemon<strong>de</strong> fut à peu près réaliste même si le continent<br />
africain a vu son volume largement augmenter... ;) « L’Afrique est le berceau <strong>de</strong> l’humanité ! »<br />
Les jours d’après, les <strong>de</strong>ux françaises découvrirent le bonheur <strong>de</strong> peindre avec <strong>de</strong> la peinture<br />
diluée à l’essence ! N’ayant pas l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> travailler avec ces pro<strong>du</strong>its, elles ont été<br />
mala<strong>de</strong>s la première journée. Conseils pratiques : penser à prévoir <strong>de</strong>s masques pour éviter<br />
d’inhaler les vapeurs et <strong>de</strong>s vêtements qui ne craignent pas.<br />
De chaque côté <strong>du</strong> <strong>de</strong>ssin principal, nous avons peint <strong>de</strong>ux drapeaux français et togolais pour<br />
symboliser l’engagement commun <strong>de</strong>s volontaires <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays sur le chantier.<br />
Après mures réflexions et un vote, il fut décidé, à la majorité, que chacun écrive son nom sous<br />
son drapeau. Cela afin <strong>de</strong> laisser une trace <strong>de</strong> notre passage à Danyi Apeyeme comme un clin<br />
d’œil aux gens rencontrés dans cette région.
IV- Conseils pratiques<br />
1/ A emporter<br />
Durant notre périple, plusieurs choses nous ont paru essentielles.<br />
Concernant les nuits, il n’est pas superflu d’apporter un petit oreiller ou un coussin, pour plus<br />
<strong>de</strong> confort. Tous les volontaires dormant dans une même salle, il peut aussi être utile <strong>de</strong><br />
prévoir <strong>de</strong>s boules Quiès afin <strong>de</strong> préserver son sommeil (ronflements, chants <strong>du</strong> coq dès<br />
l’aube, cloches <strong>de</strong> l’église à 5h le matin….). Ne pas oublier sa moustiquaire (nous avions<br />
achetées les nôtres sur place, pour la somme <strong>de</strong> 15 euros, par l’intermédiaire <strong>de</strong> VAD).<br />
Pour la cuisine, un couteau suisse / un Opinel peut servir. On peut également apporter <strong>du</strong><br />
liqui<strong>de</strong> vaisselle et une éponge (nous avons fini les vaisselles <strong>du</strong> séjour avec <strong>de</strong> la lessive pour<br />
vêtements, ça marche aussi !).<br />
Pour la vie quotidienne, ne pas oublier <strong>de</strong> quoi se protéger <strong>du</strong> soleil (casquette, chapeau,<br />
lunettes <strong>de</strong> soleil). Pour la douche, prise en pleine air sur un lit <strong>de</strong> cailloux, les tongs n’ont pas<br />
été <strong>de</strong> trop. Les soirs où nous n’avons pas pu nous doucher, les lingettes <strong>de</strong> toilettes ont été<br />
appréciées. Chaque volontaire avait apporté <strong>de</strong> la lessive, une cor<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s pinces à linge.<br />
Nous avons fait notre camp dans une région humi<strong>de</strong>, située en altitu<strong>de</strong>. Le climat était<br />
agréable en journée, mais dès la nuit tombée, les températures étaient plus fraîches : ne pas<br />
hésiter à prendre une bonne polaire, ainsi que un ou <strong>de</strong>ux pulls.<br />
De même, un sac <strong>de</strong> couchage pour la nuit ! Nous avons essuyé quelques grosses averses, et<br />
ceux ayant apporté leur Kway étaient contents <strong>de</strong> l’avoir à ce moment là ! Pour le soir, <strong>de</strong>s<br />
jeux <strong>de</strong> cartes ou <strong>de</strong> société ont été appréciés <strong>de</strong> tous, français comme togolais. Très souvent,<br />
nous avons écouté <strong>de</strong> la musique (ah… le CD <strong>de</strong> Magic system écouté 30 fois en boucle…)<br />
sur un petit poste amené par une volontaire. Pour se déplacer la nuit, une lampe frontale est<br />
bien pratique. Enfin, nous avions prévu une petite réserve <strong>de</strong> papier toilette, pour commencer<br />
le séjour.<br />
2/ A laisser sur place.<br />
Les objets <strong>de</strong> valeurs, les vêtements fragiles ou blancs. Essayer le plus possible <strong>de</strong> laisser en<br />
France les gadgets superflus, pour vivre au plus près <strong>de</strong>s coutumes locales.<br />
3/ <strong>La</strong> pharmacie.<br />
Nous avions prévu une pharmacie personnelle (avec les médicaments <strong>de</strong> chacun), ainsi<br />
qu’une partie collective.<br />
