Inventaire et gestion de parc informatique - Thibaut Probst

Inventaire et gestion de
parc informatique
Thibaut PROBST
Stage effectué à l’ENSAT du 08/07/08 au 25/07/08 sous la tutelle de Mr. Hugues Alexandre

Sommaire
Introduction 3
I. OCS Inventory NG version 1.01 4
1). Présentation 4
2). Pré-requis 4
Serveur HTTP 4
Serveur de base de données 4
Langage serveur 4
3). Installation 5
Serveur de gestion 5
Agent 17
a). Sous Linux 17
b). Sous Windows 20
c). Sous Windows au moyen de GPO Active Directory 24
II. GLPI version 0.72 29
1). Présentation 29
2). Pré-requis 29
3). Installation 30
4). Extensions 38
Plugin d’import OCS 38
Plugin d’injection de données 43
Plugin format pdf 54
III. Configuration et administration 61
1). OCS Inventory NG 62
Gestion de l’inventaire 62
Télédéploiement, import et utilisateurs 67
2). GLPI 86
Gestion de l’inventaire 87
Authentification et utilisateurs 93
Helpdesk 98
Organisation et communication 101
Annexe 106
1). VirtualBox 106
2). VMWare 114
2

Introduction
Il est important d’avoir une vision matérielle et logicielle de son parc informatique.
Par ailleurs, avoir accès et organiser les données de son parc est essentiel pour un
fonctionnement et une maintenance optimale des machines. Les problèmes rencontrés par les
utilisateurs du réseau sont souvent urgents à traiter, et surtout multiples et variés. Il est
essentiel pour l’administrateur de pouvoir s’organiser dans son travail, et c’est ce que propose
aujourd’hui les logiciels Open Computer and Software Inventory Next Generation (OCS
Inventory NG) et Gestion Libre de Parc Informatique (GLPI).
Dans ce guide, on se propose d’installer et configurer ces deux logiciels sous une
plateforme Linux (Fedora Core 9). On utilisera la version 1.01 d’OCS Inventory NG et la
version 0.72 de GLPI. Par ailleurs, une annexe à la fin du guide détaille l’application sur une
machine virtuelle.
3

I. OCS Inventory NG
1). Présentation
OCS est une application permettant de réaliser un inventaire sur la configuration des
machines du réseau et sur les logiciels qui y sont installés. OCS permet de visualiser cet
inventaire grâce à une interface Web. Il comporte également la possibilité de télédéployer des
applications sur un ensemble de machines selon des critères de recherche. Une fonction des
agents nommée IpDiscover permet de connaître l'intégralité des interfaces du réseau. OCS est
composé d’un serveur de gestion, et des agents installés sur les ordinateurs clients (ceux du
parc informatique). De plus, OCS nécessite un serveur WEB pour fonctionner. Celui-ci sera
composé d’un serveur HTTP (Apache), d’un serveur de base de données (MySQL) et d’un
langage serveur (PHP). Cette combinaison est appelée LAMP (Linux Apache MySQL PHP)
sous Linux et WAMP sous Windows (Windows Apache MySQL PHP).
2). Pré-requis
Tout d’abord, assurez-vous que vous disposez d’une connection internet et que vous
pouvez y accéder. Elle est indispensable pour installer OCS.
Pour installer tous les serveurs et modules requis, nous allons utiliser la commande
‘yum’ dans un terminal. Yellow dog Updater, Modified est en effet un utilitaire de gestion de
paquetage pour Linux. Il permet l'installation et la mise à jour des logiciels installés sur une
distribution GNU/Linux. C'est une surcouche à RPM gérant les téléchargements et les
dépendances, de la même manière que APT de Debian ou Urpm de Mandriva. Par exemple,
‘yum uptade’ permet de mettre à jour tout le système. Nous utiliserons ‘yum install
’ pour installer les divers modules dont nous aurons besoin (‘yum
remove ’ pour les désinstallations).
Placez vous en mode superutilisateur (root) : ‘su’ puis tapez le mot de passe.
Serveur HTTP : (tapez les commandes suivantes)
yum install httpd
service httpd start
chkconfig httpd on
Serveur de base de données : (tapez les commandes suivantes)
yum install mysql-server
service mysqld start
chkconfig mysqld on
Langage serveur : (tapez les commandes suivantes)
yum install php php-mysql
yum install php-pecl-zip
yum install php-devel
yum install php-gd
4

Ensuite, il faut installer des modules PERL (puissant langage de programmation) :
yum install perl-XML-Simple
yum install perl-Compress-Zlib
yum install perl-DBI
yum install perl-DBD-MySQL
yum install perl-Apache-DBI
yum install perl-Net-IP
yum install perl-SOAP-Lite
yum install perl-LWP
yum install perl-Digest-MD5
yum install perl-Net-SSLeay
3). Installation
Serveur de gestion :
Téléchargez « OCSNG_LINUX_SERVER_1.01.tar.gz » depuis le site officiel d’OCS
Inventory NG : http://www.ocsinventory-ng.org. Placez l’archive dans le dossier root (elle est
placé dans Téléchargement initialement). Décompressez l’archive ‘tar -xzvf
OCSNG_LINUX_SERVER_1.01.tar.gz ‘ et placez vous dans le nouveau dossier ‘cd
OCSNG_LINUX_SERVER_1.01’. Ensuite, lancez l’installation ‘sh setup.sh’.
L'installeur écrit un fichier log « ocs_server_setup.log » dans le même répertoire. Si vous
rencontrez une erreur, veuillez lire ce fichier log pour connaître le message d'erreur.
Attention :
Si vous faites une mise à jour depuis OCS Inventory NG 1.0 RC2 ou inférieure, vous devez en
premier supprimer le fichier de configuration d'Apache du serveur de communication.
5

Tapez sur « y » ou sur la touche « Enter » pour valider, puis entrez l'adresse de l'hôte du
serveur MySQL, généralement localhost.
Alors, l'installeur vérifie que la version des fichiers binaires du client MySQL soit la 4.1 ou
supérieure. Si elle n'est pas présente, il vous sera demander de continuer ou d'arrêter
l'installeur. Si tout est OK, entrez le numéro du port de connexion au serveur MySQL,
généralement 3306.
Entrez ou validez le chemin du démon binaire d'Apache, généralement /usr/sbin/httpd. Il sera
utilisé pour trouver les fichiers de configuration d'Apache. Si vous n'utilisez pas le démon
système d'Apache, mais un autre tel que celui du serveur Apache XAMPP/LAMPP, vous
devez préciser le chemin absolu du démon d'Apache, et non celui de votre système.
6

Entrez ou validez le chemin du fichier de configuration principale d'Apache, généralement
/etc/apache/conf/apache.conf, /etc/httpd/conf/httpd.conf, voire /etc/apache2/conf/httpd.conf.
7

