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<strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 11 mars 2012<br />
■ PRIX BENZINE 2012<br />
Mohamed Kali,<br />
journaliste d’<strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />
lauréat<br />
LIRE EN PAGE 32<br />
N° 6505 - Vingt-deuxième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com<br />
CONGRÈS DU RCD SONATRACH<br />
Mohcine<br />
Belabbas élu<br />
président<br />
Le changement<br />
s’opère au RCD. La<br />
présidence du parti<br />
a changé de main<br />
hier matin. Un jeune<br />
a été élu à la tête<br />
de cette formation<br />
de l’opposition,<br />
à la place du charismatique<br />
Saïd Sadi qui a surpris tout<br />
le monde, vendredi dernier à<br />
l’ouverture du 4 e congrès du<br />
RCD, en annonçant sa décision<br />
de ne pas briguer un nouveau<br />
mandat. Il s’agit de Mohcine<br />
Belabbas, 41 ans. Député et<br />
chargé de la communication du<br />
parti, Mohcine Belabbas a été<br />
élu par la majorité écrasante<br />
des congressistes au poste<br />
de président du RCD. Il doit<br />
désormais relever le défi et<br />
répondre aux attentes des<br />
militants. La mission semble<br />
diffi cile. Madjid Makedhi<br />
(Suite page 2)<br />
LAKHDARIA<br />
(BOUIRA)<br />
La RN5<br />
fermée au<br />
trafi c routier<br />
■ Le danger des chutes de pierres<br />
guette les passagers, notamment<br />
en cette période hivernale. Depuis<br />
vendredi dernier et jusqu’à hier,<br />
la RN5 reliant Alger à Constantine<br />
était fermée à la circulation automobile<br />
à cause des éboulements<br />
au niveau des gorges de Lakhdaria<br />
et du débordement des eaux du<br />
barrage de Ammal ainsi que de<br />
l’oued Timizart, dans la wilaya de<br />
Boumerdès.<br />
LIRE L’ARTICLE DE<br />
AMAR FEDJKHI EN PAGE 5<br />
Sahel et Maghreb<br />
LE FORCING<br />
AMÉRICAIN<br />
● La visite de Michael G. Vickers, un ancien<br />
offi cier des forces spéciales et d’opérations<br />
paramilitaires de la CIA, intervient à la veille<br />
du déplacement de Ould Kablia à Tripoli où<br />
LIRE L’ARTICLE DE HASSEN OUALI EN PAGE 3<br />
il devrait prendre part à une conférence sur<br />
«la sécurité des frontières» ● Les Américains<br />
semblent privilégier l’approche sécuritaire dans<br />
leur diplomatie vis-à-vis des pays de la région.<br />
PHOTO : D. R.<br />
Litige réglé<br />
avec Anadarko<br />
et Maersk<br />
La compagnie nationale<br />
des hydrocarbures a conclu<br />
un accord à l’amiable avec<br />
la compagnie pétrolière<br />
américaine Anadarko et la<br />
danoise Maersk Oil sur le<br />
diff érend qui les opposait<br />
à propos de la méthode<br />
de calcul de la taxe sur les<br />
profi ts exceptionnels, selon<br />
un communiqué rendu public<br />
vendredi soir. «Sonatrach est<br />
parvenue à un accord à<br />
l’amiable avec Anadarko Algeria<br />
Company et Maersk Olie Algeria<br />
et qui aura pour eff et, dès son<br />
approbation par les autorités<br />
compétentes, de mettre un<br />
terme défi nitif aux arbitrages<br />
qui ont été introduits par ces<br />
deux compagnies aux fi ns<br />
de contester le prélèvement<br />
de la taxe sur les profi ts<br />
exceptionnels (TPE) introduite<br />
par l’ordonnance n°06-10<br />
du 29 juillet 2006 portant<br />
modifi cation de la loi n° 05-07<br />
du 28 avril 2005 relative aux<br />
hydrocarbures.»<br />
Lies Sahar (Suite page 6)<br />
PALESTINE<br />
14 morts<br />
dans un raid<br />
israélien<br />
De notre correspondant<br />
Fares Shahine<br />
La bande de Ghaza vit, depuis<br />
hier après-midi, une escalade<br />
de violence au cours de laquelle<br />
pas moins de 12 Palestiniens<br />
ont été tués et plus de 20<br />
autres blessés. En quelques<br />
heures, l’aviation israélienne<br />
a eff ectué 13 raids aériens sur<br />
des objectifs en divers endroits<br />
de l’enclave palestinienne. Les<br />
victimes sont des éléments de<br />
factions palestiniennes armées<br />
; dix d’entre elles appartiennent<br />
aux Sarayas <strong>El</strong> Qods, branche<br />
armée du Djihad islamique, et<br />
les deux autres aux comités de<br />
résistance populaire proches du<br />
mouvement Hamas.<br />
(Suite page 13)<br />
PUBLICITÉ
L e<br />
Suite de la page 1<br />
nouveau président du RCD en est<br />
conscient. «La tâche est lourde, d’autant<br />
plus qu’il s’agit d’un parti comme le<br />
RCD. Un parti riche de son histoire. C’est une<br />
tâche lourde aussi parce qu’il s’agit de remplacer<br />
un homme comme Saïd Sadi», reconnaît-il.<br />
M. Belabbas lance, dans ce sens, un message à<br />
l’adresse des cadres et militants du parti : «Pour<br />
avoir grandi et milité dans ce parti, je sais que<br />
je peux compter sur un encadrement de qualité,<br />
qui n’a jamais cédé aux intimidations, aux<br />
pressions et aux diffamations. Un encadrement<br />
qui a démontré sur le terrain du combat et aussi<br />
dans la gestion à travers les APC, les APW, voire<br />
même au niveau de l’Assemblée nationale,<br />
ses qualités et ses compétences dans tous les<br />
domaines.» Poursuivant, il se dit convaincu que<br />
le parti réussira à réaliser ses objectifs : «Je ne<br />
suis pas inquiet pour notre parti. Nous avons de<br />
l’espoir, avec nos militants et la société civile,<br />
nous pourrons sauver notre pays. Parce que ce<br />
pays doit être sauvé. Ma mission sera celle que<br />
j’ai toujours eue dans le parti. Je suis avant tout<br />
es commissions thématiques installées par le<br />
L FLN en vue des prochaines élections législatives<br />
ont finalisé leurs travaux. «3409 militants<br />
issus des mouhafadhas du pays et de la communauté<br />
nationale établie à l’étranger ont soumis<br />
leurs candidatures», a affirmé, hier à Alger, le<br />
secrétaire général de l’ex-parti unique, Abdelaziz<br />
Belkhadem. Statistiquement, «702 femmes<br />
ont émis le vœu de se présenter sur les listes du<br />
FLN, soit 20,5% de l’ensemble des demandes»,<br />
a indiqué M. Belkhadem lors d’une conférence<br />
de presse au siège du FLN, à Hydra (hauteurs de<br />
la capitale). Et de poursuivre : «Le nombre des<br />
moins de 40 ans est de 744, soit 21,8%.» Quant<br />
aux universitaires (diplômés) «leur nombre est<br />
de 2094, soit 61,4% des demandes transmises».<br />
Dans le même sillage, 101 militants du FLN,<br />
résidant à l’étranger, ont envoyé leur dossier. Le<br />
SG du FLN indique que «pour figurer sur les<br />
listes, le choix des candidats se fera selon des<br />
critères techniques, à savoir l’âge, le diplôme,<br />
les années de militantisme et les responsabilités<br />
au sein du parti». «Plus le militant est qualifié<br />
et jeune, plus ses chances de représenter le parti<br />
aux élections sont grandes», ajoute-il. Dans<br />
la foulée, M. Belkhadem a fixé la date du 21<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 2<br />
un militant ; j’ai une mission de responsable<br />
ensuite. Mais cette fois-ci, la mission est plus<br />
importante et plus lourde à porter. Mais je suis<br />
convaincu que c’est une tâche qu’on pourra<br />
mener à bout, avec l’aide de tous les militants<br />
du RCD.»<br />
«LE RCD EST UNE ÉCOLE»<br />
Le nouveau chef du RCD relève, dans la foulée,<br />
le travail de formation accompli par son prédécesseur<br />
et fait qu’aujourd’hui, la transition<br />
pourra se faire en douceur. «Tout cet encadrement<br />
a été formé par ce parti. Le RCD, à sa tête<br />
Saïd Sadi, restera pour nous une école. Nous<br />
sommes les seuls à pouvoir dire que nous avons<br />
un parcours, nous avons un projet, des valeurs<br />
et une crédibilité. Tout cela, on ne peut pas le<br />
trouver au niveau des autres partis politiques.<br />
Quand on a ce capital, cet encadrement, on ne<br />
peut que dire que nous allons réussir et nous<br />
n’avons pas le droit d’échouer», lance-t-il.<br />
Mohcine Belabbas fait également le serment de<br />
sauvegarder la ligne politique du RCD : «Nous<br />
sommes le seul parti à rester dans l’opposition<br />
; nous allons continuer à rester dans l’op-<br />
mars pour rendre publiques les listes. Notons<br />
que le délai fixé par le ministère de l’Intérieur<br />
expire le 25 mars. «Le choix de la date n’est<br />
pas fortuit», selon le SG du FLN, «c’est pour<br />
éviter tout nomadisme à la veille des élections».<br />
Il a également saisi l’occasion pour adresser<br />
un message aux «futurs mécontents». «Si des<br />
militants n’approuvent pas nos décisions, ils<br />
L’ACTUALITÉ<br />
IL A ÉTÉ ÉLU HIER PAR LA MAJORITÉ ÉCRASANTE DES CONGRESSISTES<br />
Mohcine Belabbas remplace<br />
Saïd Sadi à la tête du RCD<br />
position tant que les choses ne changent pas<br />
dans le pays. Le RCD n’a pas été créé pour des<br />
personnes, pour des carrières et pour des intérêts<br />
personnels ; il a été créé dans l’intérêt du<br />
pays, pour l’intérêt du citoyen algérien. Le<br />
RCD fait de l’opposition, mais à chaque fois, il<br />
donne des arguments et des solutions alternatives.»<br />
M. Belabbas a déjà le soutien des cadres<br />
du RCD. Outre le président sortant, le député<br />
Noureddine Aït Hamouda se dit «heureux du<br />
choix porté par les congressistes sur la personne<br />
de Mohcine Belabbas». «Je suis heureux<br />
du choix porté sur lui. Il a été élu à une majorité<br />
écrasante. Ceux qui pensent que cette nouvelle<br />
direction changera la politique du RCD se<br />
trompent lourdement. Même si l’absence du<br />
docteur Sadi sera sûrement ressentie, je suis sûr<br />
que Mohcine Belabbas veillera au respect de la<br />
ligne politique du parti», nous a-t-il déclaré.<br />
«JE ME RETIRE AVEC LE SENTIMENT<br />
DU DEVOIR ACCOMPLI»<br />
De son côté, Saïd Sadi affiche son soulagement<br />
de voir la succession assurée au RCD :<br />
«Malgré une répression de tous les instants et<br />
RÉCONCILIATION SCELLÉE ENTRE BELKHADEM ET GOUDJIL<br />
Le FLN présentera ses listes le 21 mars<br />
n’ont qu’à se présenter en tant que candidats<br />
libres.» Revenant sur le conflit qui a opposé<br />
la présente direction du FLN au mouvement<br />
des redresseurs mené par Salah Goudjil depuis<br />
presque deux ans, M. Belkhadem a annoncé la<br />
fin officielle des hostilités : «Nous nous sommes<br />
rencontrés et nous avons longuement discuté de<br />
l’avenir du parti. Nous nous sommes mis d’ac-<br />
«UN JOUR VIENDRA OÙ LA FRANCE S’EXCUSERA<br />
POUR CE QU’ELLE A COMMIS EN ALGÉRIE»<br />
«De toute façon, que le président Sarkozy<br />
accepte ou refuse, un jour viendra où la<br />
France s’excusera pour ce qu’elle a commis<br />
en Algérie», a déclaré Abdelaziz Belkhadem,<br />
hier, en marge d’une conférence de presse au<br />
siège du parti à Alger. En eff et, le président<br />
français, Nicolas Sarkozy, affi rmait jeudi<br />
dernier qu’«il y a eu des abus durant la guerre<br />
d’Algérie. Des atrocités ont été commises de<br />
part et d’autre. Ces abus, ces atrocités ont<br />
été et doivent être condamnés, mais la France<br />
ne peut pas se repentir d’avoir conduit cette<br />
guerre». Le lendemain à Nice, le locataire<br />
de l’<strong>El</strong>ysée avait indiqué que «les autorités<br />
françaises s’étaient rendues coupables<br />
d’injustice et d’abandon envers ses 200 000<br />
harkis et qu’elle avait une dette envers eux».<br />
Sur ce point, M. Belkhadem dit que «Sarkozy<br />
a défendu ce qu’il considère comme des pro-<br />
Français. Nous, nous défendons les nôtres.<br />
Notre position au FLN est claire : les harkis<br />
sont des traîtres (khawanas)». M. B.<br />
un régime qui a toujours sollicité, encouragé et<br />
couvert la corruption et les tentations, nous<br />
avons réussi à former une génération d’élite<br />
politique qui sera la fierté de l’Algérie de<br />
demain. Je pense que je me retire avec le sentiment<br />
du devoir accompli.»<br />
Le désormais ancien président du RCD veut<br />
que son geste politique, le premier du genre en<br />
Algérie, soit un exemple à suivre : «Il n’y a pas<br />
d’homme politique d’exception, il y a des hommes<br />
de conviction (…). Chaque génération a sa<br />
mission et il faut savoir accomplir la sienne. Il<br />
est impératif que notre génération laisse la voie<br />
pour ne pas commettre l’erreur de la génération<br />
qui l’a précédée. Dans d’autre pays, chaque<br />
génération sert celle qui la suit. Chez nous,<br />
nous avons fait l’inverse.»<br />
Et de souligner que ceux qui ont «réussi le<br />
1 er Novembre 1954 et le Congrès de la<br />
Soummam 1956 ont su bousculer les habitudes,<br />
le zaïmisme et la tutelle politique». Saïd<br />
Sadi indique également qu’«il n’a aucune<br />
crainte pour l’avenir du parti» dont les militants<br />
«ont toujours résisté à tout genre de<br />
pressions». M. M.<br />
cord sur un point principal. Celui qui se présentera<br />
aux élections le fera avec l’étiquette FLN,<br />
qu’il soit de mon côté ou du sien.» Plus loin, M.<br />
Belkhadem apporte plus de précisions : «Notre<br />
réunion avait pour but de resserrer les rangs<br />
du parti et d’unifier le discours. D’ailleurs, ce<br />
sont des cadres, qui ne se présenteront pas aux<br />
élections, qui ont raisonné les deux parties, en<br />
l’occurrence Abderazak Bouhara, Abdelkader<br />
Hadjar, Mohammed Boukhalfa et Affane Guezzane.»<br />
Par ailleurs, M. Belkhadem a commenté<br />
la création, mercredi dernier, de la coalition islamiste,<br />
l’Alliance de l’Algérie verte, composée<br />
de l’ex-Hamas, d’<strong>El</strong> Islah et d’Ennahda : «Je<br />
salue ce genre d’initiatives. Créer des familles<br />
politiques en se basant sur l’idéologie est une<br />
bonne chose, mais personne ne doit revendiquer<br />
le monopole de l’islam.»<br />
Le secrétaire général du FLN n’exclut pas de<br />
s’allier avec d’autres partis au lendemain des<br />
élections législatives. «Nous nouerons des<br />
alliances si nous gagnons», prévoit-il. Enfin,<br />
il a affirmé qu’au FLN, «nous avons toujours<br />
refusé le zaïmisme», suite à une question sur le<br />
départ de Saïd Sadi de la présidence du RCD.<br />
Mehdi Bsikri
L e<br />
chassé-croisé diplomatico-militaire<br />
entre Alger et Washington<br />
s’intensifie à mesure que les<br />
évènements dans la région d’Afrique<br />
du Nord et du Sahel se précipitent. En<br />
effet, le ministre de l’Intérieur, Daho<br />
Ould Kablia, a reçu, hier à Alger, le<br />
sous-secrétaire américain à la Défense<br />
pour le renseignement, Michael G.<br />
Vickers. Un ancien officier des forces<br />
spéciales américaines et d’opérations<br />
paramilitaires de la CIA. Ce dernier<br />
aurait été reçu également par ses homologues<br />
du ministère de la Défense<br />
nationale.<br />
La question sécuritaire était au cœur<br />
même de ce tempo diplomatique<br />
américain. Les discussions entre<br />
Daho Ould Kablia et son hôte ont<br />
porté essentiellement sur «la situation<br />
sécuritaire, la coopération algéroaméricaine<br />
en matière de lutte contre<br />
le terrorisme et le crime organisé» et<br />
l’inévitable question «des réformes<br />
politiques engagées en Algérie», a<br />
indiqué un communiqué laconique<br />
du ministère de l’Intérieur.<br />
La visite du responsable américain<br />
– un ponte dans le dispositif de la<br />
sécurité américaine – intervient à la<br />
veille du déplacement de M. Ould<br />
Kablia à Tripoli, aujourd’hui, où<br />
il devrait prendre part à la conférence<br />
ministérielle territoriale sur<br />
la sécurité des frontières. Simple<br />
coïncidence ou plutôt un timing bien<br />
choisi ? L’Algérie qui, au début de «la<br />
révolution libyenne», n’était pas très<br />
enthousiaste au changement du régime<br />
de Tripoli, a graduellement revu<br />
sa position, en finissant par reconnaître<br />
le CNT auquel elle propose aide<br />
et assistance. Les Américains y sont<br />
pour beaucoup dans cette «évolution»<br />
Les nombreux hauts responsables<br />
américains venus à Alger insistent<br />
sur «la nécessité» du rapprochement<br />
avec le nouveau régime libyen. En<br />
visite à Alger en octobre 2011, le<br />
es deux kamikazes qui se sont fait exploser,<br />
L le 4 mars à bord d’une Toyota Station devant<br />
le groupement de la Gendarmerie nationale de<br />
la wilaya de Tamanrasset, sont des ressortissants<br />
maliens, apprend-on de sources sûres.<br />
Cette identification a été rendue possible grâce<br />
aux analyses d’acide désoxyribonucléique<br />
(ADN) effectuées par les enquêteurs sur la chair<br />
humaine déchiquetée suite à la déflagration et<br />
l’échange d’informations avec les services de<br />
sécurité maliens, expliquent les mêmes sources.<br />
Ils appartiennent au Mouvement unicité et jihad<br />
en Afrique de l’Ouest (Mujao) qui a revendiqué<br />
l’attentat. Une nouvelle donne qui a poussé le<br />
général-major Ahmed Bousteila, commandant<br />
de la Gendarmerie nationale, à renforcer ses<br />
unités en moyens humains et matériels dans cette<br />
région du sud du pays qui, faut-il le souligner,<br />
n’a jamais connu d’attentat terroriste. «Pour une<br />
meilleure couverture des frontières algériennes<br />
avec la Libye, le Mali et le Niger, des hélicoptères<br />
de dernière technologie ont été mis à la disposition<br />
de la Gendarmerie nationale qui garde<br />
les frontières (GGF)», a révélé le chargé de la<br />
cellule de communication du commandement de<br />
la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel<br />
secrétaire d’Etat adjoint pour les Affaires<br />
du Proche-Orient, Jeffrey Feltman,<br />
avait déclaré que «l’Algérie est<br />
un leader en matière de gestion des<br />
problèmes transfrontaliers de trafic<br />
d’armes, nous sommes donc désireux<br />
de renforcer cette coopération afin<br />
d’empêcher et de maîtriser ce trafic à<br />
partir de la Libye».<br />
PROBLÈMES TRANSFRONTALIERS<br />
Les deux pays, l’Algérie et les USA,<br />
cherchent ainsi à accorder leurs violons<br />
sur la démarche à suivre face à<br />
la situation sécuritaire peu rassurante<br />
dans le Sahel, où la menace terroriste<br />
est omniprésente, et surtout devant<br />
l’accélération des évènements en<br />
Libye.<br />
Il va sans dire que pour Washington,<br />
le terrorisme dans le Sahel et la menace<br />
qu’il constitue pour ses intérêts<br />
Abdelhamid Kerroud. Cette décision a été prise<br />
au terme de la réunion du patron de la gendarmerie<br />
avec l’ensemble des chefs de section des<br />
gendarmes gardes-frontières (GGF), des sections<br />
de sécurité et d’intervention (SSI), et groupes<br />
d’intervention et de recherche (GIR) relevant<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 3<br />
L’ACTUALITÉ<br />
SAHEL ET MAGHREB<br />
LE FORCING AMÉRICAIN<br />
● Pour les USA, la stabilisation de la situation en Libye et dans toute la région ne peut se faire sans le concours<br />
d’Alger, comme en témoigne la valse des responsables américains en charge des dossiers sécuritaires.<br />
Daho Ould Kablia,<br />
ministre de l’Intérieur<br />
et des Collectivités locales<br />
Michael G. Vickers,<br />
sous-secrétaire américain à la<br />
Défense pour le renseignement<br />
vitaux dans toute la région, sont une<br />
véritable source d’inquiétude. D’où le<br />
virage sécuritaire dans sa diplomatie<br />
vis-à-vis des pays du Maghreb et du<br />
Sahel. «Pour des raisons évidentes,<br />
les Américains ont adopté une doctrine<br />
sécuritaire de leur diplomatie<br />
dans la région», explique un ancien<br />
diplomate. Le CV du sous-secrétaire<br />
américain à la Défense pour le renseignement<br />
est à ce titre très indicatif.<br />
Un diplomate de guerre. Depuis les<br />
années 1970, il cumule des expériences<br />
opérationnelles au sein des forces<br />
spéciales en Amérique centrale,<br />
Moyen- Orient et en Asie centrale. Il<br />
a participé activement dans l’armement<br />
des Afghans dans «leur guerre»<br />
contre l’Union soviétique. Il était<br />
le stratège des plus grandes actions<br />
secrètes dans l’histoire de la CIA. Il<br />
est le spécialiste de la lutte antiterro-<br />
riste et des contre-insurrections. Un<br />
opérationnel. Désormais, le règlement<br />
politique des conflits dans la<br />
région est ainsi écarté au profit d’une<br />
gestion purement sécuritaire où les<br />
Américains jouent un rôle prépondérant.<br />
Washington qui pèse de tout son<br />
poids dans la direction que devraient<br />
prendre les nouveaux régimes post-<br />
révolutionnaires en Afrique du Nord,<br />
veut éviter, à tout prix, un éclatement<br />
de la Libye où les extrémistes religieux<br />
pourraient en tirer profit.<br />
RÉGIMES POST-<br />
RÉVOLUTIONNAIRES<br />
Alger et Washington semblent être<br />
sur la même longueur d’onde, du<br />
moins en ce qui concerne l’approche<br />
sécuritaire. Lors de sa récente visite<br />
en Libye, le chef de la diplomatie<br />
algérienne, Mourad Medelci, avait<br />
évoqué avec les responsables libyens<br />
la «sécurité aux frontières».<br />
Et c’est sur cette question précisément<br />
que sera axée la conférence de<br />
Tripoli, demain, à laquelle prendront<br />
part,en plus de l’Algérie, le Tchad,<br />
l’Egypte, le Niger, le Mali, la Mauritanie,<br />
le Maroc et le Soudan. Il y<br />
a lieu de rappeler que le Premier<br />
ministre libyen, Abdelrahim <strong>El</strong> Kib, a<br />
été reçu à Washington, jeudi dernier,<br />
où il a discuté avec ses interlocuteurs<br />
américains du «rétablissement de la<br />
sécurité dans le pays, une condition<br />
nécessaire pour éviter la circulation<br />
des armes vers le Sahel où Al Qaîda<br />
multiplie ses activités».<br />
Visiblement, pour les USA, la stabilisation<br />
de la situation en Libye et<br />
dans toute la région ne peut se faire<br />
sans le concours d’Alger, comme en<br />
témoigne la valse des responsables<br />
américains en charge des dossiers<br />
sécuritaires. Le gouvernement se plaît<br />
bien dans ce rôle. Reste une question.<br />
Qui tire profit de cette «coopération»?<br />
Hacen Ouali<br />
ATTENTAT DE TAMANRASSET<br />
Les deux kamikazes étaient des Maliens<br />
Une dizaine d’hélicoptères de type Agusta Westland<br />
109 LUH ont été mis à la disposition<br />
de la Gendarmerie nationale qui garde les frontières<br />
PHOTO : D. R.<br />
du groupement de la wilaya de Tamanrasset. Il<br />
s’agit d’une dizaine d’hélicoptères de type AgustaWestland<br />
109 LUH. La variante LUH (Light<br />
Utility Helicopter) a une capacité de 7 passagers<br />
et un équipage de 2 pilotes. Cet hélicoptère transporteur<br />
de troupes est venu remplacer le légen-<br />
MAURITANIE<br />
Libération<br />
d’un gendarme<br />
par AQMI<br />
Al Qaîda au Maghreb islamique<br />
(AQMI) a libéré un gendarme<br />
mauritanien qu’elle retenait en<br />
otage depuis le 20 décembre<br />
2011, après l’attaque d’un poste<br />
de gendarmerie dans le sud-est<br />
du pays, a-t-on appris hier de<br />
source offi cielle. «Le gendarme<br />
<strong>El</strong>y Ould Moktar, enlevé le 20<br />
décembre 2011 de son unité<br />
d’Adel Begrou (sud-est), est<br />
désormais libre et est en bonne<br />
santé», indique un communiqué<br />
de l’état-major de la gendarmerie<br />
mauritanienne repris par l’Agence<br />
mauritanienne d’information<br />
(AMI, offi cielle). Un porte-parole<br />
d’AQMI a confi rmé hier, dans un<br />
entretien avec l’agence en ligne<br />
Nouakchott Info, la libération<br />
du gendarme et indiqué que cet<br />
élargissement est intervenu après<br />
un «échange» avec un Malien qui<br />
«s’est déroulé directement, sans<br />
intermédiaire». «Une unité de la<br />
gendarmerie mauritanienne est<br />
venue hier matin à la frontière<br />
remettre le Malien Ould Meddou<br />
à nos combattants et récupérer<br />
le gendarme», a précisé le<br />
porte-parole d’AQMI. Aucun des<br />
communiqués et déclarations<br />
d’AQMI publiés par l’AMI n’a<br />
à ce jour été démenti. <strong>El</strong>y Ould<br />
Moktar avait été enlevé le 20<br />
décembre 2011 dans la localité<br />
d’Adel Begrou (région de Hodh<br />
Ech Chargui, sud-est), lors d’une<br />
attaque d’hommes en armes non<br />
identifi és qui étaient soupçonnés<br />
d’appartenir à AQMI. Selon une<br />
source sécuritaire, les assaillants<br />
s’étaient ensuite retirés vers le<br />
Mali voisin. Adel Begrou est à 4 km<br />
de la frontière malienne.<br />
La Mauritanie, l’Algérie, le Niger<br />
et le Mali sont confrontés à une<br />
insécurité croissante liée aux<br />
activités d’AQMI et d’autres<br />
groupes criminels, ainsi qu’à<br />
l’affl ux d’armes, dont de<br />
l’armement lourd, issues du<br />
confl it libyen. AFP<br />
daire Mi2 Hoplite retiré de la circulation depuis<br />
quelques années. Son lancement compliquera la<br />
mission des groupes armés en activité au niveau<br />
des frontières de cette région du Sahara, notamment<br />
en matière de circulation et d’approvisionnement<br />
en armes. M.-F. G.
L a<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 5<br />
L’ACTUALITÉ<br />
STATUT PARTICULIER DES TRAVAILLEURS DE L’ÉDUCATION<br />
La commission ad hoc se penchera<br />
demain sur le dossier<br />
● Les syndicats revendiquent l’amélioration des conditions de travail des enseignants, l’intégration des maîtres d’école dans le corps<br />
des PEP et des indemnités pour les professeurs en charge de classes de plus de 35 élèves.<br />
journée de demain sera incontestablement<br />
décisive pour<br />
les travailleurs du secteur de<br />
l’éducation. La commission ad hoc,<br />
regroupant la tutelle, les sept syndicats<br />
du secteur et des représentants<br />
de la Fonction publique et des finances,<br />
planchera, durant deux jours,<br />
sur l’avant-projet de loi amendant et<br />
complétant le décret exécutif portant<br />
statut particulier des travailleurs de<br />
l’éducation nationale où les propositions<br />
des syndicats, dans leur ensemble,<br />
devraient être incluses.<br />
Les syndicats ont menacé de perturber<br />
les cours au cas où le gouvernement<br />
adopterait un statut particulier<br />
qui ne réponde pas à leurs attentes<br />
et qui ne prenne pas en charge toutes<br />
les propositions qu’ils ont formulées<br />
à cet effet.<br />
Faut-il rappeler que des réunions-<br />
L<br />
e Syndicat national des praticiens spécialistes<br />
de santé publique (SNPSSP) a décidé, lors de<br />
son conseil national tenu vendredi, de déposer un<br />
préavis pour une nouvelle grève les 20, 21 et 22<br />
mars qui sera suivie d’une autre illimitée à partir<br />
du 1er avril. Ce nouveau calendrier d’actions de<br />
protestation s’explique par la décision de justice<br />
dont fait l’objet la dernière grève du SNPSSP,<br />
alors que ce dernier n’a pas été avisé par le tribunal.<br />
Le SNPSSP avait décidé d’organiser une<br />
grève cyclique les 11, 12 et 13 mars suivie d’une<br />
grève ouverte à partir du 19 mars.<br />
«Nous avons pris acte de la décision de justice et<br />
nous ne voulons pas que le calendrier des actions<br />
fasse l’objet d’une nouvelle saisine de la tutelle.<br />
C’est pourquoi nous avons opté pour une nouvelle<br />
action annoncée par un nouveau préavis»,<br />
a expliqué le docteur Mohamed Yousfi, président<br />
M. Meriane, porte-parole du Snapest<br />
marathons ont eu lieu entre les<br />
responsables du département de<br />
Benbouzid et les syndicats agréés ;<br />
la dernière en date remonte au jeudi<br />
8 mars 2012. Cette rencontre, qui<br />
devait débattre de la mouture finale<br />
du statut particulier amendé officiellement<br />
pour une seconde fois,<br />
s’est soldée par l’élaboration d’un<br />
nouveau planning. Les deux parties<br />
ont, encore une fois, examiné les<br />
propositions des uns et des autres ;<br />
elles ont levé la séance en se donnant<br />
rendez-vous pour aujourd’hui.<br />
«Les services du département de<br />
Benbouzid ont promis d’inclure toutes<br />
les propositions des partenaires<br />
sociaux. Le ministère nous remettra,<br />
aujourd’hui, une copie finale de<br />
l’avant-projet qu’il compte défendre<br />
demain auprès des représentants de<br />
la Fonction publique et du ministère<br />
La RN RN5 fermée aux automobilistes<br />
PHOTO : B. SOUHIL<br />
des Finances», note M. Meriane,<br />
porte-parole du Syndicat national<br />
autonome des professeurs de l’enseignement<br />
secondaire et technique<br />
(Snapest). Les concernés ont pris<br />
l’engagement de remettre le projet<br />
au gouvernement avant la fin de<br />
cette semaine. «Nous espérons que<br />
nos propositions, notamment celles<br />
liées à la classification catégorielle<br />
et aux différents grades et la gestion<br />
de carrière soient cautionnées<br />
par les autres institutions», déclare<br />
M. Meriane. Ce dernier explique<br />
que chaque syndicat est venu avec<br />
des suggestions allant dans le sens<br />
de la promotion de la carrière de<br />
l’enseignant. Certains revendiquent<br />
l’amélioration des conditions de<br />
travail des enseignants, l’intégration<br />
des maîtres d’école dans le corps des<br />
PEP, l’intégration des PEF dans le<br />
LES MÉDECINS SPÉCIALISTES NE DÉCOLÈRENT PAS<br />
Grève illimitée à partir du 1 er avril<br />
du SNPSSP, lors d’une conférence de presse tenue<br />
hier au siège du syndicat, à Alger. «C’est une<br />
stratégie de défense que le SNPSSP utilise pour<br />
contrecarrer le recours abusif par la tutelle à la<br />
justice pour faire avorter notre mouvement de<br />
protestation», soutient le syndicaliste.<br />
Ce nouveau calendrier de grève a été la principale<br />
conclusion de la réunion du conseil national. Cette<br />
instance a déploré «la politique de la fuite en<br />
avant du ministère de la Santé et la transgression<br />
de la Constitution, de toutes les lois régissant<br />
les relations de travail et l’activité syndicale»,<br />
dénonce le D r Yousfi, qui fait référence à la grève<br />
de trois jours entamée le 4 mars dernier et qui a<br />
fait l’objet d’une décision de justice sans que le<br />
syndicat n’ait été destinataire d’une quelconque<br />
notification. Cette grève avait pourtant été un<br />
franc succès pour le syndicat, qui estime que le<br />
taux de suivi a été en moyenne de 80% à l’échelle<br />
nationale. Le SNPSSP, qui s’est félicité de l’engouement<br />
des médecins spécialis- tes pour ces<br />
actions de protestation, exprime également «sa<br />
détermination à aller jusqu’à l’aboutissement<br />
des revendications». Le syndicat reproche également<br />
au ministre de la Santé la multiplication des<br />
déclarations publiques concernant la satisfaction<br />
des revendications des praticiens et l’ouverture<br />
du dialogue avec les syndicats. «Les portes du<br />
ministère sont fermées et ces déclarations, dont<br />
le contenu n’a aucune trace sur le terrain, sont<br />
dignes de l’époque stalinienne. Le ministre tente<br />
de redorer son blason, alors que s’il avait fait le<br />
moindre effort pour la santé publique, son bilan<br />
parlerait de lui-même», ajoute le président du<br />
SNPSSP. Les médecins spécialistes luttent pour<br />
la révision du régime indemnitaire qui, selon<br />
Suite de la page 1<br />
es automobilistes, nombreux à emprunter ce tron-<br />
L çon de la RN5, sont réellement exposés au danger<br />
puisque des rochers peuvent à tout moment atterrir<br />
sur la chaussée. Les fortes pluies qui continuent de<br />
s’abattre sur le pays, particulièrement le Centre, ont<br />
causé des dégâts, notamment au réseau routier. Plusieurs<br />
glissements de terrain ont été enregistrés depuis<br />
vendredi, rendant la circulation automobile délicate et<br />
dangereuse. Fort heureusement, aucune perte humaine<br />
ni dégât matériel n’ont été enregistrés. Des équipes<br />
composées d’agents de la direction des travaux publics<br />
(DTP) et de la Protection civile ont été dépêchées sur<br />
place pour débarrasser les lieux des blocs de pierre<br />
qui obstruaient la voie, menaçant les usagers de cette<br />
route. Pour éviter l’irréparable, les éléments de la Gendarmerie<br />
nationale ont dû fermer ce tronçon, invitant<br />
les automobilistes à emprunter le chemin traversant<br />
la commune de Bouderbala, car la circulation sur ce<br />
tronçon était dangereuse. Les milliers d’usagers en<br />
Pour éviter tout éboulis et par conséquent des pertes humaines, la RN5 a été fermée à la circulation<br />
partance vers la capitale ou vers l’Est, sur cet axe où des victimes. Les automobilistes ayant la possibilité ments de terrain ont fait également leur apparition au<br />
le flux de véhicules est l’un des plus importants du d’éviter ce passage n’hésitent pas à le faire.<br />
niveau des tunnels de Bouzegza sur 27 km. Pour rap-<br />
pays, retiennent leur souffle dès qu’ils approchent des<br />
pel, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul,<br />
gorges de Lakhdaria et surtout de Ammal.<br />
DES USAGERS EN COLÈRE<br />
avait procédé, malgré les risques notamment au<br />
A chaque chute de pluie, des rochers se détachent et Malgré la mise en place de plaques d’avertissement à niveau des tunnels de Bouzegza dépourvus d’équipe-<br />
peuvent à tout moment tomber sur la route. Il y a deux l’entrée des gorges, le danger guette les automobilisments de sécurité, à l’ouverture partielle du tronçon<br />
ans, un rocher s’était détaché et avait écrasé trois tes. Les deux barrages fixes dressés par les éléments autoroutier à la circulation. Des spécialistes en travaux<br />
véhicules, causant la mort de deux Egyptiens de pas- de la Gendarmerie nationale à l’entrée et à la sortie publics et autres experts avaient dénoncé l’ouverture<br />
sage et de graves blessures à six autres passagers. Le des gorges de Lakhdaria ralentissent la circulation prématurée de ce tronçon, initié par le ministre lui-<br />
danger est toujours présent et risque de faire encore automobile. Il est utile de préciser que des affaissemême, sans consulter la commission technique. A. F.<br />
corps des PEM, l’indemnisation des<br />
professeurs qui prennent en charge<br />
des classes de plus de 35 élèves…<br />
«En ce qui nous concerne, nous nous<br />
sommes opposés au recrutement de<br />
personnes possédant un magistère<br />
dans le cycle moyen. Ce n’est pas<br />
normal, c’est même une aberration.<br />
Les petits écoliers ont besoin de<br />
personnes qui ont pratiqué la sociologie,<br />
la psychologie et surtout qui<br />
maîtrisent la pédagogie», souligne<br />
M. Meriane.<br />
Notons que les organisations syndicales<br />
conviées à la réunion de jeudi<br />
devaient découvrir le contenu de la<br />
troisième mouture de cet avant-projet<br />
de loi enrichi par les propositions des<br />
syndicats envoyées au département<br />
de Benbouzid trois jours auparavant.<br />
Quelle sera l’issue de ce dossier qui<br />
peine à voir le jour ? Nabila Amir<br />
eux, doit s’aligner sur ce que réclament d’autres<br />
secteurs de la Fonction publique, notamment<br />
en ce qui concerne les primes. «Dans le régime<br />
indemnitaire promulgué en mai dernier,<br />
l’harmonie n’existe pas entre les trois grades»,<br />
explique le SNPSSP dans sa plateforme de revendications,<br />
qui rappelle qu’«une commission<br />
devait être mise en place en mai dernier pour<br />
étudier ce dossier, mais elle n’a toujours pas<br />
été installée». Le syndicat réclame des mesures<br />
incitatives, comme l’octroi des logements, et<br />
des facilitations d’accès aux autres formules de<br />
logement. Le SNPSSP exige aussi la levée de la<br />
discrimination en matière d’imposition à l’IRG<br />
entre les spécialistes de santé publique et les hospitalo-universitaires,<br />
et en matière d’indemnités.<br />
Les revendications portent aussi sur l’application<br />
de la carte sanitaire. Fatima Arab<br />
PHOTO : D. R.<br />
UN SIT-IN EST<br />
PRÉVU POUR<br />
AUJOURD’HUI<br />
Les marins d’IBC<br />
exigent une<br />
solution durable<br />
Les 250 marins d’IBC, une filiale<br />
du groupe CNAN, reviennent à la<br />
charge : ils ont décidé<br />
d’organiser un autre<br />
rassemblement aujourd’hui<br />
devant le ministère des<br />
Transports.<br />
A cette occasion, le secrétaire<br />
général du syndicat d’IBC lance<br />
un appel aux marins concernés,<br />
leur demandant de se mobiliser<br />
pour défendre leurs droits.<br />
Par cet appel, le secrétaire<br />
général du syndicat vise<br />
également les anciens otages du<br />
MV Blida qui, jusque-là, n’ont eu<br />
aucune indemnité comme cela<br />
avait été promis par les autorités<br />
publiques. D. R.
