Le Gravillon - Commission scolaire des Rives-du-Saguenay

Le Gravillon
Vollume 19,, Numero 67 Ediittiion dee Maii 2006
Prix du
lieutenantgouverneur
Page 4
Chronique
cinéma
Page 22
Tendances
mode été
2006
Page 23
LeGravillon@hotmail.com
FRÉDÉRICK
LAVOIE
Page 17

2
D’UN ÉDITEUR…
…AUX AUTRES
Bravo à toute
l’équipe. Vous
avez fait tout
un travail !
Gervais
Que dire de ces deux filles superbes? Je ne vois qu’une seule chose :
aidez-moi ! Non, je rigole. Je peux dire qu’avec elles j’aurai eu mon lot de
fous rires cette année. J’ai vu bien des choses qui m’ont aidé à les connaître.
Par exemple, les excès de folie de Marie-Ève et Vanessa qui riaient des excès
de folie de Marie-Ève. Et puisque vous ne les connaissez même pas, je ne vois
pas l’utilité de vous chanter leurs louanges. La seule manière de découvrir ces
deux personnalités différentes, mais enrichissantes, est d’aller leur parler et
d’apprendre à les connaître. Vous en faites ce que vous voulez, mais je vous
dis qu’elles sont extra ! Je sais qu’elles vont me manquer l’an prochain. Bref,
c’est là qu’on se quitte les filles. Téléphonez-moi ! Steeven
Tout au long de notre
secondaire, on fréquente diverses
personnes sans toutefois leur accorder
une certaine importance. Par simple
courtoisie, on échange quelques
discussions au cours de l’année. En
participant à l’édition du Gravillon, j’ai
appris beaucoup plus que des techniques
de montage, j’ai appris à connaître deux
élèves impliqués, motivés, mais pardessus
tout passionnés. Aujourd’hui, je
voudrais rendre hommage aux personnes
qu’elles sont et au travail qu’elles
accomplissent chaque jour. Marie-Eve,
Steeven, je vous adore et, sincèrement,
votre implication et votre conscience
sociale sont admirables! Merci pour
tout, vous allez tellement me manquer!
Vanessa xxx
Finalement, que dire de cette chère
Elizabeth ? Son aide nous a été des plus
précieuses lors de la première édition. Il faut
lui reconnaître qu’elle est très douée.
Cependant, nous avons dû nous débrouiller
sans elle pour les éditions suivantes
puisqu’elle se consacrait corps et âme au
journal spécial de la journée retrouvailles de
notre école. Merci Éli pour ta collaboration,
j’espère que tu pardonneras tous nos oublis !
Marie, Van et Steeven xxx
Ouf! Ils sont bons. Ils
ont enduré pendant des heures
l’hystérique que je suis. Il faut
dire que Vanessa a elle aussi
son caractère et que Steeven
peut être insupportable, mais ce
n’est pas grave, parce
qu’ensemble on forme un trio
« fucké », dynamique et
articulé. Une chose est
certaine, sans eux je n’aurais
pas eu autant de plaisir à faire
ce journal. Alors je souhaite à
tous les lecteurs du Gravillon,
mais surtout à vous deux, de
belles vacances et une bonne
vie!! Gros bisous…
Marie xxx

Pétition relative à la nouvelle grille horaire applicable à l’école
secondaire Charles-Gravel
Nous, les élèves qui fréquentons l’école
secondaire Charles-Gravel, avons été informés
récemment des intentions de la Commission
scolaire des Rives-du-Saguenay de revoir la plage
horaire de notre école. Pour y arriver, certains
scénarios ont été évalués et celui que les
administrateurs ont retenu, pour septembre 2006,
propose de commencer les cours à 9h. le matin,
pour terminer à
12h.16 et
reprendre dès
13h.38, pour
finir la journée
à 15h50. Nous
nous opposons
à cette décision
pour les raisons
suivantes :
- Considérant
que nous n’avons pas participé à l’élaboration de
cette plage horaire ;
- Considérant que nous sommes les premières
personnes concernées par de tels changements ;
- Considérant que ce nouvel horaire diminue de
17 minutes l’heure de repas du midi ;
- Considérant que plusieurs dizaines de jeunes ne
pourront plus aller dîner à la maison ;
Considérant que la récupération académique sur
l’heure du midi ne sera plus possible ;
SOMMAIRE
Prix du lieutenent-gouverneur p.4
Dossier femmes célèbres p.8-9
Chronique « mon opinion » p.12
Spécial Frédérick Lavoie p.17-18
Les enseignants qui nous
quittent p.20-21
Considérant que les activités autant sportives que
culturelles ne seront plus possibles le midi et à la
fin de la journée ;
- Considérant que d’autres écoles secondaires,
soumises aux mêmes contraintes provoquées par
le nouveau régime pédagogique, ont conservé la
même grille horaire ;
- Considérant que plusieurs jeunes verront leur
emploi étudiant menacé en raison d’un manque
de disponibilité ;
- Considérant que plusieurs élèves du secondaire
ne pourront plus s’occuper de leurs plus jeunes
frères ou sœurs au retour de l’école,
Nous demandons aux responsables de
l’administration de la Commission scolaire des
Rives-du-Saguenay de renoncer à cette nouvelle
plage horaire et de conserver le statu quo
relativement à l’horaire actuel.
NDLR. À la lumière des décisions prises
récemment, il est à noter que l’heure du dîner
conservera la même durée que cette année. Alors,
les considérants relatifs à l’heure de dîner écourtée
ne s’appliquent pas.
3

Le prix du lieutenant-gouverneur
Cette année encore, l’école secondaire Charles-Gravel soulignera
les efforts des élèves en remettant différents prix et mentions.
Tout le monde sait que les plus convoités sont : la médaille
académique de la Gouverneure-générale, qui sera attribuée après
les examens de fin d’année, et le prix du lieutenant-gouverneur, qui
souligne l’implication sociale et les résultats scolaires des élèves.
Comme vous le savez sans doute, un comité de sélection est formé
et les élèves doivent produire un document qui est soumis à une
étude rigoureuse. Pour l’année 2005-2006, la récipiendaire du prix
du lieutenant-gouverneur est Valérie Saulnier.
Plusieurs élèves avaient déposé leur candidature et chacune d’elle
a été étudiée avec soin. Nos félicitations à valérie saulnier et à
tous les élèves qui étaient sur les rangs.
Par Jessika Bouchard
Au cours du mois de mars dernier,
nombre d’entre nous ont participé à la
fameuse « Dictée régionale Québec-France »,
organisée dans le cadre de la Francofête
2006. Un défi de taille, puisque cette épreuve
était constituée d’un vocabulaire plutôt
complexe. Quel bonheur de constater que
deux élèves de notre brillante école se sont
démarqués dans cette compétition ! En effet,
Janick Rhéaume Hamelin (groupe 504) et
Normand E. Tremblay (groupe 410) ont
respectivement décroché la première et la
seconde place de ce concours. Voici donc un
résumé de la conversation que j’ai
entretenue avec notre grande championne,
Janick :
Où et comment as-tu appris que tu avais
remporté la Dictée ?
Dans la classe de français, par la bouche de
M. Denis Tremblay.
Quelle fut ta réaction ?
J’étais fière de ma réalisation et heureuse de
gagner 100$ ! (Rires)
4
Une fierté
Mis à part ton
sympathique 100$,
as-tu reçu d’autres
prix ?
Oui, un Multidictionnaire.
La semaine dernière,
tu es apparue dans le
Progrès-Dimanche.
Comment as-tu trouvé
ton expérience avec
les médias ?
Ça me gênait un peu. C’est pas vraiment mon
genre… (Disons que Janick est une fille
modeste.)
Quel message voudrais-tu transmettre aux
élèves de Charles-Gravel ?
Que lire ça peut être utile et que c’est
possible de performer malgré la compétition.
Encore bravo à nos deux lauréats!