Entrez ou validez le compte utilisateur servant à faire fonctionner le démon d'Apache,
généralement apache ou www.
Entrez ou validez le groupe utilisateur avec lequel fonctionne le démon d'Apache,
généralement apache ou www.
Maintenant, l'installeur vérifie la présence des binaires de l'interpréteur PERL. Entrez ou
validez le chemin de l'interpréteur PERL. Si vous n'utilisez pas l'interpréteur perl de votre
système, mais un autre tel que l'interpréteur perl XAMPP/LAMPP, vous devez spécifier le
8

chemin absolu de votre interpréteur perl, et non celui du système (/opt/lampp/bin/perl
généralement utilisé dans XAMPP/LAMPP).
Les informations communes pour l'installation du serveur de communication ou de la console
d'administration sont maintenant collectées. L'installeur vous demande si vous voulez installer
le serveur de communication sur cet ordinateur. Entrez « y » ou validez, ou « n » pour sauter
l'installation du serveur de communication.
L'installeur essayera alors de trouver l'utilitaire make. S'il n'y arrive pas, il s'arrêtera. Entrez
ou validez le chemin d'Apache, incluant le répertoire de configuration. Celui-ci est le
répertoire où sont enregistrés les fichiers de configuration spécifiques aux différents modules.
9

Généralement, ce répertoire est /etc/httpd/conf.d ou /etc/apache/conf.d. Si vous n'utilisez pas
de répertoire de configuration, mais que vous entrez toutes les informations de configuration
dans le fichier principal de configuration d'Apache, entrez « no ».
L'installeur va maintenant essayer de déterminer quelle est la version du module Apache
« mod_perl ». S'il n'est pas capable de la déterminer, il vous demandera de l'entrer.
Vous pouvez vérifier quelle version du module « mod_perl » vous utilisez en vérifiant dans la
base de données système de votre distribution.
Avec les distributions utilisant RPM (RedHat/Fedora, Mandriva, ...), faites rpm -q mod_perl.
Maintenant, il va vous être demandé d'entrer le répertoire de log où le serveur de
communication enregistrera les fichiers logs de déboguage/tuning. Validez ou entrez le
chemin. S'il n'existe pas, le répertoire sera créé.
10

Parmi les modules suivants (que l’on a installé en pré-requis) :
XML::Simple version 2.12 ou supérieure
Compress::Zlib version 1.33 ou supérieure
DBI version 1.40 ou supérieure
DBD::MySQL version 2.9004 ou supérieure
Apache::DBI version 0.93 ou supérieure
Net::IP version 1.21 ou supérieure
SOAP::Lite version 0.66 ou supérieure
Si l’un d’eux est indisponible, l'installeur s'arrêtera.
11

Si tout est OK, l'installeur installera le serveur de communication :
Configurera les modules PERL pour le serveur de communication
Construira les modules PERL pour le serveur de communication
Installera les modules PERL pour le serveur de communication dans les répertoires de
bibliothèques standard PERL.
Créera le répertoire des logs du le serveur de communication (/var/log/ocsinventory-
NG par défaut).
Configurera la rotation quotidienne des fichiers log pour le serveur de communication
(fichier /etc/logrotate.d/ocsinventory-NG par défaut).
Créera le fichier de configuration pour Apache (ocsinventory.conf). Si vous utilisez le
répertoire de configuration d'Apache, ce fichier sera copié dans ledit répertoire.
Toutefois, vous pouvez ajouter le contenu de ce fichier à la fin du fichier de
configuration d'Apache. Ne pas ajouter le contenu de ce fichier au fichier de
configuration d'Apache, si votre installation d'Apache n'est pas récente. Vous
devez copier manuellement le contenu du fichier ocsinventory.conf.local créée
par l'installeur dans le fichier de configuration d'Apache, remplaçant ainsi la
configuration existante.
L'installation du serveur de communication est maintenant terminée. Il va vous être demandé
de démarrer l'installation de la console d'administration. Entrez "y" ou validez pour démarrer
l'installation, entrez "n" pour sauter l'installation de la console d'administration.
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L'installeur va vous demander le répertoire racine d'Apache, habituellement /var/www/html
ou /var/www-data.
Parmi les modules suivants (que l’on a installé en pré-requis) :
XML::Simple version 2.12 ou supérieure
DBI version 1.40 ou supérieure
DBD::MySQL version 2.9004 ou supérieure
Net::IP version 1.21 ou supérieure
Si l’un d’eux est indisponible, l'installeur s'arrêtera.
Si tout est OK, l'installeur installera la console d'administration dans le sous-répertoire
ocsreports.
Créera la structure du répertoire /ocsreports.
Créera la structure du répertoire /download.
Copiera les fichiers dans le répertoire /ocsreports.
Fixera les permissions des fichiers et des répertoires afin de permettre au démon
Apache de lire et d'écrire les répertoires requis (accès en écriture est requis sur
/ocsreports, /ocsreports/ipd et /download)
Configurera le script PERL ipdiscover-util.pl pour accéder à la base de données et
l'installer.
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Maintenant, vous pouvez redémarrer le serveur web Apache pour que les changements
prennent effet :
service httpd restart
Ouvrez ensuite votre navigateur (Mozilla Firefox par exemple) et entrer l’url suivante :
http://votre_serveur/ocsreports généralement http://localhost/ocsreports
Le processus de configuration du logiciel va alors commencer puisque c’est la première
utilisation que vous faîtes d’OCS. Si vous voulez à tout moment accédez au début de ce
processus, entrer l’url suivante :
http://votre_serveur/ocsreports/install.php
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Entrez alors les informations MySQL par défaut : login : ‘root’, password : ‘’, HostName :
‘localhost’. L’installeur créera la base de données ‘ocsweb’, l’utilisateur MySQL ‘ocs’ et son
mot de passe ‘ocs’. Si vous voulez modifier ces données, modifiez les valeurs des paramètres
situés dans le fichier dbconfig.inc.php. Si des messages d’erreurs apparaissent, redémarrez les
services Apache et MySQL, et donnez des droits d’accès au fichier dbconfig.inc.php pour que
l’installeur puisse s’en servir. Enfin, consultez le forum officiel d’OCS Inventory NG :
http://www.ocsinventory-ng.org/index.php?page=forums.
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Laissez l’installeur s’exécuter sur votre navigateur, puis cliquez sur ‘Envoyer’.
L’installation est alors terminé, vous n’avez plus qu’à vous loguer avec l’utilisateur ‘admin’ et
le mot de passe ‘admin’.
Cliquez sur le drapeau de votre choix (en haut à droite au login) pour spécifier la langue
d’utilisation.
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Une fois connecté, vous obtenez l’interface suivante.
Agent :
a). Sous Linux
On propose ici une installation de l’agent sur Linux.
Téléchargez « OCSNG_LINUX_AGENT_1.01.tar.gz » depuis le site officiel d’OCS
Inventory NG : http://www.ocsinventory-ng.org. Placez l’archive dans le dossier root (elle est
placé dans Téléchargement initialement). Décompressez l’archive ‘tar -xzvf
OCSNG_LINUX_AGENT_1.01.tar.gz ‘ et placez vous dans le nouveau dossier ‘cd
OCSNG_LINUX_AGENT_1.01’. Ensuite, lancez l’installation ‘sh setup.sh’.
L'installeur écrit un fichier log ocs_agent_setup.log dans le même répertoire. Si vous
rencontrez une erreur, veuillez lire ce fichier log pour connaître le message d'erreur.
Pour générer l’inventaire, l’installeur vous demande « http » ou « local ». « http »
correspond à un ordinateur connecté au réseau et capable d'atteindre le Serveur de
Communication par le biais du protocole HTTP. « local » correspond à un ordinateur non
connecté au réseau, l'inventaire sera alors généré dans un fichier qui sera envoyé
manuellement à l'opérateur OCS Inventory NG. Entrez « http » ou validez si votre ordinateur
peut atteindre le serveur de communication, ou "local" pour activer le mode local.
17

