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El Watan

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<strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />

LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 11 mars 2012<br />

■ PRIX BENZINE 2012<br />

Mohamed Kali,<br />

journaliste d’<strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />

lauréat<br />

LIRE EN PAGE 32<br />

N° 6505 - Vingt-deuxième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com<br />

CONGRÈS DU RCD SONATRACH<br />

Mohcine<br />

Belabbas élu<br />

président<br />

Le changement<br />

s’opère au RCD. La<br />

présidence du parti<br />

a changé de main<br />

hier matin. Un jeune<br />

a été élu à la tête<br />

de cette formation<br />

de l’opposition,<br />

à la place du charismatique<br />

Saïd Sadi qui a surpris tout<br />

le monde, vendredi dernier à<br />

l’ouverture du 4 e congrès du<br />

RCD, en annonçant sa décision<br />

de ne pas briguer un nouveau<br />

mandat. Il s’agit de Mohcine<br />

Belabbas, 41 ans. Député et<br />

chargé de la communication du<br />

parti, Mohcine Belabbas a été<br />

élu par la majorité écrasante<br />

des congressistes au poste<br />

de président du RCD. Il doit<br />

désormais relever le défi et<br />

répondre aux attentes des<br />

militants. La mission semble<br />

diffi cile. Madjid Makedhi<br />

(Suite page 2)<br />

LAKHDARIA<br />

(BOUIRA)<br />

La RN5<br />

fermée au<br />

trafi c routier<br />

■ Le danger des chutes de pierres<br />

guette les passagers, notamment<br />

en cette période hivernale. Depuis<br />

vendredi dernier et jusqu’à hier,<br />

la RN5 reliant Alger à Constantine<br />

était fermée à la circulation automobile<br />

à cause des éboulements<br />

au niveau des gorges de Lakhdaria<br />

et du débordement des eaux du<br />

barrage de Ammal ainsi que de<br />

l’oued Timizart, dans la wilaya de<br />

Boumerdès.<br />

LIRE L’ARTICLE DE<br />

AMAR FEDJKHI EN PAGE 5<br />

Sahel et Maghreb<br />

LE FORCING<br />

AMÉRICAIN<br />

● La visite de Michael G. Vickers, un ancien<br />

offi cier des forces spéciales et d’opérations<br />

paramilitaires de la CIA, intervient à la veille<br />

du déplacement de Ould Kablia à Tripoli où<br />

LIRE L’ARTICLE DE HASSEN OUALI EN PAGE 3<br />

il devrait prendre part à une conférence sur<br />

«la sécurité des frontières» ● Les Américains<br />

semblent privilégier l’approche sécuritaire dans<br />

leur diplomatie vis-à-vis des pays de la région.<br />

PHOTO : D. R.<br />

Litige réglé<br />

avec Anadarko<br />

et Maersk<br />

La compagnie nationale<br />

des hydrocarbures a conclu<br />

un accord à l’amiable avec<br />

la compagnie pétrolière<br />

américaine Anadarko et la<br />

danoise Maersk Oil sur le<br />

diff érend qui les opposait<br />

à propos de la méthode<br />

de calcul de la taxe sur les<br />

profi ts exceptionnels, selon<br />

un communiqué rendu public<br />

vendredi soir. «Sonatrach est<br />

parvenue à un accord à<br />

l’amiable avec Anadarko Algeria<br />

Company et Maersk Olie Algeria<br />

et qui aura pour eff et, dès son<br />

approbation par les autorités<br />

compétentes, de mettre un<br />

terme défi nitif aux arbitrages<br />

qui ont été introduits par ces<br />

deux compagnies aux fi ns<br />

de contester le prélèvement<br />

de la taxe sur les profi ts<br />

exceptionnels (TPE) introduite<br />

par l’ordonnance n°06-10<br />

du 29 juillet 2006 portant<br />

modifi cation de la loi n° 05-07<br />

du 28 avril 2005 relative aux<br />

hydrocarbures.»<br />

Lies Sahar (Suite page 6)<br />

PALESTINE<br />

14 morts<br />

dans un raid<br />

israélien<br />

De notre correspondant<br />

Fares Shahine<br />

La bande de Ghaza vit, depuis<br />

hier après-midi, une escalade<br />

de violence au cours de laquelle<br />

pas moins de 12 Palestiniens<br />

ont été tués et plus de 20<br />

autres blessés. En quelques<br />

heures, l’aviation israélienne<br />

a eff ectué 13 raids aériens sur<br />

des objectifs en divers endroits<br />

de l’enclave palestinienne. Les<br />

victimes sont des éléments de<br />

factions palestiniennes armées<br />

; dix d’entre elles appartiennent<br />

aux Sarayas <strong>El</strong> Qods, branche<br />

armée du Djihad islamique, et<br />

les deux autres aux comités de<br />

résistance populaire proches du<br />

mouvement Hamas.<br />

(Suite page 13)<br />

PUBLICITÉ


L e<br />

Suite de la page 1<br />

nouveau président du RCD en est<br />

conscient. «La tâche est lourde, d’autant<br />

plus qu’il s’agit d’un parti comme le<br />

RCD. Un parti riche de son histoire. C’est une<br />

tâche lourde aussi parce qu’il s’agit de remplacer<br />

un homme comme Saïd Sadi», reconnaît-il.<br />

M. Belabbas lance, dans ce sens, un message à<br />

l’adresse des cadres et militants du parti : «Pour<br />

avoir grandi et milité dans ce parti, je sais que<br />

je peux compter sur un encadrement de qualité,<br />

qui n’a jamais cédé aux intimidations, aux<br />

pressions et aux diffamations. Un encadrement<br />

qui a démontré sur le terrain du combat et aussi<br />

dans la gestion à travers les APC, les APW, voire<br />

même au niveau de l’Assemblée nationale,<br />

ses qualités et ses compétences dans tous les<br />

domaines.» Poursuivant, il se dit convaincu que<br />

le parti réussira à réaliser ses objectifs : «Je ne<br />

suis pas inquiet pour notre parti. Nous avons de<br />

l’espoir, avec nos militants et la société civile,<br />

nous pourrons sauver notre pays. Parce que ce<br />

pays doit être sauvé. Ma mission sera celle que<br />

j’ai toujours eue dans le parti. Je suis avant tout<br />

es commissions thématiques installées par le<br />

L FLN en vue des prochaines élections législatives<br />

ont finalisé leurs travaux. «3409 militants<br />

issus des mouhafadhas du pays et de la communauté<br />

nationale établie à l’étranger ont soumis<br />

leurs candidatures», a affirmé, hier à Alger, le<br />

secrétaire général de l’ex-parti unique, Abdelaziz<br />

Belkhadem. Statistiquement, «702 femmes<br />

ont émis le vœu de se présenter sur les listes du<br />

FLN, soit 20,5% de l’ensemble des demandes»,<br />

a indiqué M. Belkhadem lors d’une conférence<br />

de presse au siège du FLN, à Hydra (hauteurs de<br />

la capitale). Et de poursuivre : «Le nombre des<br />

moins de 40 ans est de 744, soit 21,8%.» Quant<br />

aux universitaires (diplômés) «leur nombre est<br />

de 2094, soit 61,4% des demandes transmises».<br />

Dans le même sillage, 101 militants du FLN,<br />

résidant à l’étranger, ont envoyé leur dossier. Le<br />

SG du FLN indique que «pour figurer sur les<br />

listes, le choix des candidats se fera selon des<br />

critères techniques, à savoir l’âge, le diplôme,<br />

les années de militantisme et les responsabilités<br />

au sein du parti». «Plus le militant est qualifié<br />

et jeune, plus ses chances de représenter le parti<br />

aux élections sont grandes», ajoute-il. Dans<br />

la foulée, M. Belkhadem a fixé la date du 21<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 2<br />

un militant ; j’ai une mission de responsable<br />

ensuite. Mais cette fois-ci, la mission est plus<br />

importante et plus lourde à porter. Mais je suis<br />

convaincu que c’est une tâche qu’on pourra<br />

mener à bout, avec l’aide de tous les militants<br />

du RCD.»<br />

«LE RCD EST UNE ÉCOLE»<br />

Le nouveau chef du RCD relève, dans la foulée,<br />

le travail de formation accompli par son prédécesseur<br />

et fait qu’aujourd’hui, la transition<br />

pourra se faire en douceur. «Tout cet encadrement<br />

a été formé par ce parti. Le RCD, à sa tête<br />

Saïd Sadi, restera pour nous une école. Nous<br />

sommes les seuls à pouvoir dire que nous avons<br />

un parcours, nous avons un projet, des valeurs<br />

et une crédibilité. Tout cela, on ne peut pas le<br />

trouver au niveau des autres partis politiques.<br />

Quand on a ce capital, cet encadrement, on ne<br />

peut que dire que nous allons réussir et nous<br />

n’avons pas le droit d’échouer», lance-t-il.<br />

Mohcine Belabbas fait également le serment de<br />

sauvegarder la ligne politique du RCD : «Nous<br />

sommes le seul parti à rester dans l’opposition<br />

; nous allons continuer à rester dans l’op-<br />

mars pour rendre publiques les listes. Notons<br />

que le délai fixé par le ministère de l’Intérieur<br />

expire le 25 mars. «Le choix de la date n’est<br />

pas fortuit», selon le SG du FLN, «c’est pour<br />

éviter tout nomadisme à la veille des élections».<br />

Il a également saisi l’occasion pour adresser<br />

un message aux «futurs mécontents». «Si des<br />

militants n’approuvent pas nos décisions, ils<br />

L’ACTUALITÉ<br />

IL A ÉTÉ ÉLU HIER PAR LA MAJORITÉ ÉCRASANTE DES CONGRESSISTES<br />

Mohcine Belabbas remplace<br />

Saïd Sadi à la tête du RCD<br />

position tant que les choses ne changent pas<br />

dans le pays. Le RCD n’a pas été créé pour des<br />

personnes, pour des carrières et pour des intérêts<br />

personnels ; il a été créé dans l’intérêt du<br />

pays, pour l’intérêt du citoyen algérien. Le<br />

RCD fait de l’opposition, mais à chaque fois, il<br />

donne des arguments et des solutions alternatives.»<br />

M. Belabbas a déjà le soutien des cadres<br />

du RCD. Outre le président sortant, le député<br />

Noureddine Aït Hamouda se dit «heureux du<br />

choix porté par les congressistes sur la personne<br />

de Mohcine Belabbas». «Je suis heureux<br />

du choix porté sur lui. Il a été élu à une majorité<br />

écrasante. Ceux qui pensent que cette nouvelle<br />

direction changera la politique du RCD se<br />

trompent lourdement. Même si l’absence du<br />

docteur Sadi sera sûrement ressentie, je suis sûr<br />

que Mohcine Belabbas veillera au respect de la<br />

ligne politique du parti», nous a-t-il déclaré.<br />

«JE ME RETIRE AVEC LE SENTIMENT<br />

DU DEVOIR ACCOMPLI»<br />

De son côté, Saïd Sadi affiche son soulagement<br />

de voir la succession assurée au RCD :<br />

«Malgré une répression de tous les instants et<br />

RÉCONCILIATION SCELLÉE ENTRE BELKHADEM ET GOUDJIL<br />

Le FLN présentera ses listes le 21 mars<br />

n’ont qu’à se présenter en tant que candidats<br />

libres.» Revenant sur le conflit qui a opposé<br />

la présente direction du FLN au mouvement<br />

des redresseurs mené par Salah Goudjil depuis<br />

presque deux ans, M. Belkhadem a annoncé la<br />

fin officielle des hostilités : «Nous nous sommes<br />

rencontrés et nous avons longuement discuté de<br />

l’avenir du parti. Nous nous sommes mis d’ac-<br />

«UN JOUR VIENDRA OÙ LA FRANCE S’EXCUSERA<br />

POUR CE QU’ELLE A COMMIS EN ALGÉRIE»<br />

«De toute façon, que le président Sarkozy<br />

accepte ou refuse, un jour viendra où la<br />

France s’excusera pour ce qu’elle a commis<br />

en Algérie», a déclaré Abdelaziz Belkhadem,<br />

hier, en marge d’une conférence de presse au<br />

siège du parti à Alger. En eff et, le président<br />

français, Nicolas Sarkozy, affi rmait jeudi<br />

dernier qu’«il y a eu des abus durant la guerre<br />

d’Algérie. Des atrocités ont été commises de<br />

part et d’autre. Ces abus, ces atrocités ont<br />

été et doivent être condamnés, mais la France<br />

ne peut pas se repentir d’avoir conduit cette<br />

guerre». Le lendemain à Nice, le locataire<br />

de l’<strong>El</strong>ysée avait indiqué que «les autorités<br />

françaises s’étaient rendues coupables<br />

d’injustice et d’abandon envers ses 200 000<br />

harkis et qu’elle avait une dette envers eux».<br />

Sur ce point, M. Belkhadem dit que «Sarkozy<br />

a défendu ce qu’il considère comme des pro-<br />

Français. Nous, nous défendons les nôtres.<br />

Notre position au FLN est claire : les harkis<br />

sont des traîtres (khawanas)». M. B.<br />

un régime qui a toujours sollicité, encouragé et<br />

couvert la corruption et les tentations, nous<br />

avons réussi à former une génération d’élite<br />

politique qui sera la fierté de l’Algérie de<br />

demain. Je pense que je me retire avec le sentiment<br />

du devoir accompli.»<br />

Le désormais ancien président du RCD veut<br />

que son geste politique, le premier du genre en<br />

Algérie, soit un exemple à suivre : «Il n’y a pas<br />

d’homme politique d’exception, il y a des hommes<br />

de conviction (…). Chaque génération a sa<br />

mission et il faut savoir accomplir la sienne. Il<br />

est impératif que notre génération laisse la voie<br />

pour ne pas commettre l’erreur de la génération<br />

qui l’a précédée. Dans d’autre pays, chaque<br />

génération sert celle qui la suit. Chez nous,<br />

nous avons fait l’inverse.»<br />

Et de souligner que ceux qui ont «réussi le<br />

1 er Novembre 1954 et le Congrès de la<br />

Soummam 1956 ont su bousculer les habitudes,<br />

le zaïmisme et la tutelle politique». Saïd<br />

Sadi indique également qu’«il n’a aucune<br />

crainte pour l’avenir du parti» dont les militants<br />

«ont toujours résisté à tout genre de<br />

pressions». M. M.<br />

cord sur un point principal. Celui qui se présentera<br />

aux élections le fera avec l’étiquette FLN,<br />

qu’il soit de mon côté ou du sien.» Plus loin, M.<br />

Belkhadem apporte plus de précisions : «Notre<br />

réunion avait pour but de resserrer les rangs<br />

du parti et d’unifier le discours. D’ailleurs, ce<br />

sont des cadres, qui ne se présenteront pas aux<br />

élections, qui ont raisonné les deux parties, en<br />

l’occurrence Abderazak Bouhara, Abdelkader<br />

Hadjar, Mohammed Boukhalfa et Affane Guezzane.»<br />

Par ailleurs, M. Belkhadem a commenté<br />

la création, mercredi dernier, de la coalition islamiste,<br />

l’Alliance de l’Algérie verte, composée<br />

de l’ex-Hamas, d’<strong>El</strong> Islah et d’Ennahda : «Je<br />

salue ce genre d’initiatives. Créer des familles<br />

politiques en se basant sur l’idéologie est une<br />

bonne chose, mais personne ne doit revendiquer<br />

le monopole de l’islam.»<br />

Le secrétaire général du FLN n’exclut pas de<br />

s’allier avec d’autres partis au lendemain des<br />

élections législatives. «Nous nouerons des<br />

alliances si nous gagnons», prévoit-il. Enfin,<br />

il a affirmé qu’au FLN, «nous avons toujours<br />

refusé le zaïmisme», suite à une question sur le<br />

départ de Saïd Sadi de la présidence du RCD.<br />

Mehdi Bsikri


L e<br />

chassé-croisé diplomatico-militaire<br />

entre Alger et Washington<br />

s’intensifie à mesure que les<br />

évènements dans la région d’Afrique<br />

du Nord et du Sahel se précipitent. En<br />

effet, le ministre de l’Intérieur, Daho<br />

Ould Kablia, a reçu, hier à Alger, le<br />

sous-secrétaire américain à la Défense<br />

pour le renseignement, Michael G.<br />

Vickers. Un ancien officier des forces<br />

spéciales américaines et d’opérations<br />

paramilitaires de la CIA. Ce dernier<br />

aurait été reçu également par ses homologues<br />

du ministère de la Défense<br />

nationale.<br />

La question sécuritaire était au cœur<br />

même de ce tempo diplomatique<br />

américain. Les discussions entre<br />

Daho Ould Kablia et son hôte ont<br />

porté essentiellement sur «la situation<br />

sécuritaire, la coopération algéroaméricaine<br />

en matière de lutte contre<br />

le terrorisme et le crime organisé» et<br />

l’inévitable question «des réformes<br />

politiques engagées en Algérie», a<br />

indiqué un communiqué laconique<br />

du ministère de l’Intérieur.<br />

La visite du responsable américain<br />

– un ponte dans le dispositif de la<br />

sécurité américaine – intervient à la<br />

veille du déplacement de M. Ould<br />

Kablia à Tripoli, aujourd’hui, où<br />

il devrait prendre part à la conférence<br />

ministérielle territoriale sur<br />

la sécurité des frontières. Simple<br />

coïncidence ou plutôt un timing bien<br />

choisi ? L’Algérie qui, au début de «la<br />

révolution libyenne», n’était pas très<br />

enthousiaste au changement du régime<br />

de Tripoli, a graduellement revu<br />

sa position, en finissant par reconnaître<br />

le CNT auquel elle propose aide<br />

et assistance. Les Américains y sont<br />

pour beaucoup dans cette «évolution»<br />

Les nombreux hauts responsables<br />

américains venus à Alger insistent<br />

sur «la nécessité» du rapprochement<br />

avec le nouveau régime libyen. En<br />

visite à Alger en octobre 2011, le<br />

es deux kamikazes qui se sont fait exploser,<br />

L le 4 mars à bord d’une Toyota Station devant<br />

le groupement de la Gendarmerie nationale de<br />

la wilaya de Tamanrasset, sont des ressortissants<br />

maliens, apprend-on de sources sûres.<br />

Cette identification a été rendue possible grâce<br />

aux analyses d’acide désoxyribonucléique<br />

(ADN) effectuées par les enquêteurs sur la chair<br />

humaine déchiquetée suite à la déflagration et<br />

l’échange d’informations avec les services de<br />

sécurité maliens, expliquent les mêmes sources.<br />

Ils appartiennent au Mouvement unicité et jihad<br />

en Afrique de l’Ouest (Mujao) qui a revendiqué<br />

l’attentat. Une nouvelle donne qui a poussé le<br />

général-major Ahmed Bousteila, commandant<br />

de la Gendarmerie nationale, à renforcer ses<br />

unités en moyens humains et matériels dans cette<br />

région du sud du pays qui, faut-il le souligner,<br />

n’a jamais connu d’attentat terroriste. «Pour une<br />

meilleure couverture des frontières algériennes<br />

avec la Libye, le Mali et le Niger, des hélicoptères<br />

de dernière technologie ont été mis à la disposition<br />

de la Gendarmerie nationale qui garde<br />

les frontières (GGF)», a révélé le chargé de la<br />

cellule de communication du commandement de<br />

la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel<br />

secrétaire d’Etat adjoint pour les Affaires<br />

du Proche-Orient, Jeffrey Feltman,<br />

avait déclaré que «l’Algérie est<br />

un leader en matière de gestion des<br />

problèmes transfrontaliers de trafic<br />

d’armes, nous sommes donc désireux<br />

de renforcer cette coopération afin<br />

d’empêcher et de maîtriser ce trafic à<br />

partir de la Libye».<br />

PROBLÈMES TRANSFRONTALIERS<br />

Les deux pays, l’Algérie et les USA,<br />

cherchent ainsi à accorder leurs violons<br />

sur la démarche à suivre face à<br />

la situation sécuritaire peu rassurante<br />

dans le Sahel, où la menace terroriste<br />

est omniprésente, et surtout devant<br />

l’accélération des évènements en<br />

Libye.<br />

Il va sans dire que pour Washington,<br />

le terrorisme dans le Sahel et la menace<br />

qu’il constitue pour ses intérêts<br />

Abdelhamid Kerroud. Cette décision a été prise<br />

au terme de la réunion du patron de la gendarmerie<br />

avec l’ensemble des chefs de section des<br />

gendarmes gardes-frontières (GGF), des sections<br />

de sécurité et d’intervention (SSI), et groupes<br />

d’intervention et de recherche (GIR) relevant<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 3<br />