C<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 6<br />
ÉCONOMIE<br />
FIN DU DIFFÉREND SUR LA TAXE SUR LES PROFITS EXCEPTIONNELS<br />
Accord entre Sonatrach,<br />
Anadarko et Maersk<br />
Suite de la page 1<br />
et accord a été conclu sur la base de<br />
concessions réciproques des parties<br />
et sans préjudice de leurs positions<br />
respectives dans les arbitrages», a précisé la<br />
compagnie qui ajoute que «dans ce contexte,<br />
les parties ont convenu de modifi er certaines<br />
dispositions du contrat, notamment le<br />
mécanisme de partage de la production, qui<br />
comprend l’engagement des partenaires de<br />
Sonatrach de payer la TPE conformément à la<br />
réglementation en vigueur».<br />
Par ailleurs, «l’accord prévoit également de<br />
proroger à 25 ans la durée d’exploitation de<br />
chaque gisement, les compagnies exerçant<br />
par anticipation les options contractuelles<br />
prévues à cet effet», selon le communiqué.<br />
De son côté, Anadarko avait rendu public tôt<br />
dans la journée de vendredi un communiqué<br />
qui annonce l’accord à l’amiable en donnant<br />
des détails chiffrés.Dans son communiqué,<br />
elle a annoncé qu’elle a conclu un accord<br />
avec Sonatrach qui va régler le différend portant<br />
sur l’application par Sonatrach de la taxe<br />
sur les profi ts exceptionnels et que cet accord<br />
entrera en vigueur dès son approbation par les<br />
autorités algériennes. L’approbation mettra<br />
fi n à la procédure d’arbitrage qui a été engagée,<br />
selon Anadarko. La compagnie américaine<br />
estime avoir «conclu un règlement juste<br />
et équilibré qui va permettre de retrouver la<br />
valeur des actifs d’Anadarko à travers une<br />
solution à l’amiable qui maintient le partenariat<br />
de longue date avec Sonatrach, un partenariat<br />
qui leur a permis de produire près de<br />
1,5 milliard de barils équivalent pétrole».<br />
L’accord, qui est fondé sur des «concessions<br />
réciproques», selon Anadarko, prévoit «la livraison<br />
à la compagnie américaine de volumes<br />
supplémentaires de pétrole brut d’un<br />
montant de 1,8 milliard de dollars sur une<br />
période de 12 mois à compter de la date d’entrée<br />
en vigueur de l’accord».<br />
De plus, les deux parties ont convenu de modifi<br />
er l’accord de partage de la production,<br />
«la modifi cation permettra à Anadarko de récupérer<br />
une valeur d’environ 2,6 milliards de<br />
dollars sur la durée restante du contrat qui<br />
sera prorogé à 25 ans».<br />
De son côté, la compagnie danoise Maersk<br />
Oil a annoncé aussi que «le règlement, fondé<br />
sur des concessions réciproques, prévoit la<br />
livraison à Maersk Oil de volumes supplémentaires<br />
de pétrole brut d’un montant de<br />
920 millions de dollars environ sur une période<br />
de 12 mois à compter de la date d’effet».<br />
Et de préciser que «l’effet de l’amélioration<br />
des termes du contrat va modérément augmenter<br />
la part de Maersk Oil dans la production<br />
de pétrole à partir de la date d’effet et<br />
pour la durée restante du contrat de partage<br />
HASSI MESSAOUD INDUSTRIES<br />
Clôture de la 2 e édition<br />
a deuxième édition du Salon<br />
L international des fournisseurs de<br />
produits et services a été clôturée<br />
vendredi dernier. Yaciny Djafer,<br />
directeur général de Petroleum<br />
Industry Communication, l’organisateur,<br />
a affiché sa satisfaction<br />
quant à la réussite de cet événement<br />
qui a suscité l’intérêt de 250 exposants<br />
venus de 25 pays et de tous les<br />
horizons.<br />
A cette nouvelle édition de Hassi<br />
Messaoud Industries, ont pris part<br />
des entreprises de divers domaines<br />
d’activité : télécoms, assurances,<br />
établissements bancaires, entreprises<br />
offrant des produits et des services<br />
de dernière technologie relevant<br />
de la sécurité industrielle, unités de<br />
stockage de pétrole, sécurité industrielle…<br />
D’autres entreprises<br />
proposaient de l’outillage et une<br />
multitude de pièces de rechange<br />
allant du tournevis aux éléments<br />
constituant l’appareil de forage, des<br />
unités de fabrication de matériel et<br />
d’énergie, du matériel informatique<br />
et ou électronique.<br />
D’autres encore, de renommée<br />
mondiale, proposaient le traitement<br />
des eaux usées et des solutions<br />
contre la pollution, des conseils<br />
et de la formation, des méthodes<br />
d’inspection industrielle, etc. Tous<br />
représentent d’importants potentiels<br />
au service du secteur pétrolier.<br />
Rappelons que l’idée de lancer la<br />
première édition de ce salon tient<br />
compte d’un manque criant en<br />
communication dans le secteur du<br />
pétrole.<br />
Cet événement se veut une opportunité<br />
offerte aux entreprises<br />
participantes de faire valoir leur<br />
savoir-faire en matière d’ingénierie<br />
pétrolière et de nouvelles technolo-<br />
gies. D’autant plus que Sonatrach<br />
dispose d’un important plan de<br />
charges dans le cadre de la nouvelle<br />
stratégie d’exploration et de valorisation<br />
des ressources qui vient<br />
d’être tracée par le ministère de<br />
l’Energie et des Mines.<br />
D’ailleurs, les exposants se sont<br />
dits satisfaits, car des clients potentiels<br />
sont inscrits sur leurs agendas.<br />
D’autres auraient souhaité voir des<br />
acteurs publics du secteur afin de<br />
mieux valoriser leur présence. Leur<br />
participation aurait mieux servi, en<br />
d’autres termes, la prise de contacts<br />
et l’enrichissement des débats aux<br />
ateliers et conférences programmés<br />
durant le Salon. Certains exposants<br />
ont même réussi à obtenir<br />
des promesses de contrats ; ils ont<br />
cependant préféré garder le silence<br />
à ce sujet pour des raisons liées à la<br />
concurrence. Kadour Lakhdar<br />
de production». Le différend sur la TPE est<br />
apparu lors de son application au début de<br />
l’année 2007. Il portait sur la méthode d’application.<br />
Les deux partenaires de Sonatrach estimaient<br />
que la taxe devait être appliquée sur la valeur<br />
de la production qui va au-delà d’un baril à 30<br />
dollars et non sur toute la production. Après<br />
plusieurs réunions et des tentatives de conciliation<br />
infructueuses, Anadarko et Maersk ont<br />
porté le différend devant l’arbitrage international.<br />
UN MESSAGE POSITIF AUX COMPAGNIES<br />
PÉTROLIÈRES<br />
Sonatrach a ensuite repris les contacts<br />
pour envisager une solution à l’amiable. Selon<br />
nos calculs, Sonatrach a prélevé plus de<br />
10 milliards de dollars depuis le début de<br />
l’application de la taxe.<br />
Le président d’Anadarko Algérie avait estimé<br />
en 2010 que la taxe avait fait chuter la valeur<br />
La Société Générale Algérie a ouvert,<br />
jeudi dernier, une nouvelle agence à<br />
Hassi Messaoud. Lors d’une conférence<br />
de presse organisée à l’occasion, Pierre<br />
Boursot, président du directoire de cette<br />
banque, a indiqué que cette nouvelle<br />
inauguration répond au souci de<br />
rapprocher SGA de ses clients. «Et<br />
comme le Sud représente le secteur<br />
industriel le plus développé du pays,<br />
jouissant d’un futur des plus<br />
prometteurs, il fallait donc s’installer<br />
dans cette ville pour capter le<br />
développement de cette région et<br />
apporter aux grandes entreprises des<br />
services de proximité et aux particuliers<br />
un service de banque universel», a<br />
déclaré Pierre Boursot, qui vient de<br />
succéder à Gérald Lacaze. Dix années<br />
après son implantation en Algérie,<br />
Société Générale s’installe enfin à Hassi<br />
Messaoud avec, comme premier objectif,<br />
des actifs de 10 à 2 milliards de dollars. En<br />
2010, la compagnie américaine pensait déjà<br />
récupérer 3 milliards de dollars.<br />
Le recours était basé sur le fait que les biens<br />
d’Anadarko en Algérie sont exploités en vertu<br />
d’un contrat de partage de la production, prévu<br />
sur 20 ans, et qui contient une clause de<br />
stabilisation visant à protéger ses investissements<br />
existants et la valeur relative de ces<br />
biens.<br />
En fait, les deux partenaires récupèrent une<br />
partie de la taxe prélevée sur une production à<br />
venir et évitent l’arbitrage qui aurait été<br />
contraignant et nocif pour les relations futures.<br />
En choisissant l’accord à l’amiable et en<br />
acceptant de dédommager Anadarko et<br />
Maersk, Sonatrach lance un message positif<br />
aux autres compagnies pétrolières. Cet accord<br />
donne aussi une indication sur la révision qui<br />
va s’opérer en matière de fi scalité dans la loi<br />
sur les hydrocarbures sans pour autant remettre<br />
en cause le principe de la TPE. L. S.<br />
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ALGÉRIE<br />
Inauguration d’une agence<br />
à Hassi Messaoud<br />
d’apporter des services adaptés à toutes<br />
les catégories socioprofessionnelles.<br />
Dans cette ville abritant des entreprises<br />
pétrolières de renommée internationale,<br />
SGA entend faire valoir les atouts-clés du<br />
groupe, dont la référence dans le<br />
domaine de la banque universelle tant au<br />
niveau de son business modèle qu’au<br />
niveau de son expérience est<br />
indiscutable. Autrement dit, «l’apport de<br />
la maison mère et un excellent<br />
encadrement local devront donc nous<br />
permettre de réussir dans cette ville à fort<br />
potentiel économique», explique le<br />
président du directoire de SGA.<br />
Société Générale dispose de 1500<br />
employés en Algérie, dont 9 expatriés<br />
seulement. La banque dispose à présent<br />
de 86 agences réparties à travers 28<br />
wilayas. SGA entend développer son<br />
réseau et espère obtenir les agréments<br />
nécessaires. Saïd Oulhadj
H<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 7<br />
ÉCONOMIE<br />
INTRODUCTION DE NCA ROUIBA EN BOURSE<br />
Le processus arrive<br />
umilis Finance, le conseil fi -<br />
nancier et l’accompagnateur<br />
de la NCA Rouiba, dans son<br />
processus d’ouverture de son capital<br />
en Bourse, apprécie bien les perspectives<br />
immédiates de cette entreprise<br />
sur le marché fi nancier. NCA Rouiba<br />
enregistre depuis trois années une<br />
croissance soutenue d’environ 20%.<br />
Les dividendes ont été réinvestis à<br />
hauteur de 100%. A ces ingrédients,<br />
qui offrent aux épargnants un titre,<br />
dont le potentiel s’avère déjà indiscutablement<br />
solide pour prendre de la<br />
valeur, s’ajoutent d’autres, et non des<br />
moindres. «<strong>El</strong>le est prête en termes de<br />
mode de gestion et de gouvernance.<br />
<strong>El</strong>le a de bons produits qui sont appréciés<br />
par la clientèle et elle développe<br />
continuellement son offre. Son marché<br />
est en croissance et elle est bien<br />
organisée pour consolider sa place<br />
sur le marché. <strong>El</strong>le a un bilan solide<br />
et le management a bien su mobiliser<br />
et motiver ses ressources humaines»,<br />
soutient Lies Kerrar, président de Humilis<br />
Finance, un cabinet de conseil<br />
et d’ingénierie fi nancière. Selon lui,<br />
le projet de la NCA Rouiba d’ouvrir<br />
son capital en Bourse s’inscrit dans<br />
la continuité de l’évolution et la croissance<br />
de l’entreprise. Son modèle de<br />
gestion et de gouvernance a évolué à<br />
pas de géant depuis quelques années.<br />
«NCA Rouiba est, à l’origine, une entreprise<br />
familiale, qui, tout en gardant<br />
son identité, a fait évoluer sa gestion<br />
et sa gouvernance. Il y a quelques<br />
années, NCA Rouiba était une des premières<br />
entreprises à ouvrir son capital<br />
à un investisseur institutionnel», nous<br />
dira encore Lies Kerrar, contacté par<br />
nos soins. Sans l’ombre d’un doute,<br />
l’annonce par NCA Rouiba de sa volonté<br />
d’ouvrir son capital via le marché<br />
fi nancier est une bonne nouvelle pour<br />
à son aboutissement<br />
Slim Othmani, PDG de NCA Rouiba<br />
la Bourse d’Alger. Ses administrateurs<br />
n’ont cessé d’émettre le vœu de voir<br />
augmenter le nombre d’introductions<br />
en Bourse en 2012, dans l’optique de<br />
dynamiser les marchés de capitaux<br />
propres en Bourse. Pour le conseiller<br />
fi nancier de NCA Rouiba, l’introduction<br />
en Bourse de cette entreprise,<br />
spécialisée dans l’agroalimentaire, ne<br />
se résume pas à une conformité administrative<br />
et/ou à la rédaction d’une<br />
notice d’information.<br />
Pour Lies Kerrar, il est primordial<br />
d’œuvrer à mettre en place «les conditions<br />
pour que l’entreprise, une fois<br />
introduite en Bourse, prenne de la<br />
valeur». C’est ainsi que l’entreprise,<br />
d’après notre interlocuteur, doit métamorphoser<br />
ses pratiques de gouvernance<br />
afi n qu’elles soient compatibles<br />
avec l’ouverture de son capital au<br />
public. «La stratégie doit être formalisée,<br />
le business-plan doit être solide<br />
et convaincant.» C’est à ces aspects<br />
fondamentaux que s’attelle Humilis<br />
a Grèce a échappé une nouvelle fois à la faillite et va pouvoir<br />
Ldisposer de plus de moyens. Ses créanciers privés ont accepté de<br />
participer à la restructuration de la dette. Après plus de neuf mois<br />
de négociations, Athènes a finalement obtenu la garantie d’effacer<br />
au moins 100 milliards d’euros de dette envers le privé. L’opération<br />
doit permettre d’alléger la dette du pays qui s’enfonce dans une profonde<br />
récession, le PIB ayant chuté de 7,5% sur un an au quatrième<br />
trimestre, selon des chiffres officiels.<br />
L’opération a été également saluée dans la zone euro. A Berlin, –<br />
l’appel aux créanciers privés avait été imposé par l’Allemagne – le<br />
directeur de la Fédération allemande des banques privées (BdB),<br />
Michael Kemmer, a ainsi déclaré que «c’est une lueur d’espoir».<br />
A Bruxelles, le commissaire européen aux affaires économiques,<br />
Olli Rehn, s’est dit, lui, «très satisfait de l’importante participation<br />
à l’échange volontaire de (titres de) dette grecque». Au final, l’Etat<br />
hellène a obtenu la participation de créanciers représentant 95,7%<br />
Finance afi n de réussir l’opération<br />
d’introduction en Bourse de NCA<br />
Rouiba.<br />
LE DROIT DE PRÉEMPTION<br />
ET LES PRATIQUES DE COTATION !<br />
L’enjeu aussi étant de permettre aux<br />
titres de NCA Rouiba de prendre<br />
de la valeur après leur cotation. Le<br />
processus de cette introduction arrive<br />
à son aboutissement, avons-nous appris<br />
auprès du conseiller fi nancier de<br />
NCA Rouiba. Demeurent, néanmoins,<br />
«des aspects relatifs à certaines dispositions<br />
juridiques et fi scales qui<br />
doivent être pris en charge par les<br />
autorités pour que l’opération puisse<br />
être concrétisée», précise Lies Kerrar.<br />
D’après lui, ces aspects ont été présentés<br />
à la Commission de surveillance<br />
des opérations de Bourse (Cosob).<br />
Laquelle institution avait admis, il<br />
y a quelques semaines, lors d’une<br />
conférence consacrée à la réforme<br />
du marché fi nancier, le bien-fondé de<br />
de la dette détenue par le secteur privé, laquelle se monte à 206 milliards<br />
d’euros sur un total de plus de 350 milliards.<br />
Le gouvernement a dû, pour parvenir à un tel résultat, se résoudre<br />
à déclencher des clauses imposant aux créanciers récalcitrants de<br />
se rallier à l’offre. En outre, le Fonds monétaire international a<br />
annoncé qu’il comptait participer au nouveau plan de financement<br />
promis à la Grèce. Christine Lagarde, directrice générale du FMI,<br />
a annoncé que le montant envisagé était de 28 milliards d’euros à<br />
verser sur quatre ans.<br />
Cette décision a conduit en revanche l’agence d’évaluation financière<br />
Fitch Ratings à abaisser la note de la Grèce et à placer le pays<br />
en «défaut partiel» après l’annonce des résultats de l’échange de<br />
dette. La note du pays devrait être remontée une fois l’opération finalisée.<br />
Autre agence de notation, Moody’s a noté que la Grèce avait<br />
fait défaut sur sa dette, ce qui laisse sa note inchangée à «C», la plus<br />
basse possible. L’échange des titres doit concrètement avoir lieu<br />
l’harmonisation des dispositions relatives<br />
au droit de préemption avec les<br />
pratiques de cotation en Bourse. Une<br />
rationalisation de cette disposition est<br />
souhaitable afi n de mieux réussir la<br />
réforme des marchés de capitaux en<br />
introduisant les fi liales algériennes<br />
des fi rmes internationales. L’introduction<br />
des entreprises publiques et des<br />
banques, dont la part de capitalisation<br />
s’avère substantielle, ne fera qu’accélérer<br />
davantage la dynamique de la<br />
Bourse. La capitalisation boursière en<br />
Algérie demeure extrêmement limitée<br />
(14,8 milliards de dinars) par rapport<br />
aux normes internationales. Environ<br />
98% des activités sont concentrées sur<br />
le marché de la dette. M’hamed Hamidouche,<br />
expert fi nancier international,<br />
estime que la situation de la Bourse<br />
d’Alger «est la conséquence de notre<br />
système fi nancier et dont l’équilibre<br />
est basé sur un contexte d’économie<br />
fermée et dont les règles sur les soldes<br />
restent bloquées». Sollicité afi n de<br />
démystifi er le pourquoi de la léthargie<br />
dans laquelle s’embourbait la Bourse<br />
d’Alger, M’hamed Hamidouche est<br />
convaincu que cet état «d’hibernation<br />
fi nancière» est due à «l’absence<br />
d’une culture d’entreprise, à un défaut<br />
de transparence dans l’information<br />
fi nancière, etc.» Quoi qu’il en soit,<br />
l’introduction de la NCA Rouiba en<br />
Bourse donnera un coup d’accélérateur<br />
au niveau de la capitalisation.<br />
Avec l’entrée en Bourse, en février<br />
2011, de l’assureur privé Alliance<br />
Assurances, la capitalisation boursière<br />
a progressé de 62%, passant de 7,7<br />
milliards de dinars à 12,5 milliards<br />
de dinars. Mi-janvier, la capitalisation<br />
boursière s’établissait à 14,8 milliards<br />
de dinars. L’exemple d’Alliance Assurances<br />
et de NCA Rouiba est bon à<br />
suivre ! Ali Titouche<br />
EXPORTATION<br />
DES DÉCHETS<br />
FERREUX ET NON<br />
FERREUX<br />
1 million<br />
de tonnes en<br />
souff rance<br />
LA GRÈCE ÉVITE LA FAILLITE<br />
La zone euro s’off re une bouff ée d’oxygène<br />
PHOTO : D. R.<br />
L<br />
e volume des déchets ferreux et non<br />
ferreux collectés à travers le territoire<br />
national dépasse les 700 000 tonnes, dont<br />
30 000 tonnes seulement sont recyclées localement<br />
au niveau de certaines unités industrielles,<br />
a indiqué hier Ahmed Chenine, membre du bureau<br />
national de la Fédération des récupérateurs<br />
et exportateurs des déchets ferreux et non ferreux.<br />
Selon les chiffres de la direction générale<br />
des Douanes, les exportations de l’Algérie en<br />
déchets ferreux et non ferreux ont été estimées<br />
à environ 87 millions de dollars en 2009 avec<br />
quelque 700 000 tonnes. Depuis l’interdiction<br />
de ces exportations par la loi de fi nances<br />
complémentaire 2009, les 40 000 opérateurs<br />
activant dans la récupération des déchets ont<br />
constitué un stock de ferraille, dont le volume<br />
est évalué actuellement à environ 1 million de<br />
tonnes. Les «déchets» de cuivre sont, eux, estimés<br />
à près de 7000 tonnes, si l’ont tient compte<br />
des chiffres avancés, hier, par Noureddine<br />
Sergoua, ancien président de l’Association des<br />
exportateurs des déchets ferreux et non ferreux.<br />
Les répercussions fi nancières de la LFC 2009<br />
ne tardent pas à se manifester ; le manque à<br />
gagner pour le Trésor public est d’environ 700<br />
millions d’euros par an. C’est d’ailleurs l’argument<br />
avancé par les opérateurs de ce créneau<br />
pour justifi er le bien-fondé de leur cause qui<br />
consiste à lever les obstacles, dont les textes de<br />
la LFC 2009, entravant leur activité. Hier, lors<br />
du congrès national constitutif de la Fédération<br />
des récupérateurs et exportateurs des déchets<br />
ferreux et non ferreux, consacré à l’élection de<br />
son président et des membres de ses structures<br />
internes, les opérateurs ont saisi l’occasion<br />
pour appeler les pouvoirs publics, notamment<br />
les ministères du Commerce et celui des Finances,<br />
à intervenir à même de trouver une solution<br />
à la situation des professionnels de cette fi -<br />
lière. Ces derniers, dont le nombre est estimé à<br />
40 000 opérateurs, sont pris à la gorge par une<br />
situation de l’accumulation des dettes fi scales<br />
et parafi scales depuis l’institution des textes<br />
interdisant l’exportation des déchets ferreux et<br />
non ferreux. R. E.<br />
demain pour les obligations de droit grec. Les détenteurs de titres<br />
non soumis au droit grec bénéficient d’un délai supplémentaire,<br />
jusqu’au 23 mars pour apporter les plus de 7 milliards d’obligations<br />
qui manquent encore à l’appel. Pour la Grèce, cet accord des créanciers<br />
est essentiel. Le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos,<br />
a exprimé sa «gratitude» à l’égard de tous les créanciers de la<br />
Grèce «qui ont soutenu» le programme de réforme et d’ajustement<br />
du pays et «qui ont partagé les sacrifices du peuple dans son effort<br />
historique». Ce feu vert va permettre à Athènes de rembourser une<br />
échéance de 14,5 milliards d’euros d’ici le 20 mars et d’éviter la<br />
faillite. Dans les faits, le versement de l’argent européen se fera en<br />
plusieurs fois : après les 35,5 milliards d’aide reçus vendredi, 94,5<br />
milliards d’euros devraient être délivrés sous forme de prêt, la semaine<br />
prochaine vraisemblablement. Les marchés boursiers mondiaux<br />
ont réagi positivement à l’opération d’effacement de dette de<br />
la Grèce. Hocine Lamriben
--<br />
SUR LE VIF<br />
Cette fillette, tenant un bouquet de narcisses à la main, tente de gagner<br />
«sa» vie au péril de sa... vie.<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 8<br />
ALGER INFO<br />
LE DIRECTEUR DE L’HYDRAULIQUE DE LA WILAYA<br />
«Le dispositif de protection contre<br />
les inondations a bien marché»<br />
● Quelques points noirs, dus principalement aux constructions anarchiques aux abords des<br />
oueds, persistent toujours ● 16 sociétés sont engagées pour des travaux de curage.<br />
L<br />
es pluies qui se sont abattues<br />
sur Alger ces deux<br />
derniers jours, n’ont pas<br />
eu les conséquences fâcheuses<br />
constatées les dernières<br />
années. Des points noirs persistent<br />
toutefois dans certaines<br />
zones de l’Algérois. A Hussein<br />
Dey, au boulevard Tripoli, c’est<br />
tout le tracé du tramway qui a<br />
été inondé. Les avaloirs n’ont<br />
pu contenir les flots qui descendaient<br />
de la partie haute de<br />
la ville. Même spectacle dans<br />
certaines quartiers de l’ouest<br />
mais surtout de l’est de la capitale,<br />
où les chaussées ont été<br />
impraticables une partie de la<br />
journée d’hier. Les services de<br />
l’hydraulique, sur le qui-vive,<br />
ont effectué des interventions.<br />
Le directeur de l’hydraulique,<br />
Smaïl Amirouche, s’est réjoui<br />
de l’efficacité du dispositif mis<br />
en place. «Une moyenne de 70<br />
mm de pluie est tombée en un<br />
jour et demi (la nuit du jeudi et<br />
toute la journée du vendredi).<br />
Durant l’année, la capitale reçoit<br />
720 mm de pluie. 10% sont<br />
tombés durant les deux derniers<br />
jours seulement. Le dispositif<br />
de protection contre les<br />
inondations a bien fonctionné.<br />
Quelques désagréments ont<br />
été enregistrés, mais ils ont été<br />
vite maîtrisés. Il y a eu un léger<br />
débordement de oued Ouachayah,<br />
sans grande conséquence<br />
sur la circulation. Une<br />
forte crue a été enregistrée à<br />
oued <strong>El</strong> Harrach, mais là aussi<br />
sans aucune conséquence sur<br />
les habitations. Des affaissements<br />
sans dangerosité ont<br />
été enregistrés à oued Kniss<br />
et oued Beni Messous. Tous<br />
ces résultats positifs sont dus<br />
aux travaux de curage et aux<br />
travaux menés par les sociétés<br />
engagées dans des portions des<br />
oueds, comme c’est le cas aux 3<br />
Caves à <strong>El</strong> Harrach», constate<br />
le directeur. Des sociétés sont<br />
engagées chaque année pour<br />
des travaux de curage. «16 entreprises<br />
ont été retenues pour<br />
des travaux de curage dans<br />
certaines sections d’oueds. La<br />
Travaux en cours, des solutions radicales<br />
direction de l’hydraulique entamera<br />
ces travaux à partir<br />
du mois d’août. Nous lancerons<br />
prochainement des appels<br />
d’offres pour les travaux de<br />
l’année 2012-2013», signale<br />
M. Amirouche. Les collecteurs<br />
d’Alger sont mis en service<br />
partiellement. «Les collecteurs<br />
(oued Mkessel et le collecteur<br />
intercommunal) ont été mis en<br />
service partiellement suite aux<br />
BARRAGES REMPLIS À 100%<br />
Le directeur de l’hydraulique de la wilaya d’Alger, Smaïl<br />
Amirouche, assure que le niveau des barrages qui alimentent<br />
Alger a augmenté. «Suite aux dernières précipitations, les trois<br />
barrages de Keddara, <strong>El</strong> Hamiz et Beni Amrane sont remplis à<br />
100%. La nappe phréatique de la Mitidja va se régénérer. <strong>El</strong>le<br />
retrouvera son niveau», se réjouit M. Amirouche, qui fait<br />
remarquer que ce niveau n’a pas été atteint depuis 20 ans.<br />
N. I.<br />
BRAVADE<br />
PHOTO : EL WATAN<br />
PHOTO : H. LYES<br />
dernières intempéries. Aucune<br />
inondation n’a été signalée<br />
dans la partie basse de la<br />
ville d’Alger. On a remarqué<br />
un léger débordement à la<br />
rampe Poirel. Mais les désagréments<br />
n’ont pas excédé<br />
les quinze minutes», relève-til.Quelques<br />
points noirs, dus<br />
principalement aux constructions<br />
anarchiques aux abords<br />
des oueds, persistent toujours.<br />
«Oued Ouchayah reste un problème<br />
à cause des bidonvilles<br />
construits aux abords de<br />
l’oued. Même constat à <strong>El</strong><br />
Hamiz, où 900 familles ont été<br />
recensées. Certaines ont même<br />
construit sur le lit de l’oued.<br />
Mais des travaux de curage<br />
effectués ont réduit le risque<br />
sur la population», signale M.<br />
Amirouche. Nadir Iddir<br />
TRANSPORT URBAIN<br />
À RÉGHAÏA : LES<br />
TRANSPORTEURS<br />
AUGMENTENT LES TARIFS<br />
Les transporteurs assurant<br />
la navette entre Réghaïa,<br />
Réghaïa-Plage et Houch<br />
Mourad, ont augmenté les<br />
tarifs de leur propre<br />
initiative. «De 10 DA la<br />
place, les transporteurs<br />
sont passés à 15 DA»,<br />
affirment des usagers.<br />
D’après eux, les<br />
transporteurs ont affiché<br />
les nouveaux tarifs à<br />
l’intérieur des bus. Ces<br />
affiches indiquant les<br />
nouveaux tarifs portent le<br />
sceau de l’Union nationale<br />
des transporteurs de la<br />
wilaya d’Alger. «Cette<br />
institution est un<br />
organisme syndical qui n’a,<br />
en principe, aucune<br />
prérogative pour<br />
augmenter les tarifs»,<br />
déplorent les usagers.<br />
Notons que la majorité des<br />
usagers sont des écoliers.<br />
APRÈS LES DERNIÈRES<br />
PRÉCIPITATIONS<br />
INONDATIONS<br />
À ALGER-PLAGE<br />
D<br />
es inondations se sont produites avant-hier à Alger-Plage,<br />
dans la commune de Bordj <strong>El</strong> Bahri. Les eaux pluviales,<br />
qui se sont engouffrées dans les canalisations des eaux usées et<br />
ont fini par faire exploser les bouches, tant le flux était important.<br />
Plusieurs maisons se trouvant sur l’artère principale ont été<br />
submergées par les eaux qui ont eu raison de leur mobilier.<br />
Les habitants ont été contraints de lutter contre les eaux<br />
qui montaient dangereusement avec des moyens dérisoires.<br />
«Les responsables locaux se sont, comme<br />
à l’accoutumée, illustrés par leur totale absence», déplorent<br />
les habitants, avant d’ajouter : «Ce n’est malheureusement<br />
pas la première fois que notre quartier est inondé.»<br />
En effet, le quartier est sujet à des inondations récurrentes, sans<br />
que le problème soit pour autant pris en charge par les pouvoirs<br />
publics. K. S.<br />
…ET À BENZERGA<br />
A<br />
Benzerga, les averses ont inondé une bonne partie de la<br />
route principale. Les automobilistes ont été piégés dans leur<br />
voiture, et ont dû attendre que le niveau de l’eau baisse pour se<br />
dégager. L’inondation a commencé en début de soirée d’avanthier,<br />
et la décrue n’a eu lieu que tard le soir.<br />
Les habitants du quartier ont dû intervenir pour nettoyer les<br />
bouches des canalisations avec des moyens rudimentaires.<br />
«Ce tronçon de route est inondé à la moindre averse. C’est un<br />
problème qui est dû à l’absence d’entretien sur le réseau d’assainissement»,<br />
dira un habitant du quartier. K. S.<br />
BAB EL OUED<br />
DES FAMILLES EN DANGER<br />
D<br />
es familles, habitant au 31 rue Mohammed Tazaïrt, dans la<br />
commune de Bab <strong>El</strong> Oued, sont otages depuis le 28 février.<br />
Et pour cause, ces familles qui habitent dans les appartements des<br />
4e et 5eétages ont été surprises par l’effondrement des escaliers.<br />
«Des enfants ont frôlé la mort ce jour-là, alors que les autorités,<br />
aussi bien au niveau de la wilaya déléguée que de la wilaya sont<br />
restées silencieuses face à notre détresse», témoigne le représentant<br />
des habitants.<br />
Notre interlocuteur nous indique qu’un rapport des services du<br />
CTC de mars 2012 indique bel et bien que l’immeuble en question<br />
représente un risque imminent pour les familles et doit être<br />
démoli dans les plus brefs délais. «Cela fait plusieurs années<br />
que nous avons frappé à toutes les portes, mais aucun responsable<br />
n’a daigné répondre à nos sollicitations», se désole notre<br />
vis-à-vis. `<br />
«Il n’y a qu’une seule solution, l’évacuation en urgence des<br />
familles et leur relogement dans des appartements neufs».<br />
Faut-il attendre la pire pour que les services concernés daignent<br />
bouger le petit doigt, s’interrogent les familles sinistrées ? N. K.<br />
24 HEURES<br />
«Les chefs de famille qui<br />
ont trois ou quatre enfants<br />
scolarisés sont les premiers<br />
pénalisés par ces<br />
augmentations illégales »,<br />
regrette un parent d’élève.<br />
EL DJOUMHOURIA<br />
(EUCALPTUS) : L’ETUSA<br />
LANCE UNE LIGNE<br />
La ligne de transport <strong>El</strong><br />
Djoumhouria-<strong>El</strong> Harrach est<br />
désormais assurée par<br />
l’Etusa. Les habitants de ce<br />
quartier de la commune<br />
des Eucalyptus ont salué la<br />
décision de l’ex-RSTA, qui<br />
les «libère du diktat des<br />
transporteurs privés».<br />
La ligne a été lancée lundi<br />
dernier et elle assure des<br />
rotations à partir de cette<br />
localité enclavée de la<br />
commune vers le centreville<br />
d’<strong>El</strong> Harrach. Les<br />
citoyens ont signalé, dans<br />
une lettre de<br />
remerciements adressée<br />
aux responsables de la<br />
wilaya et de l’Etusa, les<br />
gênes occasionnées aux<br />
habitants par l’absence<br />
d’une ligne de transport<br />
public.<br />
EL HARRACH :<br />
CHUTE D’UN POTEAU<br />
ÉLECTRIQUE<br />
Un poteau électrique est<br />
tombé, avant-hier, en<br />
début de matinée, à la rue<br />
d’Alger à <strong>El</strong> Harrach.<br />
L’incident n’a fait aucune<br />
victime, selon des<br />
témoignages recueillis sur<br />
place ; néanmoins, la<br />
circulation routière s’en est<br />
trouvée perturbée<br />
considérablement. «La<br />
route qui mène du centreville<br />
à la cité La Montagne a<br />
été pendant longtemps<br />
fermée à la circulation»,<br />
racontent les riverains,<br />
avant d’ajouter : «Il a fallu<br />
l’intervention des agents de<br />
l’APC pour dégager la route<br />
et permettre aux<br />
automobilistes de passer<br />
de l’autre côté de la ville.»
T<br />
rois cents logements<br />
(300) réservés aux oc-<br />
cupants des habitats pré-<br />
caires seront distribués en juin<br />
prochain, alors que 900 autres<br />
le seront en 2013, apprend-on<br />
auprès du directeur de l’office<br />
de promotion de gestion immobilière<br />
(OPGI), Amar Khalfaoui,<br />
en marge d’une réunion<br />
avec le président de l’union<br />
des associations de quartiers<br />
et quatorze autres membres<br />
mandatés par les citoyens pour<br />
les représenter, durant laquelle<br />
les programmes de logement,<br />
achevés, ou en cours de réalisation<br />
et inscrits pour les années<br />
à venir, ont été discutés. Le<br />
premier responsable de l’OPGI<br />
a brassé large pour informer ses<br />
hôtes sur l’avenir du logement<br />
à Annaba. «La wilaya compte<br />
29 700 logements dont 17 030<br />
pour le social (LSL) et 12700<br />
pour le précaire (RHP)», a-t-il<br />
déclaré. Les statistiques avancées<br />
par la wilaya font état<br />
de 16 000 habitats précaires<br />
recensé à 2007. Pour leur éradication,<br />
la wilaya a inscrit des<br />
programmes totalisant 12 700<br />
logements. Soit un déficit de<br />
3 300 logements que la wilaya<br />
de Annaba compte combler<br />
par de nouveaux programmes.<br />
Les communes les plus touchées<br />
par ce phénomène sont<br />
le chef-lieu, Annaba, avec 5470<br />
habitats, suivie de près par <strong>El</strong><br />
Bouni avec 5 000. Toujours<br />
selon le même responsable, les<br />
programmes de logement, tous<br />
types confondus, inscrits durant<br />
le quinquennat 2005/2009, ont<br />
été multipliés par cinq durant<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 8<br />
ANNABA INFO<br />
Un problème qui n’en fi nit pas<br />
● La wilaya a inscrit des programmes pour l’élimination des habitations précaires recensées à 2007,<br />
celles érigées après devront attendre la mise en place d’un nouveau programme.<br />
L<br />
L’on compte 16 000 habitations précaires<br />
celui de 2010/2014. Autrement<br />
dit, durant le premier 6 076<br />
logements ont été réalisés et<br />
attribués à plus de 90% contre<br />
30 000 durant le second. Le<br />
programme du RHP a concerné<br />
en priorité les grandes cités<br />
se trouvant à la périphérie de<br />
la wilaya. C’est le cas, entre<br />
autres, des cités La Caroube, <strong>El</strong><br />
Fakharine, Sidi Harb, La Co-<br />
lonne, Beni M’hafeur, Bormet<br />
<strong>El</strong> Gaz et la vieille ville. Autre<br />
bonne nouvelle, le programme<br />
de l’habitat précaire est achevé<br />
à 100%. «Seules les familles recensées<br />
jusqu’en 2007 devront<br />
bénéficier de ce quota». Ce<br />
n’est pas le cas pour les habitats<br />
ayant vu le jour après 2007 et<br />
qui ne cessent de s’ériger. Un<br />
vrai casse-tête pour les autorités<br />
locales qui, pour juguler ce<br />
phénomène, ont sollicité l’Etat.<br />
«Le wali a adressé une correspondance<br />
au gouvernement<br />
le sollicitant d’accorder à la<br />
wilaya un projet de logements<br />
destiné à absorber le déficit<br />
enregistré dans le secteur du<br />
RHP », a-t-il rassuré, annonçant<br />
par ailleurs qu’une dernière<br />
liste d’attribution de logements<br />
LSL est attendue dans les prochains<br />
jours. <strong>El</strong>le concerne la<br />
vieille ville et La Caroube.<br />
Pour rappel, les localités de<br />
Drâa Erriche ont bénéficié d’un<br />
projet de 8 000 logements, et<br />
celles de Chétaïbi et <strong>El</strong> Chorfa<br />
de 140 000 chacune, qui sont<br />
actuellement en phase d’étude.<br />
«Les travaux seront entamés au<br />
mois de juin prochain», selon le<br />
directeur de l’OPGI.<br />
Leïla Azzouz<br />
Des milliards pour l’amélioration<br />
urbaine…<br />
’année 2012 sera-t-elle celle de l’amélioration urbaine dans<br />
une wilaya qui enregistre de grands dysfonctionnements et des<br />
retards considérables dans ce domaine ? Les habitants du chef-lieu<br />
de wilaya et des autres agglomérations nourrissent l’espoir de voir<br />
leurs cités connaître un meilleur cadre de vie. Ce qui est certain<br />
c’est qu’une enveloppe de 1,55 milliard de dinars a été retenue au<br />
titre de l’année en cours pour financer des travaux d’amélioration<br />
urbaine dans une douzaine de sites urbains de la wilaya. Neuf parmi<br />
les quartiers ciblés, pour lesquels un montant de 790 millions<br />
de dinars a été réservé, sont situés dans la commune de Annaba. Il<br />
s’agit des cités «Valmascort», Oued Dheb, La Menadia, Port-Saïd,<br />
L’orangeraie et Les Frênes. Les trois autres sites programmés pour<br />
un coût de 760 millions de dinars sont implantés dans les nouvelles<br />
zones d’extension urbaine de Boukhradra et de Kherraza<br />
(commune d’<strong>El</strong> Bouni) et d’<strong>El</strong> Harrouchi (Aïn Berda). L’année<br />
écoulée, neuf sites d’habitation ont bénéficié de travaux d’amé-<br />
ent onze (111) petites unités d’élevage<br />
C ovin, bovin laitier et apicole ont été<br />
créés en 2011 dans la wilaya, et ce dans le<br />
cadre du programme de renouveau rural.<br />
C’est ce qu’a révélé la Conservation des<br />
forêts.<br />
Destinées à des jeunes sans-emploi résidant<br />
dans les communes rurales, ces unités<br />
ont été mises en place sans aucun apport<br />
financier de la part de leurs bénéficiaires.<br />
L’accès à ce dispositif de soutien de l’Etat<br />
à l’emploi, a été effectué sur la base d’un<br />
«simple dossier» comprenant un extrait<br />
de naissance et un certificat de résidence<br />
RÉSORPTION DE L’HABITAT PRÉCAIRE<br />
du postulant. Les entités d’élevage bovin<br />
comprennent chacune trois vaches laitières,<br />
celles ovin sont composées chacune<br />
de 12 têtes de moutons, alors que les unités<br />
apicoles sont constituées de 10 ruches pleines<br />
et de 10 autres vides. Par ailleurs, 2 000<br />
plants d’oliviers ont été plantés sur 400 ha<br />
durant cette même année à la faveur d’une<br />
opération commune entre la Conservation<br />
des forêts et la direction des services agricoles<br />
(DSA).<br />
Une campagne de sensibilisation ciblant<br />
les jeunes des localités rurales avait été<br />
organisée en 2010 dans le but de les faire<br />
PHOTO: ARCHIVES/EL WATAN<br />
lioration urbaine pour un montant de 1,5 milliard de dinars également,<br />
a-t-on rappelé à la direction de l’urbanisme et de la construction<br />
(DUC). Outre l’amélioration du cadre de vie dans une dizaine<br />
de cités du chef-lieu de wilaya, cette opération avait notamment<br />
permis le bitumage de 28 tronçons routiers à Annaba, <strong>El</strong> Bouni et<br />
<strong>El</strong> Hadjar. Des opérations similaires vont être également lancées<br />
au cours du mois de juin prochain au niveau des cités d’habitation<br />
de Oued Edheb, Bouguentass et Rym. S’agissant du logement, on<br />
laisse entendre qu’un important quota LPL sera livré en juin prochain<br />
au niveau des sites de Bouzaroura et Boukhadra (commune<br />
d’<strong>El</strong> Bouni) et de Dorban (commune de Annaba). Il convient de<br />
signaler que la wilaya de Annaba a bénéficié de 40 000 logements<br />
tous segments confondus, au titre du programme quinquennal<br />
2010-2014. Ce programme permettra la création de nouvelles cités<br />
d’habitation qui nécessiteront, elles aussi, des travaux d’aménagement.<br />
Tewfi q G.<br />
Une centaine d’unités d’élevage<br />
créées 2011<br />
bénéficier de cette opération afin de créer<br />
leurs propres activités professionnelles.<br />
Une quinzaine de projets de développement<br />
et de renouveau rural avaient été<br />
mis en œuvre en 2010 au profit des zones<br />
rurales de la wilaya, permettant une valorisation<br />
des activités productives.<br />
Ils ont donné lieu à la réalisation de retenues,<br />
au renouvellement des vergers,<br />
au développement de l’élevage animal et<br />
apicole, ainsi qu’à l’ouverture de pistes de<br />
désenclavement. Cela est le côté positif de<br />
la chose, combien de jeunes sont revenus<br />
bredouilles pour une broutille… T. G.<br />
70 CANDIDATS AUX<br />
OLYMPIADES<br />
oixante-dix (70) candidats sur 145 stagiaires présents la<br />
S semaine écoulée aux éliminatoires de la 5ème édition des<br />
olympiades des métiers ont validé leur billet pour participer à<br />
la phase régionale. Représentant 27 spécialités, ces candidats,<br />
garçons et filles, avaient exposé séparément leurs produits<br />
aux centres de formation de Didouche Mourad et Belaïd<br />
Belkacem implantés dans le chef- lieu de wilaya. Initiée par le<br />
ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnel,<br />
cette compétition a donné lieu à une concurrence serrée<br />
entre les candidats. T. G.<br />
DIALOGUE DE SOURDS<br />
À L’ORL<br />
es résidents en ORL s’engagent dans la protestation. Ils<br />
L recourent à la grève, l’ultime moyen pour espérer régler<br />
les problèmes auxquels ils sont confrontés. La situation, expliquent-ils,<br />
s’est envenimée après le sit-in observé au sein de<br />
l’hôpital. Tout en déposant un préavis de grève, les contestataires<br />
interpellent le directeur général du CHU et lui demandent<br />
de mettre fin au conflit en prenant les mesures qui s’imposent.<br />
Les revendications portent sur bon nombre de contraintes,<br />
dont l’absence d’un programme d’enseignement et d’autres<br />
liées au fonctionnement du service, notamment la question<br />
de la garde qui pose problème. Selon les protestataires, c’est<br />
le dialogue de sourds entre les protagonistes, ce qui contraint<br />
les résidents à agir afin de porter leur voix à la hiérarchie, qui<br />
devra trancher. A. S.<br />
DÉCEPTION SUR LE<br />
TERRAIN DE L’EMPLOI<br />
armi les filières dispensées par la Chambre de l’artisa-<br />
P nat dans le cadre de son programme de formation, la<br />
création et gestion des entreprises et les autres métiers liés<br />
au bâtiment, ne drainent curieusement pas de candidats. La<br />
demande est quasiment nulle.<br />
Les statistiques montrent plutôt que ce sont les services qui attirent<br />
le plus de monde. La formation qualifiante que dispense<br />
la Chambre de l’artisanat, particulièrement dans certaines<br />
filières, n’est pas reconnue par l’Anem. C’est une contrainte<br />
de taille qui se dresse devant les jeunes chômeurs. Ce sont<br />
des contradictions que relèvent les jeunes en quête d’emploi<br />
qui, disent-ils, ne comprennent pas ce déphasage entre les<br />
objectifs assignés aux différents dispositifs d’aide aux jeunes<br />
et la réalité, qui elle est minée d’embûches. La Chambre d’artisanat<br />
s’impose, par ailleurs, en partenaire dans la réinsertion<br />
des jeunes détenus auxquels des formations sanctionnées de<br />
diplômes sont dispensées. A. S.<br />
DE NOUVEAUX LOGEMENTS<br />
POUR LES OCCUPANTS<br />
DES F1<br />
e directeur général de l’OPGI a réitéré les engagements de<br />
L la wilaya concernant l’affectation d’un quota pour reloger<br />
les occupants des F1. La wilaya de Annaba qui est dotée de<br />
programmes de logement consistants est à même de répondre<br />
à la demande et d’éradiquer l’habitat précaire dans les délais<br />
fixés par les pouvoirs publics. Durant l’année 2011, et en dépit<br />
des pressions exercées par les demandeurs, le relogement<br />
de plus de 5000 cas a eu lieu et le rythme sera maintenu sinon<br />
accéléré durant cette année. Ce sont du moins les engagements<br />
des autorités locales, décidées à venir à bout de la crise<br />
du logement. A. S.<br />
LA DÉTENTION PRÉVENTIVE<br />
POUR 118 PERSONNES<br />
EN FÉVRIER<br />
ent dix-huit (118) personnes ont été placées en détention<br />
C préventive durant le mois de février écoulé. <strong>El</strong>les ont été<br />
interpellées lors de 1 804 opérations de police ; 42 de ces mis<br />
en cause faisaient l’objet de recherches. Par ailleurs 174 personnes<br />
sont poursuivies pour détention d’arme prohibée, 24<br />
pour possession et usage de stupéfiants et substances psychotropes<br />
et 116 pour diverses infractions. Le bilan de la sûreté<br />
de wilaya fait état également du retrait immédiat, durant la<br />
même période, de 531 permis de conduire, de 13 accidents de<br />
la circulation avec dégâts matériels et de 27 autres corporels,<br />
ayant causé des blessures à 33 personnes. T. G.