Validez ensuite l’adresse du serveur de communication (on mettra ici « localhost », car on
installe l’agent sur la même machine que le serveur de gestion et donc de communication,
mais il faut généralement indiquer l’adresse IP du serveur OCS) et le port correspondant
(généralement 80).
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L'installeur vérifiera :
le binaire dmidecode,
le module PERL Compress::Zlib
le module PERL XML::Simple
le module PERL Net::IP
le module PERL LWP::UserAgent
le module PERL Digest::MD5
le module PERL Net::SSLeay
S'ils ne sont pas trouvés, il demandera si vous voulez l'installer. Entrez "y" ou validez si vous
voulez installer les modules requis. Si vous entrez "n", l'installeur s'arrêtera là.
Si tout est OK, ou vous avez choisi d'installer les dépendances, l'installeur fera alors les
opérations suivantes :
Décompresse, configure, construit, et installe dmicode si besoin est,
Décompresse, configure, construit, et installe Compress::Zlib si besoin est,
Décompresse, configure, construit, et installe XML::Simple si besoin est,
Décompresse, configure, construit, et installe Net::IP si besoin est,
Décompresse, configure, construit, et installe LWP (libwww-perl) si besoin est,
Décompresse, configure, construit, et installe Digest::MD5 si besoin est,
Décompresse, configure, construit, et installe Net:SSLeay si besoin est,
Compile le binaire IPDISCOVER,
Configure le module PERL de l'agent OCS Inventory NG,
Construit le module PERL de l'agent OCS Inventory NG,
Installe le module PERL de l'agent OCS Inventory NG dans le répertoire standard des
bibliothèques PERL,
Créé un lien symbolique "/usr/sbin/ocsinv" pour faire fonctionner l'agent OCS
Inventory NG manuellement,
Créé le répertoire des logs de l'agent OCS Inventory NG (/var/log/ocsinventory-NG
par défaut),
Configure la rotation quotidienne des logs de l'agent OCS Inventory NG (fichier
/etc/logrotate.d/ocsinventory-client par défaut),
Créé le fichier de configuration "ocsinv.conf" de l'agent OCS Inventory NG dans le
répertoire "/etc/ocsinventory-client",
Créé le fichier d'information administratif "ocsinv.adm" de l'agent OCS Inventory NG
dans le répertoire "/etc/ocsinventory-client" pour enregistrer les valeurs TAG et autres
valeurs administratives,
Créé une tâche cron pour lancer l'agent OCS Inventory NG chaque jour (par défaut, le
fichier /etc/cron.d/ocsinventory-client),
Lance l'agent OCS Inventory NG pour s'assurer que tous les paramètres sont OK.
19

). Sous Windows
On propose ici une installation de l’agent sous Windows.
Téléchargez « OCSNG_WIN32_AGENT_1.01_repack.zip » sur le site officiel d’OCS
Inventory NG : http://www.ocsinventory-ng.org. Décompressez l’archive et lancez
« OcsAgentSetup.exe ». Vous obtenez alors la fenêtre d’installation suivante. Faîtes
« Suivant ».
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Acceptez ensuite la licence en cliquant sur « J’accepte ».
L’installeur vous demande alors des informations pour se connecter au serveur d’OCS. Dans
« Server Name », entrez l’adresse IP de la machine server. Dans « Port Number », entrez le
port utilisé (généralement 80). Laissez le reste vide et faîtes « Suivant ».
21

L’installeur vous demande alors d’indiquer le répertoire d’installation. Faîtes ensuite
« Installer ».
L’installeur débute ensuite l’installation.
22

Une fois l’installation terminé, cliquez sur « Fermer ».
Aller alors dans le répertoire où l’agent a été installé et lancez « OCSInventory.exe ». L’agent
va alors envoyer vos données au serveur OCS.
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Si vous voulez modifier l’adresse du serveur OCS à contacter, cliquez sur « service.ini » et
modifiez les paramètres « Server » et « Miscellaneous » en entrant l’adresse IP du server
OCS.
c). Sous Windows au moyen de GPO Active Directory
Le parc informatique est régit sous Active Directory. On se propose ici d’installer
l’agent OCS via l’Active Directory. Pour cela, on va créer une GPO (Group Policy Object) ou
stratégie de groupe. Elles permettent la gestion des ordinateurs et des utilisateurs dans un
environnement Active Directory.
Tout d’abord, il faut stocker « ocsagent.exe » sur la base de données. C’est ce que la
GPO va aller chercher pour installer l’agent au moyen d’un autre fichier (« OcsLogon.exe »).
Sur le serveur de gestion, allez dans le menu « Client » (septième icône de gauche à droite) et
cliquez sur parcourir pour chercher le fichier « ocsagent.exe » (qui se trouve dans l’archive de
l’agent OCS). Cliquez ensuite sur « Envoyer », pour obtenir le résultat suivant.
24