Montreal VS Saguenay
Par Vanessa Fillion
je n’étais qu’une enfant, je menais une vie
ordinaire, semblable à des centaines d’autres
enfants de mon âge de la région. Mais un
soir, ma mère me dit : « Nous allons
déménager à Montréal. » La vie là-bas ne me
semblait pas différente d’ici. Toutefois, cette
année, je suis revenue habiter au Saguenay. Ce
fut tout un choc! Voici pourquoi la vie dans
une école d’ici est loin de celle vécue dans une
école de la grande métropole. Quel
environnement est préférable? Voici quelques
points importants tels que le phénomène des
gangs, de la mode et des préjugés. Qui
gagnera cette guerre d’après vous ?
Vous est-il déjà arrivé de visionner des
films américains comme Méchantes Ados où le
phénomène des gangs nous saute aux yeux ?
Pourtant nous n’y croyons pas. J’étais comme
vous. lorsque j’ai vu les ‘’Poupounes’’ se
pavaner dans la cafétéria, se dirigeant vers
la table des ‘’Beaux Sportifs’’ en se
déhanchant en minijupes, je suis restée
estomaquée! Contrairement à ici, il n’y a pas
vraiment de gang en particulier qui se
promène. Tout le monde a ses amis. Mais ça ne
nous empêche tout de même pas de
fraterniser ! Un exemple : le midi, on
s’asseoit n’importe où contrairement à mon
ancienne école. Si nous avions le malheur de
nous installer à la même table que les
‘’Poupounes’’, elles nous regardaient avec
leur petit air. Mon opinion là-dessus :
Montréal, 0 ; Saguenay-Lac-St-Jean, 1.
La mode maintenant, Quelle merveilleuse
invention qui rend tout le monde complexé.
Au début de l’année, lorsque je suis arrivée,
il s’en est fallu de peu pour que je ne reçoive
une tomate derrière la tête. Les noms criés à
mon égard ont rendu cette journée
interminable. Bien entendu, à Montréal, avec
le nombre de boutiques qu’il y a, faibles sont
les chances de porter le même morceau que le
voisin, Surtout avec le nombre d’élèves que
nous étions. Avec 3000 étudiants, s’il fallait
que tout le monde parle du style de l’autre, ça
ne finirait plus. Ici, puisqu’on finit presque
toujours à se trouver un lien de parenté avec
ce fameux voisin, ce n’est donc pas l’endroit
approprié pour avoir un style particulier !
Ding ! Ding ! C’est la fin du 2 e round.
Résultat : Montréal, 1 ;Saguenay-Lac-St-Jean,1.
Comme dernier point, parlons des
préjugés. Malheureusement, ici, à la moindre
chose étrange qu’une personne fait ou dit,
des murmures se font entendre. Inversement,
à Montréal, si une personne est moins
appréciée qu’une autre, personne ne se gêne
pour le lui dire devant les élèves et même en
classe. Ici, le monde se fait discret. On le
chuchote ou on part de fausses rumeurs. Ni
l’un ni l’autre n’est parfait. Que ces insultes
soient dites à haute voix ou par
chuchotement, la personne concernée le sait
d’une manière ou d’une autre. Aucun des deux
ne mérite suffisamment le dernier point, ce
qui amène le résultat final pour cette 3 e
round : Montréal, 1 ; Saguenay-Lac-St-Jean, 1.
Pour conclure, personne n’est parfait.
Malgré le phénomène des gangs, la mode
qui nous influence et les préjugés, seronsnous
capables un jour de tous s’accepter
comme nous sommes, sans aucune barrière ?
C’est à nous d’y voir !
5

Cette année, j’ai eu la
chance de travailler
avec une équipe
formidable. Le
gouvernement
étudiant était formé
de ces cinq
ministres.
Dynamiques, ils ont
su organiser les
activités étudiantes
et vous représenter
avec succès. Ce fut
une grosse année,
mais je suis fière de
ce que nous avons
accompli ensemble.
Je les remercie
d’avoir fait en sorte
que notre vie
étudiante ait été
active à son
maximum. Continuez,
vous êtes sur la
bonne voie ! Olivier Garant
Unité 5
6
QUI SONT-ILS… ?
Par Valérie Saulnier
Gérald collard
Myriame
Blackburn
Unité 3
Vicky Tremblay
Unité 1
Alexandra Laberge
Unité 2
Isabelle Simard
Unité 4
Je tiens à remercier de tout cœur monsieur Gérald
Collard pour ses innombrables efforts. Il m’a aidée
tout au long de l’année et il m’a permis de réaliser
mes projets. Son soutien moral et sa détermination
sont admirables. Merci infiniment !

Par Marilou Piché
Valérie Saulnier
Un soleil pour nous tous
Nous, les élèves de l’unité 5, tenons à
remercier une personne qui nous a été
d’une grande aide cette année. Mme
Monique Côté, notre secrétaire, est sans
doute l’une des personnes les plus
souriantes qu’on ait connues. Toujours le
petit mot pour nous mettre à l’aise et nous
faire rire, on ne se sent jamais de trop dans
son bureau! C’est une personne qui est très
près des jeunes et celA, nous l’avons réalisé
tout au long de l’année. Nous espérons être
aussi compétents et passionnés qu’elle dans
notre future carrière. Cette femme
généreuse et patiente a toujours su
répondre à tous nos besoins avec grand
plaisir. Pour conclure, il faut bien se
l’avouer, ce sera très difficile de s’en passer
l’an prochain… Mille mercis Monique
UNE EXPÉRIENCE INOUBLIABLE
Par Valérie Saulnier
et Laurie Boucher
Le 8 avril dernier avait lieu le tournoi régional
de volley-ball scolaire à notre école. Depuis notre
secondaire 2, notre équipe rêvait de remporter ce
championnat. Pour plusieurs raisons, les trois
dernières années, nous sommes toujours reparties
de ce tournoi avec la grande déception de ne pas
pouvoir adhérer aux provinciaux. Cette année, étant
notre dernière à porter les couleurs de l’école
secondaire Charles-Gravel, nous devions saisir
cette dernière chance. C’est pourquoi nous avons
travaillé ardemment toute l’année, autant sur le
moral que sur la technique. C’est avec fierté que
nous avons enfin ramené la médaille d’or lors de ce
fameux régional.
C’est les 21, 22 et 23 avril derniers que nous
avions le mandat de représenter la région au
tournoi provincial à Sherbrooke. Si nous étions
habituées d’être parmi les meilleures dans la région,
là-bas ce fut tout autrement. Toutes les équipes
sont composées de filles
mesurant plus de 6 pieds avec une force de
frappe, laissez-nous vous dire, assez
impressionnante! Pour sûr, nous nous sommes
grandement améliorées, mais nous avons
réalisé que le calibre de certaines régions n’est
pas comparable à celui d’ici.
Nous souhaitons à toutes les équipes
sportives de l’école de pouvoir vivre un
provincial. L’atmosphère qui y règne, l’esprit
d’équipe qui s’y développe et l’expérience qu’on y
acquiert nous donnent davantage le goût de
persévérer dans notre discipline.
Pour notre équipe, ce fut la meilleure fin que
l’on puisse espérer. Ces quatre années passées
ensemble sont inoubliables et font que nous
dépendons toutes l’une de l’autre. C’est avec
tristesse que nous remettons notre costume
en souhaitant bonne chance à la relève. Nous
terminons en vous disant : Le sport d’équipe
c’est la plus belle chose!
.
7