P<br />
lusieurs mesures ont été prises par<br />
les autorités pour le placement<br />
des jeunes demandeurs d’emploi.<br />
Toutefois, la demande dépasse de loin<br />
l’offre et nombreux sont les candidats<br />
qui, malgré leurs compétences, n’arrivent<br />
toujours pas à trouver un poste d’emploi.<br />
Selon la direction de l’emploi, plus de<br />
123.500 demandes ont été déposées par<br />
des jeunes chômeurs en quête d’emploi<br />
au niveau des différentes antennes de<br />
l’ANEM (agence nationale d’emploi)<br />
à Oran, l’année dernière (2011). Alors<br />
que le nombre des demandes satisfaites<br />
était de 27.190 selon le bilan de l’exercice<br />
précédent (2010) établi par cette même<br />
direction. Ces postes ont été accordés<br />
aux jeunes universitaires et d’autres<br />
chômeurs sans qualification dans le cadre<br />
du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle<br />
(DAIP). En dépit de l’insistance<br />
des pouvoirs publics sur le passage obligé<br />
par les agences de l’emploi pour toute<br />
opération de recrutement, des entreprises<br />
continuent à le faire sans passer par ces<br />
instances, faussant ainsi toutes les données<br />
et bafouant les exigences d’un recrutement<br />
local. En effet, cette loi oblige les<br />
employeurs à notifier à l’agence habilitée<br />
tout emploi vacant dans leur entreprise et<br />
qu’ils souhaitent pourvoir et de transmettre<br />
les informations relatives aux besoins<br />
en main-d’œuvre et au recrutement. Pour<br />
cette année la direction de l’emploi de la<br />
wilaya d’Oran s’est tracé comme objectif<br />
la création de 30.000 emplois toutes<br />
catégories confondues. Des négociations<br />
sont en cours avec différentes branches<br />
d’activité, pour répondre à des besoins<br />
réels en emploi. Des rencontres sont éga-<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 8<br />
ORAN INFO<br />
123 500 demandeurs d’emploi<br />
ont affl ué sur l’ANEM en 2011<br />
● Nombreux sont les chômeurs qui, malgrès leurs compétences, n’arrivent pas à trouver<br />
un travail.<br />
lement programmées avec les chambres<br />
de commerce et d’artisanat pour la création<br />
d’éventuels postes d’emploi dans le<br />
cadre du dispositif d’insertion. Dans le<br />
même cadre, on apprend que le taux de<br />
chômage dans la wilaya d’Oran est passé<br />
de 23,75% de la population active en<br />
1999 à 11,50% de la population active en<br />
2007 pour reculer à 8% cette année.<br />
Cherifa K.<br />
AÏN EL TURCK<br />
200 millions de dinars pour préparer<br />
la saison estivale<br />
es préparatifs pour la pro-<br />
Lchaine saison estivale sont,<br />
d’ores et déjà, lancés dans la<br />
daïra d’Ain <strong>El</strong> Turck, dont<br />
les plages ont drainé, l’année<br />
dernière, plus de 14 millions<br />
de vacanciers. Cette daïra, disposant<br />
de la plus longue côte<br />
de la wilaya d’Oran, a bénéficié<br />
d’une enveloppe de 20<br />
milliards de centimes pour<br />
préparer la saison estivale, apprend-on<br />
auprès du chef de<br />
daïra, M.Oufroukh Hocine.<br />
Notre interlocuteur a indiqué<br />
que «des opérations d’aménagement<br />
de placettes et d’accès<br />
aux plages sont en cours dans<br />
le but de réserver aux estivants<br />
le meilleur cadre de vacan-<br />
EL KERMA<br />
Enième report de l’ouverture du marché de gros<br />
a réception du marché de gros d’<strong>El</strong><br />
LKerma vient, une fois de plus, de faire<br />
l’objet d’un énième report au mois de mai<br />
prochain, selon des sources concordantes.<br />
Prévue pour ce mois de mars, le déménagement<br />
des marchands de gros de fruits et<br />
légumes est repoussé. Les locataires des<br />
«halles centrales» sise à Chakib Arselan<br />
restent décidés à camper sur place, contre<br />
vents et marées. Pour revenir au marché<br />
de gros d’<strong>El</strong> Kerma, il convient de signaler<br />
qu’une «Entreprise de marché de gros de<br />
fruits et légumes, de bétail et de voitures de<br />
la wilaya d’Oran» a été créée après l’approbation<br />
de l’APW d’Oran lors de sa pre-<br />
FRONT SOCIAL<br />
ce». Les parkings des plages<br />
des communes de Bousfer,<br />
Ain el Turck et <strong>El</strong> Ançor (les<br />
Andalouses) sont également<br />
concernés par les aménagements.<br />
Pour l’embellissement<br />
de la corniche oranaise,<br />
une opération de plantation de<br />
palmiers a été effectuée. Ces<br />
palmiers seront plantés tout<br />
au long de la route reliant les<br />
Andalouses à Ain <strong>El</strong> Turck.<br />
Les quatre communes de cette<br />
daïra se sont lancées dans une<br />
course contre la montre pour<br />
que tout soit fin prêt au premier<br />
jour de la saison estivale. «Le<br />
but est aussi de faire d’Ain <strong>El</strong><br />
Turck un lieu où il fait bon vivre»<br />
a déclaré le chef de daïra.<br />
C’est le chef-lieu de commune<br />
Ain <strong>El</strong> Turck, qui enregistre le<br />
plus grand nombre de population,<br />
dont le souci numéro un<br />
concerne l’absence du réseau<br />
d’assainissement et les inondations.<br />
Cette préoccupation a été<br />
prise en charge par les autorités<br />
locales qui ont inscrit pour Ain<br />
<strong>El</strong> Turck une opération de renouvellement<br />
du réseau d’assainissement<br />
et d’évacuation<br />
des eaux pluviales pour plus<br />
de 50 milliards de centimes.<br />
Allant plus loin, M. Oufroukh<br />
a confié que «Ain <strong>El</strong> Turck était<br />
tel un bateau amarré dans un<br />
lac d’eaux usées. Des eaux<br />
usées qui se déversaient directement<br />
dans la mer à défaut<br />
mière session de l’année 2010 et mise sur<br />
pied après délibération concernant sa gestion<br />
et sa dénomination. Cette EPIC aura<br />
pour mission la gestion du marché de gros<br />
des fruits et légumes d’<strong>El</strong> Kerma (Oran) et<br />
en finir une bonne fois pour toute du marché<br />
des halles centrales qui constitue, de<br />
l’avis de nombreux utilisateurs, un danger<br />
permanent pour la sécurité des biens et des<br />
personnes. Sa localisation à l’intérieur du<br />
tissu urbain d’Oran perturbe énormément<br />
la circulation routière. Il convient de<br />
rappeler que le cahier des charges, pour<br />
l’exploitation du nouveau marché de gros<br />
d’<strong>El</strong> Kerma, comporte des volets portant<br />
PHOTO : DR<br />
de réseaux d’évacuation». Il a<br />
fait savoir par ailleurs «qu’un<br />
projet de surdimensionnement<br />
des réseaux existants est en<br />
cours, ainsi que la canalisation<br />
de diamètre 200, qui sera<br />
remplacée par une nouvelle<br />
de diamètre 600». La création<br />
d’avaloirs est aussi en cours<br />
ainsi que la réalisation du réseau<br />
d’évacuation des eaux<br />
pluviales de plusieurs quartiers<br />
de la commune. Le chef de la<br />
daïra a souligné que «les eaux<br />
usées seront évacuées vers la<br />
station d’épuration de Cap<br />
Falcon, il n’est plus question<br />
qu’une goutte d’eau usée soit<br />
déversée dans la mer».<br />
Hafida B.<br />
sur l’hygiène et la sécurité, la maintenance<br />
et les horaires d’ouverture et de fermeture.<br />
Le nouveau marché de gros des fruits et<br />
légumes s’étend sur un périmètre de 30<br />
hectares et dispose de neuf structures de<br />
stockage de 216 m 2 chacune. Il est doté de<br />
120 box d’une superficie de 72 m 2 chacun<br />
ainsi que de 96 autres box d’une superficie<br />
de 48 m 2 , en plus des commodités nécessaires<br />
dont une citerne d’eau de 100 m 3<br />
et un bloc administratif. Cette structure a<br />
bénéficié d’un financement sur le budget<br />
de wilaya et fait l’objet de plusieurs enveloppes<br />
budgétaires depuis l’inscription du<br />
projet en 2005. Saou Boudjemâa<br />
FINANCEMENT BANCAIRE<br />
LA BNA A ACCORDÉ 1800<br />
CRÉDITS IMMOBILIERS<br />
n marge de la onzième édition du salon du bâtiment et du<br />
<strong>El</strong>ogement dont les travaux se déroulent à Oran, la Banque<br />
nationale d’Algérie (BNA) a indiqué avoir financé au cours<br />
de l’année 2011, «pas moins de 1 800 opérations de crédits<br />
immobiliers notamment d’achats, de rénovations et/ou<br />
d’extensions», selon des informations rendues publiques par<br />
cette institution financière. L’on apprendra que 12 000 dossiers<br />
concernent l’acquisition d’un logement neuf pour un montant<br />
global avoisinant les 3 milliards de dinars et 800 crédits destinés<br />
aux différentes formules d’aides pour l’extension ou la<br />
rénovation. Lesdits crédits sont, selon la même source, octroyés<br />
pour des périodes de remboursement pouvant atteindre les 40<br />
années sous réserves d’un apport personnel ne pouvant dépasser<br />
les 10%, tout en incluant l’assiette foncière.<br />
Dans le même contexte, l’on saura qu’il est aussi possible pour<br />
les citoyens ayant des revenus réguliers égaux ou supérieurs<br />
au SNMG de postuler pour des crédits immobiliers pouvant<br />
atteindre les 500 millions de centimes avec un taux d’intérêt ne<br />
dépassant pas les 3%. S. B.<br />
HÔTELERIE<br />
62 ÉTABLISSEMENTS<br />
SERONT CLASSÉS<br />
ancée par la commission nationale il y a quelques semaines,<br />
Ll’opération de classement de tous les hôtels à Oran s’achèvera<br />
le 15 juin prochain selon des sources de la direction du tourisme.<br />
27 établissements hôteliers de différentes étoiles ont été classés<br />
par la commission nationale et 62 autres structures hôtelières<br />
seront touchées par cette opération avant la fin du mois en cours.<br />
Il s’agit du reclassement des hôtels dans les catégories de 2 à 5<br />
étoiles, correspondant au plan de qualité-tourisme, en termes de<br />
confort, qualité, sécurité et autres prestations.<br />
Le but est de promouvoir le tourisme et adapter ses structures aux<br />
normes des standards internationaux. La wilaya d’Oran compte<br />
plusieurs établissements hôteliers, mais lors des précédentes<br />
opérations de classement, seulement deux hôtels ont été classés<br />
5 étoiles, le Sheraton et le Royal, deux classés 4 étoiles, cinq<br />
classés trois étoiles et deux classés deux étoiles. L’opération de<br />
classification sera obligatoirement suivie par le plan de la qualité,<br />
lequel s’intéresse en priorité au respect de l’hygiène, la qualité de<br />
la restauration et de l’hébergement et autres prestations. Pour les<br />
hôtels classés entre zéro et une étoile, la classification se fait au<br />
niveau local. Le point faible du tourisme algérien reste le déficit<br />
de la capacité d’hébergement et de la qualité d’accueil. Seuls<br />
10% des hôtels en Algérie répondent aux normes internationales<br />
en matière de qualité d’hébergement et de services offerts aux<br />
clients. La wilaya d’Oran dispose de 147 établissements hôteliers,<br />
offrant au total 22.000 lits, et de vingt projets dont 12 ne sont<br />
pas encore lancés et 4 à l’arrêt. C. K.<br />
SANTÉ<br />
LES NEUROLOGUES<br />
EN CONCLAVE<br />
’Etablissement Hospitalier Universitaire d’Oran 1er Novem-<br />
L bre (EHUO) abrite, entre hier et aujourd’hui, les journées<br />
internationales de Neurochirurgie, et cela avec la participation<br />
d’éminents spécialistes venus de France, du Maghreb et de tout<br />
le territoire National. «L’objectif est, selon M. Bellebna, Professeur<br />
et chef service de neurologie à l’EHU, de profiter de ces<br />
journées et de l’expérience de ces éminents spécialistes venus<br />
d’Europe et du Maghreb pour localiser la tumeur».<br />
Notre interlocuteur poursuit en indiquant que «plus de 300 interventions<br />
chirurgicales ont ainsi été effectuées au cours d’une<br />
année. Ce type d’interventions entre dans le cadre de la réduction<br />
des transferts de malades vers l’étranger, une opération<br />
très coûteuse pour le pays». Au cours de ces journées, plusieurs<br />
thèmes d’importance ont été prévus. Nous citerons notamment,<br />
celui ayant trait aux tumeurs du crâne (expérience de l’EHU)<br />
qui sera animé par les Professeurs Guerbouz, Guezzen, Fatmi,<br />
Sahli, Bouchakour et Bellebna. «Les méningiomes de, la base<br />
du crâne» est un autre thème animé par le Pr Cornu de l’Hôpital<br />
Pitié Salpetrière de Paris (France). Le Professeur Abbadi du<br />
Maroc (Rabat) traitera dans son intervention des «Méningiomes<br />
de l’étage antérieure».<br />
Les organisateurs de ces journées ont ainsi prévu plus de 50<br />
thèmes tout aussi intéressants de par les sujets qu’ils traitent.<br />
Ce qui constituera, comme l’a souligné le Professeur Mansour<br />
Président Directeur Général de l’EHU «un grand apport scientifique<br />
pour nos spécialistes et confortera encore plus la remise<br />
à niveau de notre établissement surtout dans le domaine la formation».<br />
Hadj Sahraoui
P<br />
lusieurs dizaines de familles<br />
ont coupé la route,<br />
la semaine dernière, pour<br />
empêcher la circulation des<br />
véhicules qui empruntent l’axe<br />
routier stratégique qui relie la<br />
localité rurale de Menaceur au<br />
reste du monde. Les dernières<br />
chutes de pluie et de neige enregistrées<br />
durant le mois de février<br />
dernier ont naturellement relevé<br />
le niveau de l’eau du barrage<br />
de Boukourdane (wilaya de Tipasa).<br />
En ce début du mois de<br />
mars 2012, le volume de l’eau a<br />
atteint 57 millions de m 3 . C’est<br />
un record absolu. En effet, ce<br />
barrage avait déjà enregistré son<br />
plus haut niveau d’eau en 2004,<br />
avec un volume de 54 millions<br />
de m 3 . Or, le volume régularisable<br />
du barrage de Boukourdane,<br />
selon les concepteurs de cette<br />
infrastructure, ne devait pas<br />
dépasser les 47 millions de m 3 .<br />
Théoriquement, la capacité du<br />
barrage de Boukourdane avoisinerait<br />
les 95 millions de m 3 . A<br />
présent, la situation est devenue<br />
dramatique pour ces dizaines de<br />
familles qui avaient érigé illicitement<br />
des habitations précaires<br />
pour les unes et d’autres qui<br />
avaient occupé illégalement les<br />
anciennes bâtisses dégradées<br />
qui se trouvent dans la cuvette<br />
du barrage. Pour rappel, 83<br />
familles avaient été recensées<br />
en 1987. <strong>El</strong>les occupaient les<br />
parcelles de terrain implantées<br />
dans la cuvette du barrage.<br />
L’ANB (Agence nationale des<br />
barrages) avait pris en charge<br />
le volet social. <strong>El</strong>le avait relogé<br />
entre 1987 et 2000 les<br />
83 familles recensées. L’APC<br />
de Menaceur avait été chargée<br />
de la remise des clés aux 83<br />
familles recensées. Quand ces<br />
L<br />
a réalité sur le terrain parle d’ellemême.<br />
Aujourd’hui, sans heurts ni bras<br />
de fer, l’élément féminin a su s’imposer<br />
en douceur dans la société tout entière, en<br />
arrachant intelligemment par la volonté et<br />
les capacités professionnelles des postes<br />
clés, réservés exclusivement autrefois aux<br />
hommes.<br />
La misogynie qui barrait la route a été<br />
franchie avec succès grâce aux diplômes<br />
universitaires qui représentent la clé de<br />
voûte des droits pour la jeune fille.<br />
Le paysage des villes et villages de la<br />
wilaya de Médéa, taxée de région conservatrice,<br />
s’est métamorphosé par l’omniprésence<br />
en nombre grandissant de la<br />
femme dans tous les secteurs d’activité.<br />
Au niveau des établissements scolaires et<br />
universitaires, plus de 60% des effectifs<br />
sont des jeunes femmes. Alors qu’il y a à<br />
dernières avaient reçu les clés<br />
de leur nouveau logement, les<br />
autorités locales n’ont pas jugé<br />
utile de démolir les bâtisses<br />
construites dans la cuvette et<br />
d’empêcher toutes les nouvelles<br />
occupations. La conjoncture<br />
des années 90 aidant, une vague<br />
de familles rurales est venue<br />
de divers horizons et a profité<br />
du laxisme et des complicités<br />
locales pour s’installer. Des dizaines<br />
de familles sont revenues<br />
investir la cuvette du barrage,<br />
en construisant 120 taudis et<br />
de surcroît en réoccupant une<br />
centaine d’anciennes bâtisses<br />
à l’abandon. Le recensement<br />
réalisé en ce début du mois de<br />
mars 2012 révèle l’existence de<br />
220 familles. C’est un dilemme<br />
pour les décideurs actuels de<br />
la wilaya de Tipasa. En effet,<br />
compte tenu du danger qui<br />
guette les 220 ménages, alors<br />
que d’autres chutes de pluie sont<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 9<br />
RÉGION CENTRE<br />
SIDI AMAR (TIPASA)<br />
220 familles menacées<br />
par la montée des eaux<br />
du barrage<br />
● La situation est devenue dramatique pour ces dizaines de familles qui avaient érigé<br />
illicitement des habitations précaires.<br />
Le barrage de Boukourdane (wilaya de Tipasa)<br />
annoncées dans les prochaines<br />
semaines, des dispositions<br />
d’urgence sont déjà prises par<br />
le chef de l’exécutif de la wilaya<br />
de Tipasa, Mostefa Layadi. Un<br />
mécanisme de mobilisation des<br />
infrastructures d’accueil des<br />
familles et des moyens humains<br />
et matériels avait été mis en<br />
place pour évacuer en urgence<br />
les familles, dans le cas de la<br />
montée du niveau d’eau du barrage,<br />
d’une part, et d’autre part<br />
l’organisation des lâchers d’eau<br />
du barrage vers l’oued Hachem<br />
pour maintenir la cote. Une<br />
séance de travail présidée par le<br />
wali avait réuni, lundi dernier,<br />
le directeur général de l’ANBT<br />
(Agence nationale des barrages<br />
et transfert), le directeur de<br />
l’hydraulique de la wilaya de<br />
Tipasa, le chef de daïra de Sidi<br />
Amar et les P/APC de Menaceur<br />
et Sidi-Amar, afin d’élaborer<br />
un travail harmonieux, mais<br />
peine quelques années (années 70/80), les<br />
citoyens d’un certain âge avaient du mal à<br />
accepter ou à laisser leurs filles sortir dans<br />
la rue seules, sans être accompagnées par<br />
un petit frère ou une vieille dame.<br />
On raconte qu’à cette époque, certains<br />
justiciables refusaient d’être jugés<br />
par la première femme magistrat installée<br />
fraîchement près le tribunal de<br />
Médéa et encore la première policière<br />
affectée au carrefour du 20 Août du<br />
centre-ville qui a étonné et attiré de nombreux<br />
curieux.<br />
Aujourd’hui, ce bouleversement n’a pas<br />
besoin de statistiques pour décrire la dominance<br />
du sexe féminin. Pour se rendre<br />
à l’évidence, les rues et boulevards sont là,<br />
aucun tabou n’empêche les jeunes filles et<br />
femmmes de se déplacer librement à n’importe<br />
quelle heure pour s’attabler dans une<br />
surtout pour faire respecter la<br />
feuille de route qui vise à épargner<br />
les «indus occupants» des<br />
conséquences dramatiques que<br />
peuvent provoquer les montées<br />
du niveau d’eau du barrage. Selon<br />
le DG de l’ANBT, un lâcher<br />
quotidien d’un volume d’eau de<br />
50 000 m 3 du barrage vers les<br />
populations de la capitale est<br />
mis en service depuis le 7 mars<br />
2012. A l’issue du recensement<br />
des 220 familles et l’examen<br />
exhaustif de la situation de<br />
chaque ménage, des solutions<br />
seront proposées. L’évacuation<br />
des familles de la cuvette est<br />
irréversible. L’administration<br />
compte saisir la justice pour<br />
condamner les familles bénéficiaires<br />
de logements qui avaient<br />
vendu leurs logements pour<br />
revenir habiter dans la cuvette.<br />
M’hamed H<br />
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME À MÉDÉA<br />
Un bouleversement positif…<br />
pizzeria, un fast-food ou faire les vitrines,<br />
en ignorant les regards du sexe opposé. Le<br />
phénomène du changement permissif a plusieurs<br />
facettes, il obéit à la forte croissance<br />
démographique du sexe féminin durant<br />
ces dernières décennies, où il y a eu un<br />
renversement des chiffres de la natalité<br />
au profit du sexe dit «faible». Aussi, les<br />
retombées de la cherté galopante de la vie<br />
ont pesé sur le train de vie des familles,<br />
obligeant chaque membre à se procurer<br />
un travail, mettant ainsi fin au mode de vie<br />
patriarcale. Ceci ne peut peindre une vie en<br />
rose à toute la tranche de la société, car des<br />
mentalités rétrogrades continuent d’exploiter<br />
durement cette catégorie de travailleuses<br />
par des harcèlements au quotidien,<br />
l’empêchant de s’émanciper et d’évoluer<br />
à l’heure de la nouvelle loi lui ouvrant des<br />
perspectives politiques. A.Teta<br />
PHOTO : D. R.<br />
L<br />
Conférence<br />
sur la formation<br />
à l’entrepreneuriat<br />
au profi t<br />
des femmes<br />
a formation à l’entrepreneuriat et la commercialisation pour<br />
optimiser l’accompagnement de la femme a été le thème de<br />
la cinquième conférence sur la formation professionnelle<br />
qui s’est tenue récemment au centre culturel Bounaâma Djillali.<br />
Organisée par la direction de la formation professionnelle, cette<br />
rencontre a regroupé plus de 60 femmes au foyer, ainsi que plusieurs<br />
intervenants dans la promotion et le développement de cette<br />
catégorie.<br />
Cela dans le but de mettre en valeur le rôle de la femme dans<br />
le développement local et économique, améliorer la vente des<br />
produits qu’elle réalise, promouvoir la culture du «marketing»,<br />
l’innovation et l’utilisation des technologies de l’information et<br />
de la communication comme outil de travail. Les conférenciers<br />
présents, appartenant aux secteurs de la banque, de la formation<br />
professionnelle, Ansej et Angem, ont insisté dans les ateliers qu’ils<br />
ont tenus sur plusieurs points pour l’encouragement du développement<br />
de la femme en général, et celle issue du milieu rural en<br />
particulier. Parmi ces recommandations, on citera l’accentuation<br />
des sessions d’alphabétisation, y compris aux NTIC, au profit de<br />
cette catégorie vulnérable, la création d’un guichet unique pour<br />
les porteuses de projets et d’une commission mixte qui traitera les<br />
dossiers qui y seront déposés.<br />
Les représentants du mouvement associatif ont insisté sur la<br />
nécessité d’allouer un quota spécial aux femmes dans le cadre<br />
du programme des 100 locaux par commune. Cette conférence<br />
a été aussi une aubaine pour les femmes fraîchement intégrées<br />
dans le processus du développement local, afin de recenser leurs<br />
problèmes sur le terrain. Le plus important est l’indisponibilité<br />
et la cherté de la matière première, d’où la nécessité de créer une<br />
coopérative de cette matière de base à des prix réduits.<br />
EXPOSITION DE PRODUITS DE L’ARTISANAT<br />
Cette rencontre est suivie d’une exposition de produits artisanaux,<br />
merveilleusement fabriqués dans les différents centres de formation<br />
professionnelle, ainsi que par des femmes au foyer. <strong>El</strong>le se<br />
poursuivra jusqu’au 15 du mois en cours. «Je n’avais jamais imaginé<br />
que je créerai un jour mon propre atelier», avoue Khadidja<br />
Benchikh, une des exposantes. Ayant bénéficié d’un soutien de<br />
l’Ansej, cette dame a réussi à améliorer les conditions de vie de sa<br />
petite famille grâce à l’atelier de couture qu’elle a créé. «Avec ce<br />
petit projet, j’ai collaboré avec plusieurs institutions étatiques et<br />
privées, telles que Sonelgaz et l’OPGI, déclare-t-elle. Nous sommes<br />
capables de travailler et d’apporter un grand appui à l’économie<br />
nationale.» Seulement, cette dame, mère de 3 filles, déplore<br />
plusieurs entraves rencontrées sur le terrain, dont, entre autres, la<br />
bureaucratie, le non-suivi des crédits attribués et surtout le nonpayement<br />
des factures chez les intervenants étatiques. «J’ai dernièrement<br />
collaboré avec le CHU Frantz Fanon, mais jusqu’à ce<br />
jour je n’ai pas été payée. Face à la bureaucratie rencontrée dans<br />
cette institution, je suis dans un immense problème de règlement<br />
de dettes avec la banque, explique-t-elle. Une fois que nous avons<br />
notre crédit, nous sommes livrées à nous-mêmes. Chose qui n’est<br />
point facile quand on est une femme et nouvelle dans le monde de<br />
l’entrepreneuriat.» Dans de pareilles conditions, conclut notre interlocutrice,<br />
son atelier et le matériel qu’elle possède seront saisis<br />
et son projet, qui garantit un revenu mensuel à 8 familles, tombera<br />
à l’eau. Sachant que leur nombre est en nette augmentation, des<br />
mesures d’accompagnement des jeunes femmes propriétaires<br />
d’entreprises sont fortement demandées. En 2011, 205 femmes<br />
ont été financées par l’Ansej. Asma Bersali<br />
Une dame de fer à Naftal<br />
en Salem Houria était, durant les années 1990, triplement me-<br />
B nacée par les terroristes. La cause : gérante de la station service<br />
«Yasmine» appartenant à Naftal, de 1992 à 2000, volleyeuse<br />
avérée, femme émancipée et refusant de porter le voile malgré les<br />
menaces. Cette femme n’a jamais alors cédé aux caprices de ceux<br />
qui ont voulu un jour imposer leur loi. La quarantaine bien sonnée,<br />
elle possède une forte personnalité et est pleine de volonté ; elle est<br />
fière, aujourd’hui, des fruits récoltés par tant d’années de défis.<br />
<strong>El</strong>le a joué la finale de la coupe d’Algérie de volley-ball en 1998<br />
contre la Mouloudia d’Alger. <strong>El</strong>le a aussi gravi les échelons pour<br />
être aujourd’hui à la tête du département commercial de Naftal<br />
GPL de Blida, en chapeautant quatre wilayas (Blida, Tipasa,<br />
Médéa et une partie de Aïn Defla). Ben Salem Houria possède<br />
aujourd’hui trois diplômes : un ingéniorat en agronomie, un DESS<br />
en marketing et un MBA en management. Son rêve : promouvoir<br />
davantage le GPL carburant «Sirghaz» afin de mieux préserver<br />
l’environnement. M. Benzerga
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 9<br />
RÉGION EST<br />
DOUANES À SOUK AHRAS<br />
Le renouvellement de<br />
la section syndicale<br />
en question<br />
● Les travailleurs reprochent à leurs représentants le non-respect<br />
du règlement intérieur et du statut particulier de l’organisation<br />
à laquelle ils sont affiliés<br />
● Cependant, d’autres voient les choses autrement.<br />
L’on réclame aussi le bilan moral et financier<br />
L<br />
es douaniers ont<br />
récemment pris<br />
attache avec <strong>El</strong><br />
<strong>Watan</strong> pour réclamer<br />
le renouvellement de<br />
leur section syndicale,<br />
dissoute, de facto, estiment-ils,<br />
sur la base<br />
d’une pétition de retrait<br />
de confiance signée<br />
par 150 employés.<br />
Les contestataires qui<br />
reprochent aux représentants<br />
syndicaux de<br />
leur secteur le nonrespect<br />
du règlement<br />
intérieur et du statut<br />
particulier de l’organisation<br />
à laquelle ils<br />
sont affiliés, se démarquent<br />
de toute activité<br />
PUBLICITÉ<br />
représentative émanant<br />
de la structure en question.<br />
«C’est dans l’illégalité<br />
que la section<br />
déchue négocie avec<br />
les parties responsables»,<br />
lit-on dans l’une<br />
des nombreuses lettres<br />
de doléances adressées<br />
aux différentes instances.<br />
Le cumul de fonctions<br />
chez les membres de<br />
ladite section, l’absence<br />
de concertation des<br />
travailleurs et plusieurs<br />
autres griefs répertoriés<br />
dans une correspondance<br />
adressée aux<br />
différents responsables<br />
sont avancés par les<br />
contestataires qui revendiquent,<br />
en outre, la<br />
lecture du bilan moral<br />
et financier devant une<br />
assemblée générale des<br />
travailleurs.<br />
Voici la version apportée,<br />
à ce sujet, par Abdelouahab<br />
Harireche,<br />
le secrétaire général de<br />
l’union de wilaya de<br />
l’UGTA: «C’est une<br />
contestation qui entre<br />
dans le cadre d’un<br />
mouvement national<br />
où des travailleurs aspirent<br />
à la représentativité<br />
et au renouveau<br />
dans les structures<br />
existantes. Nous comprenons<br />
parfaitement<br />
SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DES DÉRIVÉS DE MARBRE<br />
S.I.D.MA Filiale du Groupe ENAMARBRE<br />
EURL au Capital Social de 82.000.000 DA<br />
18,rue Mahmoud BOUZABRA SKIKDA 21000 – ALGERIE<br />
Tél/Fax :038 75.24.49 – Email : sidma06@yahoo.fr<br />
NIF 0 006 210143222 69<br />
Annulation d’un avis de gré à gré<br />
Après consultation<br />
bien cette attitude mais<br />
il est aussi de notre<br />
devoir de veiller à la<br />
stabilité des différents<br />
secteurs tant sur le<br />
plan professionnel que<br />
syndical. L’actuelle<br />
section des Douanes<br />
avait fait preuve, auparavant,<br />
d’un engagement<br />
indéfectible dans<br />
la défense des droits<br />
des travailleurs et nous<br />
ne pouvons, de ce fait,<br />
sanctionner ces membres.<br />
La meilleure solution<br />
est sans doute<br />
le recours aux urnes<br />
après expiration du<br />
mandat de cette section.»<br />
A. Djafri<br />
L’avis de gré à gré après consultation A.G.C n°01/SIDMA/2012 du 1er Mars 2012<br />
portant sur la location des équipements de carrière suivants :<br />
Un (01) bulldozer,<br />
Une (01) pelle excavatrice rétro équipée d’un brise roche,<br />
Deux (02) camions dumper,<br />
est annulé<br />
PHOTO: D.R.<br />
S<br />
KHENCHELA<br />
L’ambassadrice d’Autriche<br />
en visite dans la région<br />
on Excellence l’ambassadrice de la République d’Autriche, Aloisia Worgetter, accompagnée<br />
d’une importante délégation, a effectué, hier, une visite dans la wilaya de Khenchela dans le<br />
cadre de la consolidation des relations bilatérales. <strong>El</strong>le a eu des entretiens avec les autorités<br />
locales et les opérateurs économiques de la région autour des méthodes d’échanges dans le domaine.<br />
L’ambassadrice a relevé dans ce sens, l’importance de l’artisanat, des sites touristiques et de<br />
certains produits locaux, comme le miel, l’huile d’olive et les pommes.<br />
Cette visite entre aussi dans le cadre du développement économique devant permettre à de potentiels<br />
investisseurs autrichiens de venir dans la wilaya. Un accord a été ainsi conclu en vue du développement<br />
des relations entre les deux pays. La diplomate qui a souligné la nécessité d’encourager<br />
les Autrichiens à investir dans la région, a invité les opérateurs économiques de Khenchela à se<br />
rendre à leur tour dans son pays. Kaltoum Rabia<br />
CONSTANTINE<br />
Réhabilitation de 53 km de conduites<br />
d’AEP<br />
ans le cadre de ses travaux de réhabilitation, la Seaco compte refaire plus de 53 km linéaires de<br />
D réseau d’eau potable au niveau de la wilaya de Constantine. Selon la cellule de communication<br />
de la société, le projet est inscrit au programme prévisionnel de la tranche 1 de 2011-2012. Les<br />
différentes communes bénéficieront d’un taux de réhabilitation qui varie selon leurs besoins. La<br />
commune de Constantine se taille la part du lion avec 19, 997 km; <strong>El</strong> Khroub bénéficie de 3,514<br />
km, la nouvelle ville Ali Mendjeli de 6,322 km, le plateau de Aïn <strong>El</strong> Bey de 5,156 km, Aïn S’mara<br />
de 4, 825 km, Hamma Bouziane de 9, 237 à Didouche Mourad et Zighoud Youcef de 4,331 km.<br />
Selon le chargé de la communication de la Seaco, les raisons de cette réhabilitation sont la vétusté<br />
des conduites d’eau. Après un diagnostic établi sur ces dernières, un programme a été lancé pour<br />
réparer les fuites et les dégâts causés par le temps. L. Daoud<br />
Un cas de gale suspecté à Massinissa<br />
fin d’éviter la transmission de la gale à d’autres élèves, un écolier a été temporairement mis en<br />
A congé, la semaine écoulée, par le médecin de l’unité de dépistage scolaire (UDS) en raison d’une<br />
suspicion de gale. Cette exclusion n’a pas été du goût de ses parents, particulièrement de sa mère,<br />
médecin vétérinaire de son état, qui s’est révoltée, selon nos sources, devant ce diagnostic «erroné»,<br />
selon elle; de ce fait elle a exigé une expertise médicale. Une plainte serait déposée auprès de la juridiction<br />
territorialement compétente d’<strong>El</strong> Khroub, ajoute nos sources qui dénoncent, par la même occasion,<br />
la distribution et l’administration de médicaments périmés en 2009 aux écoliers. M. D.<br />
MINISTÈRE DE L’ÉNERGIE ET DES MINES<br />
MANADJIM EL DJAZAIR<br />
« MANAL S.P.A »<br />
SOCIÉTÉ DU MARBRE DE SKIKDA<br />
SO.MA.SK Filiale Groupe ENAMARBRE<br />
EURL AU CAPITAL DE 100.000.000 DA<br />
BP 130 SKIKDA 21000<br />
TEL/030.92.50.72/038.76.03.57/FAX N° 038.75.24.49<br />
NIS N° : 0006 2101 05133 71<br />
AVIS D’APPELS D’OFFRES NATIONAL<br />
ET INTERNATIONAL N°001/2012<br />
La société du Marbre de Skikda SO.MA.SK, Filiale Groupe ENA-MARBRE lance<br />
un avis d’appel d’offres relatif à la fourniture de :<br />
Pièces de rechanges et consommables pour :<br />
LOT N° 01 : Consommables et PDR pour HAVEUSES<br />
LOT N° 02 : Lames Diamantées et Tendeurs pour Châssis Diamanté<br />
Le cahier des charges précisant les conditions et modalités de soumission peut être transmis à<br />
la demande ou retiré à l’adresse ci-dessous :<br />
SOCIÉTÉ DU MARBRE DE SKIKDA-SO.MA.SK<br />
FILIALE ENA.MARBRE<br />
PETITE ZONE INDUSTRIELLE PONT SAF-SAF<br />
BP 130 SKIKDA-ALGERIE<br />
Les offres techniques et financières accompagnées des pièces administratives exigées par la<br />
réglementation en vigueur, doivent être déposées ou transmises par voie postale sous double pli<br />
cachetée, l’enveloppe extérieure doit être anonyme, sans entête, sigle ou cachet du soumissionnaire<br />
et ne doit comporter que la mention :<br />
SOUMISSION À NE PAS OUVRIR<br />
A.O.N.I N° 001/2012/SOMASK<br />
Les soumissionnaires demeurent engagés par l’offre pendant une durée de 120 jours à compter<br />
de la date limite de dépôt des offres.<br />
Les offres doivent être déposées au plus tard 10 jours à compter de la première parution du<br />
présent avis d’appel d’offres avant 15 heures.<br />
L’ouverture des plis aura lieu le jour ouvrable qui suit la date de remise des offres et les soumissionnaires<br />
sont invités à y assister.<br />
Les offres remises après le délai fixé seront rejetées.
