inventaire des mares en languedoc-roussillon - DREAL Languedoc ...
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FEOGA<br />
INVENTAIRE DES MARES EN<br />
LANGUEDOC-ROUSSILLON<br />
SEPTEMBRE 2006
INVENTAIRE DES MARES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON<br />
ACTION DE CONNAISSANCE, DE PROTECTION ET DE<br />
GESTION<br />
INTRODUCTION P.3<br />
1. METHODOLOGIE D’INVENTAIRE P.4<br />
VOLET A : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE P.4<br />
VOLET B : METHODES DE RECUEIL DES DONNEES D’INVENTAIRE P.4<br />
B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF SUR CARTES IGN P.4<br />
B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF P.5<br />
B.3. EXPLOITATION DE LA BASE DE DONNEES DE L’EPHE P.5<br />
B.4. APPEL A CONTRIBUTION P.5<br />
VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN DANS DES ZONES CHOISIES P.6<br />
C.1. CHOIX DES CARRES ECHANTILLONS P.6<br />
C.2. CARTOGRAPHIE PAR PHOTO-INTERPRETATION P.7<br />
C.3. LES PROSPECTIONS DE TERRAIN P.7<br />
C.4. LA FICHE MARE P.8<br />
VOLET D : SELECTION DE MARES ECHANTILLONS A PROSPECTER<br />
FINEMENT P.9<br />
D.1. HIERARCHISATION DES MARES P.9<br />
D.2. CARACTERISATION DE L’ETAT BIOLOGIQUE DES MARES P.9<br />
VOLET E : DESCRIPTION DES MARES ET BASE DE DONNEES P.10<br />
2. RESULTATS D’INVENTAIRE P.12<br />
VOLET A : INVENTAIRE BIBLIOGRAPHIQUE P.12<br />
VOLET B : INVENTAIRE CARTOGRAPHIQUE P.13<br />
B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF DES SCAN 25 P.12<br />
B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF P.13<br />
B.3. CROISEMENT DES BDD EPHE/INVENTAIRE MARE P.13<br />
1
VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN P.14<br />
C.1. CARRES ECHANTILLONS CHOISIS P.14<br />
C.2. RESULTATS DES PROSPECTIONS DE TERRAIN P.15<br />
C.2.1. Sur les carrés échantillons P. 15<br />
C.2.2. Sur la région P. 22<br />
VOLET D : ANALYSE DES DONNES DE L’INVENTAIRE P.24<br />
D.1. TYPOLOGIE DES MARES P.24<br />
D.2. DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE DES MARES P.25<br />
VOLET E : LES MARES ECHANTILLONS P.27<br />
E.1. LES MARES ECHANTILLONS PAR DEPARTEMENT P.27<br />
E.2. TYPOLOGIE DES MARES ECHANTILLONS P.33<br />
VOLET F : SELECTION DE SITES NECESSITANT UNE<br />
INTERVENTION URGENTE P.33<br />
F.1. LES SITES RETENUS P.33<br />
F.2. PROPOSITION D’ACTION ET BUDGETISATION P.34<br />
VOLET G : ETUDE DE FAISABILITE POUR LA MISE EN PLACE<br />
D’UN RESEAU DE SURVEILLANCE DES MARES ECHANTILLONS ET<br />
D’UN OBSERVATOIRE REGIONAL DES MARES P.38<br />
VOLET H : ATOUTS ET LIMITES DE L’INVENTAIRE P.39<br />
H.1. DIMENSIONS DES CARRES ECHANTILLONS P.39<br />
H.2. DEFINITION D’UNE MARE P.39<br />
H.3. FICHE INVENTAIRE MARE P.40<br />
H.4. FICHE MARE ECHANTILLON P.40<br />
3. ACTIONS DE COMMUNICATION P.40<br />
VOLET A : MAQUETTE DE PLAQUETTE DE SENSIBILISATION SUR<br />
LES MARES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON P.40<br />
VOLET B : OPERATION « FREQUENCE GRENOUILLE » P.41<br />
VOLET C : LES CHANTIERS EN FAVEUR DES MARES P.41<br />
CONCLUSION P.42<br />
BIBLIOGRAPHIE P.43<br />
LISTE DES ANNEXES P.49<br />
2
INTRODUCTION<br />
Disséminées dans la garrigue, installées au c<strong>en</strong>tre <strong>des</strong> villages ou alignées le long <strong>des</strong> routes,<br />
les <strong>mares</strong> constitu<strong>en</strong>t un <strong>des</strong> milieux les plus remarquables mais aussi les plus m<strong>en</strong>acés du<br />
paysager méditerrané<strong>en</strong>.<br />
Principales composantes <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> contin<strong>en</strong>tales par leur nombre, elles prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un<br />
intérêt <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tal fort <strong>en</strong> raison de leur richesse biologique et de la multitude <strong>des</strong><br />
fonctions physiques et sociales qu’elles rempliss<strong>en</strong>t.<br />
Malgré leurs multiples fonctionnalités, elles sont restées, à cause de leur taille, très à l’écart<br />
du regain d’intérêt porté aux zones humi<strong>des</strong> et demeur<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core très méconnues.<br />
La disparition <strong>des</strong> usages traditionnels et l’int<strong>en</strong>sification <strong>des</strong> pratiques agricoles, qui<br />
conduis<strong>en</strong>t à un abandon et à une artificialisation de ces milieux, sont admises comme étant<br />
les principales causes de la régression de 30 à 50 % <strong>des</strong> <strong>mares</strong> depuis 1950 (estimation du<br />
Ministère de l’Ecologie).<br />
Préciser leur contribution au patrimoine naturel régional, dégager la multitude <strong>des</strong> fonctions<br />
qu’elles rempliss<strong>en</strong>t et s<strong>en</strong>sibiliser le public à ces milieux fragiles, apparaît donc<br />
indisp<strong>en</strong>sable à la mise <strong>en</strong> œuvre d’une politique de préservation concertée de ces petites<br />
zones humi<strong>des</strong>.<br />
Dans cette optique, il est apparu urg<strong>en</strong>t de faire l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> (y compris<br />
temporaires) de la région <strong>Languedoc</strong>-Roussillon et d’évaluer leur contribution au mainti<strong>en</strong> de<br />
la diversité biologique. C’est une démarche qui est commune à plusieurs régions et qui a<br />
plusieurs objectifs :<br />
Contribuer à améliorer la connaissance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> <strong>en</strong> <strong>Languedoc</strong> - Roussillon et de leur<br />
état de conservation ;<br />
Evaluer l’importance <strong>des</strong> transformations de cet écosystème <strong>en</strong> <strong>Languedoc</strong> – Roussillon<br />
<strong>en</strong> effectuant un diagnostic écologique de leur état ;<br />
Id<strong>en</strong>tifier les m<strong>en</strong>aces et les grands <strong>en</strong>jeux de protection et de conservation, et <strong>en</strong><br />
particulier déterminer l’importance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> régionales dans la répartition et la pér<strong>en</strong>nité<br />
de la flore inféodée et de certains groupes faunistiques ;<br />
S<strong>en</strong>sibiliser et communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique et paysager <strong>des</strong><br />
<strong>mares</strong> ;<br />
Proposer <strong>des</strong> mesures de protection et de gestion de certaines <strong>mares</strong> <strong>en</strong> s’appuyant sur les<br />
résultats du LIFE « Mares Temporaires Méditerrané<strong>en</strong>nes ».<br />
Le Conservatoire du L-R a donc pris l’initiative, <strong>en</strong> 2003, de lancer l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> régional <strong>des</strong><br />
<strong>mares</strong>. C’était une suite logique à un investissem<strong>en</strong>t important du CEN L-R sur la<br />
connaissance et la protection <strong>des</strong> <strong>mares</strong> ces dernières années, notamm<strong>en</strong>t à travers le Life<br />
« Mares temporaires méditerrané<strong>en</strong>nes » sur l’Etang de Valliguières (30). Le CEN L-R est<br />
égalem<strong>en</strong>t opérateur de 3 DOCOB, <strong>en</strong> L-R, de sites qui abrit<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>mares</strong> temporaires<br />
(F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong>, Torremila et Plateau de V<strong>en</strong>dres).<br />
En 2004, le CEN L-R a principalem<strong>en</strong>t travaillé sur deux volets : l’acquisition de<br />
connaissances (recueil bibliographique, cartographique…) et la s<strong>en</strong>sibilisation du public (fête<br />
<strong>des</strong> <strong>mares</strong>, fréqu<strong>en</strong>ce gr<strong>en</strong>ouille). En 2005, il a lancé la phase de prospection de terrain et<br />
d’analyse du patrimoine <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de la région, <strong>en</strong> étroite concertation avec les acteurs<br />
concernés. Cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> pr<strong>en</strong>d fin <strong>en</strong> 2006 et les résultats sont prés<strong>en</strong>tés dans ce docum<strong>en</strong>t.<br />
3
1. METHODOLOGIE D’INVENTAIRE<br />
VOLET A : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE<br />
La bibliographie récoltée lors de la première phase de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> a d’abord permis d’ajuster<br />
le protocole d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> à partir <strong>des</strong> méthodologies déjà utilisées dans d’autres régions. De<br />
nombreuses informations ont égalem<strong>en</strong>t permis l’élaboration de la fiche « <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare ».<br />
Par ailleurs, les étu<strong>des</strong>, rapports et cartographies ont facilité le premier repérage <strong>des</strong> zones à<br />
prospecter dans les phases suivantes de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>. Les étu<strong>des</strong> antérieures ont été utilisées<br />
comme base de travail au repérage de <strong>mares</strong> sur fond IGN et ont pu dans certains cas ori<strong>en</strong>ter<br />
les prospections de terrain.<br />
Les étu<strong>des</strong> plus réc<strong>en</strong>tes ont été ajouté aux cartographies de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et <strong>des</strong> fiches<br />
« <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>mares</strong> » ont été saisis. Les relevés de <strong>mares</strong> déjà id<strong>en</strong>tifiées par le CEN L-R au<br />
cours d’autres programmes (<strong>mares</strong> à Marsilea dans les Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales, restauration de<br />
<strong>mares</strong> de l’Ile <strong>des</strong> Brotteaux dans le Gard, plateau de V<strong>en</strong>dres…) ont pu égalem<strong>en</strong>t être<br />
intégré dans la base de données.<br />
VOLET B : METHODES DE RECUEIL DES DONNEES D’INVENTAIRE<br />
DEFINITION<br />
Les <strong>mares</strong> prises <strong>en</strong> compte dans ce rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t sont <strong>des</strong> <strong>mares</strong> au s<strong>en</strong>s large. Nous nous<br />
sommes basés sur la définition suivante (Sajaloli & Dutilleul, 2001) adoptée par le comité de<br />
pilotage du PNRZH ( Programme National de Recherche sur les Zones Humi<strong>des</strong>) <strong>en</strong> 1997 :<br />
“ La mare est une ét<strong>en</strong>due d’eau à r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t généralem<strong>en</strong>t limité, de taille<br />
variable pouvant atteindre un maximum de 5000 mètres carré. Sa faible profondeur qui<br />
peut atteindre <strong>en</strong>viron deux mètres, permet à toutes les couches d’eau d’être sous l’action<br />
du rayonnem<strong>en</strong>t solaire, ainsi qu’aux plantes de s’<strong>en</strong>raciner sur tout le fond. De formation<br />
naturelle ou anthropique, elle se trouve dans <strong>des</strong> dépressions imperméables, <strong>en</strong> contexte<br />
rural, périurbain voire urbain. Alim<strong>en</strong>tée par les eaux pluviales et parfois phréatiques, elle<br />
peut être associée à un système de fossés qui y pénètr<strong>en</strong>t et <strong>en</strong> ressort<strong>en</strong>t ; elle exerce alors<br />
un rôle tampon au ruissellem<strong>en</strong>t. Elle peut être s<strong>en</strong>sible aux variations météorologiques et<br />
climatiques, et ainsi être temporaire. La mare constitue un écosystème au fonctionnem<strong>en</strong>t<br />
complexe, ouvert sur les écosystèmes voisins, qui prés<strong>en</strong>te à la fois une forte variabilité<br />
biologique et hydrologique interannuelles. Elle possède un fort pot<strong>en</strong>tiel biologique et une<br />
forte productivité pot<strong>en</strong>tielle.”<br />
La méthode d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> choisie est celle développée <strong>en</strong> Poitou-Char<strong>en</strong>tes par les associations<br />
de protection de la nature, qui a fait ses preuves par rapport aux objectifs fixés. La première<br />
étape consiste <strong>en</strong> l’analyse exhaustive <strong>des</strong> cartes IGN <strong>des</strong> départem<strong>en</strong>ts.<br />
B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF SUR CARTES IGN<br />
L’analyse <strong>des</strong> cartes IGN pour chaque départem<strong>en</strong>t, a été réalisée à partir de quadrat<br />
correspondant au 16 ème de cartes IGN au 1/25 000 (soit <strong>en</strong>viron 92 cartes). Chacun de ces<br />
4
scan 25 (10 km de coté) est divisé <strong>en</strong> 16 carrés de prospections de 2.5 km de coté. Soit un<br />
total de 4236 carrés à prospecter pour les départem<strong>en</strong>ts littoraux. Pour la Lozère, la<br />
prospection <strong>des</strong> carrés (912 au total) a été réalisée par le Conservatoire Départem<strong>en</strong>tal <strong>des</strong><br />
Sites Lozéri<strong>en</strong>s (CDSL).<br />
Chacune de ces divisions est prospectée à l'écran à une échelle de 1 cm pour 100 mètres. Les<br />
<strong>mares</strong> sont numérisées à une échelle de 1 cm pour 50 mètres, mais la précision de la<br />
numérisation est toute relative sur de telles surfaces (un pixel a une largeur de 2.5 m). Les<br />
<strong>mares</strong> de formes circulaires ou ovales sont représ<strong>en</strong>tées dans le SIG par <strong>des</strong> cercles ou <strong>des</strong><br />
ellipses. Les <strong>mares</strong> de forme plus complexe sont représ<strong>en</strong>tées par <strong>des</strong> polygones. Pour chaque<br />
mare cartographiée, les coordonnées du c<strong>en</strong>tre, le toponyme ainsi que le li<strong>en</strong> év<strong>en</strong>tuel avec la<br />
BD Carthage (hydrologie) sont répertoriés.<br />
B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF<br />
Une recherche <strong>des</strong> ZNIEFF m<strong>en</strong>tionnant <strong>des</strong> <strong>mares</strong> a été réalisée à partir de la base de<br />
données compr<strong>en</strong>ant l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> fiches ZNIEFF 1ère génération. Des requêtes, avec<br />
comme motif « mare » ont été réalisées, sous le logiciel Access, sur les champs suivants :<br />
« critères de délimitation », « richesse patrimoniale » et « <strong>des</strong>cription de la zone » <strong>des</strong> fiches<br />
ZNIEFF.<br />
B.3. EXPLOITATION DE LA BASE DE DONNEES EPHE<br />
L’analyse de la base de données réalisée par l’EPHE sur les Reptiles et Amphibi<strong>en</strong>s aurait pu<br />
faciliter la recherche de <strong>mares</strong> sur le terrain par le biais de la localisation <strong>des</strong> espèces liées à<br />
ces milieux. Or la base de données Reptiles / Amphibi<strong>en</strong>s (<strong>en</strong> cours de validation) n’ayant pas<br />
été fournie au CEN L-R, cette exploitation n’a pu être réalisée. Cep<strong>en</strong>dant, parmi les<br />
structures participants à l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>, certaines ont eu accès à ces données et ainsi pu<br />
rechercher de pot<strong>en</strong>tielles <strong>mares</strong> sur le terrain à partir de la localisation de certains<br />
amphibi<strong>en</strong>s.<br />
B.4. APPEL A CONTRIBUTION AUPRES DES ASSOCIATIONS LOCALES ET DES MAIRIES<br />
Afin de recueillir un maximum de connaissances de terrain, le CEN L-R a souhaité mobiliser<br />
localem<strong>en</strong>t les compét<strong>en</strong>ces de structures part<strong>en</strong>aires. Ces structures se sont <strong>en</strong>gagées auprès<br />
du CEN par le biais d’une conv<strong>en</strong>tion (voir modèle <strong>en</strong> annexe 1), pour la réalisation d’actions<br />
précises. Le CEN L-R dans cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> a assuré la coordination générale.<br />
Deux part<strong>en</strong>aires ont été id<strong>en</strong>tifiés par départem<strong>en</strong>t pour réaliser les actions suivantes :<br />
- Recueil et c<strong>en</strong>tralisation <strong>des</strong> fiches « <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>mares</strong> »,<br />
- Analyse <strong>des</strong> données (typologie <strong>des</strong> <strong>mares</strong>, diagnostic écologique),<br />
- Sélection et prospections fines de <strong>mares</strong>,<br />
- Propositions d’actions de gestion sur 1 à 3 sites,<br />
- Organisation de sortie découverte de la faune et de la flore <strong>des</strong> <strong>mares</strong>.<br />
L’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> s’est appuyé <strong>en</strong> partie sur la mobilisation <strong>des</strong> réseaux de bénévoles <strong>des</strong><br />
associations locales.<br />
Les associations mobilisées dans le cadre de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> sont :<br />
- Pour les Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales :<br />
- le Groupe Ornithologique du Roussillon (GOR),<br />
5
- l’Office Pour les Insectes et leur Environnem<strong>en</strong>t du L-R (OPIE LR)<br />
- Pour l’Aude :<br />
- la Ligue de Protection <strong>des</strong> Oiseaux de l’Aude (LPO Aude)<br />
- la Fédération Aude Claire<br />
- Pour l’Hérault :<br />
- l’association Caracol<br />
- les Ecologistes de l’Euzière,<br />
- Pour le Gard :<br />
- le C<strong>en</strong>tre Ornithologique du Gard (COGard)<br />
- l’Association Méandre<br />
- Pour la Lozère :<br />
- le Conservatoire <strong>des</strong> Sites Lozéri<strong>en</strong>s (CDSL)<br />
- l’Association Lozéri<strong>en</strong>ne pour l’Etude et la Protection de l’Environnem<strong>en</strong>t<br />
(ALEPE).<br />
Le CEN L-R et les structures relais ont lancé un appel à connaissance (annexe 2), auquel a été<br />
jointe la fiche "<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>", à toutes les structures (associations, communes…) et membres<br />
individuels qui serai<strong>en</strong>t susceptibles de lui fournir <strong>des</strong> informations concernant les <strong>mares</strong> de la<br />
région.<br />
De nombreux bénévoles ont souhaité participer à l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et faire remonter les<br />
connaissances qu’ils avai<strong>en</strong>t sur les <strong>mares</strong>. Toutes ces informations, basées sur le remplissage<br />
<strong>des</strong> fiches <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s sont saisies dans la base de données <strong>mares</strong> et cartographiées sous<br />
Mapinfo. Les résultats prés<strong>en</strong>tés ici id<strong>en</strong>tifi<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>mares</strong> situées sur l’<strong>en</strong>semble de la région.<br />
Au total, ce sont <strong>en</strong>viron 150 fiches <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> qui ont été r<strong>en</strong>voyées aux structures par <strong>des</strong><br />
bénévoles. Ils s’agit le plus souv<strong>en</strong>t de <strong>mares</strong> connues précédemm<strong>en</strong>t par les bénévoles et<br />
prés<strong>en</strong>tant un intérêt aux niveaux faunistique et/ou floristique. Elles fourniss<strong>en</strong>t <strong>des</strong> données<br />
faunistiques ou/et floristiques qui pourront être suivies dans le temps par ces mêmes réseaux<br />
de bénévoles.<br />
A contrario, l’appel à contribution lancé auprès <strong>des</strong> communes abritant de fortes pot<strong>en</strong>tialités<br />
de mare, n’a donné aucun résultat. Une campagne de s<strong>en</strong>sibilisation auprès de ces communes<br />
sera m<strong>en</strong>ée afin de les informer du résultat de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>.<br />
VOLET C : PROSPECTION DE TERRAIN DANS DES ZONES CHOISIES<br />
C.1. CHOIX DES CARRES ECHANTILLONS<br />
Afin de vérifier la validité du comptage réalisé sur les fonds IGN et de mettre <strong>en</strong> place une<br />
prospection de terrain cohér<strong>en</strong>te, nous avons choisi <strong>des</strong> zones échantillons réparties sur<br />
l’<strong>en</strong>semble de la région. C’est sur ces carrés échantillons qu’une prospection exhaustive a été<br />
m<strong>en</strong>ée sur la base <strong>des</strong> informations du 1/ 25 000 mais aussi auprès de toute personne<br />
susceptible de fournir <strong>des</strong> r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts sur <strong>des</strong> <strong>mares</strong> non visibles.<br />
8 carrés de prospections ont été définis par départem<strong>en</strong>t. La localisation de ces zones<br />
expérim<strong>en</strong>tales a été assurée par le CEN <strong>en</strong> collaboration avec les part<strong>en</strong>aires locaux.<br />
Ces carrés échantillons correspond<strong>en</strong>t à <strong>des</strong> quarts de cartes IGN au 1/25 000 (soit <strong>des</strong> carrés<br />
d’<strong>en</strong>viron 6-7 km de côté). Ils ont été choisis <strong>en</strong> fonction de la d<strong>en</strong>sité de <strong>mares</strong> repérées, <strong>des</strong><br />
milieux prés<strong>en</strong>ts, de la proximité de bénévoles et <strong>des</strong> connaissances de terrain <strong>des</strong> structures<br />
6
part<strong>en</strong>aires. Le détail <strong>des</strong> milieux prospectés est donné ci-<strong>des</strong>sous par départem<strong>en</strong>t et est assez<br />
représ<strong>en</strong>tatif de chaque type de milieux prés<strong>en</strong>ts dans les départem<strong>en</strong>ts.<br />
C.2. CARTOGRAPHIE PAR PHOTOINTERPRETATION SUR LES CARRES ECHANTILLONS<br />
Afin de faciliter le travail de prospection de terrain par les structures relais et d’être le plus<br />
exhaustif possible dans les <strong>mares</strong> prospectées, il a été réalisé <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t la photointerprétation<br />
<strong>des</strong> zones échantillonnées. Ce repérage supplém<strong>en</strong>taire permet égalem<strong>en</strong>t de<br />
valider l’exist<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées sur les cartes IGN, sur le terrain.<br />
L'analyse de photos aéri<strong>en</strong>nes couleurs permet un repérage <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de par leur forme et leur<br />
couleur. Ces informations sont d’autant plus intéressantes que les photos de la région sont<br />
assez réc<strong>en</strong>tes (2001 et 2002 selon les départem<strong>en</strong>ts) et permett<strong>en</strong>t ainsi d’obt<strong>en</strong>ir une<br />
information plus actualisée que celle <strong>des</strong> scan 25.<br />
Quelques limites à la méthode de photo-interprétation peuv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t être soulevées :<br />
• Lors d’une prise de vue <strong>en</strong> été, la mare peut être à sec et ne pas apparaître sur la photo<br />
comme une zone humide (nuance de couleur gris bleu),<br />
• Lors d’une prise de vue au printemps ou à l’automne, les <strong>mares</strong> peuv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t<br />
être masquées par le couvert végétal,<br />
• Grande variabilité <strong>des</strong> couleurs d’appar<strong>en</strong>ce de la mare selon son niveau d’eau : on<br />
passe du blanc lorsque la mare est à sec au gris bleu pour une mare <strong>en</strong> eau, <strong>en</strong> passant<br />
par le vert pour les zones à forte d<strong>en</strong>sité <strong>en</strong> végétation aquatique,<br />
• Les <strong>mares</strong> de taille réduite ne peuv<strong>en</strong>t être localisées à partir <strong>des</strong> photos <strong>en</strong> raison de la<br />
pixellisation trop importante, passé un certain seuil de zoom,<br />
• Le relief <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dre l’apparition d’ombres sur les versants opposés qui empêch<strong>en</strong>t toute<br />
localisation de <strong>mares</strong> sur ces secteurs.<br />
Cette méthodologie représ<strong>en</strong>te quand même une source d’information importante et se révèle<br />
être égalem<strong>en</strong>t une bonne base de travail <strong>en</strong> préalable au repérage de terrain.<br />
C.3. LES PROSPECTIONS DE TERRAIN<br />
Une fois le choix <strong>des</strong> carrés échantillons réalisé, l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> exhaustif sur ces zones a pu<br />
comm<strong>en</strong>cer. Le CEN LR a fourni la localisation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> sur fond IGN et photos aéri<strong>en</strong>nes à<br />
chaque structure relais afin de servir de base au travail de terrain.<br />
Sur ces carrés échantillons, le but est de réaliser un <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> le plus exhaustif<br />
possible pour :<br />
- comparer les résultats avec ceux obt<strong>en</strong>us à partir de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> sur scan 25 de l’IGN<br />
et photos aéri<strong>en</strong>nes,<br />
- compléter les résultats,<br />
- faire un état <strong>des</strong> lieux de la prés<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> <strong>mares</strong> sur la région.<br />
Déroulem<strong>en</strong>t :<br />
L’objectif de cette première phase de terrain était de mobiliser les réseaux de bénévoles <strong>des</strong><br />
structures relais afin de rassembler un maximum de connaissances et de faciliter ainsi le<br />
repérage <strong>des</strong> <strong>mares</strong>. L’investigation de terrain a été m<strong>en</strong>ée différemm<strong>en</strong>t selon les structures<br />
relais et le détail est prés<strong>en</strong>té ci-<strong>des</strong>sous.<br />
7
Pour cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>, les propriétaires n’ont pas été contactés, sauf hasard, lors de r<strong>en</strong>contres<br />
sur le terrain, ou pour demander l’autorisation si la mare est située près d’une habitation. Une<br />
prise de contact pourra être amorcée avec les propriétaires <strong>des</strong> <strong>mares</strong> qui seront choisies pour<br />
une étude plus approfondie.<br />
OPIE LR<br />
- Mobilisation du réseaux de bénévoles avec vérification systématique <strong>des</strong> points<br />
d’eau référ<strong>en</strong>cés dans les carrés échantillons et recherche de <strong>mares</strong> non référ<strong>en</strong>cées.<br />
- Remplissage de la fiche mare et précision sur la nature du point d’eau.<br />
-<br />
COGARD ET GOR<br />
- Appel à participation de leurs adhér<strong>en</strong>ts par le biais de leur feuille de liaison.<br />
- Réalisation <strong>des</strong> prospections sur certains carrés par <strong>des</strong> stagiaires.<br />
- Interrogation de la base Reptiles/Amphibi<strong>en</strong>s de l’EPHE afin de localiser <strong>des</strong> <strong>mares</strong><br />
par la prés<strong>en</strong>ce d’espèces.<br />
MEANDRE<br />
- Prospection <strong>des</strong> <strong>mares</strong> relevées sur les fonds cartographiques.<br />
- Consultation de personnes sur le terrain<br />
AUDE CLAIRE<br />
- Mobilisation du réseau de bénévoles par courrier et information dans la lettre de<br />
liaison, le site internet et la presse locale.<br />
- Vérification <strong>des</strong> points d’eau référ<strong>en</strong>cés dans les carrés échantillons.<br />
- Remplissage de la fiche mare non systématique.<br />
- Interrogation de la base Reptiles/Amphibi<strong>en</strong>s de l’EPHE afin de localiser <strong>des</strong> <strong>mares</strong><br />
par la prés<strong>en</strong>ce d’espèces.<br />
LPO AUDE<br />
- Mobilisation du réseaux de bénévoles avec vérification systématique <strong>des</strong> points<br />
d’eau référ<strong>en</strong>cés dans les carrés échantillons et recherche de <strong>mares</strong> non référ<strong>en</strong>cées.<br />
- Remplissage de la fiche mare.<br />
LES ECOLOGISTES DE L’EUZIERE<br />
- Inv<strong>en</strong>taire systématique <strong>des</strong> petits points d’eau.<br />
- Recueil de témoignages de leurs adhér<strong>en</strong>ts.<br />
La pression de prospections différ<strong>en</strong>tes selon les structures <strong>en</strong>gagées a <strong>en</strong>traîné <strong>des</strong> disparités<br />
dans les résultats obt<strong>en</strong>us.<br />
C.4. LA FICHE INVENTAIRE MARE<br />
Le CEN L-R a élaboré une fiche "<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong>" (annexe 3) pour permettre le recueil<br />
<strong>des</strong> informations importantes de manière homogène sur l'<strong>en</strong>semble du territoire étudié. Pour la<br />
réalisation, le conservatoire s'est inspiré de fiches déjà existantes, créées lors d'<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s<br />
régionaux. Cep<strong>en</strong>dant, de nombreuses modifications ont été apportées de manière à adapter la<br />
fiche au contexte local.<br />
La fiche "<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong>" comporte plusieurs rubriques :<br />
8
• Les r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts généraux, qui permett<strong>en</strong>t de situer géographiquem<strong>en</strong>t la mare et<br />
d'id<strong>en</strong>tifier l'auteur de la fiche,<br />
• Les caractéristiques de la mare : dim<strong>en</strong>sion, typologie, nature, m<strong>en</strong>aces, fonctions…<br />
• Les facteurs écologiques informant notamm<strong>en</strong>t sur les milieux <strong>en</strong>vironnants,<br />
• Les interv<strong>en</strong>tions réc<strong>en</strong>tes et les propositions,<br />