8
Dossier « Femmes célèbres »
Par Vicky Lavoie
En tant que féministe, j'ai
toujours été déconcertée du fait
que, même en l'an 2000, les
femmes et les hommes ne sont
pas considérés également. Je suis
souvent entourée d'hommes qui
proclament haut et fort qu'ils sont
supérieurs aux femmes et que
celles-ci devraient uniquement
s'occuper des enfants, faire le
lavage... Bref, vous voyez le
tableau? Le pire c'est que ce n'est
pas chez moi que j'entends cela.
C'est dans des endroits comme
l'école, Place du Royaume, au
vieux port et à d'autres places du
genre. Selon moi, les femmes
peuvent faire pratiquement tout
ce que les hommes font. De plus
en plus de dames font des
métiers non traditionnels tels que:
camionneur, mécanicienne,
chauffeur d'autobus… Comme
vous le savez sans doute, les
femmes ne pouvaient, jusqu'à tout
récemment, accéder au poste de
prêtre et, par conséquent, elles
ne pouvaient pas devenir Pape.
Eh bien, j'ai le plaisir de vous
informer qu'une femme a déjà été
élue Pape! Surprenant n'est-ce
pas? Il n'y a pas longtemps j'ai lu
un livre qui s’intitule La papesse
Jeanne. Après sept années de
recherches et d'écriture, c'est un
vrai petit bijou qu'a écrit Donna
Ross. Ce livre raconte l'histoire
véridique d'une fillette devenue
femme qui s’est déroulée au
IXième siècle.
Femme avant-gardiste
Déjà à l'âge de quatre ans,
Jeanne voulait apprendre à lire
et à écrire, comme ses deux
frères aînés. Malheureusement
pour elle, les femmes n'avaient
aucunement le droit de
s'instruire à cette époque. Avec
son entêtement, elle a réussi à
convaincre l'un de ses frères de
lui inculquer quelques notions
de base. De cette façon, elle a
réussi à se faire admettre dans
une école. Unique fille parmi
les garçons, elle fut rejetée par
le sexe opposé parce qu'elle
était une fille et par les filles
parce qu'elle voulait
apprendre. Gardant la tête
haute, elle est passée au travers
diverses épreuves toutes plus
importantes les unes que les
autres. Après avoir été presque
toute sa vie dans la peau d'un
homme (elle a fini par devoir se
travestir), elle est devenue
Pape. C'est grâce à elle que la
première école de femmes a
été ouverte, à Rome, l'école
Ste-Catherine. Pensez-vous que
les gens ont découvert son
imposture? Étant une femme,
elle avait le pouvoir de tomber
enceinte, l'est-elle devenue?
Espérons que non, car elle
aurait subi d'atroces
souffrances qui l’auraient
poussée à la mort.
Moi, je connais déjà les
réponses et si vous voulez les
connaître, vous aussi, je vous
suggère de lire ce livre! Bref, je
vous ai parlé de cette
magnifique histoire parce que
je crois qu'elle est la preuve
irréfutable que les femmes sont
capables de beaucoup plus
que ce que certaines
personnes pensent. Je vous
recommande fortement de lire
cette œuvre magnifique. C'est
une petite partie de l'histoire
qui, je crois, devrait être
connue de tous. Les gars, vous
serez probablement plus
intéressés par les passages
décrivant les batailles et les
filles, l'histoire d'amour, presque
impossible, de Jeanne et de
son tuteur pourront vous
émouvoir à coup sûr. Je vous
avertis cependant, c'est une
bonne brique de 564 pages,
ça se lit tout de même bien.
Pour terminer, je tiens à
souligner que cet article est un
clin d'œil à mes deux cousins
machos que j'adore narguer!

Héroïne d’hier
V.L. Les femmes ont longtemps été sous le
joug de l'homme. Regardez où nous en sommes
aujourd'hui! Depuis ce temps, beaucoup de
choses ont changé et nous le devons à nos
arrière-grands-mères, nos grands-mères et nos
mères. Saviez-vous que le mot féminisme est
apparu en 1872 ? Il servait alors aux
médecins pour désigner un homme d'apparence
féminine. Je veux donc vous apprendre,
sommairement, le cheminement vers
l'émancipation des femmes. Tout a commencé
en 1804 alors que les femmes dénonçaient
l'asservissement séculaire et réclamaient
l'affranchissement. Lors des révolutions de
1830 et 1848, des groupes de femmes
tinrent un rôle important, au côté des
socialistes et des républicains, surtout dans
des clubs de femmes. Les dirigeantes de ces
groupes étaient souvent instruites et issues
de la bourgeoisie. La révolution industrielle, en
donnant aux femmes une certaine indépendance
économique par le travail salarié, contribua à
leur émancipation. Les idées féministes
connurent un nouvel essor
après la Seconde Guerre mondiale. Le débat sur la
condition des femmes dans la société prit une
nouvelle dimension dans les années 1960. Le
féminisme trouvait souvent dans le marxisme
une référence idéologique. Il n'est donc pas
surprenant de voir la pratique militante s'être
développée dans ces années en relation avec les
mouvements de gauche. Deux des plus célèbres
mouvements de libération furent créés en 1968.
Le mot libération, qui apparaît dans leur
dénomination, renvoie à l'identification de
l'oppression systématique dont les femmes
sont victimes. Dans une société patriarcale, le
sexisme marque la vie des femmes dans tous
les domaines. Parmi toutes les revendications
des femmes on pouvait retrouver: le droit à
l'avortement, accès à la contraception et la lutte
contre les rôles qui lui étaient destinés, celui
d'épouse et celui de mère. Depuis environ 1970,
les femmes ont réussi à s'émanciper. Nous
pouvons constater le progrès! Qu'en pensezvous?
À tous ceux que ça intéresse, pensez donc
à faciliter la vie aux membres féminins de votre
famille !
Voici quelques femmes remarquables….
∗ Agatha Christie
L’une des romancières les
plus appréciées de son temps.
∗ Cléopâtre
La reine d’Egypte dont
le nom a traversé les
temps.
∗ Coco Chanel
Couturière française, innova-
trice de la mode s’inspirant
de vêtements masculins.
∗ ROSA PARK
Femme pionnière
des droits pour
les noirs.
9

Les étoiles affectent-elles
nos vies ?
Elles sont nées par millions, probablement
par billions, et ce tous les jours. Elles
battent avec la passion d'un feu, comme
chaque cœur qui est en nous. Elles
vieillissent, puis meurent. Ce ne sont ni des
animaux ni des plantes, mais des étoiles. Et
quand la plus grosse étoile meurt, elle
disparaît de l’univers, ayant créé en
décédant les éléments chimiques
nécessaires à la vie.
Il y a des gens qui croient que les étoiles
sont l’essence même de la vie. D’autres
croient qu’elles peuvent même nous dire le
futur, sur l’amour par exemple. Ils croient
que cela est dicté par l’amas de lumière qui
brille ardemment et par l’énergie qu’elles
dégagent. Beaucoup de personnes se fient
sur elles tous les jours, quand elles se
réveillent, prennent le journal et lisent leur
horoscope quotidien.
Êtes-vous de fervents croyants? Ou êtesvous
plutôt de ceux qui regardent le ciel
chaque soir et qui se disent que la seule
personne ayant le moyen de tracer son
destin est soi-même?
Et bien, qu’en serait-il si nous n’étions pas
aussi fous que
vous le croyez?
Les scientifiques
étudient les
étoiles depuis si
longtemps, et
même si on
arrive désormais
à les
comprendre, nous sommes encore loin du
jour où nous pourrons tendre la main afin
de prendre plaisir à seulement effleurer le
bout d’une de ces magnifiques étoiles!
10
Par Valérie Gagné Ouellet
Il existe neuf signes, dont chacun
représente une planète, de Bélier à Poisson.
Les gens se fient énormément à ces
prédictions quotidiennes pour passer au
travers des épreuves de leur vie. Il y a
même certaines personnes qui font
tellement confiance en cette divination
qu’elles basent même leurs décisions de la
vie sur ce qu’elles ont lu le jour même. Par
exemple, s’ils devraient poursuivre leur
histoire d’amour en cours. Si l’horoscope
leur dit que des embûches sont en vue,
certains choisiront de mettre fin à leur
relation, peu importe les conséquences.
Cela peut paraître un peu drastique pour
certains, mais c’est pourtant une réalité de
la vie qui arrive fréquemment, une réalité
dévoilée par les
étoiles. Il n’y a
aucune preuve
scientifique pour
indiquer que ces
prédictions sont
exactes, mais depuis
des millions d’années
elles ont été bien
près de la vérité.
De croire en ce que nous disent les étoiles
demeure un choix personnel. Vous pouvez
y croire ou ne pas y croire, mais quoiqu’il en
soit, j’ai le goût de vous dire : « Ne sousestimez
pas la puissance des étoiles! »
Même si elles n’affectent pas notre vie
amoureuse, elles n’en demeurent pas moins
un élément de séduction grandement
apprécié! Si vous ne désirez pas les utiliser
pour la divination, au moins utilisez-les pour
leur grande beauté !