Voici ce qui nous a paru le plus essentiel :<br />
- le traitement anti-palu<br />
- les solutions anti-moustiques (peau et vêtements)<br />
- les solutions hydro alcoolique, pour se désinfecter les mains. Un grand flacon était aussi en<br />
permanence dans la cuisine, pour que toute l’équipe puisse l’utiliser.<br />
- <strong>du</strong> désinfectant<br />
- <strong>de</strong>s compresses, pansements…<br />
- <strong>de</strong>s anti-diarrhéiques et anti-vomitifs
- à l’inverse, <strong>de</strong>s laxatifs également (trop <strong>de</strong> féculents !!)<br />
- <strong>du</strong> sérum physiologique et <strong>de</strong>s gouttes contre les irritations oculaires (soleil, poussière…)<br />
- <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> contentions en cas d’entorses.<br />
-<strong>de</strong>s pinces à épiler, petits ciseaux pour nettoyer les plaies ou retirer <strong>de</strong>s épines.<br />
4/ Argent, visa, assurance<br />
Le Visa :<br />
Pour notre chantier, nous <strong>de</strong>vions acheter un Visa tourisme 30 jours, au prix <strong>de</strong> 30 euros. Le<br />
visa doit être <strong>de</strong>mandé au consulat <strong>du</strong> <strong>Togo</strong> dont le siège principal est à Paris. On peut soit le<br />
retirer en se rendant sur place, soit se le faire envoyer par courrier recommandé. <strong>La</strong> réactivité<br />
<strong>du</strong> consulat est bonne, et l’attente sur place relativement courte. Cependant, mieux ne vaut<br />
pas s’y prendre à la <strong>de</strong>rnière minute.<br />
Avant toute formalité, il faut s’inscrire sur le site Internet <strong>du</strong> consulat ( http://consulatogo.org)<br />
pour y créer un compte personnel. Ensuite, on doit remplir un formulaire d’inscription en ligne,<br />
pour créer son dossier. On obtient alors une attestation <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Visa, qu’il faudra<br />
transmettre au Consulat. Pour obtenir le visa, il faut fournir les documents suivants :<br />
- 2 photos d’i<strong>de</strong>ntité<br />
- photocopie <strong>de</strong>s trois premières pages <strong>du</strong> passeport<br />
- un passeport dont la date d’expiration ne doit pas être inférieure à six mois<br />
- une preuve <strong>du</strong> billet A/R (fournie par la guil<strong>de</strong>)<br />
- une preuve d’une caution <strong>de</strong> rapatriement (fournie par la guil<strong>de</strong>)<br />
- certificat d’hébergement (fourni par la guil<strong>de</strong>)<br />
- les <strong>de</strong>ux premières pages signées <strong>de</strong> l’attestation <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> visa (obtenu quand on<br />
crée son compte personnel sur le site).<br />
Attention:<br />
En cas d’envoi par courrier recommandé, le paiement se fait par mandat cash que l’on peut<br />
créer à la poste. Sinon, il faut payer en liqui<strong>de</strong> (fournir la somme nette).<br />
L’assurance:<br />
L’assurance nous est fournie un peu avant le départ en <strong>mission</strong> par la Guil<strong>de</strong> avec les billets<br />
d’avion A/R. Notre chef d’équipe était chargé d’aller les récupérer au siège <strong>de</strong> la Guil<strong>de</strong>, à<br />
Paris, afin que tout cela lui soit remis en main propre.<br />
L’assurance est nominative, et chaque volontaire doit l’emmener avec lui. En effet, en cas <strong>de</strong><br />
besoin, le numéro d’assurance doit être donné au téléphone, avant <strong>de</strong> commencer <strong>de</strong>s soins<br />
ou organiser un rapatriement éventuel.<br />
L’assurance couvre les soins médicaux sur place en cas d’acci<strong>de</strong>nt, le rapatriement si<br />
nécessaire, ainsi que la perte <strong>de</strong>s bagages.<br />
L’argent:
Sur place, il était prévu <strong>de</strong> régler au partenaire nos frais <strong>de</strong> vie quotidienne comprenant notre<br />
nourriture, l’équipement sur le chantier, le transport aller-retour ainsi qu’une excursion. Il<br />
s’agissait pour nous <strong>de</strong> 190 euros, acquittés par l’équipe en euros et non en CFA.<br />
Par ailleurs, nous avons payé 15 euros supplémentaires pour l’achat <strong>de</strong> moustiquaires. Il<br />
s’agissait <strong>de</strong> moustiquaires <strong>de</strong>ux places, imprégnées d’anti-moustiques, fournies à VAD par<br />
l’OMS. Sachant qu’une moustiquaire <strong>de</strong> ce type coûte dans les 40-50 euros en France, il était<br />
