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Cadéae

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280<br />

MÉNINGES SPINALES.<br />

plaintes. Ces premières manifestations sont l'expression<br />

de la compression des racines nerveuses par les plaques<br />

osseuses.<br />

Cette irritation des racines nerveuses engendre une<br />

douleur mobile mal délimitée, instable, souvent très<br />

violente ; l'animal se met à aboyer ayant qu'on le touche ;<br />

il redoute à l'excès la plus légère exploration : il suffit<br />

d'effleurer l'épiderme pour provoquer des cris, des envies<br />

de mordre. La douleur est exagérée par tous les mouvements;<br />

l'animal malade a beaucoup de peine à lever la<br />

tête; parfois il ne peut l'abaisser pour prendre sa nourriture<br />

; c'est ce qu'on observe particulièrement quand la<br />

pachyméningite siège dans la région cervicale. Il refuse<br />

de monter ou de descendre les escaliers et conserve<br />

presque indéfiniment la même attitude, qu'il soit debout<br />

ou couché.<br />

i Lorsque l'animal, fatigué de sa marche, veut s'asseoir, c<br />

avec des précautions infinies qu'il abaisse le train postérieur,<br />

pour le poser sur le sol, dont il semble redouter le contact.<br />

Une fois couché, il ne paraît plus souffrir ; de même après<br />

l'impression pénible du contact de la main. Il y a là quelque<br />

•chose de comparable à l'action de l'électrode d'une machine<br />

électrique : c'est au moment où elle touche la surface de la<br />

peau qu'elle cause la plus vive douleur. On pourrait croire de<br />

prime abord que tous les symptômes observés découlent de<br />

•cette hyperesthésie. » (Nocard) (1).<br />

La douleur est intermittente; elle est plus prononcée la<br />

nuit que le jour; les animaux se rendent parfois insupportables<br />

par leurs plaintes et leurs cris. Beaucoup cessent<br />

de gémir dès qu'ils ont fait quelques pas.<br />

La DÉMARCHE SPASMODIQUE est encore l'un des signes les<br />

plus fidèles de la pachyméningite ossifiante. La flexion<br />

et l'extension des articulations sont extrêmement limitées,<br />

les membres demeurent constamment enraidis et<br />

(i) Nocard, Rec. de méd. vét. dCAlfort, février 1885, p. 70.

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