• Les observations naturalistes : végétation (<strong>des</strong> illustrations ont été ajoutées de manière<br />
à faciliter l'id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> principales espèces), amphibi<strong>en</strong>s et invertébrés,<br />
• Remarques, permettant à l'auteur d'ajouter <strong>des</strong> informations complém<strong>en</strong>taires.<br />
Il est demandé aux auteurs <strong>des</strong> fiches de joindre, si possible, un fond de carte IGN, localisant<br />
la mare décrite.<br />
VOLET D : SELECTION DE MARES ECHANTILLONS A PROSPECTER<br />
FINEMENT<br />
D.1. HIERARCHISATION DES MARES<br />
Il n’a pas été défini de méthodologie de hiérarchisation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> <strong>en</strong> raison de la diversité <strong>des</strong><br />
contextes départem<strong>en</strong>taux ainsi que de la disparité <strong>des</strong> résultats selon les prospecteurs. La<br />
hiérarchisation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> s’est faite à l’appréciation <strong>des</strong> structures relais, <strong>en</strong> fonction de leur<br />
connaissance de terrain et <strong>des</strong> <strong>en</strong>jeux (richesse patrimoniale, m<strong>en</strong>aces) prés<strong>en</strong>ts sur la mare.<br />
Les critères les plus courants sont les suivants :<br />
- Intérêt patrimonial fort : Amphibi<strong>en</strong>s, Cistude d’Europe, Flore<br />
- Intérêt « hydrologique » : Point d’eau, diversité <strong>des</strong> milieux<br />
- M<strong>en</strong>aces : Pollutions diverses, surpiétinem<strong>en</strong>t, urbanisation, décharge, comblem<strong>en</strong>t<br />
- Propriétaires favorables à une gestion ou à <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>tions adaptées<br />
- Mainti<strong>en</strong> du patrimoine bâti et <strong>des</strong> usages traditionnels.<br />
A partir de la connaissance et de l’analyse de ces informations, 46 <strong>mares</strong> ont pu être mis <strong>en</strong><br />
évid<strong>en</strong>ce et ont faits l’objet de prospections plus fines.<br />
D.2. CARACTERISATION DE L’ETAT BIOLOGIQUE DES MARES<br />
Afin de mieux caractériser l’état biologique <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon et de<br />
connaître leur contribution au patrimoine naturel régional, il a été établi <strong>des</strong> protocoles de<br />
prospections fines sur les <strong>mares</strong> échantillons sélectionnées.<br />
Ces prospections m<strong>en</strong>ées par les part<strong>en</strong>aires relais concern<strong>en</strong>t les amphibi<strong>en</strong>s, les odonates et<br />
la flore et ont permis d’établir un diagnostic fonctionnel <strong>des</strong> sites échantillonnés et ont ainsi<br />
facilité la mise <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce de sites nécessitant une interv<strong>en</strong>tion urg<strong>en</strong>te.<br />
Ces investigations contribu<strong>en</strong>t à la détermination de l’importance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> dans la pér<strong>en</strong>nité<br />
de la flore et de la faune inféodées à ces milieux. Pour faciliter les investigations de terrain, le<br />
CEN L-R a réalisé <strong>des</strong> protocoles d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s communs (annexe 4) afin d’obt<strong>en</strong>ir <strong>des</strong><br />
résultats homogènes de la part de ses part<strong>en</strong>aires. Cette fiche a été réalisée à partir de<br />
protocole d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> existants et notamm<strong>en</strong>t <strong>des</strong> protocoles de suivi utilisés dans le cadre du<br />
Programme Loire Nature et dans les Réserves Naturelles (cf.bibliographie).<br />
Des planches supplém<strong>en</strong>taires ont été ajoutées par le CEN L-R à la fiche «<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare »<br />
utilisée pour les carrés échantillons afin de compléter les informations de terrain nécessaires à<br />
9
l’élaboration du diagnostic <strong>des</strong> <strong>mares</strong>. Cette fiche (annexe 5) est le support <strong>des</strong> investigations<br />
de terrain mais ne se veut pas exhaustive et reste modulable <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong> appréciations de<br />
chacun (ajout de comm<strong>en</strong>taires, de caractéristiques, remarques…).<br />
• Planche 1 : La mare et son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t : Informations complém<strong>en</strong>taires et précision<br />
à apporter par rapport à la fiche initiale. Afin d’id<strong>en</strong>tifier les impacts év<strong>en</strong>tuels de<br />
l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t de la mare sur le milieu et les espèces qu’il abrite, il a été décidé de<br />
réaliser une cartographie schématique de l’occupation du sol sur un périmètre<br />
prédéfini de 100 m autour de la mare. Pour ce faire, une zone tampon circulaire sera<br />
cartographiée autour du site au préalable <strong>des</strong> prospections<br />
• Planche 2 : Etude de la végétation : Il est proposé de rec<strong>en</strong>ser la flore et les habitats<br />
naturels prés<strong>en</strong>ts sur les <strong>mares</strong>, tant pour leur rôle de <strong>des</strong>cripteur du fonctionnem<strong>en</strong>t<br />
<strong>des</strong> milieux que pour leur intérêt patrimonial.<br />
La liste <strong>des</strong> espèces végétales et <strong>des</strong> habitats prés<strong>en</strong>ts sur le site constitu<strong>en</strong>t le<br />
minimum pour caractériser la végétation et percevoir ses év<strong>en</strong>tuelles t<strong>en</strong>dances<br />
évolutives.<br />
• Planche 3 : Inv<strong>en</strong>taire <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s et liste <strong>des</strong> espèces d’Odonates déterminantes<br />
pour la désignation <strong>des</strong> ZNIEFF et pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tes sur le milieu. L’objectif<br />
<strong>des</strong> prospections d’amphibi<strong>en</strong>s est d’évaluer la richesse spécifique du milieu par la<br />
réalisation d’un <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> qualitatif.<br />
VOLET E : DESCRIPTION DES MARES ET BASE DE DONNEES<br />
L’analyse <strong>des</strong> besoins <strong>en</strong> terme de structuration <strong>des</strong> données a abouti à la mise <strong>en</strong> place d’un<br />
système d’information géographique et d’une base de données permettant le stockage et le<br />
traitem<strong>en</strong>t d’informations relatives :<br />
aux différ<strong>en</strong>tes métho<strong>des</strong> d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s utilisées (d’après cartes, photos aéri<strong>en</strong>nes,<br />
cadastre, sources bibliographiques, observations de terrain, …) ;<br />
au rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t de l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> ressources bibliographiques concernant l’étude, la<br />
protection et la gestion <strong>des</strong> <strong>mares</strong>, adaptées au contexte régional ;<br />
à la <strong>des</strong>cription <strong>des</strong> <strong>mares</strong> (caractéristiques géographiques, physiques, biologiques ;<br />
usages…) ;<br />
à leur gestion (suivis sci<strong>en</strong>tifiques ; annuaire <strong>des</strong> actions régionales <strong>en</strong> faveur <strong>des</strong> <strong>mares</strong> ;<br />
annuaire <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>ants, …).<br />
Cette base de données est alim<strong>en</strong>tée par les fiches fournies par les structures relais et les<br />
bénévoles. Elle est complétée par le CEN L-R pour les quatre départem<strong>en</strong>ts littoraux et par le<br />
CDSL pour le départem<strong>en</strong>t de la Lozère. Les informations concernant les reptiles et<br />
amphibi<strong>en</strong>s pouvant être saisies dans la base de données Mares sont fournies à l’EPHE afin<br />
d’alim<strong>en</strong>ter leur base de données Reptiles / Amphibi<strong>en</strong>s. Une adaptation de la fiche mare a été<br />
réalisé à cette fin afin de faciliter la cohér<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> informations fournies.<br />
Le schéma relationnel de la base de données <strong>mares</strong> est fourni est annexe 6. La base de<br />
données r<strong>en</strong>ferme à ce jour 736 fiches <strong>des</strong>criptives de <strong>mares</strong> et 500 relevés biologiques<br />
associés et est vouée à être alim<strong>en</strong>tée et mise à jour régulièrem<strong>en</strong>t, notamm<strong>en</strong>t par les<br />
informations récoltées au sein du CEN L-R lors <strong>des</strong> diverses prospections de terrain.<br />
La base de données conti<strong>en</strong>t actuellem<strong>en</strong>t :<br />
10
- une <strong>des</strong>cription de 736 <strong>mares</strong><br />
- 871 observations botaniques<br />
- 996 observations herpétologiques<br />
- 296 données invertébrés<br />
- Quelques observations ornithologiques et mammalogiques.<br />
Toutes les informations récoltées dans le cadre de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> régional <strong>des</strong> <strong>mares</strong> vont être<br />
portées à connaissances auprès <strong>des</strong> communes mais vont égalem<strong>en</strong>t être utilisées dans le<br />
cadre de divers programmes m<strong>en</strong>és par le CEN L-R :<br />
- Modernisation <strong>des</strong> ZNIEFF<br />
- Système d’Informations sur la Nature et les Paysages<br />
- Schéma Régional de la Biodiversité<br />
11
2. RESULTATS D’INVENTAIRE<br />
VOLET A : INVENTAIRE BIBLIOGRAPHIQUE<br />
L’<strong>en</strong>semble de la bibliographie récoltée, soit 70 référ<strong>en</strong>ces bibliographiques figur<strong>en</strong>t à la fin<br />
du rapport.<br />
Les étu<strong>des</strong> réalisées ou <strong>en</strong> cours par le CEN L-R et qui ont pu contribuer à améliorer la<br />
connaissance sur les <strong>mares</strong> du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon concern<strong>en</strong>t :<br />
- les docum<strong>en</strong>ts d’objectifs Natura 2000 de<br />
o Torremilla,<br />
o F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong>,<br />
o <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de V<strong>en</strong>dres<br />
o de l’Etang de Valliguières<br />
- l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> écologique <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de Vibrac<br />
- la restauration de l’Ile <strong>des</strong> Brotteaux<br />
VOLET B: INVENTAIRE CARTOGRAPHIQUE<br />
B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF DES SCAN 25<br />
L’interprétation <strong>des</strong> fonds cartographiques de l’IGN au 1/25 000 ont permis d’obt<strong>en</strong>ir les<br />
résultats suivants.<br />
Sur l’<strong>en</strong>semble de la région, 8 441 <strong>mares</strong> représ<strong>en</strong>tant 0.02 % de la surface de la région, ont<br />
été répertoriées à partir <strong>des</strong> scans 25. Sur ces 8441 <strong>mares</strong>, 2368 ont été inv<strong>en</strong>toriées comme<br />
source et ne sont donc que <strong>des</strong> <strong>mares</strong> pot<strong>en</strong>tielles.<br />
La superficie moy<strong>en</strong>ne d’une mare est de 618 m² avec un minimum de 57.5 m² pour une mare<br />
inv<strong>en</strong>toriée sur la commune de la Bastide d’Engras (30) et une superficie maximale de 5087.6<br />
m² relevée sur la commune de Beaucaire (30).<br />
Départem<strong>en</strong>t Nombre de <strong>mares</strong> sur IGN Dont nombre de sources<br />
relevées<br />
Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales 1948 936<br />
Aude 2012 755<br />
Hérault 1928 71<br />
Gard 2176 567<br />
Lozère 377 /<br />
Des remarques émerg<strong>en</strong>t de cette première cartographie et <strong>en</strong> reflèt<strong>en</strong>t les limites :<br />
12
- Les résultats obt<strong>en</strong>us par prospections <strong>des</strong> cartes IGN sont très dép<strong>en</strong>dants de la<br />
qualité <strong>des</strong> fonds scan 25 qui peuv<strong>en</strong>t être très détaillés sur certaines parties de<br />
départem<strong>en</strong>t ou au contraire peu r<strong>en</strong>seignés à d’autres <strong>en</strong>droits,<br />
- Des nombreux symboles caractérisant les points d’eau (mare, puit, source, bassin…)<br />
sont utilisés sur les cartes IGN. Ces pictogrammes peuv<strong>en</strong>t selon la qualité du fond<br />
scan être id<strong>en</strong>tiques pour <strong>des</strong> points d’eau différ<strong>en</strong>ts ou ne pas être lisibles et porter à<br />
confusion <strong>en</strong>tre les milieux. Ainsi 330 <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées, soit moins de 4 %, ont été<br />
cartographiées avec doute et peuv<strong>en</strong>t pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t être <strong>des</strong> points d’eau artificiels<br />
(puits, bassin…),<br />
- La prise <strong>en</strong> compte <strong>des</strong> sources comme mare pot<strong>en</strong>tielle n’est pas concluante puisque<br />
la majorité <strong>des</strong> sources prospectées se sont révélées être réellem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> sources ou <strong>des</strong><br />
tourbières mais rarem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>mares</strong>.<br />
- Les pointages réalisés sur fond IGN fourniss<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>mares</strong> « possibles » qui pour une<br />
moitié <strong>en</strong>viron (seulem<strong>en</strong>t) correspond<strong>en</strong>t réellem<strong>en</strong>t à <strong>des</strong> points d’eau (l’autre moitié<br />
ne correspondant pas ou plus à <strong>des</strong> points d’eau), mais qui sont <strong>en</strong> majorité d’origine<br />
anthropique (réservoirs, bassins, puits…) et sans intérêt naturel ou presque.<br />
Malgré ces réserves, l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> réalisé sur les cartes IGN 1/25 000 demeure un outil<br />
indisp<strong>en</strong>sable pour établir les bases d’une prospection de terrain cohér<strong>en</strong>te.<br />
Les résultats cartographiques de cette première phase de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> sont prés<strong>en</strong>tés <strong>en</strong> annexe<br />
7.<br />
B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF 1ÈRE GENERATION<br />
En exploitant les fiches ZNIEFF de première génération à partir du motif « <strong>mares</strong> », 44<br />
délimitations sont ressorties (annexe 8). Elles ont permis de justifier la prés<strong>en</strong>ce de certaines<br />
<strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées sur les scans 25 et d’ori<strong>en</strong>ter le choix <strong>des</strong> carrés échantillons. Parmi ces<br />
délimitations se trouv<strong>en</strong>t <strong>des</strong> ZNIEFF qui ont fait l’objet de carrés échantillons :<br />
- Etang de Canet / Saint Nazaire (66)<br />
- Causse du Larzac (34)<br />
- Berges Sud-Ouest de l’Etang de Canet (66)<br />
- Mare d’Opoul-Périllos (66)<br />
- Mare et Col de Portes (30)<br />
B.3 CROISEMENT DES BDD EPHE/INVENTAIRE MARES<br />
Une première analyse a pu être réalisée par croisem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre les informations cont<strong>en</strong>ues dans<br />
les deux bases de données (Mares et Reptiles/Amphibi<strong>en</strong>s) et a notamm<strong>en</strong>t permis de valider<br />
la prés<strong>en</strong>ce de certaines <strong>mares</strong>, jusqu’alors uniquem<strong>en</strong>t localisées sur les fonds IGN. Il a<br />
égalem<strong>en</strong>t été possible de constater qu’<strong>en</strong>viron 360 <strong>mares</strong> parmi celles inv<strong>en</strong>toriées abritai<strong>en</strong>t<br />
au moins une espèce protégée (protection nationale, directive habitat ou déterminante<br />
ZNIEFF). D’autres informations du même type et permettant de justifier de l’intérêt et de la<br />
contribution <strong>des</strong> <strong>mares</strong> au patrimoine naturel régional aurai<strong>en</strong>t ainsi pu être analysé si la base<br />
avait été disponible.<br />
Dans le cadre de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>mares</strong>, les données concernant les amphibi<strong>en</strong>s, recueillies et<br />
saisies selon les caractéristiques de la base de données Reptiles / Amphibi<strong>en</strong>s<br />
(date/espèce/observateur) sont fournies à l’EPHE.<br />
13
VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN<br />
C.1. CARRES ECHANTILLONS CHOISIS (cartes P.16-17)<br />
om du carré Départem<strong>en</strong>t Type de milieux échantillonés<br />
Aspres 66 Plaine :<br />
Vignobles et garrigues<br />
F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong> 66 Vallée de l’Agly :<br />
Vignobles et massifs<br />
forestiers<br />
Massif du Canigou 66 Montagne :<br />
Prairies d’altitude et<br />
boisem<strong>en</strong>ts<br />
Cerdagne 66 Plateau d’altitude :<br />
Prairies d’altitude et<br />
boisem<strong>en</strong>ts<br />
Opoul 66 Zone karstique :<br />
Vignobles et garrigues<br />
Canet <strong>en</strong> Rousssillon 66 Littoral:<br />
Lagunes et cultures<br />
Ille-sur-Têt 66 Plaine alluvionnaire de la Têt<br />
:<br />
Cultures et lan<strong>des</strong><br />
Argelès-sur-Mer 66 Littoral :<br />
Prairies humi<strong>des</strong> et cultures<br />
Massif de La Clape 11 Massif karstique :<br />
Boisem<strong>en</strong>t et garrigue<br />
Fonfroide 11 Littoral :<br />
Lagunes et boisem<strong>en</strong>ts<br />
Basses Corbières 11 Relief calcaire :<br />
Garrigues et vallons humi<strong>des</strong><br />
Marseillette 11 Etang asséchés :<br />
Vignobles et cultures<br />
Haute Vallée de l’Aude 11 Plaine : Elevage ext<strong>en</strong>sif et<br />
boisem<strong>en</strong>t<br />
Razès 11 Plaine bocagère :<br />
Vignobles et cultures<br />
Lauragais 11 Plaine bocagère :<br />
Vignobles et cultures<br />
Montagne Noire 11 Plaine bocagère :<br />
Elevage ext<strong>en</strong>sif et<br />
boisem<strong>en</strong>ts<br />
Causse de l’Hortus 34 Plateau marno-calcaire :<br />
Vignobles et garrigues<br />
Causse de Cazevieille 34 Plateau marno-calcaire :<br />
Vignobles et garrigues<br />
14
Gignac 34 Plaine agricole :<br />
Extraction granulats et<br />
cultures<br />
Assas 34 Plaine :<br />
Urbanisation et cultures<br />
Larzac Est 34 Plateau calcaire :<br />
Elevage ext<strong>en</strong>sif<br />
Larzac Ouest 34 Plateau calcaire :<br />
Cultures<br />
Mèze 34 Plaine :<br />
Vignobles et garrigues<br />
Salagou 34 Plaine :<br />
Vignobles et chataigneraies<br />
Valleraugue 30 Montagne :<br />
Forêts et lan<strong>des</strong><br />
Mialet 30 Moy<strong>en</strong>ne montagne :<br />
Forêts<br />
Lasalle 30 Piémont cévénol :<br />
Maraîchage et prairies<br />
perman<strong>en</strong>tes<br />
Pompignan 30 Plaine :<br />
Vignobles et cultures<br />
Rousson 30 Plaine :<br />
Cultures et boisem<strong>en</strong>ts<br />
Lussan 30 Plaine :<br />
Garrigue et boisem<strong>en</strong>ts<br />
Uzès 30 Plaine :<br />
Cultures et garrigues<br />
Sommièrois 30 Plaine alluviale :<br />
Vignobles et boisem<strong>en</strong>t<br />
Margeride 48 Montagne et plateaux :<br />
Tourbières et prairies<br />
humi<strong>des</strong><br />
Aubrac 48 Plateau :<br />
Pelouses et prairies de fauche<br />
Causses 48 Pelouses et boisem<strong>en</strong>ts de<br />
Pins<br />
Cév<strong>en</strong>nes 48 Massifs montagneux :<br />
Lan<strong>des</strong> et boisem<strong>en</strong>ts<br />
Une <strong>des</strong>cription plus détaillée est fournie <strong>en</strong> annexe 9<br />
C.2. RÉSULTATS DES PROSPECTIONS DE TERRAIN<br />
C.2.1. Sur les carrés échantillons<br />
Les résultats <strong>des</strong> prospections sont assez hétérogènes sur la région <strong>en</strong> raison <strong>des</strong> difficultés,<br />
notamm<strong>en</strong>t climatiques, qui ont limité les investigations <strong>des</strong> structures relais.<br />
15
Localisation <strong>des</strong> carrés échantillons dans l'Aude et les Pyrénées - Ori<strong>en</strong>tales<br />
Lauragais<br />
Cerdagne<br />
Les structures relais participantes<br />
Fédération Aude Claire<br />
GOR<br />
LPO Aude<br />
OPIE LR<br />
Montagne Noire<br />
Razès/Malepère<br />
Haute Vallée de l'Aude<br />
F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />
Massif du Canigou<br />
Marseillette<br />
Opoul<br />
Montalba et Ille sur tët<br />
Aspres<br />
Fontfroide<br />
La Clape<br />
Basses Corbières<br />
Canet <strong>en</strong> Roussillon<br />
côte sableuse : Argelès<br />
<br />
Cartographie : CEN LR, 2006<br />
16
eillette<br />
Localisation <strong>des</strong> carrés échantillons dans l'Hérault, le Gard et la Lozère<br />
La Clape<br />
Saint Chély d'Apcher<br />
Malbouzon<br />
Les structures relais participantes<br />
ALEPE<br />
Association Caracolle<br />
CDSL<br />
COGard<br />
Ecologistes de l'Euzière<br />
Méandres<br />
Chastel-Nouvel<br />
Causse de Sauveterre<br />
La Malène<br />
Larzac Ouest<br />
Nord de Mèze<br />
Hures-La-Parade<br />
Valleraugue<br />
Gignac<br />
Salagou<br />
Langogne<br />
Cubières<br />
Lasalle<br />
Mialet<br />
Pompignan<br />
Causse de l'Hortus<br />
Cazevieille<br />
Assas<br />
Rousson<br />
Sommièrois<br />
Lussan<br />
Uzégeois<br />
<br />
Cartographie : CEN LR, 2006<br />
17
Les résultats obt<strong>en</strong>us par départem<strong>en</strong>ts sur les carrés sont les suivants :<br />
Départem<strong>en</strong>t Cartographie sur fond Cartographie sur Cartographie sur<br />
IGN<br />
fond photos le terrain<br />
Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales 130 97 72<br />
Aude 103 157 102<br />
Hérault 153 200 210<br />
Gard 383 113 259<br />
Lozère 95 / 97<br />
TOTAL 864 567 740<br />
Ainsi sur les 615 <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées sur le terrain dans la région par les structures relais :<br />
- 32 % étai<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tes sur les photographies aéri<strong>en</strong>nes,<br />
- 46 % avai<strong>en</strong>t été inv<strong>en</strong>toriées sur les scan IGN,<br />
- 34 % de <strong>mares</strong> non répertoriées ont été rec<strong>en</strong>sées.<br />
Sur les <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées sur les fonds cartographiques mais non retrouvées lors <strong>des</strong><br />
prospections de terrain :<br />
- 60 % correspondai<strong>en</strong>t à <strong>des</strong> erreurs de cartographie (artéfact, puit, bassin…),<br />
- 22 % correspondai<strong>en</strong>t à <strong>des</strong> sources,<br />
- 18 % ont été asséchées ou comblées.<br />
Les résultats prés<strong>en</strong>tés ci-<strong>des</strong>sous donne une idée de la répartition <strong>des</strong> <strong>mares</strong> <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong><br />
types de milieux échantillonnés par départem<strong>en</strong>t. Ces données ne peuv<strong>en</strong>t être extrapolées à<br />
l’<strong>en</strong>semble de la région et rest<strong>en</strong>t indicatives car très dép<strong>en</strong>dantes <strong>des</strong> pressions de<br />
prospections. L’hétérogénéité <strong>des</strong> m<strong>en</strong>aces souligne les difficultés de la préservation <strong>des</strong><br />
<strong>mares</strong> et les <strong>en</strong>jeux, souv<strong>en</strong>t économiques qui y sont liés.<br />
Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales<br />
Nom du carré Type de milieux<br />
échantillonnés<br />
Nombre de<br />
<strong>mares</strong><br />
rec<strong>en</strong>sées<br />
Type de m<strong>en</strong>aces<br />
id<strong>en</strong>tifiées<br />
Aspres Vignobles / garrigues 3 Dépôts sauvages<br />
F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong> Vignobles / boisem<strong>en</strong>t 4<br />
Massif du Canigou Lande /boisem<strong>en</strong>t 20 Surpiétinem<strong>en</strong>t<br />
Cerdagne Prairies / boisem<strong>en</strong>ts 4 Fermeture<br />
Opoul Vignobles / garrigues 23 Pollution agricole<br />
Canet <strong>en</strong> Roussillon Lagunes / cultures 7 Urbanisation<br />
Ille-sur-Têt Lande /cultures 9 Pollution agricole<br />
Côte sableuse : Prairies / cultures 2 Pression<br />
Argelès<br />
touristique<br />
Urbanisation<br />
Les zones de fortes d<strong>en</strong>sités de points d’eau sont <strong>en</strong> général localisées sur les hauts reliefs, <strong>en</strong><br />
particulier sur certains massifs montagneux, à savoir le Massif du Canigou et le Massif du<br />
Carlit (dans le Capcir). On trouve de petits complexes de <strong>mares</strong> sur les zones de lagunes et de<br />
18
nombreux points d’eau <strong>en</strong> plaine, résultants de l’interv<strong>en</strong>tion humaine (bassin, abreuvoir,<br />
réservoir).<br />
Dans les carrés d’Argelès et de Canet <strong>en</strong> Roussillon, situés sur le littoral <strong>roussillon</strong>nais, il<br />
semblerait que les <strong>mares</strong> soi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> régression (ext<strong>en</strong>sion de l’urbanisation, comblem<strong>en</strong>ts,<br />
manque d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong>, salinisation…).<br />
Aude<br />
Carré Type de milieux Nombre de <strong>mares</strong> Type de m<strong>en</strong>aces<br />
échantillonnés<br />
rec<strong>en</strong>sées id<strong>en</strong>tifiées<br />
Massif de la Clape Boisem<strong>en</strong>t / garrigues 17<br />
Massif de Fonfroide Lagune / garrigues 12 Fermeture du<br />
milieu et<br />
surpiétinem<strong>en</strong>t de<br />
la faune sauvage<br />
Massif <strong>des</strong> Basses Garrigues / vallon<br />
19<br />
Corbières<br />
7<br />
4<br />
Situation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> res<strong>en</strong>sées dans les Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales<br />
9<br />
20<br />
2<br />
3<br />
humi<strong>des</strong><br />
Marais de Marseillette Cultures / vignobles 14<br />
Haute Vallée de l’Aude Elevage / Boisem<strong>en</strong>ts 6<br />
Razès/Malpère Cultures / vignobles 11<br />
Lauragais Cultures 8<br />
Montagne Noire Elevage / Boisem<strong>en</strong>ts 15<br />
4<br />
23<br />
Vignobles / garrigues<br />
Vignobles / garrigues<br />
Vignobles / boisem<strong>en</strong>t<br />
Lande /boisem<strong>en</strong>t<br />
Prairies / boisem<strong>en</strong>ts<br />
Lagunes / cultures<br />
Lande /cultures<br />
Prairies / cultures<br />
Drainage,<br />
Comblem<strong>en</strong>t,<br />
artificialisation et<br />
pollution<br />
Beaucoup de bassins ont été inv<strong>en</strong>toriés sur le départem<strong>en</strong>t et explique <strong>en</strong> partie le peu de<br />
<strong>mares</strong> rec<strong>en</strong>sées. En effet, la plupart <strong>des</strong> petites <strong>mares</strong> prés<strong>en</strong>tes à côté <strong>des</strong> corps de ferme ont<br />
disparu : dev<strong>en</strong>ues inutiles du fait de l’évolution de la vie à la ferme et <strong>des</strong> pratiques, elles ont<br />
pour beaucoup été comblées. Il existe par ailleurs de très nombreux plans d’eau <strong>des</strong>tinés à<br />
l’irrigation, dans cette partie du départem<strong>en</strong>t. La prés<strong>en</strong>ce de massifs calcaires (peu<br />
d’accumulation d’eau), les conditions climatiques (v<strong>en</strong>t et sécheresse) peuv<strong>en</strong>t être <strong>des</strong><br />
justifications complém<strong>en</strong>taires à la faible d<strong>en</strong>sité de <strong>mares</strong> dans l’Aude.<br />
19
8<br />
11<br />
15<br />
Hérault<br />
Situation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> res<strong>en</strong>cées dans l'Aude<br />
6<br />
17<br />
Boisem<strong>en</strong>t / garrigues<br />
Lagune / garrigues<br />
14<br />
19<br />
12<br />
Garrigues / vallon humi<strong>des</strong><br />
Cultures / vignobles<br />
Cultures / vignobles<br />
Cultures<br />
Elevage / Boisem<strong>en</strong>ts<br />
Elevage / Boisem<strong>en</strong>ts<br />
Carré Type de milieux Nombre de <strong>mares</strong> Type de m<strong>en</strong>aces<br />
échantillonnés<br />
rec<strong>en</strong>sées<br />
id<strong>en</strong>tifiées<br />
Causse de l’Hortus Vignobles / garrigues 29<br />
Abandon du<br />
Causse de Cazevieille Vignobles / garrigues 30<br />
pastoralisme<br />
Gignac Cultures /Extraction<br />
granulats<br />
9<br />
Assas Péri-urbain 7 Abandon du<br />
pastoralisme<br />
Extansion de<br />
l’urbanisation<br />
Larzac Ouest Cultures 46<br />
Changem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />
Larzac Est Elevage 53<br />
pratiques<br />
agricoles<br />
Nord de Mèze Vignobles / garrigues 17 Risque de<br />
comblem<strong>en</strong>t<br />
Salagou Vignobles / boisem<strong>en</strong>ts 19 Risque de surexploitation<br />
Les carrés échantillon situés sur le Larzac jouiss<strong>en</strong>t d’un contexte hydrogéologique<br />
particulier. Dans une région globalem<strong>en</strong>t sèche <strong>en</strong> raison du substrat géologique karstique<br />
particulièrem<strong>en</strong>t drainant (Camus 2003; Clpa 1990; Paloc 1967; Plagnes 1997), avec toutefois<br />
une pluviosité importante (autour de 1400 mm annuels), les <strong>mares</strong> sont très nombreuses et<br />
constitu<strong>en</strong>t les uniques eaux superficielles, les rivières étant toutes souterraines. Ces <strong>mares</strong> ont<br />