Ouvrez la console « Utilisateurs et ordinateurs Active Directory ». Faîtes un clic-droit sur
votre nom de domaine Active Directory ou Unité Organisationnelle et sélectionnez
« Propriété ».
Dans l'onglet « Stratégie de Groupe », créez une nouvelle stratégie, ou éditez une existante.
Vous utiliserez l'une ou l'autre des stratégies, de l'Ordinateur ou de l'Utilisateur. La
configuration de la stratégie ordinateur sera lancé au démarrage de l'ordinateur, celle de
l'utilisateur lors de sa connexion.
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Ouvrir l'arbre « Configuration utilisateur » dans le panneau gauche (cliquez sur modifier
avant), puis allez à « Paramètres Windows » et « Scripts (ouverture/fermeture de session) ».
Alors, double-cliquez sur « Ouverture de session » dans le panneau droit.
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Cliquez sur le bouton « Afficher les fichiers » pour voir les fichiers et scripts exécutables,
utilisables par les scripts de démarrage de l'ordinateur.
Copiez le lanceur « OcsLogon.exe » dans un dossier partagé où tous les utilisateurs auront
accès (ici on utilise le répertoire « \\ecolog-in\SysVol\ecolog-in\Policies\{E29AF15E-5188-
4419-AE0E-B62BBE8C4144}\User\Scripts\Logon ») ou renommez-le dans le répertoire pour
permettre au script de démarrage de l'utiliser (il est conseillé de le renommer en
« votre_serveur.exe » .
En suivant, fermez le répertoire « Logon » et cliquez sur le bouton « Ajouter », cliquez sur le
bouton « Parcourir » pour sélectionner le lanceur OcsLogon.exe » ou celui que vous avez
renommé et restituez les paramètres du lanceur dans le champ « Paramètres de script » (« /S »
pour installation silencieuse, « /DEBUG » pour permettre la création de fichier log, « /NP »
pour désactiver l'usage des paramètres de proxy d'Internet Explorer, « /INSTALL » pour
déployer l'Agent de Service, « /DEPLOY:4029 » pour forcer le déploiement de la version
4029, « /SERVER:@IP_du_serveur » pour activer la règle GPO).
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Quand l'utilisateur se connectera si vous avez utilisé les règles utilisateurs, le lanceur
installera et/ou lancera l'agent OCS Inventory NG et ,un dossier (C:\ocs-ng) sera crée.
28

II. GLPI
1). Présentation
GLPI est un logiciel de gestion de parc informatique avec heldesk. Un helpdesk (ou
bureau d’assistance), est un support technique permettant la gestion des incidents
informatiques au sein du parc. L'utilisateur informe le technicien helpdesk du problème qu'il
rencontre. Le help desk génère alors un ticket détaillant les éléments du problème. Les
fonctionnalités de GLPI couvrent :
Inventaire des ordinateurs, périphériques, réseau, imprimantes et consommables
associés. Notamment grâce à un interfaçage avec OCS Inventory
Gestion des licences (acquises, à acquérir, sites, oem..) et des dates d’expiration.
Affectation du matériel par zone géographique (salle, étage...), par groupes
d'utilisateurs et par utilisateurs.
Gestion des informations commerciales et financières (achat, garantie et extension,
amortissement).
Gestion des états de matériel.
Gestion des demandes d’intervention pour tous les types de matériel de l’inventaire.
Gestion du planning et export au format Ical pour Assistant personnel
Interface pour permettre à l'utilisateur final de déposer une demande d’intervention.
Gestion des entreprises, contrats, documents liés aux éléments d’inventaires...
Réservation de matériel
Gestion d’un système de base de connaissances hiérarchique (FAQ) , gestion d’une
FAQ publique.
Génération de rapports sur le matériel, de rapports réseau, de rapports sur les
interventions.
De plus, GLPI présente de nombreux plugins venant ajouter d'autres fonctionnalités à la liste
présente.
2). Pré-requis
GLPI nécessite un serveur WEB pour fonctionner. Celui-ci sera composé d’un serveur
HTTP (Apache), d’un serveur de base de données (MySQL) et d’un langage serveur (PHP).
Cette combinaison est appelée LAMP sous Linux et WAMP sous Windows.
Tout d’abord, assurez-vous que vous disposez d’une connection internet et que vous
pouvez y accéder. Elle est indispensable pour installer GLPI. Pour installer tous les serveurs
et modules requis, nous allons utiliser la commande ‘yum’ dans un terminal.
Placez vous en mode superutilisateur (root) : ‘su’ puis tapez le mot de passe.
Le serveur WEB étant été installé lors de l’installation d’OCS, aucune installation préalable
n’est alors nécessaire pour l’installation de GLPI. Cependant, il faut créer une base de
données MySQL pour stocker les informations de GLPI, c’est-à-dire celles de votre parc.
Tapez les commandes suivantes :
mysql –u root –p
create database glpidb ;
grant all privileges on glpidb.* to glpiuser@localhost identified by ‘glpi’;
exit
29

3). Installation
Pour installer le package GLPI, tapez la commande suivante :
yum install glpi
Ouvrez votre navigateur (Mozilla Firefox par exemple) et entrer l’url suivante :
http://votre_serveur/glpi généralement http://localhost/glpi
Le processus de configuration du logiciel va alors commencer puisque c’est la première
utilisation que vous faîtes de GLPI. Si vous voulez à tout moment accédez au début de ce
processus, entrer l’url suivante :
http://votre_serveur/glpi/index.php
L’installeur vous demande de choisir le langage d’installation.
30

Une fois choisi et validé, il vous faut accepter la licence GLPI.
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On vous propose ensuite de choisir entre installation ou simple mise à jour. Choisissez
Installation.
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L’installeur vérifie alors la compatibilité de l’environnement avec GLPI. Si vous avez bien
suivi les étapes précédentes, vous pouvez cliquer sur continuer.
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L’installeur vous demande ensuite de se connecter au serveur de base de données MySQL.
Entrez alors l’utilisateur ‘root’ sans mot de passe, et le domaine ‘localhost’. Attention, ce sont
les valeurs des identifiants par défaut. Si vous les avez modifié dans un terminal par exemple,
saisissez alors les nouveaux paramètres.
34

Une fois la connection avec le serveur établie, l’installeur vous demande de sélectionner une
base de donner pour stocker les informations de GLPI. Etant donné que nous avons crée
« glpidb » auparavant, il est judicieux de choisir celle-ci. Cependant, si vous voulez en créer
une autre ou en utiliser une qui ne figure pas dans la liste, vous pouvez. Attention toutefois à
ne pas choisir « ocsweb », qui est la base de données du serveur de gestion d’OCS Inventory
NG.
35

L’installeur confirme alors que l’installation s’est bien déroulée et vous propose quatre modes
de connection pour GLPI :
Identifiant : ‘glpi’, Mot de passe : ‘glpi’ (administrateur)
Identifiant : ‘tech’, Mot de passe : ‘tech’ (technicien)
Identifiant : ‘normal’, Mot de passe : ‘normal’ (normal)
Identifiant : ‘post-only’, Mot de passe : ‘post-only’ (postonly)
Ce sont les logins et mots de passe par défaut. Vous pourrez les modifier par la suite si vous le
désirez. Attention, il ne faut pas supprimer l’utilisateur « helpdesk » qui est indispensable
pour l’utilité de GLPI.
36