Commentaires & opinions
Par Marie-Pier Tremblay
Depuis déjà plusieurs semaines, mon professeur de
journalisme nous rappelle de ne pas oublier la date limite,
à quelques exceptions près, de la remise de notre dernier
article dans le journal. J’étais très emballée par l’écriture
de ce dernier texte et, dès le début, j’avais mon sujet en
tête. Mais voilà qu’hier soir, sans m’en être rendue
compte, nous nous retrouvions la veille de cette date
limite et je n’avais rien préparé. Quel désastre! J’ai donc
dû me faire à l’idée que pour cette dernière édition, mon
nom n’apparaîtrait pas dans le haut d’une page. Mais
comment, moi qui me remémorais mentalement à chaque
semaine qu’après avoir lu mon livre, après avoir fait mon
travail d’économie et surtout après avoir fait tous mes
divers spectacles, je le rédigerais, comment ai-je pu
oublier? Je crois que c’est après avoir décelé une grande
déception dans les paroles de notre professeur, à la vue
des autres cas semblables
Par Marie-Claude Bédard
Noémie Baron Fraser
De nos jours, la séparation et le divorce des
parents touchent énormément de personnes.
Mais est-ce vraiment une mauvaise chose qu’un
événement de ce genre chamboule toute notre
vie ? Nous sommes deux jeunes filles de 17 ans
et nous allons vous raconter comment nous
l’avons vécu.
Comme bien d’autres, lorsque j’étais enfant,
je souhaitais que mes parents reviennent
ensemble. Aujourd’hui, avec de la maturité, je
réalise que c’est une chose merveilleuse.
Premièrement, cela m’a fait connaître des gens
extraordinaires. J’ai une excellente complicité
avec ces personnes et je ne voudrais pour rien au
monde les oublier. Deuxièmement, mon père
m’a donné une remarquable petite demi-sœur
que j’adore. Comme j’étais enfant unique, ce fut
une très belle surprise. Finalement, j’avoue que
ça n’a pas toujours été
Quelle chance!
au mien, que j’ai réfléchi là-dessus. Le cours de
journalisme est peut-être une option qui ne doit pas
occuper tout notre temps, mais je crois que, comme dans
n’importe quelle situation quotidienne, lorsqu’une
personne nous donne une tâche (si l’on peut appeler
l’écriture d’un article ainsi) et surtout, si on lui assure
qu’elle sera faite, on se doit de faire un effort pour la
réaliser. Heureusement, quelquefois, au cours de notre
vie, on rencontre des personnes qui, malgré leurs
consignes claires, nous laissent encore une chance à la
suite d’un manque de gestion du temps, par exemple,(
mais d’où me vient cet exemple?) pour se racheter et
ainsi leur montrer qu’on est capable de faire des efforts,
même s’ils aboutissent avec un léger retard…Donc,
cette dernière phrase résume bien pourquoi vous,
lecteurs et lectrices, pouvez lire mon nom, juste en haut
de ce texte qui aura eu bien de la chance de se faire une
petite place ici même.
Les enfants du divorce
facile mais le secret, c’est d’en parler avec les
personnes concernées et tout va s’arranger.
Moi, mes parents se sont séparés lorsque
j’étais âgée d’un an et demi. Je n’ai donc pas
souffert de la séparation en tant que telle, mais
plus de l’absence de mon père. Il est parti de la
région lorsque j’avais à peine 6 ans et je ne le
voyais que très peu. Le principal rapprochement
ne s’est pas fait avant l’été dernier, lorsqu’il m’a
offert de travailler en tant que monitrice au
terrain de jeux où il était directeur. Je me suis
vidée le cœur et lui ai confié mes souffrances face
à son absence. C’est là que nous sommes
devenus proches, après dix ans !
Il ne faut pas seulement voir les mauvais
côtés de la séparation et du divorce. Il y a
toujours du bon, il suffit de le trouver !
11

Par Catherine Anctil
Marie-Claude Tremblay
12
Cindy :
Pour, quand c’est les autres mais pas
pour moi.
Vicky :
Contre, car je dis que c’est
un meurtre.
Chronique mon opinion
Pour cette édition, nous avons ciblé l’avortement.
Étant un sujet très controversé, les gens ont eu beaucoup de
difficulté à choisir s’ils étaient pour ou contre. Voici ce que
nous avons récolté :
Noémie :
Pour, parce que si la femme ne veut pas
d’enfants, elle ne leur donnera peut-être
pas autant d’amour.
Chantale :
Pour, les erreurs de jeunesses mais contre
si ça fait plusieurs fois.
Vanessa et Fanny :
Tout dépend de la situation.
Libre à elle !
Jessica :
Je crois que c’est bien, mais ça
ne doit pas devenir une
habitude.
Marie-soleil :
Pour, quand une femme se fait
violer et qu’elle ne veut pas
l’enfant, c’est mieux comme ça.
En espérant que vous avez apprécié et que les
futurs journalistes de l’an prochain continueront
cette chronique ! Bonne vacances !

Anonyme
Cette chronique est mise à la disposition des élèves
pour témoigner de situations particulières qu’elles ont
vécues.
Par Roxanne Tremblay
À l’aide quelqu’un je vous en
prie !
Il n’est pas rare qu’on en entende parler
aux infos, dans les journaux, à la télévision
ou directement par des amis qui en ont été
victimes. Ce n’est pas toujours évident d’en
discuter, mais tôt ou tard, on est obligé d’en
parler avec quelqu’un.
Je veux parler de viol, d’inceste et
d’agressions sexuelles. Posez- vous cette
question et réfléchissez un instant : combien
de personnes de votre entourage se sont déjà
fait agresser ou violer ? Aucune, plusieurs, je
ne sais pas ? Eh bien moi, je connais une
personne qui s’est fait violer par son
amoureux le 5 décembre 2004… cette
personne c’est moi. Il n’a suffit que je ferme
les yeux et je m’endorme quelques minutes
pour me rendre compte ce qu’il était en train
de faire : sans même me respecter, il me
masturbait alors que je dormais…
Pourtant, j’ai été assez stupide de
continuer à sortir avec lui car, dans ma tête,
je me disais, en espérant avoir raison, que
c’était juste un cauchemar. Mais non, la
Dans cette édition, vous trouverez deux témoignages
touchants qui présentent certaines similitudes.
réalité m’a fait voir la vérité en face . Il me
l’avait bel et bien fait… J’ai souvent pensé
d’aller faire une plainte mais j’en étais
incapable, je l’aimais trop pour ça.
Cinq mois plus tard, il m’a laissée. C’est
à ce moment-là que j’ai eu un peu de courage
pour me confier à mes amies. Peu de temps
après, dans le même mois, j’ai commencé à
sortir avec mon nouveau chum et
maintenant on est encore en couple.
Cela fait un an que ce cauchemar s’est
produit, mais encore chaque nuit, je revois
cette scène atroce. Le nombre de fois que j’ai
souhaité mourir ne se comptait même plus
sur les doigts de ma main.
Si aujourd’hui je suis encore en vie,
c’est grâce à mes deux meilleures amies qui
m’ont soutenue tout le long, mais également
c’est grâce à mon nouveau chum.
Malheureusement, il n’y a que quelques
personnes qui sont au courant de cette
histoire et mes parents ne l’ont jamais su.
Tout cela m’a libérée de cette torture que j’avais, mais que j’aurai
éternellement. À toutes celles qui ont déjà été victimes, dénoncez vos
agresseurs! Ceux qui font ce genre de choses ne devraient pas le faire, car
personne n’a le droit de briser la vie d’une autre.
13