généralem<strong>en</strong>t une origine anthropique puisque l’élevage ovin a été depuis <strong>des</strong> millénaires la<br />
principale économie de la région. La situation <strong>des</strong> Causses, liée à une longue tradition du<br />
pastoralisme est id<strong>en</strong>tique et l’on retrouve un nombre de <strong>mares</strong> important.<br />
Les 4 carrés plus au sud du départem<strong>en</strong>t sont beaucoup moins riches <strong>en</strong> <strong>mares</strong>, ce qui peut<br />
s’expliquer par un passé beaucoup moins liés à l’activité d’élevage. Les points d’eau prés<strong>en</strong>ts<br />
aujourd’hui sont principalem<strong>en</strong>t constitués de réservoirs d’eau, <strong>des</strong> bassins, <strong>des</strong> puits ou<br />
d’anci<strong>en</strong>s trous d’extraction.<br />
20
53<br />
Gard<br />
Situation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> res<strong>en</strong>cées dans l'Hérault<br />
19<br />
46<br />
Carré Type de milieux Nombre de <strong>mares</strong><br />
échantillonnés<br />
rec<strong>en</strong>sées<br />
Valleraugue Boisem<strong>en</strong>ts 2<br />
Mialet Boisem<strong>en</strong>ts 11<br />
Lasalle Maraîchage / prairies 117<br />
Pompignan Vignobles / cultures 60<br />
Rousson Cultures /boisem<strong>en</strong>ts 13<br />
Lussan Garrigues / boisem<strong>en</strong>ts 18<br />
Uzégeois Cultures / garrigues 22<br />
Sommièrois Vignobles / boisem<strong>en</strong>ts 16<br />
18<br />
13<br />
22<br />
60<br />
29<br />
7<br />
Situation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> res<strong>en</strong>cées dans le Gard<br />
16<br />
9<br />
2 11<br />
30<br />
17<br />
Vignobles / garrigues<br />
Vignobles / garrigues<br />
Vignobles / garrigues<br />
Cultures /Extraction granulats<br />
Péri-urbain<br />
Cultures<br />
Elevage<br />
Vignobles / boisem<strong>en</strong>ts<br />
117<br />
Boisem<strong>en</strong>ts<br />
Boisem<strong>en</strong>ts<br />
Maraîchage / prairies<br />
Vignobles / cultures<br />
Cultures /boisem<strong>en</strong>ts<br />
Garrigues / boisem<strong>en</strong>ts<br />
Cultures / garrigues<br />
Vignobles / boisem<strong>en</strong>ts<br />
Type de m<strong>en</strong>aces<br />
id<strong>en</strong>tifiées<br />
Pollution <strong>des</strong> eaux<br />
Comblem<strong>en</strong>t<br />
naturel<br />
Modification du<br />
fonctionnem<strong>en</strong>t<br />
hydraulique<br />
21
Lozère<br />
Carré Type de milieux<br />
échantillonnés<br />
Margeride Tourbières et prairies<br />
humi<strong>des</strong><br />
Nombre de <strong>mares</strong> Type de m<strong>en</strong>aces<br />
rec<strong>en</strong>sées<br />
id<strong>en</strong>tifiées<br />
13 Déprise agricole<br />
Aubrac Pelouses et prairies de<br />
fauche<br />
8<br />
Causses Pelouses et boisem<strong>en</strong>ts<br />
75 Colonisation <strong>des</strong><br />
de Pins<br />
Pins<br />
Cév<strong>en</strong>nes Lan<strong>des</strong> et boisem<strong>en</strong>ts 1<br />
Le départem<strong>en</strong>t de la Lozère comporte de très nombreuses sources, prairies humi<strong>des</strong>,<br />
tourbières mais assez peu de <strong>mares</strong> au regard d'autres départem<strong>en</strong>ts du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon.<br />
La d<strong>en</strong>sité de <strong>mares</strong> est la plus forte sur la moitié sud du départem<strong>en</strong>t<br />
75<br />
C.2.2. Sur la région<br />
Situation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> res<strong>en</strong>cées <strong>en</strong> Lozère<br />
L’extrapolation <strong>des</strong> résultats obt<strong>en</strong>us sur les carrés échantillons à la région n’est pas<br />
<strong>en</strong>visageable <strong>en</strong> raison notamm<strong>en</strong>t de l’hétérogénéité de résultats liée à la disparité de<br />
prospections ainsi qu’à la représ<strong>en</strong>tativité limitée <strong>des</strong> carrés échantillons.<br />
Cep<strong>en</strong>dant, un nombre important de <strong>mares</strong> ont pu être décrites à partir <strong>des</strong> investigations<br />
bénévoles qui ont eu lieu sur l’<strong>en</strong>semble de la région ainsi que <strong>des</strong> connaissances de terrain<br />
<strong>des</strong> salariés du CEN L-R. Toutes les informations confondues permett<strong>en</strong>t ainsi de répertoriées<br />
1181 <strong>mares</strong> sur la région, soit 14 % par rapport à la cartographie de départ sur les fonds IGN.<br />
Les résultats par départem<strong>en</strong>t sont les suivants :<br />
1<br />
13<br />
8<br />
Tourbières et prairies<br />
humi<strong>des</strong><br />
Pelouses et prairies de<br />
fauche<br />
Pelouses et boisem<strong>en</strong>ts<br />
de Pins<br />
Lan<strong>des</strong> et boisem<strong>en</strong>ts<br />
22
INVENTAIRE REGIONAL DES MARES<br />
Résultats <strong>des</strong> prospections de terrain<br />
Castelnaudary<br />
Quillan<br />
Bourg-Madame<br />
Carcassonne<br />
Pra<strong>des</strong><br />
Saint-Pons-de-Thomières<br />
Tautavel<br />
Narbonne<br />
Leucate<br />
Perpignan<br />
Saint Chély d'Apcher<br />
Marvejols<br />
Béziers<br />
Le Caylar<br />
Le vigan<br />
Sète<br />
Langogne<br />
Alès<br />
Saint-Bauzille-de-Putois<br />
Montpellier<br />
Nîmes<br />
Pont-Saint-Es<br />
25 km<br />
<br />
23
Départem<strong>en</strong>t Cartographie sur fond Cartographie sur le Pourc<strong>en</strong>tage<br />
IGN<br />
terrain<br />
IGN/Terrain<br />
Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales 1948 79 4<br />
Aude 2012 126 6<br />
Hérault 1928 452 23<br />
Gard 2176 318 15<br />
Lozère 241 206 85<br />
VOLET D : ANALYSE DES DONNEES D’INVENTAIRE<br />
D.1. TYPOLOGIE DES MARES<br />
A partir <strong>des</strong> informations saisies dans la base de données <strong>des</strong> caractéristiques sur les <strong>mares</strong><br />
inv<strong>en</strong>toriées, peuv<strong>en</strong>t être fournies :<br />
Remarque : L’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> paramètres de la fiche « <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare » n’ayant pas toujours<br />
été r<strong>en</strong>seigné, il est possible d’avoir <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre le nombre de <strong>mares</strong> traités par la<br />
statistique et le nombre de <strong>mares</strong> cont<strong>en</strong>ues dans la base (pour rappel : 736) .<br />
Typologie :<br />
Près de 54% <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillonnées ont leur fond <strong>en</strong> substrat naturel et seulem<strong>en</strong>t 20 %<br />
ont leur fond synthétique. Le fond synthétique est <strong>en</strong> général constitué par une bâche<br />
plastique ou du béton.<br />
Nature du fond<br />
Pourc<strong>en</strong>tage de <strong>mares</strong><br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
fond naturel fond<br />
synthétique<br />
non<br />
r<strong>en</strong>seigné<br />
Lorsque le fond <strong>des</strong> <strong>mares</strong> est constitué par un substrat naturel, il s’agit dans plus de 30% <strong>des</strong><br />
cas de vase, parfois mêlée à <strong>des</strong> végétaux. Les autres substrats sont rocheux et sableux <strong>en</strong><br />
majorité. Cette information a été peu r<strong>en</strong>seignée par les structures puisqu’elle est connue pour<br />
la moitié <strong>des</strong> <strong>mares</strong> seulem<strong>en</strong>t.<br />
24
Nombre de <strong>mares</strong> concernées<br />
Temporalité<br />
Seule 149 <strong>mares</strong> (soit 20 %) ont été id<strong>en</strong>tifiées comme <strong>des</strong> <strong>mares</strong> temporaires. La définition<br />
de cette caractéristique nécessite une connaissance fine de la mare et notamm<strong>en</strong>t <strong>des</strong> habitats<br />
naturels qui sont indisp<strong>en</strong>sables à cette définition. La majorité <strong>des</strong> observations ayant été<br />
effectuées par <strong>des</strong> bénévoles, le manque de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts n’est donc pas surpr<strong>en</strong>ant, ni<br />
représ<strong>en</strong>tatif de la réalité de terrain, mais donne une idée de l’importance de ce biotope dans<br />
la région. L’assec estival est connu sur 200 <strong>mares</strong> <strong>en</strong>viron.<br />
Alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau<br />
La majorité <strong>des</strong> <strong>mares</strong> (38 %) sont alim<strong>en</strong>tées uniquem<strong>en</strong>t par la pluie mais la plupart possède<br />
une alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau multiple et le plus souv<strong>en</strong>t liée à la prés<strong>en</strong>ce d’une source ou nappe, à<br />
un fossé ou rigole ainsi qu’au drainage <strong>des</strong> terres avoisinantes. Elles sont principalem<strong>en</strong>t<br />
utilisées pour le pompage (10 %) et comme abreuvoir du bétail (20 %).<br />
M<strong>en</strong>aces<br />
400<br />
350<br />
300<br />
250<br />
200<br />
150<br />
100<br />
50<br />
0<br />
Vase<br />
Végétaux<br />
Roche<br />
Sable<br />
Vase et végétaux<br />
Comme les prospections fines de terrain ont pu le mettre <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce, les m<strong>en</strong>aces les plus<br />
courantes sont :<br />
- le comblem<strong>en</strong>t naturel<br />
- la pollution de l’eau (chimique ou organique)<br />
- la fermeture du milieu<br />
- le surpiétinem<strong>en</strong>t.<br />
D.2. DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE DES MARES<br />
Roche et végétaux<br />
Nature du fond<br />
Sable et végétaux<br />
Le diagnostic écologique est basé sur la richesse patrimoniale que les <strong>mares</strong> peuv<strong>en</strong>t abriter et<br />
plus particulièrem<strong>en</strong>t sur la prés<strong>en</strong>ce d’espèces protégées au niveau national ou régional. La<br />
prés<strong>en</strong>ce d’espèces déterminantes ZNIEFF est égalem<strong>en</strong>t prise <strong>en</strong> compte dans ce diagnostic<br />
Autres<br />
Non r<strong>en</strong>seigné<br />
25
car il permettra de mieux considérer ces zones humi<strong>des</strong> dans la définition <strong>des</strong> périmètres de<br />
ZNIEFF nouvelle génération.<br />
Le référ<strong>en</strong>tiel utilisé dans le traitem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> informations est celui du Muséum National d’Histoires<br />
Naturelles (MNHN).<br />
Flore<br />
Nombre total d’espèces rec<strong>en</strong>sées<br />
Nombre d’espèces protégées rec<strong>en</strong>sées au<br />
niveau régional ou national<br />
Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF 4 déterminantes et 5 remarquables<br />
Le nombre d’espèces floristiques d’intérêt patrimonial fort (protection ou déterminante<br />
ZNIEFF) est relativem<strong>en</strong>t peu élevé et assez surpr<strong>en</strong>ant. Cette remarque peut v<strong>en</strong>ir du manque<br />
de connaissances botaniques <strong>des</strong> personnes ayant prospecté les <strong>mares</strong> ainsi que <strong>des</strong> pério<strong>des</strong><br />
de prospections peu favorables à l’id<strong>en</strong>tification d’espèces.<br />
Habitats naturels<br />
Nombre total d’habitats naturels rec<strong>en</strong>sés<br />
Nombre d’habitat naturel d’intérêt<br />
communautaire voire prioritaire<br />
171<br />
5<br />
47<br />
13 dont un habitat prioritaire<br />
Nombre d’habitats naturels déterminants<br />
5<br />
ZNIEFF<br />
Le manque de connaissance botanique n’a certainem<strong>en</strong>t pas permis de bi<strong>en</strong> id<strong>en</strong>tifier tous les<br />
habitats naturels r<strong>en</strong>contrés. Par ailleurs, les <strong>mares</strong> étant <strong>des</strong> milieux bi<strong>en</strong> circonscrits, le<br />
nombre d’habitats naturels att<strong>en</strong>dus est aussi limité.<br />
Amphibi<strong>en</strong>s<br />
Nombre de <strong>mares</strong> abritant au moins une<br />
espèce protégée<br />
Nombre total d’espèces rec<strong>en</strong>sées<br />
Nombre d’espèces protégées rec<strong>en</strong>sées au<br />
niveau national ou international<br />
Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF 4<br />
Le nombre de mare abritant au moins une espèce protégée est important et représ<strong>en</strong>te plus de<br />
34 % <strong>des</strong> <strong>mares</strong> r<strong>en</strong>seignées dans la base de données.<br />
On retrouve parmi les espèces d’amphibi<strong>en</strong>s rec<strong>en</strong>sées, 3 espèces déterminantes strictes :<br />
Pelobates cultripe<strong>des</strong>, Rana dalmatia et Triturus cristatus ainsi qu’une espèce déterminante<br />
complém<strong>en</strong>taire, le Triturus marmoratus.<br />
252<br />
29<br />
29<br />
26
Odonates<br />
Nombre de <strong>mares</strong> abritant au moins une<br />
espèce protégée<br />
Nombre total d’espèces rec<strong>en</strong>sées<br />
Nombre d’espèces protégées rec<strong>en</strong>sées au<br />
niveau régional ou national<br />
Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF 11 dont 2 complém<strong>en</strong>taires<br />
L’analyse issue de la base de données ne fait que confirmer l’importance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> pour de<br />
nombreuses espèces et leur large contribution au patrimoine naturel régional et nationale.<br />
La prés<strong>en</strong>ce de nombreuses espèces déterminantes ZNIEFF fait ressortir la nécessité de<br />
pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte les <strong>mares</strong> dans la délimitation <strong>des</strong> prochains périmètres de ZNIEFF.<br />
VOLET E : LES MARES ECHANTILLONS<br />
E.1. LES MARES ECHANTILLONS PAR DEPARTEMENT<br />
Les 47 <strong>mares</strong> échantillonnées sont assez bi<strong>en</strong> représ<strong>en</strong>tatives de l’<strong>en</strong>semble de type pouvant<br />
exister <strong>en</strong> <strong>Languedoc</strong>-Roussillon. On trouve :<br />
- <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de tourbières d’altitude,<br />
- <strong>des</strong> lavognes,<br />
- <strong>des</strong> complexes de <strong>mares</strong> temporaires,<br />
- <strong>des</strong> <strong>mares</strong> d’origine anthropique : ret<strong>en</strong>ue, bassin,<br />
- <strong>des</strong> <strong>mares</strong> naturelles de plaines,<br />
- <strong>des</strong> <strong>mares</strong> littorales,<br />
- <strong>des</strong> anci<strong>en</strong>nes carrières.<br />
Nom de la<br />
mare<br />
échantillon<br />
Mare du<br />
Gourgs de<br />
Cady<br />
Complexe de<br />
<strong>mares</strong><br />
temporaires<br />
du Gourgs<br />
de Cady<br />
Départem<strong>en</strong>t Commune Intérêt<br />
patrimonial<br />
66 Casteil Fort Faible :<br />
piétinem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />
randonneurs et<br />
11<br />
59<br />
9<br />
M<strong>en</strong>aces Proposition de<br />
gestion év<strong>en</strong>tuelle<br />
bovins<br />
66 Casteil Fort Faible :<br />
piétinem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />
randonneurs et<br />
bovins<br />
Cerdagne 66 Osseja Faible Fort : ext<strong>en</strong>sion<br />
de route,<br />
pollution<br />
agricole,<br />
urbanisation<br />
future<br />
S<strong>en</strong>sibilisation <strong>des</strong><br />
randonneurs<br />
S<strong>en</strong>sibilisation <strong>des</strong><br />
randonneurs<br />
Curage, nettoyage<br />
<strong>des</strong> déchets et<br />
coupe de massette<br />
Mare 66 F<strong>en</strong>ouillet Moy<strong>en</strong> Fort : décharge Non interv<strong>en</strong>tion<br />
27
temporaire à<br />
F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />
Anci<strong>en</strong>ne<br />
carrière<br />
Mare<br />
temporaire<br />
d’Opoul<br />
Mare <strong>des</strong><br />
Fontanilles<br />
Mare de la<br />
décharge<br />
d’Ille-sur-<br />
Têt<br />
Mare de<br />
l’abreuvoir<br />
d’Ille-sur-<br />
Têt<br />
Les<br />
Tamariguiers<br />
Mares de la<br />
Réserve<br />
Naturelle du<br />
Mas Larrieu<br />
Bassin du<br />
Delta du<br />
Réart<br />
Mares <strong>des</strong><br />
Pra<strong>des</strong><br />
d’Al<strong>en</strong>ya<br />
Mares de<br />
Port-Leucate<br />
Domaine de<br />
Mandourelle<br />
66 Caudies-de-<br />
F<strong>en</strong>ouille<strong>des</strong><br />
66 Opoul-<br />
Perillos<br />
66 Opoul-<br />
Perillos<br />
66 d’Ille-sur-<br />
Têt<br />
Moy<strong>en</strong> à<br />
fort : A<br />
compléter<br />
Fort :<br />
amphibi<strong>en</strong>s,<br />
insectes,<br />
mollusques,<br />
crustacés<br />
Fort : Point<br />
d’eau<br />
pér<strong>en</strong>ne<br />
66 Ille-sur-Têt Fort : Durée<br />
<strong>en</strong> eau <strong>en</strong><br />
eau<br />
66 Argelès-sur-<br />
Mer<br />
66 Argelès-surmer<br />
66 Saint<br />
Nazaire<br />
66 Canet-<strong>en</strong>-<br />
Roussillon<br />
sauvage<br />
Fort : décharge<br />
sauvage et<br />
fermeture du<br />
milieu<br />
Moy<strong>en</strong> :<br />
Prédation du<br />
Goéland<br />
leucophée,<br />
pollution<br />
agricole<br />
Moy<strong>en</strong> :<br />
Dégradation de<br />
la végétation<br />
aquatique par le<br />
surpiétinem<strong>en</strong>t<br />
Pot<strong>en</strong>tiel Moy<strong>en</strong> :<br />
Piétinem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />
troupeaux<br />
prolongée<br />
Fort :<br />
station rare<br />
de Pelobates<br />
cultripè<strong>des</strong><br />
11 Leucate Fort :<br />
Prés<strong>en</strong>ce de<br />
Cistude<br />
11 Villesèque<strong>des</strong>-<br />
Corbières<br />
Moy<strong>en</strong> :<br />
Fermeture <strong>des</strong><br />
milieux<br />
Fort : Ext<strong>en</strong>sion<br />
de<br />
l’urbanisation,<br />
comblem<strong>en</strong>t,<br />
dépôts sauvages<br />
Moy<strong>en</strong> Fort : Fermeture<br />
et comblem<strong>en</strong>t<br />
par invasion du<br />
Saule<br />
Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> :<br />
Assèchem<strong>en</strong>t<br />
Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> : Dépôts<br />
sauvages<br />
d’Europe<br />
Fort : point<br />
d’eau<br />
pér<strong>en</strong>ne<br />
Fort :<br />
Comblem<strong>en</strong>t et<br />
pollution<br />
Enlèvem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />
déchets, coupe<br />
d’arbres et<br />
débroussaillage<br />
Création de ban<strong>des</strong><br />
<strong>en</strong>herbées,<br />
effarouchem<strong>en</strong>t du<br />
goéland<br />
S<strong>en</strong>sibilisation de<br />
l’Université de<br />
Perpignan<br />
Mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s<br />
d’une partie<br />
Réouverture<br />
manuelle <strong>des</strong><br />
ligneux et<br />
faucardage léger<br />
Veille foncière<br />
S<strong>en</strong>sibilisation et<br />
information<br />
Prise <strong>en</strong> compte<br />
dans la révision du<br />
plan de gestion de<br />
la réserve<br />
Travaux de<br />
reconnexion<br />
hydraulique avec le<br />
puits artési<strong>en</strong><br />
Restauration<br />
hydraulique suite<br />
aux travaux de<br />
nettoyage<br />
Aménagem<strong>en</strong>t<br />
écologique <strong>des</strong><br />
friches<br />
Faible Eclaircie <strong>des</strong><br />
abords<br />
28
Mare du Rec<br />
d’Arg<strong>en</strong>t<br />
Mare du<br />
Puech redon<br />
2 <strong>mares</strong> du<br />
Domaine de<br />
Cazes<br />
3 <strong>mares</strong> du<br />
Domaine de<br />
Peyremale<br />
Mare de<br />
Pallès<br />
Lavogne du<br />
Pic Saint-<br />
Loup<br />
Lavogne du<br />
Capucin<br />
Lavogne du<br />
Mas Neuf<br />
Lavogne du<br />
Puech<br />
Auroux<br />
4 bassins de<br />
la station de<br />
lagunage de<br />
Bessille<br />
11 Gruissan Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> :<br />
Envahissem<strong>en</strong>t<br />
d’espèces<br />
prédominantes<br />
11 Narbonne Fort :<br />
Prés<strong>en</strong>ce<br />
d’espèces<br />
de <strong>mares</strong><br />
11 Alaigne<br />
temporaires<br />
Fort Faible : Souhait<br />
d’une mise <strong>en</strong><br />
valeur par le<br />
Eclaircie de la<br />
végétation au<br />
c<strong>en</strong>tre<br />
Suppression<br />
partielle de la<br />
bâche<br />
Faible Non interv<strong>en</strong>tion<br />
propriétaire<br />
11 Montolieu Fort Faible : Souhait<br />
d’une mise <strong>en</strong><br />
valeur par le<br />
propriétaire<br />
34 Cazevieille Fort :<br />
diversité<br />
floristique<br />
34 Cazevieille Fort :<br />
Population<br />
de<br />
Branchipus<br />
schaefferi<br />
Non interv<strong>en</strong>tion<br />
Non interv<strong>en</strong>tion<br />
Faible Pas de gestion<br />
nécessaire<br />
Faible :<br />
pér<strong>en</strong>nité de la<br />
mare voisine<br />
34 Claret Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> :<br />
surpiétinem<strong>en</strong>t<br />
<strong>des</strong> troupeaux et<br />
apports de<br />
matières<br />
organiques<br />
34 Claret Fort :<br />
nombreuses<br />
espèces<br />
protégées<br />
34 Claret Fort :<br />
<strong>en</strong>semble<br />
<strong>des</strong><br />
peuplem<strong>en</strong>ts<br />
de<br />
batraci<strong>en</strong>s<br />
importants<br />
34 Bessille Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> :<br />
pollution de la<br />
qualité <strong>des</strong> eaux<br />
Curage de la mare<br />
voisine dans les<br />
prochaines années<br />
Mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s<br />
d’une partie de la<br />
mare<br />
Moy<strong>en</strong> Mise <strong>en</strong> place d’un<br />
Arêté de Protection<br />
de Biotope<br />
Moy<strong>en</strong> Veille foncier,<br />
voire maîtrise<br />
foncier<br />
Information du<br />
propriétaire<br />
Surveillance de la<br />
qualité <strong>des</strong> eaux<br />
Mare de 34 Saint Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> : Curage et vidange<br />
29
Saint<br />
Maurice<br />
Navacelles<br />
Mare du Bos<br />
Gros<br />
Mare du<br />
Soulage<br />
Mare <strong>des</strong><br />
Portes<br />
Mare de<br />
Lasalle<br />
Lavogne de<br />
Blandas<br />
Mare de<br />
Pompignan<br />
Mare de<br />
l’emprunt<br />
La « Font de<br />
Vérune »<br />
3 <strong>mares</strong> <strong>des</strong><br />
carrières de<br />
Junas<br />
Anci<strong>en</strong><br />
bassin DFCI<br />
du Bois <strong>des</strong><br />
Maurice<br />
Navacelles<br />
34 Saint<br />
Maurice<br />
Navacelles<br />
34 La<br />
Vacquerie<br />
Saint Martin<br />
Fort :<br />
populations<br />
de Tritons<br />
néoténiques<br />
30 Aumessas Fort :<br />
habitats,<br />
amphibi<strong>en</strong>s<br />
et<br />
prés<strong>en</strong>ce de<br />
poissons rouges<br />
et <strong>en</strong>vasem<strong>en</strong>t<br />
Fort Moy<strong>en</strong> : passage<br />
d’une route<br />
fortem<strong>en</strong>t<br />
fréqu<strong>en</strong>tée<br />
invertébrés<br />
30 Monoblet Moy<strong>en</strong> Fort :<br />
comblem<strong>en</strong>t,<br />
artificialisation,<br />
pollution <strong>des</strong><br />
30 Blandas Fort : point<br />
d’eau<br />
pér<strong>en</strong>ne,<br />
grande<br />
diversité<br />
d’espèces<br />
30 Pompignan Fort :<br />
nombreuses<br />
espèces<br />
protégées<br />
30 La<br />
Bruguière<br />
30 Aigaliers Fort :<br />
grande<br />
diversité<br />
30 Junas Fort :<br />
amphibi<strong>en</strong>s,<br />
notamm<strong>en</strong>t<br />
Triton<br />
Faible Pas d’interv<strong>en</strong>tion<br />
Etu<strong>des</strong> <strong>des</strong><br />
populations<br />
néoténiques<br />
Non interv<strong>en</strong>tion<br />
Faible Limitation de la<br />
progression <strong>des</strong><br />
ligneux<br />
eaux<br />
Faible Mise <strong>en</strong> place d’un<br />
plan de gestion <strong>en</strong><br />
cours dans le cadre<br />
d’un contrat Natura<br />
2000<br />
Moy<strong>en</strong> :<br />
<strong>en</strong>vahissem<strong>en</strong>t<br />
<strong>des</strong> typhas,<br />
pollution<br />
agricole<br />
Moy<strong>en</strong> Fort :<br />
Surfréqu<strong>en</strong>tation<br />
<strong>des</strong> sangliers<br />
marbré<br />
30 Montmirat Moy<strong>en</strong> :<br />
plan d’eau<br />
perman<strong>en</strong>t<br />
Surveillance<br />
Mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s<br />
d’une partie de la<br />
mare<br />
Eclaircie <strong>des</strong><br />
berges<br />
Faible Protection de la<br />
source<br />
Réhabilitation du<br />
Fort !<br />
Populations<br />
d’Ecrevisses<br />
américaines<br />
Fort :<br />
comblem<strong>en</strong>t,<br />
érosion<br />
bassin<br />
Prélèvem<strong>en</strong>ts <strong>des</strong><br />
écrevisses<br />
Restauration <strong>des</strong><br />
berges<br />
Amélioration de la<br />
30
L<strong>en</strong>s dans massif<br />
forestier<br />
LE Boucanet 30 Grau du Roi Fort :<br />
amphibi<strong>en</strong>s,<br />
flore<br />
Mare de<br />
Saint Jean de<br />
la Fouillouse<br />
Lavogne du<br />
sec<br />
Mare de<br />
Rustes<br />
Ronc de la<br />
Gleize<br />
Mare de<br />
l’Auranchet<br />
Mare de la<br />
Cham<br />
Mare du<br />
Rouveret<br />
Mare de<br />
Saint<br />
Georges<br />
Mare du<br />
Rougerol<br />
48 Saint Jean<br />
de la<br />
Fouillouse<br />
48 Chanac Moy<strong>en</strong> :<br />
avifaune<br />
48 Luc Moy<strong>en</strong> :<br />
avifaune<br />
Fort : pollution<br />
de l’eau,<br />
décharge<br />
sauvage<br />
Moy<strong>en</strong> Fort :<br />
comblem<strong>en</strong>t<br />
naturel,<br />
fermeture par<br />
<strong>en</strong>vahissem<strong>en</strong>t<br />
<strong>des</strong> saules, fuite<br />
Faible<br />
connexion<br />
hydraulique<br />
Nettoyage <strong>des</strong><br />
macro-déchets<br />
v<strong>en</strong>ant de la D62<br />
Mise <strong>en</strong> place une<br />
conv<strong>en</strong>tion de<br />
fauche avec la<br />
DDE du Gard<br />
Propriétaire<br />
favorable à sa<br />
restauration<br />
(curage, éclaircie)<br />
Colmatage <strong>des</strong><br />
fuites<br />
Faible Evacuation du trop<br />
plein <strong>en</strong> béton<br />
Entreti<strong>en</strong> <strong>des</strong><br />
abords<br />
48 Lajo Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> Agrandissem<strong>en</strong>t et<br />
approfondissem<strong>en</strong>t.<br />
48 Arz<strong>en</strong>c de Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> Propriétaire<br />
Randon<br />
favorable à la<br />
gestion<br />
48 Pied-de-<br />
Borne<br />
Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong><br />
48 La Malène Pot<strong>en</strong>tiel Faible<br />
48 Saint<br />
Georges de<br />
Levejac<br />
48 Hures-la-<br />
Para<strong>des</strong><br />
Moy<strong>en</strong> Fort :<br />
comblem<strong>en</strong>t<br />
d’une partie,<br />
pollution<br />
organique<br />
(fumier)<br />
Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> :<br />
piétinem<strong>en</strong>t par<br />
la faune<br />
sauvage,<br />
prés<strong>en</strong>ce d’un<br />
agrénoir<br />
Curage avec<br />
exportation pour<br />
retrouver la surface<br />
d'origine de la<br />
mare. Laisser une<br />
île au milieu de la<br />
surface <strong>en</strong> eau pour<br />
la faune<br />
Curage partiel<br />
Mare de Bret 48 La Malène Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> Dégagem<strong>en</strong>t réc<strong>en</strong>t<br />
de la végétation à<br />
maint<strong>en</strong>ir<br />
31
INVENTAIRE REGIONAL DES MARES<br />
Localisation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons<br />
Castelnaudary<br />
Quillan<br />
Bourg-Madame<br />
Carcassonne<br />
Pra<strong>des</strong><br />
Saint-Pons-de-Thomières<br />
Tautavel<br />
Narbonne<br />
Leucate<br />
Perpignan<br />
Saint Chély d'Apcher<br />
Marvejols<br />
Béziers<br />
Le Caylar<br />
Le vigan<br />
Sète<br />
Langogne<br />
Alès<br />
Saint-Bauzille-de-Putois<br />
Montpellier<br />
Nîmes<br />
Pont-Saint-Es<br />
25 km<br />
<br />
32
Des informations plus complètes sont fournies par les structures relais et figur<strong>en</strong>t <strong>en</strong> partie <strong>en</strong><br />
annexe 10. Elles concern<strong>en</strong>t <strong>en</strong> particulier les préconisations d’actions et les budgets associés<br />
qui peuv<strong>en</strong>t être faits sur l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons pour une gestion et une<br />
préservation à plus long terme.<br />
Une mare échantillon supplém<strong>en</strong>taire a été ajoutée dans le départem<strong>en</strong>t du Gard, sur la<br />
commune du littoral afin de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte ce type de milieux dans l’échantillonnage<br />
départem<strong>en</strong>tal. Une collaboration de l’association Zérynthia a permis, à cette occasion de<br />
récolter les informations nécessaires au complém<strong>en</strong>t de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>.<br />
Il aurait été intéressant de développer le même type de démarche sur le secteur <strong>en</strong>tre les<br />
départem<strong>en</strong>ts de l’Aude et de l’Hérault où aucune mare échantillon n’a été sélectionnée. Cette<br />
erreur méthodologique <strong>en</strong>traîne un biais dans la représ<strong>en</strong>tativité <strong>des</strong> résultats obt<strong>en</strong>us sur les<br />
<strong>mares</strong> échantillons.<br />
E.2. TYPOLOGIE DES MARES ECHANTILLONS<br />
L’analyse de la typologie <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillonnées permet de confirmer la relative<br />
représ<strong>en</strong>tativité <strong>des</strong> <strong>mares</strong> choisies. Les proportions <strong>des</strong> caractéristiques majeures sont<br />
respectées.<br />