Voici l’écran d’accueil pour se loguer à GLPI.
37

Une fois connecté avec l’utilisateur ‘glpi’, mot de passe : ‘glpi’, on obtient l’interface
suivante.
4). Extensions
Pour assurer une plus grande fonctionnalité à votre GLPI, on se propose d’ajouter des
plugins. Ce sont des outils qui vont interagir avec le programme principal, GLPI, afin de lui
apporter de nouvelles fonctionnalités.
Plugin d’import OCS :
Ce plugin est composé d’un script permettant d’automatiser l’import et la mise à jour
des machines depuis OCS (le mode OCSNG doit être opérationnel). Il est alors possible de
lancer plusieurs processus en parallèles afin d’améliorer les performances. Par ailleurs, une
interface est disponible qui permet de suivre en temps réel le processus d’importation, et de
fournir des informations sur l’exécution des scripts (vitesse d’import / sec, machines non
importées, temps d’exécution d’un script, ...).
Tapez les commandes suivantes :
yum install glpi-mass-ocs-import
38

Ensuite, connectez vous sur GLPI (http://votre_serveur/glpi) et entrez en tant
qu’administrateur ou technicien (login ‘glpi’ ou ‘tech’, mot de passe ‘glpi’ ou ‘tech’). Si vous
étiez déjà connecté, déconnectez vous, puis reconnectez vous à GLPI. Dans le menu
configuration, un nouvel onglet « Plugins » apparaît. Cliquez dessus.
39

Vous pouvez alors sélectionner le plugin à installer, choisissez « Import en masse OCS ».
40

Vous pouvez ainsi accéder à la configuration du plugin. Pour consulter le mode d’emploi et
obtenir plus d’informations sur le plugin, cliquez sur « Mode d’emploi ». Pour continuer la
configuration du plugin, choisissez « Configuration ».
41

Un nouveau mode apparaît alors dans les « Restrictions sur la gestion manuelle des
éléments ». Activez donc le mode OCSNG puis cliquez sur « Valider ».
42

Vous obtenez alors l’écran suivant, qui confirme que vous pouvez désormais visualiser votre
inventaire OCS dans GLPI.
Pour accéder au mode OCSNG, il vous suffit d’aller sur « Mode OCSNG », dans le menu
Configuration.
Plugin d’injection de données :
Ce plugin vous permet d’injecter des fichiers CSV (Comma-Separated Values) dans
GLPI. Un fichier CSV est un format informatique ouvert représentant des données tabulaires
sous forme de valeurs séparées par des virgules. Il est cependant utile pour échanger des
données entre des tableurs et des bases de données n'ayant pas d'autre format de fichier en
commun. Le plugin d’injection de donner permet ainsi de créer des modèles d’injection pour
une réutilisation future. Les objets pouvant être insérés sont : ordinateurs, moniteurs,
imprimantes, matériels réseaux, périphériques, téléphones, groupes, utilisateurs et contrats.
Tapez les commandes suivantes :
yum install glpi-data-injection
43

Ensuite, connectez vous sur GLPI (http://votre_serveur/glpi) et entrez en tant
qu’administrateur ou technicien (login ‘glpi’ ou ‘tech’, mot de passe ‘glpi’ ou ‘tech’). Si vous
étiez déjà connecté, déconnectez vous, puis reconnectez vous à GLPI. Dans le menu
configuration, cliquez sur l’onglet « Plugins ».
44

Vous pouvez alors sélectionner le plugin à installer, choisissez « Injection de fichiers ».
45

Vous pouvez ainsi accéder à la configuration du plugin. Pour consulter le mode d’emploi et
obtenir plus d’informations sur le plugin, cliquez sur « Mode d’emploi ». Pour continuer la
configuration du plugin, choisissez « Installer le plugin Injection de fichiers ».
46

Une fois le plugin installé, vous avez trois possibilités. Un accès vers le mode d’emploi, la
désinstallation du plugin ou la gestion des droits. Choisissez « Gestion des droits » pour
configurer les droits d’accès sur le plugin.
47

Il est fortement conseillé de donner les droits à l’administrateur, donc choisissez le profil
administrateur, et cliquez sur « Valider ».
48

Sélectionnez alors les modèles « Lecture » et « Ecriture » pour l’administrateur, et faîtes
« Actualiser ».
49

Vous pouvez alors ensuite voir que parmi les profils configurés, l’administrateur en fait partie.
50

Pour accéder au plugin, allez dans le nouveau menu « Plugins » apparu lors de l’installation
du plugin, et cliquez sur « Injection de fichiers ».
51

Cliquez sur « Suivant ».
52

Vous obtenez alors un guide pratique en six étapes pour injecter un fichier.
53

Plugin format pdf :
Ce plugin vous permet d’imprimer en pdf ordinateurs et logiciels. De plus, il est
possible d’exporter en une action les informations de plusieurs ordinateurs ou logiciels via la
mise à jour de masse.
Tapez les commandes suivantes :
yum install glpi-pdf
Ensuite, connectez vous sur GLPI (http://votre_serveur/glpi) et entrez en tant
qu’administrateur ou technicien (login ‘glpi’ ou ‘tech’, mot de passe ‘glpi’ ou ‘tech’). Si vous
étiez déjà connecté, déconnectez vous, puis reconnectez vous à GLPI. Dans le menu
configuration, cliquez sur l’onglet « Plugins ».
54

Vous pouvez alors sélectionner le plugin à installer, choisissez « Impression pdf ».
55

Vous pouvez ainsi accéder à la configuration du plugin. Pour continuer la configuration du
plugin, choisissez « Installer le plugin Impression pdf ».
56

Une fois le plugin installé, vous avez deux possibilités. La désinstallation du plugin ou la
gestion des droits par profil. Choisissez « Gestion des droits par profil » pour configurer les
droits d’accès sur le plugin.
57

Il est fortement conseillé de donner les droits à l’administrateur, donc choisissez le profil
administrateur, et cliquez sur « Valider ».
58

Il faut alors donner les droits à l’administrateur pour qu’il puisse appliquer le plugin et
imprimer en pdf. Cliquez ensuite sur « Ajouter ».
59

Valider la configuration en cliquant sur « Valider ». Le plugin fonctionne alors correctement.
60

III. Configuration et administration
Dans le firewall de Linux, allez dans « Système Administration Pare-feu ».
Il faut alors cocher la case « WWW (HTTP) » pour permettre la transmission des paquets
HTTP. Faîtes ensuite « Appliquer ».
61

Si il y a encore des problèmes avec l’accès au serveur http depuis l’extérieur, il faut désactiver
totalement le firewall avec la commande suivante :
iptables –F INPUT
iptables : commandes correspondent au firewall de Fedora Core ;
-F : signifie « flush » (vider) ;
INPUT : les entrées.
1). OCS Inventory NG
Une fois le serveur et les agents OCS déployés, il faut configurer le serveur afin
d’optimiser la gestion des informations.
Gestion de l’inventaire :
En vous connectant à l’adresse du serveur (http://adresse_ip_du_server/ocsreports), et en en
vous connectant en tant qu’administrateur (par défaut login : ‘admin’, mot de passe :
‘admin’), vous accédez à l’interface suivante, où on voit les données des agents. Par exemple,
ici, on a installé un agent sur le serveur lui-même et sur d’autres machines, et on retrouve
alors dans « Toutes les machines » (icône en faut à gauche), les informations sur les machine.
62