intéressant <strong>de</strong> passer par VAD et les acheter sur place. Avec le recul, nous aurions pu en<br />
acheter seulement une pour <strong>de</strong>ux volontaires, car nous dormions à <strong>de</strong>ux par matelas et il y a<br />
donc eu <strong>de</strong>s moustiquaires inutilisées.<br />
Enfin, avec l’ai<strong>de</strong> <strong>du</strong> partenaire local, le premier jour, nous avons tous changé entre 150 et 200<br />
euros pour nos dépenses personnelles sur place (bar, souvenirs, trajets non couverts par<br />
VAD, cigarettes, friandises <strong>du</strong> marché, tressage <strong>de</strong>s cheveux pour les filles, confections <strong>de</strong><br />
vêtements togolais…)<br />
Nous avons aussi constitué une cagnotte commune dont l’un <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> notre équipe<br />
était le gestionnaire. Cela nous a servi à payer <strong>de</strong>s taxis pris collectivement, <strong>de</strong>s « pots » au<br />
bar…. sans s’embarrasser lors <strong>du</strong> paiement (qui a pris quoi, je n’ai pas <strong>de</strong> monnaie, etc…)<br />
5/ Organisation <strong>de</strong> la vie en équipe avant et sur place et <strong>de</strong> la préparation avant le<br />
départ<br />
Avant le départ<br />
Dès la fin <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> mars, nous avons pris contact les uns avec les autres par mail afin <strong>de</strong><br />
faire connaissance. <strong>La</strong> veille <strong>de</strong> la journée <strong>de</strong> formation, en avril, nous avons organisé un dîner<br />
dans un restaurant togolais <strong>de</strong> Paris, histoire <strong>de</strong> se mettre rapi<strong>de</strong>ment dans l’ambiance <strong>du</strong><br />
camp. Tous les volontaires ont répon<strong>du</strong> présents lors <strong>de</strong> cette réunion, et notre ambiance <strong>de</strong><br />
groupe a ainsi rapi<strong>de</strong>ment été soudée. Nous avons désigné notre chef d’équipe <strong>de</strong> façon<br />
démocratique, sur la base <strong>de</strong> sa motivation. Ensuite, nous avons organisé un week-end <strong>de</strong><br />
réunion début juillet, où 7 volontaires sur les 10 ont pu se rendre. Nous avons donc pu<br />
travailler tous ensemble à l’organisation matérielle <strong>de</strong> notre chantier : journée française, idées<br />
d’animations pour les enfants, gestion <strong>de</strong> la pharmacie collective. Ce week-end a également<br />
permis <strong>de</strong> continuer à construire notre esprit <strong>de</strong> groupe et à nouer <strong>de</strong>s relations d’amitiés<br />
soli<strong>de</strong>s.<br />
Sur place<br />
Nous avions prévu <strong>de</strong> faire un petit bilan <strong>de</strong> groupe à chaque fin <strong>de</strong> journée. Au final , un<br />
moment <strong>de</strong> « rapport » quotidien étant déjà prévu chaque matin par le groupe togolais, nous<br />
nous sommes calqués sur cette décision. Un volontaire était chargé chaque jour d’écrire puis<br />
d’exposer le rapport <strong>de</strong> la veille, et tous y sont passés<br />
Sur place, le rôle <strong>du</strong> chef d’équipe a été décisif pour faire le lien entre le groupe français et<br />
l’animateur référent <strong>de</strong>s togolais.<br />
Nous avons également désigné un « comptable », responsable <strong>de</strong> la cagnotte <strong>du</strong> groupe<br />
6/ Petit lexique<br />
<strong>La</strong> langue officielle <strong>du</strong> <strong>Togo</strong> est le Français, sur le chantier également. Toutefois, nous avons<br />
vite constaté que cette langue est peu connue et maitrisée par tous les togolais a<strong>du</strong>ltes, et<br />
surtout les enfants.<br />
Le dialecte courant <strong>de</strong> notre région est l’éwé (prononcer « évé »), et il en existe plus <strong>de</strong> 52<br />
dans tout le <strong>Togo</strong>. Au cours <strong>du</strong> séjour, nous avons donc appris un certain nombre <strong>de</strong> mots et
expressions, bien utiles pour amorcer le contact ou montrer sa volonté <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir un vrai<br />
polyglotte !<br />
- Bonjour (matin) : n’di<br />
- Bonjour (à midi pile !) : n’dor<br />
- Bonsoir (à partir <strong>de</strong> midi jusqu’au soir) :<br />
fiendi<br />
- Au revoir : miagadogo<br />
- Merci : akpé<br />
- Merci beaucoup : akpé kaka<br />