Typologie : 83 % <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons ont un fond naturel, comme plus de la moitié <strong>des</strong><br />
<strong>mares</strong> régionales,<br />
Nature du fond : Lorsque le fond <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons est naturel, celui-ci est constitué<br />
pour un tiers <strong>des</strong> <strong>mares</strong> pour de la vase. Les autres substrats sont rocheux et sableux <strong>en</strong><br />
majorité, de même que pour l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> <strong>mares</strong> régionale.<br />
Temporalité : 20 % <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons pour 23 % pour les <strong>mares</strong> régionales, sont<br />
temporaires. Le caractère temporaire <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons a pu être validé par <strong>des</strong> experts<br />
sur le terrain, les résultats de cette statistique sont donc plus fiables que pour les <strong>mares</strong><br />
régionales.<br />
Usages et m<strong>en</strong>aces : Les <strong>mares</strong> échantillons sont égalem<strong>en</strong>t représ<strong>en</strong>tatives <strong>des</strong> usages<br />
principaux <strong>des</strong> <strong>mares</strong> actuellem<strong>en</strong>t et qui sont l’utilisation comme abreuvoir pour le bétail<br />
(pour une dizaine) ainsi que le pompage. Les m<strong>en</strong>aces id<strong>en</strong>tifiées au niveau régional se<br />
retrouv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t sur les <strong>mares</strong> échantillons.<br />
Du point de vue patrimonial, les <strong>mares</strong> échantillons ayant été choisies égalem<strong>en</strong>t pour leur<br />
intérêt patrimonial, elles sont donc représ<strong>en</strong>tatives <strong>des</strong> richesses que l’on peut trouver au<br />
niveau régional. Quelques sites méconnus ou artificiels, pouvant être écologiquem<strong>en</strong>t moins<br />
riches, ont égalem<strong>en</strong>t été prospectés afin de conserver la représ<strong>en</strong>tativité régionale.<br />
VOLET F : SELECTION DE SITES NECESSITANT UNE INTERVENTION<br />
URGENTE<br />
F.1. LES SITES RETENUS<br />
Les diagnostics de terrain ont permis de mettre <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> sites sur lesquels les m<strong>en</strong>aces<br />
sont fortes, dont le pot<strong>en</strong>tiel biologique est important et qui nécessit<strong>en</strong>t une interv<strong>en</strong>tion<br />
rapide dans l’objectif de garantir la pér<strong>en</strong>nité et la biodiversité de la mare. Ces sites sont<br />
33
essortis de l’analyse <strong>des</strong> résultats réalisée sur les diagnostics fins <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons ainsi<br />
que de la connaissance de terrain de structures relais.<br />
Départem<strong>en</strong>t Nom de la mare Justification<br />
Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales Mare Cerdagne Urbanisation<br />
Pollution agricole<br />
Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales Mare temporaire F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong> Dépôts de végétaux et<br />
matériaux divers<br />
Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales Anci<strong>en</strong>ne carrière<br />
Dépôts sauvages<br />
F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />
Fermeture du milieu<br />
Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales Mare d’Opoul Goéland leucophée<br />
Pollutions urbaines et<br />
agricoles<br />
Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales Les Tamariguiers Comblem<strong>en</strong>t<br />
Urbanisation<br />
Aude Mares de Port-Leucate Comblem<strong>en</strong>t<br />
Pollution diffuse<br />
Aude Mare du Domaine de Faiblem<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>acée<br />
Mandourelle<br />
Aude Mare du Rec d’Arg<strong>en</strong>t Envahissem<strong>en</strong>t par la<br />
massette et le roseau<br />
Prés<strong>en</strong>ce d’une bâche<br />
Hérault Mare du Capucin Surpiétinem<strong>en</strong>t<br />
Pollution organique<br />
Gard Bois <strong>des</strong> L<strong>en</strong>s Surfréqu<strong>en</strong>tation <strong>des</strong><br />
sangliers<br />
Déconnexion hydraulique<br />
Gard Le Boucanet Décharge sauvage<br />
Lozère Mare de Saint Jean de la<br />
Fouillouse<br />
Le détail <strong>des</strong> actions de gestion préconisées sur ces <strong>mares</strong> est fourni par la suite.<br />
F.2. PROPOSITIONS D’ACTIONS ET BUDGETISATION<br />
Comblem<strong>en</strong>t naturel<br />
Fermeture du milieu<br />
Sur les sites les plus m<strong>en</strong>acés et dont l’intérêt patrimonial a été démontré lors <strong>des</strong><br />
prospections, les structures relais ont émis <strong>des</strong> préconisations <strong>en</strong> terme de gestion et de<br />
préservation. Pour chacune de ces actions, un budget simplifié a été produit afin de chiffrer<br />
leur coût. Les structures relais ont égalem<strong>en</strong>t fait remonter les besoins <strong>en</strong> <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s ou<br />
informations complém<strong>en</strong>taires, nécessaires <strong>en</strong> préalable à la réalisation de toute action.<br />
L’<strong>en</strong>semble de ces propositions est fourni ci-<strong>des</strong>sous par départem<strong>en</strong>t :<br />
34
Mare<br />
concernée<br />
Mare<br />
Cerdagne<br />
Mare<br />
temporaire<br />
F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />
Anci<strong>en</strong>ne<br />
carrière<br />
F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />
Dans les Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales<br />
Rappel <strong>des</strong><br />
m<strong>en</strong>aces<br />
Urbanisation<br />
Pollution<br />
agricole<br />
Dépôts de<br />
végétaux et<br />
matériaux divers<br />
Dépôts sauvages<br />
Fermeture du<br />
milieu<br />
Mare d’Opoul Goéland<br />
leucophée<br />
Pollutions<br />
urbaines et<br />
agricoles<br />
Les<br />
Tamariguiers<br />
Comblem<strong>en</strong>t<br />
Urbanisation<br />
Proposition de gestion Budget chiffré Inv<strong>en</strong>taires ou informations<br />
complém<strong>en</strong>taires<br />
Curage (fauche <strong>des</strong> massettes et étrépage)<br />
1.500 €<br />
Etude du foncier<br />
Nettoyage <strong>des</strong> déchets<br />
500 € Inv<strong>en</strong>taire exhaustif de la faune<br />
et de la flore<br />
Etrépage<br />
1.000 €<br />
Etude du foncier<br />
Nettoyage <strong>des</strong> déchets<br />
500 € Inv<strong>en</strong>taire exhaustif de la faune<br />
et de la flore<br />
Nettoyage <strong>des</strong> déchets<br />
1.500 €<br />
Etude du foncier<br />
Débroussaillage et coupe d’arbres<br />
3.000 € Inv<strong>en</strong>taire exhaustif de la faune<br />
Reprofilage de berges<br />
2.000 €<br />
et de la flore<br />
Création de ban<strong>des</strong> ou de parcelles <strong>en</strong>herbées<br />
Achat <strong>des</strong> parcelles limitrophes<br />
Veille foncière<br />
Conv<strong>en</strong>tion de gestion avec la commune<br />
Suivi de la qualité <strong>des</strong> eaux<br />
Effarouchem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> goélands<br />
S<strong>en</strong>sibilisation <strong>des</strong> propriétaires<br />
Veille foncière et achat <strong>des</strong> parcelles<br />
/<br />
/<br />
/<br />
600 €<br />
/<br />
Etude du foncier<br />
Inv<strong>en</strong>taire floristique<br />
35
Mare<br />
concernée<br />
Mares de Port-<br />
Leucate<br />
Mare du<br />
Domaine de<br />
Mandourelle<br />
Mare du Rec<br />
d’Arg<strong>en</strong>t<br />
Mare<br />
concernée<br />
Mare du<br />
Capucin<br />
Dans l’Aude<br />
Rappel <strong>des</strong><br />
m<strong>en</strong>aces<br />
Comblem<strong>en</strong>t<br />
Pollution diffuse<br />
Faiblem<strong>en</strong>t<br />
m<strong>en</strong>acée<br />
Envahissem<strong>en</strong>t<br />
par la massette et<br />
le roseau<br />
Prés<strong>en</strong>ce d’une<br />
bâche<br />
Dans l’Hérault<br />
Rappel <strong>des</strong><br />
m<strong>en</strong>aces<br />
Surpiétinem<strong>en</strong>t<br />
Pollution<br />
organique<br />
Proposition de gestion Budget chiffré Inv<strong>en</strong>taires ou informations<br />
complém<strong>en</strong>taires<br />
Suivi <strong>des</strong> populations de<br />
Gestion « écologique » <strong>des</strong> friches att<strong>en</strong>antes<br />
Eclaircie du secteur arboré et <strong>des</strong> ronciers :<br />
Cistude d’Europe<br />
gyrobroyage et coupe d’arbre<br />
920 € /ha par l’ONF<br />
Elagage de la végétation au c<strong>en</strong>tre de la mare<br />
Elimination de la bâche sur les berges<br />
1.000 €<br />
Bénévole<br />
Proposition de gestion Budget chiffré Inv<strong>en</strong>taires ou informations<br />
complém<strong>en</strong>taires<br />
Mise <strong>en</strong> place d’un parc de cont<strong>en</strong>tion 450 € Suivi de l’installation de la<br />
faune et de la flore aquatique<br />
36
Dans le Gard<br />
Mare Rappel <strong>des</strong><br />
concernée m<strong>en</strong>aces<br />
Bois <strong>des</strong> L<strong>en</strong>s Déconnexion<br />
hydraulique<br />
Surfréqu<strong>en</strong>tation<br />
<strong>des</strong> sangliers<br />
Proposition de gestion Budget chiffré Inv<strong>en</strong>taires ou informations<br />
complém<strong>en</strong>taires<br />
Réhabilitation écologique du fond et <strong>des</strong> berges 5.400 €<br />
Mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s d’une partie de la mare contre les<br />
sangliers<br />
Le Boucanet Dépôts sauvages Nettoyage <strong>des</strong> déchets<br />
Mise <strong>en</strong> place d’une conv<strong>en</strong>tion de fauche avec la<br />
DDE du Gard<br />
Mare<br />
concernée<br />
Mare de Saint<br />
Jean de la<br />
Fouillouse<br />
En Lozère<br />
Rappel <strong>des</strong><br />
m<strong>en</strong>aces<br />
Comblem<strong>en</strong>t<br />
naturel<br />
Fermeture du<br />
milieu<br />
Fuite<br />
450 €<br />
500 €<br />
Proposition de gestion Budget chiffré Inv<strong>en</strong>taires ou informations<br />
complém<strong>en</strong>taires<br />
Curage et reprofilage de berges<br />
2.700 €<br />
Eclaircie <strong>des</strong> abords<br />
Assurer l’étanchéité<br />
600 €<br />
37
Ces budgets concern<strong>en</strong>t uniquem<strong>en</strong>t la partie technique <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>tions. Pour chaque action,<br />
il convi<strong>en</strong>t de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte égalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> journées d’expertises (complém<strong>en</strong>ts<br />
d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>) et d’animation/s<strong>en</strong>sibilisation auprès <strong>des</strong> propriétaires (porté à connaissance).<br />
Ces budgets n’ont pas été chiffrés pour cette étude.<br />
VOLET G : ETUDE DE FAISABILITE POUR LA MISE EN PLACE D’UN<br />
RESEAU DE SURVEILLANCES DES MARES ECHANTILLONS ET D’UN<br />
OBSERVATOIRE REGIONAL DES MARES<br />
L’objectif de cette démarche a été de rec<strong>en</strong>ser les bénévoles volontaires pour participer à<br />
l’observatoire régional <strong>des</strong> <strong>mares</strong>. La démarche consiste à suivre les <strong>mares</strong> échantillons et<br />
plus particulièrem<strong>en</strong>t les <strong>mares</strong> nécessitant <strong>des</strong> actions de gestion urg<strong>en</strong>te, choisies dans<br />
l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> de manière à alim<strong>en</strong>ter régulièrem<strong>en</strong>t la base de données « <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s <strong>mares</strong> ».<br />
Un <strong>des</strong> critères de choix <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons avait été la proximité de bénévoles afin de<br />
faciliter la mise <strong>en</strong> place de l’observatoire. Les résultats sont mitigés et assez hétérogènes <strong>en</strong><br />
fonction <strong>des</strong> départem<strong>en</strong>ts.<br />
Départem<strong>en</strong>t Mare concernée Personne référ<strong>en</strong>te<br />
Mare du Gourgs de Cady<br />
Complexe de <strong>mares</strong><br />
66<br />
11<br />
34<br />
30<br />
temporaires du Gourgs de<br />
Cady<br />
Cerdagne<br />
Mare temporaire à<br />
Membres du Conseil<br />
d’Administration de<br />
l’OPIE LR<br />
F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />
Anci<strong>en</strong>ne carrière<br />
Mares de Port-Leucate<br />
Domaine de Mandourelle<br />
Salarié LPO Aude<br />
Mare du Rec d’Arg<strong>en</strong>t<br />
Mare du Puech redon<br />
2 <strong>mares</strong> du Domaine de Cazes<br />
3 <strong>mares</strong> du Domaine de Salarié Aude Claire<br />
Peyremale<br />
Mare de Pallès<br />
Lavogne du Pic Saint-Loup<br />
Lavogne du Capucin<br />
3 bénévoles<br />
Lavogne du Mas Neuf<br />
Lavogne du Puech Auroux<br />
Mare de l’emprunt<br />
La « Font de Vérune »<br />
3 <strong>mares</strong> <strong>des</strong> carrières de Junas 5 bénévoles<br />
Anci<strong>en</strong> bassin DFCI du Bois<br />
<strong>des</strong> L<strong>en</strong>s<br />
Le Boucanet 1 bénévole<br />
Mare de Saint Jean de la<br />
1 bénévole<br />
Fouillouse<br />
Ronc de la Gleize 1 salarié du CDSL<br />
38
23 <strong>mares</strong> parmi les 47 échantillonnées (soit près de la moitié) lors de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> pourront être<br />
suivies par <strong>des</strong> bénévoles sur le terrain et faire l’objet de prospections annuelles. 10 <strong>des</strong> 12<br />
<strong>mares</strong> nécessitant <strong>des</strong> actions de mesures de gestion urg<strong>en</strong>te font parties du réseau de<br />
surveillance ; l’impact et les résultats <strong>des</strong> mesures de gestion, si elles sont réalisées, pourra<br />
donc être suivi.<br />
En parallèle à l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong>, le Muséum d’Histoire Naturelle, relayé au niveau<br />
régional par l’EPHE lance le programme MARE (Milieux où les Amphibi<strong>en</strong>s se Reproduis<strong>en</strong>t<br />
Effectivem<strong>en</strong>t) dont l’objectif est de suivre la dynamique <strong>des</strong> espèces d’amphibi<strong>en</strong>s. Les<br />
informations concernant les <strong>mares</strong> échantillonnées sont fournies à l’EPHE afin de servir de<br />
base de travail à ce programme. Cette démarche étant basée sur une mobilisation bénévole, il<br />
est probable que d’autres personnes alim<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t l’observatoire <strong>des</strong> <strong>mares</strong>. Un travail de<br />
collaboration <strong>en</strong>tre les deux structures porteuses <strong>des</strong> programmes, soit l’EPHE et le CEN L-R<br />
est donc à développer égalem<strong>en</strong>t sur ce volet.<br />
VOLET H : ATOUTS ET LIMITES DE L’INVENTAIRE<br />
En plus <strong>des</strong> avantages et limites de la méthodologie utilisée pour cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> régional,<br />
prés<strong>en</strong>tés dans le rapport, il semble important de souligner quelques points afin de guider la<br />
mise <strong>en</strong> œuvre de ce type de démarche dans d’autres régions et de faire part de notre<br />
expéri<strong>en</strong>ce.<br />
H.1. DIMENSIONS DES CARRES ECHANTILLONS<br />
Une analyse de la variation du nombre de <strong>mares</strong> répertoriées <strong>en</strong> fonction de la surface<br />
échantillonnée a été m<strong>en</strong>ée par une <strong>des</strong> structures relais (Les Ecologistes de l’Euzière, 2006)<br />
et permet de conforter le choix de la taille <strong>des</strong> carrés échantillons :<br />
Nb Mares 7x7 km = 49 5x5 km = 25 10x10 = 100 km2 Quadrat minimum<br />
km2 km2<br />
Carré 1 31 De 5 à 20 56 (= n49 x 1,8) Le carré de 49 km2<br />
Carré 2 25 De 8 à 18 48 (= n49 x 1,9) Le carré de 49 km2<br />
On se r<strong>en</strong>d compte que la taille <strong>des</strong> carrés échantillons influe largem<strong>en</strong>t sur le nombre de<br />
<strong>mares</strong> répertoriées. Lorsqu’on divise la surface d’échantillonnage par 2 (carrés de 5 km de<br />
côté au lieu de 7) pour nos 2 premiers carrés, on obti<strong>en</strong>t un coeffici<strong>en</strong>t multiplicateur du<br />
nombre de <strong>mares</strong> qui varie de 1 à 4 (il devrait être de 2). Au contraire, si l’on multiplie la<br />
surface d’échantillonnage par 2 (carrés de 10 km de côté au lieu de 7), on obti<strong>en</strong>t un<br />
coeffici<strong>en</strong>t multiplicateur qui varie de 1,8 à 1,9, ce qui correspond approximativem<strong>en</strong>t au<br />
nombre de <strong>mares</strong> que l’on peut théoriquem<strong>en</strong>t obt<strong>en</strong>ir (n100 = N49 x 2).<br />
La surface prédéfinie de 49 km 2 par carré échantillon semble donc être l’unité de territoire<br />
minimale pour établir <strong>des</strong> statistiques fiables et mettre <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ces notables<br />
<strong>en</strong>tre les carrés. Dans ce cas de figure, le nombre de <strong>mares</strong>, le pourc<strong>en</strong>tage de <strong>mares</strong> abritant<br />
<strong>des</strong> espèces patrimoniales par carrés est donc assez représ<strong>en</strong>tatif du terrain.<br />
39
H.2. DEFINITION D’UNE MARE<br />
Actuellem<strong>en</strong>t, la définition ret<strong>en</strong>ue (Sajaloli & Dutilleul, 2001) ne donne pas de précision sur<br />
la taille minimale <strong>des</strong> <strong>mares</strong> répertoriées. La prés<strong>en</strong>ce d’espèces végétales de <strong>mares</strong><br />
temporaires peut justifier du terme mare pour certaines «flaques ». Le choix reste malgré tout<br />
à l’appréciation de l’observateur de terrain <strong>en</strong> fonction de la situation locale. Ces difficultés de<br />
définition <strong>en</strong>traîn<strong>en</strong>t <strong>des</strong> disparités <strong>en</strong>tre les résultats obt<strong>en</strong>us sur le terrain par différ<strong>en</strong>ts<br />
observateurs. Il semble cep<strong>en</strong>dant intéressant de répertorier ces milieux qui ne sont considérés<br />
dans aucun <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> départem<strong>en</strong>tal de zones humi<strong>des</strong> <strong>en</strong> raison de leur superficie inférieur à<br />
1 ha (à l’exception <strong>des</strong> réseaux de <strong>mares</strong>). Par ailleurs, ils constitu<strong>en</strong>t dans le contexte<br />
méditerrané<strong>en</strong> <strong>des</strong> biotopes indisp<strong>en</strong>sables à de nombreuses espèces.<br />
H.3. FICHE INVENTAIRE MARE<br />
Un certain nombre de rubriques sont apparues difficiles à r<strong>en</strong>seigner (variation du niveau<br />
d’eau, dim<strong>en</strong>sions (variables selon la saison), origine de l’eau, turbidité très variable,…). De<br />
même, <strong>des</strong> cases répétitives alourdiss<strong>en</strong>t l’utilisation du formulaire (habitations ; +100m/-<br />
100m, fond synthétique/naturel : oui/non, etc).<br />
Parallèlem<strong>en</strong>t à ce constat, <strong>des</strong> rubriques sur la typologie de la mare (flaque, lavogne,<br />
bassin,…) ou bi<strong>en</strong> sur la topographie du site (dépression, réservoir collinaire, vasques, etc)<br />
aurai<strong>en</strong>t permis de mieux appréh<strong>en</strong>der les fonctionnalités <strong>des</strong> <strong>mares</strong> cartographiées.<br />
La liste <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s ne prés<strong>en</strong>tant que les noms latins, ainsi que la case « autre données<br />
connues » ont fait l’objet de remarques de la part d’adhér<strong>en</strong>ts.<br />
Dans le cas de <strong>mares</strong> faisant l’objet de connaissances naturalistes antérieures à ces<br />
prospections, le plus souv<strong>en</strong>t, une feuille jointe a été fournie pour indiquer les espèces ou<br />
observations disponibles.<br />
H.4. FICHE MARE ECHANTILLON<br />
La fiche de consignation <strong>des</strong> observations naturalistes à remplir pour les <strong>mares</strong>-échantillons,<br />
après la première page <strong>des</strong>criptive de la typologie de la mare, a souv<strong>en</strong>t déconcerté les<br />
observateurs.<br />
Le tableau <strong>des</strong> espèces végétales prés<strong>en</strong>tées selon la liste <strong>des</strong> habitats Corine Biotope (très<br />
détaillée) auxquels elles apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t a le plus souv<strong>en</strong>t inquiété et perdu les prospecteurs, qui<br />
devant cette complexité et précision requise ont souv<strong>en</strong>t seulem<strong>en</strong>t ajouté une liste d’espèce à<br />
la fin de cette partie botanique.<br />
Enfin, une page aurait pu être consacrée aux autres groupes faunistiques (invertébrés,<br />
Branchiopo<strong>des</strong>, Crustacés, Gastéropo<strong>des</strong>…) observables sur les <strong>mares</strong> et il aurait été<br />
intéressant de compléter la <strong>des</strong>cription écologique, même si la majorité <strong>des</strong> espèces n’a pas de<br />
valeur patrimoniale particulière.<br />
40
2. ACTIONS DE COMMUNICATION<br />
VOLET A : MAQUETTE DE PLAQUETTE DE SENSIBILISATION SUR<br />
LES MARES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON<br />
L’objectif a été de réaliser une maquette de plaquette (annexe 11) grand public sur l’intérêt<br />
<strong>des</strong> <strong>mares</strong> et la nécessité de les protéger. Pour ce faire une conv<strong>en</strong>tion de part<strong>en</strong>ariat a été<br />
signée avec le GRAINE, afin de bénéficier de leurs compét<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> s<strong>en</strong>sibilisation.<br />
Le projet de plaquette prés<strong>en</strong>te les intérêts de ces milieux particuliers, la faune et la flore<br />
associées ainsi que les m<strong>en</strong>aces auxquelles ils sont soumis. Les programmes et actions <strong>en</strong><br />
faveur <strong>des</strong> <strong>mares</strong> sont <strong>en</strong>suite rappelés afin de mettre <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce l’importance de ces actions<br />
et leurs multiples intérêts pour les <strong>mares</strong>.<br />
En plus de cette action de conseil au CEN L-R, le GRAINE s’est <strong>en</strong>gagé à mobiliser ses<br />
réseaux de bénévoles afin de faciliter la diffusion de cette future plaquette et de les informer<br />
du programme <strong>des</strong> actions de s<strong>en</strong>sibilisation réalisées par le CEN L-R et ses part<strong>en</strong>aires relais<br />
(sortie nature, fréqu<strong>en</strong>ce gr<strong>en</strong>ouille…).<br />
VOLET B: OPERATION « FREQUENCE GRENOUILLE »<br />
Le CEN L-R participe chaque année à cette opération du réseau <strong>des</strong> Conservatoires d’Espaces<br />
Naturels qui se déroule <strong>en</strong>tre le 1er mars et le 15 avril. Un programme de confér<strong>en</strong>ces et de<br />
sorties est mis <strong>en</strong> place par <strong>des</strong> associations locales <strong>en</strong> collaboration avec le CEN L-R<br />
(programme <strong>des</strong> animations <strong>en</strong> annexe 12). Cette année, le CEN L-R a co-organisé ces sorties<br />
<strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec 6 autres associations et ainsi permis de s<strong>en</strong>sibiliser <strong>en</strong>viron 80 personnes.<br />
VOLET C : LES CHANTIERS EN FAVEUR DES MARES<br />
Dans le cadre de l’opération « chantier d’automne » lancée par la Fédération <strong>des</strong><br />
Conservatoire, le CEN L-R a organisé un journée de travaux sur la mare de Valliguières dans<br />
le Gard (annexe 13). Durant cette journée, 12 participants ont pu agir <strong>en</strong> faveur <strong>des</strong><br />
amphibi<strong>en</strong>s <strong>en</strong> édifiant une série de pierriers mais aussi <strong>en</strong> faveur de la mare elle-même, par<br />
l’arrachage <strong>des</strong> Peupliers sur ces abords.<br />
Un chantier de restauration de lavogne a égalem<strong>en</strong>t été lancé par les Ecologistes de l’Euzière<br />
dans l’Hérault.<br />
41
CONCLUSION<br />
Lancé <strong>en</strong> 2005, l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> régional <strong>des</strong> <strong>mares</strong> s’est achevé à la suite <strong>des</strong> prospections m<strong>en</strong>ées<br />
<strong>en</strong> 2006.<br />
Cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>, coordonné par le CEN L-R pour les quatre départem<strong>en</strong>t littoraux et par la<br />
CDSL pour la Lozère a été réalisé <strong>en</strong> collaboration avec <strong>des</strong> structures relais au niveau local,<br />
qui ont permis une plus grande implication <strong>des</strong> bénévoles et le lancem<strong>en</strong>t de l’observatoire<br />
régional <strong>des</strong> <strong>mares</strong>.<br />
Sur les 8 441 <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées à partir de fonds cartographiques, 1181 ont été validées sur<br />
le terrain et 736 d’<strong>en</strong>tre elles ont fait l’objet d’une caractérisation et <strong>des</strong> quelques prospections<br />
faune/flore.<br />
Les résultats très positifs du nombre de retour de fiches <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et de la participation<br />
bénévole sont très <strong>en</strong>courageant pour la suite de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et notamm<strong>en</strong>t la mise <strong>en</strong> place de<br />
l’observatoire régionale <strong>des</strong> <strong>mares</strong>.<br />
La richesse patrimoniale <strong>des</strong> <strong>mares</strong> a égalem<strong>en</strong>t pu être confirmée par les résultats de<br />
prospections malgré les difficultés liées à la durée de l’étude et qui ont limité les<br />
investigations à seulem<strong>en</strong>t une saison.<br />
Quelques disparités liées à la méthodologie et aux difficultés de coordination devront être<br />
revues par la suite et permettront de développer de nouveaux part<strong>en</strong>ariats dans l’objectif de<br />
compléter ces lacunes. Un part<strong>en</strong>ariat, dans ce s<strong>en</strong>s, devrait notamm<strong>en</strong>t être lancé <strong>en</strong> 2006<br />
avec la Fédération Régionale <strong>des</strong> Chasseurs.<br />
La mise <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce de la contribution régionale <strong>des</strong> <strong>mares</strong> au patrimoine régional souligne la<br />
nécessité de leur prise <strong>en</strong> compte dans les politiques de préservation <strong>des</strong> milieux naturels.<br />
L’intégration <strong>des</strong> <strong>mares</strong> doit plus particulièrem<strong>en</strong>t être effective lors de la modernisation <strong>des</strong><br />
ZNIEFF du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon.<br />
Afin de valoriser ces petites zones humi<strong>des</strong>, il apparaît indisp<strong>en</strong>sable de poursuivre les actions<br />
de communications et de s<strong>en</strong>sibilisation qui ont pu être comm<strong>en</strong>cées lors de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>. Un<br />
porter à connaissance auprès <strong>des</strong> communes va d’ailleurs être réalisé rapidem<strong>en</strong>t afin de<br />
s<strong>en</strong>sibiliser les élus à la richesse et aux intérêts <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de leur commune.<br />
42
BIBLIOGRAPHIE<br />
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48
Liste <strong>des</strong> annexes<br />
Annexe 1 : Exemple de conv<strong>en</strong>tion signée avec les part<strong>en</strong>aires relais<br />
Annexe 2 : Appel à connaissance<br />
Annexe 3 : Fiche « <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>mares</strong> »<br />
Annexe 4 : Protocoles fins de prospections <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons<br />
Annexe 5 : Fiche mare échantillon<br />
Annexe 6 : Schéma relationnel de la base de données<br />
Annexe 7 : Cartographie régionale <strong>des</strong> <strong>mares</strong> sur fond IGN<br />
Annexe 8 : Liste <strong>des</strong> ZNIEFF rec<strong>en</strong>sant l’intitulé « mare »<br />
Annexe 9 : Choix <strong>des</strong> carrés échantillons<br />
Annexe 10 : Choix <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons<br />
Annexe 11 : Maquette de plaquette sur les <strong>mares</strong><br />
Annexe 12 : Programme de Fréqu<strong>en</strong>ce Gr<strong>en</strong>ouille<br />
Annexe 13 : Programme du chantier d’automne<br />
49
CONVENTION<br />
relative à l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du Gard<br />
Cette conv<strong>en</strong>tion est signée <strong>en</strong>tre :<br />
L’association Méandre, ci-après dénommé la structure relais dont le siège est Place<br />
de la Mairie, 30 120 ARRE représ<strong>en</strong>té par son Présid<strong>en</strong>t,<br />
Et<br />
Le Conservatoire <strong>des</strong> Espaces Naturels du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon, ci-après dénommé<br />
le CEN L-R, dont le siège est à l’Espace République - Hôtel de région 20, rue de la<br />
République 34000 MONTPELLIER, représ<strong>en</strong>té par son Présid<strong>en</strong>t Jacques LEPART<br />
Il a été conv<strong>en</strong>u ce qui suit :<br />
PREAMBULE<br />