L’ACTUALITÉ<br />

SAHEL ET MAGHREB<br />

LE FORCING AMÉRICAIN<br />

● Pour les USA, la stabilisation de la situation en Libye et dans toute la région ne peut se faire sans le concours<br />

d’Alger, comme en témoigne la valse des responsables américains en charge des dossiers sécuritaires.<br />

Daho Ould Kablia,<br />

ministre de l’Intérieur<br />

et des Collectivités locales<br />

Michael G. Vickers,<br />

sous-secrétaire américain à la<br />

Défense pour le renseignement<br />

vitaux dans toute la région, sont une<br />

véritable source d’inquiétude. D’où le<br />

virage sécuritaire dans sa diplomatie<br />

vis-à-vis des pays du Maghreb et du<br />

Sahel. «Pour des raisons évidentes,<br />

les Américains ont adopté une doctrine<br />

sécuritaire de leur diplomatie<br />

dans la région», explique un ancien<br />

diplomate. Le CV du sous-secrétaire<br />

américain à la Défense pour le renseignement<br />

est à ce titre très indicatif.<br />

Un diplomate de guerre. Depuis les<br />

années 1970, il cumule des expériences<br />

opérationnelles au sein des forces<br />

spéciales en Amérique centrale,<br />

Moyen- Orient et en Asie centrale. Il<br />

a participé activement dans l’armement<br />

des Afghans dans «leur guerre»<br />

contre l’Union soviétique. Il était<br />

le stratège des plus grandes actions<br />

secrètes dans l’histoire de la CIA. Il<br />

est le spécialiste de la lutte antiterro-<br />

riste et des contre-insurrections. Un<br />

opérationnel. Désormais, le règlement<br />

politique des conflits dans la<br />

région est ainsi écarté au profit d’une<br />

gestion purement sécuritaire où les<br />

Américains jouent un rôle prépondérant.<br />

Washington qui pèse de tout son<br />

poids dans la direction que devraient<br />

prendre les nouveaux régimes post-<br />

révolutionnaires en Afrique du Nord,<br />

veut éviter, à tout prix, un éclatement<br />

de la Libye où les extrémistes religieux<br />

pourraient en tirer profit.<br />

RÉGIMES POST-<br />

RÉVOLUTIONNAIRES<br />

Alger et Washington semblent être<br />

sur la même longueur d’onde, du<br />

moins en ce qui concerne l’approche<br />

sécuritaire. Lors de sa récente visite<br />

en Libye, le chef de la diplomatie<br />

algérienne, Mourad Medelci, avait<br />

évoqué avec les responsables libyens<br />

la «sécurité aux frontières».<br />

Et c’est sur cette question précisément<br />

que sera axée la conférence de<br />

Tripoli, demain, à laquelle prendront<br />

part,en plus de l’Algérie, le Tchad,<br />

l’Egypte, le Niger, le Mali, la Mauritanie,<br />

le Maroc et le Soudan. Il y<br />

a lieu de rappeler que le Premier<br />

ministre libyen, Abdelrahim <strong>El</strong> Kib, a<br />

été reçu à Washington, jeudi dernier,<br />

où il a discuté avec ses interlocuteurs<br />

américains du «rétablissement de la<br />

sécurité dans le pays, une condition<br />

nécessaire pour éviter la circulation<br />

des armes vers le Sahel où Al Qaîda<br />

multiplie ses activités».<br />

Visiblement, pour les USA, la stabilisation<br />

de la situation en Libye et<br />

dans toute la région ne peut se faire<br />

sans le concours d’Alger, comme en<br />

témoigne la valse des responsables<br />

américains en charge des dossiers<br />

sécuritaires. Le gouvernement se plaît<br />

bien dans ce rôle. Reste une question.<br />

Qui tire profit de cette «coopération»?<br />

Hacen Ouali<br />

ATTENTAT DE TAMANRASSET<br />

Les deux kamikazes étaient des Maliens<br />

Une dizaine d’hélicoptères de type Agusta Westland<br />

109 LUH ont été mis à la disposition<br />

de la Gendarmerie nationale qui garde les frontières<br />

PHOTO : D. R.<br />

du groupement de la wilaya de Tamanrasset. Il<br />

s’agit d’une dizaine d’hélicoptères de type AgustaWestland<br />

109 LUH. La variante LUH (Light<br />

Utility Helicopter) a une capacité de 7 passagers<br />

et un équipage de 2 pilotes. Cet hélicoptère transporteur<br />

de troupes est venu remplacer le légen-<br />

MAURITANIE<br />

Libération<br />

d’un gendarme<br />

par AQMI<br />

Al Qaîda au Maghreb islamique<br />

(AQMI) a libéré un gendarme<br />

mauritanien qu’elle retenait en<br />

otage depuis le 20 décembre<br />

2011, après l’attaque d’un poste<br />

de gendarmerie dans le sud-est<br />

du pays, a-t-on appris hier de<br />

source offi cielle. «Le gendarme<br />

<strong>El</strong>y Ould Moktar, enlevé le 20<br />

décembre 2011 de son unité<br />

d’Adel Begrou (sud-est), est<br />

désormais libre et est en bonne<br />

santé», indique un communiqué<br />

de l’état-major de la gendarmerie<br />

mauritanienne repris par l’Agence<br />

mauritanienne d’information<br />

(AMI, offi cielle). Un porte-parole<br />

d’AQMI a confi rmé hier, dans un<br />

entretien avec l’agence en ligne<br />

Nouakchott Info, la libération<br />

du gendarme et indiqué que cet<br />

élargissement est intervenu après<br />

un «échange» avec un Malien qui<br />

«s’est déroulé directement, sans<br />

intermédiaire». «Une unité de la<br />

gendarmerie mauritanienne est<br />

venue hier matin à la frontière<br />

remettre le Malien Ould Meddou<br />

à nos combattants et récupérer<br />

le gendarme», a précisé le<br />

porte-parole d’AQMI. Aucun des<br />

communiqués et déclarations<br />

d’AQMI publiés par l’AMI n’a<br />

à ce jour été démenti. <strong>El</strong>y Ould<br />

Moktar avait été enlevé le 20<br />

décembre 2011 dans la localité<br />

d’Adel Begrou (région de Hodh<br />

Ech Chargui, sud-est), lors d’une<br />

attaque d’hommes en armes non<br />

identifi és qui étaient soupçonnés<br />

d’appartenir à AQMI. Selon une<br />

source sécuritaire, les assaillants<br />

s’étaient ensuite retirés vers le<br />

Mali voisin. Adel Begrou est à 4 km<br />

de la frontière malienne.<br />

La Mauritanie, l’Algérie, le Niger<br />

et le Mali sont confrontés à une<br />

insécurité croissante liée aux<br />

activités d’AQMI et d’autres<br />

groupes criminels, ainsi qu’à<br />

l’affl ux d’armes, dont de<br />

l’armement lourd, issues du<br />

confl it libyen. AFP<br />

daire Mi2 Hoplite retiré de la circulation depuis<br />

quelques années. Son lancement compliquera la<br />

mission des groupes armés en activité au niveau<br />

des frontières de cette région du Sahara, notamment<br />

en matière de circulation et d’approvisionnement<br />

en armes. M.-F. G.


L a<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 5<br />

L’ACTUALITÉ<br />

STATUT PARTICULIER DES TRAVAILLEURS DE L’ÉDUCATION<br />

La commission ad hoc se penchera<br />

demain sur le dossier<br />

● Les syndicats revendiquent l’amélioration des conditions de travail des enseignants, l’intégration des maîtres d’école dans le corps<br />

des PEP et des indemnités pour les professeurs en charge de classes de plus de 35 élèves.<br />

journée de demain sera incontestablement<br />

décisive pour<br />

les travailleurs du secteur de<br />

l’éducation. La commission ad hoc,<br />

regroupant la tutelle, les sept syndicats<br />

du secteur et des représentants<br />

de la Fonction publique et des finances,<br />

planchera, durant deux jours,<br />

sur l’avant-projet de loi amendant et<br />

complétant le décret exécutif portant<br />

statut particulier des travailleurs de<br />

l’éducation nationale où les propositions<br />

des syndicats, dans leur ensemble,<br />

devraient être incluses.<br />

Les syndicats ont menacé de perturber<br />

les cours au cas où le gouvernement<br />

adopterait un statut particulier<br />

qui ne réponde pas à leurs attentes<br />

et qui ne prenne pas en charge toutes<br />

les propositions qu’ils ont formulées<br />

à cet effet.<br />

Faut-il rappeler que des réunions-<br />

L<br />

e Syndicat national des praticiens spécialistes<br />

de santé publique (SNPSSP) a décidé, lors de<br />

son conseil national tenu vendredi, de déposer un<br />

préavis pour une nouvelle grève les 20, 21 et 22<br />

mars qui sera suivie d’une autre illimitée à partir<br />

du 1er avril. Ce nouveau calendrier d’actions de<br />

protestation s’explique par la décision de justice<br />

dont fait l’objet la dernière grève du SNPSSP,<br />

alors que ce dernier n’a pas été avisé par le tribunal.<br />

Le SNPSSP avait décidé d’organiser une<br />

grève cyclique les 11, 12 et 13 mars suivie d’une<br />

grève ouverte à partir du 19 mars.<br />

«Nous avons pris acte de la décision de justice et<br />

nous ne voulons pas que le calendrier des actions<br />

fasse l’objet d’une nouvelle saisine de la tutelle.<br />

C’est pourquoi nous avons opté pour une nouvelle<br />

action annoncée par un nouveau préavis»,<br />

a expliqué le docteur Mohamed Yousfi, président<br />

M. Meriane, porte-parole du Snapest<br />

marathons ont eu lieu entre les<br />

responsables du département de<br />

Benbouzid et les syndicats agréés ;<br />

la dernière en date remonte au jeudi<br />

8 mars 2012. Cette rencontre, qui<br />

devait débattre de la mouture finale<br />

du statut particulier amendé officiellement<br />

pour une seconde fois,<br />

s’est soldée par l’élaboration d’un<br />

nouveau planning. Les deux parties<br />

ont, encore une fois, examiné les<br />

propositions des uns et des autres ;<br />

elles ont levé la séance en se donnant<br />

rendez-vous pour aujourd’hui.<br />

«Les services du département de<br />

Benbouzid ont promis d’inclure toutes<br />

les propositions des partenaires<br />

sociaux. Le ministère nous remettra,<br />

aujourd’hui, une copie finale de<br />

l’avant-projet qu’il compte défendre<br />

demain auprès des représentants de<br />

la Fonction publique et du ministère<br />

La RN RN5 fermée aux automobilistes<br />

PHOTO : B. SOUHIL<br />

des Finances», note M. Meriane,<br />

porte-parole du Syndicat national<br />

autonome des professeurs de l’enseignement<br />

secondaire et technique<br />

(Snapest). Les concernés ont pris<br />

l’engagement de remettre le projet<br />

au gouvernement avant la fin de<br />

cette semaine. «Nous espérons que<br />

nos propositions, notamment celles<br />

liées à la classification catégorielle<br />

et aux différents grades et la gestion<br />

de carrière soient cautionnées<br />

par les autres institutions», déclare<br />

M. Meriane. Ce dernier explique<br />

que chaque syndicat est venu avec<br />

des suggestions allant dans le sens<br />

de la promotion de la carrière de<br />

l’enseignant. Certains revendiquent<br />

l’amélioration des conditions de<br />

travail des enseignants, l’intégration<br />

des maîtres d’école dans le corps des<br />

PEP, l’intégration des PEF dans le<br />

LES MÉDECINS SPÉCIALISTES NE DÉCOLÈRENT PAS<br />

Grève illimitée à partir du 1 er avril<br />

du SNPSSP, lors d’une conférence de presse tenue<br />

hier au siège du syndicat, à Alger. «C’est une<br />

stratégie de défense que le SNPSSP utilise pour<br />

contrecarrer le recours abusif par la tutelle à la<br />

justice pour faire avorter notre mouvement de<br />

protestation», soutient le syndicaliste.<br />

Ce nouveau calendrier de grève a été la principale<br />

conclusion de la réunion du conseil national. Cette<br />

instance a déploré «la politique de la fuite en<br />

avant du ministère de la Santé et la transgression<br />

de la Constitution, de toutes les lois régissant<br />

les relations de travail et l’activité syndicale»,<br />

dénonce le D r Yousfi, qui fait référence à la grève<br />

de trois jours entamée le 4 mars dernier et qui a<br />

fait l’objet d’une décision de justice sans que le<br />

syndicat n’ait été destinataire d’une quelconque<br />

notification. Cette grève avait pourtant été un<br />

franc succès pour le syndicat, qui estime que le<br />

taux de suivi a été en moyenne de 80% à l’échelle<br />

nationale. Le SNPSSP, qui s’est félicité de l’engouement<br />

des médecins spécialis- tes pour ces<br />

actions de protestation, exprime également «sa<br />

détermination à aller jusqu’à l’aboutissement<br />

des revendications». Le syndicat reproche également<br />

au ministre de la Santé la multiplication des<br />

déclarations publiques concernant la satisfaction<br />

des revendications des praticiens et l’ouverture<br />

du dialogue avec les syndicats. «Les portes du<br />

ministère sont fermées et ces déclarations, dont<br />

le contenu n’a aucune trace sur le terrain, sont<br />

dignes de l’époque stalinienne. Le ministre tente<br />

de redorer son blason, alors que s’il avait fait le<br />

moindre effort pour la santé publique, son bilan<br />

parlerait de lui-même», ajoute le président du<br />

SNPSSP. Les médecins spécialistes luttent pour<br />

la révision du régime indemnitaire qui, selon<br />

Suite de la page 1<br />

es automobilistes, nombreux à emprunter ce tron-<br />

L çon de la RN5, sont réellement exposés au danger<br />

puisque des rochers peuvent à tout moment atterrir<br />

sur la chaussée. Les fortes pluies qui continuent de<br />

s’abattre sur le pays, particulièrement le Centre, ont<br />

causé des dégâts, notamment au réseau routier. Plusieurs<br />

glissements de terrain ont été enregistrés depuis<br />

vendredi, rendant la circulation automobile délicate et<br />

dangereuse. Fort heureusement, aucune perte humaine<br />

ni dégât matériel n’ont été enregistrés. Des équipes<br />

composées d’agents de la direction des travaux publics<br />

(DTP) et de la Protection civile ont été dépêchées sur<br />

place pour débarrasser les lieux des blocs de pierre<br />

qui obstruaient la voie, menaçant les usagers de cette<br />

route. Pour éviter l’irréparable, les éléments de la Gendarmerie<br />

nationale ont dû fermer ce tronçon, invitant<br />

les automobilistes à emprunter le chemin traversant<br />

la commune de Bouderbala, car la circulation sur ce<br />

tronçon était dangereuse. Les milliers d’usagers en<br />

Pour éviter tout éboulis et par conséquent des pertes humaines, la RN5 a été fermée à la circulation<br />

partance vers la capitale ou vers l’Est, sur cet axe où des victimes. Les automobilistes ayant la possibilité ments de terrain ont fait également leur apparition au<br />

le flux de véhicules est l’un des plus importants du d’éviter ce passage n’hésitent pas à le faire.<br />

niveau des tunnels de Bouzegza sur 27 km. Pour rap-<br />

pays, retiennent leur souffle dès qu’ils approchent des<br />

pel, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul,<br />

gorges de Lakhdaria et surtout de Ammal.<br />

DES USAGERS EN COLÈRE<br />

avait procédé, malgré les risques notamment au<br />

A chaque chute de pluie, des rochers se détachent et Malgré la mise en place de plaques d’avertissement à niveau des tunnels de Bouzegza dépourvus d’équipe-<br />

