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Cadéae

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MYÉLITES. 323<br />

tions spasmodiques de la paupière supérieure.<br />

Un certain degré de prurit les engage à se frotter et à<br />

se mordiller surtout la queue et les fesses ; le prurit<br />

s'étend ensuite à la croupe et aux lombes, plus tard à<br />

tout le corps et en particulier aux membres. Quand ils<br />

ne peuvent atteindre les parties malades pour se mordre,<br />

ils se replient sur eux-mêmes pour faciliter cette manœuvre,<br />

de telle sorte qu'ils s'épuisent ; alors ils se<br />

couchent pour se mordre plus à leur aise ; la peau se<br />

recouvre de croûtes, de sang desséché ou d'exsudats.<br />

Au bout d'un certain temps, une faiblesse marquée<br />

s'accuse au train postérieur, qui bientôt se paralyse à<br />

demi, puis les symptômes nerveux vont en s'aggravant ;<br />

les convulsions et la "faiblesse des animaux marchent de<br />

pair ; plus les convulsions sont fréquentes, plus la faiblesse<br />

devient grande ; souvent, ne pouvant plus se mordiller,<br />

ils grincent des dents.<br />

Pendant les courtes rémissions qui se produisent, l'appétit<br />

est conservé ; il diminue progressivement ; les animaux<br />

ont une soif ardente ; les conjonctives sont pâles;<br />

un état catarrhal se déclare avec sécrétion fétide : un<br />

peu de diarrhée, de jetage apparaissent.<br />

L'amaigrissement s'exagère, les symptômes nerveux<br />

augmentent ; la paralysie, qui avait débuté à l'arrièretrain,gagnele<br />

train antérieur et, en fin de compte, lamort<br />

survient (1).<br />

Cauvet prétend que le prurit ne se remarque pas toujours,<br />

mais que les symptômes nerveux ne font jamais défaut;<br />

Roche-Lubin admet que les signes nerveux se montrent<br />

constamment, mais qu'ils n'aboutissent pas toujours forcément<br />

à la paralysie.<br />

Marche. — Durée. —Terminaison. — Essentiellement<br />

chronique, cette maladie a une marche plus rapide en<br />

été qu'en hiver; elle peut durer plusieurs mois ; quel-<br />

(1) Girard, Rec. de méd. vét., 1829, p. 666.

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