Il est possible de choisir parmi une liste les différentes informations que vous désirez
voir apparaître (adresse IP, adresse MAC, domaine, …). Cliquez sur le menu déroulant
« Ajouter colonne » et choisissez le critère à ajouter. Pour réinitialiser les choix par défauts,
cliquez sur « Reset ».
63

En cliquant sur le nom d’une machine elle-même (ici « Brulle »), vous avez accès à de
multiples informations.
64

L’icône « Répartition code/machines » (deuxième icône en haut de gauche à droite), permet
d’associer des valeurs TAG à un ensemble de machines.
65

Dans le menu « Recherche multicritères » (troisième icône en haut de gauche à droite), il est
possible de faire des recherches de machines en établissant les critères désirés. Par exemple
ici on a ajouté plusieurs critères mais activé que « Nom machine » et cherché un nom
« EGAL » à Brulle.
66

Télédéploiement, imports et utilisateurs :
Le menu « Télédéploiement » (quatrième icône de gauche à droite) propose trois liens :
« Création », « Activation » et « Activé ». Cela représente en fait les étapes de la création
d’un paquet à télédéployer sur les clients. Commençons par « Création ».
On vous demande de donner un nom au paquet, le système d’exploitation correspondant, le
protocole utilisé, la priorité (de 0 à 9, 0 étant la plus forte priorité), le fichier lui-même à
chercher avec le bouton « Parcourir », le type d’action à lui associer (stocker, exécuter ou
lancer) et les interactions éventuelles de l’utilisateur lors du télédéploiement. Remplissez les
champs et cliquez sur envoyer une fois prêt.
67

Vous devez alors validez en cliquant sur « Envoyer ».
68

Vous obtenez alors un message de confirmation de la création du paquet.
.
69

Allez ensuite dans le lien « Activation ». Vous retrouvez votre paquet, qu’il faut activer.
Cliquez alors sur l’icône à droite dans la case « Activer » de votre paquet.
70

Entrez les adresses des serveurs https et de fichiers (votre_serveur/download) et cliquez sur
« Envoyer ».
71

Dans le lien « Activés », vous pouvez alors voir que votre paquet figure bien parmi les
paquets activés.
72

Pour appliquer ce paquet sur une machine par exemple, cliquez sur la machine elle-même
(dans l’icône « Toutes les machines »). Dans le menu « Traitements personnalisés », cliquez
sur « ajouter paquet » (en bas à droite).
73

Cliquez sur l’icône correspondant à la case « Affecter » (sur la droite) de votre paquet et
confirmez.
74

Dans le menu « Traitements personnalisés » de la machine, on retrouve le paquet affecté.
75

L’icône « Sécurité » (cinquième icône de gauche à droite) propose trois liens.
« Détails de réseaux interconnectés » offre des informations sur les réseaux interconnectés,
« Interrogation par IP » permet de rechercher l’appartenance d’une adresse IP et
« Configuration » permet de configurer les types de périphériques et les noms des sousréseaux.
76

L’icône « Dictionnaire » (sixième icône de gauche à droite) est un dictionnaire traitant
l’ensemble de votre inventaire.
77

L’icône « Client » (septième icône de gauche à droite) permet d’ajouter un nouveau fichier
dans la base de donnés OCS (ici « ocsweb »). Ajoutons par exemple un exécutable :
ocsagent.exe.
Faîtes attention à la taille des fichiers que peut recevoir votre base de données. Si vous
rencontrez un message d’erreur, allez dans le fichier « my.cnf » et ajoutez la ligne suivante.
78

L’icône « Configuration » (huitième icône de gauche à droite), offre la possibilité de régler
divers paramètres généraux de votre serveur de gestion (mises à jour, fréquences, autorisation
du déploiement…) à modifier en cliquant sur « Mettre à jour ». Il est conseillé de mettre
« DEPLOY » et « DOWNLOAD » sur « ON ».
79

L’icône « Registre » (neuvième de gauche à droite), permet de gérer les registres (ajouter,
modifier, supprimer).
80

L’icône « Admininfo » (dixième de gauche à droite), permet de créer des textes, entiers
(nombres) ou dates qui servent à l’administrateur comme des mémos.
81

L’icône « Doubles » (onzième de gauche à droite) permet de s’assurer qu’il n’y pas de
redondances dans divers critères (hostname, mac address, …) pouvant être associés.
82

L’icône « Modifier le label » (douzième de gauche à droite) sert à créer des labels et à les
modifier ou supprimer.
83

L’icône « Users » (treizième de gauche à droite) permet de créer des utilisateurs pour se
connecter au serveur OCS. Vous pouvez définir son nom, son mot de passe et son type de
pouvoir. Par défaut, il n’existe que ‘admin’.
84

L’icône « Import local » (quatorzième de gauche à droite) permet d’importer un fichier de
type « .ocs » vers votre serveur local.
Enfin, l’icône « Aide » (dernier de gauche à droite) donne accès au guide officiel
d’installation et d’administration (en anglais).
85

2). GLPI
Une fois GLPI installé, il faut le configurer pour optimiser la gestion de son parc
informatique. Entrez dans GLPI (http://votre_serveur/glpi) et loguez vous en administrateur
(par défaut ‘glpi’). Pour avoir accès à la configuration globale de GLPI, allez dans
« Configuration », puis « Générale ».
Il est conseillé de laisser les paramètres par défaut.
86

Gestion de l’inventaire :
On va d’abord configurer la gestion de l’inventaire. Grâce au plugin d’import en
masse d’OCS, on récupère l’inventaire d’OCS dans GLPI. Pour visualiser celui-ci, cliquez sur
le menu « Inventaire ».
On a alors les machines importées par le plugin depuis le serveur OCS.
87

Pour mettre à jour l’inventaire, aller dans « Outils » puis « OCSNG ». Cliquez sur
« Importation de nouveau ordinateurs ».
Vous obtenez alors l’écran suivant.
88

Cochez les machines que vous désirez importer (et qui n’ont donc pas encore été importé dans
GLPI) et cliquez sur « Importer ». A la fin de l’import, vous obtenez ceci.
En revenant sur « Inventaire », vous retrouvez les nouvelles machines.
89