EL BAYADH<br />
97 kg de kif saisis<br />
Les éléments de la gendarmerie<br />
du groupement de la wilaya<br />
d’<strong>El</strong> Bayadh ont saisi au courant<br />
de la semaine dernière, la<br />
quantité de 97 kg de kif traité.<br />
Cette saisie a été opérée de<br />
façon inoportune, à la suite à<br />
un accident de la circulation<br />
survenu sur la route reliant<br />
la localité de Brizina à Labiad<br />
Sid <strong>El</strong> Chikh. Le véhicule de<br />
marque Chevrolet, transportant<br />
la marchandise prohibée,<br />
a dérapé. Son chauffeur l’a<br />
abandonné lorsqu’il a aperçu<br />
les gendarmes qui ont découvert<br />
le kif suite à la fouille du<br />
véhicule. Le chauffeur n’aura<br />
pas le temps de s’éloigner, il<br />
a été arrêté à 6 km du lieu de<br />
l’accident. H. B.<br />
SIDI BEL-ABBÈS<br />
Un faussaire arrêté<br />
La brigade économique et<br />
financière de la sûreté de Sidi<br />
Bel-Abbès vient d’élucider une<br />
étrange affaire de falsification,<br />
dont s’est rendu coupable<br />
un individu répondant aux<br />
initiales de K.A. Exploitant<br />
un renseignement qui leur<br />
est parvenu à ce sujet, les<br />
éléments de ladite brigade ont<br />
entrepris les investigations<br />
qui leur ont permis de mettre<br />
la main sur de faux documents<br />
confectionnés par cet individu<br />
à des fins d’escroquerie.<br />
Parmi les pièces falsifiées<br />
par le mis en cause, qui a été<br />
déféré devant le parquet, figurent<br />
notamment un registre<br />
de commerce, 25 cartes grises<br />
ainsi que diverses factures<br />
commerciales. M. H.<br />
EL-BIODH<br />
(NAÂMA)<br />
Une stèle pour les<br />
martyrs<br />
Pour marquer un témoignage<br />
de respect envers les glorieux<br />
combattants de la région, il a<br />
été érigé, au milieu d’un espace<br />
verdoyant, un monument<br />
de mémoire, qui est en voie<br />
de finalisation. Ce mémorial,<br />
en hommage à nos martyrs,<br />
tombés au champ d’honneur,<br />
a été appuyé par la direction<br />
des moudjahidine. A ce propos,<br />
une cérémonie publique<br />
sera prévue lors de l’installation<br />
d’une liste de chouhadas,<br />
qui sera gravée sur du marbre.<br />
«C’est un devoir de conscience<br />
et de mémoire», nous dira le<br />
président de l’APC. D. S.<br />
EL WATAN<br />
Bureau<br />
Oran<br />
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<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 9<br />
RÉGION OUEST<br />
AÏN TEMOUCHENT<br />
Législatives: une équation<br />
à plusieurs inconnues<br />
● Il n’y a aucune chance qu’une femme soit élue au regard<br />
de la proportionnelle, à moins, éventualité à écarter, qu’elle soit tête<br />
de liste d’un parti pouvant décrocher un siège.<br />
À<br />
la faveur de l’installation<br />
de la sous-commission<br />
des magistrats de su-<br />
pervision des élections, on<br />
apprend qu’il y a eu 26 retraits<br />
de formulaires de candidature,<br />
dont 15 par des indépendants.<br />
On sait également que<br />
le corps électoral, nonobstant<br />
d’éventuels recours, comprend<br />
264 520 électeurs. En outre,<br />
Ain-Temouchent va disposer,<br />
pour la prochaine législature,<br />
de cinq sièges au lieu de quatre<br />
précédemment. De la sorte,<br />
quota féminin oblige, toutes<br />
les listes devront comporter<br />
le nom d’une femme. Mais il<br />
n’y a aucune chance que l’une<br />
d’elles soit élue au regard de<br />
la proportionnelle, à moins,<br />
éventualité à écarter, qu’elle<br />
soit tête de liste d’un parti pouvant<br />
décrocher un siège. Pour<br />
ce qui est des candidats, si on<br />
connait depuis fort longtemps<br />
le nom de celui du RND, en<br />
l’occurrence Ali Haskar, le<br />
maire d’Aïn Tolba, on ne sait<br />
rien de ceux que représenteront<br />
les deux autres partis de<br />
l’ex-alliance présidentielle. Le<br />
FLN, comme à son habitude,<br />
n’a pas encore retiré les formulaires<br />
de candidature, étant en<br />
général le dernier à se présenter<br />
au guichet de la DRAL. Il<br />
semble que cette fois, il a encore<br />
plus de mal à confectionner<br />
sa liste. Le black-out est total à<br />
la Mouhafadha.<br />
LES JEUX NE SONT PAS<br />
FAITS<br />
La question, que se pose tout<br />
le landerneau politique local,<br />
est de savoir si Djamel Ould<br />
Abbès, élu député FLN en<br />
2007, va rempiler ou pas pour<br />
un énième mandat. Pour sa<br />
part, rencontré lors de l’enterrement<br />
de Ahmed Bouchaïb, il<br />
y a un mois, Ould Abbès nous<br />
avait confié, en aparté, être<br />
fatigué de la politique d’autant<br />
qu’à ce moment-là, une rude<br />
campagne de presse l’avait<br />
éreinté. Il nous avait assuré<br />
qu’il désirait prendre du repos.<br />
Mais, connaissant la capacité<br />
à rebondir d’Ould Abbès, tout<br />
est envisageable. En tout état<br />
de cause, il aura son mot à dire.<br />
Il est, dit-on, attendu à Témouchent<br />
cette semaine en tant que<br />
ministre, lui qui n’y a pas mis<br />
les pieds depuis des lustres<br />
dans le cadre de ses fonctions<br />
ministérielles. On a également<br />
disserté sur le parachutage de<br />
Tayeb Louh à Témouchent à<br />
sa place…Tlemcen, le fief<br />
naturel de Louh ne l’ayant plus<br />
en odeur de sainteté. Pour ce<br />
qui est du MSP, concurrencé<br />
par son rival le FC, et constitué<br />
exclusivement de ses transfuges,<br />
il a retiré des formulaires.<br />
Ennahda, avec lequel il est entré<br />
en alliance, a déjà annoncé<br />
son candidat, le Dr Zouani<br />
Boumédienne. L’équation est<br />
compliquée d’autant qu’un ancien<br />
député MSP, en rupture de<br />
ban, va se présenter en tant que<br />
candidat indépendant.<br />
M. Kali<br />
BÉCHAR<br />
Le FLN tente de mettre en<br />
sourdine ses querelles internes<br />
L<br />
a hache de guerre, entre les<br />
deux groupes de militants<br />
du FLN, de la même tendance<br />
(Belkhadem), (B qui s’entredéchiraient<br />
chi jusqu’ici pour faire<br />
valoir val chacun sa prétention<br />
à la l représentativité légitime<br />
de la mouhafadha de Bechar,<br />
a été é momentanément enterrée.<br />
rée D’ailleurs, les nombreux<br />
émissaires, ém qui ont été dépêchés<br />
ché par le SG du FLN pour<br />
faire fai taire le conflit ouvert,<br />
n’ont n’o pas réussi à faire étouffer la discorde et<br />
faire fai revenir à de meilleurs sentiments les deux<br />
PHOTO : DR<br />
groupes antagonistes. Mais<br />
conjoncture oblige, le FLN<br />
vient de mettre subitement en<br />
sourdine ses querelles internes<br />
pour s’atteler à la confection<br />
des listes de candidatures à la<br />
prochaine députation du 10<br />
mai. Au total 46 candidats,<br />
dont 3 candidates, ont été proposés<br />
et les listes de postulants<br />
transmises au cours de cette<br />
semaine à la centrale du Parti<br />
pour étude et sélection. Les 2<br />
députés sortants figurent sur ces listes pour solliciter<br />
un second mandat. M. Nadjah<br />
PHOTO : DR<br />
L<br />
TLEMCEN<br />
L’UNPEF monte<br />
au créneau<br />
es travailleurs de l’Education de la wilaya de Tlemcen, affiliés<br />
à l’Union nationale des professeurs de l’enseignement<br />
fondamental (UNPEF) ont observé, jeudi dernier, un sit-in<br />
devant le siège de la direction de l’Education. La contestation<br />
syndicale est survenue pour protester contre la nouvelle mouture<br />
présentée par le ministère de la tutelle au sujet du statut<br />
particulier des travailleurs du secteur. Une lettre, contenant l’essentiel<br />
des revendications, ne figurant pas dans ladite mouture,<br />
a été adressée au président de la République et une copie a été<br />
remise au directeur de l’Education. En matière de promotion, les<br />
travailleurs du secteur demandent à ce que les postulants aient<br />
la possibilité, selon leur choix, d’être retenus, à parts égales ou<br />
par voie de concours ou d’inscription sur les listes de qualification.<br />
Il demande aussi qu’une durée de cinq ans de travail soit<br />
comptabilisée comme une année universitaire. L’intégration directe<br />
des enseignants et leur formation ainsi que celle des corps<br />
communs, des ouvriers professionnels, agents de sécurité et de<br />
prévention dans le secteur de l’éducation demeurent aussi des<br />
préoccupations majeures de cette entité syndicale. O. E. B.<br />
SAÏDA<br />
La médecine en débat<br />
’association de formation médicale continue de Saida a ac-<br />
L cueilli au niveau de l’école paramédicale de la Wilaya, durant<br />
les journées du jeudi, vendredi et samedi, des docteurs binationaux<br />
relevant de l’association Solimed et exerçant dans divers<br />
hôpitaux de France. Solimed est une association à but non lucratif,<br />
créée en 1994 et qui a pour objectif de susciter un courant de solidarité<br />
et d’agir en faveur des personnes malades et défavorisés<br />
en Algérie. La biologie clinique, première session, a été marquée<br />
par deux interventions intitulées : la sécurité transfusionnelle et la<br />
leishmaniose cutanée, qui ont été présentées respectivement par<br />
les docteurs Rahal et Makhlouf.<br />
La seconde session, relative aux infections virales hépatites et<br />
HIV, est revenue au docteur Epelboin du CHU Pitié- Salpetrière<br />
de Paris. La seconde journée, c’est le président de l’association<br />
AFMCS, le pédiatre Bouchikhi Saida et le docteur Fernane Arezki<br />
pédiatre à Montreuil, qui ont éclairé l’assistance sur la maladie<br />
de l’asthme chez l’enfant. Sid Ahmed<br />
TINDOUF<br />
Un 8 mars pas comme<br />
les autres<br />
amais de mémoire de femme tindoufie, la Journée mondiale de<br />
Jla femme n’a connu un tel engouement. Le 8 mars de cette année<br />
a été vécu, par beaucoup de femmes, assez spécialement. Cela a<br />
commencé par la campagne de reboisement, organisée dans la<br />
matinée du jeudi par la Conservation des forêts et à laquelle ont pris<br />
part, en plus du personnel des forêts, des employées de la Santé,<br />
de l’Education, de la DJS ainsi que des membres de l’association<br />
culturelle Hassiba Benbouali et de celle de la Promotion de la<br />
Femme du Sud. Tout au long de la route menant vers l’aéroport,<br />
ces femmes, dans une ambiance de fête, se démenaient avec pelles,<br />
pioches et arrosoirs pour mettre en terre 100 arbustes de 3 spécimens<br />
différents. «Je me rappellerai toujours de ce 8 mars parce<br />
qu’à chaque fois que je passerai par là, je chercherai l’arbre que<br />
j’ai planté aujourd’hui», dira une jeune femme. «Au moins, ce 8<br />
mars a servi à quelque chose», ajoute la présidente de l’association<br />
Hassiba Benbouali qui, malgré la soixantaine révolue et plus<br />
d’une trentaine d’années d’activité associative, rayonnait de forme.<br />
L’après-midi, une toute autre ambiance a été vécue par environ<br />
120 femmes, représentant l’ensemble des institutions de la wilaya<br />
et des associations, conviées à une réception. Une préposée aux<br />
douanes souhaite pour sa part que ce genre de célébration se répète<br />
«chaque année et pour toujours». M. Milagh<br />
PHOTO : MILAGH
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 9<br />
RÉGION SUD<br />
STATION D’ÉPURATION DE TOUGGOURT<br />
67% des eaux usées déversées<br />
sans traitement dans la nature<br />
● Opérationnelle depuis 1987 et à l’arrêt depuis, la station d’épuration STEP de Touggourt a été remise<br />
en marche en 2004 grâce à un nouvel équipement à même de garantir le traitement continu et<br />
durable des eaux par le biais de la boue activée ● Cette station, qui rend service à un tiers de la population<br />
de Touggourt, s’étend sur une superficie de cinq hectares, sa capacité est de 10 000 m 3 par jour.<br />
L<br />
a STEP est dotée d’un appareil<br />
mesurant le degré de<br />
l’oxygène dans les bassins<br />
d’aération, car ils contiennent des<br />
bactéries actives qui ont besoin<br />
d’oxygène pour accomplir leur<br />
mission, celle d’avaler ou de<br />
détruire la matière organique se<br />
trouvant dans les bassins des eaux<br />
usées. Unique en son genre dans la<br />
région de Touggourt, la STEP a été<br />
dimensionnée pour une capacité<br />
de 62 500 équivalent/habitant, ce<br />
qui correspond à presque 33% de<br />
la population qui avoisine les 180<br />
000 pour les quatre communes du<br />
Grand-Touggourt. La réalisation<br />
d’autres stations STEP s’avère<br />
donc nécessaire pour satisfaire<br />
toute la région en traitement des<br />
eaux usées, car presque 67% de la<br />
quantité produite est déversée sans<br />
traitement à travers des stations<br />
de refoulement dans le canal de<br />
Oued Righ. A cet effet, plusieurs<br />
stations de pompage, de relevage<br />
et de refoulement existent dans<br />
les quatre communes de la daïra<br />
de Touggourt. Dans la commune<br />
de Nezla, la station de Aïn Sahra<br />
I, débitant 120 litres par seconde,<br />
reçoit les eaux usées produites à<br />
Ain Sahra I, le grand Hai Errimel<br />
et une partie de Hai Ennakhil. La<br />
station de Ain Sahra II reçoit celles<br />
de Ain Sahra II et la cité Dix-Huit.<br />
La station de la cité Dix-Huit refoule<br />
vers Ain Sahra II et celle de<br />
Benboulaid (près de Souk Dzioua)<br />
reçoit les eaux usées refoulées par<br />
la station Soulés (pas loin de l’hô-<br />
HASSI R’MEL<br />
L’insécurité<br />
inquiète<br />
les habitants<br />
L es habitants de la commune<br />
de Hassi R’mel sont livrés à<br />
eux-mêmes dans un climat<br />
d’insécurité qui règne sur la<br />
localité. Les cambrioleurs sont<br />
devenus les véritables maîtres<br />
des lieux, depuis qu’une voiture<br />
ainsi que deux autobus ont été<br />
volés en un seul mois.<br />
La situation est jugée<br />
dramatique, les habitants<br />
s’inquiètent sérieusement sur<br />
leur sécurité. Le phénomène a<br />
touché la plus grande cité de la<br />
commune, celle du 5 Juillet où<br />
deux autobus ont été volés la<br />
semaine dernière.<br />
Les résidants de cette cité ont<br />
exprimé leur mécontentement au<br />
niveau des services de police,<br />
dénonçant les dangers encourus<br />
de nuit puisque leur cité est<br />
devenue un refuge pour les<br />
malfaiteurs qui y restent jusqu’à<br />
des heures avancées semant la<br />
peur chez eux. Les habitants de<br />
Hassi R’mel espèrent une<br />
intervention plus musclée et<br />
ciblée de la police pour mettre fin<br />
à ce phénomène. T. Badreddine<br />
Station d’épuration des eaux usées<br />
pital Slimane Amirat). Toutes ces<br />
stations de refoulement permettent<br />
le drainage des eaux usées non<br />
traitées par le canal d’Oued Righ.<br />
Dans la commune de Touggourt,<br />
il existe une station de relevage<br />
permettant l’acheminement des<br />
eaux usées vers Ain Sahra I ainsi<br />
que deux stations de relevage pour<br />
alimenter la station STEP en eaux<br />
usées à traiter. Dans la commune<br />
de Tibesbest, trois stations de relevage,<br />
dont une en réhabilitation,<br />
déversent dans le collecteur de<br />
la station d’épuration STEP. Il<br />
existe également une station de<br />
refoulement pour acheminer l’eau<br />
d’égout vers le canal de Oued<br />
Righ. Les eaux usées produites<br />
dans la commune de Zaouïa <strong>El</strong><br />
Abidia sont acheminées sans traitement<br />
vers le canal. Cependant,<br />
les eaux usées, après avoir été<br />
traitées et épurées au niveau de la<br />
STEP, sont tout simplement rejetées,<br />
comme les eaux non traitées,<br />
L<br />
dans l’oued Righ. Ces eaux devant<br />
être réutilisées, principe même de<br />
l’épuration des eaux usées, pour<br />
servir l’agriculture. Faute d’installation<br />
de réseau de conduites et de<br />
raccordements pour l’irrigation de<br />
palmeraies qui se trouvent à quelques<br />
kilomètres de la station STEP,<br />
le traitement des eaux usées ne sert<br />
pratiquement à rien, bien qu’un<br />
budget colossal ait été alloué pour<br />
la réalisation de celle-ci. Selon les<br />
hauts responsables de l’Office national<br />
de l’assainissement (ONA),<br />
cette situation ne doit plus durer.<br />
Il faut que l’eau épurée soit utilisée<br />
à 100% dans l’agriculture,<br />
notamment pour l’irrigation des<br />
palmeraies et des cultures, en respectant<br />
les normes internationales<br />
quant à la qualité de l’eau d’irrigation.<br />
Cette infrastructure devrait<br />
assurer la protection du canal<br />
existant de la vallée de Oued Righ<br />
et la préservation de l’écosystème<br />
contre les rejets des eaux urbaines<br />
et industrielles. Sa capacité qui est<br />
très importante est ainsi perdue<br />
dans le canal. Pour remédier à<br />
cette situation, une étude de réutilisation<br />
des eaux usées pour l’irrigation<br />
de 130 hectares de palmeraies<br />
a été élaborée. Des travaux<br />
de réhabilitation ont été achevés<br />
en janvier 2004. Antérieurement<br />
gérée par Hydrotraitement sur le<br />
budget de la wilaya de Ouargla,<br />
depuis avril 2005 la gestion de<br />
la STEP est assurée par l’ ONA.<br />
M. S. Debba, ingénieur en électrotechnique,<br />
a géré cette station<br />
pendant plusieurs années avec dévouement<br />
et sa compétence n’est<br />
pas à discuter. A présent, il gère<br />
le complexe d’assainissement de<br />
Oued Righ depuis quelques mois,<br />
et parallèlement il continue à<br />
collaborer étroitement avec tout le<br />
personnel de la station STEP pour<br />
son bon fonctionnement et son<br />
développement.<br />
Bachir Bouchekima<br />
TIN FOUYÉ TABANKORT<br />
Prise par les aléas<br />
du temps<br />
a population ainsi que les travailleurs des<br />
sociétés nationales et multinationales souffrent<br />
énormément durant la période d’hiver, ils<br />
sont isolés du monde à cause de l’absence de<br />
moyens de communication. La région de TFT<br />
s’enfonce dans le silence, quand il y a le mauvais<br />
temps. Comme ce fut le cas durant le vendredi<br />
9 mars, les résidants de cette circonscription et<br />
les travailleurs des différentes sociétés pétrolières<br />
implantées dans cette magnifique région, ont vécu<br />
dans un temps glacial, la température était de 6 degré.<br />
Ce changement de climat a commencé dans la<br />
nuit de jeudi 8 mars.<br />
Peut-être est-ce un hasard dû à la Journée internationale<br />
de la femme, sachant que rarement il y a<br />
subitement ce genre de surprise de météo. On est<br />
complètement isolé du monde durant la période<br />
d’hiver, en particulier ce mois de mars où le vent<br />
de sable prend ses relais pour s’installer, d’où les<br />
moyens de télécommunications et la ligne ADSL<br />
coupés fréquemment jusqu’au rétablissement de la<br />
ligne principale rattachée à la wilaya de Ouargla.<br />
En général, cette coupure est due à une panne technique<br />
entre Hassi Messaoud et TFT, et cela peut<br />
durer 2 à 3 jours avant que les lignes téléphoniques<br />
et internet soient rétablis. En présence de ce genre<br />
de contraintes, les travailleurs de la région souffrent<br />
énormément, ils se retrouvent dans l’incapacité<br />
d’avoir les nouvelles informations de leurs familles<br />
qui vivent loin des régions du Sud.<br />
Parfois, même les appareils de navigation aérienne<br />
ne peuvent être utilisés pour le décollage vers différentes<br />
destinations du pays pour absence ou par<br />
manque de visibilité.<br />
Durant cette période hivernale, les malheureux<br />
Sudistes ou les travailleurs venus du Nord sont pratiquement<br />
coupés du monde. Leurs ambition et volonté<br />
sont freinées vu le désagrément causé par les<br />
mauvaises conditions météorologiques. Malgré les<br />
moyens mis à leur disposition, ils se morfondent<br />
toujours dans l’ennui, et subissent par conséquent<br />
des maladies chroniques, ils ne peuvent être fixés<br />
à temps dans leur travail quand ils se retrouvent<br />
avachis et dépaysés. Nacer Lallam<br />
PHOTO : DR<br />
TAMANRASSET<br />
Une cagnotte<br />
de 4,5 millions<br />
au profi t<br />
des artisanes<br />
l’occasion de la Journée mondiale de la femme,<br />
A l’Agence nationale de la gestion du microcrédit<br />
de Tamanrasset a, en présence du premier<br />
magistrat de la wilaya, attribué des décisions<br />
d’éligibilité au profit de 45 femmes au foyer en<br />
guise d’accord et d’approbation de leurs projets.<br />
L’opération, qui entre dans le cadre du dispositif de<br />
prêts non rémunérés (PNR), dont le montant global<br />
est arrêté à hauteur de 4,5 millions de dinars<br />
remboursables sur trois ans, a été réalisée en<br />
coordination avec la direction de la formation et<br />
l’enseignement professionnels et la Chambre<br />
d’artisanat (CA) de la wilaya chargées<br />
respectivement de la formation des bénéficiaires,<br />
venues des quatre coins de la wilaya, et leurs<br />
inscription sur le fichier des artisanes. Avec des<br />
sonorités de la joueuse de l’imzad (violon<br />
traditionnel monocorde) et des youyous de joie qui<br />
fusaient de toute la salle, la cérémonie, qui s’est<br />
déroulée dans une ambiance particulière, se voulait<br />
une occasion pour honorer cette frange de la société<br />
qui aura à entamer la vie professionnelle avec, en<br />
main, un fonds de roulement, un diplôme et une<br />
carte d’artisan. Dans son allocution, le wali, Saïd<br />
Meziane, s’est engagé à accompagner ces femmes<br />
pour faire aboutir leurs projets dans leur domaine de<br />
qualification qu’est la vannerie. Joignant l’utile à<br />
l’agréable, il les a exhortées à se constituer en<br />
association pour booster la production de ce secteur<br />
d’activité avec pour objectif d’éradiquer le<br />
phénomène du sachet en plastique. Se voulant<br />
rassurant, il a annoncé l’ouverture d’un petit marché<br />
destiné aux expositions et à la commercialisation de<br />
leurs produits et promis de les soutenir à mener<br />
leurs campagnes publicitaires afin de mettre en<br />
œuvre une stratégie qui réponde aux exigences du<br />
marketing local. Il est à savoir que le centre médicopédagogique<br />
pour les enfants inadaptés mentaux<br />
d’Inkouf (CMPEIM) a vécu la Journée du 8 mars dans<br />
une grande liesse sans pareille. Trente-six femmes<br />
ont été ainsi honorées et récompensées pour leurs<br />
assiduité et dévouement professionnel. Au<br />
programme de la journée, une exposition sur dixsept<br />
plats traditionnels, un défilé de mode et<br />
d’autres animations musicales ont été organisés.<br />
Une tente de vélum où sont exposés des objets de<br />
valeur patrimoniale inestimable a été également<br />
dressée dans la cour du centre. Ravah Ighil<br />
La DASS à la rescousse<br />
des sinistrés de<br />
l’attentat terroriste<br />
a direction de l’action sociale et de la solidarité<br />
L (DASS) de la wilaya de Tamanrasset a dépêché,<br />
mercredi, une commission composée de huit<br />
psychologues pour la prise en charge des habitants<br />
traumatisés et des sinistrés de la dernière attaque<br />
terroriste ayant ciblé le groupement de la<br />
gendarmerie de Tahaggart. L’équipe a sillonné les<br />
quartiers les plus touché par l’explosion, à savoir,<br />
Tahaggart et Malta, où sont enregistrés<br />
d’importants dégâts matériels. «La population<br />
locale est toujours sous le choc et a besoin d’être<br />
soutenue dans cette tragédie. Les familles chez<br />
lesquelles nous nous sommes rendus étaient très<br />
soulagées. Après le cinquième jour de l’attentat, la<br />
population se trouvait toujours livrée à son triste<br />
sort puisqu’aucune commission ni organisation ne<br />
sont venues à leur secours.»<br />
C’EST MALHEUREUX<br />
«Les habitants réagissent au moindre bruit et<br />
manifestent une vive inquiétude. Nous nous<br />
sommes rendus chez plus de quarante familles. Le<br />
constat est accablant. Plusieurs maisons ont été<br />
lézardées par la détonation et d’importants<br />
dommages ont été occasionnés», déplore Hamdi<br />
Djamila, psychologue clinicienne membre de la<br />
commission. La population attend le soutien<br />
financier des autorités pour reconstruire ce qui a<br />
été démoli par la déflagration ayant ébranlée toute<br />
la ville de l’Ahaggar. «Certaines familles vivent chez<br />
leurs proches, car leurs demeures risquent de<br />
s’écrouler à tout moment. <strong>El</strong>les ne demandent pas<br />
la lune, mais juste des tentes leur servant<br />
provisoirement de toit en attendant que les<br />
autorités compétentes s’y mettent», souligne un<br />
autre membre de la commission. Ravah Ighil
L<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 11<br />
RÉGION EST<br />
INTEMPÉRIES À ANNABA<br />
Un navire secouru<br />
en haute mer<br />
● L’intervention des secouristes de la station maritime principale a été immédiate<br />
avec deux remorqueurs et deux frégates militaires rapides de la marine nationale.<br />
es éléments des garde-côtes<br />
de la station maritime Est de<br />
Annaba ont réussi, hier, une<br />
opération de sauvetage en haute<br />
mer d’un navire battant pavillon<br />
Bahamas (CMA CGM Oran),<br />
apprend-on de sources portuaires.<br />
Long de 102 mètres, ce porte-containers<br />
qui a ébranlé depuis le port<br />
de Sfax (Tunisie) à destination de<br />
l’Algérie, a été victime d’une mer<br />
déchaînée alors qu’il naviguait à<br />
5 miles au nord de Ras <strong>El</strong> Hamra<br />
(Annaba). Le «mayday» a été<br />
donné vers 9h 30 par le commandant<br />
de l’équipage lorsque son<br />
navire a trouvé des difficultés<br />
pour contrôler son bateau avant<br />
de faire stopper les hélices et le<br />
mettre en rade, évitant ainsi une<br />
navigation en mer Méditerranée,<br />
déchaînée. D’autant plus que le<br />
vent soufflait à une vitesse de<br />
Force 7 sur l’échelle de Beaufort.<br />
Après que le navire a été localisé,<br />
l’intervention des secouristes de<br />
la station maritime principale de<br />
Annaba a été immédiate. Assistés<br />
de deux remorqueurs – Sidi Brahim<br />
et Mazafran-, deux frégates<br />
militaires rapides de la marine<br />
nationale ont été déployées pour<br />
venir au secours de «CMA CGM<br />
L’équipage est composé de 15 marins<br />
Oran» dont l’équipage est composé<br />
de 15 marins. La mission a été<br />
menée avec succès, estiment nos<br />
sources qui déplorent néanmoins<br />
des conditions de navigation très<br />
difficile. En effet, il aura fallu<br />
plus de 6 heures d’intervention<br />
aux deux remorqueurs de l’entreprise<br />
portuaire (EPA) et aux deux<br />
bateaux de la marine nationale<br />
pour arriver au navire, le remorquer<br />
et l’accoster à quai au port<br />
commercial de Annaba. Quant à<br />
l’équipage, il est sain et sauf.<br />
M.-F.G.<br />
BISKRA<br />
Les employées de la Cnas oubliées<br />
e moins que l’on puisse dire, c’est que les employées de la CNAS<br />
L de Biskra broient du noir. <strong>El</strong>les ont été privées de l’hommage du 8<br />
Mars à cause d’un conflit persistant depuis des mois entre la direction<br />
et leurs représentants syndicaux, racontent-elles. «Alors qu’à l’instar<br />
de l’ensemble du pays et du monde, la Journée internationale de la<br />
femme a été dignement fêtée à Biskra par les institutions, les entreprises<br />
étatiques et privées, les administrations, les établissements scolaires<br />
et universitaires, les hôpitaux, les partis politiques et les associations<br />
féministes et culturelles, nous, nous avons vécu une journée banale<br />
dans une atmosphère de travail pesante et désagréable», commente une<br />
employée de la direction de la Cnas, sise à l’Avenue Zaâtcha. En cette<br />
occasion de la fête mondiale de la femme, chacun a, en effet, essayé de<br />
rendre un hommage particulier à la gent féminine en organisant qui une<br />
réception, qui un concert ou une excursion avec, à la clef, une ambiance<br />
de fête et une profusion de cadeaux pour les travailleuses, les anciennes<br />
résistantes et les retraitées. Même les femmes au foyer ont reçu leurs lots<br />
de présents, tant la radio locale, qui n’a pas été en reste des festivités, a<br />
exhorté les maris à rentrer chez eux avec un petit quelque chose pour<br />
leurs épouses. «Nous n’avons eu droit à rien parce que la direction<br />
et certains travailleurs se mettent mutuellement des bâtons dans les<br />
roues», renchérit une autre employée de la caisse de sécurité sociale.<br />
Ainsi, beaucoup de femmes ont été honorées ce jour-là, à l’exception de<br />
celles qui travaillent à la Cnas de Biskra. Cela leur reste en travers de la<br />
gorge, se plaignent-elles, en espérant ne plus être les boucs émissaires<br />
de ce sourd conflit interne empoisonnant leurs vies depuis trop longtemps.<br />
H. Moussaoui<br />
MESKIANA (OUM EL BOUAGHI)<br />
La cité des 180 Logements<br />
sans aménagement<br />
a création de la cité des 180 Logements<br />
L de Meskiana remonte à la fin des années<br />
1990. Ses habitants se plaignent du manque<br />
de certaines commodités, entre autres, le<br />
goudronnage des rues et des espaces publics.<br />
Le problème du bitumage se pose avec acuité,<br />
notamment en hiver et par temps de pluie.<br />
A cause des passages boueux et glissants,<br />
adultes et jeunes éprouvent mille et une difficultés<br />
à se déplacer, qui pour se rendre au<br />
travail, qui pour rejoindre les bancs de l’école.<br />
Les blocs d’habitations ne disposent pas d’une<br />
ceinture de sécurité à même de les protéger<br />
contre l’érosion. «Comment construire des<br />
bâtiments de 4 étages sans les sécuriser par<br />
des trottoirs», s’interroge un citoyen dépité par<br />
cette lacune qui, le moins qu’on puisse avancer,<br />
cause à la longue des préjudices énormes<br />
et irrémédiables aux bâtisses. Par ailleurs,<br />
signalons que l’ouest de la ville de Meskiana<br />
est menacé continuellement par les crues de<br />
l’oued Aïd.<br />
Lors du plan quinquennal 2000/2004, la ville<br />
a bénéficié d’un plan de protection contre les<br />
inondations de la cité des 290 Logements. Si<br />
l’ouvrage a réduit quelque peu des risques,<br />
il n’en reste pas moins qu’il n’a pas résolu<br />
définitivement le problème. Dans un autre<br />
registre, Meskiana est excessivement touchée<br />
par le chômage dont souffre une grande partie<br />
de jeunes, vu qu’aucune unité de production<br />
industrielle n’existe dans la ville.<br />
Après la fermeture de l’usine de lavage et<br />
peignage de la laine (<strong>El</strong>atex), aucune entité<br />
économique ne s’y est implantée. Même l’investissement<br />
privé brille par son absence,<br />
dans une région qui dispose pourtant d’assez<br />
d’atouts pour échapper à l’inertie économique.<br />
Le maraîchage et la production laitière sont<br />
des créneaux que la région peut faire valoir<br />
pour encourager l’implantation de conserveries<br />
et de laiteries. L. Baâziz<br />
PHOTO: EL WATAN<br />
L<br />
MILA<br />
Hommage<br />
au chahid<br />
Ahmed Rachedi<br />
’association historique et culturelle, Chahid Ahmed<br />
Rachedi, a rendu, hier, un vibrant hommage<br />
au martyr du même nom à l’occasion du 55 e an-<br />
niversaire de sa mort. Une foule nombreuse a observé<br />
une minute de recueillement sur sa tombe au cimetière<br />
communale de la municipalité d’Ahmed Rachedi. La visite<br />
de l’endroit qui a vu le chahid tomber sous les balles<br />
de l’armée française, précisément au lieudit mechta Taridalt,<br />
un certain 13 mars 1957, a été un moment chargé<br />
d’émotion, qui a opéré une véritable catharsis chez les<br />
proches et parents du martyr.<br />
Moussa, son frère aîné, témoigne: «Trahi, Ahmed Rachedi<br />
ne s’est pas rendu à l’ennemi, alors qu’il était encerclé<br />
de toutes parts. Il est mort les armes à la main, après une<br />
nuit entière de lutte farouche.»<br />
Au complexe sportif de proximité, le président de l’association<br />
et le secrétaire général de l’organisation des moudjahidine<br />
se relayeront pour faire part de la bravoure et<br />
des états d’armes du chahid. Des cadeaux et des distinctions<br />
honorifiques ont été remis aux lauréats du concours<br />
culturel, auquel ont participé le lycée du 19 Mars 1962 et<br />
le CEM Mahmoud Bentouns. M. Boumelih<br />
BORDJ BOU ARRÉRIDJ<br />
Une journée<br />
pour booster<br />
l’investissement<br />
a wilaya de Bordj Bou Arréridj et l’agence nationale<br />
L pour le développement de l’investissement (Andi)<br />
ont organisé, mardi, à l’université Bachir Ibrahimi une<br />
journée d’information sur les mesures arrêtées par le<br />
gouvernement pour soutenir l’investissement dans les<br />
wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux.<br />
Dans son intervention, le wali de Bordj Bou Arreridj, M.<br />
Azzedine Mecheri, a résumé cette préoccupation en rappelant<br />
l’importance de l’investissement pour promouvoir<br />
la wilaya en tant que pôle de développement et pour<br />
diminuer le chômage qui guette sa population. «Mais,<br />
il faut que cet investissement soit réel et concret», a-t-il<br />
ajouté. Pour lutter contre ces «parasites, qui prennent<br />
des terrains pour les revendre aux vrais opérateurs,<br />
la wilaya, à travers le Calpiref, a pris plusieurs décisions<br />
dont la détermination des délais de réalisation<br />
et l’orientation des projets selon les besoins de la région»,<br />
précise-t-il. Le wali a énuméré aussi les atouts<br />
de la wilaya de Bordj Bou Arréridj tels que le réseau<br />
routier, l’ancienne zone industrielle qui sera assainie<br />
pour dégager des lots supplémentaires, la nouvelle zone<br />
industrielle située à Mechta Fatima qui a une capacité de<br />
448 ha extensible à 600, la zone de Ras <strong>El</strong> Oued qui est<br />
la seconde prévue sur une superficie de 117 ha, le port<br />
sec de Tixter, la double voie ferrée, la proximité de l’aéroport<br />
de Aïn Arnat et l’emplacement de la wilaya.<br />
La deuxième intervention est celle du directeur général<br />
de l’Andi, Abdelkrim Mansouri, qui a tenu en premier<br />
lieu à saluer cet intérêt des autorités locales pour le<br />
secteur qui a connu une croissance fulgurante en 2011<br />
au point de la qualifier d’année de l’investissement.<br />
Il a rappelé que les mesures prises dans les différents<br />
conseils des ministres, les tripartites, les lois de finances<br />
traduisent la volonté des pouvoirs publics d’assurer un<br />
développement durable à travers le territoire national<br />
et de vaincre les deux ennemis: l’importation et le chômage.<br />
Adlène B.<br />
Des policières honorées<br />
a cérémonie de célébration de la journée interna-<br />
L tionale de la femme, organisée par la sûreté de la<br />
wilaya de Bordj Bou Arréridj, au centre de formation de<br />
la police, a été marquée par la lecture d’une lettre du général<br />
Hamel, le directeur général de la sûreté nationale,<br />
qui a insisté sur le rôle important que joue la femme au<br />
sein de la police. Une quarantaine de femmes policières,<br />
des moudjahidate et des femmes victimes du terrorisme<br />
ont été honorées lors de cette manifestation, au cours<br />
de laquelle, le commissaire Mohamed Mahdi a rendu<br />
hommage à la femme policière qui, selon ses propos, est<br />
associée au même titre que l’homme, à toutes les missions,<br />
y compris les plus périlleuses. A. B.
