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Analyse du flambage local des coques minces par la ... - CSMA 2013

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1<br />

<strong>CSMA</strong> <strong>2013</strong><br />

11e Colloque National en Calcul <strong>des</strong> Structures<br />

13-17 Mai <strong>2013</strong><br />

<strong>Analyse</strong> <strong>du</strong> <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong> <strong>local</strong> <strong>des</strong> <strong>coques</strong> <strong>minces</strong> <strong>par</strong> <strong>la</strong> méthode Arlequin<br />

et <strong>la</strong> méthode asymptotique numérique<br />

K. KPOGAN 1 *, Y. CONG 1 , H. ZAHROUNI 1 , H. BEN DHIA 2 , M. POTIER-FERRY 1<br />

1 Université de Lorraine, Laboratoire d’Etude <strong>des</strong> Microstructures et de Mécanique <strong>des</strong> Matériaux(LEM3), UMR CNRS<br />

7239, Ile <strong>du</strong> Saulcy 57045 Metz, France<br />

2 Ecole Centrale Paris, Laboratoire de Mécanique <strong>des</strong> Sols, Structures et Matériaux(MSSMat), Grande Voie <strong>des</strong> Vignes,<br />

92295 Châtenay-Ma<strong>la</strong>bry Cedex, FRANCE<br />

* Auteur correspondant<br />

Résumé — Dans ce travail, on présente une technique qui combine <strong>la</strong> méthode Arlequin et <strong>la</strong><br />

méthode asymptotique numérique pour étudier le <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong> <strong>local</strong> <strong>des</strong> <strong>coques</strong> <strong>minces</strong>. Cette<br />

contribution consiste à coupler deux modèles discrétisés de <strong>coques</strong>, un mail<strong>la</strong>ge quadratique plus fin<br />

étant appliqué dans <strong>la</strong> zone où le <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong> <strong>local</strong> ap<strong>par</strong>aît. La formu<strong>la</strong>tion de coque utilisée est une<br />

formu<strong>la</strong>tion tridimensionnelle, dont les variables cinématiques sont toutes de type dép<strong>la</strong>cement, et qui<br />

utilise une loi de comportement 3-D sans condensation.<br />

Mots clés — Méthode Arlequin, Méthode asymptotique numérique, F<strong>la</strong>mbage, Coque<br />

1. Intro<strong>du</strong>ction<br />

Dans cet article, nous présentons une technique qui combine <strong>la</strong> méthode Arlequin avec <strong>la</strong><br />

méthode asymptotique numérique (MAN) pour l'analyse <strong>du</strong> <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong> <strong>local</strong> <strong>des</strong> <strong>coques</strong> <strong>minces</strong>. Les<br />

applications potentielles concernent <strong>par</strong> exemple l’étude <strong>par</strong>amétrique de l’influence de <strong>la</strong> géométrie<br />

et de <strong>la</strong> position de défauts très <strong>local</strong>isés dans une structure é<strong>la</strong>ncée sur le <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong>.<br />

Pour résoudre ce type de problèmes, nous avons considéré deux niveaux d'analyse. Un premier niveau<br />

correspond au défaut, de l'ordre de quelques centimètres. Sur cette zone, le comportement mécanique,<br />

riche et <strong>local</strong>isé, de <strong>la</strong> solution dépend fortement de <strong>la</strong> géométrie <strong>du</strong> défaut et influence l'état de<br />

contraintes de <strong>la</strong> structure sur une distance assez importante. Le deuxième niveau d'analyse, de l'ordre<br />

<strong>du</strong> mètre, correspond à <strong>la</strong> structure sans défaut. Il s’agit donc de faire un coup<strong>la</strong>ge coque\coque pour<br />

décrire les instabilités <strong>local</strong>es sur toute <strong>la</strong> structure. Pour ce faire, nous avons utilisé <strong>la</strong> méthode<br />