Pour modifier les affichages dans l’inventaire, aller dans « Configuration », puis « Mode
OCSNG ». Cliquez ensuite sur « localhost » et mettez les imports là où vous désirez.
Sélectionnez aussi « Oui » ou « Non » dans les matériels, logiciels pour voir ces informations
ou non. Pensez aussi à activer la « Liaison automatique des machines ». Faîtes « Valider ».
Désormais, vous pouvez voir dans les différents menus de l’inventaire (ordinateur, moniteurs,
logiciels, réseaux, périphériques, imprimantes, cartouches, consommables, téléphones et
statuts) les informations sur votre parc.
90

Il faut aussi penser à synchroniser OCS et GLPI. Aller dans « Outils », puis « OCSNG » et
faîtes « Synchronisation des ordinateurs déjà importés ». Faîtes alors « Synchroniser ».
Vous obtenez alors ceci.
91

Les données dans OCS sont alors mises à jour dans GLPI. Dans « Inventaire » (ordinateurs),
vous pouvez le vérifier.
92

Authentification et utilisateurs :
GLPI permet de se loger en quatre utilisateurs différents. Un utilisateur a un profit qui
lui est affecté. Il y a quatre profils (qui sont d’ailleurs affectés aux quatre utilisateurs par
défaut). Vous pouvez modifier les droits de ces profils dans « Administration », puis
« Profils ».
Cliquez alors sur le profil que vous désirez modifier. Cependant, il est déconseillé de modifier
les profils et de les laisser tels qu’ils sont par défaut.
93

L’utilisateur ‘post-only’ (mot de passe : ‘postonly’) est celui qui est utilisé par défaut pour
poster un ticket. Etant donné que le parc est intégré dans un Active Directory, il est possible
de gérer l’authentification via LDAP (Lightweight Directory Access Protocol), qui est un
protocole permettant d’accéder aux annuaires telles qu’Active Directory. Les utilisateurs
d’Active Directory pourront alors se loguer avec leur login et leur mot de passe dans GLPI
pour poster un ticket.
94

Allez dans « Configuration » puis « Authentification ». Cliquez alors sur la petite croix qui
correspond à « Ajouter ». Sélectionnez « Active Directory » et vous obtenez alors l’interface
suivante, à compléter.
Si votre annuaire (ici Active Directory) n’est pas présente, c’est que le module ldap pour PHP
n’est pas installé sur votre serveur GLPI (commande : yum install php-ldap).
Dans « Nom », indiquez un nom pour votre LDAP. Dans « Serveur », il faut indiquer
« ldap://votre_serveur_activedirectory ». « Basedn » correspond au « Distinguished Name »
de recherche initiale. Entrez : « CN=Users,DC=votre_nom_de_domaine ». « rootdn »
correspond à la spécification d’un utilisateur autorisé à faire des recherches. On a donc crée
dans l’active directory un nouvel utilisateur (login :’glpi-reader’, mot de passe : ‘glpi-reader’),
et on entre dans « rootdn » : « CN=glpi-reader,CN=Users,DC=votre_nom_de_domaine ».
Dans « Pass (pour les connexions non anonymes) », entrez le mot de passe de votre nouvelle
utilisateur (ici mot de passe : ‘glpi-reader’). Ne modifiez pas le reste, et faîtes Valider. En haut
du bloc de configuration, on vous signale que si le test a réussi ou non.
95

Tous les utilisateurs de l’Active directory peuvent alors se loger avec leur login et leur mot de
passe Active Directory dans GLPI pour poster un ticket. Dans « Administration », puis
« Utilisateurs », vous visualisez désormais en plus des quatre utilisateurs par défaut, ceux qui
se sont logués avec leur identifiant Active Directory.
96

Cependant, vous pouvez toujours créer des utilisateurs en cliquant sur « Ajouter utilisateur »
ou « Depuis une source externe ». Il est également possible d’importer les utilisateurs
d’Active Directory en cliquant sur « Liaison LDAP », puis « Importation de nouveaux
utilisateurs.
97

Helpdesk :
Un des intérêts majeurs de GLPI est le post de tickets en cas de problèmes pour un
utilisateur du parc informatique. Il est possible donc de poster des tickets et les suivre.
Pour poster un ticket, aller dans « Assistance », puis « Helpdesk ». Ou bien si vous vous
connectez en ‘post-only’ ou avec votre identifiant Active Directory par exemple, vous avez
accès au post de ticket.
Choisissez la priorité de votre demande, sa catégorie, et décrivez votre problème. Vous
pouvez également joindre un fichier (2Mo max) en cliquant sur « Parcourir ». Validez en
cliquant sur « Envoyer message ». Une nouvelle fenêtre de confirmation apparaît alors.
98

Pour suivre un ticket, il faut être administrateur (‘glpi’ par exemple). Dans « Assistance » puis
« Suivi », vous avez votre boite de réception des tickets. On retrouve alors le ticket posté
précédemment.
En cliquant dessus, vous avez accès aux détails du problème.
99

Cliquez sur « Ajouter un nouveau suivi » pour effectuer un suivi du problème de l’utilisateur.
L’utilisateur, sur son compte (dans « Ticket »), en cliquant sur les infos de son ticket, a accès
au suivi du problème.
100

Par ailleurs, dans la console principale, vous retrouvez les tickets en cours
Une fois le problème réglé, supprimez le ticket si vous le désirez (dans « Suivi »).
Organisation et communication :
Il est important pour l’administrateur de s’organiser dans la gestion des données et des
requêtes.
Vous avez accès à un planning dans « Assistance », puis « Planning ».
101

Le menu « Gestion » vous offre une gestion de documents, de contacts, etc… Dans « Outils »,
puis « Notes », vous pouvez créer des notes personnelles. Cliquez à chaque fois sur la petite
croix pour ajouter des éléments.
De la même manière et dans le même menu « Outils », vous pouvez créer des bases de
connaissances, générer des rapports.
Dans « Administration » puis « Données », vous pouvez faire une sauvegarde de la base de
données (« glpidb » dans notre cas), au format SQL ou XML.
102

Dans « Administration » puis « Journaux » se trouve un historique des actions effectué sur
GLPI (connexions, posts, …).
Dans « Configuration », puis « Notifications », il est possible de configurer un suivi par mail
avec options.
103

Dans « Configuration », puis « Passerelle mail », il est possible d’ajouter une passerelle pour
que les utilisateurs envoient leurs problèmes par mail.
Dans « Configuration », puis « Type de document », vous visualisez tous les types de
documents que supporte GLPI (pour l’import de fichiers dans les tickets par exemple). Vous
pouvez les modifier (autorisation des téléchargements) ou les supprimer.
104

Lorsqu’on clique sur « HTML » par exemple, on a accès à cette fenêtre de configuration.
Dans « Configuration », puis « Lien externe », en cliquant sur la petite croix (« Ajouter »),
vous pouvez créer un lien externe (créer un fichier de lien).
105