L<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 11<br />
KABYLIE INFO<br />
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE LA FEMME À BÉJAÏA<br />
Entre fête et engagement<br />
● Organismes culturels, entreprises et société civile ont marqué chacune de son propre cachet le 8 mars.<br />
e 8 mars a été diversement<br />
célébré par L les femmes à Béjaïa.<br />
Les institutions culturelles<br />
et la société civile sont allées<br />
chacune de son sceau<br />
pour marquer la journée.<br />
La Maison de la Culture<br />
de Béjaïa et la commune<br />
de Tinebdar ont concocté<br />
un programme qui s’est<br />
étalé sur carrément toute la<br />
première décade de mars.<br />
La première institution a<br />
vécu une ambiance très<br />
colorée. La grande salle<br />
de l’établissement, la salle<br />
de projection, le hall et<br />
l’esplanade ont, dix jours<br />
durant, été proclamés territoire<br />
conquis par les femmes.<br />
Du théâtre avec le one<br />
man show de Cherdouh<br />
Belaid. Du cinéma avec la<br />
projection de Rachida de<br />
Yasmina Bachir Chouikh,<br />
Conductrice d’engins de<br />
Djahida Amzal et Dihya de<br />
Omar Belkacemi, en présence<br />
des réalisateurs.<br />
A Tinebdar, le quatrième<br />
salon dédié à la femme<br />
s’est ouvert le 1er terroir ont encore été au ren- dans une salle comble, où cadre sanctionnant les vio- internationale contre la<br />
dez-vous. Comme les pré- des femmes bien que mulences faites aux femmes discrimination envers les<br />
cédents salons, le moment nies d’une lettre d’invita- tandis que Soumia Salhi, femmes, ratifiée avec des<br />
mars par le plus émouvant est cette tion n’ont pu trouver place, militante féministe, s’est in- «réserves» par l’Algérie en<br />
le traditionnel couscous visite rendue aux femmes se sont produits la diva téressée à la problématique 1995. <strong>El</strong>le a dénoncé «les<br />
ouderyis. Une conférence handicapées, clouées dans Driffa, l’orchestre féminin du féminisme et sexisme. incohérences» du droit in-<br />
sur l’usage du thapsia a été leur logis.<br />
du conservatoire Ahbab La Laddh, aile Hocine Zeterne par rapport au droit<br />
animée par Karim Cheikh. Le comité des fêtes de la Cheikh Sadeq et le chanteur houane, a organisé samedi international. Une harmoni-<br />
Dr. Madjid Sedini est re- ville de Béjaïa a de son Benzina. La société civile a une rencontre débat avec sation «freinée par le code<br />
venu sur le dépistage du côté servi aux femmes, au donné un cachet plus enga- Lila Boussaid, enseignante de la famille». Le quota<br />
cancer de l’utérus tandis niveau du théâtre Abdelgé à la journée. La commis- de droit à l’université d’Al- de femmes aux assemblées<br />
que des psychologues se malek Bouguermouh, un sion des œuvres sociales de ger, sur la question de la élues n’a pas échappé au<br />
sont penchés sur la rela- cocktail de musique et d’ex- l’université Abderahmane femme algérienne entre le débat. Prenant acte de «cettion<br />
mère-enfant et les positions. Dans le hall, des Mira a organisé, jeudi, deux droit interne et le droit inte bonne chose», elle relève<br />
violences conjugales. La planches ont exposé les dis- conférences. Le professeur ternational. En substance, que «des mesures incitati-<br />
vulgarisation des disposipositifs publics de promo- Ghania Graba a développé l’oratrice a présenté somves n’ont pas accompagné»<br />
tifs de création de micro<br />
entreprise a eu lieu avec les<br />
différents organismes d’Etat<br />
concernés.<br />
Le salon a aussi été inévitablement<br />
agrémenté par<br />
son aspect festif. La chorale<br />
Taos Amrouche d’Ighil Ali,<br />
la poétesse Fazia Lazizi, les<br />
chanteurs Massi Benadji,<br />
pour ne citer qu’eux, se sont<br />
succédé sur le plateau pour<br />
offrir des moments de grande<br />
liesse. Défilé de mode et<br />
exposition de produits du<br />
tion de l’emploi. Tandis que un plaidoyer pour une loi mairement la convention cette réforme. Saad Z.<br />
Les études d’aménagement approuvées<br />
es études d’aménagement<br />
et de viabilisation<br />
des zones d’extension touristique<br />
(ZET) d’Agrioune<br />
et d’Aokas ont finalement<br />
été approuvées par l’assemblée<br />
populaire de wilaya<br />
(APW) avec des réserves<br />
émises par les membres de<br />
la commission Tourisme de<br />
cette assemblée, soucieux<br />
de «l’avenir réservé à la<br />
forêt qui embellie la côte<br />
d’Aokas».<br />
Une réunion technique a été<br />
convenue entre les représentants<br />
de l’agence nationale<br />
de développement du tourisme<br />
(ANDT) avec les élus<br />
HOMMAGE À NNA YAMINA, UNE CENTENAIRE DE MAGHNOUNE<br />
L’association culturelle Tiregwa n tmusni a organisé vendredi 9 mars une cérémonie festive à l’école primaire du village<br />
Maghnoune en hommage à Nna Yamina Moukah, à l’occasion de la journée mondiale de la femme. La vieille femme de<br />
102 ans a été chaleureusement accueillie dans la cour de l’établissement scolaire, où une scène a été installée, par une<br />
foule nombreuse constituée des habitants du village. Invités à prendre la parole, le président de l’APC et les<br />
intervenants qui se sont succédé au micro ont souhaité bonne fête aux femmes en général et longue vie à la centenaire.<br />
Installée sur son fauteuil roulant, Nna Yamina s’est contentée lors de sa brève prise de parole de remercier les présents<br />
en tenant à leur rappeler au passage le temps où les villageois n’avaient que le gland comme produit alimentaire de<br />
subsistance. «Les jeunes générations sont mieux loties que la notre», fera-t-elle remarquer. Un tableau à son effigie lui<br />
a été remis par les membres de l’association au moment où des youyous fusaient de partout. Lyazid Aït Braham,<br />
président de l’association, estime que «pour que la fête soit complète, nous avons organisé en l’honneur de Nna<br />
Yamina des activités culturelles telles une chorale, des représentations théâtrales et un gala artistique». H.A.D.<br />
ZET D’AGRIOUNE ET D’AOKAS<br />
locaux et les directeurs de<br />
l’exécutif de la wilaya pour<br />
enrichir ces études. D’autant<br />
plus que le directeur de l’hydraulique<br />
a évoqué lors de la<br />
session de l’APW le problème<br />
de la station d’épuration<br />
d’Aokas qui est déjà saturée<br />
et donc ne pourra pas prendre<br />
en charge les besoins de<br />
la ZET.<br />
Le directeur général de<br />
l’ANDT a rassuré que la<br />
viabilisation des deux ZET<br />
sera prise en charge par<br />
cette agence. Un dossier a<br />
même été transmis au premier<br />
ministre, d’après lui, et<br />
n’attend que l’avis favorable<br />
pour entamer les procédures<br />
réglementaires. Il est prévu<br />
la réalisation d’une station<br />
de forage, a conclu le DG de<br />
l’ANDT.<br />
Trois variantes d’aménagement<br />
ont été présentées pour<br />
la ZET d’Agrioune entre<br />
2003 et 2006. Les deux premières<br />
ont permis d’affiner<br />
l’analyse pour l’aménagement<br />
de la ZET.<br />
Dans la troisième variante,<br />
M. Talbi, l’architecte de<br />
l’ANDT, explique avoir profité<br />
pleinement des espaces<br />
accordés et répondu à une<br />
volonté d’aménagement<br />
plus durable, en prévoyant<br />
beaucoup plus d’infrastructures<br />
de service. C’est ainsi<br />
qu’il prévoit la réalisation<br />
de complexes hôteliers et<br />
résidentiels dans la première<br />
ligne de mer. Vers la deuxième<br />
ligne, on trouve la zone<br />
commerciale et la plus grande<br />
partie des équipements<br />
de services et techniques.<br />
Les villas sont situées à côté<br />
de l’Oued Agrioune, dans<br />
un espace tranquille et isolé<br />
avec la création d’un lac<br />
artificiel.<br />
«Située au centre de la baie<br />
de Béjaïa, la position géographique<br />
de la ZET d’Aokas<br />
présente de nombreux<br />
facteurs positifs» a déclaré<br />
M. Talbi qui cite en premier<br />
lieu sa proximité avec l’aéroport<br />
de Béjaïa. D’autre<br />
part cette ZET, très riche du<br />
point de vue paysagiste, peut<br />
ainsi proposer un tourisme<br />
balnéaire et un tourisme vert<br />
avec la découverte de la<br />
faune et de la flore.<br />
De plus, elle peut, grâce aux<br />
infrastructures routières de<br />
la wilaya, offrir un tourisme<br />
culturel varié et son plus<br />
bel atout demeure sa longue<br />
côte, avec de belles plages<br />
de sable qui permet de faire<br />
des activités nautiques diverses.<br />
Ali F.<br />
Akbou : Manque<br />
de vaccins pour<br />
bébés<br />
Le vaccin contre l’hépatite B (HBV),<br />
administré pour les bébés âgés d’un<br />
mois, manque au niveau du service<br />
de protection maternelle et infantile<br />
(PMI) d’Akbou. A se fier aux écriteaux<br />
placardés dans l’enceinte de cette<br />
structure, la rupture dure depuis le<br />
début du mois de décembre 2011.<br />
«Nous avons été ravitaillés par<br />
l’institut Pasteur au cours de la<br />
dernier décade du mois de février,<br />
mais le nombre de doses livrées était<br />
insuffisant pour satisfaire toute la<br />
demande», nous a fait savoir la<br />
première responsable du service<br />
d’épidémiologie et de médecine<br />
préventive (SEMEP). «Nous sommes<br />
sur le point de nous approvisionner<br />
en vaccins et tout rentrera dans<br />
l’ordre dans les jours à venir», tientelle<br />
à assurer. Pour sa part, un<br />
médecin du SEMEP dira qu’un retard<br />
dans l’administration de ce vaccin,<br />
n’entraînera aucun préjudice sur la<br />
santé de l’enfant.<br />
Par ailleurs, une pénurie chronique<br />
touche le DT adulte, un vaccin inoculé<br />
pour les femmes enceintes, à partir<br />
du 5 è mois de grossesse. «Nous<br />
disposons d’un faible niveau de<br />
stock, que nous réservons pour les<br />
blessés», atteste la responsable du<br />
SEMEP.<br />
Tout en insistant sur le caractère<br />
facultatif de cette vaccination, notre<br />
interlocutrice déplore que certaines<br />
femmes ne prennent pas soins de<br />
conserver leurs carnets de<br />
vaccination. «C’est un lamentable<br />
gâchis que de vacciner des femmes<br />
déjà vaccinées, donc immunisées»,<br />
se désole-t-elle. M. A.<br />
Beni Ksila : Fête<br />
du printemps<br />
L’association Tajmaât n Jebla a tenu<br />
samedi 3 mars la troisième édition de<br />
la fête du printemps.<br />
A cette occasion, un déjeuner<br />
traditionnel Seksou Ouderyis a été<br />
offert aux nombreux convives venus<br />
des quatre coins de la wilaya. La<br />
troupe Idhabalen de Melbou, par des<br />
airs qui flattent l’oreille, a égayé<br />
cette célébration qui a transformé, le<br />
temps d’une journée, l’ancien village<br />
Djebla en une véritable ruche<br />
humaine.<br />
Les anciennes habitations<br />
aménagées et restaurées ont été<br />
particulièrement le point de mire de<br />
la curiosité des visiteurs. L’édition de<br />
cette année a été rehaussée par la<br />
rencontre-formation autour du<br />
tourisme solidaire abritée, vendredi,<br />
par le théâtre régional de Béjaïa.<br />
Cette formation assurée par le réseau<br />
AREMDT et Tajmaat n Jebla, en<br />
partenariat avec l’APW de Béjaïa, a<br />
pour objectif le développement et la<br />
promotion des offres touristiques<br />
solidaires. Dans ce cadre, Aït Hadout<br />
Ahmed, président du REMESS Maroc,<br />
rencontré à Djebla, nous a déclaré<br />
que le tourisme ne doit plus rimer<br />
avec nuisance et indifférence, mais<br />
plutôt avec protection de<br />
l’environnement et développement<br />
économique, social et culturel des<br />
régions visitées.<br />
Contribuant à la vulgarisation des<br />
concepts de tourisme durable,<br />
écotourisme et tourisme solidaire et<br />
responsable, l’édition vernale de<br />
Tajmaât n Jebla de par son<br />
importance et sa popularité s’affiche<br />
comme un rendez-vous culturel<br />
incontournable. B. B.
A<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 12<br />
INTERNATIONALE<br />
RUSSES ET ARABES APPELLENT À L’ARRÊT DES VIOLENCES<br />
Accord fragile sur la Syrie<br />
● Après plusieurs heures de tractations, les Russes et les Arabes sont parvenus à un accord<br />
minimum concernant la gestion du dossier syrien.<br />
l’issue d’une réunion-marathon<br />
destinée à trouver<br />
un terrain d’entente sur<br />
la crise qui a fait des milliers<br />
de morts en un an dans ce pays,<br />
les ministres russe et arabes des<br />
Affaires étrangères ont d’ailleurs<br />
appelé, hier au Caire, à la fi n de la<br />
violence en Syrie, «d’où qu’elle<br />
vienne». Ils se sont mis d’accord<br />
sur cinq points, appelant d’abord<br />
à «la fi n de la violence d’où<br />
qu’elle vienne», ont annoncé à<br />
la presse les ministres qatari et<br />
russe des Affaires étrangères,<br />
cheikh Hamad Ben Jassem Al<br />
Thani et Sergueï Lavrov. Les<br />
participants à cette rencontre du<br />
Caire refusent également toute<br />
intervention étrangère, appellent<br />
à la mise en place d’«un mécanisme<br />
de supervision impartial»<br />
et à autoriser l’arrivée de l’aide<br />
humanitaire sans entraves, a précisé<br />
le ministre qatari, qui lisait<br />
un communiqué conjoint. Russes<br />
et Arabes font enfi n part de leur<br />
soutien à la mission de l’envoyé<br />
de l’ONU et de la Ligue arabe en<br />
Syrie, Kofi Annan, qui se trouvait<br />
à Damas le même jour.<br />
Ces cinq points sont basés sur la<br />
résolution de l’Assemblée générale<br />
de l’ONU adoptée le 16<br />
février et sur les décisions de<br />
la Ligue arabe, ont-ils précisé.<br />
«Aujourd’hui, le plus urgent est<br />
de mettre fi n à la violence, quelle<br />
que soit son origine», avait déclaré<br />
M. Lavrov avant la réunion<br />
avec ses homologues arabes, en<br />
jugeant que les forces du gouvernement,<br />
tout comme celles de<br />
l’opposition, devaient sortir des<br />
villes syriennes.<br />
Mais si cet accord a le mérite<br />
d’exister, il reste cependant très<br />
fragile dans la mesure où les<br />
pays du Golfe ne s’en contentent<br />
qu’à contrecœur. Le Qatar estime<br />
en effet qu’un cessez-le-feu<br />
est aujourd’hui insuffi sant. «Il y<br />
a un génocide systématique de<br />
la part du gouvernement syrien<br />
pendant que nous parlons, en ce<br />
moment, de cessez-le-feu», a affi<br />
rmé cheikh Hamad Ben Jassem<br />
Al Thani.<br />
LE QATAR VEUT PLUS<br />
«Nous ne pouvons accepter seulement<br />
un cessez-le-feu.» Le ministre<br />
a aussi estimé qu’il était<br />
temps d’envoyer des forces arabes<br />
et internationales en Syrie.<br />
L’Arabie Saoudite a pour sa part<br />
jugé que le veto opposé par la<br />
Russie et la Chine à une résolution<br />
onusienne condamnant la<br />
répression en Syrie avait permis<br />
au régime de Bachar Al Assad de<br />
poursuivre les violences.<br />
La position des «pays qui ont fait<br />
échouer la résolution du Conseil<br />
de sécurité de l’ONU et voté<br />
contre la résolution de l’Assemblée<br />
générale sur la Syrie a donné<br />
au régime syrien un passe-droit<br />
pour poursuivre ses pratiques<br />
brutales contre le peuple syrien,<br />
sans compassion et sans pitié»,<br />
a déclaré le chef de la diplomatie<br />
saoudienne, Saoud Al Fayçal.<br />
Au travers de ces déclarations, il<br />
apparaît clairement que Doha et<br />
Riyad attendent le moindre faux<br />
pas de Damas pour durcir leur<br />
politique et mettre en œuvre leur<br />
projet de renversement du régime<br />
de Bachar Al Assad.<br />
LAVROV SE DÉFEND DE<br />
SOUTENIR LE RÉGIME<br />
De son côté, M. Lavrov a insisté<br />
sur le fait que son pays<br />
ne «protégeait aucun régime».<br />
«Nous protégeons le droit international»,<br />
a-t-il dit. M. Lavrov,<br />
arrivé vendredi au Caire, s’était<br />
déjà entretenu avec les ministres<br />
des Affaires étrangères d’Arabie<br />
Saoudite, du Qatar et du Koweït<br />
ainsi qu’avec M. Annan. Membre<br />
permanent du Conseil de sécurité<br />
de l’ONU, la Russie a, rappelle-ton,<br />
déjà bloqué, comme la Chine,<br />
deux résolutions condamnant la<br />
répression menée par le régime<br />
de Bachar Al Assad.<br />
Moscou a rejeté, ces derniers<br />
jours, un nouveau texte américain<br />
au Conseil de sécurité exigeant<br />
du régime l’arrêt «immédiat» des<br />
violences et appelant l’opposition<br />
à «s’abstenir de toute violence»<br />
au cas où le pouvoir se plierait<br />
aux exigences de cette résolution.<br />
Ces discussions russo-arabes<br />
sont intervenues au moment où<br />
Kofi Annan rencontrait à Damas<br />
le président Al Assad, qui a af-<br />
fi rmé être favorable à tout effort<br />
«sincère» pour résoudre la crise.<br />
Mais, a-t-il averti, «tout dialogue<br />
ou processus politique ne peut<br />
réussir tant qu’il y a des groupes<br />
terroristes qui œuvrent pour semer<br />
le chaos et la déstabilisation<br />
en s’attaquant aux civils et aux<br />
militaires».<br />
Depuis le début de la révolte, à la<br />
mi-mars 2011, les autorités attribuent<br />
les violences à des groupes<br />
terroristes manipulés, selon elles,<br />
par l’étranger. Selon Sana, M.<br />
Annan a, de son côté, exprimé<br />
son «refus de l’ingérence étrangère<br />
dans les affaires de Syrie»<br />
et son «espoir de travailler avec<br />
le gouvernement pour lancer<br />
un dialogue dans le cadre d’un<br />
processus politique qui rétablirait<br />
la stabilité en Syrie». La mission<br />
de M. Annan, qui doit quitter<br />
Damas aujourd’hui après des<br />
rencontres avec des responsables<br />
gouvernementaux et de la<br />
société civile, a pour priorités<br />
«un cessez-le-feu immédiat»,<br />
«une solution politique globale»<br />
et «un accès et une aide humanitaires»,<br />
a indiqué le secrétaire<br />
général de l’ONU, Ban<br />
Ki-moon. Aniss Zineddine<br />
SARKOZY ET LES HARKIS<br />
«Une opération de communication<br />
électorale d’un candidat aux abois»<br />
Paris<br />
De notre correspondante<br />
icolas Sarkozy a rendu, vendredi, un<br />
Nhommage électoraliste aux harkis et à<br />
leurs descendants. A moins de six semaines<br />
du premier tour de l’élection présidentielle,<br />
il est donné par les sondages largement<br />
perdant face à François Hollande.<br />
Dans un discours prononcé devant leurs<br />
représentants, Nicolas Sarkozy a reconnu<br />
que les autorités françaises s’étaient rendues<br />
coupables d’«injustice» et d’«abandon»<br />
envers les 200 000 supplétifs recrutés<br />
par l’armée française pendant la guerre<br />
d’Algérie et reconnu que la France avait<br />
«une dette» à leur endroit, sans toutefois<br />
parler de «réparation». «Pour que vous<br />
puissiez pardonner, il faut que la République<br />
reconnaisse qu’il y a eu une injustice,<br />
qu’il y a eu une forme d’abandon, c’est<br />
fait. Maintenant, pardonnez parce que<br />
Les ministres des AE russe et arabe pour trouver un terrain d’entente sur la crise syrienne<br />
la République a besoin de vous», a-t-il<br />
conclu. Pendant sa précédente campagne,<br />
il avait promis aux harkis et à leurs familles<br />
des «excuses» et des «réparations»,<br />
promesses qui, selon leurs associations,<br />
n’ont pas été tenues.<br />
«Sarkozy est dans une logique de pardon<br />
alors que les familles de harkis sont dans<br />
une logique de justice, de vérité et de<br />
responsabilité» et «la déclaration de Nice<br />
est une opération de communication électorale<br />
d’un candidat aux abois qui part<br />
désespérément à la chasse aux voix», ont<br />
réagi des proches de harkis.<br />
(«L’injonction incroyable de Sarkozy aux<br />
enfants de harkis : ‘Maintenant, pardonnez<br />
!’», lettre de Farida Jul sur le site<br />
«Harkis Droits de l’homme»). Le candidat<br />
socialiste François Hollande avait de son<br />
côté adressé, en octobre, un «message»<br />
aux harkis et aux rapatriés dans lequel il<br />
s’est engagé, en cas d’élection, à «ouvrir<br />
l’ensemble des archives concernant cette<br />
période et en particulier celle qui a suivi<br />
la signature des Accords d’Evian et le<br />
cessez-le-feu du 19 mars 1962». Nicolas<br />
Sarkozy compte rattraper son retard sur<br />
le candidat socialiste par le vote des rapatriés<br />
pieds-noirs, des harkis et de leurs<br />
proches, estimés à 3,2 millions d’électeurs<br />
potentiels, que lui dispute également le<br />
Front national. Selon les sondages, cette<br />
communauté est aujourd’hui partagée. En<br />
2007, ils avaient voté à 31% pour Nicolas<br />
Sarkozy, 18% pour le candidat du Front<br />
national Jean-Marie Le Pen et 20,5% pour<br />
la candidate socialiste Ségolène Royal.<br />
Pour la présidentielle à venir, c’est Marine<br />
Le Pen qui est en tête de ses intentions de<br />
vote avec 28%, Nicolas Sarkozy étant à<br />
égalité avec François Hollande à 26%.<br />
Au second tour, le président sortant et son<br />
rival socialiste seraient aussi à égalité dans<br />
cette communauté. Nadjia Bouzeghrane<br />
PHOTO : D. R.<br />
L<br />
LA CHARIA DANS LA<br />
CONSTITUTION<br />
Abdelrahim<br />
Al Kib rassure<br />
les Libyennes<br />
es femmes «auront leur place» en Libye, a assuré<br />
vendredi à Washington le Premier ministre libyen par<br />
intérim, Abdelrahim Al Kib, sur fond d’inquiétude<br />
quant à l’intégration de la charia (loi islamique) dans la<br />
future Constitution du pays. «Je crois fermement que les<br />
femmes doivent jouer un rôle, il n’y a pas d’autre option»,<br />
a déclaré M. Al Kib lors d’une intervention devant le centre<br />
de réflexion Carnegie. «On peut d’ailleurs voir qu’il y a<br />
ici des Libyennes très intelligentes», a-t-il ajouté en désignant<br />
plusieurs personnes au sein du public venu l’écouter.<br />
«L’une d’entre elles est notre ministre des Affaires sociales.»<br />
«<strong>El</strong>les auront une place» en Libye, a insisté M. Al<br />
Kib, en visite pour quelques jours à Washington.<br />
La Fédération internationale des ligues des droits de<br />
l’homme (FIDH) a appelé récemment les autorités libyennes<br />
à prendre des mesures pour que soient respectés les<br />
droits des femmes, notamment dans leur représentation<br />
dans la vie politique.<br />
Lors de la proclamation de la «libération» de la Libye, le<br />
23 octobre 2011, le président du Conseil national de transition<br />
(CNT), Moustapha Abdeljalil, avait affirmé que la<br />
charia serait à l’avenir la principale source de la législation<br />
en Libye, suscitant des inquiétudes notamment parmi les<br />
femmes redoutant des conséquences pour leurs droits.<br />
Sous le régime de Mouammar <strong>El</strong> Gueddafi, la loi n’interdisait<br />
pas la polygamie mais imposait des conditions préalables,<br />
notamment le consentement de la première épouse.<br />
Interrogé à ce sujet, le Premier ministre libyen, visiblement<br />
surpris, a d’abord répondu sur le ton de l’humour : «Je ne<br />
sais pas si c’est bien l’endroit pour en discuter mais... j’en<br />
ai une (femme), ça me suffit», provoquant l’hilarité du<br />
public. «Je n’ai pas l’intention d’en avoir une autre.» «Ne<br />
vous inquiétez pas à ce sujet (la polygamie)», a-t-il ajouté.<br />
«Ce ne sera pas un problème, je vous le garantis», a-t-il dit,<br />
sans affirmer explicitement que cette pratique serait interdite.<br />
AFP<br />
TUNISIE<br />
Les femmes<br />
de Hizb Ettharir<br />
réclament un califat<br />
Plusieurs centaines de femmes membres du parti international<br />
islamiste Hizb Ettahrir, qui prône la restauration du<br />
califat, se sont réunies, hier près de Tunis, pour vanter les<br />
bienfaits de ce système de gouvernance islamique, le «seul<br />
à même de garantir leurs droits», selon elles. Venues de<br />
plusieurs pays arabes, d’Indonésie, de pays européens, de<br />
Turquie, les participantes se sont réunies à l’invitation de<br />
la branche tunisienne de Hizb Ettahrir, non légalisé, pour<br />
discuter de «L’exemple lumineux du califat pour les droits<br />
et le rôle politique de la femme».<br />
«Il s’agit d’un événement sans précédent. Des femmes<br />
musulmanes se réunissent pour dire qu’elles ne veulent<br />
plus vivre sous les systèmes démocratiques séculaires et<br />
libéraux, pas plus que dans des systèmes comme l’Arabie<br />
Saoudite ou l’Iran qui se prétendent des Etats islamiques<br />
mais ne sont que des dictatures», a déclaré à l’AFP la<br />
Britannique Nasrin Nawaaz, chargée des relations avec<br />
la presse. «Nous voulons le système du califat qui a historiquement<br />
fait ses preuves et est le système capable de<br />
donner un meilleur avenir à la femme musulmane», a-t-elle<br />
ajouté. «Avec le Printemps arabe, les peuples se sont levés<br />
pour se libérer. Mais la vraie révolution reste à faire dans<br />
ces pays. Nous avons des solutions effectives et une vision<br />
pour tous les problèmes», a-t-elle ajouté.<br />
La conférence, interdite aux hommes, s’est ouverte avec la<br />
présentation d’un film fustigeant les systèmes politiques<br />
occidentaux et appelant à un «travail patient et déterminé<br />
pour rétablir la loi de l’islam». Fondé par un Palestinien<br />
en 1953, Hizb Ettahrir compte des membres et des sympathisants<br />
dans plus d’une cinquantaine de pays et prône<br />
la restauration du califat, un système de gouvernance basé<br />
sur la charia (loi islamique). Il se présente comme une<br />
organisation non violente et ne figure pas sur les listes<br />
d’organisations terroristes. En Tunisie, il n’a pas obtenu<br />
sa légalisation après la révolution et la chute de ben Ali, en<br />
janvier 2011. AFP
T<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 13<br />
INTERNATIONALE<br />
ESCALADE ISRAÉLIENNE À GHAZA<br />
14 Palestiniens tués<br />
en 24 heures<br />
Suite de la page 1<br />
out a commencé vendredi<br />
après-midi lorsqu’un drone<br />
israélien (avion espion sans<br />
pilote) a ciblé un véhicule qui<br />
circulait dans le quartier de Tel <strong>El</strong><br />
Hawa, à l’ouest de la ville de Ghaza.<br />
Comme d’habitude dans pareil cas,<br />
la roquette lancée par le drone a déchiqueté<br />
et carbonisé les corps des<br />
passagers de ce véhicule particulier,<br />
qui n’étaient autres que Zouheir<br />
<strong>El</strong> Qaîssi, secrétaire général des<br />
comités de résistance populaire, et<br />
Mahmoud Hanani, un cadre de la<br />
même faction.<br />
Cette opération militaire (assassinat<br />
ciblé) rappelle bien d’autres, similaires,<br />
au cours desquelles des dizaines<br />
de personnalités palestiniennes,<br />
dont des chefs de faction palestinienne<br />
ont été assassinés depuis le<br />
déclenchement de l’Intifadha d’<strong>El</strong><br />
Aqsa, en septembre 2000. Le précédent<br />
secrétaire général des comités<br />
de résistance populaire, Kamal Al<br />
Nayrab, avait été assassiné ainsi<br />
que quatre de ses compagnons le<br />
19 août 2011, lorsqu’un avion de<br />
chasse de type F16 israélien a bombardé<br />
la maison dans laquelle ils<br />
se trouvaient, à Rafah, au sud de la<br />
bande de Ghaza.<br />
Un porte-parole de l’armée israélienne<br />
a justifié l’assassinat d’<strong>El</strong><br />
Ghaza subit depuis vendredi des raids aériens israéliens<br />
Qaîssi par le fait qu’il faisait partie<br />
d’une infrastructure terroriste utilisée<br />
pour lancer des frappes contre<br />
Israël via la péninsule du Sinaï et la<br />
frontière israélo-égyptienne. Selon<br />
l’armée israélienne, les comités<br />
de résistance populaire étaient responsables<br />
de la préparation d’une<br />
attaque terroriste qui devait avoir<br />
lieu, via le Sinaï, dans les prochains<br />
jours.<br />
Les 10 autres Palestiniens, tombés<br />
dans la nuit de vendredi, appartiennent<br />
aux Sarayas <strong>El</strong> Qods, la branche<br />
armée du Djihad islamique.<br />
Plusieurs factions de la résistance<br />
palestinienne ont riposté à cette<br />
agression par des tirs de dizaines<br />
de roquettes de fabrication locale<br />
et des missiles de type Grad contre<br />
le sud d’Israël. Des sources médiatiques<br />
israéliennes ont indiqué<br />
que les missiles palestiniens ont<br />
fait quatre blessés, dont un gravement<br />
atteint. Après quelques heures<br />
d’accalmie, les raids israéliens ont<br />
repris hier à la mi-journée alors que<br />
les citoyens de l’enclave palestinienne<br />
enterraient leurs morts de la<br />
veille. Un drone, encore une fois,<br />
a ciblé une moto à l’est de Khan<br />
Younès, dans le sud de la bande de<br />
Ghaza. L’attaque a fait deux morts,<br />
portant le nombre de tués à 14 en<br />
PHOTO : D. R.<br />
moins de 24 heures. Les comités<br />
de résistance populaire ont promis<br />
des représailles. «Toutes les options<br />
sont ouvertes pour répondre à ce<br />
crime odieux. L’assassinat de notre<br />
chef n’arrêtera pas notre résistance»,<br />
a déclaré un porte-parole de<br />
l’organisation.<br />
Faouzi Barhoum, porte-parole du<br />
Hamas à Ghaza, a rejeté sur Israël la<br />
responsabilité de cette «grave escalade».<br />
L’Autorité palestinienne, présidée<br />
par Mahmoud Abbas, a aussi<br />
condamné l’escalade israélienne.<br />
Nabil Abou Roudeina, porte-parole<br />
de la Présidence, a estimé qu’«elle<br />
crée une atmosphère négative et<br />
va conduire à un nouveau cycle de<br />
violences dans la région». Plusieurs<br />
représentants de factions palestiniennes,<br />
dont le Djihad islamique et<br />
les comités de résistance populaire,<br />
ont appelé à ne pas accepter de trêve<br />
avec l’occupant israélien.<br />
Depuis la fin de la guerre contre la<br />
bande de Ghaza en janvier 2009,<br />
toutes les escalades de violence<br />
ont été suivies de trêves plus ou<br />
moins longues. C’est généralement<br />
l’Egypte qui intervient pour maintenir<br />
la trêve. Israël n’y voit pas<br />
d’inconvénient tant que sa machine<br />
de guerre est libre de choisir le<br />
moment de frapper. Donc même en<br />
cas de trêve, le prochain round n’est<br />
que partie remise. F. S.<br />
Les menaces<br />
d’Ehud Barak<br />
L<br />
’armée continuera à «frapper» ceux<br />
qui s’attaquent à la population civile<br />
israélienne, a prévenu hier le ministre<br />
israélien de la Défense, Ehud Barak, alors<br />
qu’une flambée de violences a provoqué la<br />
mort de 15 Palestiniens depuis vendredi.<br />
«L’armée israélienne frappera ceux qui<br />
projettent d’attaquer les civils israéliens», a<br />
affirmé M. Barak, selon un communiqué de<br />
son ministère.<br />
M. Barak, cité par la radio publique, a également<br />
estimé que les violences pourraient<br />
encore «durer au moins un ou deux jours».<br />
Ces violences, les plus meurtrières à Ghaza<br />
depuis l’offensive israélienne «Plomb<br />
durci» durant l’hiver 2008-2009, ont été<br />
marquées par la mort de 15 Palestiniens et<br />
le tir de près de 100 roquettes contre Israël.<br />
«Parallèlement, nous allons continuer à<br />
améliorer les capacités des batteries ‘Iron<br />
Dome’ (Dôme de fer) afin qu’elle interceptent<br />
à plus haute altitude les roquettes<br />
de type Grad qui ont été tirées vers Israël<br />
depuis vendredi», ajoute le communiqué du<br />
ministère. M. Barak a également précisé que<br />
les batteries Iron Dome déployées autour de<br />
la bande de Ghaza sont intervenues à trente<br />
reprises et ont réussi à détruire en vol 27<br />
roquettes.<br />
Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou,<br />
a annoncé dans un communiqué que<br />
de nouvelles batteries Iron Dome seraient<br />
déployées pour défendre le sud d’Israël.<br />
Conçu pour intercepter des roquettes d’une<br />
portée de 4 à 70 km, Iron Dome fait partie<br />
d’un vaste programme de défense anti-roquettes<br />
et antimissile. Le ministre en charge<br />
de la Défense passive, Matan Vilnaï, cité<br />
par la radio militaire, a, pour sa part, affirmé<br />
qu’Israël n’envisageait pas de lancer<br />
une opération terrestre de grande envergure<br />
dans la bande de Ghaza. R. I.
PHOTO : H. LYÈS<br />
L<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 15<br />
SANTÉ<br />
PRISE EN CHARGE DE LA SCLÉROSE EN PLAQUES<br />
Un consensus<br />
maghrébin pour<br />
le bien-être du malade<br />
● La maladie touche 10 000 personnes adultes jeunes, dont la majorité sont des femmes.<br />
Réunion d’experts scientifiques à Alger<br />
a sclérose en plaques a été<br />
au centre des débats, hier,<br />
entre experts nationaux et<br />
étrangers à Alger. Cette réunion<br />
scientifique, animée par le P r<br />
Jérôme de Seze, chef de service<br />
à la clinique neurologique, à<br />
l’hôpital civil de Strasbourg<br />
a consacré le débat sur cette<br />
maladie invalidante en Algérie<br />
et au Maghreb. Comme il a été<br />
également question des options<br />
thérapeutiques permettant la<br />
prise en charge de cette maladie<br />
qui touche près de 10 000<br />
personnes et principalement les<br />
jeunes adultes, notamment les<br />
femmes.<br />
Les spécialistes algériens<br />
considèrent cette pathologie<br />
comme un problème majeur de<br />
santé publique, puisqu’elle touche<br />
le plus souvent de jeunes<br />
adultes. «Cette maladie touche<br />
plutôt l’adulte jeune entre 25 et<br />
30 ans, un peu plus les femmes<br />
que les hommes», avait souligné<br />
le P r Mohamed Arezki,<br />
chef de service de neurologie<br />
du CHU de Blida et également<br />
président de la Fédération maghrébine<br />
de neurologie et de la<br />
Société algérienne de neurologie<br />
et neurophysiologie clinique<br />
(Sannc). Ainsi, il est établi<br />
que «La SEP est une maladie<br />
chronique inflammatoire du<br />
système nerveux central, caractérisée<br />
essentiellement par<br />
une disparition de la myéline<br />
à plusieurs endroits du système<br />
nerveux central». Les spécialistes<br />
expliquent que la maladie<br />
évolue en règle par poussées<br />
et 85% des malades vont faire<br />
des poussées, avec entre elles<br />
(les poussées) une rémission<br />
plus ou moins complète pendant<br />
des semaines, des mois,<br />
voire des années. Une IRM du<br />
cerveau est donc recommandée<br />
ou du cerveau et de la moelle<br />
épinière, pour détecter un certain<br />
nombre de lésions. Par<br />
ailleurs, une ponction lombaire<br />
est également prescrite. Mais,<br />
il demeure que la pathologie<br />
est actuellement prise en charge<br />
dans les établissements de<br />
santé publique. «Le traitement,<br />
n’est évidemment pas à la portée<br />
des patients. Ces molécules<br />
sont fournies actuellement par<br />
les établissements hospitaliers,<br />
D’APRÈS RECHERCHE<br />
& SANTÉ N°88<br />
■ Les recherches thérapeutiques s’orientent aujourd’hui<br />
vers l’analyse des mécanismes moléculaires responsables<br />
de la remyélinisation. Le P r Lubetzki étudie différentes<br />
pistes qui vont dans ce sens. Les recherches sur les causes<br />
et les mécanismes de la maladie sont très actives. <strong>El</strong>les<br />
ont permis une meilleure compréhension de l’importance<br />
des phases précoces de la SEP, qui rend urgente la mise au<br />
point de traitements destinés à protéger l’axone de la<br />
démyélinisation.<br />
d’ailleurs un budget spécial<br />
est dégagé par le ministère de<br />
la Santé, de la Population et de<br />
la Réforme hospitalière», a-ton<br />
précisé, en signalant quatre<br />
services à Alger, un à Blida, un<br />
à Constantine, un à Annaba et<br />
Tlemcen qui assurent la prise<br />
en charge de cette maladie.<br />
Des recherches sont actuellement<br />
menées à travers le<br />
monde, où des avancées dans<br />
la meilleure prise en charge de<br />
cette maladie ont été enregistrées.<br />
Lors de cette réunion, le<br />
débat a été également axé sur<br />
le consensus maghrébin pour<br />
le traitement de cette maladie.<br />
De nouvelles molécules sont<br />
disponibles aujourd’hui. Il est<br />
donc important de les adapter<br />
à notre population, à l’instar de<br />
ce premier traitement oral présenté<br />
par le laboratoire suisse<br />
Novartis, qui a une action de<br />
réduction du risque de progression<br />
du handicap pour les<br />
patients atteints de SEP. A noter<br />
que la maladie touche plus de<br />
2,5 millions de personnes dans<br />
le monde, selon les statistiques<br />
de l’OMS. Djamila Kourta<br />
Dépistage du glaucome<br />
à Timimoun<br />
ans le cadre de la Semaine mondiale du glaucome, une équipe<br />
D d’ophtalmologistes du CHU Bab <strong>El</strong> Oued effectue depuis le<br />
10 jusqu’au 14 mars 2012, à Timimoun, une campagne de dépistage<br />
du glaucome chronique ainsi que des interventions chirurgicales<br />
(cataractes et glaucomes). Cette opération, initiée par la Société<br />
algérienne du glaucome, parrainée par le ministère de la Santé et<br />
la direction du CHU, est sponsorisée par les laboratoires Bauch et<br />
Lomb, Pfizer, MSD, Alcon, et le Lion’s Club.<br />
Journées de FMC<br />
en oncologie thoracique<br />
L ’hôpital de Beni Messous organise les 8es Journées de FMC en<br />
oncologie thoracique et du Troisième atelier de FMC en endoscopie<br />
interventionnelle, les 18 et 19 mars prochains au CHU de<br />
Béni Messous, amphi Redjimi. Des experts algériens et l’équipe<br />
du P r Gharbi de Paris débattront de la prise en charge des cancers<br />
bronchiques et thoraciques et des interventions d’endoscopie interventionnelle<br />
auront lieu pour des malades algériens par l’équipe<br />
du P r Gharbi, interventions qui seront retransmises en vidéo-conférence<br />
à l’amphi Redjimi. Une conférence de presse aura lieu<br />
mardi 13 mars 2012 à 10 heures.<br />
DERMATITE ATOPIQUE<br />
OU ECZEMA DE L’ENFANT<br />
ET DU NOURISSON<br />
Une maladie<br />
génétique<br />
aux conséquences<br />
graves<br />
L<br />
es maladies de la<br />
peau préoccupent<br />
de plus en plus<br />
les spécialistes, surtout<br />
celles touchant la petite<br />
enfance. La Société<br />
algérienne de pédiatriedermatologie<br />
a choisi<br />
cette année le thème de<br />
la dermatite atopique<br />
pour ses 13 es Journées<br />
nationales organisées<br />
ce week-end à l’hôtel<br />
<strong>El</strong> Riadh à Sidi Fredj.<br />
Un thème d’actualité devenu récurrent, selon le P r Bouadjar, président<br />
de la Société algérienne de pédiatrie-dermatologie, par la<br />
fréquence de cette maladie dans la population infantile algérienne.<br />
Un constat du moins confirmé par des données au niveau régional,<br />
à l’instar de l’étude sur cette maladie effectuée dans la wilaya de<br />
Constantine, a-t-il souligné. Les résultats ont montré que plus de<br />
5% des nourrissons présentent cette forme d’allergie.<br />
Il a précisé qu’aucune enquête nationale n’est disponible, donc<br />
il n’est pas possible de préciser ni la prévalence ni l’incidence<br />
de cette allergie qui est un eczéma constitutionnel qui évolue par<br />
poussées et rémissions et qui peut se compliquer. Il relève que cet<br />
eczéma est très mal pris en charge. «Chaque médecin traite à sa<br />
façon», a-t-il déclaré, et de signaler que le choix de ce thème de ces<br />
treizièmes journées est d’attirer l’attention des pédiatres, des médecins<br />
généralistes, des allergologues et des dermatologues sur la<br />
fréquence de cette maladie et donner des recommandations quant<br />
à l’utilisation des dermocorticoïdes, le traitement adapté à cette<br />
maladie. «Notre souci est d’expliquer aux praticiens l’importance<br />
de ces dermocorticoïdes et leur utilisation, notamment éviter une<br />
prescription abusive et surtout prendre le temps d’expliquer aux<br />
parents comment on doit utiliser ces médicaments (crèmes, solution<br />
etc.)», a-t-il indiqué en insistant sur le suivi des patients afin<br />
d’éviter l’évolution de la maladie vers des situations plus complexes.<br />
Ce qui rend, selon le P r Ammar Khodja Omar, du service<br />
de dermatologie à l’hôpital Mustapha Bacha à Alger, la prise en<br />
charge encore plus difficile, puisque d’autres maladies s’installent<br />
telles que l’asthme, la rhinite allergique, allergie respiratoire etc.,<br />
d’où, a-t-il souligné, l’importance de la sensibilisation des parents<br />
pour le suivi de leurs enfants et la prise en charge peut être de très<br />
bonne qualité. Le P r Ammar Khodja a tenu à expliquer qu’il n’y<br />
a pas un moyen de prévenir cette maladie génétique mais «grâce<br />
aux dermocorticoïdes et aux émollients, on arrive à stabiliser la<br />
maladie. Des traitements qui réparent la peau plus précisément<br />
la filaggrine, un constituant très important de la barrière cutanée<br />
altéré par la mutation du gène», a-t-il expliqué.<br />
Le D r Oughanem, dermatologue et président de la Société algérienne<br />
de la médecine esthétique, la dermatite atopique «est<br />
prise en charge en fonction de sa gravité. On ne peut pas prescrire<br />
des traitements lorsque la maladie est au stade de manifestation<br />
cutanée minime», a-t-il souligné, en précisant que les médecins<br />
généralistes et les pédiatres doivent être informés pour que les<br />
patients arrivent chez le dermatologue au début de la maladie. «Un<br />
stade où la prise en charge sera bonne avec des résultats à court<br />
et moyen termes, en incluant la prévention ne serait-ce que pour<br />
éviter l’automédication, car les complications sont inhérentes<br />
aux dermocorticoïdes. L’idéal est de faire de l’éducation sanitaire<br />
comme pour toutes les maladies. La plupart des cas de la dermatite<br />
atopique non sévère peuvent être pris en charge correctement»,<br />
a-t-il ajouté. Dj. Kourta<br />
RECTIFICATIF<br />
Une malencontreuse erreur s’est glissée dans notre<br />
précédente édition dans le titre et le nom de l’interviewé<br />
sur la radiothérapie.Il fallait lire le Professeur Allal<br />
Abdelkarim Saïd, au lieu du D r Abdelkrim Saïd allal.<br />
A noter que l’université de Genève a conféré le titre de<br />
professeur associé au D r Allal Abdelkarim Saïd le 1 er août<br />
2009. Ce titre est la plus haute distinction que l’université<br />
de Genève peut remettre à des médecins exerçant leur<br />
activité principale en dehors des hôpitaux universitaires<br />
de Genève (HUG).