Arlequin. Cette méthode [1] permet de coupler <strong>des</strong> modèles avec <strong>des</strong> propriétés différentes ou <strong>des</strong><br />

mail<strong>la</strong>ges différents, <strong>par</strong> superposition et col<strong>la</strong>ge. L’objectif de cette approche est de proposer une<br />

stratégie permettant de mener les calculs simultanément sur ces différents niveaux, tout en étant à <strong>la</strong><br />

fois simple d’emploi et peu coûteuse en temps pour l’utilisateur.<br />

Un avantage important de cette méthode est qu’elle permet de modéliser le défaut dans un ou plusieurs<br />

patchs que nous pouvons p<strong>la</strong>cer à différentes régions de <strong>la</strong> structure permettant ensuite d’étudier<br />

l’influence de ces défauts sur toute <strong>la</strong> structure sans toutefois refaire le mail<strong>la</strong>ge pour chaque cas<br />

d’étude. Nous proposons une illustration de l’un <strong>des</strong> exemples que nous avons étudié, une tôle en<br />

traction encastrée sur une <strong>par</strong>tie de son bord.<br />

Par ailleurs nous avons utilisé <strong>la</strong> méthode asymptotique numérique [2]. C'est une technique de<br />

résolution <strong>des</strong> équations non linéaires basée sur le développement de Taylor à ordre élevé. Le<br />

principal avantage de cette méthode est de permettre un pilotage automatique et un calcul de longueur<br />

de pas de continuation a posteriori ce qui permet d’établir un algorithme à pas naturellement<br />

adaptatif. Com<strong>par</strong>ée aux métho<strong>des</strong> de résolution itératives, <strong>la</strong> MAN génère <strong>des</strong> gains importants en<br />

temps de calcul puisqu'une seule inversion de <strong>la</strong> matrice de rigidité permet de décrire une bonne <strong>par</strong>tie<br />

de <strong>la</strong> branche de solutions. De plus, grâce à <strong>la</strong> prédiction d’ordre élevé, cette méthode est très bien<br />

adaptée aux problèmes en présence d’instabilités.


1. Formu<strong>la</strong>tion<br />

La formu<strong>la</strong>tion de base utilisée est une formu<strong>la</strong>tion tridimensionnelle de coque à sept variables<br />

cinématiques. Elle est basée sur le concept EAS (Enhanced Assumed Strain) qui permet d’inclure un<br />

champ de déformation supplémentaire, incompatible avec les dép<strong>la</strong>cements, dans le champ de<br />

déformation total. Elle s’écrit :<br />

1t EAS Bu : D : Bu dPe(<br />

u)<br />

(1)<br />

2 e<br />

Où Bu est le champ compatible de <strong>la</strong> déformation et est <strong>la</strong> <strong>par</strong>tie additionnelle incompatible. D<br />

est le tenseur <strong>des</strong> constantes é<strong>la</strong>stiques, Pe( u) est le travail <strong>des</strong> efforts extérieurs et est un <strong>par</strong>amètre<br />

de chargement. Nous avons utilisé une discrétisation usuelle basée sur un élément quadri<strong>la</strong>téral iso<strong>par</strong>amétrique<br />

à huit nœuds avec intégration ré<strong>du</strong>ite [3].<br />

2. Coup<strong>la</strong>ge Arlequin<br />

La méthode Arlequin consiste à <strong>par</strong>titionner un système mécanique initialement représenté <strong>par</strong><br />

(Cf. Fig. 1b).<br />

un domaine (Cf. Fig.1a) en deux sous-domaines 1 et 2 où 1 2 S<br />

a) La structure générale b) Domaines superposés<br />

Fig1. La méthode Arlequin dans un problème de mécanique<br />

Au niveau continu, <strong>la</strong> méthode Arlequin cherche les points stationnaires d’une fonctionnelle de <strong>la</strong><br />

forme :<br />

u u c, u u <br />

<br />

1 2<br />

EAS 1 EAS 2 1 2<br />

Pour ne pas compter deux fois l'énergie <strong>du</strong> système global dans <strong>la</strong> zone de superposition, les énergies<br />

