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Sénologie – Cancers infra-centimétriques - Cabinet Dr.Goumot

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474 B. MESUROLLE ET COLLABORATEURS<br />

et T1b (entre 5 et 10 mm). Ce travail est illustré à partir de 63<br />

dossiers cliniques et radiologiques colligés sur deux années.<br />

Quelques caractéristiques ont été déterminées rétrospectivement<br />

à partir de ces 63 dossiers de patientes chez qui<br />

a été diagnostiqué un carcinome mammaire centimétrique<br />

ou <strong>infra</strong> centimétrique (tableau I, II, III).<br />

CLINIQUE<br />

Cancer <strong>infra</strong>-centimétrique : cancer <strong>infra</strong>-clinique ?<br />

Les cancers <strong>infra</strong>-<strong>centimétriques</strong> sont souvent — à tort<br />

— assimilés à des cancers <strong>infra</strong>-cliniques. Si cela est vrai<br />

pour la majorité d’entre eux, dans cette série de patientes,<br />

33 % des cancers du sein <strong>infra</strong>-<strong>centimétriques</strong> découverts<br />

dans ce travail ont une traduction clinique, pour autant<br />

qu’on la recherche. Il s’agit le plus souvent de signes indirects,<br />

nécessitant la réalisation d’un examen dynamique<br />

(méplat cutané provoqué, freinage…) (fig. 2, 4, 6-11).<br />

La taille à partir de laquelle on considère habituellement<br />

qu’un cancer du sein peut être cliniquement détectable<br />

est de 5 mm [3]. Pour Blamey, environ 40 % des cancers du<br />

sein détectés en dépistage mammographique sont cliniquement<br />

détectables avant d’avoir pris connaissance des résultats<br />

de l’imagerie : nombre d’entre eux sont visibles dès<br />

l’inspection sous forme d’un discret méplat cutané [4]<br />

(fig. 7, 11). Le pourcentage est bien sûr plus important après<br />

connaissance des résultats de l’imagerie.<br />

Inversement, sur une population de patientes ayant une<br />

masse cliniquement maligne, 14 % de ces cancers sont <strong>infra</strong><strong>centimétriques</strong><br />

[5]. La proportion n’est donc pas négligeable.<br />

IMAGERIE<br />

Mammographie<br />

Outre la formation et l’expérience du radiologue, les<br />

conditions nécessaires pour une lecture mammographique<br />

Tableau I. — Densité mammaire.<br />

Densité de type 2 16 %<br />

Densité de type 3 47 %<br />

Densité de type 4 37 %<br />

Tableau II. — Histologie définitive.<br />

Carcinome canalaire infiltrant 63 %<br />

Carcinome lobulaire infiltrant 12 %<br />

Carcinome intra-canalaire 25 %<br />

Tableau III. — Signaux mammographiques.<br />

Image stellaire, désorganisation 16 %<br />

Opacité 21 %<br />

Microcalcifications 43 %<br />

Opacité et microcalcifications 16 %<br />

Absence d’anomalie 4 %<br />

A<br />

B<br />

C<br />

Fig. 1. — Patiente de 68 ans. Examen clinique normal. A : Découverte<br />

fortuite d’une petite opacité spiculée des quadrants supérieurs droits (cliché<br />

localisé agrandi numérique). B :L’échographie haute résolution<br />

révèle la présence d’une petite atténuation isolée, sans syndrome de<br />

masse. C : Histologie : carcinome canalaire infiltrant de 6 mm.

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