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Cadéae

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MYÉLITES. 321<br />

« Pour Roll, pour Weber, les symptômes de la tremblante sont<br />

sous la dépendance d'altérations médullaires ; la moelle épinière<br />

est fortement ramollie, hémorrhagique, œdémateuse ;<br />

souvent, en outre, les méninges rachidiennes sont injectées.<br />

Dans divers cas, Briikmuller a trouvé, au niveau de la moelle<br />

lombaire, de l'infiltration des racines nerveuses et du tissu<br />

conjonctif voisin ; Roloff (1), dans d'autres cas, des altérations<br />

inflammatoires de l'encéphale et de la moelle. Trasbot a observé<br />

tantôt des lésions de méni?igorencéphalite chronique et tantôt<br />

de la sclérose des cordons postérieurs. Pûtz, enfin, cherchant<br />

à expliquer ces nombreuses divergences, admet qu'au début,<br />

ia maladie est caractérisée uniquement par des altérations<br />

inflammatoires de l'encéphale ; les lésions médullaires n'apparaissent<br />

qu'à une période plus ou moins tardive de son<br />

évolution. » (Besnoit et Morel.)<br />

Rieussec, qui a pratiqué de nombreuses autop?ies, a rencontré<br />

presque constamment des exsudats méningés au niveau du<br />

cervelet et l'envisage à peu de chose près comme Une méningite<br />

cérébro-spinale épizootique. Berger (2) a constaté que les<br />

nerfs dorsaux et lombaires baignent dans une substance gélatiniforme.<br />

Besnoit et Morel ont mis en évidence des altérations<br />

nerveuses médullcdres et périphériques.<br />

Symptômes. — La période prodromique a été bien observée<br />

par Rieussec (3). Le berger s'aperçoit que la brebis ne<br />

résiste pas à la traction exercée sur les mamelons ; elle<br />

s'abaisse du derrière jusqu'à s'asseoir sur le récipient<br />

destiné à recevoir le lait, qui est plus abondant que d'habitude.<br />

Elle est souvent prise de peur lorsqu'une personne<br />

entre dans la bergerie; on la voit se sauver, se jeter<br />

dans le râtelier comme si elle était poursuivie. L'œil est<br />

hagard et parfois un peu trouble; mais ce signe se<br />

dissipe très vite. Dans les pâturages, les bêtes malades<br />

manifestent le même apeurement ; elles se sauvent<br />

dans n'importe quelle direction, s'écartent du troupeau<br />

avec la vitesse d'une bête que le chien poursuit. Elles<br />

reviennent lentement, car elles se fatiguent très vite ;<br />

(1) Rolofr, Ann. de méd. vêt., 1873, p. 398. — Berger, Rec. de méd. vêt.,<br />

1829, p. 625. — Rieussec, communication inédite.<br />

(2) Berger, Rec. de méd. vêt., 1849, p. 625.<br />

(3) Rieussec, communication inédite.

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