14
L’amour aveugle
Il y a un an de cela, j’étais allée à un party avec des amies de filles. Plus
tard dans la soirée, un garçon, plutôt grand et vraiment charmant, est
venu me voir. Il me disait que j’avais l’air vraiment sympathique et que
j’étais vraiment mignonne. Notre histoire a commencé par un rendezvous,
ensuite deux, trois rendez- vous et j’étais tombée follement
amoureuse, j’avais trouvé le gars parfait. Bref, le gars rêvé de toutes les
filles.
Ça faisait 3 mois déjà qu’on se fréquentait et je trouvais qu’il avait un
comportement étrange ; quand j’allais voir des amis ou bien que je
voulais passer la soirée seule chez moi, il faisait des crises de jalousie et
il ne m’adressait plus la parole pendant quelques jours. Même que
parfois, il m’interdisait d’aller à des partys, sous prétexte qu’il y avait
d’autres garçons. Oui, je trouvais son comportement bizarre, mais je
l’aimais tellement et je ne voulais surtout pas le perdre.
Un soir, il m’a invitée au resto et au cinéma. À la fin de la soirée, en
allant me reconduire chez moi, il a arrêté son auto à quelques maisons
de ma demeure et me dit qu’il voulait qu’on se parle à propos de notre
couple. Il prétendait que je ne l’aimais pas et que je préférais mes amis à
lui. Alors je lui répétais qu’il avait complètement tort et que je l’aimais
plus que tout. C’est à ce moment- là qu’il m’a donné une gifle à la figure
et m’a poussée hors de son auto en criant que j’étais une hypocrite et
ensuite il est parti sans rien dire ni m’aider à me relever. Le lendemain, il
a appelé chez moi pour s’excuser, il disait qu’il avait tort, qu’il avait agi
ainsi par amour et qu’il n’était rien sans moi. Naturellement, je lui ai
pardonné.
Plus les mois passaient, plus ça empirait. Il me contrôlait, me manipulait,
il décidait tout sur ma vie, mais malgré tout cela je l’aimais encore et je
ne cessais de penser qu’il faisait cela par amour.
Mon cauchemar s’est terminé après 10 mois de manipulation et de
violence. Grâce à de bonnes amies, elles m’ont convaincue qu’il était
mieux de mettre fin à notre relation et qu’il me rendait malheureuse.
C’est à cet instant que j’ai compris que j’avais été aveuglée par l’amour.
NDLR : Il est possible que certains témoignages soient fictifs, toutefois nous les reproduisons afin d’aider les réelles
victimes.

Le coin littéraire
Un instant de Poésie
Un doux murmure parvient à mon oreille,
Me délogeant ainsi de la frénésie qui
m’enivrait,
Je me sens renaître, comme le soleil qui
s’éveille.
Devant ce monde nouveau, devant tant
de beauté qui se délivrait,
Dans un écrin de velours je placerai mon
âme.
D’un amour éternel, permets- moi de
devenir femme ;
Je désire tant découvrir l’amour, libérer
mes ailes.
Puis-je t’aimer, quitter ce corps de
jouvencelle?
Je t’en prie, prends mon cœur de
demoiselle
Et laisse-moi parcourir aisément le ciel,
Voler à la conquête de l’amour,
Voler et n’atterrir qu’à la fin de mes
jours.
Et pourquoi ne pas quitter cette réalité ?
Cette malheureuse qui m’accable
inlassablement.
De cette cruelle prison qu’est la vie, je
pourrais m’évader ;
L’amour peut libérer mon esprit
agonisant.
Je ne demande pas la mer, je ne
demande pas le ciel ;
Je ne te demande que de m’aimer
Afin de libérer mon cœur de demoiselle,
Afin de libérer mon esprit tourmenté.
Écrit par un auteur anonyme
La clé du succès est le respect.
Volez sur vos ailes en étant fidèles.
L’épée de votre bonté est cachée sous votre beauté.
Soyez fiers et rassurés car c’est la fée de vos idées qui
saura vous aider.
Votre plus grande qualité est que vous n’avez
aucune difficulté à dissiper les méchancetés des
erreurs passées.
Célèbres ou pas dans nos cœurs vous serez toujours à la
hauteur.
Une petite poignée de gaieté à vos côtés pour vos
pensées.
Éternité ne peut rester gravée, mais l’éclat de votre
générosité peut défiler à vos côtés.
Souplesse a dérivé au bord de la marée, mais la
confiance y est restée.
Une bouchée de réalité pour se rappeler souvenirs
envolés.
N’ayez pas peur de parler et de vous exprimer sur ce
que vous doutez car cela pourra tout changer.
Le plus beau modèle est d’être naturel et non
superficiel.
Vous repassez vos souvenirs comme les pages d’un
livre.
Les larmes de vos yeux coulent comme les moments
heureux.
Votre tristesse fait place à la sagesse.
Il n’y a plus de détour, il n’y a que l’amour.
Par les carreaux de la fenêtre s’envolent vos rêves.
Les membres de votre famille dansent dans un grand
bal comme des étoiles.
Votre bonté débordante fait fuir votre santé
chancelante.
Vos gestes lents vous rappellent d’être toujours
prudents.
Oubliez vite les mauvais moments vous serez beaucoup
plus heureux dans le présent.
La vie c’est comme du piano c’est merveilleusement
beau quand on connaît le morceau.
Tout le monde veut voir la mer quand elle n’est pas en
colère, car près d’elle on peut prendre l’air
Surtout gardez votre simplicité, car c’est comme ça que
vous ouvrirez les portes de l’éternité.
Écrit par Marie-Kim Audet et Myriam Audet du
groupe 112
15

Amants de lecture voici, pour vous, un
nouveau roman à dévorer !
Tigane
♦ 2 volumes,
♦ Premier livre : 487 pages
Après avoir connu un succès incontesté avec
« La Tapisserie de Fionavar », Guy Gavriel Kay
nous offre la tragique épopée de « Tigane ».
Basée sur un scénario complexe mais solide,
cette saga haute en couleur m’a fait verser
quelques larmes… À lire !
Quatrième de couverture : « Affaiblies par des
querelles internes, les provinces-États de la
Palme ont cédé une à une devant Brandin, le
sorcier venu d'Ygrath, et Alberico, le tyran venu
de Barbadior.
Par Catherine Rannou
Par : Jessika Bouchard
Le temps passe vite, on vieillit, on
change, on perd de bons amis, on fait de
nouvelles connaissances, on prend tous
des chemins différents ; certains
réussiront, d'autres plus ou moins. Il va
falloir travailler fort pour se construire
un bel avenir. Certains ont hâte de
réaliser leur vie, d'autres ont peur de
vieillir, ont peur que le temps passe. Tout
ce que j'ai à vous dire, c'est de profiter de
la vie au maximum et du temps présent.
Ce sont les plus belles années de notre
16
Au-delà des mots
Le sort de la péninsule s'est joué à la bataille
de la Deisa lorsque l'armée du prince Valentin,
incapable de contrer la sorcellerie de Brandin,
a été totalement anéantie.
Vingt ans ont coulé sur la Palme depuis ce jour
funeste et le fils du prince Valentin, Alessan,
organise secrètement la résistance avec une
poignée d'hommes et de femmes toujours
fidèles à leur véritable souverain.
Mais comment vaincre des sorciers lorsqu'on
doit se cacher sous les traits de simples
troubadours et que l'histoire et le nom même
de son pays ont été effacés
de toutes les mémoires ? »
Bonne lecture !
Petite réflexion
vie qui sont entre nos mains et il ne faut
surtout pas les laisser s'échapper! Je
crois que, pour avancer dans la vie, il n'y
a qu'une personne que nous devons
écouter en tout temps et c'est soi-même.
Toujours croire en ce que nous voulons
et non en ce que les autres veulent.
Suivre son instinct et faire des choses
pour soi-même, avant tout! Bref, prendre
la vie au jour le jour sans trop espérer
demain et sans négliger aujourd'hui.