Cette conv<strong>en</strong>tion concerne l’élaboration de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> dans le Gard qui<br />
s’inscrit dans l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon et dans le cadre du pôle<br />
relais <strong>mares</strong> et mouillères. Elle est <strong>en</strong>cadrée par le Conseil sci<strong>en</strong>tifique du CEN L-R et par<br />
l’EPHE. Les données collectées seront publiques. Elles seront fournies à l’EPHE pour<br />
alim<strong>en</strong>ter sa base de données et utilisées par le CEN pour l’actualisation <strong>des</strong> ZNIEFF.<br />
Les principales actions vis<strong>en</strong>t à :<br />
- Contribuer à améliorer la connaissance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> dans le Gard et leur état de<br />
conservation,<br />
- Evaluer l’importance <strong>des</strong> transformations de l’écosystème <strong>en</strong> actualisant <strong>des</strong><br />
informations plus anci<strong>en</strong>nes,<br />
- Id<strong>en</strong>tifier les m<strong>en</strong>aces et les grands <strong>en</strong>jeux de protection et de conservation et <strong>en</strong><br />
particulier déterminer l’importance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du départem<strong>en</strong>t dans la répartition et la<br />
pér<strong>en</strong>nité de la flore inféodée et de certains groupes faunistiques,<br />
- S<strong>en</strong>sibiliser et communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique, paysager <strong>des</strong><br />
<strong>mares</strong>,<br />
- Proposer <strong>des</strong> mesures de protection et de gestion de certaines <strong>mares</strong>,<br />
Dans l’objectif de créer un observatoire <strong>des</strong> <strong>mares</strong> s’appuyant sur un réseau de personnesconservateur<br />
de <strong>mares</strong>.<br />
1. ENGAGEMENT DU CEN L-R<br />
Le responsable du programme régional est le CEN L-R.<br />
Il a <strong>en</strong> charge de veiller au bon déroulem<strong>en</strong>t du programme et d’assurer la coordination<br />
<strong>des</strong> actions.<br />
2. ENGAGEMENT DE LA STRUCTURE RELAIS<br />
La structure relais s’<strong>en</strong>gage à:<br />
- récupérer la bibliographie sur les <strong>mares</strong> dans le départem<strong>en</strong>t (non exhaustif)<br />
- prospecter et inv<strong>en</strong>torier sur le terrain 4 carrés maximum de 7 km par 7 km <strong>en</strong> utilisant<br />
le formulaire,<br />
- pour cela la structure relais s’<strong>en</strong>gage à mobiliser son réseau de part<strong>en</strong>aires et de<br />
bénévoles. Le choix <strong>des</strong> carrés est libre et résultera d’un échantillonnage stratifié<br />
selon géologie, grande conc<strong>en</strong>tration de <strong>mares</strong> … ou selon les opportunités <strong>en</strong><br />
fonction de la prés<strong>en</strong>ce locale de part<strong>en</strong>aires et de bénévoles,<br />
- analyser les données d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>en</strong> id<strong>en</strong>tifiant les m<strong>en</strong>aces et les grands <strong>en</strong>jeux de<br />
protection et de conservation,<br />
- prospecter finem<strong>en</strong>t pour la faune et la flore, 5 <strong>mares</strong> dans le départem<strong>en</strong>t,
- analyser la contribution <strong>des</strong> <strong>mares</strong> à la biodiversité départem<strong>en</strong>tale,<br />
- id<strong>en</strong>tifier si possible une personne référ<strong>en</strong>te par mare qui pourrait s’<strong>en</strong>gager à être<br />
conservateur dans l’objectif de la création d’un observatoire <strong>des</strong> <strong>mares</strong>,<br />
- sélectionner 1 à 3 sites par départem<strong>en</strong>t nécessitant de manière urg<strong>en</strong>te <strong>des</strong> mesures<br />
de gestion et de préservation,<br />
- prés<strong>en</strong>ter un projet chiffré pour la protection de ces 1-3 sites,<br />
- mobiliser son réseau de bénévoles pour <strong>des</strong> sorties lors de l’opération Fréqu<strong>en</strong>ce<br />
Gr<strong>en</strong>ouille ou pour un chantier d’automne,<br />
- Participer, si possible, aux réunions du comité de pilotage de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> régional (1-<br />
2).<br />
La structure relais fournira au CEN L-R un rapport d’activités faisant état de ces différ<strong>en</strong>ts<br />
élém<strong>en</strong>ts (maximum 10 p.) ainsi que les formulaires de données récoltées au plus tard le 31<br />
mai 2006.<br />
3. DISPOSITIONS FINANCIERES<br />
Modalités de versem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> crédits<br />
La somme totale allouée aux prestations prévues à l’article 2 est de 4 500 euros net<br />
de taxes.<br />
Le CEN L-R réglera les sommes dues à la structure relais <strong>en</strong> deux versem<strong>en</strong>ts : un<br />
premier versem<strong>en</strong>t de 1000 euros <strong>en</strong> septembre 2005 et le solde à réception du bilan<br />
détaillé <strong>des</strong> travaux <strong>en</strong> vue de justifier le travail effectué auprès <strong>des</strong> financeurs (mai 2006<br />
au plus tard). Une facture désignant les prestations prévues à l’article 2 devra aussi être<br />
fournie.<br />
Les versem<strong>en</strong>ts ne seront réalisés qu’après paiem<strong>en</strong>t au CEN L-R <strong>des</strong> crédits attribués.<br />
4. DIFFICULTES ET RUPTURE DU CONTRAT<br />
Sauf cas de force majeure, <strong>en</strong> cas d’inexécution par l’une <strong>des</strong> deux parties d’une seule de<br />
ses obligations contractuelles et après mise <strong>en</strong> demeure d’exécuter par lettre<br />
recommandée avec accusé de réception restée sans effet p<strong>en</strong>dant plus d’un mois, les<br />
parties pourront demander la résiliation du prés<strong>en</strong>t contrat.<br />
En cas de résiliation, la structure relais sera payée à hauteur du travail effectué et<br />
restitué.<br />
Fait à Montpellier, le …………………………………….<br />
Signé et paraphé <strong>en</strong> deux exemplaires, dont un est <strong>des</strong>tiné à chacune <strong>des</strong> parties.<br />
Pour la structure relais, Pour le CEN-LR<br />
Le Présid<strong>en</strong>t, Le Présid<strong>en</strong>t, Jacques LEPART<br />
Cachet de l’Association : Cachet de l’Association :
Conservatoire <strong>des</strong> Espaces Naturels du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon<br />
(CEN L-R)<br />
objet : “ Appel à connaissances ” relatives<br />
aux <strong>mares</strong> de la région <strong>Languedoc</strong>–Roussillon.<br />
Madame, Monsieur,<br />
Montpellier, le 31 mars 2004<br />
Le Conservatoire <strong>des</strong> Espaces Naturels su <strong>Languedoc</strong>-Roussillon (CEN L-R) a <strong>en</strong>trepris depuis novembre 2003 la<br />
réalisation de l'<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de la région <strong>Languedoc</strong>-Roussillon. Cette action, dont le CEN L-R est le coordinateur réunira<br />
de nombreux part<strong>en</strong>aires institutionnels, associatifs et sci<strong>en</strong>tifiques.<br />
Les principaux objectifs de cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> sont :<br />
· de contribuer à améliorer la connaissance et la conservation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de la région ;<br />
· de porter un diagnostic sur l’état <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon, <strong>en</strong> particulier <strong>en</strong> actualisant <strong>des</strong> observations<br />
réalisées il y a une vingtaine d’années ;<br />
· d’id<strong>en</strong>tifier les m<strong>en</strong>aces et les grands <strong>en</strong>jeux de protection et de conservation ;<br />
· de s<strong>en</strong>sibiliser et de communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique et paysager, <strong>des</strong> <strong>mares</strong> ;<br />
· de proposer <strong>des</strong> mesures de protection et de gestion de certaines <strong>mares</strong> <strong>en</strong> s’appuyant sur les résultats du LIFE<br />
conservation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> temporaires méditerrané<strong>en</strong>nes.<br />
Le premier de ces objectifs est primordial si nous souhaitons contribuer de manière efficace à la connaissance et à la protection<br />
<strong>des</strong> <strong>mares</strong> régionales. C'est pourquoi le CEN L-R lance un “ appel à connaissances ” à l'<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> structures et personnes<br />
individuelles susceptibles de mettre à disposition de cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> les connaissances qu'elles aurai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> leur possession.<br />
L'<strong>en</strong>semble de ces connaissances ainsi recueillies, vi<strong>en</strong>dra compléter et actualiser l'<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> informations issues<br />
d'<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s antérieurs ou de la bibliographie <strong>en</strong> alim<strong>en</strong>tant la base de données régionale mise <strong>en</strong> place au conservatoire et sera<br />
utile à la mise <strong>en</strong> place d'un réseau de <strong>mares</strong>-échantillons, qui servira de baromètre permettant d'évaluer l'état de conservation <strong>des</strong><br />
<strong>mares</strong> de la région.<br />
Modalités pour la transmission d'informations par courrier :<br />
· dupliquer la fiche d'observation ci-jointe,<br />
· r<strong>en</strong>seigner les fiches (un fond cartographique du secteur qui vous intéresse sera disponible sur demande au conservatoire)<br />
· Nous retourner les fiches par courrier postal à l'att<strong>en</strong>tion de Mathieu BOSSAERT.<br />
· Une version électronique (.pdf) de la fiche est disponible sur simple demande à c<strong>en</strong>-lr@wanadoo.fr .<br />
En vous remerciant par avance de l'att<strong>en</strong>tion que vous porterez à cet “ appel à connaissances ” et dans l'att<strong>en</strong>te d'une réponse<br />
de votre part, le CEN L-R se ti<strong>en</strong>t à votre <strong>en</strong>tière disposition pour tout complém<strong>en</strong>t d'informations.<br />
Conservatoire <strong>des</strong> espaces Naturels du <strong>Languedoc</strong> Roussillon (CEN L-R)<br />
Espace République 20 rue de la République 34000 MONTPELLIER<br />
Tél. 04 67 79 68 28 – Fax 04 67 22 68 27 - e-mail : CEN-LR@wanadoo.fr<br />
Jacques LEPART<br />
Présid<strong>en</strong>t du CEN L-R
Fiche d'Inv<strong>en</strong>taire <strong>des</strong> Mares du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon 2004-2005<br />
À retourner au CEN-LR – Espace République, 20 rue de la République, 34000 Montpellier – Tel : 04 67 22 68 28 – Fax : 04 67 22 68 27 – email : c<strong>en</strong>-lr@wanadoo.fr<br />
R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts généraux<br />
Date de l'observation : Observateurs<br />
N° carte IGN 1/25000° : Nom :<br />
Départem<strong>en</strong>t : 11 30 34 48 66 Prénom :<br />
Commune : Tél :<br />
Lieu dit : Courriel :<br />
Nom de la mare : Structure / Association :<br />
La mare est visible sur une carte :<br />
coordonnées GPS ou photocopie du site<br />
Y (NORD) :<br />
X (EST) :<br />
□ oui □ non Forme de la mare :<br />
Projection (lambert II carto, WGS84...) :<br />
Altitude (mètre) :<br />
Caractéristiques de la mare(surface
Observations naturalistes effectuées sur cette mare<br />
À retourner au CEN-LR – Espace République, 20 rue de la République, 34000 Montpellier – Tel : 04 67 22 68 28 – Fax : 04 67 22 68 27 – email : c<strong>en</strong>-lr@wanadoo.fr<br />
Végétation observée (compléter ci besoin cette liste <strong>en</strong> remarques, <strong>en</strong> bas de page)<br />
□ Peuplier noir<br />
□ Saule pourpre<br />
Salix purpurea<br />
□ Peuplier blanc<br />
Populus alba<br />
□ Scirpe romain<br />
Populus nigra<br />
Alnus glutinosa<br />
Eleocharis palustris<br />
Scirpoi<strong>des</strong> holoscho<strong>en</strong>us<br />
□ Aulne glutineux<br />
□ Scirpe <strong>des</strong> marais<br />
Carex riparia<br />
Iris pseudacorus Chara vulgaris<br />
Ranunculus trichophyllus<br />
Myriophullum verticillatum<br />
Scho<strong>en</strong>oplectus lacustris Typha latifolia<br />
Potamogeton d<strong>en</strong>sus<br />
□ Laîche <strong>des</strong> rives<br />
□ Iris <strong>des</strong> marais □ Chara<br />
□ R<strong>en</strong>oncule d'eau<br />
□ Myriophylle<br />
□ Scirpe lacustre □ Typha<br />
□ Potamot d<strong>en</strong>se<br />
□ Jonc épars<br />
Juncus effusus<br />
□ Phragmite lacustre<br />
sources iconographiques : ROTHMALER (1991); VILLAR, SESE et FERRANDEZ (1997) Phragmites australis<br />
Amphibi<strong>en</strong>s observés Invertébrés observés<br />
Espèce Adulte Larve Ponte ........................................... ...........................................<br />
Salamandra salamandra □ □ □ ........................................... ...........................................<br />
Triturus helveticus □ □ □ ........................................... ...........................................<br />
Triturus marmoratus □ □ □ ........................................... ...........................................<br />
Alytes obstetricans □ □ □ ........................................... ...........................................<br />
Pelobates cultripes □ □ □ ........................................... ...........................................<br />
Pelodytes punctatus □ □ □ Remarques, autres données connues :<br />
Bufo bufo □ □ □<br />
Bufo calamita □ □ □<br />
Hyla meridionalis □ □ □<br />
Rana temporaria □ □ □<br />
Rana « verte » □ □ □<br />
..................................................... □ □ □
Protocoles d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillon<br />
(La fiche d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons vi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t de celle, plus générale, utilisée pour toutes<br />
les <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées dans les carrés échantillons).<br />
A partir <strong>des</strong> données résultants de la première phase de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>, une dizaine de <strong>mares</strong><br />
doiv<strong>en</strong>t être désignées comme <strong>mares</strong> échantillons et faire l’objet de prospections plus fines sur<br />
le terrain.<br />
Ces prospections m<strong>en</strong>ées par les part<strong>en</strong>aires relais concern<strong>en</strong>t les amphibi<strong>en</strong>s, les odonates et<br />
la flore et doiv<strong>en</strong>t permettr<strong>en</strong>t d’établir un diagnostic fonctionnel <strong>des</strong> sites échantillonnés et<br />
ainsi faciliter la mise <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce de sites nécessitant une interv<strong>en</strong>tion urg<strong>en</strong>te.<br />
Ces investigations contribueront à la détermination de l’importance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> dans la<br />
pér<strong>en</strong>nité de la flore et d’une partie de la faune.<br />
Des planches supplém<strong>en</strong>taires ont été ajoutées à la « fiche <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare » utilisée pour les<br />
carrés échantillons afin de compléter les informations de terrain nécessaires à l’élaboration du<br />
diagnostic <strong>des</strong> <strong>mares</strong>. Cette fiche est le support <strong>des</strong> investigations de terrain mais ne se veut<br />
pas exhaustive et reste modulable <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong> appréciations de chacun (ajout de<br />
comm<strong>en</strong>taires, de caractéristiques, remarques…).<br />
• Planche 1 : La mare et son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t : Informations complém<strong>en</strong>taires et précision<br />
à apporter par rapport à la fiche initiale,<br />
• Planche 2 : Etude de la végétation : La liste <strong>des</strong> habitats pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ts aux<br />
abords et dans la mare sera donnée à titre indicatif, de même que la liste <strong>des</strong> espèces<br />
pouvant prés<strong>en</strong>ter une m<strong>en</strong>ace pour le milieu,<br />
• Planche 3 : Inv<strong>en</strong>taire <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s et liste <strong>des</strong> espèces d’Odonates déterminantes<br />
pour la désignation <strong>des</strong> ZNIEFF et pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tes sur le milieu.<br />
Pour faciliter les investigations de terrain, le CEN LR fournit à ses part<strong>en</strong>aires <strong>des</strong> protocoles<br />
d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s communs afin d’obt<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> résultats homogènes à l’échelle régionale.<br />
Chaque protocole à utiliser est détaillé ci-<strong>des</strong>sous. Les résultats obt<strong>en</strong>us lors <strong>des</strong> prospections<br />
pourront être plus précis <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong> compét<strong>en</strong>ces <strong>des</strong> structures relais.<br />
La mare et son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t :<br />
Afin d’id<strong>en</strong>tifier les impacts év<strong>en</strong>tuels de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t de la mare sur le milieu et les<br />
espèces qu’il abrite, il a été décidé de réaliser une cartographie schématique de l’occupation<br />
du sol sur un périmètre prédéfini de 100 m autour de la mare. Pour ce faire, une zone tampon<br />
circulaire sera cartographiée autour du site au préalable <strong>des</strong> prospections, selon le modèle cijoint.<br />
Le CEN LR peut le cas échéant réaliser cette carte pour ses part<strong>en</strong>aires.<br />
La cartographie de l’occupation du sol sera schématique et différ<strong>en</strong>ciera les grands types de<br />
milieux :<br />
- Cultures, - Carrières,<br />
- Pelouses, Prairies, - Lan<strong>des</strong>, Garrigues,<br />
- Friches, - Tourbières,<br />
- Boisem<strong>en</strong>t, - Cours d’eau, ruisseau…<br />
- Jardins, - Routes, autoroutes,<br />
- Autres zones humi<strong>des</strong> (mare, étang…) - Villages,
D’autres élém<strong>en</strong>ts à préciser (berges, hydrologie…) <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec les <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s faunistiques et<br />
floristiques figur<strong>en</strong>t dans cette fiche d’informations complém<strong>en</strong>taires.<br />
Elém<strong>en</strong>ts méthodologiques pour l’étude de la flore et de la végétation :<br />
Il est proposé de rec<strong>en</strong>ser la flore et les habitats naturels prés<strong>en</strong>ts sur les <strong>mares</strong>, tant pour leur<br />
rôle de <strong>des</strong>cripteur du fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> milieux que pour leur intérêt patrimonial.<br />
La liste <strong>des</strong> espèces végétales et <strong>des</strong> habitats prés<strong>en</strong>ts sur le site constitu<strong>en</strong>t le minimum pour<br />
caractériser la végétation et percevoir ses év<strong>en</strong>tuelles t<strong>en</strong>dances évolutives.<br />
Cal<strong>en</strong>drier et conditions :<br />
Afin d’obt<strong>en</strong>ir une liste la plus complète possible les sites devront être prospectés plusieurs<br />
fois durant la saison de végétation (de février à octobre). Deux campagnes de prospections<br />
seront à réaliser : l’un de fin mai à début juillet et l’autre de mi-août à fin septembre.<br />
La prospection se fera au minimum sur un périmètre de 10 m autour de la mare. Ce périmètre<br />
peut être ét<strong>en</strong>du si la mare se trouve <strong>en</strong> contexte de zone humide.<br />
Protocole de rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t :<br />
Une att<strong>en</strong>tion particulière sera portée à la prés<strong>en</strong>ce d’espèces d’intérêt patrimonial (espèces<br />
protégées ou et liste rouge tome I), dont les populations pourront le cas échéant, être estimées<br />
visuellem<strong>en</strong>t. Les stations d’espèces patrimoniales seront si possible relevées au GPS.<br />
Les habitats à fort intérêt patrimonial, <strong>en</strong> particulier les habitats d’intérêt communautaire<br />
seront égalem<strong>en</strong>t répertoriés avec att<strong>en</strong>tion. La liste non exhaustive <strong>des</strong> habitats<br />
pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> bordure et dans la mare est fournie par le CEN L-R.<br />
La prés<strong>en</strong>ce d’espèces à risque ou <strong>en</strong>vahissantes sera par ailleurs relevée du fait de son<br />
importance pour la qualité et l’évolution du milieu. Pour faciliter l’id<strong>en</strong>tification, le CEN L-R<br />
se propose de fournir une liste <strong>des</strong> principales espèces « <strong>en</strong>vahissantes » pouvant être<br />
répertoriées sur les <strong>mares</strong>.<br />
La nom<strong>en</strong>clature utilisée est celle adoptée par KERGUELEN (1993) pour les plantes<br />
vasculaires, Code CORINE (BISSARDON & GUIBAL, 1997) pour les habitats, et EUR 15/2<br />
(ROMÃO, 1997) pour les habitats de la Directive « Habitats ».<br />
Elém<strong>en</strong>ts méthodologiques pour l’étude <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s :<br />
L’objectif <strong>des</strong> prospections d’amphibi<strong>en</strong>s est d’évaluer la richesse spécifique du milieu par la<br />
réalisation d’un <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> qualitatif. Le principe consiste donc à répartir les prospections dans<br />
le temps de façon à échantillonner les habitats du site étudié et détecter toutes les espèces<br />
prés<strong>en</strong>tes.<br />
Cal<strong>en</strong>drier et conditions :<br />
Afin d’obt<strong>en</strong>ir une bonne évaluation du pot<strong>en</strong>tiel de la mare, l’étude <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s se<br />
décomposera <strong>en</strong> trois passages :<br />
- un passage <strong>en</strong> janvier/février pour les espèces les plus précoces (Gr<strong>en</strong>ouille rousse,<br />
Crapaud commun…)
- un second passage <strong>en</strong> mars/avril pour les espèces plus tardives comme le Pélodyte<br />
ponctué et égalem<strong>en</strong>t pour les tritons, atteignant leur d<strong>en</strong>sité maximale <strong>en</strong> cette<br />
période,<br />
- un troisième passage <strong>en</strong> mai/juin afin de compléter les premières prospections<br />
(id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> larves).<br />
Les prospections seront à adapter <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong> conditions météorologiques et de la<br />
situation hydrologique du site. Les amphibi<strong>en</strong>s sont plus facilem<strong>en</strong>t détectables lorsque la<br />
température augm<strong>en</strong>te ou lors d’épiso<strong>des</strong> pluvieux (MORAND, Medwet). Le froid vif, le v<strong>en</strong>t<br />
ou la sécheresse sont <strong>des</strong> facteurs défavorables à l’activité <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s.<br />
Protocole de rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t :<br />
Les métho<strong>des</strong> utilisées sont complém<strong>en</strong>taires et permett<strong>en</strong>t de répertorier l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong><br />
espèces <strong>en</strong> fonction de leur biologie particulière (espèces discrètes, ponte visible…) :<br />
- Détection visuelle ou auditive : L’observation directe se fera pour l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong><br />
espèces et de leur ponte par arp<strong>en</strong>tage de terrain, compr<strong>en</strong>ant une inspection d’abris<br />
naturels ; l’écoute permettra quant à elle de relever les mâles chanteurs <strong>des</strong> espèces au<br />
chant plus puissant. Les pontes, souv<strong>en</strong>t faciles à détecter et à id<strong>en</strong>tifier permett<strong>en</strong>t<br />
d’établir assez aisém<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce d’espèces dont les adultes sont discrets. Ces<br />
recherches seront ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t crépusculaires et nocturnes <strong>en</strong> utilisant un projecteur<br />
portable, mais pourront égalem<strong>en</strong>t être associées à <strong>des</strong> visites diurnes.<br />
- Capture à l’épuisette : Cette technique permettra de rec<strong>en</strong>ser notamm<strong>en</strong>t les Urodèles<br />
et les larves <strong>en</strong> appliquant d’amples mouvem<strong>en</strong>ts circulaires d’épuisette, qui<br />
permett<strong>en</strong>t d’extirper <strong>en</strong> douceur les animaux tout <strong>en</strong> veillant au respect de la<br />
végétation aquatique.<br />
A chaque prospection, il est important de noter la date d’observation, la méthode utilisée ainsi<br />
que les conditions météorologiques (température, précipitations, vitesse du v<strong>en</strong>t, niveau<br />
d’eau…).<br />
Ces prospections peuv<strong>en</strong>t être réalisées lors de l’opération « Fréqu<strong>en</strong>ce Gr<strong>en</strong>ouille » et ainsi<br />
être l’occasion de s<strong>en</strong>sibiliser le public à la richesse faunistique <strong>des</strong> <strong>mares</strong>.<br />
La prés<strong>en</strong>ce de reptiles sera notée si constatée (Couleuvre vipérine et Couleuvre à collier).<br />
Elém<strong>en</strong>ts méthodologiques pour l’étude <strong>des</strong> Odonates :<br />
Les Odonates constitu<strong>en</strong>t d’excell<strong>en</strong>ts indicateurs biologiques du fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />
hydrosystèmes.<br />
Il est proposé de suivre les populations d’Odonates à l’aide d’un protocole simplifié limité à<br />
l’id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> adultes et nécessitant un minimum de visites (2 par saison).<br />
Cal<strong>en</strong>drier et conditions :<br />
Seules deux campagnes de prospections seront à réaliser pour cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> : l’un de fin mai à<br />
début juillet et l’autre de mi-août à fin septembre.<br />
L’échantillonnage <strong>des</strong> odonates adultes devra se faire de préfér<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre 11h et 15h (période<br />
optimale d’activité <strong>des</strong> imagos), dans de bonnes conditions météorologiques : période
<strong>en</strong>soleillés depuis au moins un jour, température moy<strong>en</strong>ne (18 et 30 degrés), et v<strong>en</strong>t nul à<br />
faible.<br />
Protocole de rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t :<br />
Le protocole porte sur l’étude <strong>des</strong> imagos d’Odonates par capture au filet à papillons,<br />
réalisées sur le pourtour de la mare. Les captures doiv<strong>en</strong>t se faire sur l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> milieux<br />
représ<strong>en</strong>tés autour de la mare de façon à échantillonner toutes les espèces <strong>en</strong> fonction de leur<br />
milieu de vie.<br />
Les exuvies doiv<strong>en</strong>t être récoltées et conservées pour id<strong>en</strong>tification. La récolte <strong>des</strong> exuvies<br />
apporte souv<strong>en</strong>t <strong>des</strong> informations pertin<strong>en</strong>tes sur <strong>des</strong> espèces se reproduisant sur le site mais<br />
qui peuv<strong>en</strong>t passer inaperçues lors <strong>des</strong> prospections (période de vol très courte, capture<br />
difficile…). La recherche d’exuvies se pratique aux pério<strong>des</strong> d’éclosion <strong>des</strong> diverses espèces<br />
présumées vivre dans le milieu, <strong>en</strong> inspectant les berges et la végétation de bordure de la<br />
mare.<br />
Au vu <strong>des</strong> difficultés d’id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> espèces par les non-initiés, les prospections<br />
s’ori<strong>en</strong>teront vers les espèces patrimoniales, déterminantes <strong>des</strong> ZNIEFF qui reflèt<strong>en</strong>t assez<br />
bi<strong>en</strong> les caractéristiques générales du milieu (disponibilités alim<strong>en</strong>taires, pollutions<br />
év<strong>en</strong>tuelles…). La liste <strong>des</strong> espèces a été établie par l’OPIE L-R et compte 19 espèces<br />
déterminantes parmi lesquelles 5 ont été ret<strong>en</strong>ues pour caractériser les <strong>mares</strong> (6 espèces<br />
déterminantes sur les 14 initiales ont été ajoutées).<br />
En plus <strong>des</strong> espèces observées, les conditions météorologiques (<strong>en</strong>soleillem<strong>en</strong>t, température,<br />
v<strong>en</strong>t), la date, l’heure et le temps de prospections devront être indiqués.<br />
Bibliographie :<br />
• ACEMAV coll., Duguet R 1 Melki F. ed., 2003 – Les Amphibi<strong>en</strong>s de France,<br />
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze (France),<br />
480 pages.<br />
• DUPIEUX N., 2004 – Démarche d’harmonisation <strong>des</strong> protocoles de suivi sci<strong>en</strong>tifique<br />
<strong>des</strong> sites du programme Loire nature. Programme Loire nature, mission sci<strong>en</strong>tifique,<br />
15 pages.<br />
• FIERS V., 2004 – Guide pratique : Principales métho<strong>des</strong> d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et de suivi de la<br />
biodiversité. Réserve Naturelle de France, 263 pages.