<strong>El</strong> Gourbi y a mon ami est<br />
la troisième version que le<br />
public nombreux est venu<br />
découvrir vendredi dernier<br />
avec un véritable régal. Cette<br />
œuvre majeure d’une heure et<br />
demie se distingue par un concept qui s’apparente<br />
au café-théâtre, cher au dramaturge Ziani<br />
Cherif Ayad. Ce dernier a réussi à travers cette<br />
troisième expérience à familiariser certains<br />
et à réinitier d’autres au café-théâtre de jadis.<br />
Pour cette troisième prestation plus étoffée, il<br />
s’agit de la version définitive de <strong>El</strong> Gourbi ya<br />
mon ami revue et corrigée avec un nouveau<br />
comédien, répondant au nom de Mohamed<br />
Seghir Bendaoud, par de riches morceaux<br />
musicaux, puisés du répertoire ancestral, un<br />
jeu de scène des plus brillants. Le décor planté<br />
est des plus sobres, avec en prime un jeu de lumières<br />
adéquat. Des tables et des chaises sont<br />
placées sur la scène même où le public prend<br />
place avec une réelle complicité. A gauche, se<br />
dresse un banal comptoir de café, un pupitre et<br />
un mini espace réservé au chanteur. Le centre<br />
est réservé aux quatre comédiens qui évoluent<br />
dans une gestuelle des plus professionnelles.<br />
Durant une heure trente et des poussières, les<br />
comédiens offriront au public différents tableaux<br />
de la vie quotidienne de quatre personnages.<br />
Allilou est un jeune chômeur qui rêve<br />
de traverser la Méditerranéen pour s’exiler en<br />
Sardaigne. Le cafetier grincheux, Abdelkader,<br />
dit «Kada», est un nostalgique qui se plaît à<br />
revenir sur une époque révolue à jamais. Son<br />
café familial datant de 1930 lui sert de prétexte<br />
d’exorciser tous ses maux. Lâamri, en bleu<br />
shangai et en béret incarne l’Algérien type.<br />
Dans une excellente mimique et un discours<br />
des plus percutants, il raconte ses prises avec la<br />
bureaucratie, en n’omettant pas de rappeler au<br />
passage qu’il habite un gourbi à Boumerdès,<br />
et ce, depuis le tremblement de terre de 2003.<br />
Noureddine, pour sa part, est un musicien<br />
qui passe son temps à reprendre des refrains<br />
notoires. Il est à noter qu’en multipliant depuis<br />
quelques mois les expériences et les performances<br />
pour populariser la pièce <strong>El</strong> Gourbi<br />
ya mon ami, le dramaturge Ziani Cherif Ayad<br />
a réussi la prouesse d’instaurer le retour du<br />
café-théâtre et d’exhumer au parfum du jour<br />
un véritable miroir social. Pour Ziani Cherif<br />
Ayad, ce genre de café-théâtre n’a pas de fin<br />
d’où les différentes modifications et les rajouts<br />
apportés au texte initial. Il a également décidé<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 16<br />
CULTURE<br />
AU CAFÉ DU BONHEUR ACTE III DE LA COMPAGNIE EL GOSTO<br />
La société algérienne revisitée<br />
● L’acte III Le Café du bonheur, <strong>El</strong> Gourbi Ya mon ami, de la compagnie Gosto, dirigée par le<br />
metteur en scène Ziani Chérif Ayad, a été à l’honneur du 6 au 9 mars derniers au Palais<br />
de la Culture Moufdi Zakaria de Kouba.<br />
De gauche à droite, Amri Kaouane, Noureddine Saoudi et Mohamed Boualleg<br />
d’inscrire ces cafés-théâtres dans la durée, soit<br />
à travers d’autres actions culturelles déclinées<br />
en Café du Bonheur I, puis II et III. Rendezvous<br />
étant pris pour la rentrée prochaine avec<br />
le Café Théâtre II intitulé Allilou <strong>El</strong> harrag.<br />
D’ailleurs, les présents ont eu la primeur en<br />
découvrant un extrait du prochain spectacle,<br />
donnant un avant-goût exquis de ce que sera la<br />
suite de cette pièce aux senteurs typiquement<br />
algériennes, et où un regard critique sur l’art<br />
contemporain sera abordé.<br />
En somme, <strong>El</strong> Gourbi ya mon ami est un<br />
enivrant moment de théâtre, plus élaboré que<br />
celui de l’an dernier. Pour rappel, ce spectacle<br />
écrit et mis en scène par Ziani Cherif Ayad,<br />
plus connu sous le titre <strong>El</strong> Gourbi ya mon ami<br />
a déjà fait le tour du pays et prévoit des représentations<br />
à l’étranger. Nacima Chabani<br />
CASBAH<br />
PHOTO: B. SOUHIL<br />
M’HAMED DIDI, AUTEUR DE<br />
L’HONNEUR ET LA DIGNITÉ<br />
«Je veux voir ces poèmes<br />
dans les programmes<br />
scolaires»<br />
■ L’arabe dialectal algérien à sa place dans l’éducation de nos<br />
enfants». Telle est l’ultime conviction de M’hamed Didi, auteur<br />
d’un recueil de poèmes en arabe algérien qui s’intitule L’honneur<br />
et la dignité. C’est avec des mots simples et des expressions de<br />
tous les jours que le poète a préféré aborder des problématiques<br />
les plus complexes : amour du pays, le respect de ses symboles,<br />
le devoir et le sens du sacrifice. De prime abord, les titres des<br />
strophes composés de huit vers relèvent des thématiques ayant<br />
trait à la vie de tous les jours. Mais, en lisant ces vers on se rend<br />
compte du sens profond que véhicule cette poésie écrite dans la<br />
langue de tous les Algériens. Ainsi, aux yeux de l’auteur, le<br />
patrimoine oral est l’une des armes les plus efficaces permettant<br />
la défense de son pays. L’ouvrage est constitué de trois parties : le<br />
nom et la nationalité, les retrouvailles et la paix, ainsi que le<br />
devoir et le sacrifice. Il se veut un témoin de la richesse de cette<br />
langue. Mais surtout des valeurs éducatives et culturelles qu’elle<br />
véhicule. Il a abordé également la valeur de l’emblème et de<br />
l’hymne national. L’œuvre intervient au moment où le patrimoine<br />
oral algérien subit des dilapidations de tous genres. Pourquoi le<br />
choix de l’arabe algérien ? «C’est pour mieux me faire comprendre.<br />
La langue algérienne est comprise par tout le monde. Ainsi, mes<br />
poèmes peuvent être compris par un enfant de 10 ans», explique<br />
l’auteur d’une vingtaine de chansons de style chaâbi. Après avoir<br />
publié deux œuvres poétiques en français : Moi et la poésie et La<br />
plume de mon inspiration, M. Didi revient à la poésie éducative.<br />
«Mon souhait est de voir ces poèmes rentrer dans les programmes<br />
scolaires», ambitionne-t-il.<br />
Car, la poésie ce n’est que «des messages. Notre rôle consiste à<br />
éduquer à travers ces messages. J’ai choisi ce genre parce que les<br />
gens aiment et écoutent la poésie», se persuade le poète. Tous les<br />
sujets traités interpellent les jeunes sur le rôle dans l’édification<br />
de l’Algérie, sa protection et son unification. «Quoi qu’ils disent,<br />
les jeunes Algériens aiment leur pays et ils sont prêts à le<br />
défendre», conclut-il.<br />
Convaincu du fait que la poésie est une arme, le poète a fait de ses<br />
vers un remède pour les blessures de la jeunesse. C’est à elle<br />
d’ailleurs que le fils de Belcourt dédie son ouvrage, son combat<br />
pour la sauvegarde du patrimoine séculaire. Djedjiga Rahmani<br />
ÉVOCATION<br />
Hadj Ahmed Marouf<br />
■ Une année déjà. Dimanche 27<br />
février 2011, nous quittait à jamais<br />
«aâmi» Ahmed pour les intimes et<br />
les nombreux amis de sa familière<br />
Casbah. L’affection dont jouissait<br />
le défunt s’est révélée lors de ses<br />
obsèques, où une foule importante<br />
l’a accompagné à sa dernière<br />
demeure. Président d’honneur de<br />
l’Association des amis de la Rampe<br />
Louni Arezki à l’antique Casbah,<br />
celui-ci a incarné un modèle de<br />
dévouement et d’abnégation pour<br />
le rayonnement culturel de la<br />
Medina d’Alger, qu’il a<br />
passionnément aimée pour la voir<br />
un jour redevenir le repère de la<br />
matrice civilisationnelle qu’elle fût<br />
dans ses historiques splendeurs<br />
de jadis.<br />
Nous garderons l’image des<br />
derniers et ultimes efforts qu’a<br />
déployés Hadj Ahmed Marouf, en<br />
dépit de sa maladie pour la tenue<br />
et le succès d’une journée<br />
thématique consacrée à la «Poésie<br />
et à la prose dans la langue parlée<br />
d’Alger» qui devait avoir lieu le 12<br />
mars 2011. Hélas, la volonté divine<br />
s’est autrement accomplie<br />
quelques jours avant, et cette action culturelle<br />
riche et féconde qui a rassemblé un auditoire<br />
très nombreux s’est malheureusement<br />
déroulée en son absence, dans une<br />
émouvante symbolique de reconnaissance<br />
dédiée à sa mémoire. Avec l’empreinte des<br />
valeurs humaines de générosité, de rectitude<br />
et de disponibilité qui furent les siennes, Si<br />
Hadj Ahmed Marouf constituera désormais<br />
pour tous ceux qui l’ont connu et aimé un<br />
exemple qui sera fidèlement perpétué par le<br />
souvenir et la pensée. Que Dieu à qui nous<br />
appartenons et à qui nous retournons, puisse<br />
par Sa Miséricorde accueillir le défunt en Son<br />
Vaste Paradis<br />
P/ l’association des Amis de la<br />
Rampe Louni Arezki - Casbah<br />
Le Président<br />
Lounis Aït Aoudia
Si pour l’Oscar 2012 du<br />
meilleur film en langue<br />
étrangère, l’Académie<br />
américaine du cinéma<br />
a préféré le film iranien<br />
Une séparation, au canadien,<br />
Monsieur Lazhar dans lequel<br />
Mohamed Fellag joue le rôle-titre,<br />
les choses se sont passées autrement<br />
sur le sol canadien jeudi soir. L’Académie<br />
canadienne du cinéma et de la<br />
télévision a décerné à l’acteur algérien<br />
Mohamed Fellag le prix Génie<br />
(l’Oscar canadien) du meilleur acteur<br />
principal pour sa performance dans le<br />
film Monsieur Lazhar. La cérémonie<br />
de remise des trophées s’est déroulée à<br />
Toronto et a été transmise sur le réseau<br />
canadien anglais CBC, en l’absence de<br />
l’acteur algérien – il est en pleine tournée<br />
en France avec son spectacle Petits<br />
chocs des civilisations. Le film réalisé<br />
par le Québécois Philippe Falardeau<br />
a raflé six prix dont celui du meilleur<br />
film. Sorti sur les écrans québécois<br />
en octobre 2011, Monsieur Lazhar<br />
a aligné les prix et les distinctions,<br />
dont : le prix du public au Festival<br />
du film de Locarno, le meilleur film<br />
canadien au Festival international du<br />
film de Toronto et le prix du public au<br />
dernier Festival de Sundance, L’histoire<br />
du film se déroule dans une école<br />
montréalaise. Tout commence avec<br />
le suicide d’une enseignante, le sujet<br />
restant tabou bien sûr dans l’école.<br />
Tabou mais pas secret. On ne parle<br />
pas de mort encore moins de suicide<br />
dans le système éducatif. C’est dans ce<br />
contexte qu’arrive Monsieur Lazhar,<br />
(Fellag), un Algérien de 55 ans qui<br />
n’a jamais enseigné. Il était restaurateur<br />
en Algérie, mais il a réussi à se<br />
faire recruter sans trop de problèmes<br />
par une directrice dépassée par cette<br />
histoire. Cette facilité de recrutement<br />
a fait sourire beaucoup d’immigrants<br />
algériens. Mais, il est clair que le réalisateur<br />
s’est permis cette liberté pour<br />
les besoins de son film, une adaptation<br />
de la pièce théâtrale Monsieur Lazhar<br />
qui a eu un certain succès en 2007. La<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 17<br />
CULTURE<br />
CINÉMA CANADIEN<br />
Fellag remporte le prix Génie<br />
du meilleur acteur<br />
rencontre entre Monsieur Lazhar et ses<br />
élèves ne se fait pas sans «petits chocs<br />
culturels», avec ses méthodes loin de<br />
l’orthodoxie éducative bureaucratisée.<br />
Ainsi, le plus simplement du monde,<br />
Monsieur Lazhar propose à ses petits<br />
élèves une dictée tirée d’Honoré de<br />
Balzac ! Pendant ce temps, le destin<br />
de Monsieur Lazhar se jouait à la<br />
commission des réfugiés qui étudiait<br />
son dossier. Il risque d’être expulsé<br />
vers l’Algérie où il n’a plus personne<br />
– sa femme, son fils et sa fille sont<br />
morts dans un incendie criminel lié<br />
au terrorisme. Beaucoup d’Algériens<br />
du Canada se sont enthousiasmés<br />
pour le film à cause de Fellag. Mais<br />
à y voir de plus près, il est clair que le<br />
film parle plus des travers de la société<br />
québécoise que d’autre chose. Il y en<br />
a même qui ont trouvé qu’il véhicule<br />
des stéréotypes négatifs sur les immigrants<br />
algériens. «Comment se fait-il<br />
que Monsieur Lazhar, estimé par<br />
tout le monde, finit par être dévoilé et<br />
avouer qu’il n’a jamais été enseignant<br />
en Algérie ? Donc, le meilleur des<br />
Algériens est un menteur», s’est questionnée<br />
une immigrante algérienne<br />
qui vit à Montréal. D’ailleurs, Philippe<br />
Falardeau a affirmé à <strong>El</strong> <strong>Watan</strong> qu’il<br />
voulait scruter «sa société» à travers<br />
le regard d’un Algérien. Donc, l’histoire<br />
aurait pu être racontée à travers<br />
le parcours d’un autre immigrant. Cela<br />
n’a rien à voir avec le talent de Fellag,<br />
évidemment. Le réalisateur algérien,<br />
Rabah Bouberras, qui vit actuellement<br />
au Canada, estime, dans une entrevue<br />
avec <strong>El</strong> <strong>Watan</strong>, que c’est l’un des<br />
meilleurs rôles de Fellag. «J’ai connu<br />
Fellag à ses débuts. Je l’ai dirigé dans<br />
Sombrero, Tchop, entre autres. Je<br />
trouve que dans Monsieur Lazhar, il<br />
est supérieur au Gône du Chaâba.<br />
C’est un vrai rôle de composition,<br />
un rôle psychologique, dramatique,<br />
intérieur et très très bien composé<br />
par Fellag. Ça m’a rappelé le Fellag<br />
des premières pièces qu’il jouait au<br />
TNA», a conclu Rabah Bouberras.<br />
Samir Ben<br />
INDE. FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA MUSIQUE SOUFIE<br />
Le chant sacré à l’honneur<br />
● Quelles que soient leur religion, leurs langues ou castes, les Indiens partagent le même sens inné pour<br />
la musique et le chant. Et c’est tout naturellement que ce pays, à la culture millénaire, abrite chaque année<br />
New Delhi (Inde)<br />
De notre correspondante<br />
L e 10e Festival international de la musique soufie<br />
Jahan et Khusrau (du nom du poète indien Amir<br />
Khusrau, grand inspirateur de la musique soufie<br />
au XIII e siècle) s’est tenu, dans la capitale indienne<br />
, dans le magnifique site de Humayoun classé par<br />
l’Unesco patrimoine de l’humanité. Ce mausolée,<br />
aux jardins fabuleux, abrite le tombeau de l’empereur<br />
moghol Humayoun, et offre une scène magique<br />
pour les chants et danses soufies du Festival international<br />
que la fondation Rumi organise depuis une<br />
décennie. En cette soirée fraîche du 3 mars, les centaines<br />
de spectateurs présents sont transportés par<br />
l’atmosphère féerique qui règne dans ce monument<br />
du XVII e siècle, érigé dans le quartier antique de<br />
Nizamuddin. Le directeur de l’événement, Muzafar<br />
Ali, invite les autres membres de la fondation Rumi<br />
à inaugurer la soirée en allumant «une chandelle de<br />
l’amour», au pied de la splendide scène montée pour<br />
l’occasion. Les lumières douces, que diffusent les<br />
bougies et les torches disposées de manière raffinée,<br />
ajoutent un plus à l’ambiance magique du lieu. Des<br />
divans avec des coussins confortables, sur lesquels<br />
s’installent Indiens et étrangers, donnent au caractè-<br />
Mohamed Fellag, récipiendaire du prix «Génie» pour le film M. Lazhar<br />
plusieurs festivals de musique soufie.<br />
re surréaliste de cette soirée un<br />
air des Mille et Une Nuits. Une<br />
jeune et prometteuse chanteuse<br />
ouvre les chants. Indira Naik<br />
est un talent sûr, découverte<br />
depuis peu, mais qui galvanise<br />
des millions d’adeptes. Sa<br />
voix chaude et puissante fait<br />
trembler le site historique et les<br />
musiciens qui l’accompagnent<br />
rivalisent d’improvisations sonores,<br />
enchantant le public qui<br />
applaudit longuement. Deux<br />
autres artistes, le très célèbre<br />
poète indien Mourad Ali et le<br />
flûtiste italien Andrea Griminelli,<br />
passionnés de musique<br />
spirituelle, ont voulu s’unir dans un récital de poésie,<br />
bercé par le son d’instruments mélodieux. Enfin,<br />
c’est le chanteur pakistanais, Ali Zafar, qui clôturera<br />
cette soirée mémorable qui sera suivie d’une autre<br />
tout aussi magique, durant laquelle la grande diva<br />
pakistanaise, Abida Parveen, a hypnotisé les présents<br />
avec sa voix suave. Son vibrato naturel a charmé les<br />
adeptes du soufisme et les admirateurs de cette<br />
légende de la musique soufie. Deux autres festivals<br />
PHOTOS: D. R.<br />
La grande diva pakistanaise, Abida Parveen<br />
de musique soufie se sont déroulés le mois passé en<br />
Inde. Le premier à Calcutta, qui a vu la participation<br />
d’artistes turcs, iraniens et arabes, comme le groupe<br />
marocain Ikhwan Al Fan (Les frères de l’art) sous<br />
la conduite du chanteur soufi, Marouane Hajji. Ces<br />
manifestations culturelles ont attiré un public nombreux<br />
et ont ravi les présents. Un autre festival s’est<br />
tenu à Jodhpur (Rajastan) et un autre s’est ouvert<br />
hier à Lucknow, organisé par la fondation Rumi.<br />
Nacéra Benali<br />
JOURNÉE MONDIALE<br />
DE LA FEMME<br />
Engagement,<br />
détermination<br />
et égalité<br />
A l’occasion de la Journée<br />
mondiale de la femme, l’ambassade<br />
des Etats-Unis à Alger<br />
a organisé, jeudi, un minisalon<br />
consacré à la femme algérienne,<br />
et ce, sous le signe<br />
de l’amitié algéro-américaine.<br />
■ Inauguré par M mes <strong>El</strong>izabeth Moore<br />
Aubin, chargée d’affaires — la toute<br />
première à ce poste à l’ambassade des<br />
Etats-Unis — et Tashawna Bethea,<br />
chargée des affaires publiques, ce salon<br />
était exclusivement dédié au savoir-faire<br />
conjugué au féminin pluriel et une halte<br />
pour rappeler la place, la détermination,<br />
voire l’engagement de la femme, aussi<br />
bien en Algérie que de par le monde.<br />
Dans son allocution, M me <strong>El</strong>izabeth<br />
Moore Aubin soulignera le combat des<br />
femmes et saluera celui des<br />
Algériennes : «La célébration de la<br />
Journée de la femme, aujourd’hui, vise<br />
davantage à se rappeler des femmes qui<br />
ont marqué la société et laissé un<br />
héritage que vous et moi apprécions. En<br />
tant que première chargée d’affaires à<br />
être en poste à cette ambassade, je peux<br />
vous affirmer que mon parcours n’a pas<br />
été des plus faciles. Mais aujourd’hui, je<br />
suis heureuse d’indiquer que les femmes<br />
occupent de nombreux postes importants<br />
et influents au sein de notre ambassade.<br />
Et puis, les femmes algériennes ont, elles<br />
aussi, de nombreuses histoires à<br />
partager. Prenez l’exemple de Hassiba<br />
Ben Bouali, la militante, elle faisait partie<br />
des Scouts musulmans, et lorsque son<br />
pays a eu besoin d’elle, elle a rejoint la<br />
cause nationale. Hassiba s’est battue<br />
pour l’indépendance de l’Algérie… Ou<br />
encore Djamila Bouhired, une autre<br />
militante, qui a rejoint le combat pour<br />
l’indépendance de son pays. Blessée,<br />
torturée et condamnée à mort, Djamila<br />
était prête à offrir le sacrifice ultime pour<br />
la cause qu’elle défendait… Assia Djebar,<br />
la grande romancière, a utilisé ses<br />
histoires pour mettre la lumière sur les<br />
défis auxquels les femmes font face.<br />
Renouvelons ensemble notre<br />
engagement à travailler pour l’égalité<br />
chaque jour de l’année.» M elle Melissa<br />
Issaâd, responsable des relations<br />
externes chez ETIC, dans son<br />
intervention, insistera sur la parité<br />
homme-femme : «Je suis ravie que dans<br />
le domaine de l’ingéniorat, les femmes<br />
sont présentes massivement. Et puis, il<br />
faut associer les hommes dans le<br />
dialogue avec les femmes quant à<br />
l’égalité…» Ont participé à cette<br />
rencontre, Bella Beauté (matériels de<br />
coiffure et d’esthétique), Nails Formation<br />
autour de la beauté de l’ongle), Haute<br />
<strong>El</strong>egance (produits de beauté et école<br />
professionnelle), Taiba Cookies<br />
(spécilisé dans la pâtisserie et<br />
confiserie) ou encore Céramique <strong>El</strong><br />
Bahia. Bref, un salon d’une grande<br />
«élégance et délicatesse» agissante.<br />
K. Smaïl
B<br />
Par Dr Omar Chaâlal (*)<br />
akhta bouffe et dit : «Aux Etats-Unis, la<br />
cervelle de veau cuite à feu vif, les abats<br />
blancs en bouillon et les rognons en soupe<br />
sont des mets indésirables et font dégorger les<br />
yankees. A chacun sa culture, comme à chacun<br />
ses façons. Les acculturés donnent un sens<br />
buffet à la démocratie. Chez nous, certains élus<br />
bouffent, quelques ministres bouffent et la majorité<br />
du peuple bouffe». Pour déchiffrer les idées<br />
politiques de Bakhta, je rafraîchis la mémoire<br />
du lecteur.<br />
Bouffer, c’est souffler en gonflant les joues pour<br />
témoigner qu’on est de mauvaise humeur, dans<br />
une colère qui n’éclate pas. Il signifie aussi faire<br />
rire par des grimaces. Le bouffon du roi est celui<br />
qui est chargé de distraire les personnes de la<br />
cour par ses extravagances et ses insolences. Les<br />
jeunes Français l’emploient à la place de manger,<br />
car l’excès d’aliment dans la bouche gonfle<br />
les joues. A Bled <strong>El</strong> Abtal, Kathy est la patronne<br />
du restaurant «Chez la démagogue». Le business<br />
de ce restaurant rappelle le restaurant «Couscous<br />
and Cultural Diplomacy»<br />
du village <strong>El</strong><br />
Kader de l’Etat de<br />
l’Iowa décrit par Andrea<br />
Wenzel. Kathy<br />
est spécialiste du plat<br />
«tête de veau». Selon<br />
Sarkozy, c’est le plat<br />
préféré de l’ancien<br />
chef d’Etat français,<br />
Jacques Chirac.<br />
Chez Kathy, les réputés<br />
peuvent manger<br />
les coquilles Saint-<br />
Jacques et escargots<br />
en boules roulées à<br />
l’iranienne. Exceptionnellement, le 29 févier, les<br />
bouffons de Sarkozy ont le droit de commander<br />
«La botvinia», une soupe typiquement russe. Ce<br />
plat n’est presque plus consommé en Russie, car<br />
il est difficile à préparer.<br />
Habibou se débrouille pour le réussir à sa manière<br />
une fois tous les quatre ans, une période<br />
suffisante à un mandat présidentiel, selon Kathy.<br />
Le gérant de ce restaurant est bien monsieur Habibou.<br />
Da M’ziane, un ex-conseiller à La Haye,<br />
est le mari virtuel de Kathy. Il est un membre du<br />
courant réformiste de l’éducation et copain de<br />
Miloud, le grand manitou.<br />
Da M’ziane nous met en garde et nous dit :<br />
«Lorsque vous évoquez la vie de Habibou, le<br />
côté politique n’est pas ce qui vous vient spontanément<br />
à l’esprit. Habibou possède un semblant<br />
de politique. La politique de sa gestion est<br />
claire, il ne chasse jamais un chien sans savoir<br />
qui est son maître». 33 ans après, Da M’ziane<br />
nous raconte comment Habibou se trouva gérant<br />
du restaurant de sa femme virtuelle. J’ai connu<br />
Habibou lorsqu’il était garçon au café «le Cambrinus»,<br />
situé sur la place centrale de Tlemcen.<br />
Le parcours de sa vie est un peu mystérieux.<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 21<br />
IDÉES-DÉBATS<br />
Bouff ons chez Hillary<br />
Les élections, énigmatique<br />
événement, font revivre en Rezek–<br />
Allah la gentillesse momentanée,<br />
l’humanisme occasionnel, le<br />
militantisme passager et terminent<br />
ses grimaces de bouffon par le<br />
nationalisme de vitrine.<br />
Six mois avant les législatives,<br />
les vendredis et les jours de<br />
fêtes religieuses son chapeau<br />
d’entrepreneur est remplacé par un<br />
chèche en cachemire.<br />
Il vient de la rue Le négociant du village des<br />
bouffonneries. C’est un homme comblé par les<br />
rêves. Habibou quitta son village trop jeune. Il<br />
se dirige vers <strong>El</strong> Bahia pour le business informel<br />
à M’dina J’dida. Il rénova son aventure et<br />
se dirige vers <strong>El</strong> Bahdja, car ce métier est trop<br />
intéressant. Là, il changea très vite de mentalité<br />
pour épouser des idées dites algéroises. Il<br />
adorait la belle voix d’Edith Piaf dans sa Vie en<br />
rose. Dans son esprit, Edith Piaf symbolisait le<br />
concept féminin, selon les élites de Nedroma.<br />
Pour Habibou, 1979 est une date historique<br />
par ses événements : la chute du Shah d’Iran,<br />
l’invasion soviétique de l’Afghanistan, la signature<br />
du Traité de paix israélo-égyptien, la<br />
prise d’otages américains à Téhéran, et le siège<br />
de la Mecque par des inconnus. Il se souvient<br />
du 23 novembre 1979, lorsque trois gendarmes<br />
français du GIGN, arrivés à La Mecque se<br />
«convertirent à l’Islam» pour pouvoir pénétrer<br />
dans le Haram et chasser lesdits malfaiteurs.<br />
En octobre 1979, Habibou se joint à la secte<br />
Ribât es Salâm. Après 1979, nous nous sommes<br />
séparés et chacun a pris le chemin qui lui<br />
était destiné. Le «mektoub» ou hasard a voulu<br />
que Kathy le recrute<br />
comme gérant de<br />
son restaurant, sans<br />
savoir qu’il était<br />
un ami d’enfance.<br />
Bakhta est la fiancée<br />
de Habibou. <strong>El</strong>le est<br />
très droite et n’aime<br />
pas les courbettes de<br />
son futur mari. <strong>El</strong>le<br />
lui reproche d’être<br />
un homme qui ressemble<br />
aux moines<br />
de jadis. Pour Bakhta,<br />
les petits serveurs,<br />
chez Kathy, obéissent<br />
sous influence<br />
ou confiance prétendue. En cas de pépins, comme<br />
tous les moines, Habibou se retire propre et<br />
saint au paradis du château la Grâce de Dieu.<br />
Les petits serveurs payent l’auguste facture des<br />
assiettes cassées chez Kathy. <strong>El</strong>le s’emballe et<br />
dit : «Le port d’Alger est géré par Dubai Port, le<br />
métro par la RATP française, l’eau par la Seaal,<br />
filiale française, l’aérogare d’Alger est gérée<br />
par les Français… je vais demander à Kathy<br />
la patronne de cette cagoterie ou gargote-riz<br />
de ramener un expert de chez Berger King ou<br />
KFC pour gérer ce lieu et être tranquille. De<br />
cette manière, mon fiancé s’occupera un peu<br />
plus de mes pantoufles». Bakhta sait que Kathy<br />
ne va pas l’écouter, elle est très préoccupée par<br />
les combines de Da M’ziane et Rezek-Allah.<br />
Rezek-Allah est un membre fondateur de la<br />
fondation Emir.<br />
Les élections, énigmatique événement, font<br />
revivre en Rezek-Allah la gentillesse momentanée,<br />
l’humanisme occasionnel, le militantisme<br />
passager et terminent ses grimaces de bouffon<br />
par le nationalisme de vitrine. Six mois avant<br />
les législatives, les vendredis et les jours de fêtes<br />
religieuses, son chapeau d’entrepreneur est remplacé<br />
par un chèche en cachemire.<br />
Ce chèche, comme une girouette, s’oriente souvent<br />
vers les courants les plus influents dans le<br />
monde. Ses combines dégradent la réputation de<br />
Kathy et l’obligent de ne pas se passer de Habibou,<br />
même si Bakhta pense autrement. Rezek-<br />
Allah est chargé de commercialiser le courage<br />
et la tolérance de l’Emir. Rezek-Allah est aussi<br />
président de l’entreprise CTR «Casse Tout et<br />
Refait», basée dans l’Etat de l’Iowa. Cette entreprise<br />
est spécialisée dans la sous-traitance gré à<br />
gré dans le domaine de l’énergie solaire, assistée<br />
par le beau-frère de Habibou. Rezek-Allah<br />
connaît bien Kathy, il a fait sa connaissance à<br />
Torre Molinos, lorsqu’il était gérant de l’Auberge<br />
B&B «Bête Blèche» en algérien. Kathy est<br />
bien informée par les bouffons qui mastiquent le<br />
méchoui grillé à la braise chez elle. <strong>El</strong>le prévient<br />
son mari et dit : «Ces jours-ci, la restauration est<br />
confrontée au défi représenté par les progrès<br />
rapides de la culture des légumes dans le monde.<br />
Le défaut majeur chez vous est le dogme du statu<br />
quo. Ce dogme est responsable du despotisme<br />
intellectuel qui se vit dans les écoles de Miloud.<br />
Il fait perdre aux enfants l’amour de la terre, la<br />
notion des labours et moissons et même l’idée<br />
d’appartenance à une grande civilisation.» Les<br />
bouffonneries de Da M’ziane et Rezek-llah les<br />
encouragent à la «harga» et au refuge chez tata<br />
Françoise.<br />
Kathy estime que le modèle de gestion de son<br />
restaurant ressemble parfaitement au système de<br />
gérance des écoles de Miloud.<br />
<strong>El</strong>le veut que Bakhta reconnaisse que sous<br />
la présidence d’un ambassadeur de l’ère du<br />
San-Egidio, la commission des réformes de<br />
l’éducation n’a pas donné des résultats palpables<br />
dix ans après son installation. <strong>El</strong>le cogite et dit :<br />
«Les résultats palpables se voient nettement<br />
chez Kathy. Ils ne se sentent jamais dans l’école<br />
de Miloud, puisque ce dernier ne gère pas la<br />
bouffe. Il gère tout simplement la langue qui la<br />
salive». Très consciente des escroqueries dans<br />
son business, Kathy demande à Habibou de<br />
vérifier les chaussettes de ses serveurs avant de<br />
quitter le boulot. <strong>El</strong>le sait que chaque chaussette<br />
sent l’économie politique de celui qui la porte.<br />
La fraude à la chaussette en France l’a bien marquée.<br />
<strong>El</strong>le raconte à Habibou l’utilisation des<br />
chaussettes dans la tricherie et l’informe. Lors<br />
du dépouillement, le président d’un bureau de<br />
vote à Perpignan a été surpris en flagrant délit<br />
de fraude, avec des bulletins de vote cachés dans<br />
ses chaussettes. Pour Habibou, cette histoire est<br />
française et n’a rien à voir avec la fraude dans<br />
le restaurant qu’il gère. Kathy soupçonne que<br />
ses serveurs cachent les billets de 1000 dinars<br />
dans leurs chaussettes, comme les contrôleurs<br />
de vote en France. Pour être sûr que les clients<br />
payent leur note avant de quitter le lieu, Habibou<br />
demanda à Kathy d’installer un miroir biométrique<br />
chinois.<br />
Avant de passer à la caisse, le client doit faire<br />
face à ce miroir pour s’assurer de nouveau que<br />
c’est bien lui qui a mangé, et c’est lui qui doit<br />
payer la note et non pas un autre. Cette méthode<br />
permettra aux serveurs de ne plus manipuler<br />
le cash. Après étude, le miroir biométrique est<br />
installé chez Kathy.<br />
Un politicien travaillant pour les redresseurs et<br />
client de ce restaurant voulait tester cette technique<br />
innovante. Il termine son repas, sort un<br />
portefeuille trop épais et se dirige vers l’écran<br />
magique. Il se rapproche pour vérifier sa tête,<br />
soudain il voit la tête de Belkhadem s’afficher<br />
au miroir devant lui. Etonné de ce fait, il se<br />
dirige comme un enragé vers Habibou pour des<br />
explications. Habibou expliqua au client qu’il<br />
fallait toucher de son index droit le miroir pour<br />
voir son image sur l’écran.<br />
Habibou continue, pour montrer notre transparence<br />
dans la politique commerciale, le miroir<br />
laisse l’image du client qui est passé au restaurant<br />
avant vous. Etonné du progrès technologique,<br />
il revient au miroir et touche de son index<br />
le miroir. Il voit son image. Ce politicien trop<br />
impressionné par le jamais vu technologique<br />
raconta avec audace son histoire à ses copains<br />
diplomates. Il leur conseilla de réserver ce restaurant<br />
quand Hillary sera en visite chez nous.<br />
Un mois plus tard, Hillary et notre diplomate<br />
se trouvent chez Habibou. Notre diplomate<br />
conseilla une tête de veau, des tranches de foie et<br />
des rognons aux mange-tout à son invitée. Durant<br />
le repas, notre diplomate expliquait l’histoire de<br />
ce restaurant et la technologie appliquée pour<br />
détecter les fraudeurs et les non-payeurs. Hillary<br />
demanda à son homologue de lui permettre d’essayer<br />
la technologie. <strong>El</strong>le suit les consignes données<br />
par son compagnon. <strong>El</strong>le se dirige vers le<br />
miroir, posa soigneusement son index droit sur<br />
le miroir. <strong>El</strong>le voit le portrait de Khalida. Hillary<br />
sourit et dit : «Si j’ai bien compris, Khalida était<br />
là avant moi». Notre diplomate réplique par un<br />
«yes» français et non étudié. Hillary attendait<br />
son image apparaître, mais le portrait de Khalida<br />
dure au miroir. Le traducteur demanda à Hillary<br />
d’essayer une seconde fois en poussant bien son<br />
index sur l’écran. Hillary essaye encore une fois,<br />
mais Khalida est toujours là. Notre diplomate,<br />
rouge comme une tomate, s’envola vers Habibou<br />
pour des explications. Calmement, Habibou<br />
expliqua au diplomate la situation. Le miroir est<br />
en réparation en Chine.<br />
Les techniciens chinois ont conseillé à Kathy de<br />
placer une image qui représente les cultures maraîchères<br />
dans le cadre du miroir pour remplir<br />
le vide, avant de récupérer le miroir la semaine<br />
prochaine. Kathy ne fait pas de discrimination<br />
entre les cultures, elle a réagi selon son bon sens<br />
démocrate. Hillary pensait que notre diplomate<br />
se payait sa tête. En plus du repas non conforme<br />
à sa culture, les conseils chinois l’avaient embarrassée<br />
et se sentait ridiculisée devant les<br />
bouffons chez Kathy. <strong>El</strong>le prend son téléphone<br />
cellulaire et contacta le Parlement arabe au Caire<br />
pour explications et action.<br />
Le chef de la Ligue arabe trouva le plus facile.<br />
Par les ondes et les feux politiques d’Al<br />
Jazeera, il demanda à Hillary d’obliger Kathy<br />
la patronne de changer le nom de son restaurant.<br />
<strong>El</strong>le doit l’appeler «Bouffons chez la<br />
démocrate», au lieu de «Chez la démagogue»<br />
si elle veut continuer dans le business de la<br />
bouffe. En conclusion : Kathy pense que cette<br />
action est une ingérence étrangère dans son business<br />
et que le chef de la Ligue arabe n’est<br />
qu’un petit bouffon. Il se moque de la démocratie<br />
puisqu’il utilise Al Djazeera comme son<br />
porte-parole officiel. Il veut tout simplement<br />
remplacer les miroirs chinois par des miroirs<br />
américains ou français. Pour ne pas perdre sa<br />
clientèle habituelle, Si Ahmed conseilla à Kathy<br />
une astuce pseudo-économique. <strong>El</strong>le doit<br />
changer le nom de son restaurant d’une manière<br />
intelligente. Comme tout démocrate qui se respecte,<br />
il consulta nos députés pour trancher et<br />
donner une solution. Nos députés proposèrent à<br />
l’unanimité «Bouffons chez Hillary», avec une<br />
mention en plus petit, «ex-Chez la démagogue».<br />
Il demande à Kathy de changer le nom du plat<br />
«tête de veau» de son menu.<br />
<strong>El</strong>le doit le nommer «tête de Sarko». Si Ahmed<br />
ordonne au ministre du Commerce d’importer<br />
des miroirs de marque Samsung dans un emballage<br />
français pour équiper tous les restaurants.<br />
Kathy comprit le message et appliqua le truc<br />
yéménite pour Habibou. <strong>El</strong>le le laissa partir en<br />
congé avant les législatives. O. C.<br />
(*) P r associé en génie des procédés<br />
IDÉES-DÉBATS<br />
A NOS LECTEURS<br />
En raison des contraintes liées à la pagination et pour<br />
une meilleure lisibilité des textes, les contributions<br />
adressées à la rubrique «IDÉES-<br />
DÉBATS» ne devront pas dépasser les<br />
6000 signes, l’équivalent de 4 feuillets saisis<br />
en Word.La rédaction sera contrainte de<br />
ne pas publier les textes dépassant cette<br />
norme. L’exclusivité des contributions est<br />
exigée. Une photo de l’auteur et une courte<br />
biographie sont souhaitées. A la demande<br />
de leurs auteurs, les longues contributions<br />
peuvent être publiées dans l’édition électronique<br />
d’<strong>El</strong> <strong>Watan</strong>. Nous demandons de la<br />
compréhension et de la discipline à nos<br />
lecteurs.