UN JEUNE HOMME DE
CONVICTION
Cultivé, intéressant, passionné et
charmant voilà les qualités qui décrivent le
mieux, selon nous, Frédérick Lavoie. Mais
un instant, le connaissez-vous? Ce nom
vous dit sûrement quelque chose…
Jeune homme âgé de 22
ans, il souhaite faire carrière
dans le journalisme
international. Dévoué pour son
métier, il prétend que c’est une
vocation innée. Journaliste 24
heures sur 24, Frédérick Lavoie
est un exemple pour notre
génération.
C’est par un mercredi soir des plus ordinaires, alors que nous étions au
Café Cambio pour y regarder un petit match d’improvisation. Tout se
déroulait comme à l’habitude quand nous avons aperçu dans l’auditoire un
visage qui nous était familier. Hé oui! C’était bel et bien Fédérick Lavoie, un
sujet très controversé dans notre classe d’option journalisme. Un peu timide,
nous décidâmes de lui adresser la parole. Nous espérions le faire venir en
journalisme et, à notre grande surprise, c’est avec un grand plaisir qu’il
accepta volontiers. Dès le début, son authenticité nous a grandement
surpris.
Par Valérie Saulnier
Vanessa Girard
Après une conférence de
deux heures, où tous les élèves
étaient accrochés à ses lèvres,
nous avons réalisé une
entrevue avec lui pour mieux
vous le faire connaître.
Voici le fruit de notre
travail.
17

18
ENTREVUE SPÉCIALE
Quand tu étais jeune, avais-tu déjà cette passion pour le
journalisme ?
Non, j’ai su que je voulais être journaliste à ma première
journée d’université. Pas avant. Je savais que je voulais aider
ma société. Lorsqu’un prof m’a expliqué ce qu’étaient les
valeurs du métier, j’ai dit c’est ce que je veux faire. Depuis ce
temps-là (19 ans), j’ai travaillé et écrit dans le journal de ma
faculté, celui de l’université Laval. J’ai fait une émission radio
sur les sujets mondiaux.
Si tu n’avais pas fait ce métier, que serais-tu devenu ?
Quelle qualité doit-on avoir
pour être un bon journaliste ?
Débrouillardise, ouverture
d’esprit, humilité, être à
l’avant-garde et être à l’écoute.
Il est important de toujours
garder en tête qu’en tant que
journaliste nous ne sommes pas
meilleurs que les autres.
Je ne sais pas du tout. J’aurais fait un métier pour aider ma société, peut-être que je me serais
impliqué politiquement. Quelque chose lié à l’international.
Quelle est la
pire chose que
tu ais vue ?
La réunion de
toutes les
injustices, en 24
heures. J’ai vu
plus d’injustices
que dans toute
ma vie (au
moment de
l’arrestation en
Biélorussie.)
Quelles sont tes préoccupations ?
J’ai déjà pratiqué le patinage de vitesse
(pendant 14 ans). Je joue au soccer, j’ai
une passion pour la guitare, j’ai fait
secondaire en spectacle, cégep en
spectacle (au niveau national).
Tu as passé par quel chemin pour te
rendre jusqu’à aujourd’hui ?
Primaire à l’école Ste-Claire, Séminaire
de Chicoutimi, Histoire et Civilisation
au Cégep de Chicoutimi, Université
Laval en communication publique
option journalisme. Et, un an à
l’université des sciences humaines de
Moscou. Les cours se déroulaient en
russe, j’ai donc appris très rapidement.
Malgré ce qui s’est passé en
Biélorussie, comptes-tu repartir ?
Cela m’a simplement motivé pour
repartir. Pour cette fois-là, l’intérêt a
été mis plus sur moi que sur la
situation là-bas. Mais j’ai fait du
journalisme pour ce qu’il faut en
faire. Il faut parler de ce qui se passe
ailleurs. Je ne suis pas le seul qui l’a
fait, plusieurs l’ont déjà fait. Je suis
content que le sujet ait été
médiatisé.
Quelle langue parles-tu ?
Le russe, le francais et l’anglais.