Caractéristiques de la mare :<br />
• Accès à la mare : oui, aisé non, difficile<br />
Fiche <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare<br />
Informations complém<strong>en</strong>taires<br />
• Nature et configuration <strong>des</strong> berges sur le pourtour de la mare :<br />
- Profil :<br />
Id<strong>en</strong>tique :<br />
Vertical Abrupte Progressive<br />
Différ<strong>en</strong>t :<br />
Berge 1 : vertical abrupte progressive<br />
Berge 2 : vertical abrupte progressive<br />
Berge 3 : vertical abrupte progressive<br />
Berge 4 : vertical abrupte progressive<br />
- Nature :<br />
Id<strong>en</strong>tique :<br />
Naturel Pierres Cim<strong>en</strong>t<br />
Différ<strong>en</strong>t :<br />
Berge 1 : Naturel Pierres Cim<strong>en</strong>t<br />
Berge 2 : Naturel Pierres Cim<strong>en</strong>t<br />
Berge 3 : Naturel Pierres Cim<strong>en</strong>t<br />
Berge 4 : Naturel Pierres Cim<strong>en</strong>t<br />
- Végétalisation :<br />
Berges nues<br />
Berges végétalisées :<br />
Herbacées Arbustives (strate < 2m) Arborées (strate > 2m)<br />
• Ombrage de la mare :<br />
Ombre portée sur l’eau : ….% de la surface au mom<strong>en</strong>t du relevé<br />
Bordure ombragée seulem<strong>en</strong>t<br />
Pas d’ombrage<br />
• Nature foncière <strong>des</strong> parcelles (non obligatoire) :<br />
Propriété privée<br />
Propriété communale<br />
Autres :<br />
Inconnue<br />
La mare et son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t :<br />
• Cartographie schématique de l’occupation du sol sur les 100 m autour de la mare<br />
• Environnem<strong>en</strong>t immédiat de la mare :<br />
Mur (dim<strong>en</strong>sion, type)<br />
Clôture<br />
Fossés<br />
Chemin<br />
Haies<br />
Autres :<br />
Hydrologie de la mare :<br />
• Surface de l’eau : Traces de pollution : Oui Non Précisez : ….<br />
Algues<br />
Matières <strong>en</strong> susp<strong>en</strong>sion<br />
Efflu<strong>en</strong>ts Odeur nauséabonde : Oui Non
FLORE ET HABITATS NATURELS<br />
Date du rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t :<br />
Fiche <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare<br />
Informations complém<strong>en</strong>taires<br />
Pour faciliter l’id<strong>en</strong>tification, une liste <strong>des</strong> habitats naturels pot<strong>en</strong>tiels et <strong>des</strong> espèces patrimoniales<br />
associées est prés<strong>en</strong>tée ci-<strong>des</strong>sous. Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres données (habitat et espèces)<br />
peuv<strong>en</strong>t être récoltées et indiquées à la suite de ce tableau.<br />
• Liste <strong>des</strong> habitats naturels et <strong>des</strong> espèces patrimoniales inv<strong>en</strong>toriés :<br />
Pour l’abondance : A : 1 à 10 individus - B : 11 à 100 individus - C : 101 à 1000 individus - D : > 1000 individus<br />
Prés<strong>en</strong>ce<br />
(pour<br />
habitats et<br />
espèces)<br />
Abondance<br />
estimée<br />
(pour<br />
espèces)<br />
Code<br />
Corine<br />
Intitulé de l’habitat<br />
22 EAUX DOUCES STAGNANTES<br />
22.3 Communautés amphibies<br />
22.31 Communautés amphibies pér<strong>en</strong>nes sept<strong>en</strong>trionales<br />
22.3114 Communautés flottantes de Sparganium<br />
Sparganium angustifolium<br />
22.312 Gazons à Eleocharis acicularis <strong>en</strong> eaux peu profon<strong>des</strong><br />
Eleocharis acicularis<br />
22.313 Gazons <strong>des</strong> bordures d'étangs <strong>en</strong> eaux peu profon<strong>des</strong><br />
Hypericum elo<strong>des</strong><br />
Pilularia globulifera<br />
Scirpus fluitans<br />
22.314 Gazons <strong>des</strong> berges tourbeuses <strong>en</strong> eaux peu profon<strong>des</strong><br />
Baldellia ranunculoi<strong>des</strong><br />
Hydrocotyle vulgaris<br />
22.32 Gazons amphibies annuels sept<strong>en</strong>trionaux<br />
22.321 Communautés à Eleocharis ovata<br />
Crypsis alopecuroi<strong>des</strong><br />
Cyperus fuscus<br />
Elatine spp<br />
Juncus t<strong>en</strong>ageia<br />
Limosella aquatica<br />
Lindernia procumb<strong>en</strong>s<br />
Lythrum portula<br />
Scho<strong>en</strong>oplectus supinus<br />
22.322 Gazons de plantes pionnières <strong>des</strong> lettes dunaires<br />
C<strong>en</strong>taurium pulchellum<br />
22.3231 Gazons à Juncus bufonius<br />
22.3232 Gazons à petits souchets<br />
Cyperus fuscus<br />
Pycreus flavidus<br />
Pycreus flavesc<strong>en</strong>s<br />
22.3233 Communautés d'herbes naines <strong>des</strong> substrats humi<strong>des</strong><br />
Anagallis minima<br />
Cic<strong>en</strong>dia filiformis<br />
Exaculum pusillum<br />
Illecebrum verticillatum<br />
Isolepis setacea<br />
Juncus capitatus<br />
Juncus t<strong>en</strong>ageia
Radiola linoi<strong>des</strong><br />
Spergularia segetalis<br />
22.33 Groupem<strong>en</strong>ts à Bid<strong>en</strong>s tripartitus<br />
22.34 Groupem<strong>en</strong>ts amphibies méridionaux<br />
22.3411 Groupem<strong>en</strong>ts terrestres à Isoètes<br />
Isoetes duriaei<br />
Isoetes histrix<br />
Kickxia commutata<br />
Marsilea strigosa<br />
Pilularia minuta<br />
Serapias spp<br />
Spiranthes spp<br />
22.3412 Gazons méditerrané<strong>en</strong>s aquatiques à Isoètes<br />
Isoetes setacea<br />
Isoetes velata<br />
22.3414 Gazons méditerrané<strong>en</strong>s à Cyperus<br />
Cyperus fuscus<br />
Pycreus flavidus<br />
Pycreus flavesc<strong>en</strong>s<br />
22.3418 Gazons méditerrané<strong>en</strong>s amphibies à plantes de taille réduite<br />
Anagallis minima<br />
Cic<strong>en</strong>dia filiformis<br />
Crassula vaillantii<br />
Damasonium stellatum gr.<br />
Exaculum pusillum<br />
Heliotropium supinum<br />
Isolepis cernua<br />
Isolepis setacea<br />
Juncus capitatus<br />
Juncus pygmaeus<br />
Juncus t<strong>en</strong>ageia<br />
Lythrum borysth<strong>en</strong>icum<br />
Lythrum thesioi<strong>des</strong><br />
Lythrum thymifolium<br />
Lythrum tribracteatum<br />
Myosurus minimus<br />
Ophioglossum azoricum<br />
Pot<strong>en</strong>tilla supina<br />
Pulicaria sicula<br />
Pulicaria vulgaris<br />
Radiola linoi<strong>des</strong><br />
Ranunculus lateriflorus<br />
Ranunculus nodiflorus<br />
Ranunculus ophioglossifolius<br />
Spergularia segetalis<br />
Trifolium filiforme<br />
V<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ata dubia<br />
22.342 Grands gazons méditerrané<strong>en</strong>s amphibies<br />
Bupleurum t<strong>en</strong>uissimum<br />
Gratiola officinalis<br />
Iris spuria maritima<br />
Lythrum tribracteatum<br />
M<strong>en</strong>tha cervina<br />
Pulicaria vulgaris<br />
22.343 Gazons méditerrané<strong>en</strong>s amphibies halo-nitrophiles<br />
Crypsis aculeata<br />
Crypsis scho<strong>en</strong>oi<strong>des</strong><br />
Lythrum tribracteatum
Pulicaria sicula<br />
22.4 Végétations aquatiques<br />
22.41 Végétations flottant librem<strong>en</strong>t<br />
22.411 Couvertures de Lemnacées<br />
22.412 Radeaux d'Hydrocharis<br />
Hydrocharis morsus-ranae<br />
22.414 Colonies d'Utriculaires<br />
Utricularia spp<br />
22.415 Couvertures de Salvinia<br />
Salvinia natans<br />
22.416 Groupem<strong>en</strong>ts à Aldrovanda<br />
Aldrovanda vesiculosa<br />
22.42 Végétations <strong>en</strong>racinées immergées<br />
22.421 Groupem<strong>en</strong>ts de grands Potamots<br />
Potamogeton luc<strong>en</strong>s<br />
Potamogeton perfoliatus<br />
22.422 Groupem<strong>en</strong>ts de petits Potamots<br />
Najas spp<br />
Potamogeton pusillus gr.<br />
22.43 Végétations <strong>en</strong>racinées flottantes<br />
22.4311 Tapis de Nénuphars<br />
Nuphar pumila<br />
22.4314 Tapis de Potamot flottant<br />
22.4315 Tapis de R<strong>en</strong>ouées [P. amphibium]<br />
22.432 Communautés flottantes <strong>des</strong> eaux peu profon<strong>des</strong><br />
Ranunculus hederaceus<br />
Ranunculus peltatus<br />
22.432 Groupem<strong>en</strong>ts oligotrophes de Potamots<br />
Luronium natans<br />
Ranunculus ololeucos<br />
Sparganium minimum<br />
22.44 Tapis immergés de Characées<br />
22.441 Tapis de Chara<br />
22.442 Tapis de Nitella<br />
22.45 Mares de tourbières à Sphaignes et Utriculaires<br />
Scheuchzeria palustris<br />
Sparganium minimum<br />
Triglochin palustris<br />
Utricularia intermedia<br />
Utricularia minor<br />
Utricularia ochroleuca<br />
22.5 Masses d'eau temporaires<br />
44 FORETS RIVERAINES, FORETS ET FOURRES TRES HUMIDES<br />
44.1 Formations riveraines de saules<br />
44.122 Saussaies à Saule pourpre méditerrané<strong>en</strong>nes<br />
44.1412 Galeries de Salix alba méditerrané<strong>en</strong>nes<br />
44.6 Forêts méditerrané<strong>en</strong>nes de Peupliers, d’Ormes et de Frênes.6<br />
44.612 Galeries de Peupliers prov<strong>en</strong>ço-<strong>languedoc</strong>i<strong>en</strong>nes<br />
44.62 Forêts d'Ormes riveraines et méditerrané<strong>en</strong>nes<br />
44.63 Bois de Frênes riverains et méditerrané<strong>en</strong>s<br />
Leucojum aestivum<br />
Ophioglossum vulgatum<br />
44.8 Galeries et fourrés riverains méridionaux<br />
44.8131 Fourrés de Tamaris ouest-méditerrané<strong>en</strong>s<br />
44.9 Bois marécageux d’Aulnes, de Saules et de Myrte <strong>des</strong> marais
44.912 Bois d'Aulnes marécageux oligotrophes<br />
44.921 Saussaies marécageuses à Saule c<strong>en</strong>dré<br />
44.922 Saussaies à Sphaignes<br />
44.923 Saussaies marécageuses à Saule laurier<br />
44.924 Saussaies naines marécageuses<br />
53 VEGETATION DE CEINTURE DES BORDS DES EAUX<br />
53.1 Roselières.1<br />
53.111 Phragmitaies inondées<br />
Leucojum aestivum<br />
53.112 Phragmitaies sèches<br />
Cynanchum acutum<br />
53.113 Phragmitaies géantes<br />
53.12 Scirpaies lacustres<br />
53.13 Typhaies<br />
53.143 Communautés à Rubanier rameux<br />
53.145 Communautés à Jonc fleuri<br />
Butomus umbellatus<br />
53.146 Communautés d'O<strong>en</strong>anthe aquatica et de Rorippa amphibia<br />
53.147 Communautés de Prêles d'eau<br />
Equisetum fluviatile<br />
53.14A Végétation à Eleocharis palustris<br />
53.16 Végétation à Phalaris arundinacea<br />
53.17 Végétation à Scirpes halophiles<br />
Crypsis aculeata<br />
Crypsis scho<strong>en</strong>oi<strong>des</strong><br />
Lythrum tribracteatum<br />
Pulicaria sicula<br />
53.2 Communautés à Gran<strong>des</strong> laîches<br />
53.2121 Cariçaies à laîche aigüe (C. acuta = gracilis)<br />
53.2122 Cariçaies à laîche <strong>des</strong> marais (C. acutiformis)<br />
53.213 Cariçaies à Carex riparia<br />
53.2141 Cariçaies à Carex rostrata<br />
53.2142 Cariçaies à Carex vesicaria<br />
Catex vesicaria<br />
53.2151 Cariçaies à Carex elata<br />
Carex elata<br />
53.216 Cariçaies à Carex paniculata<br />
Carex paniculata<br />
53.217 Cariçaies à Carex appropinquata<br />
Carex appropinquata<br />
53.218 Cariçaies à Carex pseudocyperus<br />
Carex pseudocyperus<br />
53.2191 Cariçaies à Carex vulpina<br />
53.2192 Cariçaies à Carex cuprina<br />
53.3 Végétations à Cladium mariscus<br />
53.33 Cladiaies riveraines<br />
Cladium mariscus<br />
53.5 Jonchaies hautes<br />
53.6 Formations riveraines de Cannes<br />
53.61 Communautés avec les Cannes de Rav<strong>en</strong>ne<br />
Arundo plinii<br />
Erianthus rav<strong>en</strong>nae<br />
Imperata cylindrica<br />
53.62 Peuplem<strong>en</strong>ts de Cannes de Prov<strong>en</strong>ce<br />
54 Bas-marais, tourbièresde transition et sources<br />
54.1 Sources<br />
54.111 Sources d'eaux douces à bryophytes
Epilobium anagallidifolium<br />
54.112 Sources à Cardamines<br />
Cardamine raphanifolia<br />
Chrysospl<strong>en</strong>ium alternifolium<br />
Ranunculus hederaceus<br />
54.121 Cônes de tufs<br />
Arabis alpina<br />
Carex brachystachys<br />
Pinguicula longifolia<br />
Pinguicula vulgaris<br />
54.122 Sources calcaires<br />
54.2 Bas marais alcalins (tourbières basses alcalines)<br />
54.21 Bas-marais à Scho<strong>en</strong>us nigricans<br />
54.231 Bas-marais à Carex davalliana floristiquem<strong>en</strong>t riches<br />
Carex davalliana<br />
Carex mairii<br />
Carex pulicaris<br />
Epipactis palustris<br />
Equisetum variegatum<br />
Eriophorum latifolium<br />
Parnassia palustris<br />
Tofieldia calyculata<br />
54.231 Bas-marais à Carex davalliana et Trichophorum cespitosum<br />
54.24 Bas-marais alcalins pyréné<strong>en</strong>s<br />
54.253 Bas-marais à Carex flava médio-europé<strong>en</strong>s<br />
54.26 Bas-marais alcalins à Carex nigra<br />
54.2A Bas-marais à Eleocharis quinqueflora<br />
54.2C Bas-marais alcalins à Carex rostrata<br />
54.2E Bas-marais alcalins à Trichophorum cespitosum<br />
Trichophorum cespitosum<br />
54.2F Bas-marais médio-europé<strong>en</strong>s à Blysmus compressus<br />
Blysmus compressus<br />
54.2G Bas-marais alcalins à petites herbes<br />
Anagallis t<strong>en</strong>ella<br />
Parnassia palustris<br />
54.2I Bas-marais alcalins à hautes herbes<br />
Cladium mariscus<br />
54.4 Bas marais aci<strong>des</strong><br />
54.4221 Bas-marais aci<strong>des</strong> sub-atl. à Carex<br />
Carex curta<br />
54.4222 Bas-marais aci<strong>des</strong> sub-atl. à Carex et Juncus<br />
Carex curta<br />
54.4223 Bas-marais aci<strong>des</strong> sub-atl. à Carex et Sphagnum<br />
Carex curta<br />
Eriophorum angustifolium<br />
Eriophorum vaginatum<br />
54.4224 B.-m. ac. sub-atl. à Carex, Juncus et Sphagnum<br />
Carex curta<br />
Eriophorum angustifolium<br />
Eriophorum vaginatum<br />
Juncus filiformis<br />
54.424 Bas-marais aci<strong>des</strong> pyréné<strong>en</strong>s à Laîche noire<br />
54.452 Bas-marais aci<strong>des</strong> pyréné<strong>en</strong>s à Trichophorum cespitosum<br />
Trichophorum cespitosum<br />
54.46 Bas-marais à Eriophorum angustifolium<br />
Eriophorum angustifolium<br />
54.6 Communautés à Rhynchospora alba<br />
Rhynchospora alba
• Liste <strong>des</strong> autres habitats naturels inv<strong>en</strong>toriées :<br />
Code Corine Intitulé de l’habitat<br />
• Liste <strong>des</strong> autres espèces inv<strong>en</strong>toriées :<br />
Nom Abondance estimée<br />
Coordonnées GPS<br />
N E<br />
Pour la d<strong>en</strong>sité : A : 1 à 10 individus - B : 11 à 100 individus - C : 101 à 1000 individus - D : > 1000 individus<br />
• Liste <strong>des</strong> espèces pouvant prés<strong>en</strong>ter une m<strong>en</strong>ace pour le milieu :<br />
Prés<strong>en</strong>ce Nom % de recouvrem<strong>en</strong>t de la mare<br />
Saule<br />
Typha<br />
Phragmite<br />
Jussie<br />
Canne de Prov<strong>en</strong>ce
AMPHIBIENS<br />
Date de prospection : Heure de prospection :<br />
Conditions météorologiques : Temps de prospection :<br />
-<br />
-<br />
V<strong>en</strong>t : nul faible (10 à 30 km/h) fort (sup. 30 km/h)<br />
Température :<br />
Niveau d’eau :<br />
Précipitations :<br />
Nébulosité : Entièrem<strong>en</strong>t couvert Nébulosité forte (50-90 %) Nébulosité faible (0-50 %)<br />
• Liste <strong>des</strong> espèces d’Amphibi<strong>en</strong>s prés<strong>en</strong>ts dans le milieu :<br />
Espèces inv<strong>en</strong>toriées Méthode utilisée<br />
• Liste <strong>des</strong> espèces de Reptiles év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t répertoriés :
ODONATES<br />
Date de prospection : Heure de prospection :<br />
Conditions météorologiques : Temps de prospection :<br />
Température :<br />
Nébulosité : Entièrem<strong>en</strong>t couvert Nébulosité forte (50-90 % ) Nébulosité faible (0-50 %)<br />
Précipitations :<br />
• Liste <strong>des</strong> espèces d’Odonates prés<strong>en</strong>ts dans le milieu :<br />
Prés<strong>en</strong>ce Espèces<br />
Espèces déterminantes ZNIEFF<br />
Co<strong>en</strong>agrion hastulatum (<strong>mares</strong> d’altitude)<br />
Aeschna juncea (<strong>mares</strong> d’altitude)<br />
Ischnura pumilio (<strong>mares</strong> temporaires ou pionnières)<br />
Sympetrum flaveolum (<strong>mares</strong> d’altitude)<br />
Lestes dryas<br />
Co<strong>en</strong>agrion lunulatum (eaux stagnantes)<br />
Espèces complém<strong>en</strong>taires<br />
Erythromma viridulum<br />
Lestes sponsa<br />
Ceriagrion t<strong>en</strong>ellum<br />
Co<strong>en</strong>agrion scitulum<br />
Co<strong>en</strong>agrion pulchellum<br />
Lestes barbarus<br />
Autres espèces
id_commune<br />
code_departem<strong>en</strong>t<br />
id_objet_mapinfo<br />
nom_table_mapinfo<br />
toponyme<br />
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c<strong>en</strong>tre_x<br />
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c<strong>en</strong>tre_x<br />
c<strong>en</strong>tre_y<br />
projection<br />
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echantillon<br />
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verifiee_photo<br />
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verifiee_scan_25<br />
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<strong>mares</strong>_terrain : 1<br />
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YESNO<br />
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ext<strong>en</strong>sion_spatiale : 3<br />
<br />
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Illustration 1 : les différ<strong>en</strong>ts niveaux d'<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et leurs relations (modèle physique <strong>des</strong> données).<br />
<strong>mares</strong>_carthage<br />
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verifiee_cadastre<br />
<strong>mares</strong>_cadastre_id_mare<br />
verifiee_scan_25<br />
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<strong>mares</strong>_photos_id_<strong>mares</strong><br />
verifiee_terrain<br />
mare_dans_carthage_id_mare<br />
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LONG<br />
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YESNO<br />
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YESNO<br />
LONG<br />
YESNO<br />
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chemin_dossier_courant TEXT null<br />
dossier<br />
<br />
<br />
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<br />
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null<br />
null<br />
chemin_dossier_courant TEXT not null<br />
CHEMIN_DOSSIER_PERE TEXT null
id_personne<br />
nom_latin<br />
id_mare<br />
date<br />
abondance_min<br />
abondance_max<br />
remarque<br />
observation_mammiferes<br />
LONG<br />
TEXT<br />
LONG<br />
DATE<br />
LONG<br />
LONG<br />
TEXT<br />
date<br />
id_personne<br />
id_mare<br />
nom_latin<br />
abondance_min<br />
abondance_max<br />
stade<br />
remarque<br />
<br />
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not null<br />
not null<br />
not null<br />
not null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
observation_bota<br />
DATE <br />
LONG<br />
LONG<br />
TEXT<br />
LONG<br />
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TEXT<br />
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id_personne<br />
nom_latin<br />
id_mare<br />
date<br />
abondance_min<br />
abondance_max<br />
remarque<br />
not null<br />
not null<br />
not null<br />
not null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
observation_ornitho<br />
LONG<br />
TEXT<br />
LONG<br />
DATE<br />
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LONG<br />
TEXT<br />
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id_personne<br />
nom_latin<br />
id_mare<br />
date<br />
abondance_min<br />
abondance_max<br />
remarque<br />
stade<br />
not null<br />
not null<br />
not null<br />
not null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
observation_herpeto<br />
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DATE<br />
LONG<br />
LONG<br />
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especes_mammiferes<br />
nom_latin TEXT not null<br />
nom_francais TEXT null<br />
especes_vegetales<br />
nom_latin TEXT not null<br />
nom_francais TEXT null<br />
not null<br />
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null<br />
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especes_ornitho<br />
nom_latin TEXT not null<br />
nom_francais TEXT null<br />
especes_herpeto<br />
nom_latin TEXT not null<br />
nom_francais TEXT null<br />
id_mare<br />
toponyme<br />
c<strong>en</strong>tre_x<br />
c<strong>en</strong>tre_y<br />
projection<br />
superficie<br />
type_mare<br />
echantillon<br />
nom_table_mapinfo<br />
id_objet_mapinfo<br />
id_bassin_versant<br />
id_site<br />
verifiee_cadastre<br />
<strong>mares</strong>_cadastre_id_mare<br />
cerifiee_carthage<br />
<strong>mares</strong>_carthage_id_mare<br />
verifiee_photo<br />
<strong>mares</strong>_photo_id_mare<br />
verifiee_scan_25<br />
<strong>mares</strong>_scan_25_id_mare<br />
personne<br />
id_personne LONG<br />
sexe TEXT<br />
nom TEXT<br />
pr<strong>en</strong>om TEXT<br />
adresse TEXT<br />
code_postal TEXT<br />
ville TEXT<br />
pays TEXT<br />
telephone TEXT<br />
fax TEXT<br />
email TEXT<br />
<strong>mares</strong>_terrain : 2<br />
date_suivi<br />
id_mare<br />
id_personne<br />
Attribut_2<br />
Attribut_3<br />
not null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
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LONG<br />
TEXT<br />
FLOAT<br />
FLOAT<br />
TEXT<br />
FLOAT<br />
TEXT<br />
YESNO<br />
TEXT<br />
LONG<br />
LONG<br />
LONG<br />
YESNO<br />
LONG<br />
YESNO<br />
LONG<br />
YESNO<br />
LONG<br />
YESNO<br />
LONG<br />
suivi_<strong>mares</strong><br />
DATE<br />
LONG<br />
LONG<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
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Illustration 2 : "module" de la base de données relatif aux suivi <strong>des</strong> <strong>mares</strong> et aux observations naturalistes faites sur les <strong>mares</strong>.<br />
not null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
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not null<br />
not null<br />
null<br />
null<br />
null
code_region<br />
id_objet_mapinfo<br />
nom_table_mapinfo<br />
toponyme<br />
id_mare<br />
date<br />
type<br />
precisions<br />
personne<br />
id_personne LONG<br />
sexe TEXT<br />
nom TEXT<br />
pr<strong>en</strong>om TEXT<br />
adresse TEXT<br />
code_postal TEXT<br />
ville TEXT<br />
pays TEXT<br />
telephone TEXT<br />
fax TEXT<br />
email TEXT<br />
id_personne<br />
id_structure<br />
region<br />
TEXT<br />
LONG<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
<br />
<br />
<br />
bassin_versant<br />
id_bassin_versant<br />
id_bassin_versant_pere<br />
id_objet_mapinfo<br />
nom_table_mapinfo<br />
libelle_bassin_versant<br />
faits_divers<br />
LONG <br />
DATE <br />
TEXT<br />
MEMO<br />
contact<br />
LONG<br />
LONG<br />
LONG<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
not null<br />
null<br />
null<br />
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not null<br />
not null<br />
null<br />
null<br />
LONG not null<br />
LONG not null<br />
ext<strong>en</strong>sion_spatiale : 1<br />
id_objet_mapinfo LONG not null<br />
nom_table_mapinfo TEXT not null<br />
not null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
id_mare<br />
toponyme<br />
c<strong>en</strong>tre_x<br />
c<strong>en</strong>tre_y<br />
projection<br />
superficie<br />
type_mare<br />
echantillon<br />
nom_table_mapinfo<br />
id_objet_mapinfo<br />
id_bassin_versant<br />
id_site<br />
verifiee_cadastre<br />
<strong>mares</strong>_cadastre_id_mare<br />
cerifiee_carthage<br />
<strong>mares</strong>_carthage_id_mare<br />
verifiee_photo<br />
<strong>mares</strong>_photo_id_mare<br />
verifiee_scan_25<br />
<strong>mares</strong>_scan_25_id_mare<br />
id_personne<br />
id_mare<br />
id_perimetre<br />
id_objet_mapinfo<br />
nom_table_mapinfo<br />
structure<br />
id_structure LONG<br />
nom TEXT<br />
detail_nom TEXT<br />
statut TEXT<br />
adresse TEXT<br />
code_postal TEXT<br />
ville TEXT<br />
pays TEXT<br />
telephone TEXT<br />
fax TEXT<br />
email TEXT<br />
site_web TEXT<br />
id_perimetre<br />
libelle<br />
statut<br />
perimetre_<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong><br />
<strong>mares</strong>_terrain : 2<br />
conservateur<br />
perimetre_repres<strong>en</strong>te_par<br />
LONG<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
LONG<br />
TEXT<br />
FLOAT<br />
FLOAT<br />
TEXT<br />
FLOAT<br />
TEXT<br />
YESNO<br />
TEXT<br />
LONG<br />
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YESNO<br />
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YESNO<br />
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YESNO<br />
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mare_dans_perimetre<br />
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perimetre_sur_communes<br />
id_perimetre LONG not null<br />
id_commune LONG not null<br />
not null<br />
not null<br />
not null<br />
id_mare LONG not null<br />
id_perimetre LONG not null<br />
interv<strong>en</strong>tion_concerne_mare<br />
id_interv<strong>en</strong>tion<br />
id_mare<br />
personne_ressource<br />
id_personne LONG not null<br />
id_interv<strong>en</strong>tion LONG not null<br />
not null<br />
null<br />
null<br />
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null<br />
null<br />
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null<br />
null<br />
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null<br />
LONG not null<br />
LONG not null<br />
maitre_d_oeuvre<br />
id_structure LONG not null<br />
id_interv<strong>en</strong>tion LONG not null<br />
mare_sur_commune<br />
Illustration 3 : <strong>mares</strong>, acteurs et interv<strong>en</strong>tions<br />
id_commune<br />
code_departem<strong>en</strong>t<br />
id_objet_mapinfo<br />
nom_table_mapinfo<br />
toponyme<br />
id_mare LONG not null<br />
id_commune LONG not null<br />
usages<br />
usage TEXT not null<br />
definition TEXT null<br />
id_mare<br />
usage<br />
usages_<strong>mares</strong><br />
LONG<br />
TEXT<br />
m<strong>en</strong>aces<br />
m<strong>en</strong>ace TEXT not null<br />
definition TEXT null<br />
maitre_d_ouvrage<br />
id_structure LONG not null<br />
id_interv<strong>en</strong>tion LONG not null<br />
commune : 1<br />
LONG<br />
TEXT<br />
LONG<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
site_sur_comune<br />
not null<br />
not null<br />
null<br />
null<br />
null<br />
code_departem<strong>en</strong>t<br />
code_region<br />
id_objet_mapinfo<br />
nom_table_mapinfo<br />
toponyme<br />
id_site LONG not null<br />
id_commune LONG not null<br />
not null<br />
not null<br />
m<strong>en</strong>aces_<strong>mares</strong><br />
id_mare LONG not null<br />
m<strong>en</strong>ace TEXT not null<br />
id_interv<strong>en</strong>tion<br />
id_site<br />
interv<strong>en</strong>tion<br />
id_interv<strong>en</strong>tion<br />
<strong>en</strong>traine_id_interv<strong>en</strong>tion<br />
libelle<br />
date_debut<br />
date_fin<br />
objectifs<br />
type_interv<strong>en</strong>tion<br />
id_site<br />
id_objet_mapinfo<br />
nom_table_mapinfo<br />
id_site_pere<br />
libelle<br />
remarques<br />
chapelet<br />
departem<strong>en</strong>t<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
LONG<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
interv<strong>en</strong>tion_concerne_site<br />
LONG <br />
LONG <br />
TEXT<br />
DATE<br />
DATE<br />
MEMO<br />
TEXT<br />
financeur<br />
site<br />
LONG<br />
LONG<br />
TEXT<br />
LONG<br />
TEXT<br />
MEMO<br />
YESNO<br />
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id_structure LONG not null<br />
id_interv<strong>en</strong>tion LONG not null<br />
montant FLOAT null<br />
not null<br />
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null<br />
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id_perimetre<br />
id_biblio<br />
id_bassin_versant<br />
id_biblio<br />
id_biblio<br />
id_site<br />
perimetre_dans_biblio<br />
LONG not null<br />
LONG not null<br />
commune_dans_biblio<br />
id_biblio LONG not null<br />
id_commune LONG not null<br />
bassin_versant_dans_biblio<br />
id_interv<strong>en</strong>tion<br />
id_biblio<br />
id_biblio<br />
id_objet_mapinfo<br />
nom_table_mapinfo<br />
mare_dans_biblio<br />
id_mare LONG not null<br />
id_biblio LONG not null<br />
LONG not null<br />
LONG not null<br />
produit<br />
LONG not null<br />
LONG not null<br />
doc_concerne_zone<br />
LONG<br />
LONG<br />
TEXT<br />
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id_biblio<br />
libelle<br />
site_dans_bliblio<br />
mots_cles<br />
id_biblio<br />
id_structure<br />
ordre<br />
LONG not null<br />
LONG not null<br />
not null<br />
not null<br />
not null<br />
a_pour_mots_cles<br />
LONG<br />
TEXT<br />
not null<br />
not null<br />
libelle TEXT not null<br />
id_theme LONG null<br />
type_elem<strong>en</strong>t_thematique<br />
libelle TEXT not null<br />
a_pour_aureur_moral<br />
LONG <br />
LONG <br />
INT<br />
not null<br />
not null<br />
null<br />
id_biblio<br />
id_personne<br />
ordre<br />
ressource_bibliographique<br />
id_biblio<br />
type_de_docum<strong>en</strong>t<br />
titre<br />
id_editeur<br />
nom_fiche<br />
annee<br />
date<br />
resume<br />
nb_pages<br />
page_debut<br />
page_fin<br />
titre_revue_livre<br />
isbn_code_barre<br />
diplome<br />
echelle_carte<br />
ville_colloque<br />
confid<strong>en</strong>tialite<br />
id_theme<br />
libelle_type_elem<strong>en</strong>t<br />
id_theme_pere<br />
libelle<br />
remarques<br />
a_pour_auteurs<br />
LONG <br />
LONG <br />
INT<br />
LONG<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
LONG<br />
TEXT<br />
INT<br />
DATE<br />
MEMO<br />
INT<br />
INT<br />
INT<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
est_associe_a<br />
elem<strong>en</strong>t_thematique<br />
LONG<br />
TEXT<br />
LONG<br />
TEXT<br />
MEMO<br />
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Illustration 4 : modèle physique <strong>des</strong> données du module "biblio" de l'observatoire "<strong>mares</strong>".<br />
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id_biblio<br />
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biblio_associee_id_biblio LONG not null<br />
not null<br />
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null<br />
null<br />
null<br />
type_doc<br />
type<br />
TEXT not null<br />
libelle<br />
TEXT null<br />
remarques MEMO null<br />
titre<br />
YESNO not null<br />
id_editeur YESNO null<br />
nom_fiche YESNO null<br />
annee YESNO not null<br />
date<br />
YESNO not null<br />
resume YESNO not null<br />
nb_pages YESNO not null<br />
page_debut YESNO not null<br />
page_fin YESNO not null<br />
titre_revue_livre YESNO not null<br />
isbn_code_barre YESNO not null<br />
diplome YESNO not null<br />
echelle_carte YESNO not null<br />
ville_colloque YESNO not null<br />
confid<strong>en</strong>tialite YESNO not null<br />
est_indexe<br />
id_editeur<br />
nom<br />
ville<br />
url_web<br />
id_biblio<br />
format<br />
url_reseau<br />
id_biblio<br />
format<br />
id_biblio<br />
id_structure<br />
cote<br />
fiche_comm<strong>en</strong>taire<br />
nom_fiche TEXT not null<br />
biblio_c<strong>en</strong><br />
cote TEXT not null<br />
id_biblio LONG null<br />
confid<strong>en</strong>tialite<br />
remarque<br />
id_biblio LONG not null<br />
id_theme LONG not null<br />
pertin<strong>en</strong>ce INTEGER null<br />
editeur<br />
LONG<br />
TEXT<br />
TEXT<br />
web<br />
TEXT <br />
LONG <br />
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reseau<br />
TEXT <br />
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not null<br />
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LONG <br />
LONG <br />
TEXT<br />
confid<strong>en</strong>tialite<br />
not null<br />
not null<br />
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TEXT not null<br />
TEXT null
INVENTAIRE REGIONAL DES MARES<br />
Analyse cartographique<br />
<strong>des</strong> scans 25 de l'IGN<br />
AUDE : 2012<br />
HERAULT : 1928<br />
LOZERE : 241<br />
PYRENEES-ORIENTALES : 1948<br />
OPIE LR : 435<br />
GARD : 2176<br />
25 km
Annexe 8 : Liste <strong>des</strong> ZNIEFF rec<strong>en</strong>sant l’intitulé « <strong>mares</strong> »<br />