HORIZONTALEMENT : 1.Ouvrage de défense militaire<br />
2.D'un organisme de Paix. Tamis. Vieille bête 3.Symbole du<br />
rad. Qui souffle du Nord. Vont avec les coutumes 4.Actionnés.<br />
D'égale pression atmosphérique 5.De l'iléon. Divinité de la<br />
Terre. Mot standard 6.Femme mariée. Gavroche. Enlevées<br />
7.Astate. Enrouées. Train rapide 8.Annaba. Tonneau. Question<br />
de test 9.Qui n'est pas esclave. Bouts de bois. Songe 10.Fin de<br />
verbe. Remettre à plus tard. Symbole chimique 11.Puni avec<br />
rigueur. Respiration facile 12.Transpire. Trompe. Toto 13.<br />
Jalouser. Canards 14.Ce qui défend efficacement. Plaque de<br />
pierre 15.Chrome. Vigueur.<br />
Biffe Tout N° 3145<br />
N<br />
O<br />
I<br />
S<br />
I<br />
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E<br />
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N<br />
E<br />
S<br />
A<br />
D<br />
H<br />
N<br />
Ressource importante<br />
1<br />
7<br />
9<br />
4<br />
2<br />
14<br />
7<br />
9<br />
10<br />
11<br />
I<br />
C<br />
D<br />
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N<br />
F<br />
O<br />
B<br />
R<br />
O<br />
N<br />
E<br />
R<br />
U<br />
E<br />
Définition<br />
du mot encadré<br />
2<br />
3<br />
10<br />
6<br />
7<br />
3<br />
6<br />
10<br />
15<br />
7<br />
3<br />
11<br />
2<br />
5<br />
7<br />
8<br />
1<br />
10<br />
9<br />
4<br />
10<br />
13<br />
4<br />
5<br />
4<br />
15<br />
10<br />
4<br />
7<br />
S<br />
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N<br />
C<br />
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O<br />
A<br />
C<br />
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L<br />
E<br />
M<br />
R<br />
Tout Codé N° 3145<br />
5<br />
12<br />
9<br />
4<br />
10<br />
12<br />
2<br />
11<br />
15 10 6 2 10<br />
7<br />
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E<br />
O<br />
H<br />
U<br />
I<br />
R<br />
C<br />
I<br />
D<br />
H<br />
O<br />
I<br />
I<br />
E<br />
3 10 11 11 10 9<br />
F<br />
T<br />
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O<br />
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A<br />
G<br />
E<br />
E<br />
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N<br />
N<br />
D<br />
H<br />
6<br />
5<br />
12<br />
7<br />
11<br />
10<br />
13<br />
8<br />
13<br />
N<br />
E<br />
G<br />
N<br />
T<br />
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A<br />
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P<br />
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V<br />
C<br />
F<br />
C<br />
2<br />
8<br />
11<br />
7<br />
5<br />
11<br />
7<br />
6<br />
7<br />
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :<br />
CHERTÉ - RICHARD BERRY<br />
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENT :<br />
HORIZONTALEMENT : INDIVIDUS / DRUES / QUART / BEA / RIN / AOUT / ACNEIQUE / IE /<br />
MUR / UR / OMERTA / ANODES / REVENU / EM / ME / DCA / HERSE / BAN / TET / SOLE<br />
VERTICALEMENT : ENDURCIR / EMET / DRAINE / AVERE / DIURNE / ONE / ST / VET /<br />
IMMONDE / PIS / AQUEDUC / BOURRE / ABO / NU / EUE / TSE / AL / SUAT / NA / MENE.<br />
C<br />
D<br />
O<br />
N<br />
O<br />
M<br />
G<br />
E<br />
L<br />
F<br />
A<br />
E<br />
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I<br />
N<br />
7<br />
9<br />
7<br />
6<br />
2<br />
13<br />
7<br />
9<br />
4<br />
E<br />
L<br />
T<br />
U<br />
B<br />
E<br />
R<br />
C<br />
U<br />
L<br />
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O<br />
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E<br />
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C<br />
A<br />
R<br />
A<br />
C<br />
U<br />
B<br />
R<br />
R<br />
8<br />
9<br />
4<br />
7<br />
13<br />
9<br />
2<br />
11<br />
7<br />
9<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 26<br />
JEUX - DÉTENTE<br />
RÈGLE DU JEU<br />
Biffer tous les mots de la<br />
liste que vous retrouverez<br />
dans la grille, en utilisant<br />
tous les sens possibles. Les<br />
lettres qui n'auront pas été<br />
cochées serviront à former<br />
le mot défini ci dessous.<br />
DÉFINITION<br />
Conducteur de bœufs<br />
de boucherie (8 lettres)<br />
9<br />
8<br />
2<br />
5<br />
Solution Biffe Tout<br />
précédent :<br />
SUBTIL<br />
En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez<br />
la grille, puis reportez les lettres correspondant<br />
aux bons numéros dans les cases ci-dessous et<br />
vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre.<br />
13<br />
5<br />
6<br />
2<br />
10<br />
7<br />
6<br />
2<br />
13<br />
13<br />
7<br />
8<br />
4<br />
6<br />
7<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15<br />
7<br />
4<br />
5<br />
2<br />
6<br />
7<br />
6<br />
10<br />
9<br />
4<br />
7<br />
6<br />
5<br />
2<br />
16<br />
7<br />
7<br />
D<br />
Quinze sur 15 N° 3145<br />
1<br />
2<br />
3<br />
4<br />
5<br />
6<br />
7<br />
VERTICALEMENT : 1.Remarquables. Base d'une science<br />
2.Qui se propagent par ondes. Lettres de cour 3.Filet mignon. 8<br />
Fils de Noé. En bas de page. Panoramas 4.Radio. Ventileraient 9<br />
5.Deux romain. Personnel. En plus. Existence 6.Magiciennes.<br />
10<br />
Roche poreuse légère. Père d'Andromaque 7.Influencer négativement.<br />
Courroie 8.Début d'ébats. Cela. Femme d’Etat 9. 11<br />
Calmée. Mâle de la chèvre. Big boss 10.Passer sous silence.<br />
12<br />
Roi légendaire de Corinthe 11.Orateur grec. Poème de Virgile<br />
(L'…) 12.Consterné. Accord russe 13.Tableau de maître. 13<br />
Nonchalance. Décortique un mot 14.Petit cours d'eau. 14<br />
Monnaie bulgare. Convient. Spécialité médicale 15.Ile grec-<br />
15<br />
que. Louches.<br />
SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENT : HORIZONTALEMENT : VERTICALEMENT : 1.DISLOCATION. BAS 2.EGO.BARGE. ASANA 3.<br />
1.DEPERISSEMENT 2.IGUANE. FOUGUEUX 3.SOIN. NEANTISANT PUISER. ASE. TR 4.EANES. MIEVRE 5.RN. RECELERAIENT 6.IENA.<br />
4.SERA. AD. MIE 5.OBESE. ANEE. ER 6.CAR. CHERIT. HE 7.AR. HUER. URINE 7.NERVEUX. NES 8.SFAX. LEST 9.EON. AIRES. GIT<br />
PEUR. BOTTE 8.TGV. LEVRES. NOE 9.IE. MERE. SORTIES 10.AIR. 10.MUTANT. SOFA. TIR 11.EGIDE. RITUEL 12.NUS. EHONTEES. ER<br />
UT. FIEL 11.NASEAUX. GATEES 12.SVIR. LI. US. AA 13.BA. 13.TEAM. ETOILE. FOU 14.UNIE. TEE. SAINE 15.EXTERNE. SA.<br />
REINETTE. FIN 14.ANTENNES. ILEONS 15.SAR. TESTER. RUEE. ANSE.<br />
AGEE - AMBIGU - APHONE - BAIGNADE -<br />
BOUCANIER - CARACTERE - CONFUSION -<br />
DERISION - DIVISER - EBAHIR - EDREDON -<br />
FACETTE - FLEGMON - GLOUTON -<br />
GRONDER - HOSPICE - HUMIDIFIER -<br />
INCOHERENT - IRISE - LAIT - LONG -<br />
NAPPERON - NOUVEL - ONGLE - PONCHO -<br />
RIDEAU - SATANG - SECRETER - TAMANOIR<br />
- TUBERCULE - VINICOLE - VOLT<br />
avec grand<br />
amour<br />
émission<br />
d’ondes<br />
évalué<br />
érosion<br />
lente<br />
Anciens<br />
d’Espagne<br />
parterre<br />
éclos<br />
branché<br />
importune<br />
troublés<br />
édenté<br />
d’Amérique<br />
désignation<br />
câble<br />
marin<br />
prend de<br />
vitesse<br />
mettre<br />
de niveau<br />
poussé<br />
à agir<br />
paresseux<br />
tour<br />
vide<br />
sa vessie<br />
pardonné<br />
amérindien<br />
ouverture<br />
buccale<br />
cétacé<br />
affaiblir<br />
Mots Croisés N°3144<br />
Par M. IRATNI<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />
I<br />
II<br />
III<br />
IV<br />
V<br />
VI<br />
VII<br />
VIII<br />
IX<br />
X<br />
HORIZONTALEMENT<br />
I- Hommes de passes. II- Science des valeurs morales.<br />
III- Arbres des tropiques - Chambre. IV- Perçu - Poète.<br />
V- Cependant - Centre de calculs. VI- Noyau de la<br />
Terre - Couche de la peau. VII- Issue - Arbuste à fleurs.<br />
VIII- Très comme il faut - Veine populaire - Poids<br />
lourds. IX- Evincer - Sorte d’équerre. X- Admis - En<br />
béton.<br />
VERTICALEMENT<br />
1- Périodique. 2- Mise à l’essai. 3- Que dalle ! - Métal<br />
symbolique - Symbole chimique. 4- Eperon d’un navire -<br />
Amour du fiston. 5- Parcouru, à l’envers - C’est-à-dire -<br />
Attendu après la tétée. 6- Pièce de viande - <strong>El</strong>les sont l’objet<br />
d’une admiration passionnée. 7- Reptiles - Onde<br />
courte. 8- Pays - Aber. 9- Efficacité de quelqu’un dans le<br />
travail. 10- En fin de soirée - Anneaux de marins.<br />
SOLUTION N° 3143<br />
HORIZONTALEMENT<br />
I- BOUGRESSES. II- APPRIVOISE. III- LI - ER. IV- ANODE<br />
- TRAC. V- NE - GEOLE. VI- CLANDESTIN. VII- ME -<br />
SES. VIII- NAUSÉES - RE. IX - REEL. X- SCENE - LITS.<br />
VERTICALEMENT<br />
1- BALANCINES. 2- OPINEL. 3- UP - AMUSE. 4- GREDI-<br />
NES. 5- RI - ERE. 6- EVE - GENEE. 7- SORTES - SEL.<br />
8- SI - ROTS - LI. 9- ESPALIER. 10- SE - CENSEES.<br />
Fléchés Express N° 3145<br />
personnel<br />
irrégulier<br />
fête<br />
liturgique<br />
divinité<br />
baie<br />
de Honshu<br />
note<br />
américain<br />
parcouru<br />
des yeux<br />
porte les<br />
manchettes<br />
effectif<br />
grand<br />
loch<br />
anneau<br />
de cordage<br />
cours<br />
court<br />
Jeux proposés par gym C Magazine
ON VOUS LE DIT<br />
Nouveau président au RCD :<br />
un non-événement<br />
pour le FLN<br />
Saïd Sadi n’est plus<br />
président du RCD, 23<br />
ans après sa création.<br />
Interrogé pour donner<br />
son avis lors d’une<br />
conférence de presse<br />
animée hier à Alger, le<br />
SG du FLN, Abdelaziz<br />
Belkhadem, a emprunté<br />
un raccourci. «Au FLN,<br />
nous avons toujours<br />
refusé le zaïmisme. Je<br />
suis le 12 e SG du parti, et il y en aura un 13 e et un<br />
14 e SG après moi.» Une manière de dire que le<br />
FLN est un parti démocrate.<br />
Solutions aux entreprises<br />
Nedjma à Hassi Messaoud<br />
L’opérateur multimédia Nedjma a participé à la<br />
2 e édition du Salon international «Hassi<br />
Messaoud fournisseurs de produits et services»<br />
qui s’est déroulé à Hassi Messaoud du 6 au 9<br />
mars et qui a regroupé les principaux opérateurs<br />
de l’industrie gazière et pétrolière nationaux et<br />
internationaux activant en Algérie ou à<br />
l’étranger, selon un communiqué de presse du<br />
département des relations publiques de<br />
l’opérateur.<br />
Avec un stand aménagé à ses couleurs, Nedjma<br />
a pris part à ce rendez-vous économique à<br />
travers sa direction Nedjma, en présentant ses<br />
dernières solutions dédiées aux professionnels.<br />
A travers cette participation, Nedjma consolide<br />
sa position d’opérateur à l’écoute de ses<br />
partenaires économiques de divers secteurs<br />
d’activité.<br />
Colloque sur l’économie<br />
informelle<br />
Le Club Care organise aujourd’hui, à l’hôtel<br />
Hilton (Alger), un colloque international sur<br />
l’économie informelle en Algérie. La part de<br />
l’informel est reconnue pour être importante<br />
dans l’économie algérienne. Cette alternative de<br />
l’urgence ne contribue que marginalement au<br />
développement social, à l’innovation<br />
technologique et à la compétitivité internationale<br />
d’un pays. Les pays émergents ont accéléré ces<br />
dernières années l’intégration de leur secteur<br />
informel, et l’Algérie s’engage dans cette voie. Ce<br />
colloque va permettre de mieux cerner ce<br />
phénomène et étudier les moyens de réduire sa<br />
part dans le marché algérien, voire d’intégrer au<br />
moins une partie de ses activités.<br />
Lever de voile sur la voiture<br />
de l’année<br />
C’est aujourd’hui, dimanche, que le voile sera<br />
levé sur la «Voiture de l’année 2012». Une<br />
initiative du Club des journalistes automobiles<br />
algériens (CJAA) pour désigner, parmi les<br />
nouveautés introduites sur le marché national au<br />
cours de l’année écoulée, la voiture qui répond le<br />
mieux aux exigences de sécurité, de design,<br />
d’équipements, de prix, de consommation, de<br />
respect de l’environnement et de fiabilité. Les<br />
finalistes de cette édition au nombre de 5, sont<br />
Citroën C4, Ford Focus, Peugeot 508, KIA<br />
Sportage et Nissan Micra ont fait l’objet<br />
dernièrement de tests appuyés de la part des 19<br />
membres du Club, représentant plusieurs titres<br />
spécialisés et généralistes de la presse<br />
nationale. Une cérémonie est prévue ce soir pour<br />
honorer les finalistes et la «Voiture de l’année»<br />
en partenariat avec ALD Automotive, Equipauto<br />
et PPG.<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Le Quotidien Indépendant<br />
Édité par la SPA “<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> Presse”<br />
au capital social de 61 008 000 DA. Directeur de la<br />
publication : Omar Belhouchet<br />
Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse :<br />
Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1 er<br />
Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 -<br />
Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 28<br />
Site web : http://www.elwatan.com E-mail :<br />
admin@elwatan.com PAO/Photogravure : <strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />
Publicité - Abonnement : <strong>El</strong> <strong>Watan</strong> 1, rue Bachir Attar -<br />
Place du 1 er Mai - Alger.<br />
Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88.<br />
R.C : N° 02B18857 Alger.<br />
Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 -<br />
Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084<br />
L’ÉPOQUE<br />
CÉRÉALES STOCKÉES DANS LES CUVES À VIN<br />
Silence sur le dossier<br />
O<br />
● Les personnes à l’origine de cette perte des deniers publics avaient voulu<br />
coûte que coûte faire disparaître les 22 tonnes de céréales durant le week-end<br />
prolongé de la fête du Mawlid Ennabaoui.<br />
utre une odeur et<br />
saveur anorma-<br />
les, le stock des<br />
22 tonnes de céréales (blé<br />
tendre, ndlr) présente des<br />
teneurs élevées en grains<br />
endommagés, une matière<br />
étrangère végétale et<br />
des grains minés par des<br />
insectes ; les tonnes de<br />
céréales stockées dans les<br />
35 cuves à vin à Bourkika<br />
sont non-conformes»,<br />
telle est la conclusion du<br />
bulletin d’analyses physico-chimiques<br />
du laboratoire<br />
du contrôle de la<br />
qualité et de la répression<br />
des fraudes, établi le 28<br />
décembre 2011.<br />
Le 17 janvier 2012, le<br />
directeur général du Centre<br />
algérien du contrôle<br />
de la qualité et de l’emballage<br />
(CACQE), dans<br />
son envoi référencié 46/<br />
DG/2012, adressé à la<br />
wilaya de Tipasa, précise<br />
: «Vu les conclusions<br />
sus citées (analyses microbiologiques<br />
et physico-chimiques,<br />
ndlr), les<br />
quantités de céréales sont<br />
considérées de qualité<br />
non satisfaisantes et non<br />
conformes, donc inadéquates<br />
pour la consommation<br />
humaine après<br />
transformation. A ce titre,<br />
les mesures à prendre<br />
dans pareils cas est le<br />
retrait du processus de<br />
la mise en consommation<br />
humaine des blés nonconformes<br />
conformément<br />
aux dispositions de la loi<br />
09/03 qui prévoient la<br />
destruction du produit,<br />
incinération et enfouissement»,<br />
conclut le DG.<br />
Le plus grave dans cette<br />
affaire, c’est que les 22<br />
tonnes de céréales sont<br />
toujours stockées à Bourkika<br />
dans les cuves à vin<br />
depuis la fin du mois de<br />
juin 2011.<br />
Depuis ce temps, l’humi-<br />
dité des cuves continue à<br />
produire les germes dans<br />
les graines, les conditions<br />
de stockage ne répondent<br />
pas au minimum exigé<br />
par la réglementation.<br />
La direction générale de<br />
l’OAIC est restée aphone<br />
face à cette perte. La<br />
CCLS de la wilaya de<br />
Blida affiche son impuissance<br />
devant son antenne<br />
d’<strong>El</strong> Affroun.<br />
Après avoir alerté les éléments<br />
de la Gendarmerie<br />
nationale, des fonctionnaires<br />
et quelques fellahs<br />
avaient rapidement saisi<br />
le procureur de la République<br />
près le tribunal de<br />
Hadjout pour procéder<br />
à la mise sous scellés du<br />
stock de céréales. Les<br />
personnes à l’origine de<br />
cette perte des deniers<br />
publics avaient voulu<br />
coûte que coûte faire disparaître<br />
les 22 tonnes de<br />
céréales durant le week-<br />
LA DUC DE CHLEF FERMÉE DEPUIS JANVIER<br />
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi<br />
Yahia, Hydra. Tél : 021 56 32 77 - Tél/Fax : 021 56 10 75<br />
Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC-<br />
Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.<br />
Diff usion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est :<br />
Société de distribution <strong>El</strong> Khabar.<br />
Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA <strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />
Diff usion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran)<br />
end prolongé de la fête du<br />
Mawlid Ennabaoui. La<br />
tentative a échoué.<br />
Etrangement, en dépit<br />
des constats relatifs à la<br />
mauvaise qualité des 22<br />
tonnes de blé tendre produites<br />
localement par les<br />
multiplicateurs algériens,<br />
le mutisme des responsables<br />
concernés par ce<br />
gaspillage ne semblent<br />
pas inquiétés par leur tutelle.<br />
Bizarre.<br />
Contacté par nos soins,<br />
le procureur de la République<br />
près le tribunal<br />
de Hadjout nous<br />
affirme : «Le dossier<br />
n’est pas clos.» Moult<br />
interventions pour cacher<br />
le mal. L’OAIC, en revanche,<br />
devra se saisir de<br />
ce dossier et mener une<br />
enquête exhaustive des<br />
dégâts commis au centre<br />
CCLS d’<strong>El</strong>-Affroun. Le<br />
climat demeure tendu.<br />
M’hamed H.<br />
Les projets otages d’un confl it interne<br />
● La direction de l’urbanisme et de la construction de la wilaya est fermée depuis fin janvier dernier<br />
suite à un conflit opposant le directeur à son personnel administratif et technique.<br />
es autorités centrales et locales<br />
L observent un silence étrange<br />
face à la paralysie quasi générale<br />
de la direction de l’urbanisme et de<br />
la construction de la wilaya. Celle-ci<br />
est fermée depuis fin janvier<br />
dernier suite à un conflit opposant<br />
le directeur à son personnel administratif<br />
et technique. Les 87 travailleurs<br />
observent régulièrement<br />
des arrêts de travail devant le siège<br />
de la direction pour exiger le départ<br />
de ce responsable.<br />
Les deux parties entretiennent des<br />
relations très conflictuelles depuis<br />
l’arrivée de ce directeur il y a six<br />
mois.<br />
Les tentatives de conciliation menées<br />
par la wilaya n’ont rien donné<br />
pour le moment, et les protestataires<br />
continuent à réclamer le départ<br />
immédiat du DUC. Le ministère<br />
de l’Habitat a également dépêché<br />
deux inspecteurs séparément, mais<br />
aucune décision n’a encore été<br />
prise. Même la dissolution de la<br />
section syndicale du Snapap, qui<br />
avait appelé à la grève, n’a pas eu<br />
l’effet escompté, puisque les syndicalistes<br />
se sont rangés du côté<br />
des travailleurs. Pendant ce temps,<br />
tous les projets publics relevant du<br />
secteur sont à l’arrêt, comme les<br />
opérations d’aménagement urbain,<br />
de construction d’équipements publics<br />
et de réalisation de logements<br />
ruraux.<br />
Autres conséquences : la délivrance<br />
du permis de construire est<br />
toujours gelée, de même que les<br />
commissions de marchés publics<br />
n’ont pas pu se réunir pour le même<br />
motif. Les administrés ne savent<br />
plus à qui s’adresser et demandent<br />
une intervention rapide des pouvoirs<br />
publics pour débloquer une<br />
situation qui n’a que trop duré.<br />
A.Yechkour<br />
Tél : 041 41 23 62 - Fax : 041 40 91 66<br />
Les manuscrits, photographies ou tout<br />
autre document et illustration adressés<br />
ou remis à la rédaction ne seront pas<br />
rendus et ne feront l’objet<br />
d’aucune réclamation.<br />
Reproduction interdite de tous articles<br />
sauf accord de la rédaction.<br />
Un pôle<br />
touristique<br />
aux gorges<br />
de la Chiffa<br />
Le président de la<br />
commune de la Chiffa<br />
(wilaya de Blida) ne rêve<br />
que d’une chose :<br />
réaliser un pôle<br />
touristique sur les lieux<br />
paradisiaques des<br />
Gorges de la Chiffa à la<br />
mesure de sa renommée<br />
et de son image<br />
exceptionnelles.<br />
Traversant le mont de<br />
l’Atlas en séparant le<br />
versant de Chréa et celui<br />
de Tamesguida,<br />
culminant tous les deux à<br />
plus de 1500 m<br />
d’altitude, l’oued de la<br />
Chiffa constitue une<br />
œuvre naturelle admirée<br />
par les passagers et les<br />
visiteurs pour sa beauté .<br />
Il figure parmi les<br />
meilleurs endroits<br />
touristiques les plus<br />
fréquentés de la wilaya, à<br />
côté des sites non moins<br />
importants comme Chréa<br />
et Hammam Melouane.<br />
Géographiquement et<br />
stratégiquement, les<br />
gorges de la Chiffa ont de<br />
tout temps été la porte<br />
de la Mitidja vers<br />
l’arrière-pays et le Grand<br />
Sud.<br />
Longtemps négligé, le<br />
site connu pour ses<br />
chutes et cascades, ses<br />
forêts denses, ses cours<br />
d’eau, ses sources, ainsi<br />
que sa faune et sa flore<br />
très riches, avec<br />
notamment le singe<br />
magot, mérite un plan de<br />
valorisation et de mise<br />
en valeur pour accueillir<br />
les visiteurs et créer un<br />
endroit de dimension<br />
touristique de qualité.<br />
Tenant compte de ce<br />
handicap et des<br />
richesses naturelles que<br />
recèle cet endroit, le P/<br />
APC de la Chiffa, Bezari<br />
Mohamed, a développé<br />
les grands axes de<br />
développement de la<br />
zone touristique des<br />
Gorges de la Chiffa et de<br />
toute la région<br />
environnante. Il y a la<br />
réhabilitation de la<br />
fameuse Citadelle<br />
construite en 1930 à<br />
l’architecture<br />
particulière,<br />
l’aménagement d’un site<br />
touristique pour le<br />
développement de<br />
l’artisanat, en plus de<br />
celui d’un espace dédié<br />
aux loisirs. Pour<br />
terminer, le P/APC voit<br />
d’autres grands projets<br />
qui nécessitent<br />
l’intervention à un niveau<br />
plus élevé pour renforcer<br />
et exploiter les richesses<br />
du site en déclarant qu’il<br />
est possible de doter les<br />
gorges de la Chiffa d’un<br />
train en circuit sillonnant<br />
les deux rives des gorges<br />
pour le plaisir des<br />
familles et des enfants.<br />
Brahim B .
BÉCHAR<br />
D’interminables<br />
aménagements<br />
du stade<br />
Les travaux d’aménagement<br />
du stade du 20 août 1955,<br />
entrepris depuis presque<br />
deux années, sont toujours<br />
en cours. L’équipe de Béchar,<br />
la J.S.Saoura, reçoit<br />
ses hôtes dans un chantier.<br />
Des tribunes en perpétuelle<br />
construction. Les chutes de<br />
parpaings, de carrelage et de<br />
fer à béton remplissent les<br />
gradins. Les responsables<br />
affichent une indifférence<br />
déconcertante, face à cette<br />
situation. A croire qu’ils ne<br />
sont nullement, concernés.<br />
Ils semblent, totalement,<br />
déconnectés de la réalité.<br />
Si les responsables du club<br />
phare du Sud-ouest, ferment<br />
les yeux, ce n’est pas le cas<br />
de ces dizaines de milliers<br />
de supporters qui viennent<br />
les vendredis assister aux<br />
matchs. A. Boutaleb<br />
CRT<br />
L’embellie<br />
La direction du club Chabab<br />
Riadhi Témouchenti<br />
(CRT) a démenti toutes les<br />
rumeurs au sujet des démissions<br />
au sein du club.<br />
<strong>El</strong>le a prouvé sa rigueur<br />
et son sérieux. Ainsi tous<br />
les joueurs ont été payés<br />
avant-hier à la veille du derby<br />
témouchenti, mettant en lice<br />
le CRT et son voisin ZSAT.<br />
Au sujet du retour d’Ould<br />
Lakhdar la source confirme<br />
«La direction du club USM<br />
Blida l’a libéré et lui a remis<br />
ses papiers. Le coach Kebdani<br />
l’alignera prochainement<br />
sachant que ce joueur arrière<br />
latéral gauche apportera<br />
un plus à la défense vu son<br />
expérience et son talent».<br />
Certes, tous les supporters<br />
savent que leur club est<br />
confronté à un problème financier.<br />
O. S.<br />
CYCLISME<br />
Plus de 2OO<br />
coureurs<br />
attendus<br />
La ligue de cyclisme de la<br />
wilaya d’Ain Témouchent organisera<br />
un tour régional de<br />
cyclisme dans les communes<br />
d’Ain Tolba et Ain Kihel le<br />
19 mars prochain, selon son<br />
son président M. Hadj Bouchkara<br />
Mohamed.<br />
Selon cette source, les<br />
coureurs affiliées aux ligues<br />
d’Oran, Mascara, Relizane,<br />
Sid Bel-Abbès et Mostaganem<br />
participeront à ce tour<br />
aux côtés des Témouchentois<br />
relevant des sections<br />
des communes de Chabat<br />
<strong>El</strong> Ham, Ain Kihel, Hamam<br />
Bouhadjar, Amria et Ain Témouchent<br />
et dans toutes les<br />
catégories.<br />
Il est également prévu la participation<br />
des filles. Au total<br />
plus de 200 coureurs sont<br />
attendus. O. S.<br />
PHOTO : DR<br />
L<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 30<br />
SPORTS OUEST<br />
BODYBUILDING - POWER LIFTING<br />
Epreuves régionales<br />
à la salle «<strong>El</strong> Feth»<br />
a salle «<strong>El</strong> Feth» a abrité, vendredi et<br />
samedi, les épreuves régionales de Body-<br />
building et power-lifting marquées respec-<br />
tivement par la pesée des athlètes et le début<br />
des épreuves éliminatoires du Championnat<br />
Régionale de Bodybuilding et power- Lifting<br />
qui est organisé par la Ligue Oranaise. Plus<br />
d’une centaine d’athlètes, représentant les<br />
ligues de l’Ouest du pays, ont pris part, sous<br />
l’Egide de la Fédération Algérienne, à ces<br />
épreuves éliminatoires dans les cinq catégories<br />
en prévision du prochain Tournoi International<br />
de Body Building prochain dans la capitale de<br />
l’Ouest, Oran, dans le cadre de la célébration<br />
du 50 ème anniversaire de la fête du 5 juillet. Dix<br />
athlètes, sur la centaine en lice, vont, durant<br />
ces deux jours à la salle «<strong>El</strong> Feth», une salle<br />
archicomble en présence de nombreux fans et<br />
mordus, représenter l’Ouest du pays à ces joutes<br />
Avant le début des épreuves éliminatoires,<br />
des athlètes de l’Equipe Nationale ont exécuté<br />
des exhibitions longuement applaudies par le<br />
public connaisseur. Tegguer Kaddour<br />
COMMUNICATION<br />
La portée du sponsoring sportif<br />
largement évoquée à la CCIO<br />
a portée et le rôle du spon-<br />
Lsoring sportif, pour la relance<br />
de la pratique sportive<br />
à Oran et le développement<br />
de l’entreprise en matière de<br />
communication et booster par<br />
la même occasion ses ventes<br />
ainsi que son champ d’action,<br />
ont été largement évoqués lors<br />
d’une conférence-débat, organisée<br />
sous l’égide de la Chambre<br />
du Commerce et de l’Industrie<br />
de l’Oranie (CCIO).<br />
Cette rencontre, rehaussée par<br />
la présence des membres du<br />
bureau et de la direction de la<br />
CCIO, a vu la participation de<br />
sportifs et responsables locaux<br />
d’associations sportives et des<br />
invités. <strong>El</strong>le a été animée par<br />
deux experts de marque, MM.<br />
INTER RÉGIONS - GROUPE OUEST<br />
CRB HENNAYA - NASR SENIA<br />
Match perdu pour Hennaya<br />
Dans une notification à l’intention du club<br />
d’<strong>El</strong> Hennaya, la commission de la LIRF a<br />
décidé de donner «match perdu par<br />
pénalité» au CRB Hennaya pour attribuer le<br />
gain au Nasr-Essénia qui marque trois points<br />
et trois buts à zéro. L’instance, qui a eu à<br />
statuer sur ce match joué le 17 février 2012,<br />
a, après lecture des rapports d’officiels,<br />
étude de la feuille de match et audition des<br />
Bernard Guignard et Zabat<br />
Christian, un franco –algérien,<br />
des spécialistes dans la<br />
communication et l’organisation<br />
d’événements sportifs<br />
internationaux, invités à cette<br />
occasion par la Chambre du<br />
Commerce et de l’Industrie de<br />
l’Oranie. Lors de l’entrevue<br />
avec les deux invités, le Vice<br />
–Président, une gloire du mouvement<br />
sportif depuis les années<br />
1960, M. Dani Kouider,<br />
n’a pas manqué de rappeler<br />
qu’à présent, grâce aux infrastructures<br />
sportives et d’accueil<br />
dont dispose la capitale de<br />
l’Ouest du pays ainsi qu’aux<br />
moyens financiers qui sont octroyés<br />
par le wali pour les associations<br />
sportives, il est urgent,<br />
PHOTO : DR<br />
Des athlètes de l’Equipe Nationale ont exécuté des<br />
exhibitions longuement applaudies par le public<br />
a-t-il indiqué, de relancer la<br />
pratique sportive afin d’occuper<br />
les jeunes, former une élite<br />
sportive sachant que la ville<br />
d’Oran, qui a été de tout temps<br />
un vivier et une pépinière de<br />
jeunes sportifs, a formé, durant<br />
ces dernières décennies,<br />
des athlètes de talent. Par cette<br />
rencontre d’aujourd’hui, a-t-il<br />
indiqué, les élus de la chambre,<br />
en plus du volet économique<br />
et commercial, veulent<br />
inculquer dans la région, une<br />
culture sportive et surtout lancer<br />
le sponsoring sportif avec<br />
l’apport des entreprises pour<br />
des aides mutuelles afin de développer<br />
l’entité économique<br />
et le sport d’une manière générale.<br />
T. K.<br />
dirigeants d’<strong>El</strong> Hennaya,<br />
décidé de l’application de<br />
l’article 114 des règlements<br />
généraux et par là même<br />
infliger une suspension de<br />
six matchs au joueur<br />
Boukhari Réda, nonobstant<br />
des amendes pour les deux<br />
équipes suite à la bagarre<br />
générale qui a éclaté… Une<br />
situation qui fait perdre des<br />
points à l’actuel leader<br />
talonné par la JSM Tiaret à<br />
une longueur d’avance. Ces<br />
deux équipes vont d’ailleurs en découdre<br />
vendredi prochain à Tiaret avec à la clef la<br />
place de leader en jeu. Avant-hier, le CRB<br />
Hennaya a disposé sur son terrain le l’IR<br />
Mecheria par un but à zéro alors que les<br />
bleus d’«Ezzerga» ont déçu leurs supporters<br />
avec seulement un match nul ramené de Sig.<br />
A. Fawzi<br />
WAM<br />
La grogne<br />
des supporters<br />
out d’abord, je voudrais vous dire que nous sommes tous très<br />
Tdéçus. C’est certain, les défaites, concédées face à des équipes<br />
largement à notre portée, nous ont fait très mal. La chance n’a pas<br />
toujours été de notre côté. C’est ce qui nous laisse un sentiment<br />
de frustration et il y a de quoi avoir des regrets, selon le coach du<br />
Widad de Mostaganem en l’occurrence Biba. C’est une situation<br />
que vous avez vécue la saison passée, n’est-ce pas?<br />
C’est pratiquement le scénario de la saison passée qui se répète.<br />
Nous avons pu nous créer de nombreuses occasions et nous<br />
n’avons pas pu les concrétiser par manque de chance et de réussite.<br />
Je suis persuadé qu’au vu de nos prestations, nous ne pouvons<br />
qu’être optimistes. Aussi ce qui suscita cette fois-ci la grogne<br />
des supporters et une colère mal cachée par l’entraîneur Biba<br />
qui estime, que le club qui possède un énorme potentiel humain<br />
en jeunes joueurs a commis une grossière erreur en mettant en<br />
marge ceux-ci, dès lors que l’intégration de quelques-uns d’entre<br />
eux dans les récentes rencontres, vient de confirmer que l’avenir<br />
leur appartient et qu’il faudra songer, dès maintenant, à les préparer<br />
pour la prochaine saison. Le coach widadi Biba, qui recèle<br />
énormément d’expérience et d’un statut de technicien de haute<br />
valeur, en sait quelque chose, d’où la vision de faire confiance<br />
dès l’instant aux jeunes des -21 et -19 dont nombreux possèdent<br />
des qualités techniques indéniables, et il suffit seulement de les<br />
prendre en charge. A. Taoui<br />
ESM<br />
L’équipe retombe<br />
dans ses travers<br />
es coups de butoir des mille fans «vert et rouge» n’ont pas pour<br />
Lautant suffi a leur équipe pour se défaire de la coriace formation<br />
de l’USM Blida qui l’a contrainte au partage des points.<br />
Cet énième faux-pas a énormément déçu les supporters, eux qui<br />
espéraient un sursaut d’orgueil de leur équipe en arrachant une<br />
victoire et du coup se rassurer quant à la suite du parcours. Pourtant,<br />
le mot était lâché avant l’entame de la rencontre pour glaner<br />
les 3 points de la victoire, notamment de la part des Barbari qui ont<br />
promis monts et merveilles avant ladite rencontre. Mais c’était sans<br />
compter sur l’esprit guerrier des joueurs de la ville des Roses qui<br />
étaient à deux doigts de réussir le coup parfait, n’était-ce la malchance,<br />
tantôt, et les arrêts décisifs d’Amirouche. A. T.<br />
● RCR 1 - CRBAET 0<br />
Une formalité<br />
près une série de mauvais résultats, les Lions de la Mina ont<br />
Arenoué avec la victoire en venant au bout de la coriace équipe<br />
d’Ain <strong>El</strong> Turck. Devant des gradins déserts, les coéquipiers d’Alloui,<br />
keeper des locaux, ont sué avant de réussir l’unique concrétisation<br />
de la partie qui fut d’ailleurs longue à se dessiner. A la 57’ de jeu,<br />
Boulaffad qui, profitant d’un cafouillage dans la zone des réparations,<br />
ouvrit la marque d’un tir bien enveloppé. Auparavant, ce sont<br />
les visiteurs qui se manifestèrent et eurent deux occasions de scorer<br />
(23’et28’) bien annihilées par Alloui. Même après la réalisation des<br />
poulains de Drid, les capés de Bendémia n’ont pas baissé les bras et<br />
ont failli revenir à la marque si ce n’était la bonne aptitude de Alloui.<br />
En effet, ce dernier s’est magistralement distingué aux 71’ et 76’ de<br />
jeu lorsqu’il priva les Berrane et Mehieddine de buts presque faits;<br />
opportunité offerte par une maladresse de l’axe central du RCR qui a<br />
montré de grandes lacunes. Ainsi, le RCR devait dès lors développer<br />
une stratégie claire pour la prochaine saison pour espérer quitter ce<br />
niveau qui n’est guère le sien. Issac B.<br />
CULTURISME<br />
ET L’HALTÉROPHILIE<br />
Les Relizanais<br />
en championnat régional<br />
uit athlètes, issus des associations et autres clubs d’haltérophilie<br />
Het de bodybuilding participeront au championnat régional, qui<br />
aura lieu le mois de mai prochain dans la capitale de l’Ouest. Les<br />
objectifs visés sont, selon les responsables, le podium.<br />
Nous avons toujours honoré notre wilaya et on a même produit des<br />
athlètes de haut niveau, a noté un cadre sportif qui n’omet pas de<br />
rappeler les performances des Mokhtari et Chaabi, tous deux des<br />
champions nationaux. I. B.