J’ai décidé d’écrire mon article sur la fête des
mères (14 mai) et la fête des pères (18 juin). Ces deux
fêtes imposées sont trop souvent commerciales. On
n’a pas vraiment le choix, on embarque dans le train
comme tout le monde, sinon on se sent ingrat envers
nos parents. Alors, je me suis posé la question
suivante : même si la fête des mères et celle des pères
sont très commercialisées, qu’en pensent ces derniers ?
Étant donné que je ne suis pas encore mère, j’ai donc
pris la vision d’une maman en qui j’ai confiance, la
mienne bien sûr ! La fête des mères et des pères font
plaisir aux jeunes enfants parce que leur cœur est
sincère et que le plaisir qu’ils veulent faire à leurs
parents est vrai. Ce qui devrait transparaître de ces
fêtes, c’est cette
Le spectacle
Texte écrit par : Marie-Pier Tremblay gr : 402
Il était temps de partir, encore une fois, mais cette fois-ci
ce serait pour la grande ville du jeu : Las Vegas. Julia était
tellement excitée à l’idée de danser dans cette ville qu’elle
ne mangeait plus. Depuis des années, elle faisait des
spectacles partout dans le monde, mais cette ville la
réjouissait plus particulièrement. Julia était l’étoile des
Grands Ballets de Paris, elle était donc habituée au style de
vie « voyageur ». Après huit heures de vol et deux heures
d’attente, le temps du spectacle arriva enfin. Le grand
Ceasar’s Palace se dressait devant elle. Elle allait danser
dans moins d’une heure.
Elle se préparait dans sa loge. Elle ne cessait de s’admirer
dans la glace. Elle voulait être parfaite et elle l’était: douce,
grande et d’une maigreur irréelle; Julia avait le corps de
rêve pour une danseuse classique. Soudain Florent, son
assistant-habilleur, arriva en trombe dans la loge en criant:
« Julia! Ton costume, il a disparu! Le spectacle commence
dans quarante-cinq minutes et nous ne le trouvons pas!
Que faire? »
Julia paniqua. Elle ne pouvait pas danser sans son tutu
tissé de fils d’or et brodé de fleurs en soie. Julia se rappela
qu’elle l’avait laissé à Diane, la couturière pour qu’elle
brode une fleur qui était tombée. Elle se précipita alors
vers la loge de Diane. Elle n’y était pas, mais avait laissé un
mot à l’intention de Julia:
« Chère Julia, ma chérie, le costume de ton solo a été placé
en sûreté dans l’armoire du sous-sol. Dans cette
enveloppe, tu trouveras la clé. Signé Diane.» Julia ouvrit
l’enveloppe délicatement, mais
En famille
Par : Gabrielle Belzile, gr.406
sincérité du cœur. C’est ce qui touche une maman
davantage… Et un papa aussi bien sûr, malgré les
apparences, ça réussit à percer la carapace et à toucher
son cœur. C’est vrai que le rôle de la mère est tout à
fait gratuit. C’est un don et elle n’attend rien en
retour. Malgré ses imperfections, ses erreurs, la fête
des mères est une obligation commerciale; avouons
que si elle n’existait pas, la plupart d’entre nous ne
prendrait pas une journée pour dire : « Je t’aime
maman, merci !» Nous n’avons donc pas le choix
d’accepter que la fête des mères soit une fête imposée
par la société mercantile, où on prend un peu de son
temps pour retourner à celle qui nous a donné la vie,
un peu de l’amour dont elle nous a toujours entourés.
C’est le seul salaire d’une mère.
rien ne s’y trouvait. Elle décida donc de descendre au sous-sol
pour vérifier l’armoire.
Elle vit l’armoire, qui était fermée à clé. Julia se dit que peutêtre
le costume était encore à l’intérieur. Cependant, elle
n’était pas capable de l’ouvrir. Elle prit son courage à deux
mains et décrocha la hache de sécurité-incendie et donna de
grands coups dans l’armoire. L’armoire était ouverte, mais rien
n’y était.
Julia était désespérée. Elle remonta donc dans la loge pour voir
si Florent avait trouvé quelque chose. Lui non plus n’avait rien
trouvé. Le spectacle commencerait dans cinq minutes, sans
costume, sans Julia. Son solo était situé à six minutes du
début, alors Julia avait encore une minime lueur d’espoir de
retrouver son costume avant le commencement de son
glorieux solo.
Les danseurs commencèrent à virevolter au son de la musique ;
il était bientôt temps du solo. Julia, dans les coulisses,
regardait penaude le déroulement du spectacle. La première
seconde du solo commença. Julia fut horrifiée d’apercevoir
Cassandra, la fille de Diane, la couturière, danser SON solo
avec SON costume. Prise d’une rage incontestable, elle s’élança
sur la scène en simple peignoir et fit, elle aussi, son solo.
Les spectateurs, éberlués, se demandaient ce qui se passait sur
la scène. À la fin du solo, Julia, furieuse, déchira le costume de
Cassandra devant tout le monde et repartit en coulisses. Plus
jamais sa sœur ne lui volerait la vedette et plus jamais sa mère
ne s’occuperait de ses costumes…
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20
A ces éducateurs qui nous quittent
Par Jessika Bouchard
Marie-Claude Bédard
Véritable passionné, M.Clermont Ouellet est un éminent sportif. Aux dires de ses collègues, ce sympathique
professeur d’éducation physique voue un véritable culte au golf et au hockey. Selon nos sources, il mangerait
un morceau de chocolat chaque fois qu’il se lance sur la glace. Cela va sans dire, cette habitude sucrée sort
du commun ! Son absence au sein de notre école sera lourde puisque cet homme dévoué s’implique au
niveau parascolaire depuis plusieurs années. Mickaël Tremblay (groupe 502), un de ses nombreux élèves, le
décrit comme étant un homme ouvert qui adore sa profession. Une belle retraite remplie de plaisirs : voilà ce
que lui souhaitent ceux et celles qui le côtoient au quotidien.
Le souvenir de M.Yves Gagnon restera longtemps gravé dans les mémoires de ses étudiants. « Il est gentil
avec un grand G ! », a déclaré la colorée Christina Brassard, députée du groupe 501, lorsque nous l’avons
questionnée au sujet de son professeur répondant. Tel un ange gardien, cet enseignant en économie veille
constamment sur ses élèves. « Il nous donne toujours de petites attentions », a poursuivi Christina. En effet,
cette dernière a souligné le fait que cet homme au grand cœur avait offert à ses étudiants de délicieux
chocolats de Pâques. Au nom des élèves de sa classe, Mme Brassard espère que M. Gagnon vivra sasa
retraite au maximum.
Unique, M.Clermont Rhainds est un être polyvalent. Effectivement, cet homme d’expérience a connu de
nombreuses carrières, dont un service militaire. « Tel un soldat au garde-à-vous, vous êtes toujours au
rendez-vous ! », précise Mathieu Grenon (groupe 503). Cet étonnant parcours l’a mené à Charles-
Gravel où il y enseigne la langue anglaise. Unanimes, ses élèves tiennent à mentionner sa grande
patience et sa motivation. À cet amoureux d’arbres généalogiques, nous souhaitons beaucoup de
bonheur ainsi que des parties de chasse fructueuses. Bonne retraite M. Rhainds !
Malheureusement, notre vaillant directeur d’unité 5 nous quitte cette année. M. Robert Houle, cet
homme chaleureux, paternel et souriant laissera un grand vide derrière lui. « Il me fait penser à un
grand sage qui a toujours une réponse à tout. », avoue Valérie Saulnier, notre Première Ministre. Il est
vrai que les élèves de cinquième secondaire ont été choyés par sa présence. « Pour sa retraite, je lui
souhaite de ne pas trop croiser de jeunes filles vêtues de camisoles à bretelles. », a lancé, blagueuse,
Vaalérie.
M. Pierre Gendron, un homme gentil qui sait encourager ses élèves, prend déjà sa retraite cette
année. Marie-Pier Boudreault, la députée de son groupe répondant, nous a raconté qu’un jour, une
étudiante du groupe 307 avait imité ses gestes tout en portant des vêtements Chlorophylle (ceux qui
l’ont eu comme professeur d’anglais comprendront)! Finalement, ses élèves souhaitent à ce
merveilleux professeur une bonne retraite et espèrent qu’il n’oubliera jamais le groupe 308 de
l’année 2005-2006!
M. Yvon-Robert Côté peut partir la tête bien haute de Charles-Gravel, car il a accompli sa mission.
Raphaëlle Lapointe, députée du groupe 402, nous a expliqué qu’au début de l’année, Monsieur Côté a
demandé à ceux qui n’aimaient pas le français de lever leur main. Une grande majorité de mains se sont
dressées. Toutefois, à la troisième étape, à la même question, il n’y a seulement qu’une ou deux mains
qui se sont levées. Incroyable ! Yvon-Robert est un homme qui possède un excellent sens de l’humour et
qui sait bien transmettre sa matière à ses élèves. Nous lui souhaitons une bonne retraite!

À la fin d’une étape, au
commencement d’une nouvelle…
Tout comme nous, finissants 2005-2006, ces enseignants
terminent une étape importante de leur vie pour en débuter une
nouvelle probablement tout aussi enrichissante. Pour plusieurs d’entre
eux, cette école a suscité plusieurs émotions, elle leur a permis de
réaliser quelques rêves, d’accomplir leur carrière. Nous, les finissants,
tout au long de notre cheminement, avons vieilli entre ces murs, avons
participé à plusieurs activités parascolaires et avons acquis des
capacités qui nous permettront, pour la plupart, de nous rendre au bout
de nos ambitions. Sans leurs efforts constants, nous ne pourrions
accomplir cette tâche qui consiste à terminer et à réussir notre
secondaire. Merci, à ceux et celles qui travaillent chaque jour à notre
réussite !
Mention spéciale
En mars dernier, un autre
enseignant prenait sa retraite. M.
Rémy Pelletier, après avoir enseigné
d’abord au secteur professionnel
pour ensuite se diriger vers
l’enseignement au primaire, a
complété sa carrière en enseignant
l’anglais au niveau troisième
secondaire. Après une carrière bien
remplie, nous lui souhaitons de
réaliser ses projets et de vivre
pleinement une belle retraite bien
méritée.
Par Marilou Piché
Vanessa Girard
21

22
CHRONIQUE CINÉMA
Par Jessika Bouchard
Vous sentezvous
prêts pour
un fabuleux
voyage au cœur
d’un univers
unique où se
côtoient
l’horreur,
l’aventure et la
fantaisie ? Si c’est le cas, procurez-vous au
plus vite la charmante vidéocassette
intitulée «Richard et le secret des livres
magiques». Je suis persuadée que ces
derniers mots éveillent en vous de tendres
souvenirs…
Paru en 1994 par le biais de la célébrissime
compagnie 20th Century Fox, ce délicieux
long-métrage suggère à ceux qui le
visionnent d’affronter leurs peurs et
d’apprécier la lecture. N’est-ce pas
adorable ? Savamment insérés, des
classiques littéraires tels que « Le chien
des Baskerville », « Dr Jenkins et M. Hyde »,
Nostalgie
Richard et le secret des livres magiques
« 20 000 lieues sous les mers », « Les
mille et une nuits » et bien d’autres
figurent dans ce merveilleux film. Tout
cela est souligné par une superbe trame
sonore.
Synopsis : À la demande de son père,
Richard Tyler, un gamin créatif âgé de
dix ans, se voit contraint de se rendre à
la quincaillerie près de chez lui pour y
acheter un kilo de clous. Alors qu’il
chevauche son étrange bicyclette, une
violente tempête éclate. Celle-ci le
pousse à se
réfugier dans une
sinistre
bibliothèque…
Cette visite
inopinée le
plongera dans une
incroyable épopée
au décor de bande
dessinée !
Fait intéressant, Richard et le secret
des livres magiques a été doublé au
Québec !
Bon visionnement !
N.B. Ce film se retrouve également sous le
titre «Richard au pays des livres magiques».