Annexe
Toutes les applications précédentes ayant été installé sous Fedora Core 9, on a décidé
d’utiliser une machine virtuelle au moyen du logiciel VirtualBox ou VMWare. On peut ainsi
créer un nouvel environnement (ou plusieurs), sur un seul hôte (ou hyperviseur). Il est
conseillé de choisir un hôte à la configuration puissante pour un fonctionnement facilité.
L’intérêt d’utiliser une machine virtuelle pour installer les gestionnaires de parc est
l’isolement des machines et donc leur relative indépendance. De plus, chaque machine
virtuelle est caractérisée par un fichier d’extension « .vdi » (pour VirtualBox) ou « .vdmk »
(VMWare), qui est en fait le disque dur de la machine virtuelle où y seront stockées toutes les
données de l’environnement. Il est donc impératif de ne pas supprimer ni modifier le fichier
« .vdi » ou « .vdmk » de la machine virtuelle depuis l’extérieur (c’est-à-dire depuis
l’hyperviseur). Des copies de fichiers « .vdi » ou « .vdmk » permettent de transporter sa
machine virtuelle.
1). VirtualBox
Téléchargez le logiciel VirtualBox sur le site officiel : http://www.virtualbox.org/.
Après installation, lancez le logiciel, vous obtenez l’interface suivante :
Si vous voulez modifier les paramètres généraux de VirtualBox, cliquez sur « Fichier », puis
« Préférences ». De plus, vous pouvez modifier le répertoire ou seront placés les fichiers
« .vdi » de vos machines.
106

Cliquez sur le menu « Nouveau » et faîtes « suivant ». Choisissez alors un nom pour
votre machine et un système d’exploitation, et faîtes « Suivant ».
107

Vous pouvez ensuite choisir la taille de la mémoire vive pour votre machine virtuelle. Faîtes
« Suivant ».
Créez ensuite le disque dur de votre machine, c’est-à-dire le fichier « .vdi ». Cliquez sur
« Nouveau ».
108

Faîtes « Suivant », puis sélectionnez « Image dynamique » (pour plus de souplesse dans votre
travail à long terme) et faites « Suivant ».
Donnez alors un nom et une taille pour votre disque, et faîtes « Suivant ».
109

Enfin cliquez sur « Terminer », puis « Suivant ».
Finissez par « Terminer ». Vous obtenez alors l’interface suivante.
110

Cliquez sur le menu « Préférences », puis modifiez (conseillé), la taille de la mémoire vive
pour la vidéo.
111

Allez ensuite dans le menu CD/DVD-ROM. Cocher « Installer un lecteur CD/DVD-ROM » et
choisissez votre type de lecteur. Soit vous avez inséré un cd dans votre lecteur (auquel cas
sélectionnez « Lecteur CD/DVD hôte »), sinon choisissez votre image « ISO « (auquel cas
sélectionnez « Fichier image ISO »). Faîtes « OK ».
Vous n’avez alors plus qu’à lancer votre machine virtuelle en cliquant sur « Lancer ». Suivez
alors les étapes d’installation de votre système d’exploitation. Au prochain démarrage de
votre machine, il faudra veiller à décocher « Installer un lecteur CD/DVD-ROM » pour éviter
de booter sur le cd d’installation.
112

Pour configurer votre machine virtuelle dans le réseau, aller dans « Préférences », puis
sélectionnez « Réseau » et dans « attaché à », vous pouvez soit utiliser le mode « NAT »,
« Adaptateur réseau hôte », « Réseau interne » ou « Non attaché ». Le premier, NAT
(Network Address Translation), permet de vous connecter directement à votre hyperviseur. Le
second crée une connection réseau qu’il faudra alors relier à votre réseau local (où est
connecté l’hyperviseur) via un pont (ou bridge). Le troisième relie directement la machine au
réseau local et le dernier isole la machine de tout réseau.
Pour plus d’informations quant à l’utilisation et la configuration de VirtualBox,
veuillez consulter le manuel d’utilisateur sur le site officiel à l’url suivante :
http://www.virtualbox.org/download/UserManual.pdf.
113

2). VMWare
Téléchargez le logiciel VMWare Server sur le site officiel : http://www.vmware.com.
Après installation, lancez le logiciel, vous obtenez l’interface suivante :
Cliquez alors sur « New Virtual Machine » et suivez les étapes guidées de création d’une
machine virtuelle. Le fonctionnement d’une machine virtuelle sous VMWare est basé sur le
même principe qu’une machine virtuelle sous VirtualBox.
114

Par ailleurs, il est conseillé d’installer la « VMWare tools ». Ce sont des outils qui serviront à
optimiser les performances de votre machine virtuelle. Dans le menu « VM », cliquez sur
« Install VMWare tools ».
Dans votre machine virtuelle apparat une archive, décompressez-là et lancer « vmwareinstall.pl
».
115

Suivez alors les instructions de l’installeur.
On veut ensuite intégrer la machine virtuelle au réseau. Pour cela, on dispose, dans « Edit
virtual machine settings » puis en cliquant sur « Ethernet », de quatre options pour la
connection. Soit « Bridged : Connected directly to the physical network », soit « NAT : Used
to share the host’s IP address», soit « Host-only : a private network shared with the host » ou
bien encore « Custom : Specific virtual network ». La première option relie directement votre
machine sur le réseau local. La seconde créée une connection où seront présents l’hôte et la
machine virtuelle, avec translation d’adresse (donc généralement si votre hôte à un accès à
internet, la machine virtuelle pourra y accéder aussi). La troisième créée une connection où
seront présents l’hôte et la machine virtuelle, sans translation d’adresse. Enfin la quatrième
permet de choisir parmi les réseau virtuels crées par VMWare (modifiable dans le menu
« Host », puis « Virtual network settings »). Par exemple, par défaut le VMNet0 est celui
utilisé dans la première option (bridged), le VMNet1 est celui employé pour la seconde
(NAT) et VMNet8 dans la troisième (Host-only).
116

117

Le premier choix est celui que nous choisirons, en effet il permet la création d’un pont
directement sur la carte réseau de l’hyperviseur ou hôte. La machine virtuelle utilisera une
adresse MAC différente de celle de l’host mais sera connecté directement sur le réseau local
grâce au « VMWare Bridge Protocol » qui va vous permettre d’établir une connection au
VMNet network (connections créées par le logiciel VMWare) configuré pour être relié à la
carte réseau de l’hôte (par défaut VMNet0).
118

En s’assurant la bonne configuration de vos serveurs et/ou firewalls pour le réseau (DHCP,
restrictions, …), on obtient une configuration IP pour la machine virtuelle.
Pour plus d’informations quant à l’utilisation et la configuration de VMWare, veuillez
consulter les manuels d’utilisateur sur le site officiel à l’url suivante :
http://www.vmware.com/support/pubs/server_pubs.html.
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