peuvent à tout moment tomber sur la route. Il y a deux l’entrée des gorges, le danger guette les automobilisments de sécurité, à l’ouverture partielle du tronçon<br />

ans, un rocher s’était détaché et avait écrasé trois tes. Les deux barrages fixes dressés par les éléments autoroutier à la circulation. Des spécialistes en travaux<br />

véhicules, causant la mort de deux Egyptiens de pas- de la Gendarmerie nationale à l’entrée et à la sortie publics et autres experts avaient dénoncé l’ouverture<br />

sage et de graves blessures à six autres passagers. Le des gorges de Lakhdaria ralentissent la circulation prématurée de ce tronçon, initié par le ministre lui-<br />

danger est toujours présent et risque de faire encore automobile. Il est utile de préciser que des affaissemême, sans consulter la commission technique. A. F.<br />

corps des PEM, l’indemnisation des<br />

professeurs qui prennent en charge<br />

des classes de plus de 35 élèves…<br />

«En ce qui nous concerne, nous nous<br />

sommes opposés au recrutement de<br />

personnes possédant un magistère<br />

dans le cycle moyen. Ce n’est pas<br />

normal, c’est même une aberration.<br />

Les petits écoliers ont besoin de<br />

personnes qui ont pratiqué la sociologie,<br />

la psychologie et surtout qui<br />

maîtrisent la pédagogie», souligne<br />

M. Meriane.<br />

Notons que les organisations syndicales<br />

conviées à la réunion de jeudi<br />

devaient découvrir le contenu de la<br />

troisième mouture de cet avant-projet<br />

de loi enrichi par les propositions des<br />

syndicats envoyées au département<br />

de Benbouzid trois jours auparavant.<br />

Quelle sera l’issue de ce dossier qui<br />

peine à voir le jour ? Nabila Amir<br />

eux, doit s’aligner sur ce que réclament d’autres<br />

secteurs de la Fonction publique, notamment<br />

en ce qui concerne les primes. «Dans le régime<br />

indemnitaire promulgué en mai dernier,<br />

l’harmonie n’existe pas entre les trois grades»,<br />

explique le SNPSSP dans sa plateforme de revendications,<br />

qui rappelle qu’«une commission<br />

devait être mise en place en mai dernier pour<br />

étudier ce dossier, mais elle n’a toujours pas<br />

été installée». Le syndicat réclame des mesures<br />

incitatives, comme l’octroi des logements, et<br />

des facilitations d’accès aux autres formules de<br />

logement. Le SNPSSP exige aussi la levée de la<br />

discrimination en matière d’imposition à l’IRG<br />

entre les spécialistes de santé publique et les hospitalo-universitaires,<br />

et en matière d’indemnités.<br />

Les revendications portent aussi sur l’application<br />

de la carte sanitaire. Fatima Arab<br />

PHOTO : D. R.<br />

UN SIT-IN EST<br />

PRÉVU POUR<br />

AUJOURD’HUI<br />

Les marins d’IBC<br />

exigent une<br />

solution durable<br />

Les 250 marins d’IBC, une filiale<br />

du groupe CNAN, reviennent à la<br />

charge : ils ont décidé<br />

d’organiser un autre<br />

rassemblement aujourd’hui<br />

devant le ministère des<br />

Transports.<br />

A cette occasion, le secrétaire<br />

général du syndicat d’IBC lance<br />

un appel aux marins concernés,<br />

leur demandant de se mobiliser<br />

pour défendre leurs droits.<br />

Par cet appel, le secrétaire<br />

général du syndicat vise<br />

également les anciens otages du<br />

MV Blida qui, jusque-là, n’ont eu<br />

aucune indemnité comme cela<br />

avait été promis par les autorités<br />

publiques. D. R.


C<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 6<br />

ÉCONOMIE<br />

FIN DU DIFFÉREND SUR LA TAXE SUR LES PROFITS EXCEPTIONNELS<br />

Accord entre Sonatrach,<br />

Anadarko et Maersk<br />

Suite de la page 1<br />

et accord a été conclu sur la base de<br />

concessions réciproques des parties<br />

et sans préjudice de leurs positions<br />

respectives dans les arbitrages», a précisé la<br />

compagnie qui ajoute que «dans ce contexte,<br />

les parties ont convenu de modifi er certaines<br />

dispositions du contrat, notamment le<br />

mécanisme de partage de la production, qui<br />

comprend l’engagement des partenaires de<br />

Sonatrach de payer la TPE conformément à la<br />

réglementation en vigueur».<br />

Par ailleurs, «l’accord prévoit également de<br />

proroger à 25 ans la durée d’exploitation de<br />

chaque gisement, les compagnies exerçant<br />

par anticipation les options contractuelles<br />

prévues à cet effet», selon le communiqué.<br />

De son côté, Anadarko avait rendu public tôt<br />

dans la journée de vendredi un communiqué<br />

qui annonce l’accord à l’amiable en donnant<br />

des détails chiffrés.Dans son communiqué,<br />

elle a annoncé qu’elle a conclu un accord<br />

avec Sonatrach qui va régler le différend portant<br />

sur l’application par Sonatrach de la taxe<br />

sur les profi ts exceptionnels et que cet accord<br />

entrera en vigueur dès son approbation par les<br />

autorités algériennes. L’approbation mettra<br />

fi n à la procédure d’arbitrage qui a été engagée,<br />

selon Anadarko. La compagnie américaine<br />

estime avoir «conclu un règlement juste<br />

et équilibré qui va permettre de retrouver la<br />

valeur des actifs d’Anadarko à travers une<br />

solution à l’amiable qui maintient le partenariat<br />

de longue date avec Sonatrach, un partenariat<br />

qui leur a permis de produire près de<br />

1,5 milliard de barils équivalent pétrole».<br />

L’accord, qui est fondé sur des «concessions<br />

réciproques», selon Anadarko, prévoit «la livraison<br />

à la compagnie américaine de volumes<br />

supplémentaires de pétrole brut d’un<br />

montant de 1,8 milliard de dollars sur une<br />

période de 12 mois à compter de la date d’entrée<br />

en vigueur de l’accord».<br />

De plus, les deux parties ont convenu de modifi<br />

er l’accord de partage de la production,<br />

«la modifi cation permettra à Anadarko de récupérer<br />

une valeur d’environ 2,6 milliards de<br />

dollars sur la durée restante du contrat qui<br />

sera prorogé à 25 ans».<br />

De son côté, la compagnie danoise Maersk<br />

Oil a annoncé aussi que «le règlement, fondé<br />

sur des concessions réciproques, prévoit la<br />

livraison à Maersk Oil de volumes supplémentaires<br />

de pétrole brut d’un montant de<br />

920 millions de dollars environ sur une période<br />

de 12 mois à compter de la date d’effet».<br />

Et de préciser que «l’effet de l’amélioration<br />

des termes du contrat va modérément augmenter<br />

la part de Maersk Oil dans la production<br />

de pétrole à partir de la date d’effet et<br />

pour la durée restante du contrat de partage<br />

HASSI MESSAOUD INDUSTRIES<br />

Clôture de la 2 e édition<br />

a deuxième édition du Salon<br />

L international des fournisseurs de<br />

produits et services a été clôturée<br />

vendredi dernier. Yaciny Djafer,<br />

directeur général de Petroleum<br />

Industry Communication, l’organisateur,<br />

a affiché sa satisfaction<br />

quant à la réussite de cet événement<br />

qui a suscité l’intérêt de 250 exposants<br />

venus de 25 pays et de tous les<br />

horizons.<br />

A cette nouvelle édition de Hassi<br />

Messaoud Industries, ont pris part<br />

des entreprises de divers domaines<br />

d’activité : télécoms, assurances,<br />

établissements bancaires, entreprises<br />

offrant des produits et des services<br />

de dernière technologie relevant<br />

de la sécurité industrielle, unités de<br />

stockage de pétrole, sécurité industrielle…<br />

D’autres entreprises<br />

proposaient de l’outillage et une<br />

multitude de pièces de rechange<br />

allant du tournevis aux éléments<br />

constituant l’appareil de forage, des<br />

unités de fabrication de matériel et<br />

d’énergie, du matériel informatique<br />

et ou électronique.<br />

D’autres encore, de renommée<br />

mondiale, proposaient le traitement<br />

des eaux usées et des solutions<br />

contre la pollution, des conseils<br />

et de la formation, des méthodes<br />

d’inspection industrielle, etc. Tous<br />

représentent d’importants potentiels<br />

au service du secteur pétrolier.<br />

Rappelons que l’idée de lancer la<br />

première édition de ce salon tient<br />

compte d’un manque criant en<br />

communication dans le secteur du<br />

pétrole.<br />

Cet événement se veut une opportunité<br />

offerte aux entreprises<br />

participantes de faire valoir leur<br />

savoir-faire en matière d’ingénierie<br />

pétrolière et de nouvelles technolo-<br />

gies. D’autant plus que Sonatrach<br />

dispose d’un important plan de<br />

charges dans le cadre de la nouvelle<br />

stratégie d’exploration et de valorisation<br />

des ressources qui vient<br />

d’être tracée par le ministère de<br />

l’Energie et des Mines.<br />

D’ailleurs, les exposants se sont<br />

dits satisfaits, car des clients potentiels<br />

sont inscrits sur leurs agendas.<br />

D’autres auraient souhaité voir des<br />

acteurs publics du secteur afin de<br />

mieux valoriser leur présence. Leur<br />

participation aurait mieux servi, en<br />

d’autres termes, la prise de contacts<br />

et l’enrichissement des débats aux<br />

ateliers et conférences programmés<br />

durant le Salon. Certains exposants<br />

ont même réussi à obtenir<br />

des promesses de contrats ; ils ont<br />

cependant préféré garder le silence<br />

à ce sujet pour des raisons liées à la<br />

concurrence. Kadour Lakhdar<br />

de production». Le différend sur la TPE est<br />

apparu lors de son application au début de<br />

l’année 2007. Il portait sur la méthode d’application.<br />

Les deux partenaires de Sonatrach estimaient<br />

que la taxe devait être appliquée sur la valeur<br />

de la production qui va au-delà d’un baril à 30<br />

dollars et non sur toute la production. Après<br />

plusieurs réunions et des tentatives de conciliation<br />

infructueuses, Anadarko et Maersk ont<br />

porté le différend devant l’arbitrage international.<br />

UN MESSAGE POSITIF AUX COMPAGNIES<br />

PÉTROLIÈRES<br />

Sonatrach a ensuite repris les contacts<br />

pour envisager une solution à l’amiable. Selon<br />

nos calculs, Sonatrach a prélevé plus de<br />

10 milliards de dollars depuis le début de<br />

l’application de la taxe.<br />

Le président d’Anadarko Algérie avait estimé<br />

en 2010 que la taxe avait fait chuter la valeur<br />

La Société Générale Algérie a ouvert,<br />

jeudi dernier, une nouvelle agence à<br />

Hassi Messaoud. Lors d’une conférence<br />

de presse organisée à l’occasion, Pierre<br />

Boursot, président du directoire de cette<br />

banque, a indiqué que cette nouvelle<br />

inauguration répond au souci de<br />

rapprocher SGA de ses clients. «Et<br />

comme le Sud représente le secteur<br />

industriel le plus développé du pays,<br />

jouissant d’un futur des plus<br />

prometteurs, il fallait donc s’installer<br />

dans cette ville pour capter le<br />

développement de cette région et<br />

apporter aux grandes entreprises des<br />

services de proximité et aux particuliers<br />

un service de banque universel», a<br />

déclaré Pierre Boursot, qui vient de<br />

succéder à Gérald Lacaze. Dix années<br />

après son implantation en Algérie,<br />

Société Générale s’installe enfin à Hassi<br />

Messaoud avec, comme premier objectif,<br />

des actifs de 10 à 2 milliards de dollars. En<br />

2010, la compagnie américaine pensait déjà<br />

récupérer 3 milliards de dollars.<br />

Le recours était basé sur le fait que les biens<br />

d’Anadarko en Algérie sont exploités en vertu<br />

d’un contrat de partage de la production, prévu<br />

sur 20 ans, et qui contient une clause de<br />

stabilisation visant à protéger ses investissements<br />

existants et la valeur relative de ces<br />

biens.<br />

En fait, les deux partenaires récupèrent une<br />

partie de la taxe prélevée sur une production à<br />

venir et évitent l’arbitrage qui aurait été<br />

contraignant et nocif pour les relations futures.<br />

En choisissant l’accord à l’amiable et en<br />

acceptant de dédommager Anadarko et<br />

Maersk, Sonatrach lance un message positif<br />

aux autres compagnies pétrolières. Cet accord<br />

donne aussi une indication sur la révision qui<br />

va s’opérer en matière de fi scalité dans la loi<br />

sur les hydrocarbures sans pour autant remettre<br />

en cause le principe de la TPE. L. S.<br />

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ALGÉRIE<br />

Inauguration d’une agence<br />

à Hassi Messaoud<br />

d’apporter des services adaptés à toutes<br />

les catégories socioprofessionnelles.<br />

Dans cette ville abritant des entreprises<br />

pétrolières de renommée internationale,<br />

SGA entend faire valoir les atouts-clés du<br />

groupe, dont la référence dans le<br />

domaine de la banque universelle tant au<br />

niveau de son business modèle qu’au<br />

niveau de son expérience est<br />

indiscutable. Autrement dit, «l’apport de<br />

la maison mère et un excellent<br />

encadrement local devront donc nous<br />

permettre de réussir dans cette ville à fort<br />

potentiel économique», explique le<br />

président du directoire de SGA.<br />

Société Générale dispose de 1500<br />

employés en Algérie, dont 9 expatriés<br />

seulement. La banque dispose à présent<br />

de 86 agences réparties à travers 28<br />

wilayas. SGA entend développer son<br />

réseau et espère obtenir les agréments<br />

nécessaires. Saïd Oulhadj


H<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 7<br />

ÉCONOMIE<br />

INTRODUCTION DE NCA ROUIBA EN BOURSE<br />

Le processus arrive<br />

umilis Finance, le conseil fi -<br />

nancier et l’accompagnateur<br />

de la NCA Rouiba, dans son<br />

processus d’ouverture de son capital<br />

en Bourse, apprécie bien les perspectives<br />

immédiates de cette entreprise<br />

sur le marché fi nancier. NCA Rouiba<br />

enregistre depuis trois années une<br />

croissance soutenue d’environ 20%.<br />

Les dividendes ont été réinvestis à<br />

hauteur de 100%. A ces ingrédients,<br />

qui offrent aux épargnants un titre,<br />

dont le potentiel s’avère déjà indiscutablement<br />

solide pour prendre de la<br />

valeur, s’ajoutent d’autres, et non des<br />

moindres. «<strong>El</strong>le est prête en termes de<br />

mode de gestion et de gouvernance.<br />

<strong>El</strong>le a de bons produits qui sont appréciés<br />

par la clientèle et elle développe<br />

continuellement son offre. Son marché<br />

est en croissance et elle est bien<br />

organisée pour consolider sa place<br />

sur le marché. <strong>El</strong>le a un bilan solide<br />

et le management a bien su mobiliser<br />

et motiver ses ressources humaines»,<br />

soutient Lies Kerrar, président de Humilis<br />

Finance, un cabinet de conseil<br />

et d’ingénierie fi nancière. Selon lui,<br />

le projet de la NCA Rouiba d’ouvrir<br />

son capital en Bourse s’inscrit dans<br />

la continuité de l’évolution et la croissance<br />

de l’entreprise. Son modèle de<br />

gestion et de gouvernance a évolué à<br />

pas de géant depuis quelques années.<br />

«NCA Rouiba est, à l’origine, une entreprise<br />

familiale, qui, tout en gardant<br />

son identité, a fait évoluer sa gestion<br />

et sa gouvernance. Il y a quelques<br />

années, NCA Rouiba était une des premières<br />

entreprises à ouvrir son capital<br />

à un investisseur institutionnel», nous<br />

dira encore Lies Kerrar, contacté par<br />

nos soins. Sans l’ombre d’un doute,<br />

l’annonce par NCA Rouiba de sa volonté<br />

d’ouvrir son capital via le marché<br />

fi nancier est une bonne nouvelle pour<br />

à son aboutissement<br />

Slim Othmani, PDG de NCA Rouiba<br />

la Bourse d’Alger. Ses administrateurs<br />

n’ont cessé d’émettre le vœu de voir<br />

augmenter le nombre d’introductions<br />

en Bourse en 2012, dans l’optique de<br />

dynamiser les marchés de capitaux<br />

propres en Bourse. Pour le conseiller<br />

fi nancier de NCA Rouiba, l’introduction<br />

en Bourse de cette entreprise,<br />

spécialisée dans l’agroalimentaire, ne<br />

se résume pas à une conformité administrative<br />

et/ou à la rédaction d’une<br />

notice d’information.<br />

Pour Lies Kerrar, il est primordial<br />

d’œuvrer à mettre en place «les conditions<br />

pour que l’entreprise, une fois<br />

introduite en Bourse, prenne de la<br />

valeur». C’est ainsi que l’entreprise,<br />

d’après notre interlocuteur, doit métamorphoser<br />

ses pratiques de gouvernance<br />

afi n qu’elles soient compatibles<br />

avec l’ouverture de son capital au<br />

public. «La stratégie doit être formalisée,<br />

le business-plan doit être solide<br />

et convaincant.» C’est à ces aspects<br />

fondamentaux que s’attelle Humilis<br />

a Grèce a échappé une nouvelle fois à la faillite et va pouvoir<br />

Ldisposer de plus de moyens. Ses créanciers privés ont accepté de<br />

participer à la restructuration de la dette. Après plus de neuf mois<br />

de négociations, Athènes a finalement obtenu la garantie d’effacer<br />

au moins 100 milliards d’euros de dette envers le privé. L’opération<br />

doit permettre d’alléger la dette du pays qui s’enfonce dans une profonde<br />

récession, le PIB ayant chuté de 7,5% sur un an au quatrième<br />

trimestre, selon des chiffres officiels.<br />

L’opération a été également saluée dans la zone euro. A Berlin, –<br />

l’appel aux créanciers privés avait été imposé par l’Allemagne – le<br />

directeur de la Fédération allemande des banques privées (BdB),<br />

Michael Kemmer, a ainsi déclaré que «c’est une lueur d’espoir».<br />

A Bruxelles, le commissaire européen aux affaires économiques,<br />

Olli Rehn, s’est dit, lui, «très satisfait de l’importante participation<br />

à l’échange volontaire de (titres de) dette grecque». Au final, l’Etat<br />

hellène a obtenu la participation de créanciers représentant 95,7%<br />

Finance afi n de réussir l’opération<br />

d’introduction en Bourse de NCA<br />

Rouiba.<br />

LE DROIT DE PRÉEMPTION<br />

ET LES PRATIQUES DE COTATION !<br />

L’enjeu aussi étant de permettre aux<br />

titres de NCA Rouiba de prendre<br />

de la valeur après leur cotation. Le<br />

processus de cette introduction arrive<br />

à son aboutissement, avons-nous appris<br />

auprès du conseiller fi nancier de<br />

NCA Rouiba. Demeurent, néanmoins,<br />

«des aspects relatifs à certaines dispositions<br />

juridiques et fi scales qui<br />

doivent être pris en charge par les<br />

autorités pour que l’opération puisse<br />

être concrétisée», précise Lies Kerrar.<br />

D’après lui, ces aspects ont été présentés<br />

à la Commission de surveillance<br />

des opérations de Bourse (Cosob).<br />

Laquelle institution avait admis, il<br />

y a quelques semaines, lors d’une<br />

conférence consacrée à la réforme<br />

du marché fi nancier, le bien-fondé de<br />

de la dette détenue par le secteur privé, laquelle se monte à 206 milliards<br />

d’euros sur un total de plus de 350 milliards.<br />

Le gouvernement a dû, pour parvenir à un tel résultat, se résoudre<br />

à déclencher des clauses imposant aux créanciers récalcitrants de<br />

se rallier à l’offre. En outre, le Fonds monétaire international a<br />

annoncé qu’il comptait participer au nouveau plan de financement<br />

promis à la Grèce. Christine Lagarde, directrice générale du FMI,<br />

a annoncé que le montant envisagé était de 28 milliards d’euros à<br />

verser sur quatre ans.<br />

Cette décision a conduit en revanche l’agence d’évaluation financière<br />

Fitch Ratings à abaisser la note de la Grèce et à placer le pays<br />

en «défaut partiel» après l’annonce des résultats de l’échange de<br />

dette. La note du pays devrait être remontée une fois l’opération finalisée.<br />

