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Untitled - The Canadian Association of Gastroenterology

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Le foie 709<br />

attribuables à une hémochromatose, à un déficit en alpha 1-antitrypsine ou à<br />

une hépatite auto-immune (outre les cas occasionnels d’hépatopathie<br />

polykystique et d’autres indications inhabituelles). La plupart des programmes<br />

réalisent moins de 5 % de greffe de foie pour hépatopathie fulminante.<br />

La greffe pour hépatite B devient moins controversée. Les premiers efforts<br />

étaient en effet fortement affectés par des taux de récidive élevés et des durées<br />

de survie sous-optimales, en raison de l’absence de traitement antiviral efficace,<br />

mais les stratégies actuelles, utilisant l’immunoglobuline anti-hépatite B<br />

(IgHB) en association avec la lamivudine a permis de réduire notablement la<br />

récidive, avec des taux de survie du patient et du greffon similaires à ceux des<br />

autres indications. La plupart des programmes exigent une réplication virale<br />

faible avant la greffe, pour assurer un résultat optimal.<br />

Le carcinome hépatocellulaire, en particulier chez les patients atteints<br />

d’une hépatique virale, est aujourd’hui une indication de plus en plus<br />

fréquente de greffe d’organe. À Toronto, par exemple, près d’un tiers des<br />

patients greffés en 2003 présentaient un hépatome. Les meilleurs résultats<br />

étaient obtenus dans les cas de tumeur unique de moins de 5 cm de diamètre,<br />

en l’absence de tout signe d’envahissement vasculaire ou lymphatique, et dans<br />

les cas de 3 lésions au maximum ne dépassant pas 3 cm, également en l’absence<br />

de tout signe d’envahissement ou de dissémination.<br />

Le médecin devrait connaître la politique du centre de transplantation lorsqu’il<br />

envisage de lui adresser un patient. L’exclusion de patients présentant des contreindications<br />

à la greffe de foie (tableau 51) permet d’optimiser l’utilisation d’une<br />

ressource rare tout en maximisant les avantages pour les patients.<br />

Étant donné la rareté des organes disponibles, la sélection du patient et le<br />

temps choisi pour la greffe exigent une évaluation individuelle. Le patient dont<br />

la cirrhose est décompensée ne devrait pas être mourant, car cela augmente à<br />

un degré inacceptable le risque d’échec de l’intervention, mais son état ne<br />

devrait pas être stable au point de lui permettre de vivre indépendamment sans<br />

greffe de foie.<br />

18.2 Bilan préopératoire<br />

Les principes du bilan préopératoire sont d’établir de façon certaine l’étiologie<br />

de l’hépatopathie et d’identifier les contre-indications à l’opération. Le patient<br />

est évalué par une équipe multidisciplinaire composée d’un médecin, d’un<br />

chirurgien, d’un anesthésiste, d’un radiologue, d’un travailleur social et d’un<br />

psychiatre, pour assurer le réussite de la greffe.<br />

18.3 Moment choisi pour la greffe<br />

Étant donné l’amélioration des résultats des greffes de foie, les critères de<br />

qualité de vie peuvent être pris en considération en orientant les patients vers

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