ESCRIME<br />
De l’or pour<br />
Feriel Hadjabi<br />
L<br />
a première journée de la 19 e édition du championnat<br />
arabe d’escrime juniors et cadettes<br />
(filles et garçons), qui a débuté vendredi soir,<br />
a été favorable à l’élite algérienne. Lors de cette<br />
entame consacrée au sabre et à l’épée, la jeune<br />
sabreuse, Lea Moutoussouy (encore minime),<br />
victime d’une foulure à la cheville en pleine compétition,<br />
a remporté la médaille d’argent. Moutoussamy<br />
qui a été battue par la Tunisienne Al Garairy<br />
Yousra sur le fil (12-15), a tenu à terminer le<br />
combat malgré le fait qu’elle était handicapée par<br />
de fortes douleurs, avant d’être évacuée à l’hôpital.<br />
Selon le DTN, Abdelkader Berrak, Moutoussamy<br />
qui est sous traitement peut poursuivre la compétition<br />
en juniors, dont l’entrée en lice est prévue<br />
demain. Après l’argent offert par Moutoussamy, sa<br />
coéquipière Soria Abdiche a complété le podium<br />
en décrochant la médaille de bronze. Chez les<br />
cadets, l’épéiste Nour <strong>El</strong> Houda Hadawi s’est également<br />
illustrée avec une médaille de bronze. Hier<br />
samedi, et à l’heure où nous mettions sous presse,<br />
la fleurettiste Feriel Hadjabi a décroché l’or en<br />
battant la Marocaine Abif Oumaima (15-7) pour<br />
le titre arabe. Il est à signaler que les escrimeurs du<br />
Qatar, coachés par l’Algérienne Zohra Gamir, ont<br />
obtenu 3 médailles de différentes couleurs. C. B.<br />
ATHLÉTISME<br />
EN SALLE<br />
Hadj Lazib et<br />
Rahouli déçoivent<br />
à Istanbul<br />
près l’élimination sans surprise au premier<br />
A tour de Baya Rahouli (33 ans), qui a terminé<br />
vendredi matin à la 14e place (13,83m) au classement<br />
général du concours du triple saut des<br />
Championnats du monde en salle d’Istanbul qui<br />
s’achèvent demain, c’était au tour, hier matin, de<br />
Othmane Hadj Lazib de décevoir. En effet, Othmane<br />
Hadj Lazib (31ans) qui avait peu de chance<br />
de se qualifier aux demi-finales, a été disqualifié<br />
pour faux départ lors de la première série du 60 m<br />
haies. Des ratages qui interviennent à quatre mois<br />
des Jeux olympiques et qui sont loin d’être de bon<br />
augure. Les deux athlètes qui devaient confirmer<br />
les minima de participation des JO 2012 ont<br />
loupé leur test. C. B<br />
L<br />
e gardien de but du<br />
MCA, Fawzi Chaouchi,<br />
a été évacué en urgence<br />
hier matin vers l’hôpital après<br />
avoir ressenti un malaise.<br />
Transféré vers l’hôpital de<br />
Aïn Témouchent, les médecins<br />
de cet établissement ont<br />
conseillé les dirigeants qui<br />
ont accompagné le joueur<br />
de l’emmener vers l’hôpital<br />
d’Oran pour plus d’examens.<br />
De quoi souffre donc le gardien<br />
de but international des<br />
Vert et Rouge ? En moins<br />
d’une semaine, il a été victime<br />
de deux malaises qui<br />
l’ont empêché d’abord de<br />
ne pas aller au terme du précédent<br />
match du MCA face<br />
à l’ASO (il n’a joué qu’une<br />
mi-temps), ensuite de prendre<br />
part à la rencontre d’hier face<br />
au WAT, comptant pour les<br />
8 es de finale de la coupe d’Algérie.<br />
En effet, après son retour de<br />
Banjul, le joueur s’est senti mal,<br />
ce qui l’a poussé à faire l’impasse<br />
sur plusieurs séances d’entraînement.<br />
Après trois jours de repos,<br />
Chaouchi a repris ses esprits et a<br />
été convoqué pour le match contre<br />
l’ASO. Mais il a dû quitter le terrain<br />
après une mi-temps, et a été<br />
évacué vers l’hôpital de Chlef. Les<br />
médecins n’ont rien diagnostiqué<br />
de grave, et après deux jours de repos,<br />
il a été déclaré apte pour jouer<br />
le match d’après. D’ailleurs, l’entraîneur<br />
l’a pris avec le groupe qui<br />
a effectué le déplacement à Tlemcen<br />
pour affronter le WAT, mais là<br />
encore, il s’est senti tellement mal<br />
qu’il a fallu le transférer en urgence<br />
vers l’hôpital de Aïn Témouchent,<br />
avant d’être orienté vers celui<br />
d’Oran. Là-bas, il a subi différents<br />
examens (radios et analyses) et il<br />
faudra attendre les résultats pour<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 30<br />
SPORTS<br />
être situé sur le problème dont<br />
souffre le joueur. Mais, selon des<br />
rumeurs qui circulent, Chaouchi<br />
aurait peut-être été contaminé par<br />
un virus pendant son séjour à Banjul.<br />
Mais cela reste à confirmer. A<br />
signaler que le MCA a eu du mal à<br />
rejoindre la ville de Tlemcen suite<br />
aux incidents qui se sont produits<br />
dans la localité d’<strong>El</strong> Koudia, où les<br />
habitants ont fermé la route à cause<br />
d’un accident de la circulation qui<br />
a causé la mort d’une personne.<br />
D’ailleurs, le match a été retardé<br />
d’une heure.<br />
SONATRACH SE MET<br />
DE LA PARTIE<br />
Le quotidien du club le plus populaire<br />
d’Algérie, le Mouloudia<br />
d’Alger, est très animé. Que ce soit<br />
sur le plan sportif, où l’équipe galère<br />
en championnat, ou encore sur<br />
le plan organisationnel, où le club<br />
n’arrive toujours pas à sortir la tête<br />
CYCLISME - TOUR D’ALGÉRIE-2012<br />
Le Suédois Larsson remporte la 1 re étape<br />
L a 2e édition du Tour d’Algérie a<br />
débuté hier à partir d’Alger et<br />
s’étalera jusqu’au 16 mars sur un<br />
parcours de 642 km, réparti en six<br />
étapes. Cette 2 e édition a connu une<br />
forte participation de 111 coureurs<br />
représentant 13 pays. La première<br />
étape a été très serrée et a vu le<br />
coureur suédois, Anderson Larsson<br />
(Concordia Team/Danemark), remporter<br />
la course en parcourant la distance<br />
Alger- Aïn Defla (156km) en<br />
3h 40mn 37s. Larsson a devancé sur<br />
le fil l’Algérien Abdelbasset Hannachi<br />
du GS Pétroliers (3h 40mn<br />
VICTIME D’UN NOUVEAU MALAISE<br />
Chaouchi évacué vers<br />
l’hôpital d’Oran<br />
42s) et son équipier, le Danois Mortensen<br />
Mikkel (Concordia Team/<br />
Danemark) qui a réalisé un temps de<br />
3h 40mn 51s. Cette première étape a<br />
été très disputée avec la reconnaissance<br />
du vainqueur Larsson qui a<br />
déclaré à la fin de la course : «C’est<br />
ma deuxième participation en Afrique.<br />
C’était une étape formidable,<br />
mais difficile. Nous avons été gênés<br />
par le vent à quelques kilomètres<br />
de l’arrivée, mais parce qu’il y a<br />
eu une forte adversité de la part de<br />
mon dauphin (l’Algérien Hannachi ;<br />
ndlr). C’est un adversaire de bonne<br />
Chaouchi à sa sortie, hier, de l’hôpital d’Oran<br />
qualité. Toutefois, mon objectif est<br />
conserver le maillot jaune jusqu’à<br />
la fin.» De son côté, le représentant<br />
algérien Hannachi (GSP) affirme :<br />
«L’étape était difficile à cause de la<br />
forte concurrence et le vent. Je pense<br />
qu’avec l’amélioration des conditions<br />
climatiques à partir de demain<br />
(aujourd’hui) et l’aide de mes coéquipiers,<br />
je ferai une meilleure course.»<br />
Les coureurs reprendront leur<br />
vélo aujourd’hui pour la deuxième<br />
étape, prévue entre Chlef et Mostaganem,<br />
sur une distance de 147 km.<br />
Y. Temani<br />
PHOTO : EL WATAN<br />
de l’eau. Ainsi, après l’épisode<br />
Pellicano qui a fait couler beaucoup<br />
d’encre, nous assistons,<br />
depuis quelques jours, à une<br />
nouvelle histoire avec l’éventuelle<br />
intronisation de Eddir<br />
Loungar, qui souhaite investir<br />
dans le club, mais il reste encore<br />
du chemin à parcourir pour que<br />
le projet aboutisse. Toutefois,<br />
une nouvelle donne vient de<br />
faire surface, puisque l’on parle<br />
d’un projet qui remettrait le<br />
MCA entre les mains de la compagnie<br />
pétrolière Sonatrach.<br />
Une société qui a vu son nom lié<br />
au Doyen pendant presque trois<br />
décennies.<br />
Les mentors de ce projet sont<br />
les membres de l’assemblée<br />
générale du CSA-MCA, ver-<br />
sion Abdelhamid Zedek, qui<br />
s’attellent à ce qu’il devienne<br />
réalisable. Selon nos sources,<br />
ces derniers ont eu de sérieuses<br />
discussions avec Amar Brahmia,<br />
un cadre de la Sonatrach, et aussi<br />
une personnalité qui devra intégrer<br />
l’assemblée générale du CSA-<br />
MCA, sur un éventuel retour du<br />
club sous l’aile de la compagnie<br />
pétrolière. Il semblerait que c’est le<br />
ministre de l’Energie et des Mines,<br />
Youcef Yousfi, et le directeur-général<br />
de la compagnie qui auraient<br />
instruit Brahmia de rencontrer les<br />
dirigeants mouloudéens pour étudier<br />
les possibilités de la concrétisation<br />
de ce projet. Au cas où cela<br />
se réalise, le GSP sera dissout et le<br />
MCA recouvrera les treize autres<br />
sections qu’il a laissées au profit<br />
de la compagnie lors du passage du<br />
club à la forme civile en 2008.<br />
Une chose est sûre, cette affaire<br />
devra connaître d’autres rebondissements<br />
et animera davantage<br />
le quotidien du doyen des clubs<br />
algériens. Anis B.<br />
Calendrier<br />
de la FIFA : plus<br />
de match amical<br />
au mois d’août<br />
Le calendrier international de la FIFA<br />
sera désormais dépourvu du match<br />
amical habituellement programmé<br />
à la mi-août de chaque année.<br />
C’est ce qu’a décidé l’instance<br />
internationale à la demande des<br />
puissants clubs européens. Coincée<br />
entre la reprise de la préparation et<br />
parfois les premiers matchs de la<br />
compétition nationale, cette date<br />
FIFA ne faisait plus l’unanimité. En<br />
août dernier, l’équipe d’Algérie<br />
avait annulé un match amical prévu<br />
contre la Tunisie. Les clubs du vieux<br />
continent n’ont jamais lâché prise<br />
pour faire reculer la FIFA sur ce<br />
point. Ils ont fi ni par obtenir gain de<br />
cause.<br />
Cette année, la FIFA avait fi xé la date<br />
du 15 août 2012 pour le déroulement<br />
des rencontres amicales. Le forcing<br />
des clubs européens a porté ses<br />
fruits. Il n’y aura plus de matchs<br />
amicaux au mois d’août. La décision<br />
sera offi cialisée dans les prochains<br />
jours. Y. O.<br />
DNA : journées<br />
d’évaluation<br />
au profi t<br />
des arbitres<br />
La Commission des arbitres de<br />
la Division nationale amateur<br />
(DNA) organise, les 12 et 13 mars,<br />
des journées d’évaluation et de<br />
communication avec les arbitres<br />
de la Ligue au niveau de l’hôtel<br />
Mehdi, à Staouéli. Le président de<br />
la Commission des arbitres, Rachid<br />
Medjiba, ainsi que ses collègues<br />
mettront à profi t ce regroupement<br />
de deux jours pour aborder avec<br />
les arbitres de nombreux chapitres<br />
et faire des recommandations en<br />
prévision de la fi n de saison. Le<br />
dernier jour de stage sera consacré<br />
aux tests physiques qui auront<br />
lieu au niveau du Sato, complexe<br />
olympique Mohamed Boudiaf. Belle<br />
initiative. Y. O.<br />
Hier, lors de la première étape Alger-Aïn Defla<br />
PHOTO : B. SOUHIL
LIGUE 2. 22<br />
● CABBA 0 - USMAn 0<br />
Un nul équitable<br />
e JOURNÉE<br />
Stade du 20 Août 1955 (Bordj Bou Arréridj),<br />
Arbitres : Hallalchi, Doulache, Brahim<br />
Averts : Belatrèche (CABBA) ; Ali Guechi (USMAn)<br />
Expuls. : Ferradji 90’+5 (CABBA)<br />
CABBA : Ferradji, Bakhtaoui, Hamdadou, Bendahmane, Mansour<br />
(Bentayeb 60’), Cherif <strong>El</strong> Ouzani, Djerrar (Belatrèche 76’), Mohamed<br />
Rabah, Belguerfi, Abed (Akouche 66’), Belkheir.<br />
Entr. : Iftissen<br />
USMAn : Ouadah, Belghomari, Lahcen, Zemmouchi, Benabdellah, Ali<br />
Guechi, Ounnas, Naâmoune (Bey 26’), Seddik, Maaziz et Harbache.<br />
Entr. : Mouassa.<br />
Lors de la rencontre qui a opposé le CABBA à l’USMAn, avanthier,<br />
les visiteurs ont obligé le leader du championnat de la Ligue 2,<br />
au partage des points. Les locaux ont été très dangereux à maintes<br />
reprises, surtout en première mi-temps par Belguerfi et Belkheir,<br />
mais la pression et la concentration ont été très dominantes dans<br />
cette rencontre. Les visiteurs n’ont pas lâché prise, surtout après la<br />
pause. Ils sont revenus plus confiants et avec plus d’assurance. Ils<br />
ont même menacé la défense bordjienne à plusieurs reprises par<br />
Belghomari notamment, sans pour autant que le ballon trouve le<br />
chemin des filets. Y. B.<br />
● MOC 1 - OM 1<br />
Un autre faux pas<br />
Stade Chahid Hamlaoui (Constantine)<br />
Arbitres : Saadi, Hadj Saïd, Rezgine.<br />
Buts : Bouregaa (1’)MOC ; Rait (58’) OM<br />
Averts. : Bouregaa, Bendridi, Belayada (MOC) ; Sahraoui, Rait,<br />
Messaoudi (OM)<br />
MOC : Chouih, Idiou, Khenifsi, Benayada, Sofiene, Bendridi, Khellaf,<br />
Bouregaa, Djemaouni, Chermat (Derbal 77’), Belaidi.<br />
Entr. : Mechiche.<br />
OM : Ould Mata, Ammoura, Boudemagh, Droudgel, Boutenaf (Niati 55’),<br />
Mokrane, Hacene, Sahraoui, Rait, Anani(Benmeddour 64’), Messaoudi.<br />
Entr. : Latreche<br />
Les locaux entrent directement dans le vif du sujet, puisque dès la<br />
1’ Bouregaa donne l’avantage au MOC. La pelouse étant dans un<br />
piteux état, l’on n’assistera pas à une grande partie. La seule action<br />
dangereuse durant cette manche, à l’actif des visiteurs, a été le bolide<br />
lancé par Rait à la 40’et sur lequel Chouih a dû faire une belle<br />
parade pour le stopper. En seconde période, le jeu des Olympiens<br />
est mieux organisé, et c’est tout logiquement qu’ils arrivent à égaliser<br />
par Raït d’une jolie tête piquée.<br />
MECHICHE JETTE L’ÉPONGE<br />
Le coach mouloudéen, Mechiche, a jeté l’éponge hier juste après la<br />
rencontre après avoir essuyé de sévères et violentes critiques de la<br />
part des supporters, ainsi que des dirigeants du club, après l’échec<br />
concédé face à l’OM. Ses détracteurs lui ont reproché sa passivité<br />
durant ladite rencontre, mais surtout son manque d’initiative<br />
puisqu’il n’a effectué qu’un seul changement durant ce match. L. B.<br />
● USB 6 - SAM 1<br />
Victoire de la révolte<br />
Stade du 18 Février (Biskra)<br />
Arbitres : Bouali, Bouleknet et Khentache<br />
Buts : Djabou (16’), Khoualed (33’), Mosbah (43’), <strong>El</strong> far (45’),<br />
Mosbah (77’, Daoud (90’) USB ; Mecherfi (63’) SAM.<br />
Averts. : Heriet (USB) ; Allali, Fertoul (SAM).)<br />
USB : Benmoussa, Djabou, Guedja (Zemouri 87’), Guassiri, Heriet, <strong>El</strong><br />
far (Moundji 65’), Si Ahmed, Belouahem, Khoualed, Rasmel, Mosbah<br />
(Daoud 80’)<br />
Entr. : Bougherara<br />
SAM : Gariche, Bahri, Kechaili, Allali, Moumen, Adda ( Fertoul 46’),<br />
Haoua, Tlemçani, Bendiaf, Mecherfi (Kerras 68’), Benayad. (Laroussi 70’)<br />
Entr. : Bordji<br />
L’équipe de Mohammadia a subi un véritable affront en encaissant<br />
pas moins de six buts lors de cette journée. A la 16 e minute, Mosbah<br />
exécute un coup franc des 20 mètres et Djabou envoie le ballon, mal<br />
renvoyé par la défense, dans les filets de Gariche. A la demi-heure de<br />
jeu, Djabou s’échappe sur la droite et centre le ballon vers Khoualed,<br />
en embuscade, qui double la mise. Quelques minutes plus tard, les<br />
locaux concrétisent une troisième occasion par Mosbah qui profite<br />
d’une belle passe de Djabou. <strong>El</strong> far n’est pas en reste de ce festival<br />
de buts puisqu’avant la fin de la première mi-temps, il inscrit le quatrième<br />
but, en trompant le portier du SAM. De retour des vestiaires,<br />
les visiteurs profitent d’une baisse de régime des locaux et Mecherfi<br />
sauve l’honneur de son équipe en logeant le ballon dans la lucarne de<br />
Benmoussa (63 ’ ). Un quart d’heure plus tard, Mosbah, incontestablement<br />
l’homme de ce match, mystifie la défense adverse et fusille<br />
d’un tir croisé le gardien Gariche pour un cinquième but pour l’USB.<br />
Daoud, entré quelques minutes auparavant, aggrave le score à la dernière<br />
minute du temps réglementaire. H. M.<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 31<br />
SPORTS<br />
COUPE D’ALGÉRIE. 8 es DE FINALE<br />
L’USMA perpétue<br />
● WAT 1 - MCA 0<br />
Nouveau ratage<br />
du Doyen<br />
Stade Akid Lotfi (Tlemcen)<br />
Arbitres : Abid Charef, Boulfelfel et Tamen<br />
But : Sidhoum (49’) WAT<br />
Averts : Boudjekdji (WAT) ; Ghazi, Babouche,<br />
Berradja, Djallit (MCA)<br />
WAT : Djemilii, Messaoudi, Boudjekdji,<br />
Mebarki, Tiza, Rechrouche (Benlarbi 22’),<br />
Sidhoum, Zouaoui, Sameur, Andry, Ambane<br />
(Bourahli 89’)<br />
Entr. : Amrani<br />
MCA : Bouzidi, Besseghier, Babouche,<br />
Zeddam, Mobitang (Daoud 85’), Koudri,<br />
Yachir (Amroune 75’), Ghazi, Sayah, Berradja<br />
(Yalaoui 67’), Djallit<br />
Entr.: Bouhellal<br />
Le Mouloudia d’Alger a été éliminé hier à<br />
Tlemcen par le Widad local qui l’a emporté,<br />
dans le cadre des huitièmes de finale de<br />
la coupe d’Algérie de football, par la plus<br />
petite des marges (1-0). Malgré leur arrivée<br />
tardive au stade, les Algérois entament la<br />
partie tambour battant, dominant les vingt<br />
première minutes, se créant des occasions de<br />
but. Le WAT revient en seconde période avec<br />
de meilleures intentions. Il trouvera rapidement<br />
le chemin des filets par l’entremise de<br />
Sidhoum (49’). Les locaux, libérés, partiront<br />
à la recherche du but du KO, mais l’efficacité<br />
leur a fait défaut. Les Mouloudéens donneront,<br />
en fin de match, des sueurs froides aux<br />
Widadis qui sauront résister pour composter<br />
leur billet qualificatif aux quarts de finale.<br />
LES RAISONS DU RETARD<br />
Contacté par téléphone, le secrétaire du club<br />
Attalah nous relatera les raisons de l’arrivée<br />
tardive du MCA à Tlemcen : «Nous avons<br />
passé la nuit à Aïn Témouchent qu’on a quittée<br />
à 11h45 pour rejoindre le stade colonel<br />
Lotfi de Tlemcen distant de 70 km, lorsqu’à<br />
une dizaine de km de notre destination finale,<br />
nous avons trouvé que la route était bloquée<br />
par la population. Une femme âgée venait<br />
d’être percutée par un automobiliste et était<br />
décédée sur le coup, et c’est ce qui a déclenché<br />
la colère des habitants de cette bourgade.<br />
Après une attente de plus de deux heures,<br />
nous avons pu rejoindre le stade à 15 heures,<br />
grâce aux efforts des services de sécurité. Les<br />
officiels ont été compréhensifs et nous ont<br />
attendus». A. H. / A. R.<br />
● USMA 1 - JSK 0 (AP)<br />
Laïfaoui, l’homme<br />
providentiel<br />
Stade Omar Hamadi (Alger)<br />
Arbitres : Zouaoui, Bitam et Chenaoua<br />
But : Laïfaoui (111’) USMA<br />
Averts. : Remache, Zarabi, Hanifi (JSK) -<br />
Laïfaoui (USMA)<br />
USMA : Zemmamouche, Maïga (Laïfaoui<br />
94’), Yekhlef, Khoualed, Chafaï, Bouazza<br />
(Bouchema 114’), Ferhat, Lemmouchia,<br />
Hamiti, Boualem (Meklouche 65’), Djediat<br />
Entr. : Ighil<br />
JSK : Asselah, Remache, Zarabi (Boulemdaïs<br />
113’), Belkalem, Rial, Camara (Tedjar 46’), <strong>El</strong><br />
Orfi, Metref, Hanifi, Sedkaoui, Hemani (Ziad 100’)<br />
Entr. : Karouf<br />
L’USMA n’a jamais perdu face à la JSK,<br />
confirmant ainsi sa suprématie sur les Kabyles<br />
dans cette compétition. Mais force<br />
est de reconnaître que cette fois, la tâche<br />
des hommes de Meziane Ighil n’était guère<br />
la tradition<br />
Le Widad de Tlemcen poursuit son aventure en Coupe d'Algérie<br />
facile. Ils ont dû attendre les prolongations<br />
pour inscrire le but de la délivrance, grâce<br />
au défenseur Laïfaoui qui venait à peine<br />
de rentrer en remplacement de Maïga. Un<br />
corner, bien botté par Meklouche, a trouvé<br />
la tête croisée du défenseur international, qui<br />
a mis le ballon loin de portée du gardien de<br />
but Aselah (111’). Une qualification méritée<br />
pour les Rouge et Noir, lesquels comptent<br />
aller le plus loin possible dans cette compétition<br />
et, pourquoi pas, remporter le doublé<br />
puisqu’ils restent toujours en course pour<br />
le titre de champion d’Algérie. Les deux<br />
équipes étaient prudentes durant toutes les<br />
péripéties du match. Une seule erreur de<br />
marquage défensif des Canaris a donné un<br />
avantage aux Usmistes qui leur a permis de<br />
se qualifier au prochain tour. Anis B.<br />
● ASO 4 - CRBAD 0<br />
Sans forcer<br />
Stade Boumezrag (Chlef)<br />
Arbitres : Bachir, Benmansour, Abid<br />
Buts : Naceri (14’), Seguer (47’ et 67’)<br />
Hadouche (83’) ASO<br />
ASO : Ghalem, Gharbi, Zazou, Saïdoun,<br />
Zaoui, Bentoucha (Zaoueche 61’), Naceri<br />
(Ali Hadji 61’), Abdeslam (Sellama 75’),<br />
Hadouche, Messaoud, Seguer<br />
Entr. : Saâdi<br />
CRBAD : Himer, Chebi, Bellalouli, Kaouche<br />
53’), Saâdou, Ouares, Hadjara, Adjissi,<br />
Bouakaf (Douadji 61’), Messaï (Hamidi 80’),<br />
Kemiles, Rouag<br />
Entr. : Benhocine<br />
L’aventure du petit Poucet, le CRB Aïn<br />
Djasser en coupe d’Algérie s’est achevée<br />
hier après sa défaite sur le score de 4 à 0. Les<br />
représentants de la wilaya de Batna n’ont pas à<br />
rougir de cette défaite et quittent la coupe avec<br />
les honneurs après un parcours historique. De<br />
son côté, l’ASO Chlef a joué à l’économie,<br />
même si Saâdi avait aligné l’équipe type. Naceri<br />
a ouvert la marque, puis Seguer ajoutera<br />
deux autres buts, et enfin Hadouche clôturera<br />
le festival offensif par un 4 e but. A. Y.<br />
● ESS 4 - JSS 2<br />
L’Entente s’est<br />
fait peur<br />
Stade du 8 Mai 1945 (Sétif)<br />
Arbitres : Houasnia, Omari et Gourari<br />
Buts : Zaïdi (32’et 55’) JSS ; Djabou (49’),<br />
Cyril (51’), Benmoussa (54’ et 74’) ESS<br />
ESS : Benhamou, Lakhdari (Tiyouli46’),<br />
Bengorine, Diss, Belkaïd, Ferahi, Hachoud,<br />
Benmoussa, Ghazali, Djabou, Bentaleb<br />
(Cyril39’ puis Kouamé 76’)<br />
Entr. : Geiger<br />
JSS : Sofiane, Mebarki (Benmohamed<br />
77’), Sabouni, Boukemacha, Terbah, Fethi,<br />
Bousmaha, Zaïdi, Benrabah, Metrani<br />
(Bencharif 66’), Amrani (Amri 61’)<br />
Entr. : Benhafiane<br />
Disputée dans des conditions climatiques des<br />
plus exécrables, la rencontre n’a pas emballé<br />
le public, qui ne s’est pas déplacé en nombre.<br />
Celui-ci est crucifié par la réalisation de Zaïdi<br />
(32’) qui prend la défense et Benhamou de<br />
vitesse. Sermonnés dans les vestiaires, les<br />
camarades du Diss reviennent avec d’autres<br />
intentions et inscrivent trois buts (Djabou 49’,<br />
Cyril 51’ et Benmoussa 54’) en l’espace de<br />
six minutes. Tombant dans la facilité, les Noir<br />
et Blanc sont une nouvelle fois surpris par<br />
ce lutin de Zaïdi (55’) qui relance le match.<br />
Piqués dans leur amour-propre, les hommes<br />
de Geiger reprennent les choses en main et<br />
inscrivent un 4 e but par Benmoussa bien servi<br />
par Djabou, en super forme. Kamel B.<br />
Résultats et classement<br />
■ Ligue 2 (22 e journée)<br />
ESM - USMB 2-2<br />
PAC - MSPB 1-0<br />
ASMO - RCK 1-1<br />
ABM - USMBA 1-0<br />
CABBA - USMAn 0-0<br />
MOC - OM 1-1<br />
USB - SAM 6-1<br />
JSS - MOB (reporté)<br />
■ Classement Pts J<br />
1. CABBA 50 22<br />
2. JSS 35 20<br />
3. USMBA 34 22<br />
4. MOB 33 21<br />
5. USMAn 32 22<br />
6. MOC 31 21<br />
7. MSPB 30 22<br />
--. OM 30 22<br />
9- ASMO 29 22<br />
--. USMB 29 22<br />
11. ESM 28 22<br />
12. ABM 26 22<br />
13. RCK 25 22<br />
14. SAM 24 22<br />
15. PAC 21 22<br />
16. USB 17 22<br />
PENSÉE<br />
Triste fut ce jour<br />
le 11/03/2001 où<br />
disparaissait notre cher<br />
père<br />
DJERBOUE HAMID<br />
à l’âge de 55 ans.<br />
Sa femme Ratiba et<br />
ses enfants Zoubir,<br />
Khedoudja, Zahida et Farouk demandent<br />
à ceux qui l’ont connu d’avoir une pieuse<br />
pensée à sa mémoire.<br />
Que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis.<br />
PHOTO : D. R.
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />
L<br />
e journalisme de proximité a été à<br />
l’honneur pour la 5 e édition du prix<br />
de Abdelhamid Benzine ! Deux cor-<br />
respondants de la presse nationale ont été<br />
distingués pour l’édition 2012 de ce prix<br />
biannuel qui a pour vocation d’encourager<br />
les jeunes journalistes algériens. Le premier<br />
prix a été remis au journaliste Salah<br />
Saïoud de la radio locale de Ouargla pour<br />
l’une de ses enquêtes sur la protection de<br />
l’environnement. Le prix d’honneur a été<br />
décerné à Mohamed Kali, correspondant<br />
d’<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> à Aïn Témouchent, pour l’ensemble<br />
de son travail.<br />
Le jury – composé de professionnels des<br />
médias, dont des journalistes et des enseignants<br />
en sciences de l’information – a<br />
étudié une trentaine de candidatures en<br />
arabe et en français. Les deux lauréats de<br />
l’édition 2012, investis dans le journalisme<br />
de proximité, ont été récompensés hier,<br />
lors d’une cérémonie organisée par l’association<br />
Les Amis de Abdelhamid Benzine,<br />
à l’Ecole supérieure de journalisme de Ben<br />
Aknoun, en présence de nombreux invités<br />
de l’association et d’anciens compagnons<br />
du défunt Abdelhamid Benzine. Un<br />
moment que les organisateurs ont voulu<br />
comme «un rendez-vous de mémoire»<br />
pour rendre hommage au parcours du<br />
défunt, mais aussi «au combat de l’homme,<br />
à son engagement et à son grand<br />
humanisme». Depuis la création de ce prix<br />
biannuel, en mars 2004, plusieurs journalistes<br />
de la presse nationale ont été primés.<br />
L’association Les Amis de Abdelhamid<br />
Benzine n’a pas manqué, cette année<br />
encore, de rendre hommage à l’œuvre<br />
militante et journalistique de Abdelhamid<br />
Benzine pour opérer «une jonction avec<br />
les nouvelles générations de journalistes»<br />
ont précisé les organisateurs.<br />
RETOUR SUR LE PARCOURS<br />
DE L’HOMME<br />
Né à Beni Ourtilane (Sétif) en avril 1926,<br />
décédé le 6 mars 2003, Abdelhamid<br />
Benzine a été un grand militant du PPA-<br />
ALGER 8° ORAN 8°<br />
14°<br />
CONSTANTINE 4°<br />
16°<br />
11°<br />
OUARGLA 8°<br />
°<br />
19°<br />
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 11 mars 2012<br />
REMISE DU PRIX ABDELHAMID BENZINE 2012<br />
Deux correspondants<br />
des médias honorés<br />
● Le premier prix est revenu à Salah Saïoud de la radio locale de Ouargla et le prix d’honneur<br />
à Mohamed Kali, correspondant d’<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> à Aïn Témouchent.<br />
MTLD de 1940 à 1951 et du PCA en<br />
1953 ; puis, à partir de 1955, au FLN en<br />
rejoignant le maquis durant la guerre de<br />
Libération nationale. Arrêté en novembre<br />
1956 et condamné à 20 ans de travaux<br />
forcés, il fut enfermé dans des camps de<br />
concentration (Tlemcen, Oran, Lambèze,<br />
camp spécial de Boghari, Hammam<br />
Bouhadjar) jusqu’à l’indépendance.<br />
En juillet 1962, il reprend ses activités au<br />
Parti communiste algérien et de rédacteur<br />
en chef du quotidien Alger républicain.<br />
Après le coup d’Etat du 19 juin 1965, il est<br />
membre de la direction de l’ORP puis, à<br />
partir de janvier 1966, de celle du PAGS<br />
clandestin. En avril 1990, Alger Républicain<br />
reparaît et il en devient le responsable éditorial.<br />
Abdelhamid Benzine est, aussi,<br />
auteur de plusieurs ouvrages : Le Camp,<br />
Journal de Marche, La Montagne et la<br />
Plaine, La grande aventure d’Alger<br />
Républicain avec Boualem Khalfa et Henri<br />
Alleg, Lambèze, Le Sergent.<br />
Fella Bouredji<br />
EBOULEMENT À BOUZARÉAH<br />
UN ENFANT ET SA MÈRE MEURENT SOUS LES DÉCOMBRES<br />
■ Un enfant de 11 ans et sa mère<br />
de 36 ans sont décédés, dans la nuit de<br />
vendredi à samedi, sous les décombres<br />
de leur maison, située dans le bidonville<br />
Cantabette, appelé également Laouina,<br />
dans la localité de Bouzaréah, sur les<br />
POINT ZÉRO<br />
Grille des départs<br />
V<br />
ingt ans plus tard, par des vagues redondantes,<br />
l’islamisme vert, tout comme le régime gris, refuse de<br />
partir. Saïd Sadi par contre, président du RCD et ennemi<br />
préféré des islamistes, s’en va. La nouvelle a vite fait le tour des<br />
rédactions, décontenancées par cet abandon de poste si<br />
courageux. Saïd Sadi qui s’en va, on pourrait tout de suite<br />
penser que c’est un gage de plus pour l’islamisme conquérant,<br />
mais il ne s’agit pas de cela ; après 23 ans de pouvoir, le<br />
«docteur de la laïcité» ou «le psychiatre du régime», s’en va<br />
pour laisser la place à quelqu’un d’autre, qui aura beaucoup de<br />
mal à compenser son charisme et son sens de la formule. Mais<br />
comparé aux autres partis politiques, le PT de Hanoune, le FFS<br />
de Aït Ahmed ou le RND de Ouyahia, le geste a valeur de<br />
symbole ; on ne peut demander à tout un régime ou toute une<br />
nation de changer si soi-même on ne change pas. Finalement,<br />
de tous les partis politiques, c’est le FLN qui respecte le plus<br />
hauteurs d’Alger. Le père, âgé de 57 ans,<br />
a eu la vie sauve ; il s’en est sorti avec des<br />
blessures au niveau des jambes, indique<br />
la cellule de communication de la direction<br />
de la Protection civile de la wilaya<br />
d’Alger. Ce bidonville a été directement<br />
touché par le glissement de terrain survenu<br />
durant la même nuit en raison des<br />
fortes précipitations. La maison, qui est<br />
en fait une construction anarchique, n’a<br />
pu résister aux masses de terre et la famille<br />
a été enterrée vivante. F. A.<br />
Par Chawki Amari<br />
l’alternance. Pendant que les longévités à la tête des partis<br />
«privatisés» sont à deux chiffres, Belkhadem n’y est que depuis<br />
7 ans, même si son président d’honneur, Bouteflika, y est<br />
depuis plus d’un demi-siècle. On ne le dit pas, mais c’est le<br />
frère ennemi du RCD, le FFS, qui doit se féliciter du départ de<br />
Sadi. Si l’un boycotte, l’autre participe, et vice-versa, si Sadi<br />
part, Aït Ahmed reste, qui serait d’ailleurs parti si Sadi était<br />
resté. Question subsidiaire, et si Belkhadem, Ouyahia, Soltani,<br />
DOK, Benbouzid, Ould Abbès, Bouteflika (les deux), Saâdoune,<br />
Grine, Raouraoua, Belhouchet, Toufik, Karim, Chawki Amari,<br />
Cheb Yazid, Khalida et Yasmina partaient tous, que se passeraitil<br />
? Les uns pourraient annoncer qu’ils resteraient tous, d’autres<br />
pourraient dire qu’ils partiraient tous. Entre ces deux<br />
catégories, il y a une évidence : l’Algérien est l’un des rares<br />
êtres humains qui ne peut vivre sur une île déserte. S’il est seul,<br />
sur qui va-t-il taper ?<br />
COMMENTAIRE<br />
L’héritage<br />
NEDROMA (TLEMCEN)<br />
PLUS DE 2,5 TONNES<br />
DE CANNABIS SAISIES<br />
EN 24 HEURES<br />
■ En tout, près de 15 tonnes<br />
de kif provenant du Maroc<br />
ont été saisies en moins<br />
d’un mois dans la wilaya de<br />
Tlemcen. Vendredi pendant<br />
la prière, dans le quartier<br />
Khoriba, les services de la<br />
police judiciaire de Nedroma<br />
(60 km de Tlemcen)<br />
ont mis la main sur près de<br />
25 quintaux de résine de<br />
cannabis dissimulés dans<br />
deux véhicules trafiqués,<br />
une Renault 25 et une Renault<br />
Espace.<br />
Cette prise a été rendue<br />
possible grâce à la dénonciation<br />
d’un citoyen qui,<br />
voyant que des personnes,<br />
l’air angoissé, s’affairaient<br />
à la réparation de leurs véhicules<br />
tombés en panne,<br />
a eu la présence d’esprit<br />
d’appeler le commissariat<br />
de police.<br />
Arrivés sur les lieux, les<br />
policiers ont fouillé les<br />
voitures. La découverte a<br />
été plus qu’effarante : une<br />
quantité impressionnante<br />
de plaquettes était dissimulée<br />
dans les deux voitu-<br />
Retrouvez les prévisions complètes sur www.elwatan.com<br />
de Sadi Par Ali Bahmane<br />
C’est un leader d’un rare charisme, d’un grand<br />
courage et d’un verbe incisif qui s’efface et ce<br />
n’est pas rien dans le monde politique algérien où<br />
foisonnent arrivistes, médiocres et personnages<br />
publics inconsistants et où domine un discours politique<br />
indigent : même s’il reste simple militant de son parti, le<br />
départ de Saïd Sadi de la présidence du RCD est un coup<br />
dur pour le camp démocratique, la lutte anti-intégriste et la<br />
politique d’une manière générale. Nul ne peut nier que les<br />
grandes avancées dans la reconnaissance de l’amazighité,<br />
la défense des libertés publiques et individuelles et dans<br />
l’endiguement de la vague islamiste doivent beaucoup à ce<br />
parti dont le président sortant a su maintenir le cap même<br />
si cela s’est fait, quelquefois, au détriment d’une certaine<br />
cohésion des troupes conduisant beaucoup de cadres de<br />
valeur à la démission. De ce départ de Saïd Sadi, le premier<br />
à en tirer les dividendes est à l’évidence le pouvoir, à deux<br />
mois d’une élection dont il a déjà tracé les contours, largement<br />
en faveur des anciens partis qui l’ont toujours soutenu<br />
et au bénéfice inespéré d’une coalition islamiste bricolée<br />
en dernière minute. Aux nouveaux partis, il concéderait<br />
quelques sièges pour entretenir l’illusion d’un Parlement<br />
pluraliste et conforter l’opinion publique internationale. La<br />
pratique des quotas et la fraude électorale ont été précisément<br />
au centre du combat de Saïd Sadi toutes ces dernières<br />
années, deux fléaux récurrents, constamment perfectionnés<br />
par le régime pour se doter d’une majorité écrasante au sein<br />
d’un Parlement auquel il a destiné dès le départ un rôle de<br />
simple appendice de l’Exécutif. Les jeux sont faits et rien<br />
ne pourrait arrêter la machine infernale du 10 mai.<br />
L’Algérie ne vivra pas son «Printemps arabe» comme elle<br />
n’a pas vécu les espoirs démocratiques nés de la revendication<br />
amazighe de1980, de la révolte des jeunes de 1988 et<br />
de l’ouverture politique de 1989. L’analyse de Saïd Sadi<br />
n’a jamais été aussi juste : portés à bout de bras par les<br />
services de sécurité, des clans politiques bien précis issus<br />
d’une guerre de libération inachevée et surtout pervertie se<br />
sont accaparés du pays depuis son indépendance lui bradant<br />
ses richesse et lui imposant leur idéologie et leur mode<br />
de pensée. La persistance de la mainmise de ce système<br />
politique, rentier et oppresseur, en dépit de toutes les luttes<br />
démocratiques, est le défi posé aux nouvelles générations.<br />
Aux jeunes du RCD, Saïd Sadi a remis le témoin avec un<br />
bel héritage : la ténacité dans le combat, l’esprit de sacrifice<br />
et le cap sur une meilleure Algérie.<br />
res. Celles-ci représentent<br />
près de 25 quintaux de kif.<br />
Entre temps, les propriétaires<br />
des deux véhicules<br />
ont pris la poudre d’escampette.<br />
Par ailleurs, dans la nuit de<br />
jeudi à vendredi, au lieudit<br />
<strong>El</strong> Djorf, dans la daïra<br />
de Bab <strong>El</strong> Assa, les gardefrontières<br />
ont procédé à la<br />
saisie de 53 kg de kif cachés<br />
dans un véhicule de<br />
marque Fiat. Pratiquement<br />
à la même heure, les mêmes<br />
services, du côté de<br />
Maghnia, ont mis la main<br />
sur 10 kg de drogue qu’un<br />
contrebandier tentait d’introduire<br />
sur le sol algérien.<br />
Il a alors jeté son sac et fui<br />
vers le territoire marocain.<br />
Pour rappel, il y a moins<br />
d’un mois, les services de<br />
gendarmerie ont saisi près<br />
de 5 tonnes de drogue dans<br />
la daïra de Ghazaouet. Deux<br />
jours plus tard, les services<br />
de police trouvaient presque<br />
la même quantité dans<br />
la daïra de Bab <strong>El</strong> Assa.<br />
Chahredine Berriah