Autre agence de notation, Moody’s a noté que la Grèce avait<br />

fait défaut sur sa dette, ce qui laisse sa note inchangée à «C», la plus<br />

basse possible. L’échange des titres doit concrètement avoir lieu<br />

l’harmonisation des dispositions relatives<br />

au droit de préemption avec les<br />

pratiques de cotation en Bourse. Une<br />

rationalisation de cette disposition est<br />

souhaitable afi n de mieux réussir la<br />

réforme des marchés de capitaux en<br />

introduisant les fi liales algériennes<br />

des fi rmes internationales. L’introduction<br />

des entreprises publiques et des<br />

banques, dont la part de capitalisation<br />

s’avère substantielle, ne fera qu’accélérer<br />

davantage la dynamique de la<br />

Bourse. La capitalisation boursière en<br />

Algérie demeure extrêmement limitée<br />

(14,8 milliards de dinars) par rapport<br />

aux normes internationales. Environ<br />

98% des activités sont concentrées sur<br />

le marché de la dette. M’hamed Hamidouche,<br />

expert fi nancier international,<br />

estime que la situation de la Bourse<br />

d’Alger «est la conséquence de notre<br />

système fi nancier et dont l’équilibre<br />

est basé sur un contexte d’économie<br />

fermée et dont les règles sur les soldes<br />

restent bloquées». Sollicité afi n de<br />

démystifi er le pourquoi de la léthargie<br />

dans laquelle s’embourbait la Bourse<br />

d’Alger, M’hamed Hamidouche est<br />

convaincu que cet état «d’hibernation<br />

fi nancière» est due à «l’absence<br />

d’une culture d’entreprise, à un défaut<br />

de transparence dans l’information<br />

fi nancière, etc.» Quoi qu’il en soit,<br />

l’introduction de la NCA Rouiba en<br />

Bourse donnera un coup d’accélérateur<br />

au niveau de la capitalisation.<br />

Avec l’entrée en Bourse, en février<br />

2011, de l’assureur privé Alliance<br />

Assurances, la capitalisation boursière<br />

a progressé de 62%, passant de 7,7<br />

milliards de dinars à 12,5 milliards<br />

de dinars. Mi-janvier, la capitalisation<br />

boursière s’établissait à 14,8 milliards<br />

de dinars. L’exemple d’Alliance Assurances<br />

et de NCA Rouiba est bon à<br />

suivre ! Ali Titouche<br />

EXPORTATION<br />

DES DÉCHETS<br />

FERREUX ET NON<br />

FERREUX<br />

1 million<br />

de tonnes en<br />

souff rance<br />

LA GRÈCE ÉVITE LA FAILLITE<br />

La zone euro s’off re une bouff ée d’oxygène<br />

PHOTO : D. R.<br />

L<br />

e volume des déchets ferreux et non<br />

ferreux collectés à travers le territoire<br />

national dépasse les 700 000 tonnes, dont<br />

30 000 tonnes seulement sont recyclées localement<br />

au niveau de certaines unités industrielles,<br />

a indiqué hier Ahmed Chenine, membre du bureau<br />

national de la Fédération des récupérateurs<br />

et exportateurs des déchets ferreux et non ferreux.<br />

Selon les chiffres de la direction générale<br />

des Douanes, les exportations de l’Algérie en<br />

déchets ferreux et non ferreux ont été estimées<br />

à environ 87 millions de dollars en 2009 avec<br />

quelque 700 000 tonnes. Depuis l’interdiction<br />

de ces exportations par la loi de fi nances<br />

complémentaire 2009, les 40 000 opérateurs<br />

activant dans la récupération des déchets ont<br />

constitué un stock de ferraille, dont le volume<br />

est évalué actuellement à environ 1 million de<br />

tonnes. Les «déchets» de cuivre sont, eux, estimés<br />

à près de 7000 tonnes, si l’ont tient compte<br />

des chiffres avancés, hier, par Noureddine<br />

Sergoua, ancien président de l’Association des<br />

exportateurs des déchets ferreux et non ferreux.<br />

Les répercussions fi nancières de la LFC 2009<br />

ne tardent pas à se manifester ; le manque à<br />

gagner pour le Trésor public est d’environ 700<br />

millions d’euros par an. C’est d’ailleurs l’argument<br />

avancé par les opérateurs de ce créneau<br />

pour justifi er le bien-fondé de leur cause qui<br />

consiste à lever les obstacles, dont les textes de<br />

la LFC 2009, entravant leur activité. Hier, lors<br />

du congrès national constitutif de la Fédération<br />

des récupérateurs et exportateurs des déchets<br />

ferreux et non ferreux, consacré à l’élection de<br />

son président et des membres de ses structures<br />

internes, les opérateurs ont saisi l’occasion<br />

pour appeler les pouvoirs publics, notamment<br />

les ministères du Commerce et celui des Finances,<br />

à intervenir à même de trouver une solution<br />

à la situation des professionnels de cette fi -<br />

lière. Ces derniers, dont le nombre est estimé à<br />

40 000 opérateurs, sont pris à la gorge par une<br />

situation de l’accumulation des dettes fi scales<br />

et parafi scales depuis l’institution des textes<br />

interdisant l’exportation des déchets ferreux et<br />

non ferreux. R. E.<br />

demain pour les obligations de droit grec. Les détenteurs de titres<br />

non soumis au droit grec bénéficient d’un délai supplémentaire,<br />

jusqu’au 23 mars pour apporter les plus de 7 milliards d’obligations<br />

qui manquent encore à l’appel. Pour la Grèce, cet accord des créanciers<br />

est essentiel. Le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos,<br />

a exprimé sa «gratitude» à l’égard de tous les créanciers de la<br />

Grèce «qui ont soutenu» le programme de réforme et d’ajustement<br />

du pays et «qui ont partagé les sacrifices du peuple dans son effort<br />

historique». Ce feu vert va permettre à Athènes de rembourser une<br />

échéance de 14,5 milliards d’euros d’ici le 20 mars et d’éviter la<br />

faillite. Dans les faits, le versement de l’argent européen se fera en<br />

plusieurs fois : après les 35,5 milliards d’aide reçus vendredi, 94,5<br />

milliards d’euros devraient être délivrés sous forme de prêt, la semaine<br />

prochaine vraisemblablement. Les marchés boursiers mondiaux<br />

ont réagi positivement à l’opération d’effacement de dette de<br />

la Grèce. Hocine Lamriben


--<br />

SUR LE VIF<br />

Cette fillette, tenant un bouquet de narcisses à la main, tente de gagner<br />

«sa» vie au péril de sa... vie.<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 8<br />

ALGER INFO<br />

LE DIRECTEUR DE L’HYDRAULIQUE DE LA WILAYA<br />

«Le dispositif de protection contre<br />

les inondations a bien marché»<br />

● Quelques points noirs, dus principalement aux constructions anarchiques aux abords des<br />

oueds, persistent toujours ● 16 sociétés sont engagées pour des travaux de curage.<br />

L<br />

es pluies qui se sont abattues<br />

sur Alger ces deux<br />

derniers jours, n’ont pas<br />

eu les conséquences fâcheuses<br />

constatées les dernières<br />

années. Des points noirs persistent<br />

toutefois dans certaines<br />

zones de l’Algérois. A Hussein<br />

Dey, au boulevard Tripoli, c’est<br />

tout le tracé du tramway qui a<br />

été inondé. Les avaloirs n’ont<br />

pu contenir les flots qui descendaient<br />

de la partie haute de<br />

la ville. Même spectacle dans<br />

certaines quartiers de l’ouest<br />

mais surtout de l’est de la capitale,<br />

où les chaussées ont été<br />

impraticables une partie de la<br />

journée d’hier. Les services de<br />

l’hydraulique, sur le qui-vive,<br />

ont effectué des interventions.<br />

Le directeur de l’hydraulique,<br />

Smaïl Amirouche, s’est réjoui<br />

de l’efficacité du dispositif mis<br />

en place. «Une moyenne de 70<br />

mm de pluie est tombée en un<br />

jour et demi (la nuit du jeudi et<br />

toute la journée du vendredi).<br />

Durant l’année, la capitale reçoit<br />

720 mm de pluie. 10% sont<br />

tombés durant les deux derniers<br />

jours seulement. Le dispositif<br />

de protection contre les<br />

inondations a bien fonctionné.<br />

Quelques désagréments ont<br />

été enregistrés, mais ils ont été<br />

vite maîtrisés. Il y a eu un léger<br />

débordement de oued Ouachayah,<br />

sans grande conséquence<br />

sur la circulation. Une<br />

forte crue a été enregistrée à<br />

oued <strong>El</strong> Harrach, mais là aussi<br />

sans aucune conséquence sur<br />

les habitations. Des affaissements<br />

sans dangerosité ont<br />

été enregistrés à oued Kniss<br />

et oued Beni Messous. Tous<br />

ces résultats positifs sont dus<br />

aux travaux de curage et aux<br />

travaux menés par les sociétés<br />

engagées dans des portions des<br />

oueds, comme c’est le cas aux 3<br />

Caves à <strong>El</strong> Harrach», constate<br />

le directeur. Des sociétés sont<br />

engagées chaque année pour<br />

des travaux de curage. «16 entreprises<br />

ont été retenues pour<br />

des travaux de curage dans<br />

certaines sections d’oueds. La<br />

Travaux en cours, des solutions radicales<br />

direction de l’hydraulique entamera<br />

ces travaux à partir<br />

du mois d’août. Nous lancerons<br />

prochainement des appels<br />

d’offres pour les travaux de<br />

l’année 2012-2013», signale<br />

M. Amirouche. Les collecteurs<br />

d’Alger sont mis en service<br />

partiellement. «Les collecteurs<br />

(oued Mkessel et le collecteur<br />

intercommunal) ont été mis en<br />

service partiellement suite aux<br />

BARRAGES REMPLIS À 100%<br />

Le directeur de l’hydraulique de la wilaya d’Alger, Smaïl<br />

Amirouche, assure que le niveau des barrages qui alimentent<br />

Alger a augmenté. «Suite aux dernières précipitations, les trois<br />

barrages de Keddara, <strong>El</strong> Hamiz et Beni Amrane sont remplis à<br />

100%. La nappe phréatique de la Mitidja va se régénérer. <strong>El</strong>le<br />

retrouvera son niveau», se réjouit M. Amirouche, qui fait<br />

remarquer que ce niveau n’a pas été atteint depuis 20 ans.<br />

N. I.<br />

BRAVADE<br />

PHOTO : EL WATAN<br />

PHOTO : H. LYES<br />

dernières intempéries. Aucune<br />

inondation n’a été signalée<br />

dans la partie basse de la<br />

ville d’Alger. On a remarqué<br />

un léger débordement à la<br />

rampe Poirel. Mais les désagréments<br />

n’ont pas excédé<br />

les quinze minutes», relève-til.Quelques<br />

points noirs, dus<br />

principalement aux constructions<br />

anarchiques aux abords<br />

des oueds, persistent toujours.<br />

«Oued Ouchayah reste un problème<br />

à cause des bidonvilles<br />

construits aux abords de<br />

l’oued. Même constat à <strong>El</strong><br />

Hamiz, où 900 familles ont été<br />

recensées. Certaines ont même<br />

construit sur le lit de l’oued.<br />

Mais des travaux de curage<br />

effectués ont réduit le risque<br />

sur la population», signale M.<br />

Amirouche. Nadir Iddir<br />

TRANSPORT URBAIN<br />

À RÉGHAÏA : LES<br />

TRANSPORTEURS<br />

AUGMENTENT LES TARIFS<br />

Les transporteurs assurant<br />

la navette entre Réghaïa,<br />

Réghaïa-Plage et Houch<br />

Mourad, ont augmenté les<br />

tarifs de leur propre<br />

initiative. «De 10 DA la<br />

place, les transporteurs<br />

sont passés à 15 DA»,<br />

affirment des usagers.<br />

D’après eux, les<br />

transporteurs ont affiché<br />

les nouveaux tarifs à<br />

l’intérieur des bus. Ces<br />

affiches indiquant les<br />

nouveaux tarifs portent le<br />

sceau de l’Union nationale<br />

des transporteurs de la<br />

wilaya d’Alger. «Cette<br />

institution est un<br />

organisme syndical qui n’a,<br />

en principe, aucune<br />

prérogative pour<br />

augmenter les tarifs»,<br />

déplorent les usagers.<br />

Notons que la majorité des<br />

usagers sont des écoliers.<br />

APRÈS LES DERNIÈRES<br />

PRÉCIPITATIONS<br />

INONDATIONS<br />

À ALGER-PLAGE<br />

D<br />

es inondations se sont produites avant-hier à Alger-Plage,<br />

dans la commune de Bordj <strong>El</strong> Bahri. Les eaux pluviales,<br />

qui se sont engouffrées dans les canalisations des eaux usées et<br />

ont fini par faire exploser les bouches, tant le flux était important.<br />

Plusieurs maisons se trouvant sur l’artère principale ont été<br />

submergées par les eaux qui ont eu raison de leur mobilier.<br />

Les habitants ont été contraints de lutter contre les eaux<br />

qui montaient dangereusement avec des moyens dérisoires.<br />

«Les responsables locaux se sont, comme<br />

à l’accoutumée, illustrés par leur totale absence», déplorent<br />

les habitants, avant d’ajouter : «Ce n’est malheureusement<br />

pas la première fois que notre quartier est inondé.»<br />

En effet, le quartier est sujet à des inondations récurrentes, sans<br />

que le problème soit pour autant pris en charge par les pouvoirs<br />

publics. K. S.<br />

…ET À BENZERGA<br />

A<br />

Benzerga, les averses ont inondé une bonne partie de la<br />

route principale. Les automobilistes ont été piégés dans leur<br />

voiture, et ont dû attendre que le niveau de l’eau baisse pour se<br />

dégager. L’inondation a commencé en début de soirée d’avanthier,<br />

et la décrue n’a eu lieu que tard le soir.<br />

Les habitants du quartier ont dû intervenir pour nettoyer les<br />

bouches des canalisations avec des moyens rudimentaires.<br />

«Ce tronçon de route est inondé à la moindre averse. C’est un<br />

problème qui est dû à l’absence d’entretien sur le réseau d’assainissement»,<br />

dira un habitant du quartier. K. S.<br />

BAB EL OUED<br />

DES FAMILLES EN DANGER<br />

D<br />

es familles, habitant au 31 rue Mohammed Tazaïrt, dans la<br />

commune de Bab <strong>El</strong> Oued, sont otages depuis le 28 février.<br />

Et pour cause, ces familles qui habitent dans les appartements des<br />

4e et 5eétages ont été surprises par l’effondrement des escaliers.<br />

«Des enfants ont frôlé la mort ce jour-là, alors que les autorités,<br />

aussi bien au niveau de la wilaya déléguée que de la wilaya sont<br />

restées silencieuses face à notre détresse», témoigne le représentant<br />

des habitants.<br />

Notre interlocuteur nous indique qu’un rapport des services du<br />

CTC de mars 2012 indique bel et bien que l’immeuble en question<br />

représente un risque imminent pour les familles et doit être<br />

démoli dans les plus brefs délais. «Cela fait plusieurs années<br />

que nous avons frappé à toutes les portes, mais aucun responsable<br />

n’a daigné répondre à nos sollicitations», se désole notre<br />

vis-à-vis. `<br />

«Il n’y a qu’une seule solution, l’évacuation en urgence des<br />

familles et leur relogement dans des appartements neufs».<br />

Faut-il attendre la pire pour que les services concernés daignent<br />

bouger le petit doigt, s’interrogent les familles sinistrées ? N. K.<br />

24 HEURES<br />

«Les chefs de famille qui<br />

ont trois ou quatre enfants<br />

scolarisés sont les premiers<br />

pénalisés par ces<br />

augmentations illégales »,<br />

regrette un parent d’élève.<br />

EL DJOUMHOURIA<br />

(EUCALPTUS) : L’ETUSA<br />

LANCE UNE LIGNE<br />

La ligne de transport <strong>El</strong><br />

Djoumhouria-<strong>El</strong> Harrach est<br />

désormais assurée par<br />

l’Etusa. Les habitants de ce<br />

quartier de la commune<br />

des Eucalyptus ont salué la<br />

décision de l’ex-RSTA, qui<br />

les «libère du diktat des<br />

transporteurs privés».<br />

La ligne a été lancée lundi<br />

dernier et elle assure des<br />

rotations à partir de cette<br />

localité enclavée de la<br />

commune vers le centreville<br />

d’<strong>El</strong> Harrach. Les<br />

citoyens ont signalé, dans<br />

une lettre de<br />

remerciements adressée<br />

aux responsables de la<br />

wilaya et de l’Etusa, les<br />

gênes occasionnées aux<br />

habitants par l’absence<br />

d’une ligne de transport<br />

public.<br />

EL HARRACH :<br />

CHUTE D’UN POTEAU<br />

ÉLECTRIQUE<br />

Un poteau électrique est<br />

tombé, avant-hier, en<br />

début de matinée, à la rue<br />

d’Alger à <strong>El</strong> Harrach.<br />

L’incident n’a fait aucune<br />

victime, selon des<br />

témoignages recueillis sur<br />

place ; néanmoins, la<br />

circulation routière s’en est<br />

trouvée perturbée<br />

considérablement. «La<br />

route qui mène du centreville<br />

à la cité La Montagne a<br />

été pendant longtemps<br />

fermée à la circulation»,<br />

racontent les riverains,<br />

avant d’ajouter : «Il a fallu<br />

l’intervention des agents de<br />

l’APC pour dégager la route<br />

et permettre aux<br />

automobilistes de passer<br />

de l’autre côté de la ville.»