élémentaires <strong>des</strong> sous-modèles sont pondérées <strong>par</strong> <strong>des</strong> fonctions dites fonctions de pondération qui<br />

sont représentées <strong>par</strong> et . Leurs distributions peuvent être écrites de <strong>la</strong> façon suivante :<br />

pond<br />

i<br />

pond<br />

i<br />

pond pond pond pond<br />

1 2 1 2<br />

1 dans S<br />

pond pond<br />

ii1dansi\ S<br />

pond pond<br />

Dans <strong>la</strong> suite de l’article nous allons considérer <br />

2<br />

i i i<br />

Le point central est l’opérateur de coup<strong>la</strong>ge c qui est choisi <strong>par</strong> analogie avec l’énergie de<br />

déformation de <strong>la</strong> coque. Le domaine d’intégration est 3D, le multiplicateur est défini à <strong>par</strong>tir d’une<br />

cinématique de <strong>coques</strong>, les points d’intégration et l’interpo<strong>la</strong>tion sont les mêmes que pour le modèle<br />

éléments finis initial:<br />

<br />

l l<br />

c , u . u ( ) : D : ( u) d<br />

(4)<br />

<br />

(2)<br />

(3)


l<br />

étant <strong>la</strong> <strong>par</strong>tie linéaire de <strong>la</strong> déformation compatible. Le multiplicateur et le dép<strong>la</strong>cement u sont<br />

discrétisés comme suit :<br />

8<br />

3<br />

k k <br />

k k k<br />

u( 1, 2, 3) N ( 1, 2) v N( 1, 2)<br />

h w<br />

(5)<br />

k 1<br />

2<br />

Où 1, 2, 3 désignent les coordonnées curvilignes de <strong>la</strong> coque.<br />

3. Variation de <strong>la</strong> fonctionnelle et forme à discrétiser<br />

D’où :<br />

La forme stationnaire de <strong>la</strong> fonctionnelle (1) donne :<br />

<br />

t<br />

<br />

Bu : D : Bu d P ( u)<br />

EAS e<br />

e<br />

0 uet<br />

C. A.<br />

t<br />

<br />

Bu : S d Pe ( u)<br />

0<br />

e<br />

t<br />

<br />

: Sd0<br />

(7)<br />

e<br />

<br />

S D: ( Bu )<br />

<br />

En représentant les valeurs nodales <strong>par</strong> le vecteur q , le vecteur dép<strong>la</strong>cement et son gradient ainsi que<br />

sa <strong>par</strong>tie virtuelle s’écrivent :<br />

u N q; ( u) Gq; u N q<br />

La non-linéarité est intro<strong>du</strong>ite <strong>par</strong> <strong>la</strong> déformation compatible :<br />

(8)<br />

c 1 <br />

Bu R A u u<br />

2 <br />

( ) ( ) <br />

3<br />

(6)<br />

. (9)<br />

Où R et Au ( ) représentent respectivement <strong>la</strong> matrice <strong>des</strong> composantes de <strong>la</strong> base covariante<br />

et <strong>la</strong> matrice <strong>des</strong> gradients <strong>du</strong> dép<strong>la</strong>cement.<br />

Par ailleurs <strong>la</strong> forme vectorielle de <strong>la</strong> déformation additionnelle s’écrit :<br />

Où :<br />

B a<br />

<br />

(10)<br />

add 0000 <br />

0 0 0 0<br />

<br />

<br />

Ba31 d 1 2 1 2 <br />

<br />

0000 <br />

0000 <br />

La forme stationnaire de <strong>la</strong> fonctionnelle (2), nous permet, à <strong>par</strong>tir <strong>des</strong> équations (6-10), d’écrire le<br />

système d’équation suivant :<br />

(11)


t t<br />

t<br />

<br />

( ) <br />

<br />

<br />

<br />

di <br />

<br />

<br />

i i ui Ri A ui ai Ba Si d<br />

<br />

e<br />

1<br />

<br />

i1<br />

1 c , ui Pe ( ui<br />

, i<br />

)<br />

<br />

t<br />

<br />

iadi <br />

<br />

B a 0<br />

di <br />

Si d<br />

e 1<br />

<br />

c,<br />

u1<br />

u20 <br />

1<br />

<br />

<br />

<br />

Si Di RiA( ui ) uiB a a <br />

di di <br />

2 <br />

<br />

<br />

4. Méthode asymptotique numérique<br />

4<br />

i 1,2<br />

La MAN permet de chercher une <strong>par</strong>tie de <strong>la</strong> branche solution <strong>du</strong> problème (12) en développant<br />