La liste ci-<strong>des</strong>sous prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t les ZNIEFF qui prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t l’intitulé « <strong>mares</strong> » dans les champs<br />
"critères de délimitation", "richesse patrimoniale" et/ou"<strong>des</strong>cription de la zone" <strong>des</strong> fiches<br />
<strong>des</strong>criptives ZNIEFF.<br />
------------ ---------------------------------------<br />
0000-0086 ETANG DE CANET ST NAZAIRE<br />
0000-4035 BOIS DE LA ROUVIERE<br />
0000-4045 CAUSSE DU LARZAC<br />
0000-4081 MONTS DU SOMAIL, ESPINOUSE ET CAROUX<br />
0000-4086 RIPISYLVE DE L'HERAULT<br />
0000-4120 MONTAGNE DE LA GARDIOLE<br />
0000-4121 FORET DES MONTS D'ORB<br />
0000-4129 CARRIERES DE CASTRIES<br />
0000-4136 LA MOURE ET LE CAUSSE D'AUMELAS<br />
0000-6001 ETANG ET SALIN DE LA MARETTE<br />
0000-6019 CAUSSE DE BLANDAS<br />
0000-6076 RIPISYLVE DU GARDON MOYEN<br />
0000-6137 MASSIF BOISE DE VALLIGUIERES<br />
0000-6171 ANCIEN ETANG DE ROCHEFORT<br />
0086-0002 BERGES SUD-OUEST DE L'ETANG DE CANET<br />
2004-0013 MARE D'OPOUL-PERILLOS<br />
2016-0000 ETANG DE CAMMAS DE BONNET<br />
4028-0000 DOMAINE DE ROQUEHAUTE<br />
4032-0000 LES MONTILLES<br />
4045-0004 CHAOS DOLOMITIQUE DE CAMP ROUCH<br />
4071-0003 CROIX DE MOUNIS - ROC D'ORQUES<br />
4071-0004 COL DES CABANES<br />
4071-0005 PELOUSE DE MARCOUNET<br />
4076-0000 LA MARE EN AMONT DE VILLEMAGNE<br />
4077-0000 LA MARE EN AVAL DE VILLEMAGNE<br />
4081-0005 SOMMET DE L'ESPINOUSE - SERRE DE MAJOUS<br />
4083-0000 SOURCE DE LA MARE<br />
4085-0007 PRAIRIES DES BATIGNES<br />
4085-0023 ETANGS DE LA JASSE<br />
4107-0000 MARE ET DOMAINE DE GRAMMONT<br />
4115-0000 BOIS DE BOURBAKI<br />
4120-0007 CREUX DE MIEGE<br />
4122-0000 LA MARETTE<br />
4160-0000 GARRIGUE DU MAS DIEU<br />
4167-0000 MARES DU PLATEAU DE VENDRES<br />
6019-0001 MARE DE BLANDAS<br />
6019-0002 POLJE DE ROGUES<br />
6042-0000 PARTIE SOUTERRAINE DU VIDOURLE<br />
6137-0003 ÉTANG DE VALLIGUIÈRES<br />
6199-0000 MARE DES CAMPS<br />
8000-0018 MARE ET COL DES PORTES<br />
8001-0006 FRETMA<br />
8001-0009 PUECH D'ALLUECH<br />
8005-0005 LAC ET TOURBIERES DE BONNECOMBE
Annexe 9 : Choix <strong>des</strong> carrés échantillons<br />
Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales<br />
- Carré dans les Aspres<br />
C’est une zone avec quelques vignobles, de la garrigue et un maquis dominant. Une partie du<br />
secteur a été inc<strong>en</strong>dié l’été dernier.<br />
- Carré <strong>des</strong> F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />
Le carré choisi est <strong>en</strong> partie sur la vallée de l’Agly avec ces nombreux vignobles et sur <strong>des</strong><br />
massifs forestiers séparés par <strong>des</strong> zones de garrigues.<br />
- Carré du Massif du Canigou<br />
C’est une zone de montagne avec un dénivelé de 2000 m, composée de boisem<strong>en</strong>ts, de lan<strong>des</strong><br />
et surtout de prairies d’altitude.<br />
- Carré <strong>en</strong> Cerdagne<br />
Cette zone correspond à une partie du plateau de Cerdan situé à plus de 1000 m et à cheval sur<br />
le début du Massif du Puigmal. Ce sont principalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> prairies et <strong>des</strong> forêts.<br />
- Carré d’Opoul<br />
Ce carré est situé dans les Basses Corbières. C’est une zone karstique où la garrigue et le<br />
vignoble domin<strong>en</strong>t. 95% <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> sont temporaires.<br />
- Carré de Canet <strong>en</strong> Roussillon/Saint Nazaire/Al<strong>en</strong>ya<br />
Ce carré a été c<strong>en</strong>tré sur le complexe lagunaire de l’étang de Canet / Saint Nazaire. Ce carré<br />
suit un gradi<strong>en</strong>t de milieu qui part <strong>des</strong> dunes littorales (lido) passe par un étang saumâtre, puis<br />
<strong>des</strong> prairies humi<strong>des</strong> et il finit dans les cultures de type arboricultures, maraîchages et<br />
vignobles. C’est un carré qui risque d’être soumis à une importante urbanisation à terme.<br />
- Carré F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong> : Ille sur Têt/ Rodès/Montalba<br />
D’une altitude de 80 à 1160 mètres, le carré est à cheval sur la plaine alluvionnaire de la Têt<br />
et un plateau schisteux. La végétation passe <strong>des</strong> cultures int<strong>en</strong>sives de pêchers et d’abricotiers<br />
de la plaine à <strong>des</strong> zones de maquis et de lan<strong>des</strong> à cistes. Une zone de prairies humi<strong>des</strong> liées à<br />
<strong>des</strong> résurg<strong>en</strong>ces et <strong>des</strong> nappes captives est à signaler autour de Montalba.<br />
Ce site a été choisi parce qu’il inclut un site du réseau Natura 2000 déjà axé sur la richesse de<br />
ces <strong>mares</strong> temporaires dans deux secteurs. Le but était de compléter les <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s<br />
faunistiques sur ces zones et de repérer de nouvelles <strong>mares</strong> <strong>en</strong> dehors du site Natura 2000<br />
mais qui aurai<strong>en</strong>t les mêmes caractéristiques.<br />
- Carré côte sableuse : Argelès sur mer<br />
Ce carré est c<strong>en</strong>tré sur la zone « <strong>des</strong> Tamariguers » à Argelès sur mer, c’est une zone de<br />
prairie humide temporaire qui de par sa topographie a développé un gros réseaux de petites<br />
<strong>mares</strong>. Le reste du carré est composé de la ripisylve du Tech et de zones de cultures littorales<br />
(vignobles, arboricultures et maraîchages) ainsi que la réserve naturelle du Mas Larrieux.<br />
Cette zone est soumise à une forte pression touristique et urbanistique.<br />
Aude<br />
- Carré du massif de La Clape<br />
Ce carré se situe au sud-est du massif de La Clape et <strong>en</strong>globe une partie du site Natura 2000<br />
« Massif de la Clape » et les résurg<strong>en</strong>ces karstiques <strong>en</strong> bordure. On y trouve <strong>des</strong> couverts<br />
forestiers de pin, <strong>des</strong> garrigues plus ou moins fermées, de la vigne et quelques friches ou<br />
prairies humi<strong>des</strong> pâturées <strong>en</strong> bordure<br />
- Carré du massif de Fontfroide<br />
Le carré du massif de Fontfroide est situé sur le littoral audois <strong>en</strong> bordure est de l’étang de<br />
Bages-Sigean. Il <strong>en</strong>globe la partie nord du massif de Fontfroide, (200 mètres d’altitude <strong>en</strong>
moy<strong>en</strong>ne), couvert d’un massif forestier plus ou moins d<strong>en</strong>se <strong>en</strong>trecoupé de zones de<br />
garrigues fermées. Au nord-ouest et au sud-est de celui-ci se trouv<strong>en</strong>t <strong>des</strong> plaines agricoles<br />
avec une dominante de vignes.<br />
- Carré du massif <strong>des</strong> Basses Corbières<br />
Le carré du massif <strong>des</strong> Basses Corbières est situé à l’extrême sud-est du départem<strong>en</strong>t de<br />
l’Aude et <strong>des</strong> Pyrénées. Il est situé sur le piémont <strong>des</strong> Corbières ori<strong>en</strong>tales <strong>en</strong> partie dans la<br />
ZPS « Basses-Corbières ». On y trouve <strong>des</strong> reliefs calcaires couverts de garrigues plus ou<br />
moins fermées et de nombreux vallons « plus humi<strong>des</strong> » r<strong>en</strong>dus très attractifs pour la faune du<br />
fait <strong>des</strong> milieux secs <strong>en</strong>vironnants. C’est dans ces vallons que se trouv<strong>en</strong>t <strong>des</strong> ret<strong>en</strong>ues<br />
artificielles ou naturelles qui conserv<strong>en</strong>t de l’eau jusque tard <strong>en</strong> saison estivale.<br />
- Carré <strong>des</strong> marais de Marseillette<br />
Le carré <strong>des</strong> marais de Marseillette est situé dans la plaine alluviale de l’Aude et <strong>en</strong>globe la<br />
totalité de l’étang asséché de Marseillette.<br />
Cette zone est remarquable par la prés<strong>en</strong>ce d’un réseau hydraulique complexe alim<strong>en</strong>té par<br />
l’Aude et qui a pour but principal l’abaissem<strong>en</strong>t du taux de salinité <strong>des</strong> terres agricoles. La<br />
majeur partie de sa surface est utilisée par de la culture et la vigne, mais on y trouve aussi <strong>des</strong><br />
plantations de pommiers, <strong>des</strong> peupleraies, et <strong>des</strong> prairies de fauche. Certaines parcelles les<br />
plus basses sont utilisées à <strong>des</strong> fins cynégétiques. Cet étang asséché est <strong>en</strong>touré de petits<br />
reliefs principalem<strong>en</strong>t à l’ouest où l’on retrouve quasi exclusivem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> vignes. Au sud, le<br />
carré conti<strong>en</strong>t le lit principal de l’Aude bordé d’une ripisylve plus ou moins large.<br />
- Carré de la Haute Vallée de l’Aude<br />
Ce secteur est utilisé pour de l’élevage ext<strong>en</strong>sif et marqué par une colonisation progressive <strong>en</strong><br />
friche, ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t à base de g<strong>en</strong>êts. On y trouve égalem<strong>en</strong>t une forêt de feuillus avec<br />
chênes verts et pubesc<strong>en</strong>ts.<br />
- Carré du Razès / Malepère<br />
Ces milieux de bocage prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une mixité gran<strong>des</strong> cultures / vigne avec une dominance de<br />
la vigne.<br />
- Carré du Lauragais : La dominance de gran<strong>des</strong> cultures et par conséqu<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce de<br />
nombreux points d’eau artificiels <strong>des</strong>tinés à l’irrigation sont ses composantes principales.<br />
- Carré de la Montagne Noire<br />
C’est un milieu de bocage avec <strong>des</strong> zones d’élevage ext<strong>en</strong>sif et <strong>des</strong> forêts de feuillus. Il existe<br />
de nombreuses parcelles qui ont été très drainées par le passé.<br />
Hérault<br />
- Carré Causse de l’Hortus : C’est un plateau marno-calcaire de 50km2 incliné Est-Ouest et<br />
s’<strong>en</strong>fonçant imperceptiblem<strong>en</strong>t dans la plaine de St-Martin de Londres vers laquelle<br />
s’écoul<strong>en</strong>t les eaux de ruissellem<strong>en</strong>t du plateau.<br />
- Carré Causse de Cazevieille et de Viols-le-Fort : C’est un plateau marno-calcaire<br />
faiblem<strong>en</strong>t marqué (altitude moy<strong>en</strong>ne de 200 à 300 m). Le paysage est marqué par le Pic<br />
Saint-Loup au Nord.<br />
Ces deux premiers carrés ont été positionnés dans <strong>des</strong> secteurs à <strong>mares</strong> et à lavognes déjà<br />
id<strong>en</strong>tifiés par l’association. Il s’agit d’un territoire ayant une longue tradition de pastoralisme<br />
mais qui a subi <strong>des</strong> mutations économiques très importantes depuis la fin de la seconde guerre<br />
mondiale.<br />
- La moy<strong>en</strong>ne vallée de l’Hérault <strong>en</strong>tre Aniane et Gignac : Il s’agit d’une plaine agricole<br />
uniforme, située à moins de 100 mètres d’altitude. Le pastoralisme est complètem<strong>en</strong>t abs<strong>en</strong>t.<br />
L’activité d’extraction de granulats est importante de part et d’autre du fleuve.
- Garrigues d’Assas à Castries : Là <strong>en</strong>core, il s’agit d’un territoire <strong>en</strong> pleine mutation. Deux<br />
phénomènes domin<strong>en</strong>t : d’un côté les garrigues qui se bois<strong>en</strong>t suite à l’abandon <strong>des</strong> pratiques<br />
agropastorales et de l’autre, l’urbanisation pavillonnaire qui s’ét<strong>en</strong>d autour <strong>des</strong> villages.<br />
- Carré Larzac Est : Typiquem<strong>en</strong>t sur calcaire karstifié, avec principalem<strong>en</strong>t de l’élevage<br />
ext<strong>en</strong>sif bovins et ovins, peu de cultures à part dans le poljé de Saint-Maurice.<br />
- Carré Larzac Ouest : Sur calcaire karstifié, avec un contexte pédologique plus favorable à<br />
l’agriculture et <strong>des</strong> dolomies sur une grande partie du site.<br />
- Carré au nord de Mèze : Substrat calcaire, composé de molasses marines et de terrains du<br />
Campani<strong>en</strong>-Maastrichti<strong>en</strong> (Alabouvette et al. 2003). Paysage avec une alternance de vignes et<br />
de bosquets de Pins d’Alep et de garrigue à Erica multiflora et Cistus spp.<br />
- Carré du Salagou : Terres rouges (principalem<strong>en</strong>t formations paléozoïques du Permi<strong>en</strong> et<br />
laves basaltiques de l’Escandorgue, plio-Quaternaire) sur la partie nord du carré, calcaires<br />
mélangés au sud (Trias indiffér<strong>en</strong>ciés, Alabouvette et al. 2003). Paysage de vigne dans les bas<br />
pour partie et relief assez accid<strong>en</strong>té dans les hauts, pré-bois, châtaigneraie.<br />
Gard<br />
La Camargue gardoise a été volontairem<strong>en</strong>t écartée, car ce secteur fait déjà l’objet de<br />
différ<strong>en</strong>ts suivis <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> (par le Syndicat Mixte de Camargue Gardoise, opérateur<br />
Natura 2000, observatoire), et par conséqu<strong>en</strong>t les richesses floristiques et faunistiques y sont<br />
assez bi<strong>en</strong> connues.<br />
Les Costières et la Vallée du Rhône ont égalem<strong>en</strong>t été écartées, car ces secteurs sont assez<br />
pauvres <strong>en</strong> <strong>mares</strong>. La partie ouest du départem<strong>en</strong>t du Gard a été prospectée par l’Association<br />
Méandre et l’Est par le COGard.<br />
- Carré de Valleraugue<br />
En zone de montagne - sommets à plus de 1200m -, ce secteur de prospection est situé sur <strong>des</strong><br />
surfaces d’imbrications <strong>en</strong>tre le schiste et le granit. Le territoire est surtout forestier avec <strong>des</strong><br />
chênes verts et <strong>des</strong> châtaigneraies souv<strong>en</strong>t abandonnées, ainsi que quelques lan<strong>des</strong> et parcours<br />
pour le pâturage, sur les replats. Les versants abrupts laiss<strong>en</strong>t peu de place à l’implantation<br />
humaine : maraîchage et surtout oignons occup<strong>en</strong>t les fonds de vallées et les versants les plus<br />
accessibles et mieux exposés. Les sources font alors l’objet de nombreux captages et ret<strong>en</strong>ues.<br />
- Carré de Mialet<br />
La déprise agricole est tout de suite visible sur ce secteur de moy<strong>en</strong>ne montagne dominé par<br />
le schiste. Les versants égalem<strong>en</strong>t très abrupts sont <strong>en</strong> grande partie occupés par les milieux<br />
forestiers et l’implantation humaine se situe dans les fonds de vallées. Les sources y sont<br />
nombreuses mais leur utilisation à <strong>des</strong> fins agricoles a la plupart du temps été abandonnée.<br />
- Carré de Lasalle<br />
Situé dans le secteur de piémont cév<strong>en</strong>ol, <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t sur substrat granitique, ce territoire est<br />
caractérisé par une occupation humaine ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t dans les vallées et les versants les<br />
mieux exposés. L’agriculture a subi une déprise mais la multitude de sources et de bassins est<br />
toujours <strong>en</strong> grande partie maint<strong>en</strong>ue <strong>en</strong> état : le maraîchage et les potagers familiaux ont ainsi<br />
permis dans certaines vallées, de conserver une occupation traditionnelle du sol, qui<br />
s’accompagne la plupart du temps de prairies perman<strong>en</strong>tes, <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ues manuellem<strong>en</strong>t ou<br />
grâce à du pâturage ext<strong>en</strong>sif.<br />
- Carré de Pompignan<br />
Le carré de Pompignan est caractérisé par une d<strong>en</strong>sité de population assez faible. Une petite<br />
proportion <strong>des</strong> espaces (1/10 e <strong>en</strong>viron) est aujourd’hui consacrée à la culture de la vigne et à<br />
la production céréalière. Les « espaces naturels » ou non exploités par l’homme représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t
l’ess<strong>en</strong>tiel de la superficie. Ils sont fortem<strong>en</strong>t marqués par leur exploitation passée pour<br />
l’agriculture et l’élevage. Il s’agit donc pour l’ess<strong>en</strong>tiel de matorral ouvert dominé par le<br />
G<strong>en</strong>évrier cade sur le calcaire crayeux ou les sols marneux et dans une moindre mesure de<br />
forêt de Chêne vert sur les sols calcaires compacts.<br />
- Carré de Rousson<br />
Le carré couvre une partie du bassin d’Alès, et il s’agit d’une plaine un peu vallonnée aux<br />
milieux semi-ouverts. Elle est partagée <strong>en</strong>tre milieux agricoles, bosquets et petits boisem<strong>en</strong>ts,<br />
petites agglomérations. Le réseau hydrographique est important, avec de nombreux ruisseaux<br />
et cours d’eau.<br />
- Carré de Lussan<br />
L’ess<strong>en</strong>tiel de ce carré est constitué par la plaine de Lussan et la plaine de Vallérargues, puis<br />
il compr<strong>en</strong>d sur ses bordures <strong>des</strong> milieux de garrigues calcaires. La plaine de Lussan ellemême<br />
compr<strong>en</strong>d une majorité de milieux agricole. Les garrigues <strong>en</strong>vironnantes sont <strong>des</strong><br />
garrigues méditerrané<strong>en</strong>nes classiques, <strong>en</strong> chênaie verte plus ou moins dégradée. Des<br />
pratiques pastorales (ovines ou caprines) rest<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tes, mais sont <strong>en</strong> net déclin. Le réseau<br />
hydrographique est léger, constitué de cours d’eau temporaires, conc<strong>en</strong>tré dans la plaine de<br />
Lussan et celle de Vallérargues, avec quelques vallons <strong>en</strong> garrigues.<br />
Une publication réc<strong>en</strong>te concernant <strong>des</strong> <strong>mares</strong> à Branchiopo<strong>des</strong> (RABET, 1999) a été exploitée,<br />
et après contact avec l’auteur les <strong>mares</strong> signalées et prés<strong>en</strong>tes dans ce carré ou proches ont été<br />
revisitées à l’automne 2005.<br />
- Carré de l’Uzégeois<br />
Dans le district biogéographique de la Gardonn<strong>en</strong>que, ce carré est constitué de plaines<br />
agricoles, collines (plus ou moins boisées ou cultivées) et garrigues. Les garrigues<br />
méditerrané<strong>en</strong>nes <strong>en</strong>vironnantes sont <strong>des</strong> chênaies vertes plus ou moins dégradées. Les<br />
pratiques pastorales ont presque disparu. Le réseau hydrographique est assez important,<br />
constitué de cours d’eau perman<strong>en</strong>ts ou temporaires, ainsi que de petits étangs - généralem<strong>en</strong>t<br />
issues d’anci<strong>en</strong>nes extractions d’argile réfractaire - le plus souv<strong>en</strong>t « réhabilités » <strong>en</strong> petits<br />
étangs de pêche ou d’agrém<strong>en</strong>t.<br />
- Carré du Sommièrois<br />
Ce carré est nettem<strong>en</strong>t dominé par les milieux agricoles – ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t viticoles – et<br />
comporte <strong>des</strong> boisem<strong>en</strong>tsainsi que quelques parties de garrigues dégradées. De plus, il est<br />
parcouru par le cours de la rivière Vidourle. Enfin, les agglomérations sont représ<strong>en</strong>tées par<br />
Sommières et quelques villages <strong>en</strong>vironnants.<br />
Lozère<br />
Région naturelle Nombre de carrés<br />
échantillons<br />
Comm<strong>en</strong>taire Prospecteur<br />
Margeride 3 1 <strong>en</strong> Margeride Est CDSL<br />
1 <strong>en</strong> Margeride Ouest ADSL<br />
1 <strong>en</strong> au sud de la montagne de<br />
la Margeride<br />
ALEPE<br />
Aubrac 1 CDSL<br />
Causses 3 Méjean ALEPE<br />
Sauveterre CDSL/ALEPE<br />
Cév<strong>en</strong>nes 1 Le Goulet ALEPE<br />
- La Margeride
Massif cristallin composé de la montagne proprem<strong>en</strong>t dite qui est ori<strong>en</strong>tée nord-ouest, sud-est<br />
et de 2 plateaux appelés Margeride ouest et est, la Margeride est caractérisée par un climat<br />
rude, humide et froid. La montagne s’est fortem<strong>en</strong>t boisée suite à la déprise agricole<br />
<strong>en</strong>traînant la fermeture <strong>des</strong> milieux. On r<strong>en</strong>contre de nombreuses tourbières, lan<strong>des</strong> à Callune,<br />
G<strong>en</strong>êt et Myrtille, pelouses à Nard, habitats naturels d’intérêt communautaire. Les plateaux<br />
sont quant à eux composés de bois de Pins sylvestres, de prairies humi<strong>des</strong> fauchées et/ou<br />
pâturées trop souv<strong>en</strong>t drainées, de cultures.<br />
- Le plateau de l’Aubrac<br />
Sous influ<strong>en</strong>ce atlantique, ce plateau alliant granite et basalte, est dominé par de vastes<br />
pelouses à Nard généralem<strong>en</strong>t riches <strong>en</strong> espèces, de prairies de fauche, de zones humi<strong>des</strong><br />
nombreuses mais dégradées, de hêtraies résiduelles, de chaos et dykes basaltiques. Le climat y<br />
est rude, v<strong>en</strong>té et froid.<br />
- Les Causses<br />
Les diverses influ<strong>en</strong>ces (méditerrané<strong>en</strong>nes, atlantiques, montagnar<strong>des</strong>…) ainsi que les<br />
pratiques anthropiques ont <strong>des</strong>siné ce paysage désertique formé de pelouses sèches calcaires<br />
ayant une diversité biologique importante. Mais les Causses n’ont pas échappé aux<br />
changem<strong>en</strong>ts <strong>des</strong> pratiques agricoles avec pour conséqu<strong>en</strong>ces <strong>des</strong> plantations de Pins noirs de<br />
certains secteurs (causses boisés) et une colonisation naturelle du Pin sylvestre associée à<br />
celle du G<strong>en</strong>évrier commun et du Buis. Cette colonisation s’est tout d’abord opérée sur les<br />
causses boisés mais elle devi<strong>en</strong>t aujourd’hui préoccupante sur les parties dites « nues ». Les<br />
Causses abrit<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> alcalines, généralem<strong>en</strong>t de faible surface parmi<br />
lesquelles on trouve les lavognes, points d’eau servant à abreuver les ovins et d’une<br />
importance capitale pour la faune.<br />
- Les Cév<strong>en</strong>nes<br />
Composées traditionnellem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> Cév<strong>en</strong>nes proprem<strong>en</strong>t dite et <strong>des</strong> 3 massifs montagneux,<br />
les Cév<strong>en</strong>nes, domaine du Schiste, offre un relief très mouvem<strong>en</strong>té, avec une diversité<br />
d’habitat intéressant sous un climat méditerrané<strong>en</strong> : boisem<strong>en</strong>ts, lan<strong>des</strong>, rochers et éboulis,<br />
maquis, et prairies et pelouses ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tes autour <strong>des</strong> hameaux.<br />
Au nord et à l’est, les massifs montagneux du Mont Lozère, du Bougès et de l’Aigoual<br />
constitu<strong>en</strong>t un écran où le climat et les paysages diffèr<strong>en</strong>t. Relief moins accid<strong>en</strong>té sur une<br />
roche granitique, ces massifs, dont le Mont-Lozère, sont constitués de lan<strong>des</strong> à Callune,<br />
Myrtille et G<strong>en</strong>êt, pelouses à Nard relativem<strong>en</strong>t pauvres <strong>en</strong> espèces, tourbières et prairies<br />
humi<strong>des</strong>, et de boisem<strong>en</strong>ts majoritairem<strong>en</strong>t artificiels.
Annexe 10 : Choix <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons<br />
Dans les Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales<br />
- Massif du Canigou :<br />
- Une mare du Gourgs de Cady, évoluant vers une tourbière. Elle possède une<br />
fort pot<strong>en</strong>tiel écologique et il convi<strong>en</strong>t de la surveiller malgré le fait qu’elle soit<br />
faiblem<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>acée par le piétinem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> randonneurs et <strong>des</strong> troupeaux. Cette<br />
mare ne nécessite cep<strong>en</strong>dant aucune interv<strong>en</strong>tion ; Seule l’amélioration de la<br />
s<strong>en</strong>sibilisation <strong>des</strong> randonneurs peut être <strong>en</strong>visagée et ainsi diminuer le<br />
dérangem<strong>en</strong>t.<br />
- Complexe de <strong>mares</strong> temporaires et perman<strong>en</strong>tes du Gourgs de Cady : Ces<br />
<strong>mares</strong> situées à proximité de la précéd<strong>en</strong>te possèd<strong>en</strong>t le même pot<strong>en</strong>tiel<br />
écologique et ne nécessit<strong>en</strong>t pas non plus d’interv<strong>en</strong>tion urg<strong>en</strong>te.<br />
- Cerdagne :<br />
- A l’inverse, cette mare ne possède que peu d’intérêt patrimoniale mais est<br />
fortem<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>acée par la route, l’exploitation agricole voisine ainsi que par<br />
l’urbanisation de la zone.<br />
- F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong> :<br />
- Une mare temporaire de plaine à l’intérêt patrimonial moy<strong>en</strong> mais qui est<br />
utilisée, du fait de son caractère temporaire, comme décharge durant une<br />
grande partie de l’année.<br />
- Anci<strong>en</strong>ne carrière, cette mare de par sa taille et sa localisation a un pot<strong>en</strong>tiel<br />
patrimonial intéressant mais est égalem<strong>en</strong>t utilisée comme décharge sauvage.<br />
La fermeture du milieu constitue égalem<strong>en</strong>t une m<strong>en</strong>ace pour ce point d’eau.<br />
- Opoul / Salses-le-Château :<br />
- Mare temporaire d’Opoul : C’est un point d’eau très riche du point de vue<br />
patrimonial et notamm<strong>en</strong>t pour la faune qu’il abrite (amphibi<strong>en</strong>s, insectes,<br />
mollusques, crustacés). La prés<strong>en</strong>ce de Goéland leucophée représ<strong>en</strong>te une<br />
m<strong>en</strong>ace pour les amphibi<strong>en</strong>s de cette mare.<br />
- Mare <strong>des</strong> Fontanilles : Cette mare, abritant de nombreux amphibi<strong>en</strong>s mais<br />
surtout constituant un point d’eau pér<strong>en</strong>ne, est soumise à <strong>des</strong> dégradations de la<br />
végétation aquatique. Ces dégradations sont liées à la réalisation de travaux<br />
pratiques par l’Université de Perpignan. Un classem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Arrêté de Protection<br />
de Biotope peut être <strong>en</strong>visagé mais l’action principale vise à la s<strong>en</strong>sibilisation<br />
<strong>des</strong> universitaires.<br />
- Ille-sur-Têt :<br />
- Mare de la décharge : Cette mare a été récemm<strong>en</strong>t créée et nécessite une mise<br />
<strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s de certains secteurs pour limiter le piétinem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> troupeaux à<br />
proximité. Elle a été ret<strong>en</strong>ue comme mare échantillon pour son probable<br />
pot<strong>en</strong>tiel biologique et afin de suivre l’installation de la faune et de la flore<br />
après sa création.<br />
- Mare de l’abreuvoir : Cette mare est importante car elle reste <strong>en</strong> eau durant une<br />
longue période et abrite de ce fait une richesse patrimoniale forte tant du point<br />
de vue <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s que de la flore. Une réouverture manuelle <strong>des</strong> ligneux<br />
(ronces) et un faucardage léger d'une partie <strong>des</strong> herbiers lors de opérations de<br />
suivis pourrai<strong>en</strong>t être bénéfiques à la qualité du site.<br />
- Argelès-sur-Mer :
- Les Tamariguiers : Ce complexe de <strong>mares</strong> abrite une <strong>des</strong> rares stations<br />
de Pélobate cultripède du Roussillon et semble être pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t<br />
favorables à de nombreuses autres espèces. De par sa situation<br />
géographique, à proximité <strong>des</strong> zones d’expansion de l’urbanisation et<br />
<strong>des</strong> campings d’Argelès-sur-Mer, ces <strong>mares</strong> sont m<strong>en</strong>acées à cours<br />
terme de comblem<strong>en</strong>t. Des dépôts végétaux ont déjà été réalisé dans<br />
l’une d’<strong>en</strong>tre elles. Des actions de gestion sont à prévoir rapidem<strong>en</strong>t.<br />
- Mares de la Réserve Naturelle du Mas Larrieu : Par manque de gestion,<br />
ces <strong>mares</strong> sont pour la plupart m<strong>en</strong>acées de fermeture et d’assèchem<strong>en</strong>t,<br />
notamm<strong>en</strong>t par l’invasion du saule. Ces <strong>mares</strong>, située sur <strong>des</strong> terrains<br />
propriétés du Conservatoire du Littoral, peuv<strong>en</strong>t faire l’objet de travaux<br />
simple de gestion pour ainsi garantir leur pér<strong>en</strong>nité. Il s’agit de réaliser<br />
quelques coupes d’arbres et de pratiquer un reprofilage <strong>des</strong> berges,<br />
actuellem<strong>en</strong>t peu favorables. Ces préconisations, favorables au<br />
patrimoine biologique, pourrai<strong>en</strong>t être inclues dans le prochain plan de<br />
gestion de la Réserve, qui doit être mis à jour dans quelques temps.<br />
- Canet / Al<strong>en</strong>ya :<br />
- Bassin du Delta du Réart : Ces bassins au fond maçonné abrit<strong>en</strong>t une faune et<br />
une flore caractéristiques d’un milieu pionnier. La déconnexion <strong>des</strong> bassins du<br />
puits artési<strong>en</strong> qui les alim<strong>en</strong>tai<strong>en</strong>t est une <strong>des</strong> actions de restauration qui<br />
peuv<strong>en</strong>t être <strong>en</strong>gagées sur ces sites. Un travail est <strong>en</strong> cours avec la<br />
Communauté d’Agglomération Perpignan Méditerranée.<br />
- Mares <strong>des</strong> Pra<strong>des</strong> d’Al<strong>en</strong>ya : Ces <strong>mares</strong> ont été <strong>en</strong> partie comblées par <strong>des</strong><br />
dépôts de bâches et autres matériaux agricoles et ont faits l’objet de chantiers<br />
de nettoyage par les bénévoles du GOR ces dernières années. Actuellem<strong>en</strong>t,<br />
<strong>des</strong> actions de restauration hydraulique doiv<strong>en</strong>t être m<strong>en</strong>ées afin de favoriser le<br />
pot<strong>en</strong>tiel écologique <strong>des</strong> ces milieux.<br />
Les actions sur ces deux sites peuv<strong>en</strong>t être d’autant plus réalisables que ces<br />
parcelles apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au Conservatoire du Littoral.<br />
Dans l’Aude<br />
- Port-Leucate :<br />
- Un complexe de deux <strong>mares</strong> a été sélectionné comme mare échantillon sur<br />
cette commune de part son intérêt patrimonial très fort. C’est <strong>en</strong> effet le seul<br />
site connu de prés<strong>en</strong>ce de Cistude d’Europe, dans l’Aude. Ces <strong>mares</strong>, de par<br />
leur localisation à proximité d’urbanisation, sont m<strong>en</strong>acées de comblem<strong>en</strong>t et<br />
de pollution.<br />
- Domaine de Mandourelle :<br />
- Cette mare constitue un <strong>des</strong> seuls point d’eau pér<strong>en</strong>nes de la partie ori<strong>en</strong>tale<br />
<strong>des</strong> Basses Corbières. De plus, cette mare abrite un fort pot<strong>en</strong>tiel biologique du<br />
point de vue <strong>des</strong> Odonates et de la végétation.<br />
- Massif de la Clape :<br />
- Mare du Rec d’Arg<strong>en</strong>t : Le pot<strong>en</strong>tiel écologique de ce site est limité par<br />
l’<strong>en</strong>vahissem<strong>en</strong>t d’espèces prédominantes, telles que le roseau ou la massette,<br />
ainsi que par la prés<strong>en</strong>ce d’une bâche sur le substrat.<br />
- Mare du Puech Redon : Cette mare temporaire abrite une importante diversité<br />
d’habitat et d’espèces, caractéristiques <strong>des</strong> <strong>mares</strong> temporaires<br />
méditerrané<strong>en</strong>nes. Actuellem<strong>en</strong>t préservée de la m<strong>en</strong>ace anthropique, cette<br />
mare ne fait l’objet d’aucune mesure de gestion particulière.