T<br />

rois cents logements<br />

(300) réservés aux oc-<br />

cupants des habitats pré-<br />

caires seront distribués en juin<br />

prochain, alors que 900 autres<br />

le seront en 2013, apprend-on<br />

auprès du directeur de l’office<br />

de promotion de gestion immobilière<br />

(OPGI), Amar Khalfaoui,<br />

en marge d’une réunion<br />

avec le président de l’union<br />

des associations de quartiers<br />

et quatorze autres membres<br />

mandatés par les citoyens pour<br />

les représenter, durant laquelle<br />

les programmes de logement,<br />

achevés, ou en cours de réalisation<br />

et inscrits pour les années<br />

à venir, ont été discutés. Le<br />

premier responsable de l’OPGI<br />

a brassé large pour informer ses<br />

hôtes sur l’avenir du logement<br />

à Annaba. «La wilaya compte<br />

29 700 logements dont 17 030<br />

pour le social (LSL) et 12700<br />

pour le précaire (RHP)», a-t-il<br />

déclaré. Les statistiques avancées<br />

par la wilaya font état<br />

de 16 000 habitats précaires<br />

recensé à 2007. Pour leur éradication,<br />

la wilaya a inscrit des<br />

programmes totalisant 12 700<br />

logements. Soit un déficit de<br />

3 300 logements que la wilaya<br />

de Annaba compte combler<br />

par de nouveaux programmes.<br />

Les communes les plus touchées<br />

par ce phénomène sont<br />

le chef-lieu, Annaba, avec 5470<br />

habitats, suivie de près par <strong>El</strong><br />

Bouni avec 5 000. Toujours<br />

selon le même responsable, les<br />

programmes de logement, tous<br />

types confondus, inscrits durant<br />

le quinquennat 2005/2009, ont<br />

été multipliés par cinq durant<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 8<br />

ANNABA INFO<br />

Un problème qui n’en fi nit pas<br />

● La wilaya a inscrit des programmes pour l’élimination des habitations précaires recensées à 2007,<br />

celles érigées après devront attendre la mise en place d’un nouveau programme.<br />

L<br />

L’on compte 16 000 habitations précaires<br />

celui de 2010/2014. Autrement<br />

dit, durant le premier 6 076<br />

logements ont été réalisés et<br />

attribués à plus de 90% contre<br />

30 000 durant le second. Le<br />

programme du RHP a concerné<br />

en priorité les grandes cités<br />

se trouvant à la périphérie de<br />

la wilaya. C’est le cas, entre<br />

autres, des cités La Caroube, <strong>El</strong><br />

Fakharine, Sidi Harb, La Co-<br />

lonne, Beni M’hafeur, Bormet<br />

<strong>El</strong> Gaz et la vieille ville. Autre<br />

bonne nouvelle, le programme<br />

de l’habitat précaire est achevé<br />

à 100%. «Seules les familles recensées<br />

jusqu’en 2007 devront<br />

bénéficier de ce quota». Ce<br />

n’est pas le cas pour les habitats<br />

ayant vu le jour après 2007 et<br />

qui ne cessent de s’ériger. Un<br />

vrai casse-tête pour les autorités<br />

locales qui, pour juguler ce<br />

phénomène, ont sollicité l’Etat.<br />

«Le wali a adressé une correspondance<br />

au gouvernement<br />

le sollicitant d’accorder à la<br />

wilaya un projet de logements<br />

destiné à absorber le déficit<br />

enregistré dans le secteur du<br />

RHP », a-t-il rassuré, annonçant<br />

par ailleurs qu’une dernière<br />

liste d’attribution de logements<br />

LSL est attendue dans les prochains<br />

jours. <strong>El</strong>le concerne la<br />

vieille ville et La Caroube.<br />

Pour rappel, les localités de<br />

Drâa Erriche ont bénéficié d’un<br />

projet de 8 000 logements, et<br />

celles de Chétaïbi et <strong>El</strong> Chorfa<br />

de 140 000 chacune, qui sont<br />

actuellement en phase d’étude.<br />

«Les travaux seront entamés au<br />

mois de juin prochain», selon le<br />

directeur de l’OPGI.<br />

Leïla Azzouz<br />

Des milliards pour l’amélioration<br />

urbaine…<br />

’année 2012 sera-t-elle celle de l’amélioration urbaine dans<br />

une wilaya qui enregistre de grands dysfonctionnements et des<br />

retards considérables dans ce domaine ? Les habitants du chef-lieu<br />

de wilaya et des autres agglomérations nourrissent l’espoir de voir<br />

leurs cités connaître un meilleur cadre de vie. Ce qui est certain<br />

c’est qu’une enveloppe de 1,55 milliard de dinars a été retenue au<br />

titre de l’année en cours pour financer des travaux d’amélioration<br />

urbaine dans une douzaine de sites urbains de la wilaya. Neuf parmi<br />

les quartiers ciblés, pour lesquels un montant de 790 millions<br />

de dinars a été réservé, sont situés dans la commune de Annaba. Il<br />

s’agit des cités «Valmascort», Oued Dheb, La Menadia, Port-Saïd,<br />

L’orangeraie et Les Frênes. Les trois autres sites programmés pour<br />

un coût de 760 millions de dinars sont implantés dans les nouvelles<br />

zones d’extension urbaine de Boukhradra et de Kherraza<br />

(commune d’<strong>El</strong> Bouni) et d’<strong>El</strong> Harrouchi (Aïn Berda). L’année<br />

écoulée, neuf sites d’habitation ont bénéficié de travaux d’amé-<br />

ent onze (111) petites unités d’élevage<br />

C ovin, bovin laitier et apicole ont été<br />

créés en 2011 dans la wilaya, et ce dans le<br />

cadre du programme de renouveau rural.<br />

C’est ce qu’a révélé la Conservation des<br />

forêts.<br />

Destinées à des jeunes sans-emploi résidant<br />

dans les communes rurales, ces unités<br />

ont été mises en place sans aucun apport<br />

financier de la part de leurs bénéficiaires.<br />

L’accès à ce dispositif de soutien de l’Etat<br />

à l’emploi, a été effectué sur la base d’un<br />

«simple dossier» comprenant un extrait<br />

de naissance et un certificat de résidence<br />

RÉSORPTION DE L’HABITAT PRÉCAIRE<br />

du postulant. Les entités d’élevage bovin<br />

comprennent chacune trois vaches laitières,<br />

celles ovin sont composées chacune<br />

de 12 têtes de moutons, alors que les unités<br />

apicoles sont constituées de 10 ruches pleines<br />

et de 10 autres vides. Par ailleurs, 2 000<br />

plants d’oliviers ont été plantés sur 400 ha<br />

durant cette même année à la faveur d’une<br />

opération commune entre la Conservation<br />

des forêts et la direction des services agricoles<br />

(DSA).<br />

Une campagne de sensibilisation ciblant<br />

les jeunes des localités rurales avait été<br />

organisée en 2010 dans le but de les faire<br />

PHOTO: ARCHIVES/EL WATAN<br />

lioration urbaine pour un montant de 1,5 milliard de dinars également,<br />

a-t-on rappelé à la direction de l’urbanisme et de la construction<br />

(DUC). Outre l’amélioration du cadre de vie dans une dizaine<br />

de cités du chef-lieu de wilaya, cette opération avait notamment<br />

permis le bitumage de 28 tronçons routiers à Annaba, <strong>El</strong> Bouni et<br />

<strong>El</strong> Hadjar. Des opérations similaires vont être également lancées<br />

au cours du mois de juin prochain au niveau des cités d’habitation<br />

de Oued Edheb, Bouguentass et Rym. S’agissant du logement, on<br />

laisse entendre qu’un important quota LPL sera livré en juin prochain<br />

au niveau des sites de Bouzaroura et Boukhadra (commune<br />

d’<strong>El</strong> Bouni) et de Dorban (commune de Annaba). Il convient de<br />

signaler que la wilaya de Annaba a bénéficié de 40 000 logements<br />

tous segments confondus, au titre du programme quinquennal<br />

2010-2014. Ce programme permettra la création de nouvelles cités<br />

d’habitation qui nécessiteront, elles aussi, des travaux d’aménagement.<br />

Tewfi q G.<br />

Une centaine d’unités d’élevage<br />

créées 2011<br />

bénéficier de cette opération afin de créer<br />

leurs propres activités professionnelles.<br />

Une quinzaine de projets de développement<br />

et de renouveau rural avaient été<br />

mis en œuvre en 2010 au profit des zones<br />

rurales de la wilaya, permettant une valorisation<br />

des activités productives.<br />

Ils ont donné lieu à la réalisation de retenues,<br />

au renouvellement des vergers,<br />

au développement de l’élevage animal et<br />

apicole, ainsi qu’à l’ouverture de pistes de<br />

désenclavement. Cela est le côté positif de<br />

la chose, combien de jeunes sont revenus<br />

bredouilles pour une broutille… T. G.<br />

70 CANDIDATS AUX<br />

OLYMPIADES<br />

oixante-dix (70) candidats sur 145 stagiaires présents la<br />

S semaine écoulée aux éliminatoires de la 5ème édition des<br />

olympiades des métiers ont validé leur billet pour participer à<br />

la phase régionale. Représentant 27 spécialités, ces candidats,<br />

garçons et filles, avaient exposé séparément leurs produits<br />

aux centres de formation de Didouche Mourad et Belaïd<br />

Belkacem implantés dans le chef- lieu de wilaya. Initiée par le<br />

ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnel,<br />

cette compétition a donné lieu à une concurrence serrée<br />

entre les candidats. T. G.<br />

DIALOGUE DE SOURDS<br />

À L’ORL<br />

es résidents en ORL s’engagent dans la protestation. Ils<br />

L recourent à la grève, l’ultime moyen pour espérer régler<br />

les problèmes auxquels ils sont confrontés. La situation, expliquent-ils,<br />

s’est envenimée après le sit-in observé au sein de<br />

l’hôpital. Tout en déposant un préavis de grève, les contestataires<br />

interpellent le directeur général du CHU et lui demandent<br />

de mettre fin au conflit en prenant les mesures qui s’imposent.<br />

Les revendications portent sur bon nombre de contraintes,<br />

dont l’absence d’un programme d’enseignement et d’autres<br />

liées au fonctionnement du service, notamment la question<br />

de la garde qui pose problème. Selon les protestataires, c’est<br />

le dialogue de sourds entre les protagonistes, ce qui contraint<br />

les résidents à agir afin de porter leur voix à la hiérarchie, qui<br />

devra trancher. A. S.<br />

DÉCEPTION SUR LE<br />

TERRAIN DE L’EMPLOI<br />

armi les filières dispensées par la Chambre de l’artisa-<br />

P nat dans le cadre de son programme de formation, la<br />

création et gestion des entreprises et les autres métiers liés<br />

au bâtiment, ne drainent curieusement pas de candidats. La<br />

demande est quasiment nulle.<br />

Les statistiques montrent plutôt que ce sont les services qui attirent<br />

le plus de monde. La formation qualifiante que dispense<br />

la Chambre de l’artisanat, particulièrement dans certaines<br />

filières, n’est pas reconnue par l’Anem. C’est une contrainte<br />

de taille qui se dresse devant les jeunes chômeurs. Ce sont<br />

des contradictions que relèvent les jeunes en quête d’emploi<br />

qui, disent-ils, ne comprennent pas ce déphasage entre les<br />

objectifs assignés aux différents dispositifs d’aide aux jeunes<br />

et la réalité, qui elle est minée d’embûches. La Chambre d’artisanat<br />

s’impose, par ailleurs, en partenaire dans la réinsertion<br />

des jeunes détenus auxquels des formations sanctionnées de<br />

diplômes sont dispensées. A. S.<br />

DE NOUVEAUX LOGEMENTS<br />

POUR LES OCCUPANTS<br />

DES F1<br />

e directeur général de l’OPGI a réitéré les engagements de<br />

L la wilaya concernant l’affectation d’un quota pour reloger<br />

les occupants des F1. La wilaya de Annaba qui est dotée de<br />

programmes de logement consistants est à même de répondre<br />

à la demande et d’éradiquer l’habitat précaire dans les délais<br />

fixés par les pouvoirs publics. Durant l’année 2011, et en dépit<br />

des pressions exercées par les demandeurs, le relogement<br />

de plus de 5000 cas a eu lieu et le rythme sera maintenu sinon<br />

accéléré durant cette année. Ce sont du moins les engagements<br />

des autorités locales, décidées à venir à bout de la crise<br />

du logement. A. S.<br />

LA DÉTENTION PRÉVENTIVE<br />

POUR 118 PERSONNES<br />

EN FÉVRIER<br />

ent dix-huit (118) personnes ont été placées en détention<br />

C préventive durant le mois de février écoulé. <strong>El</strong>les ont été<br />

interpellées lors de 1 804 opérations de police ; 42 de ces mis<br />

en cause faisaient l’objet de recherches. Par ailleurs 174 personnes<br />

sont poursuivies pour détention d’arme prohibée, 24<br />

pour possession et usage de stupéfiants et substances psychotropes<br />

et 116 pour diverses infractions. Le bilan de la sûreté<br />

de wilaya fait état également du retrait immédiat, durant la<br />

même période, de 531 permis de conduire, de 13 accidents de<br />

la circulation avec dégâts matériels et de 27 autres corporels,<br />

ayant causé des blessures à 33 personnes. T. G.