u, , S,<br />

, en séries <strong>par</strong> rapport à un <strong>par</strong>amètre « a » qui représente une inconnue<br />

les inconnues <br />

supplémentaire <strong>du</strong> problème :<br />

Nous obtenons à l’étape p :<br />

k<br />

qi qi qi (1) qi (2) qi ( Nord<br />

) <br />

k<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

(1) <br />

(2) <br />

(<br />

Nord<br />

)<br />

<br />

k 2<br />

N<br />

ord<br />

i <br />

<br />

<br />

<br />

i a i (1) a i (2) . . . a <br />

i ( Nord<br />

) <br />

<br />

k<br />

Si S Si (1) Si (2) Si ( Nord<br />

)<br />

i <br />

<br />

k<br />

(1) (2) <br />

<br />

( Nord<br />

) <br />

<br />

<br />

t t<br />

l nl k<br />

t<br />

nl k<br />

q B <br />

<br />

B ( q ) <br />

S ( p) <br />

B ( q ( p)) <br />

S<br />

d<br />

<br />

<br />

i i i i i i<br />

e<br />

1<br />

<br />

i1t t<br />

<br />

1 qiCi( p)<br />

<br />

<br />

p1<br />

nl pr (<br />

p) Pe( ui)<br />

i<br />

<br />

B( q i ) <br />

Si(<br />

r) d<br />

<br />

<br />

e<br />

r1<br />

1<br />

t<br />

iadi <br />

<br />

B a S ( ) 0<br />

di i p d<br />

e 1<br />

t t<br />

C1 q1( p) C2 q2( p)<br />

0<br />

<br />

p1<br />

<br />

k nl pr <br />

Si ( p) Di Bi ( qi ) <br />

qi p i ( p) <br />

B ( q i ) <br />

qi<br />

( r)<br />

<br />

e<br />

r1<br />

1<br />

<br />

<br />

<br />

qi( p), qi(1) ( p)<br />

(1)<br />

0<br />

nl 0<br />

Pour p=1, on pose: <br />

B ( qi)<br />

0<br />

Cette procé<strong>du</strong>re permet de calculer une bonne <strong>par</strong>tie de <strong>la</strong> branche solution. Comme les<br />

séries entières ont un rayon de convergence limité, une technique de continuation est utilisée<br />

pour obtenir toute <strong>la</strong> branche solution même complexe.<br />

(12)<br />

(13)<br />

(14)


5. Résultats<br />

5.1. Etude <strong>du</strong> <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong> <strong>local</strong> d’une tôle mince<br />

On considère une tôle en traction (Fig. 1). On encastre une <strong>par</strong>tie de l’un de ses bords et on<br />

<strong>la</strong>isse libres les autres <strong>par</strong>ties. Pour activer le mode de <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong>, nous imposons une petite force<br />

5<br />

verticale en un point M de <strong>la</strong> tôle (10 F)<br />

. La tôle est constituée d’un matériau dont les constantes<br />

d’é<strong>la</strong>sticité sont le mo<strong>du</strong>le d’Young E 200GPa<br />

et le coefficient de poisson 0.3 . Elle a pour<br />

dimension, <strong>la</strong> longueur L=1000, <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur B=50 et l’épaisseur h=0.1.<br />

/<br />

1 3B<br />

encastré<br />

<br />

M<br />

Fig.2 : Mail<strong>la</strong>ge Arlequin de <strong>la</strong> tôle.<br />

Fig.3 : Dép<strong>la</strong>cement vertical de <strong>la</strong> tôle<br />

Fig.4 : Dép<strong>la</strong>cement vertical <strong>du</strong> point M Fig.5 : Dép<strong>la</strong>cement horizontal <strong>du</strong> point A<br />