- Domaine de Cazes :<br />
- 2 <strong>mares</strong> ont été ret<strong>en</strong>ues comme mare échantillon pour leur intérêt patrimonial<br />
fort, notamm<strong>en</strong>t du point de vue faunistique. Par ailleurs, le propriétaire<br />
souhaite les mettre <strong>en</strong> valeur afin de favoriser cette biodiversité. Des<br />
<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s floristiques complém<strong>en</strong>taires ainsi qu’un suivi <strong>des</strong> populations<br />
d’amphibi<strong>en</strong>s peuv<strong>en</strong>t être préconisés ; les <strong>mares</strong> ne sont actuellem<strong>en</strong>t pas<br />
soumises à d’importantes m<strong>en</strong>aces.<br />
- Domaine de Peyremale :<br />
- Les 3 <strong>mares</strong> de ce domaine ont été choisies selon les mêmes critères que<br />
précédemm<strong>en</strong>t : fort pot<strong>en</strong>tiel biologique et volonté de gestion du propriétaire.<br />
Aucune interv<strong>en</strong>tion n’est à prévoir actuellem<strong>en</strong>t sur ces <strong>mares</strong>.<br />
Dans l’Hérault :<br />
- Cazevieille :<br />
- Mare de Pallès : Cette mare prés<strong>en</strong>te un intérêt patrimonial majeur, notamm<strong>en</strong>t<br />
botanique et mérite de fait une prise <strong>en</strong> compte au titre de la modernisation <strong>des</strong><br />
ZNIEFF, d’autant que les <strong>mares</strong> périphériques de Cazevieille ne prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t pas<br />
une végétation aussi diversifiée. Il n’y a pas de problème id<strong>en</strong>tifié sur ce site,<br />
la fonction première d’abreuvoir est une bonne garantie de la préservation du<br />
site à moy<strong>en</strong> terme, d’autant que la mare est située à cheval sur deux parcelles<br />
différ<strong>en</strong>tes et que l’urbanisation de la parcelle non pâturée semble improbable.<br />
- Lavogne du Pic Saint-Loup : Cette mare sur substrat artificiel (béton) prés<strong>en</strong>te<br />
une biodiversité importante et notamm<strong>en</strong>t une population de Branchipus<br />
schaefferi dont le mainti<strong>en</strong> sur le site dép<strong>en</strong>d aussi de la pér<strong>en</strong>nité de la petite<br />
mare temporaire limitrophe, sur substrat naturel. Il n’y a pas de problème<br />
id<strong>en</strong>tifié sur ce site, le curage de la petite mare voisine serait à <strong>en</strong>visager dans<br />
les années qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t.<br />
- Claret :<br />
- Lavogne du Capucin : Cette mare sur substrat naturel prés<strong>en</strong>te un<br />
fonctionnem<strong>en</strong>t hydrologique (mise <strong>en</strong> eau par ruissellem<strong>en</strong>t avec un apport de<br />
matière organique important, sous forme de bouses de vaches). De plus, le sol<br />
est à cet <strong>en</strong>droit très sablonneux, alors que la plupart <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de la région<br />
sont sur substrat très marneux. Cette mare, de par ses caractéristiques uniques,<br />
mérite d’être prise <strong>en</strong> compte au titre de la modernisation <strong>des</strong> ZNIEFF. Le<br />
surpiétinem<strong>en</strong>t sur les bords de la mare nécessite la mise <strong>en</strong> place de mesure de<br />
gestion.<br />
- Lavogne du Mas neuf : Cette mare possède une valeur écologique très forte<br />
avec la prés<strong>en</strong>ce de nombreuses espèces protégées et mérite d’être soumise à<br />
protection de type arrêté de protection de biotope. Quelques travaux doiv<strong>en</strong>t<br />
être effectués régulièrem<strong>en</strong>t (<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> et imperméabilisation du mur) mais ne<br />
constitue pas une action prioritaire.<br />
- Lavogne du Puech Auroux : Cette petite lavogne abrite l’<strong>en</strong>semble du<br />
peuplem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> batraci<strong>en</strong>s de la région. Elle mériterait de bénéficier de<br />
mesures conservatoires permettant d’assurer une maîtrise foncière du site à<br />
moy<strong>en</strong> terme. Ne connaissant pas le statut foncier et la <strong>des</strong>tination du site qui<br />
t<strong>en</strong>d à s’<strong>en</strong>fricher, il serait bon de pr<strong>en</strong>dre contact avec le propriétaire pour<br />
l’informer de l’intérêt du site.<br />
- Bessille :<br />
- Station de lagunage: 4 bassins dont le dernier prés<strong>en</strong>te une végétation et une<br />
faune d’appar<strong>en</strong>ce assez riche. Il serait intéressant de pouvoir surveiller la
qualité de l’eau dans la dernière lagune et év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t de proposer une<br />
étude plus poussée de la faune prés<strong>en</strong>te <strong>en</strong> fonction du degré de pollution. Ce<br />
type de mesure intéresserait sans doute les gestionnaires de la station de<br />
lagunage.<br />
- Larzac :<br />
- Mare de Saint-Maurice Navacelles : Des travaux de vidage et curage <strong>en</strong> vue de<br />
l’éradication <strong>des</strong> poissons rouges (Association Grand Site de Navacelles) ont<br />
eu lieu <strong>en</strong> 2003. Ce type d’action serait à réitérer afin de conserver la<br />
profondeur de la mare et de s’assurer de l’éradication régulière <strong>des</strong> poissons<br />
rouges.<br />
- Mare de Bos Gros : Cette lavogne dallée possède une population remarquable<br />
de tritons néoténiques. Aucune interv<strong>en</strong>tion n’est actuellem<strong>en</strong>t nécessaire sur<br />
la mare. Les populations de tritons néoténiques justifierai<strong>en</strong>t un suivi voir une<br />
étude sur la qualité de l’eau et les facteurs abiotiques qui pourrai<strong>en</strong>t être à<br />
l’origine de ce phénomène.<br />
Dans le Gard :<br />
- Massif de l’Aigoual :<br />
- Mare <strong>des</strong> Portes : La mare <strong>des</strong> Portes conc<strong>en</strong>tre une grande partie <strong>des</strong> richesses<br />
de l’Aigoual <strong>en</strong> matière d’habitat tourbeux, de batraci<strong>en</strong>s et d’invertébrés. En<br />
matière de gestion, la mare <strong>des</strong> Portes est <strong>en</strong> Forêt Domaniale et sur le<br />
territoire du Parc National <strong>des</strong> Cév<strong>en</strong>nes : <strong>des</strong> mesures de limitation de<br />
progression <strong>des</strong> résineux permettrai<strong>en</strong>t la réouverture <strong>des</strong> abords.<br />
- Lasalle :<br />
- Mare de Lasalle : ce bassin servait – ou sert <strong>en</strong>core – à l’arrosage d’une activité<br />
agricole de proximité et r<strong>en</strong>ferme égalem<strong>en</strong>t une diversité faunistique et de la<br />
floristique caractéristique. Plusieurs types de m<strong>en</strong>aces exist<strong>en</strong>t sur cette mare :<br />
abandon et donc comblem<strong>en</strong>t, artificialisation <strong>en</strong> bordure de zone urbanisée ou<br />
à proximité de mas, pollution d’origine agricole <strong>des</strong> eaux.<br />
- Causse de Blandas :<br />
- Lavogne de Blandas : Cette lavogne se caractérise par l’abs<strong>en</strong>ce d’assec car<br />
son alim<strong>en</strong>tation se fait par une nappe perchée qui l’approvisionne quasim<strong>en</strong>t<br />
toute l’année. Outre ses caractéristiques physiques, d’un point de vue<br />
écologique, cette lavogne conc<strong>en</strong>tre une grande diversité d’espèces<br />
faunistiques : mammifères et oiseaux, développem<strong>en</strong>t de plusieurs espèces de<br />
batraci<strong>en</strong>s. Un plan de gestion de cette lavogne est <strong>en</strong> cours puisque la mairie,<br />
<strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec une association locale, se propose de mettre <strong>en</strong> place un<br />
Contrat Natura2000 pour la conservation de ce milieu.<br />
- Pompignan :<br />
- Mare de Pompignan : La mare choisie abrite plusieurs espèces remarquables<br />
dont plusieurs espèces protégées à la fois au niveau végétal et animal. Les<br />
m<strong>en</strong>aces sont bi<strong>en</strong> id<strong>en</strong>tifiées, et la dynamique de végétation est l<strong>en</strong>te : la<br />
progression <strong>des</strong> typhas est à surveiller pour éviter la fermeture du milieu ; la<br />
pollution d’origine agricole <strong>des</strong> cultures avoisinantes perturbe l’équilibre<br />
écologique de l’<strong>en</strong>semble aquatique.<br />
- Lussan :<br />
- « L’Emprunt » : Cette mare prés<strong>en</strong>te une structure intéressante avec une<br />
végétation assez diversifiée et une bordure <strong>en</strong> prairie inondable. L’intérêt
faunistique du site n’est pas négligeable. La fréqu<strong>en</strong>tation du site par les<br />
sangliers constitue la m<strong>en</strong>ace principale et doit am<strong>en</strong>er à la mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s<br />
d’une partie du site dans l’objectif de sa préservation. D’autres actions peuv<strong>en</strong>t<br />
être m<strong>en</strong>ées à plus long terme et concern<strong>en</strong>t la création d’éclaircies dans la<br />
phragmitaies et la limitation <strong>des</strong> rejets <strong>des</strong> Peupliers noirs <strong>en</strong> bordure afin<br />
d’éviter la fermeture du milieu.<br />
- Uzès :<br />
- la « Font de Vérune », constituée de plusieurs compartim<strong>en</strong>ts : Source captée,<br />
barrage cim<strong>en</strong>té, <strong>mares</strong> et ruisseau. En plus de la diversité d’habitats et de<br />
l’originalité du substrat géologique <strong>en</strong> garrigues (tuff), les 3 principaux<br />
compartim<strong>en</strong>ts/<strong>mares</strong> accueille une forte diversité et d<strong>en</strong>sité végétale,<br />
d’insectes, d’invertébrés et d’amphibi<strong>en</strong>s. Les actions de gestion pouvant être<br />
préconisées sont : la protection de la source, la réhabilitation du bassin<br />
supérieur (comblé <strong>en</strong> grande partie par <strong>des</strong> roches et cailloux am<strong>en</strong>ées par les<br />
fortes pluies de septembre 2002), une légère valorisation du gour aval<br />
(reprofilage voire recreusem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> sédim<strong>en</strong>ts accumulés, limitation <strong>des</strong><br />
myriophylles et de la végétation <strong>en</strong>vahissante proche).<br />
- Sommiérois :<br />
- Ensemble de 3 <strong>mares</strong> dans les (anci<strong>en</strong>nes) carrières de JUNAS : Ce secteur<br />
prés<strong>en</strong>te un fort pot<strong>en</strong>tiel avec notamm<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce d’amphibi<strong>en</strong>s dont le<br />
Triton marbré. Une importante population d’Ecrevisses « américaines » a été<br />
observée et représ<strong>en</strong>te certainem<strong>en</strong>t une m<strong>en</strong>ace importante pour les<br />
populations de têtards. Le prélèvem<strong>en</strong>t régulier d’écrevisses constitue la<br />
principale action à mettre <strong>en</strong> œuvre sur ces <strong>mares</strong> afin de favoriser et de<br />
garantir les populations d’amphibi<strong>en</strong>s prés<strong>en</strong>tes sur le site.<br />
- Bois <strong>des</strong> L<strong>en</strong>s :<br />
- Anci<strong>en</strong> bassin DFCI connu dans le Bois <strong>des</strong> L<strong>en</strong>s. Ses <strong>en</strong>jeux naturalistes<br />
rest<strong>en</strong>t moy<strong>en</strong>s mais son principal intérêt est de constituer un plan d’eau<br />
important et perman<strong>en</strong>t au cœur du massif calcaire du bois <strong>des</strong> L<strong>en</strong>s.<br />
Cep<strong>en</strong>dant, la gestion de ce bassin a été abandonné depuis 2003-2004 et le<br />
comblem<strong>en</strong>t d’une partie du bassin s’est acc<strong>en</strong>tué (depuis les inondations de<br />
2002) ; les sangliers <strong>des</strong>c<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t désormais gratter dans cette partie sableuse et<br />
<strong>en</strong> p<strong>en</strong>te douce, et la bâche est <strong>en</strong> voie d’arrachage (sous l’effet de l’érosion,<br />
voire du passage de sangliers). Des mesures urg<strong>en</strong>tes de gestion sont<br />
indisp<strong>en</strong>sables pour pér<strong>en</strong>niser le site : Il s’agit de restaurer les berges (remise<br />
<strong>en</strong> place de la bâche, restauration de la p<strong>en</strong>te, mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s) et améliorer la<br />
connexion du bassin avec l’amont afin de restaurer la circulation d’eau et<br />
éviter l’assèchem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> trous <strong>en</strong> amont.<br />
En Lozère :<br />
- Mare de Saint Jean de la Fouillouse : Cette mare subit un comblem<strong>en</strong>t naturel et<br />
une forte dynamique de fermeture par les saules. De plus, une fuite apparue <strong>en</strong> 2006<br />
sous le déversoir a à priori provoqué un abaissem<strong>en</strong>t important du niveau de l'eau.<br />
Son alim<strong>en</strong>tation se fait par une source située vers le c<strong>en</strong>tre de la mare. Le<br />
propriétaire serait favorable à une restauration.
Agir<br />
pour les <strong>mares</strong><br />
L<br />
’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> de ces milieux est indisp<strong>en</strong>sable mais<br />
nécessite un diagnostic de l’état de conservation de<br />
la mare par <strong>des</strong> spécialistes, afi n d’agir effi cacem<strong>en</strong>t et<br />
respectueusem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> faveur du milieu.<br />
La prés<strong>en</strong>ce d’une surface d’eau libre et d’un<br />
<strong>en</strong>soleillem<strong>en</strong>t suffi sant sont indisp<strong>en</strong>sables au mainti<strong>en</strong><br />
d’une certaine diversité.<br />
Il est important de conserver un réseau d<strong>en</strong>se de <strong>mares</strong><br />
interconnectées afi n d’assurer la viabilité <strong>des</strong> espèces<br />
qui y viv<strong>en</strong>t.<br />
La gestion de ces écosystèmes uniques peut se faire par<br />
le biais de la maîtrise foncière ou d’usage, pour faciliter<br />
l’application d’une gestion adaptée et compatible avec<br />
les différ<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>jeux prés<strong>en</strong>ts sur le site<br />
• Inv<strong>en</strong>taire <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du L-R : Projet m<strong>en</strong>é par le CEN L-R <strong>en</strong> collaboration<br />
avec <strong>des</strong> structures locales, avec l’objectif d’agir <strong>en</strong> faveur de la conservation<br />
de certaines <strong>mares</strong>,<br />
• Programme europé<strong>en</strong> Life Mares Temporaires Méditerrané<strong>en</strong>nes : <strong>en</strong> L-R il a<br />
porté sur les sites de la Réserve Naturelle de Roque-Haute (34), de la mare de<br />
Notre-Dame de l’Ag<strong>en</strong>ouillade (34) et de l’Etang de Valliguières (30)<br />
• Opération Fréqu<strong>en</strong>ce Gr<strong>en</strong>ouille : Sorties nature organisées par le CEN chaque<br />
année du 1 er mars au 15 avril sur la diversité et de la spécifi cité de la faune et<br />
de la fl ore <strong>des</strong> <strong>mares</strong>,<br />
• Journée Mondiale <strong>des</strong> Zones Humi<strong>des</strong> : Journée du 2 février, chaque année,<br />
consacrée à la s<strong>en</strong>sibilisation sur l’intérêt <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong>,<br />
• Création de <strong>mares</strong> dans le cadre de mesures comp<strong>en</strong>satoires de constructions<br />
de gran<strong>des</strong> infrastructures (Délaissés du TGV, Ile <strong>des</strong> Brotteaux, Saint Eti<strong>en</strong>ne<br />
<strong>des</strong> Sorts, 30).<br />
Pour <strong>en</strong> savoir plus<br />
En <strong>Languedoc</strong>-<br />
Roussillon<br />
• Conservatoire <strong>des</strong> Espaces Naturels du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon, 474 Allée H<strong>en</strong>ri II de<br />
Montmor<strong>en</strong>cy, 34 000 Montpellier, 04-67-02-21-28, www.c<strong>en</strong>lr.org,<br />
• Pôle Relais « Mares et Mouillères de France », IEDD, 40, rue Saint Honoré, BP 103,<br />
77303 FONTAINEBLEAU Cedex, 01-60-71-98-44, www.polerelais<strong>mares</strong>.org,<br />
• Station Biologique de la Tour du Valat, Le Sambuc, 13 200 Arles, 04-90-97-29-57,<br />
Les Mares<br />
méditerrané<strong>en</strong>nes<br />
Composantes<br />
ess<strong>en</strong>tielles<br />
du patrimoine<br />
naturel<br />
Dev<strong>en</strong>ues inutiles sur le plan économique, oubliées <strong>des</strong> docum<strong>en</strong>ts<br />
d’urbanisme, et sans id<strong>en</strong>tité foncière, les <strong>mares</strong> sont aujourd’hui<br />
m<strong>en</strong>acées de disparition. Des programmes d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s et de gestion<br />
sont <strong>en</strong>trepris pour y remédier.<br />
Les <strong>mares</strong> sont <strong>des</strong> ét<strong>en</strong>dues<br />
d’eau perman<strong>en</strong>te ou<br />
temporaire à faible capacité<br />
de r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t, de taille<br />
et de profondeur n’excédant<br />
pas respectivem<strong>en</strong>t 5000 m²<br />
et 2 m, installées dans <strong>des</strong><br />
dépressions imperméables. La<br />
majorité d’<strong>en</strong>tre elles fur<strong>en</strong>t<br />
créées par l’homme comme<br />
abreuvoir pour le bétail et le<br />
gibier mais certaines <strong>mares</strong><br />
sont naturelles, d’origine<br />
géologiques ou résultant de<br />
l’érosion éoli<strong>en</strong>ne.
Zones humi<strong>des</strong><br />
m<strong>en</strong>acées<br />
Intérêts<br />
Alors même qu’elles ont souv<strong>en</strong>t été créées par les agriculteurs, une<br />
<strong>des</strong> principales causes de disparition <strong>des</strong> <strong>mares</strong> <strong>en</strong> L-R est l’évolution<br />
<strong>des</strong> pratiques agricoles. En effet, ces milieux étai<strong>en</strong>t autrefois utilisés par<br />
les troupeaux comme abreuvoir, facilitant ainsi l’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> et l’ouverture du<br />
milieu par leurs passages réguliers. L’abandon progressif de ces pratiques<br />
aboutit aujourd’hui à un <strong>en</strong>vahissem<strong>en</strong>t du milieu par les végétaux,<br />
condamnant inéluctablem<strong>en</strong>t les <strong>mares</strong> à l’<strong>en</strong>vasem<strong>en</strong>t et à la fermeture.<br />
Dans les zones de gran<strong>des</strong> cultures et de cultures pér<strong>en</strong>nes, les <strong>mares</strong> sont<br />
comblées pour agrandir les parcelles et faciliter les travaux agricoles.<br />
D’autres m<strong>en</strong>aces telles que les pollutions diffuses ou l’introduction de<br />
poissons rouges pès<strong>en</strong>t lourdem<strong>en</strong>t sur les <strong>mares</strong> et leurs habitants.<br />
multiples<br />
L es<br />
<strong>mares</strong> jou<strong>en</strong>t plusieurs rôles :<br />
• bassin de rét<strong>en</strong>tion <strong>des</strong> eaux de ruissellem<strong>en</strong>t (<strong>mares</strong> autoroutières et<br />
ferroviaires),<br />
• réserve <strong>en</strong> eau non négligeable, par leur abondance et leur répartition<br />
éclatée,<br />
• drain naturel <strong>des</strong> parcelles,<br />
• id<strong>en</strong>tité paysagère, principalem<strong>en</strong>t pour les lavognes <strong>des</strong> Causses qui<br />
constitu<strong>en</strong>t un patrimoine bâti remarquable,<br />
• abreuvoir pour le bétail et le gibier,<br />
• lieu privilégié de découverte de la nature, accessible et ouvert à tous,<br />
• refuge de nombreuses espèces faunistiques et fl oristiques.<br />
L es<br />
Faune et Flore<br />
particulières<br />
zones humi<strong>des</strong> révèl<strong>en</strong>t un intérêt ess<strong>en</strong>tiel pour les amphibi<strong>en</strong>s : ils y<br />
naiss<strong>en</strong>t et y effectu<strong>en</strong>t leur ponte de manière privilégiée.<br />
C<br />
’est un lieu primordial pour les libellules. 50 % <strong>des</strong> espèces françaises<br />
s’y développ<strong>en</strong>t.<br />
Les <strong>mares</strong> constitu<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> points d’eau permettant<br />
l’alim<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> oiseaux et <strong>des</strong> mammifères sauvages.<br />
Du point de vue fl oristique,<br />
les <strong>mares</strong> sont égalem<strong>en</strong>t<br />
d’une grande richesse<br />
biologique, indisp<strong>en</strong>sables<br />
au mainti<strong>en</strong> de certaines<br />
espèces. Dans ces zones<br />
humi<strong>des</strong>, différ<strong>en</strong>tes espèces<br />
de fougères rares (Marsilea,<br />
Isoète…) s’y développ<strong>en</strong>t.<br />
Les <strong>mares</strong> temporaires méditerrané<strong>en</strong>nes<br />
sont une singularité de notre région. Ce<br />
sont <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> à double visage,<br />
tantôt inondées tantôt asséchées. Grâce à<br />
cette alternance, elles sont peuplées d’une<br />
très grande diversité de plantes et d’animaux<br />
qui sont adaptés à ces conditions extrêmes.<br />
Elles constitu<strong>en</strong>t<br />
<strong>des</strong> habitats<br />
naturels d’intérêts<br />
communautaires et<br />
abrit<strong>en</strong>t une fl ore<br />
rare : 4 % de la fl ore<br />
française m<strong>en</strong>acée<br />
y est inféodée.
ESPACES<br />
NATURELS<br />
DE FRANCE<br />
Le Conservatoire Régional <strong>des</strong> Espaces Naturels<br />
Fréqu<strong>en</strong>ce<br />
Gr<strong>en</strong>ouille<br />
<strong>Languedoc</strong>-Roussillon<br />
2006<br />
Les animations<br />
co-organisées par le CEN L-R et ses part<strong>en</strong>aires<br />
V<strong>en</strong>dredi 24 mars<br />
Les <strong>mares</strong> du vallon de Londres<br />
C’est chaleureusem<strong>en</strong>t que les<br />
Ecologistes de l’Euzières vous convi<strong>en</strong>t<br />
à la découverte <strong>des</strong> nombreux<br />
amphibi<strong>en</strong>s qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t se reproduire<br />
dans les <strong>mares</strong> <strong>des</strong> al<strong>en</strong>tours de St<br />
Martin de Londres.<br />
R<strong>en</strong>dez-vous : 19h au parking <strong>des</strong><br />
Ecoles (proche coopérative) à St<br />
Martin-de-Londres<br />
Organisateurs : Ecologistes de<br />
l’Euzières<br />
Contact : David Delon (06 75 65 66<br />
73)<br />
Samedi 25 mars<br />
Aux portes de Montpellier<br />
Les <strong>mares</strong> sont nombreuses aux<br />
al<strong>en</strong>tours de Montpellier et Christian<br />
Lebraud les connaît bi<strong>en</strong>. Il sait aussi<br />
avec brio écouter leur chant pour<br />
id<strong>en</strong>tifi er les différ<strong>en</strong>tes espèces.<br />
V<strong>en</strong>ez t<strong>en</strong>dre l’oreille et aussi ouvrir<br />
grands les yeux !<br />
R<strong>en</strong>dez-vous : 18h Collège de<br />
Montarnaud<br />
Organisateurs : La Cistude et le CEN<br />
L-R<br />
Contact : Christian Lebraud (04 67 84<br />
06 24, soir et w.e.)<br />
Samedi 8 avril<br />
Amphibi<strong>en</strong>s <strong>en</strong> Minervois : Tout<br />
un programme !<br />
Un diaporama initiatique sur les <strong>mares</strong><br />
et leurs locataires sera servi <strong>en</strong> guise<br />
d’amuse-bouche. Le plat de résistance<br />
sera <strong>en</strong>suite tiré du sac et accompagné<br />
d’une dégustation de vin de la propriété<br />
du Pech d’André, notre hôte. Enfi n, à<br />
la nuit tombante, nous partirons à la<br />
découverte <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s <strong>des</strong> <strong>mares</strong><br />
al<strong>en</strong>tours.<br />
R<strong>en</strong>dez-vous : 18h au Pech d’André<br />
(D10 <strong>en</strong>tre Olonzac et Azillanet)<br />
Organisateurs : La Belle Verte et le<br />
CEN L-R<br />
Contact : Thomas G<strong>en</strong>dre (06 62 62<br />
36 67)<br />
V<strong>en</strong>dredi 21 avril<br />
Autour de Thau, <strong>des</strong> <strong>mares</strong><br />
exceptionnelles<br />
La soirée comm<strong>en</strong>cera, à Mèze, par<br />
un diaporama didactique pour plonger<br />
dans la vie bouillonnante <strong>des</strong> <strong>mares</strong><br />
de la région. Puis, les participants<br />
iront découvrir les <strong>mares</strong> temporaires<br />
de Notre-Dame-de-l’Ag<strong>en</strong>ouillade sur<br />
une propriété du Conservatoire du<br />
Littoral (Agde).<br />
Tritons marbrés et Crapauds <strong>des</strong> joncs<br />
vous att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t !<br />
R<strong>en</strong>dez-vous : 20h au Château Girard<br />
à Mèze<br />
Organisateurs : Commune de Mèze,<br />
ARDAM, ADENA et CEN L-R<br />
Contact : Steve Lebriquir (04 67 51<br />
00 53)<br />
Samedi 22 avril<br />
Aux portes de Montpellier<br />
Les <strong>mares</strong> sont nombreuses aux<br />
al<strong>en</strong>tours de Montpellier et Christian<br />
Lebraud les connaît bi<strong>en</strong>. Il sait aussi<br />
avec brio écouter leur chant pour<br />
id<strong>en</strong>tifi er les différ<strong>en</strong>tes espèces.<br />
V<strong>en</strong>ez t<strong>en</strong>dre l’oreille et aussi ouvrir<br />
grands les yeux !<br />
R<strong>en</strong>dez-vous : 19h devant le Collège<br />
de Montarnaud<br />
Organisateurs : La Cistude et le CEN<br />
L-R<br />
Contact : Christian Lebraud (04 67 84<br />
06 24, soir et w.e.)<br />
CEN L-R<br />
Crédits photos : Thomas G<strong>en</strong>dre (CEN L-R), Mario Klesczewski (CEN L-R).
ESPACES<br />
NATURELS<br />
DE FRANCE<br />
Le Conservatoire Régional<br />
<strong>des</strong> Espaces Naturels<br />
V<strong>en</strong>ez découvrir et contribuer<br />
à la gestion d’un site exceptionnel :<br />
L’étang de VaLLiguières (gard)<br />
<strong>Languedoc</strong>-Roussillon<br />
L’étang de Valliguières est un site pittoresque, lieu de<br />
villégiature pour de nombreux amphibi<strong>en</strong>s dont le rarissime<br />
Triton crêté.<br />
Le CEN L-R met <strong>en</strong> oeuvre la gestion conservatoire de ce<br />
site Natura 2000, <strong>en</strong> collaboration avec la commune de<br />
Valliguières.<br />
C’est dans ce cadre qu’est organisé ce samedi, un chantier<br />
pour la réalisation de deux actions de gestion.<br />
Samedi 19 novembre 2005<br />
RDV : 9h30 place du village<br />
de Valliguières<br />
l Découverte du site et de la<br />
problématique de conservation<br />
l Réalisation de pierriers favorables<br />
aux amphibi<strong>en</strong>s<br />
l Arrachage de jeunes Peupliers<br />
colonisant l’étang<br />
l Découverte <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s à la<br />
tombée de la nuit<br />
Prévoyez <strong>des</strong> vêtem<strong>en</strong>ts chauds et imperméables, <strong>des</strong> bottes et une dose de<br />
bonne humeur ! Le restaurant du village sera ouvert pour le déjeuner.<br />
P<strong>en</strong>sez à vous inscrire auprès de Thomas G<strong>en</strong>dre 04 67 22 90 27 ou 06 62 62 36 67<br />
(6 km de Remoulins)