P<br />

lusieurs mesures ont été prises par<br />

les autorités pour le placement<br />

des jeunes demandeurs d’emploi.<br />

Toutefois, la demande dépasse de loin<br />

l’offre et nombreux sont les candidats<br />

qui, malgré leurs compétences, n’arrivent<br />

toujours pas à trouver un poste d’emploi.<br />

Selon la direction de l’emploi, plus de<br />

123.500 demandes ont été déposées par<br />

des jeunes chômeurs en quête d’emploi<br />

au niveau des différentes antennes de<br />

l’ANEM (agence nationale d’emploi)<br />

à Oran, l’année dernière (2011). Alors<br />

que le nombre des demandes satisfaites<br />

était de 27.190 selon le bilan de l’exercice<br />

précédent (2010) établi par cette même<br />

direction. Ces postes ont été accordés<br />

aux jeunes universitaires et d’autres<br />

chômeurs sans qualification dans le cadre<br />

du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle<br />

(DAIP). En dépit de l’insistance<br />

des pouvoirs publics sur le passage obligé<br />

par les agences de l’emploi pour toute<br />

opération de recrutement, des entreprises<br />

continuent à le faire sans passer par ces<br />

instances, faussant ainsi toutes les données<br />

et bafouant les exigences d’un recrutement<br />

local. En effet, cette loi oblige les<br />

employeurs à notifier à l’agence habilitée<br />

tout emploi vacant dans leur entreprise et<br />

qu’ils souhaitent pourvoir et de transmettre<br />

les informations relatives aux besoins<br />

en main-d’œuvre et au recrutement. Pour<br />

cette année la direction de l’emploi de la<br />

wilaya d’Oran s’est tracé comme objectif<br />

la création de 30.000 emplois toutes<br />

catégories confondues. Des négociations<br />

sont en cours avec différentes branches<br />

d’activité, pour répondre à des besoins<br />

réels en emploi. Des rencontres sont éga-<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 8<br />

ORAN INFO<br />

123 500 demandeurs d’emploi<br />

ont affl ué sur l’ANEM en 2011<br />

● Nombreux sont les chômeurs qui, malgrès leurs compétences, n’arrivent pas à trouver<br />

un travail.<br />

lement programmées avec les chambres<br />

de commerce et d’artisanat pour la création<br />

d’éventuels postes d’emploi dans le<br />

cadre du dispositif d’insertion. Dans le<br />

même cadre, on apprend que le taux de<br />

chômage dans la wilaya d’Oran est passé<br />

de 23,75% de la population active en<br />

1999 à 11,50% de la population active en<br />

2007 pour reculer à 8% cette année.<br />

Cherifa K.<br />

AÏN EL TURCK<br />

200 millions de dinars pour préparer<br />

la saison estivale<br />

es préparatifs pour la pro-<br />

Lchaine saison estivale sont,<br />

d’ores et déjà, lancés dans la<br />

daïra d’Ain <strong>El</strong> Turck, dont<br />

les plages ont drainé, l’année<br />

dernière, plus de 14 millions<br />

de vacanciers. Cette daïra, disposant<br />

de la plus longue côte<br />

de la wilaya d’Oran, a bénéficié<br />

d’une enveloppe de 20<br />

milliards de centimes pour<br />

préparer la saison estivale, apprend-on<br />

auprès du chef de<br />

daïra, M.Oufroukh Hocine.<br />

Notre interlocuteur a indiqué<br />

que «des opérations d’aménagement<br />

de placettes et d’accès<br />

aux plages sont en cours dans<br />

le but de réserver aux estivants<br />

le meilleur cadre de vacan-<br />

EL KERMA<br />

Enième report de l’ouverture du marché de gros<br />

a réception du marché de gros d’<strong>El</strong><br />

LKerma vient, une fois de plus, de faire<br />

l’objet d’un énième report au mois de mai<br />

prochain, selon des sources concordantes.<br />

Prévue pour ce mois de mars, le déménagement<br />

des marchands de gros de fruits et<br />

légumes est repoussé. Les locataires des<br />

«halles centrales» sise à Chakib Arselan<br />

restent décidés à camper sur place, contre<br />

vents et marées. Pour revenir au marché<br />

de gros d’<strong>El</strong> Kerma, il convient de signaler<br />

qu’une «Entreprise de marché de gros de<br />

fruits et légumes, de bétail et de voitures de<br />

la wilaya d’Oran» a été créée après l’approbation<br />

de l’APW d’Oran lors de sa pre-<br />

FRONT SOCIAL<br />

ce». Les parkings des plages<br />

des communes de Bousfer,<br />

Ain el Turck et <strong>El</strong> Ançor (les<br />

Andalouses) sont également<br />

concernés par les aménagements.<br />

Pour l’embellissement<br />

de la corniche oranaise,<br />

une opération de plantation de<br />

palmiers a été effectuée. Ces<br />

palmiers seront plantés tout<br />

au long de la route reliant les<br />

Andalouses à Ain <strong>El</strong> Turck.<br />

Les quatre communes de cette<br />

daïra se sont lancées dans une<br />

course contre la montre pour<br />

que tout soit fin prêt au premier<br />

jour de la saison estivale. «Le<br />

but est aussi de faire d’Ain <strong>El</strong><br />

Turck un lieu où il fait bon vivre»<br />

a déclaré le chef de daïra.<br />

C’est le chef-lieu de commune<br />

Ain <strong>El</strong> Turck, qui enregistre le<br />

plus grand nombre de population,<br />

dont le souci numéro un<br />

concerne l’absence du réseau<br />

d’assainissement et les inondations.<br />

Cette préoccupation a été<br />

prise en charge par les autorités<br />

locales qui ont inscrit pour Ain<br />

<strong>El</strong> Turck une opération de renouvellement<br />

du réseau d’assainissement<br />

et d’évacuation<br />

des eaux pluviales pour plus<br />

de 50 milliards de centimes.<br />

Allant plus loin, M. Oufroukh<br />

a confié que «Ain <strong>El</strong> Turck était<br />

tel un bateau amarré dans un<br />

lac d’eaux usées. Des eaux<br />

usées qui se déversaient directement<br />

dans la mer à défaut<br />

mière session de l’année 2010 et mise sur<br />

pied après délibération concernant sa gestion<br />

et sa dénomination. Cette EPIC aura<br />

pour mission la gestion du marché de gros<br />

des fruits et légumes d’<strong>El</strong> Kerma (Oran) et<br />

en finir une bonne fois pour toute du marché<br />

des halles centrales qui constitue, de<br />

l’avis de nombreux utilisateurs, un danger<br />

permanent pour la sécurité des biens et des<br />

personnes. Sa localisation à l’intérieur du<br />

tissu urbain d’Oran perturbe énormément<br />

la circulation routière. Il convient de<br />

rappeler que le cahier des charges, pour<br />

l’exploitation du nouveau marché de gros<br />

d’<strong>El</strong> Kerma, comporte des volets portant<br />

PHOTO : DR<br />

de réseaux d’évacuation». Il a<br />

fait savoir par ailleurs «qu’un<br />

projet de surdimensionnement<br />

des réseaux existants est en<br />

cours, ainsi que la canalisation<br />

de diamètre 200, qui sera<br />

remplacée par une nouvelle<br />

de diamètre 600». La création<br />

d’avaloirs est aussi en cours<br />

ainsi que la réalisation du réseau<br />

d’évacuation des eaux<br />

pluviales de plusieurs quartiers<br />

de la commune. Le chef de la<br />

daïra a souligné que «les eaux<br />

usées seront évacuées vers la<br />

station d’épuration de Cap<br />

Falcon, il n’est plus question<br />

qu’une goutte d’eau usée soit<br />

déversée dans la mer».<br />

Hafida B.<br />

sur l’hygiène et la sécurité, la maintenance<br />

et les horaires d’ouverture et de fermeture.<br />

Le nouveau marché de gros des fruits et<br />

légumes s’étend sur un périmètre de 30<br />

hectares et dispose de neuf structures de<br />

stockage de 216 m 2 chacune. Il est doté de<br />

120 box d’une superficie de 72 m 2 chacun<br />

ainsi que de 96 autres box d’une superficie<br />

de 48 m 2 , en plus des commodités nécessaires<br />

dont une citerne d’eau de 100 m 3<br />

et un bloc administratif. Cette structure a<br />

bénéficié d’un financement sur le budget<br />

de wilaya et fait l’objet de plusieurs enveloppes<br />

budgétaires depuis l’inscription du<br />

projet en 2005. Saou Boudjemâa<br />

FINANCEMENT BANCAIRE<br />

LA BNA A ACCORDÉ 1800<br />

CRÉDITS IMMOBILIERS<br />

n marge de la onzième édition du salon du bâtiment et du<br />

<strong>El</strong>ogement dont les travaux se déroulent à Oran, la Banque<br />

nationale d’Algérie (BNA) a indiqué avoir financé au cours<br />

de l’année 2011, «pas moins de 1 800 opérations de crédits<br />

immobiliers notamment d’achats, de rénovations et/ou<br />

d’extensions», selon des informations rendues publiques par<br />

cette institution financière. L’on apprendra que 12 000 dossiers<br />

concernent l’acquisition d’un logement neuf pour un montant<br />

global avoisinant les 3 milliards de dinars et 800 crédits destinés<br />

aux différentes formules d’aides pour l’extension ou la<br />

rénovation. Lesdits crédits sont, selon la même source, octroyés<br />

pour des périodes de remboursement pouvant atteindre les 40<br />

années sous réserves d’un apport personnel ne pouvant dépasser<br />

les 10%, tout en incluant l’assiette foncière.<br />

Dans le même contexte, l’on saura qu’il est aussi possible pour<br />

les citoyens ayant des revenus réguliers égaux ou supérieurs<br />

au SNMG de postuler pour des crédits immobiliers pouvant<br />

atteindre les 500 millions de centimes avec un taux d’intérêt ne<br />

dépassant pas les 3%. S. B.<br />

HÔTELERIE<br />

62 ÉTABLISSEMENTS<br />

SERONT CLASSÉS<br />

ancée par la commission nationale il y a quelques semaines,<br />

Ll’opération de classement de tous les hôtels à Oran s’achèvera<br />

le 15 juin prochain selon des sources de la direction du tourisme.<br />

27 établissements hôteliers de différentes étoiles ont été classés<br />

par la commission nationale et 62 autres structures hôtelières<br />

seront touchées par cette opération avant la fin du mois en cours.<br />

Il s’agit du reclassement des hôtels dans les catégories de 2 à 5<br />

étoiles, correspondant au plan de qualité-tourisme, en termes de<br />

confort, qualité, sécurité et autres prestations.<br />

Le but est de promouvoir le tourisme et adapter ses structures aux<br />

normes des standards internationaux. La wilaya d’Oran compte<br />

plusieurs établissements hôteliers, mais lors des précédentes<br />

opérations de classement, seulement deux hôtels ont été classés<br />

5 étoiles, le Sheraton et le Royal, deux classés 4 étoiles, cinq<br />

classés trois étoiles et deux classés deux étoiles. L’opération de<br />

classification sera obligatoirement suivie par le plan de la qualité,<br />

lequel s’intéresse en priorité au respect de l’hygiène, la qualité de<br />

la restauration et de l’hébergement et autres prestations. Pour les<br />

hôtels classés entre zéro et une étoile, la classification se fait au<br />

niveau local. Le point faible du tourisme algérien reste le déficit<br />

de la capacité d’hébergement et de la qualité d’accueil. Seuls<br />

10% des hôtels en Algérie répondent aux normes internationales<br />

en matière de qualité d’hébergement et de services offerts aux<br />

clients. La wilaya d’Oran dispose de 147 établissements hôteliers,<br />

offrant au total 22.000 lits, et de vingt projets dont 12 ne sont<br />

pas encore lancés et 4 à l’arrêt. C. K.<br />

SANTÉ<br />

LES NEUROLOGUES<br />

EN CONCLAVE<br />

’Etablissement Hospitalier Universitaire d’Oran 1er Novem-<br />

L bre (EHUO) abrite, entre hier et aujourd’hui, les journées<br />

internationales de Neurochirurgie, et cela avec la participation<br />

d’éminents spécialistes venus de France, du Maghreb et de tout<br />

le territoire National. «L’objectif est, selon M. Bellebna, Professeur<br />

et chef service de neurologie à l’EHU, de profiter de ces<br />

journées et de l’expérience de ces éminents spécialistes venus<br />

d’Europe et du Maghreb pour localiser la tumeur».<br />

Notre interlocuteur poursuit en indiquant que «plus de 300 interventions<br />

chirurgicales ont ainsi été effectuées au cours d’une<br />

année. Ce type d’interventions entre dans le cadre de la réduction<br />

des transferts de malades vers l’étranger, une opération<br />

très coûteuse pour le pays». Au cours de ces journées, plusieurs<br />

thèmes d’importance ont été prévus. Nous citerons notamment,<br />

celui ayant trait aux tumeurs du crâne (expérience de l’EHU)<br />

qui sera animé par les Professeurs Guerbouz, Guezzen, Fatmi,<br />

Sahli, Bouchakour et Bellebna. «Les méningiomes de, la base<br />

du crâne» est un autre thème animé par le Pr Cornu de l’Hôpital<br />

Pitié Salpetrière de Paris (France). Le Professeur Abbadi du<br />

Maroc (Rabat) traitera dans son intervention des «Méningiomes<br />

de l’étage antérieure».<br />

Les organisateurs de ces journées ont ainsi prévu plus de 50<br />

thèmes tout aussi intéressants de par les sujets qu’ils traitent.<br />

Ce qui constituera, comme l’a souligné le Professeur Mansour<br />

Président Directeur Général de l’EHU «un grand apport scientifique<br />

pour nos spécialistes et confortera encore plus la remise<br />

à niveau de notre établissement surtout dans le domaine la formation».<br />

Hadj Sahraoui


P<br />

lusieurs dizaines de familles<br />

ont coupé la route,<br />

la semaine dernière, pour<br />

empêcher la circulation des<br />

véhicules qui empruntent l’axe<br />

routier stratégique qui relie la<br />

localité rurale de Menaceur au<br />

reste du monde. Les dernières<br />

chutes de pluie et de neige enregistrées<br />

durant le mois de février<br />

dernier ont naturellement relevé<br />

le niveau de l’eau du barrage<br />

de Boukourdane (wilaya de Tipasa).<br />

En ce début du mois de<br />

mars 2012, le volume de l’eau a<br />

atteint 57 millions de m 3 . C’est<br />

un record absolu. En effet, ce<br />

barrage avait déjà enregistré son<br />

plus haut niveau d’eau en 2004,<br />

avec un volume de 54 millions<br />

de m 3 . Or, le volume régularisable<br />

du barrage de Boukourdane,<br />

selon les concepteurs de cette<br />

infrastructure, ne devait pas<br />

dépasser les 47 millions de m 3 .<br />

Théoriquement, la capacité du<br />

barrage de Boukourdane avoisinerait<br />

les 95 millions de m 3 . A<br />

présent, la situation est devenue<br />

dramatique pour ces dizaines de<br />

familles qui avaient érigé illicitement<br />

des habitations précaires<br />

pour les unes et d’autres qui<br />

avaient occupé illégalement les<br />

anciennes bâtisses dégradées<br />

qui se trouvent dans la cuvette<br />

du barrage. Pour rappel, 83<br />

familles avaient été recensées<br />

en 1987. <strong>El</strong>les occupaient les<br />

parcelles de terrain implantées<br />

dans la cuvette du barrage.<br />

L’ANB (Agence nationale des<br />

barrages) avait pris en charge<br />

le volet social. <strong>El</strong>le avait relogé<br />

entre 1987 et 2000 les<br />

83 familles recensées. L’APC<br />

de Menaceur avait été chargée<br />

de la remise des clés aux 83<br />

familles recensées. Quand ces<br />

L<br />

a réalité sur le terrain parle d’ellemême.<br />

Aujourd’hui, sans heurts ni bras<br />

de fer, l’élément féminin a su s’imposer<br />

en douceur dans la société tout entière, en<br />

arrachant intelligemment par la volonté et<br />

les capacités professionnelles des postes<br />

clés, réservés exclusivement autrefois aux<br />

hommes.<br />

La misogynie qui barrait la route a été<br />

franchie avec succès grâce aux diplômes<br />

universitaires qui représentent la clé de<br />

voûte des droits pour la jeune fille.<br />

Le paysage des villes et villages de la<br />

wilaya de Médéa, taxée de région conservatrice,<br />

s’est métamorphosé par l’omniprésence<br />

en nombre grandissant de la<br />

femme dans tous les secteurs d’activité.<br />

Au niveau des établissements scolaires et<br />

universitaires, plus de 60% des effectifs<br />

sont des jeunes femmes. Alors qu’il y a à<br />

dernières avaient reçu les clés<br />

de leur nouveau logement, les<br />

autorités locales n’ont pas jugé<br />

utile de démolir les bâtisses<br />

construites dans la cuvette et<br />

d’empêcher toutes les nouvelles<br />

occupations. La conjoncture<br />

des années 90 aidant, une vague<br />

de familles rurales est venue<br />

de divers horizons et a profité<br />

du laxisme et des complicités<br />

locales pour s’installer. Des dizaines<br />

de familles sont revenues<br />

investir la cuvette du barrage,<br />

en construisant 120 taudis et<br />

de surcroît en réoccupant une<br />

centaine d’anciennes bâtisses<br />

à l’abandon. Le recensement<br />

réalisé en ce début du mois de<br />

mars 2012 révèle l’existence de<br />

220 familles. C’est un dilemme<br />

pour les décideurs actuels de<br />

la wilaya de Tipasa. En effet,<br />

compte tenu du danger qui<br />

guette les 220 ménages, alors<br />

que d’autres chutes de pluie sont<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 9<br />

RÉGION CENTRE<br />

SIDI AMAR (TIPASA)<br />

220 familles menacées<br />

par la montée des eaux<br />

du barrage<br />

● La situation est devenue dramatique pour ces dizaines de familles qui avaient érigé<br />