Pour com<strong>par</strong>er nos résultats avec ceux d’Abaqus, nous avons considéré <strong>la</strong> structure homogène maillée<br />

avec les éléments finis quadri<strong>la</strong>téral de type S8R. Le résultat converge avec 100 éléments sur <strong>la</strong><br />

5<br />

<br />

A


longueur et 15 éléments sur <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur, soient 28386 degrés de liberté (ddl). Com<strong>par</strong>é avec <strong>la</strong> méthode<br />

Arlequin, nous gagnons suffisamment en degrés de liberté (6528 de ddl utilisés, soit 77% de ré<strong>du</strong>ction<br />

de <strong>la</strong> taille <strong>du</strong> problème). La figure 3 nous permet de visualiser le <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong> <strong>local</strong> de <strong>la</strong> tôle qui se situe<br />

sur 1/5 de <strong>la</strong> longueur de <strong>la</strong> tôle. Les figures 4 et 5 montrent que les résultats sont en bon accord avec<br />

ceux d’Abaqus. Nous avons donc une bonne distribution d’énergie sur les deux modèles.<br />

5.2. Etude <strong>du</strong> <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong> <strong>local</strong> d’une coque mince cylindrique avec défauts<br />

On considère une coque cylindrique constituée d’un matériau dont les constantes é<strong>la</strong>stiques sont le<br />

mo<strong>du</strong>le d’Young E 210GPa et le coefficient de Poisson 03 . . Elle a pour dimension le<br />

rayon R 350mm , <strong>la</strong> hauteur H 340mm et l’épaisseur e 1. 45mm .<br />

Modélisation de <strong>la</strong> bosse<br />

La coque cylindrique est <strong>local</strong>ement endommagée <strong>par</strong> une bosse. La bosse a été modélisée <strong>par</strong><br />

une fonction sinusoïdale dans le sens longitudinal et <strong>par</strong> une fonction exponentielle dans le<br />

sens transversal.<br />

Soit :<br />

2 4z x <br />

t exp cos<br />

<br />

W <br />

L <br />

(15)<br />

W z2 W<br />

2 ;<br />

L x2<br />

L<br />

2 <br />

Où : t 1. 45mm, 3. 75mm;<br />

W 25mm ; L 112. 5mm représentent respectivement<br />

l’amplitude de défaut, <strong>la</strong> hauteur et <strong>la</strong> longueur de <strong>la</strong> bosse.<br />

Fig.6 : Géométrie de <strong>la</strong> bosse suivant l’axe transversal et longitudinal de <strong>la</strong> bosse.<br />

Nous <strong>local</strong>isons <strong>la</strong> bosse <strong>par</strong> un angle d’inclinaison <br />

6<br />

.<br />

1 2<br />

<br />

Fig.7 : Modélisation de <strong>la</strong> bosse (Mail<strong>la</strong>ge uniforme; 1 , 2 )<br />

4 4


Conditions aux limites et forces appliquées.<br />

Le cylindre est soumis à une force de compression uniforme F 1000N suivant l’axe <strong>du</strong><br />

cylindre. Nous avons bloqué les dép<strong>la</strong>cements <strong>des</strong> deux bords <strong>du</strong> cylindre suivant les deux autres axes.<br />

Résultats<br />

Fig.7 Mail<strong>la</strong>ge Arlequin (zone de col<strong>la</strong>ge en rouge pointillé)<br />

Fig.8 : Dép<strong>la</strong>cement radial (Ux)<br />

7<br />

Zoom de <strong>la</strong> bosse<br />

Fig.9 : Dép<strong>la</strong>cement radial d’un point milieu de <strong>la</strong> zone de <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong><br />

La convergence <strong>du</strong> mail<strong>la</strong>ge d’Abaqus considérant <strong>la</strong> structure entière est atteinte pour 60<br />