- De rien : mou sou akpé o<br />
- S’il te plait : mou dé kou kou<br />
- Bonne nuit : adalon nyui<br />
- Bon appétit : mia dou nou<br />
- C’est bon/délicieux : évivi<br />
- A+/A plus tard : éyi gbé déka<br />
- Comment ça va ? : wofon wa ? (prononcé<br />
« au foin »)<br />
- Non : awo<br />
- Oui : hein<br />
-Comment tu t’appelles ? : nyi kowodé ?<br />
- Fatigué : n’ticonom<br />
- Pas <strong>de</strong> problème : bamoutaméo<br />
- Viens ! : va !<br />
- Homme/femme blanc(he) : yovo yovo<br />
- Homme/femme noir(e) : améïbo
V- Bilan<br />
1/ points forts<br />
L'accueil agréable et chaleureux dès l'aéroport et jusqu'au lieu <strong>du</strong> chantier avec le reste<br />
<strong>de</strong> l'équipe togolaise qui avait préparé les lieux la veille <strong>de</strong> notre arrivée ;<br />
Chaque togolais était très soucieux <strong>de</strong> notre bien-être et <strong>de</strong> sécurité tout au long <strong>du</strong><br />
chantier, ce qui nous a donné un sentiment <strong>de</strong> sécurité malgré le fait d'être dans un<br />
environnement inconnu.<br />
Bonne prise en charge par rapport au change <strong>de</strong> la monnaie (taux <strong>de</strong> change correct) ;<br />
Entente relativement bonne au sein <strong>du</strong> groupe. L’ambiance a été très chaleureuse entre<br />
nous. Le chant et la musique (guitare et djembés) ont été <strong>de</strong>s vecteurs <strong>de</strong> partage et <strong>de</strong><br />
rassemblement.<br />
2/ points faibles<br />
Surprise générale quant à la température relativement fraîche <strong>du</strong> site.<br />
Certaines prises <strong>de</strong> décision et mises en actions ont pris beaucoup voire trop <strong>de</strong> temps<br />
et jouent sur le moral <strong>de</strong> l’équipe. Il était important, pour ne pas être toujours dépendant <strong>de</strong>s<br />
décisions <strong>du</strong> chef d’équipe togolais, <strong>de</strong> savoir argumenter et négocier pour mieux prendre en<br />
compte l’avis <strong>de</strong> tous sur l’évolution <strong>du</strong> chantier et la vie quotidienne.<br />
Sur le chantier, les togolais parlent spontanément en éwé entre eux, ce qui peut donner<br />
le sentiment d’être exclu <strong>de</strong> certaines informations ou conversations. Cependant, pour en avoir<br />
parlé tous ensemble chacun s’est engagé à faire l’effort <strong>de</strong> parler français.<br />
Quelques problèmes <strong>de</strong> communication notamment par rapport à :<br />
- <strong>La</strong> fin <strong>du</strong> séjour : nous n’avions aucune certitu<strong>de</strong> sur le déroulement <strong>de</strong> l’après chantier, lors<br />
<strong>du</strong> retour sur Lomé, c’est à dire si nous resterions seuls ou toujours avec la totalité <strong>du</strong> groupe,<br />
et savoir ce que les togolais désiraient <strong>de</strong> leur côté ;<br />
- l’argent : nous ne savions pas précisément ce qui était compris ou pas dans les 190 euros<br />
versés au départ. Nous avons eu la surprise <strong>de</strong> <strong>de</strong>voir payer en surplus certains trajets en<br />
transports, <strong>de</strong>s packs d’eau potable, voire <strong>de</strong> la nourriture sur la fin. D’autre part, notre<br />
excursion comprise dans la somme n’a en réalité rien coûté (visite gratuite d’un monastère et<br />
trajet à pied). Enfin, on craignait que le retour sur Lomé ne soit pas pris en charge par VAD,<br />
mais cela n’a pas été le cas finalement.<br />
3/ Améliorations<br />
Se renseigner plus en profon<strong>de</strong>ur par rapport au climat exact <strong>du</strong> lieu <strong>du</strong> chantier et ne<br />
pas hésiter à emporter un <strong>du</strong>vet et <strong>de</strong>s pulls.<br />
Apporter plus <strong>de</strong> transparence par rapport à l’utilisation <strong>de</strong>s 190€ versés par personne<br />
à VAD <strong>Togo</strong> (point important car source <strong>de</strong> tensions).<br />
Avoir une meilleure connaissance <strong>de</strong> la nature <strong>du</strong> chantier à réaliser, ce qui nous aurait<br />
permis d’apporter un peu <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> travaux (<strong>de</strong>s pinceaux entre autre).<br />
4/ Coordonnées <strong>de</strong> l’équipe<br />
Contact <strong>du</strong> référent transmis sur<br />
la fiche <strong>mission</strong> 2011 par la<br />
Guil<strong>de</strong>