illicitement des habitations précaires.<br />

Le barrage de Boukourdane (wilaya de Tipasa)<br />

annoncées dans les prochaines<br />

semaines, des dispositions<br />

d’urgence sont déjà prises par<br />

le chef de l’exécutif de la wilaya<br />

de Tipasa, Mostefa Layadi. Un<br />

mécanisme de mobilisation des<br />

infrastructures d’accueil des<br />

familles et des moyens humains<br />

et matériels avait été mis en<br />

place pour évacuer en urgence<br />

les familles, dans le cas de la<br />

montée du niveau d’eau du barrage,<br />

d’une part, et d’autre part<br />

l’organisation des lâchers d’eau<br />

du barrage vers l’oued Hachem<br />

pour maintenir la cote. Une<br />

séance de travail présidée par le<br />

wali avait réuni, lundi dernier,<br />

le directeur général de l’ANBT<br />

(Agence nationale des barrages<br />

et transfert), le directeur de<br />

l’hydraulique de la wilaya de<br />

Tipasa, le chef de daïra de Sidi<br />

Amar et les P/APC de Menaceur<br />

et Sidi-Amar, afin d’élaborer<br />

un travail harmonieux, mais<br />

peine quelques années (années 70/80), les<br />

citoyens d’un certain âge avaient du mal à<br />

accepter ou à laisser leurs filles sortir dans<br />

la rue seules, sans être accompagnées par<br />

un petit frère ou une vieille dame.<br />

On raconte qu’à cette époque, certains<br />

justiciables refusaient d’être jugés<br />

par la première femme magistrat installée<br />

fraîchement près le tribunal de<br />

Médéa et encore la première policière<br />

affectée au carrefour du 20 Août du<br />

centre-ville qui a étonné et attiré de nombreux<br />

curieux.<br />

Aujourd’hui, ce bouleversement n’a pas<br />

besoin de statistiques pour décrire la dominance<br />

du sexe féminin. Pour se rendre<br />

à l’évidence, les rues et boulevards sont là,<br />

aucun tabou n’empêche les jeunes filles et<br />

femmmes de se déplacer librement à n’importe<br />

quelle heure pour s’attabler dans une<br />

surtout pour faire respecter la<br />

feuille de route qui vise à épargner<br />

les «indus occupants» des<br />

conséquences dramatiques que<br />

peuvent provoquer les montées<br />

du niveau d’eau du barrage. Selon<br />

le DG de l’ANBT, un lâcher<br />

quotidien d’un volume d’eau de<br />

50 000 m 3 du barrage vers les<br />

populations de la capitale est<br />

mis en service depuis le 7 mars<br />

2012. A l’issue du recensement<br />

des 220 familles et l’examen<br />

exhaustif de la situation de<br />

chaque ménage, des solutions<br />

seront proposées. L’évacuation<br />

des familles de la cuvette est<br />

irréversible. L’administration<br />

compte saisir la justice pour<br />

condamner les familles bénéficiaires<br />

de logements qui avaient<br />

vendu leurs logements pour<br />

revenir habiter dans la cuvette.<br />

M’hamed H<br />

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME À MÉDÉA<br />

Un bouleversement positif…<br />

pizzeria, un fast-food ou faire les vitrines,<br />

en ignorant les regards du sexe opposé. Le<br />

phénomène du changement permissif a plusieurs<br />

facettes, il obéit à la forte croissance<br />

démographique du sexe féminin durant<br />

ces dernières décennies, où il y a eu un<br />

renversement des chiffres de la natalité<br />

au profit du sexe dit «faible». Aussi, les<br />

retombées de la cherté galopante de la vie<br />

ont pesé sur le train de vie des familles,<br />

obligeant chaque membre à se procurer<br />

un travail, mettant ainsi fin au mode de vie<br />

patriarcale. Ceci ne peut peindre une vie en<br />

rose à toute la tranche de la société, car des<br />

mentalités rétrogrades continuent d’exploiter<br />

durement cette catégorie de travailleuses<br />

par des harcèlements au quotidien,<br />

l’empêchant de s’émanciper et d’évoluer<br />

à l’heure de la nouvelle loi lui ouvrant des<br />

perspectives politiques. A.Teta<br />

PHOTO : D. R.<br />

L<br />

Conférence<br />

sur la formation<br />

à l’entrepreneuriat<br />

au profi t<br />

des femmes<br />

a formation à l’entrepreneuriat et la commercialisation pour<br />

optimiser l’accompagnement de la femme a été le thème de<br />

la cinquième conférence sur la formation professionnelle<br />

qui s’est tenue récemment au centre culturel Bounaâma Djillali.<br />

Organisée par la direction de la formation professionnelle, cette<br />

rencontre a regroupé plus de 60 femmes au foyer, ainsi que plusieurs<br />

intervenants dans la promotion et le développement de cette<br />

catégorie.<br />

Cela dans le but de mettre en valeur le rôle de la femme dans<br />

le développement local et économique, améliorer la vente des<br />

produits qu’elle réalise, promouvoir la culture du «marketing»,<br />

l’innovation et l’utilisation des technologies de l’information et<br />

de la communication comme outil de travail. Les conférenciers<br />

présents, appartenant aux secteurs de la banque, de la formation<br />

professionnelle, Ansej et Angem, ont insisté dans les ateliers qu’ils<br />

ont tenus sur plusieurs points pour l’encouragement du développement<br />

de la femme en général, et celle issue du milieu rural en<br />

particulier. Parmi ces recommandations, on citera l’accentuation<br />

des sessions d’alphabétisation, y compris aux NTIC, au profit de<br />

cette catégorie vulnérable, la création d’un guichet unique pour<br />

les porteuses de projets et d’une commission mixte qui traitera les<br />

dossiers qui y seront déposés.<br />

Les représentants du mouvement associatif ont insisté sur la<br />

nécessité d’allouer un quota spécial aux femmes dans le cadre<br />

du programme des 100 locaux par commune. Cette conférence<br />

a été aussi une aubaine pour les femmes fraîchement intégrées<br />

dans le processus du développement local, afin de recenser leurs<br />

problèmes sur le terrain. Le plus important est l’indisponibilité<br />

et la cherté de la matière première, d’où la nécessité de créer une<br />

coopérative de cette matière de base à des prix réduits.<br />

EXPOSITION DE PRODUITS DE L’ARTISANAT<br />

Cette rencontre est suivie d’une exposition de produits artisanaux,<br />

merveilleusement fabriqués dans les différents centres de formation<br />

professionnelle, ainsi que par des femmes au foyer. <strong>El</strong>le se<br />

poursuivra jusqu’au 15 du mois en cours. «Je n’avais jamais imaginé<br />

que je créerai un jour mon propre atelier», avoue Khadidja<br />

Benchikh, une des exposantes. Ayant bénéficié d’un soutien de<br />

l’Ansej, cette dame a réussi à améliorer les conditions de vie de sa<br />

petite famille grâce à l’atelier de couture qu’elle a créé. «Avec ce<br />

petit projet, j’ai collaboré avec plusieurs institutions étatiques et<br />

privées, telles que Sonelgaz et l’OPGI, déclare-t-elle. Nous sommes<br />

capables de travailler et d’apporter un grand appui à l’économie<br />

nationale.» Seulement, cette dame, mère de 3 filles, déplore<br />

plusieurs entraves rencontrées sur le terrain, dont, entre autres, la<br />

bureaucratie, le non-suivi des crédits attribués et surtout le nonpayement<br />

des factures chez les intervenants étatiques. «J’ai dernièrement<br />

collaboré avec le CHU Frantz Fanon, mais jusqu’à ce<br />

jour je n’ai pas été payée. Face à la bureaucratie rencontrée dans<br />

cette institution, je suis dans un immense problème de règlement<br />

de dettes avec la banque, explique-t-elle. Une fois que nous avons<br />

notre crédit, nous sommes livrées à nous-mêmes. Chose qui n’est<br />

point facile quand on est une femme et nouvelle dans le monde de<br />

l’entrepreneuriat.» Dans de pareilles conditions, conclut notre interlocutrice,<br />

son atelier et le matériel qu’elle possède seront saisis<br />

et son projet, qui garantit un revenu mensuel à 8 familles, tombera<br />

à l’eau. Sachant que leur nombre est en nette augmentation, des<br />

mesures d’accompagnement des jeunes femmes propriétaires<br />

d’entreprises sont fortement demandées. En 2011, 205 femmes<br />

ont été financées par l’Ansej. Asma Bersali<br />

Une dame de fer à Naftal<br />

en Salem Houria était, durant les années 1990, triplement me-<br />

B nacée par les terroristes. La cause : gérante de la station service<br />

«Yasmine» appartenant à Naftal, de 1992 à 2000, volleyeuse<br />

avérée, femme émancipée et refusant de porter le voile malgré les<br />

menaces. Cette femme n’a jamais alors cédé aux caprices de ceux<br />

qui ont voulu un jour imposer leur loi. La quarantaine bien sonnée,<br />

elle possède une forte personnalité et est pleine de volonté ; elle est<br />

fière, aujourd’hui, des fruits récoltés par tant d’années de défis.<br />

<strong>El</strong>le a joué la finale de la coupe d’Algérie de volley-ball en 1998<br />

contre la Mouloudia d’Alger. <strong>El</strong>le a aussi gravi les échelons pour<br />

être aujourd’hui à la tête du département commercial de Naftal<br />

GPL de Blida, en chapeautant quatre wilayas (Blida, Tipasa,<br />

Médéa et une partie de Aïn Defla). Ben Salem Houria possède<br />

aujourd’hui trois diplômes : un ingéniorat en agronomie, un DESS<br />

en marketing et un MBA en management. Son rêve : promouvoir<br />

davantage le GPL carburant «Sirghaz» afin de mieux préserver<br />

l’environnement. M. Benzerga


<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 9<br />

RÉGION EST<br />

DOUANES À SOUK AHRAS<br />

Le renouvellement de<br />

la section syndicale<br />

en question<br />

● Les travailleurs reprochent à leurs représentants le non-respect<br />

du règlement intérieur et du statut particulier de l’organisation<br />

à laquelle ils sont affiliés<br />

● Cependant, d’autres voient les choses autrement.<br />

L’on réclame aussi le bilan moral et financier<br />

L<br />

es douaniers ont<br />

récemment pris<br />

attache avec <strong>El</strong><br />

<strong>Watan</strong> pour réclamer<br />

le renouvellement de<br />

leur section syndicale,<br />

dissoute, de facto, estiment-ils,<br />

sur la base<br />

d’une pétition de retrait<br />

de confiance signée<br />

par 150 employés.<br />

Les contestataires qui<br />

reprochent aux représentants<br />

syndicaux de<br />

leur secteur le nonrespect<br />

du règlement<br />

intérieur et du statut<br />

particulier de l’organisation<br />

à laquelle ils<br />

sont affiliés, se démarquent<br />

de toute activité<br />

PUBLICITÉ<br />

représentative émanant<br />

de la structure en question.<br />

«C’est dans l’illégalité<br />

que la section<br />

déchue négocie avec<br />

les parties responsables»,<br />

lit-on dans l’une<br />

des nombreuses lettres<br />

de doléances adressées<br />

aux différentes instances.<br />

Le cumul de fonctions<br />

chez les membres de<br />

ladite section, l’absence<br />

de concertation des<br />

travailleurs et plusieurs<br />

autres griefs répertoriés<br />

dans une correspondance<br />

adressée aux<br />

différents responsables<br />

sont avancés par les<br />

contestataires qui revendiquent,<br />

en outre, la<br />

lecture du bilan moral<br />

et financier devant une<br />

assemblée générale des<br />

travailleurs.<br />

Voici la version apportée,<br />

à ce sujet, par Abdelouahab<br />

Harireche,<br />

le secrétaire général de<br />

l’union de wilaya de<br />

l’UGTA: «C’est une<br />

contestation qui entre<br />

dans le cadre d’un<br />

mouvement national<br />

où des travailleurs aspirent<br />

à la représentativité<br />

et au renouveau<br />

dans les structures<br />

existantes. Nous comprenons<br />

parfaitement<br />

SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DES DÉRIVÉS DE MARBRE<br />

S.I.D.MA Filiale du Groupe ENAMARBRE<br />

EURL au Capital Social de 82.000.000 DA<br />

18,rue Mahmoud BOUZABRA SKIKDA 21000 – ALGERIE<br />

Tél/Fax :038 75.24.49 – Email : sidma06@yahoo.fr<br />

NIF 0 006 210143222 69<br />

Annulation d’un avis de gré à gré<br />

Après consultation<br />

bien cette attitude mais<br />

il est aussi de notre<br />

devoir de veiller à la<br />

stabilité des différents<br />

secteurs tant sur le<br />

plan professionnel que<br />

syndical. L’actuelle<br />

section des Douanes<br />

avait fait preuve, auparavant,<br />

d’un engagement<br />

indéfectible dans<br />

la défense des droits<br />

des travailleurs et nous<br />

ne pouvons, de ce fait,<br />

sanctionner ces membres.<br />

La meilleure solution<br />

est sans doute<br />

le recours aux urnes<br />

après expiration du<br />

mandat de cette section.»<br />

A. Djafri<br />

L’avis de gré à gré après consultation A.G.C n°01/SIDMA/2012 du 1er Mars 2012<br />

portant sur la location des équipements de carrière suivants :<br />

Un (01) bulldozer,<br />

Une (01) pelle excavatrice rétro équipée d’un brise roche,<br />

Deux (02) camions dumper,<br />

est annulé<br />

PHOTO: D.R.<br />

S<br />

KHENCHELA<br />

L’ambassadrice d’Autriche<br />

en visite dans la région<br />

on Excellence l’ambassadrice de la République d’Autriche, Aloisia Worgetter, accompagnée<br />

d’une importante délégation, a effectué, hier, une visite dans la wilaya de Khenchela dans le<br />

cadre de la consolidation des relations bilatérales. <strong>El</strong>le a eu des entretiens avec les autorités<br />

locales et les opérateurs économiques de la région autour des méthodes d’échanges dans le domaine.<br />

L’ambassadrice a relevé dans ce sens, l’importance de l’artisanat, des sites touristiques et de<br />

certains produits locaux, comme le miel, l’huile d’olive et les pommes.<br />

Cette visite entre aussi dans le cadre du développement économique devant permettre à de potentiels<br />

investisseurs autrichiens de venir dans la wilaya. Un accord a été ainsi conclu en vue du développement<br />

des relations entre les deux pays. La diplomate qui a souligné la nécessité d’encourager<br />

les Autrichiens à investir dans la région, a invité les opérateurs économiques de Khenchela à se<br />

rendre à leur tour dans son pays. Kaltoum Rabia<br />

CONSTANTINE<br />

Réhabilitation de 53 km de conduites<br />

d’AEP<br />

ans le cadre de ses travaux de réhabilitation, la Seaco compte refaire plus de 53 km linéaires de<br />

D réseau d’eau potable au niveau de la wilaya de Constantine. Selon la cellule de communication<br />

de la société, le projet est inscrit au programme prévisionnel de la tranche 1 de 2011-2012. Les<br />

différentes communes bénéficieront d’un taux de réhabilitation qui varie selon leurs besoins. La<br />

commune de Constantine se taille la part du lion avec 19, 997 km; <strong>El</strong> Khroub bénéficie de 3,514<br />

km, la nouvelle ville Ali Mendjeli de 6,322 km, le plateau de Aïn <strong>El</strong> Bey de 5,156 km, Aïn S’mara<br />

de 4, 825 km, Hamma Bouziane de 9, 237 à Didouche Mourad et Zighoud Youcef de 4,331 km.<br />

Selon le chargé de la communication de la Seaco, les raisons de cette réhabilitation sont la vétusté<br />

des conduites d’eau. Après un diagnostic établi sur ces dernières, un programme a été lancé pour<br />

réparer les fuites et les dégâts causés par le temps. L. Daoud<br />

Un cas de gale suspecté à Massinissa<br />

fin d’éviter la transmission de la gale à d’autres élèves, un écolier a été temporairement mis en<br />

A congé, la semaine écoulée, par le médecin de l’unité de dépistage scolaire (UDS) en raison d’une<br />

suspicion de gale. Cette exclusion n’a pas été du goût de ses parents, particulièrement de sa mère,<br />

médecin vétérinaire de son état, qui s’est révoltée, selon nos sources, devant ce diagnostic «erroné»,<br />

selon elle; de ce fait elle a exigé une expertise médicale. Une plainte serait déposée auprès de la juridiction<br />

territorialement compétente d’<strong>El</strong> Khroub, ajoute nos sources qui dénoncent, par la même occasion,<br />

la distribution et l’administration de médicaments périmés en 2009 aux écoliers. M. D.<br />

MINISTÈRE DE L’ÉNERGIE ET DES MINES<br />

MANADJIM EL DJAZAIR<br />

« MANAL S.P.A »<br />

SOCIÉTÉ DU MARBRE DE SKIKDA<br />

SO.MA.SK Filiale Groupe ENAMARBRE<br />

EURL AU CAPITAL DE 100.000.000 DA<br />

BP 130 SKIKDA 21000<br />

TEL/030.92.50.72/038.76.03.57/FAX N° 038.75.24.49<br />

NIS N° : 0006 2101 05133 71<br />

AVIS D’APPELS D’OFFRES NATIONAL<br />

ET INTERNATIONAL N°001/2012<br />

La société du Marbre de Skikda SO.MA.SK, Filiale Groupe ENA-MARBRE lance<br />

un avis d’appel d’offres relatif à la fourniture de :<br />

Pièces de rechanges et consommables pour :<br />

LOT N° 01 : Consommables et PDR pour HAVEUSES<br />

LOT N° 02 : Lames Diamantées et Tendeurs pour Châssis Diamanté<br />

Le cahier des charges précisant les conditions et modalités de soumission peut être transmis à<br />

la demande ou retiré à l’adresse ci-dessous :<br />

SOCIÉTÉ DU MARBRE DE SKIKDA-SO.MA.SK<br />

FILIALE ENA.MARBRE<br />

PETITE ZONE INDUSTRIELLE PONT SAF-SAF<br />

BP 130 SKIKDA-ALGERIE<br />

Les offres techniques et financières accompagnées des pièces administratives exigées par la<br />

réglementation en vigueur, doivent être déposées ou transmises par voie postale sous double pli<br />

cachetée, l’enveloppe extérieure doit être anonyme, sans entête, sigle ou cachet du soumissionnaire<br />

et ne doit comporter que la mention :<br />

SOUMISSION À NE PAS OUVRIR<br />

A.O.N.I N° 001/2012/SOMASK<br />

Les soumissionnaires demeurent engagés par l’offre pendant une durée de 120 jours à compter<br />

de la date limite de dépôt des offres.<br />

Les offres doivent être déposées au plus tard 10 jours à compter de la première parution du<br />

présent avis d’appel d’offres avant 15 heures.<br />

L’ouverture des plis aura lieu le jour ouvrable qui suit la date de remise des offres et les soumissionnaires<br />

sont invités à y assister.<br />

Les offres remises après le délai fixé seront rejetées.