Tendances Été 06
Par Anne-Marie Dionne
Amélie Fillion
Marie-Pier Dufour
Beaucoup d’entre vous
ont très hâte à la saison
estivale soit pour se
vêtir de tenues plus
légères ou tout
simplement pour
profiter du beau soleil.
Réjouissez-vous l’été
arrive à grands pas!
Cette année encore
l’été nous amène son lot
de magnifiques
tendances mode. Les
couleurs en vogue dans
les boutiques branchées
sont principalement : le
blanc, le marron, le doré
Les couleurs de
l'heure?
Du jaune effacé au
mauve délavé, les
pastels givrés sont les
nouveaux coloris sexy
de l'été. Les styles
‘fashion’ sont le
romantisme, le look
années-80 à la
‘flashdance’, les
pantalons cigarettes et
les tissus amples et
vaporeux. Il y a aussi
toujours le fameux
jeans qui est tout aussi
populaire.
Alors nous espérons que vous allez passer un
merveilleux été, profitez-en bien et soyez la plus
belle !
23

24
FOURRE-TOUT
Par Maxime St-Gelais
MON EXPÉRIENCE EN JOURNALISME
L’an passé, lorsque j’ai choisi l’option
journalisme, je croyais que tout ce que nous
ferions serait de se documenter sur plusieurs
sujets afin d’écrire nos différents articles dans
les trois éditions du « Gravillon ».
Je dois vous avouer que je m’étais trompé.
Oui nous devions écrire nos articles, mais nous
devions aussi nous informer sur ce qui se
passe autour de nous. Pour se faire, nous
devions regarder les nouvelles et lire les
journaux. Après, lorsqu’on avait un cours, nous
discutions des sujets qui avaient attiré notre
attention. Parfois, des divergences d’opinion
se faisaient sentir, mais ça ne faisait
qu’ajouter du piquant à ces discussions. Cette
année, nous n’étions que deux garçons; que
vous arrive-t-il les gars? Vous n’avez plus
d’opinion à donner? Venez montrer que vous
êtes capables d’écrire. Vous ne savez pas le
pouvoir que vous auriez. Vous pouvez écrire
des articles d’opinion, culturels ou de
Par Marie-Claude Bédard
Noémie Baron Fraser
sensibilisation. Croyez-moi, si au moins une
personne lit votre article, et que vous l’ayez
sensibilisée sur une réalité importante de la vie,
c’est déjà beaucoup.
Souvent j’entends des commentaires tels que :
« Ils passent tout leur temps à écrire leurs articles
et ils sont poches ». Sachez que c’est faux.
Saviez-vous que les gens qui organisent l’exposciences
pan-canadienne à l’UQAC ont pensé à
nous pour faire leurs journaux. Nous avons dû
refuser, car il nous manquait des moyens
techniques à l’école, mais s’ils ont pensé à nous,
c’est sûrement parce que « Le Gravillon » a une
bonne réputation!
J’aimerais terminer en remerciant l’équipe de
l’édition 2005-2006, sans qui vous ne liriez pas
ces lignes. Tout au long de l’année ils ont
travaillé sans arrêt. C’est grâce à eux que cette
année « Le Gravillon » est ce qu’il est.
Félicitations à cette équipe.
Bons examens et bonnes vacances! ☺
Fin d’une trilogie
Voici notre troisième et dernier article sur
l’importance de préserver notre
environnement. Après un texte sur la
pollution en général et un autre sur celle
de l’eau, nous vous parlerons des
dépotoirs.
Plusieurs considèrent la mer comme étant
un énorme dépotoir. Les eaux de la
planète sont remplies de 6.4 millions de
tonnes de déchets chaque année. Le
problème le plus préoccupant est le
plastique qui représente 90% des
déchets. Celui-ci pourrait être récupéré et
ainsi on éviterait de mettre en danger la
survie de plusieurs milliers d’espèces.
Savez-vous que si nous recyclions comme
nous devrions le faire, le tiers de nos
détritus vivrait une seconde, puis une
troisième, puis une quatrième…et encore
bien d’autres fois. De ce fait, peut-être que
nous réussirions à réduire l’immensité de
nos dépotoirs. Alors, nous voulons profiter
de cet article pour vous encourager à vous
procurer un bac de récupération pour ceux
qui n’en auraient pas un déjà.
Pour conclure, nous espérons que nous
vous avons pu vous faire réfléchir au cours
de l’année. Souvenez-vous que même de
petits gestes anodins peuvent faire toute la
différence.

Equipes
sportives
Bravo à tous ! Nous pouvons
être fiers de vos efforts et des
résultats obtenus
Par Valérie Saulnier
et Laurie Boucher
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Borderline, c’est quoi ?
Par Alexandra Gravel
Récemment, j’ai appris en quoi consistait
cette maladie parce que quelqu’un, dans
ma famille, en est atteint. Cette maladie
fait vaciller la personne atteinte entre deux
états, d’où le nom ‘’Borderline’’. Ce
problème est heureusement contrôlable à
l’aide d’une médication stricte.
Malheureusement, il y a des dépendances
qui en découlent telles que : la
dépendance aux drogues, à l’alcool, aux
médicaments et à la sexualité.
Ce n’est pas moi qui suis atteinte de cette
maladie, mais depuis que j’ai 10 ans, j’y suis
confrontée malgré moi. Les gens atteints
de cette maladie ne se
rendent pas compte du mal qu’ils font
autour d’eux et de la portée de leurs
gestes. Ils ne se rendent pas compte que
taper une fillette de 10 ans parce qu’elle a
fait une grosse bêtise n’est pas normal et
que ça la marquera à vie. J’ai enduré des
choses de ce genre pendant six ans
et j’ai fini par parler de ce
que ça me faisait.
Maintenant, je sais où
mettre les limites et,
croyez-moi, je me sens
beaucoup mieux. Mon but dans
cet article est de vous
convaincre que vous devez parler de ce
qui vous déplaît et faire que tout soit à
votre goût et non que ce soit au goût
d’une autre personne. C’est votre vie,
vivez- là comme vous le voulez!
Jardins Interdits
Quatrième de couverture : Maryse,
comme toutes les autres femmes, aspire
au bonheur à une époque où les interdits,
surtout pour la femme, règnent en
maîtres.
La Révolution tranquille lui ouvre la porte
dont elle profitera pour écouter ses vraies
pulsions et se gouverner en conséquence.
Son enfance problématique, sa quête de
bien-être et sa grande honnêteté envers
elle-même la confrontent tous les jours et
la poussent vers une libération des plus
souhaitables.
Voila un livre léger que j’ai adoré. L’auteur
Micheline Duff a su susciter mon intérêt
tout au long du récit. On suit l’évolution
constante de l’importance de la femme
dans la société d’aujourd’hui. J’aime aussi
le fait que
l’auteur puise
dans un moment
important de
l’histoire
québécoise pour
situer son récit.
J’ai déjà hâte de
commencer un
nouvel ouvrage
signé de sa main.

Un rêve de princesse
Comme toutes les filles
de mon âge, j’ai nourri dans
ma tendre enfance de
nombreux rêves de princesse.
Vêtue d’une robe de Barbie et
de talons hauts en plastique,
je passais mes après-midi à
jouer à la madame.
Aujourd’hui encore, j’aime me
remémorer ces petits
moments qui me rendent
plutôt nostalgique! Dans
quelques semaines, je revivrai
une partie de cette magie.
Habillée « sur mon 36 » et
pomponnée à souhait, je ferai
mon arrivée à mon BAL DE
FINISSANTS!!!Juste à vous
écrire ces mots je ressens une
très grande fébrilité. Les
nombreuses heures de
magasinage et de
préparation jumelées au
dépouillement du portefeuille
Par Marie-Pier Dufour
de mes parents en vaudront
sûrement le coup (du moins
j’ose l’espérer!). Ce sera un
grand événement pour tous,
un peu moins grandiose pour
la majorité des garçons qui
ont généralement plus
d’intérêt pour l’après-bal que
pour le bal lui-même.
Cependant, je suis sûre
qu’eux aussi sauront
apprécier cette soirée qui
couronnera ces 5 belles
années au secondaire. Tous
les efforts et l’acharnement
que vous avez mis dans vos
études seront alors
récompensés.
Je tiens à souhaiter à tous les
futurs gradués un bal
extraordinaire, profitez-en ce
sera ‘votre’ soirée mais
n’oubliez pas d’être prudents!!
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