Untitled - The Canadian Association of Gastroenterology
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FIGURE 22. Progrès dans le traitement des infections par le VHC.<br />
Le foie 631<br />
*Note : Il s’agit de RVS globales et il est important de tenir compte des résultats spécifiques selon le génotype<br />
(voir le texte)<br />
inflammation hépatique (transaminases élevées et inflammation active à la<br />
biopsie hépatique) et des signes virologiques d’infection (présence d’ARN du<br />
VHC). Les praticiens d’expérience peuvent aussi envisager de traiter les<br />
patients dont les enzymes hépatiques sont normales, mais qui présentent des<br />
cytopénies, une cirrhose et une co-infection par le VIH.<br />
Avant le traitement, on détermine le génotype du VHC. S’il s’agit d’un<br />
virus de génotype 1, on conserve du sérum pour la quantification de l’ARN<br />
du VHC, au cas où il serait nécessaire, à la semaine 12, de déterminer s’il y a<br />
une RVP. Les lignes directrices de la Conférence canadienne de consensus<br />
2004 précisent que la biopsie hépatique, la mesure de gravité de la maladie la<br />
plus sensible, est recommandée avant le traitement, mais qu’elle n’est pas<br />
obligatoire. Les infections par un virus de génotype 2 ou 3 ne requièrent pas<br />
nécessairement de biopsie hépatique en raison de la forte probabilité de guérison.<br />
Les agents thérapeutiques disponibles pour traiter l’hépatite C chronique<br />
ont évolué au cours des 15 dernières années. La figure 22 montre l’amélioration<br />
de RVS due aux progrès du traitement. Le traitement actuel associe un<br />
interféron pégylé et la ribavirine, un analogue nucléosidique oral. Il existe au<br />
Canada deux préparations d’interféron pégylé (PEGASYS (-2a) et<br />
PEG-INTRON (-2b)). Une étude de comparaison directe de ces deux agents<br />
est en cours. La pégylation de l’interféron a l’avantage de réduire son<br />
immunogénicité et, surtout, d’améliorer sa pharmacocinétique grâce à une<br />
demi-vie sérique beaucoup plus longue. La molécule de l’interféron -2b