éléments suivant <strong>la</strong> circonférence <strong>du</strong> cylindre et 20 éléments suivant sa hauteur, soient 1200 éléments


et 43920 ddl. Com<strong>par</strong>ativement au problème résolu à l’aide d’Abaqus, le problème Arlquin-MAN est<br />

maillé avec seulement 13248 ddl, ce qui représente une ré<strong>du</strong>ction de 70% de <strong>la</strong> taille <strong>du</strong> problème à<br />

résoudre.<br />

La figure 8 montre bien une bonne corré<strong>la</strong>tion entre les trois domaines <strong>du</strong> problème Arlequin,<br />

donc une bonne distribution de l’énergie sur toute <strong>la</strong> structure. Ces trois domaines sont présentés sur <strong>la</strong><br />

figure 7.<br />

La figure 9 montre dans un premier temps l’évolution de <strong>la</strong> force appliquée <strong>par</strong> rapport au<br />

dép<strong>la</strong>cement radial <strong>du</strong> point situé au milieu de <strong>la</strong> bosse. Nous pouvons constater que les résultats<br />

obtenus avec notre algorithme sont simi<strong>la</strong>ires à ceux obtenus <strong>par</strong> Abaqus. La différence re<strong>la</strong>tive <strong>des</strong><br />

charges critiques de <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong> est de 2%.<br />

6. Conclusion<br />

Dans notre travail, nous avons combiné <strong>la</strong> méthode asymptotique numérique et <strong>la</strong> méthode<br />

Arlequin pour étudier le <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong> <strong>des</strong> <strong>coques</strong> <strong>minces</strong>. Nous avons décrit <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion en non<br />

linéarité géométrique de <strong>la</strong> coque utilisée. Ensuite nous avons montré l’utilisation de <strong>la</strong> méthode<br />

Arlequin conformément à <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion de coque utilisée. Le problème étant non linéaire, pour le<br />

résoudre, nous avons utilisé <strong>la</strong> MAN qui représente un bon outil pour <strong>la</strong> résolution <strong>des</strong> problèmes en<br />

présence d’instabilités. Pour valider le code nous avons présenté deux applications. Dans un premier<br />

exemple, un problème de traction d’une tôle mince présentant <strong>des</strong> <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong>s locaux au niveau <strong>des</strong><br />

liaisons puis un second exemple concernant le <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong> d’une coque cylindrique présentant <strong>des</strong><br />

géométriques très <strong>local</strong>isés. Les résultats de notre étude ont été com<strong>par</strong>és avec <strong>des</strong> résultats obtenus en<br />

utilisant le code Abaqus avec un mail<strong>la</strong>ge adapté pour bien capturer le <strong>f<strong>la</strong>mbage</strong>. Ces résultats sont<br />

quasi identiques confirmant <strong>la</strong> validité de <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion présentée dans cette étude. Nous notons<br />

également que notre procé<strong>du</strong>re peut être facilement utilisée pour prendre en compte <strong>la</strong> présence de<br />

plusieurs défauts <strong>local</strong>isés au niveau de <strong>la</strong> structure et étudier ainsi leur éventuelle interaction.<br />

Remerciements<br />

Cette étude a été réalisée dans le cadre de l’ANR PLATFORM, n° 2012-RNMP-019-07. Les auteurs<br />

remercient l’ANR et le pôle de compétitivité MATERALIA pour leur soutien.<br />

Références<br />

[1] H. Ben Dhia, Multiscale mechanical problems : the Arlequin method, Comptes Ren<strong>du</strong>s de l’Académie <strong>des</strong><br />

Sciences,Serie IIb,Paris, 899-904, 1998.<br />

[2] H. Ben Dhia and G. Rateau The arlequin method as a flexible engineering <strong>des</strong>ign tool. International Journal<br />

for Numerical Methods in Engineering, (62): 1442-1462, 2005.<br />

[3] B. Cochelin, N. Damil, M. Potier-Ferry. Méthode asymptotique numérique, Hermès Science Publications,<br />

2007<br />

[4] H. Zahrouni, B. Cochelin, M. Potier-Ferry, Computing finite rotations of shells by an asymptotic-numerical<br />

method, Comput. Methods Appl. Mech. Engrg. 175 (1999) 71–85.<br />

[5] L. Wullschleger, H.R. Piening Meyer. Buckling of geometrically imperfect cylindrical shells-definition of a<br />

buckling load. International Journal of Non- Linear Mechanics 2002:645–57.<br />

8

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