EL BAYADH<br />

97 kg de kif saisis<br />

Les éléments de la gendarmerie<br />

du groupement de la wilaya<br />

d’<strong>El</strong> Bayadh ont saisi au courant<br />

de la semaine dernière, la<br />

quantité de 97 kg de kif traité.<br />

Cette saisie a été opérée de<br />

façon inoportune, à la suite à<br />

un accident de la circulation<br />

survenu sur la route reliant<br />

la localité de Brizina à Labiad<br />

Sid <strong>El</strong> Chikh. Le véhicule de<br />

marque Chevrolet, transportant<br />

la marchandise prohibée,<br />

a dérapé. Son chauffeur l’a<br />

abandonné lorsqu’il a aperçu<br />

les gendarmes qui ont découvert<br />

le kif suite à la fouille du<br />

véhicule. Le chauffeur n’aura<br />

pas le temps de s’éloigner, il<br />

a été arrêté à 6 km du lieu de<br />

l’accident. H. B.<br />

SIDI BEL-ABBÈS<br />

Un faussaire arrêté<br />

La brigade économique et<br />

financière de la sûreté de Sidi<br />

Bel-Abbès vient d’élucider une<br />

étrange affaire de falsification,<br />

dont s’est rendu coupable<br />

un individu répondant aux<br />

initiales de K.A. Exploitant<br />

un renseignement qui leur<br />

est parvenu à ce sujet, les<br />

éléments de ladite brigade ont<br />

entrepris les investigations<br />

qui leur ont permis de mettre<br />

la main sur de faux documents<br />

confectionnés par cet individu<br />

à des fins d’escroquerie.<br />

Parmi les pièces falsifiées<br />

par le mis en cause, qui a été<br />

déféré devant le parquet, figurent<br />

notamment un registre<br />

de commerce, 25 cartes grises<br />

ainsi que diverses factures<br />

commerciales. M. H.<br />

EL-BIODH<br />

(NAÂMA)<br />

Une stèle pour les<br />

martyrs<br />

Pour marquer un témoignage<br />

de respect envers les glorieux<br />

combattants de la région, il a<br />

été érigé, au milieu d’un espace<br />

verdoyant, un monument<br />

de mémoire, qui est en voie<br />

de finalisation. Ce mémorial,<br />

en hommage à nos martyrs,<br />

tombés au champ d’honneur,<br />

a été appuyé par la direction<br />

des moudjahidine. A ce propos,<br />

une cérémonie publique<br />

sera prévue lors de l’installation<br />

d’une liste de chouhadas,<br />

qui sera gravée sur du marbre.<br />

«C’est un devoir de conscience<br />

et de mémoire», nous dira le<br />

président de l’APC. D. S.<br />

EL WATAN<br />

Bureau<br />

Oran<br />

Pour toutes vos<br />

annonces<br />

publicitaires<br />

contactez<br />

38, boulevard<br />

D r Benzerdjeb,<br />

(Plateau)<br />

Tél : 041 41 23 62<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 9<br />

RÉGION OUEST<br />

AÏN TEMOUCHENT<br />

Législatives: une équation<br />

à plusieurs inconnues<br />

● Il n’y a aucune chance qu’une femme soit élue au regard<br />

de la proportionnelle, à moins, éventualité à écarter, qu’elle soit tête<br />

de liste d’un parti pouvant décrocher un siège.<br />

À<br />

la faveur de l’installation<br />

de la sous-commission<br />

des magistrats de su-<br />

pervision des élections, on<br />

apprend qu’il y a eu 26 retraits<br />

de formulaires de candidature,<br />

dont 15 par des indépendants.<br />

On sait également que<br />

le corps électoral, nonobstant<br />

d’éventuels recours, comprend<br />

264 520 électeurs. En outre,<br />

Ain-Temouchent va disposer,<br />

pour la prochaine législature,<br />

de cinq sièges au lieu de quatre<br />

précédemment. De la sorte,<br />

quota féminin oblige, toutes<br />

les listes devront comporter<br />

le nom d’une femme. Mais il<br />

n’y a aucune chance que l’une<br />

d’elles soit élue au regard de<br />

la proportionnelle, à moins,<br />

éventualité à écarter, qu’elle<br />

soit tête de liste d’un parti pouvant<br />

décrocher un siège. Pour<br />

ce qui est des candidats, si on<br />

connait depuis fort longtemps<br />

le nom de celui du RND, en<br />

l’occurrence Ali Haskar, le<br />

maire d’Aïn Tolba, on ne sait<br />

rien de ceux que représenteront<br />

les deux autres partis de<br />

l’ex-alliance présidentielle. Le<br />

FLN, comme à son habitude,<br />

n’a pas encore retiré les formulaires<br />

de candidature, étant en<br />

général le dernier à se présenter<br />

au guichet de la DRAL. Il<br />

semble que cette fois, il a encore<br />

plus de mal à confectionner<br />

sa liste. Le black-out est total à<br />

la Mouhafadha.<br />

LES JEUX NE SONT PAS<br />

FAITS<br />

La question, que se pose tout<br />

le landerneau politique local,<br />

est de savoir si Djamel Ould<br />

Abbès, élu député FLN en<br />

2007, va rempiler ou pas pour<br />

un énième mandat. Pour sa<br />

part, rencontré lors de l’enterrement<br />

de Ahmed Bouchaïb, il<br />

y a un mois, Ould Abbès nous<br />

avait confié, en aparté, être<br />

fatigué de la politique d’autant<br />

qu’à ce moment-là, une rude<br />

campagne de presse l’avait<br />

éreinté. Il nous avait assuré<br />

qu’il désirait prendre du repos.<br />

Mais, connaissant la capacité<br />

à rebondir d’Ould Abbès, tout<br />

est envisageable. En tout état<br />

de cause, il aura son mot à dire.<br />

Il est, dit-on, attendu à Témouchent<br />

cette semaine en tant que<br />

ministre, lui qui n’y a pas mis<br />

les pieds depuis des lustres<br />

dans le cadre de ses fonctions<br />

ministérielles. On a également<br />

disserté sur le parachutage de<br />

Tayeb Louh à Témouchent à<br />

sa place…Tlemcen, le fief<br />

naturel de Louh ne l’ayant plus<br />

en odeur de sainteté. Pour ce<br />

qui est du MSP, concurrencé<br />

par son rival le FC, et constitué<br />

exclusivement de ses transfuges,<br />

il a retiré des formulaires.<br />

Ennahda, avec lequel il est entré<br />

en alliance, a déjà annoncé<br />

son candidat, le Dr Zouani<br />

Boumédienne. L’équation est<br />

compliquée d’autant qu’un ancien<br />

député MSP, en rupture de<br />

ban, va se présenter en tant que<br />

candidat indépendant.<br />

M. Kali<br />

BÉCHAR<br />

Le FLN tente de mettre en<br />

sourdine ses querelles internes<br />

L<br />

a hache de guerre, entre les<br />

deux groupes de militants<br />

du FLN, de la même tendance<br />

(Belkhadem), (B qui s’entredéchiraient<br />

chi jusqu’ici pour faire<br />

valoir val chacun sa prétention<br />

à la l représentativité légitime<br />

de la mouhafadha de Bechar,<br />

a été é momentanément enterrée.<br />

rée D’ailleurs, les nombreux<br />

émissaires, ém qui ont été dépêchés<br />

ché par le SG du FLN pour<br />

faire fai taire le conflit ouvert,<br />

n’ont n’o pas réussi à faire étouffer la discorde et<br />

faire fai revenir à de meilleurs sentiments les deux<br />

PHOTO : DR<br />

groupes antagonistes. Mais<br />

conjoncture oblige, le FLN<br />

vient de mettre subitement en<br />

sourdine ses querelles internes<br />

pour s’atteler à la confection<br />

des listes de candidatures à la<br />

prochaine députation du 10<br />

mai. Au total 46 candidats,<br />

dont 3 candidates, ont été proposés<br />

et les listes de postulants<br />

transmises au cours de cette<br />

semaine à la centrale du Parti<br />

pour étude et sélection. Les 2<br />

députés sortants figurent sur ces listes pour solliciter<br />

un second mandat. M. Nadjah<br />

PHOTO : DR<br />

L<br />

TLEMCEN<br />

L’UNPEF monte<br />

au créneau<br />

es travailleurs de l’Education de la wilaya de Tlemcen, affiliés<br />

à l’Union nationale des professeurs de l’enseignement<br />

fondamental (UNPEF) ont observé, jeudi dernier, un sit-in<br />

devant le siège de la direction de l’Education. La contestation<br />

syndicale est survenue pour protester contre la nouvelle mouture<br />

présentée par le ministère de la tutelle au sujet du statut<br />

particulier des travailleurs du secteur. Une lettre, contenant l’essentiel<br />

des revendications, ne figurant pas dans ladite mouture,<br />

a été adressée au président de la République et une copie a été<br />

remise au directeur de l’Education. En matière de promotion, les<br />

travailleurs du secteur demandent à ce que les postulants aient<br />

la possibilité, selon leur choix, d’être retenus, à parts égales ou<br />

par voie de concours ou d’inscription sur les listes de qualification.<br />

Il demande aussi qu’une durée de cinq ans de travail soit<br />

comptabilisée comme une année universitaire. L’intégration directe<br />

des enseignants et leur formation ainsi que celle des corps<br />

communs, des ouvriers professionnels, agents de sécurité et de<br />

prévention dans le secteur de l’éducation demeurent aussi des<br />

préoccupations majeures de cette entité syndicale. O. E. B.<br />

SAÏDA<br />

La médecine en débat<br />

’association de formation médicale continue de Saida a ac-<br />

L cueilli au niveau de l’école paramédicale de la Wilaya, durant<br />

les journées du jeudi, vendredi et samedi, des docteurs binationaux<br />

relevant de l’association Solimed et exerçant dans divers<br />

hôpitaux de France. Solimed est une association à but non lucratif,<br />

créée en 1994 et qui a pour objectif de susciter un courant de solidarité<br />

et d’agir en faveur des personnes malades et défavorisés<br />

en Algérie. La biologie clinique, première session, a été marquée<br />

par deux interventions intitulées : la sécurité transfusionnelle et la<br />

leishmaniose cutanée, qui ont été présentées respectivement par<br />

les docteurs Rahal et Makhlouf.<br />

La seconde session, relative aux infections virales hépatites et<br />

HIV, est revenue au docteur Epelboin du CHU Pitié- Salpetrière<br />

de Paris. La seconde journée, c’est le président de l’association<br />

AFMCS, le pédiatre Bouchikhi Saida et le docteur Fernane Arezki<br />

pédiatre à Montreuil, qui ont éclairé l’assistance sur la maladie<br />

de l’asthme chez l’enfant. Sid Ahmed<br />

TINDOUF<br />

Un 8 mars pas comme<br />

les autres<br />

amais de mémoire de femme tindoufie, la Journée mondiale de<br />

Jla femme n’a connu un tel engouement. Le 8 mars de cette année<br />

a été vécu, par beaucoup de femmes, assez spécialement. Cela a<br />

commencé par la campagne de reboisement, organisée dans la<br />

matinée du jeudi par la Conservation des forêts et à laquelle ont pris<br />

part, en plus du personnel des forêts, des employées de la Santé,<br />

de l’Education, de la DJS ainsi que des membres de l’association<br />

culturelle Hassiba Benbouali et de celle de la Promotion de la<br />

Femme du Sud. Tout au long de la route menant vers l’aéroport,<br />

ces femmes, dans une ambiance de fête, se démenaient avec pelles,<br />

pioches et arrosoirs pour mettre en terre 100 arbustes de 3 spécimens<br />

différents. «Je me rappellerai toujours de ce 8 mars parce<br />

qu’à chaque fois que je passerai par là, je chercherai l’arbre que<br />

j’ai planté aujourd’hui», dira une jeune femme. «Au moins, ce 8<br />

mars a servi à quelque chose», ajoute la présidente de l’association<br />

Hassiba Benbouali qui, malgré la soixantaine révolue et plus<br />

d’une trentaine d’années d’activité associative, rayonnait de forme.<br />

L’après-midi, une toute autre ambiance a été vécue par environ<br />

120 femmes, représentant l’ensemble des institutions de la wilaya<br />

et des associations, conviées à une réception. Une préposée aux<br />

douanes souhaite pour sa part que ce genre de célébration se répète<br />

«chaque année et pour toujours». M. Milagh<br />

PHOTO : MILAGH


<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 9<br />

RÉGION SUD<br />

STATION D’ÉPURATION DE TOUGGOURT<br />

67% des eaux usées déversées<br />

sans traitement dans la nature<br />

● Opérationnelle depuis 1987 et à l’arrêt depuis, la station d’épuration STEP de Touggourt a été remise<br />

en marche en 2004 grâce à un nouvel équipement à même de garantir le traitement continu et<br />

durable des eaux par le biais de la boue activée ● Cette station, qui rend service à un tiers de la population<br />

de Touggourt, s’étend sur une superficie de cinq hectares, sa capacité est de 10 000 m 3 par jour.<br />

L<br />

a STEP est dotée d’un appareil<br />

mesurant le degré de<br />

l’oxygène dans les bassins<br />

d’aération, car ils contiennent des<br />

bactéries actives qui ont besoin<br />

d’oxygène pour accomplir leur<br />

mission, celle d’avaler ou de<br />

détruire la matière organique se<br />

trouvant dans les bassins des eaux<br />

usées. Unique en son genre dans la<br />

région de Touggourt, la STEP a été<br />

dimensionnée pour une capacité<br />

de 62 500 équivalent/habitant, ce<br />

qui correspond à presque 33% de<br />

la population qui avoisine les 180<br />

000 pour les quatre communes du<br />

Grand-Touggourt. La réalisation<br />

d’autres stations STEP s’avère<br />

donc nécessaire pour satisfaire<br />

toute la région en traitement des<br />

eaux usées, car presque 67% de la<br />

quantité produite est déversée sans<br />

traitement à travers des stations<br />

de refoulement dans le canal de<br />

Oued Righ. A cet effet, plusieurs<br />

stations de pompage, de relevage<br />

et de refoulement existent dans<br />

les quatre communes de la daïra<br />

de Touggourt. Dans la commune<br />

de Nezla, la station de Aïn Sahra<br />

I, débitant 120 litres par seconde,<br />

reçoit les eaux usées produites à<br />

Ain Sahra I, le grand Hai Errimel<br />

et une partie de Hai Ennakhil. La<br />

station de Ain Sahra II reçoit celles<br />

de Ain Sahra II et la cité Dix-Huit.<br />

La station de la cité Dix-Huit refoule<br />

vers Ain Sahra II et celle de<br />

Benboulaid (près de Souk Dzioua)<br />

reçoit les eaux usées refoulées par<br />

la station Soulés (pas loin de l’hô-<br />

HASSI R’MEL<br />

L’insécurité<br />

inquiète<br />

les habitants<br />

L es habitants de la commune<br />

de Hassi R’mel sont livrés à<br />

eux-mêmes dans un climat<br />

d’insécurité qui règne sur la<br />

localité. Les cambrioleurs sont<br />

devenus les véritables maîtres<br />

des lieux, depuis qu’une voiture<br />

ainsi que deux autobus ont été<br />

volés en un seul mois.<br />

La situation est jugée<br />

dramatique, les habitants<br />

s’inquiètent sérieusement sur<br />

leur sécurité. Le phénomène a<br />

touché la plus grande cité de la<br />

commune, celle du 5 Juillet où<br />

deux autobus ont été volés la<br />

semaine dernière.<br />

Les résidants de cette cité ont<br />

exprimé leur mécontentement au<br />

niveau des services de police,<br />

dénonçant les dangers encourus<br />

de nuit puisque leur cité est<br />

devenue un refuge pour les<br />

malfaiteurs qui y restent jusqu’à<br />

des heures avancées semant la<br />

peur chez eux. Les habitants de<br />

Hassi R’mel espèrent une<br />

intervention plus musclée et<br />

ciblée de la police pour mettre fin<br />

à ce phénomène. T. Badreddine<br />

Station d’épuration des eaux usées<br />

pital Slimane Amirat). Toutes ces<br />

stations de refoulement permettent<br />

le drainage des eaux usées non<br />

traitées par le canal d’Oued Righ.<br />

Dans la commune de Touggourt,<br />

il existe une station de relevage<br />

permettant l’acheminement des<br />

eaux usées vers Ain Sahra I ainsi<br />

que deux stations de relevage pour<br />

alimenter la station STEP en eaux<br />

usées à traiter. Dans la commune<br />

de Tibesbest, trois stations de relevage,<br />

dont une en réhabilitation,<br />

déversent dans le collecteur de<br />

la station d’épuration STEP. Il<br />

existe également une station de<br />

refoulement pour acheminer l’eau<br />

d’égout vers le canal de Oued<br />

Righ. Les eaux usées produites<br />

dans la commune de Zaouïa <strong>El</strong><br />

Abidia sont acheminées sans traitement<br />

vers le canal. Cependant,<br />

les eaux usées, après avoir été<br />

traitées et épurées au niveau de la<br />

STEP, sont tout simplement rejetées,<br />

comme les eaux non traitées,<br />

L<br />

dans l’oued Righ. Ces eaux devant<br />

être réutilisées, principe même de<br />

l’épuration des eaux usées, pour<br />

servir l’agriculture. Faute d’installation<br />

de réseau de conduites et de<br />

raccordements pour l’irrigation de<br />

palmeraies qui se trouvent à quelques<br />

kilomètres de la station STEP,<br />

le traitement des eaux usées ne sert<br />

pratiquement à rien, bien qu’un<br />

budget colossal ait été alloué pour<br />

la réalisation de celle-ci. Selon les<br />

hauts responsables de l’Office national<br />

de l’assainissement (ONA),<br />

cette situation ne doit plus durer.<br />

Il faut que l’eau épurée soit utilisée<br />

à 100% dans l’agriculture,<br />

notamment pour l’irrigation des<br />

palmeraies et des cultures, en respectant<br />

les normes internationales<br />

quant à la qualité de l’eau d’irrigation.<br />

Cette infrastructure devrait<br />

assurer la protection du canal<br />

existant de la vallée de Oued Righ<br />

et la préservation de l’écosystème<br />

contre les rejets des eaux urbaines<br />

et industrielles. Sa capacité qui est<br />

très importante est ainsi perdue<br />

dans le canal. Pour remédier à<br />

cette situation, une étude de réutilisation<br />

des eaux usées pour l’irrigation<br />

de 130 hectares de palmeraies<br />

a été élaborée. Des travaux<br />

de réhabilitation ont été achevés<br />

en janvier 2004. Antérieurement<br />

gérée par Hydrotraitement sur le<br />

budget de la wilaya de Ouargla,<br />

depuis avril 2005 la gestion de<br />

la STEP est assurée par l’ ONA.<br />

M. S. Debba, ingénieur en électrotechnique,<br />

a géré cette station<br />

pendant plusieurs années avec dévouement<br />

et sa compétence n’est<br />

pas à discuter. A présent, il gère<br />

le complexe d’assainissement de<br />

Oued Righ depuis quelques mois,<br />

et parallèlement il continue à<br />

collaborer étroitement avec tout le<br />

personnel de la station STEP pour<br />

son bon fonctionnement et son<br />

développement.<br />

Bachir Bouchekima<br />

TIN FOUYÉ TABANKORT<br />

Prise par les aléas<br />

du temps<br />

a population ainsi que les travailleurs des<br />

sociétés nationales et multinationales souffrent<br />

énormément durant la période d’hiver, ils<br />

sont isolés du monde à cause de l’absence de<br />

moyens de communication. La région de TFT<br />

s’enfonce dans le silence, quand il y a le mauvais<br />

temps. Comme ce fut le cas durant le vendredi<br />

9 mars, les résidants de cette circonscription et<br />

les travailleurs des différentes sociétés pétrolières<br />

implantées dans cette magnifique région, ont vécu<br />

dans un temps glacial, la température était de 6 degré.<br />

Ce changement de climat a commencé dans la<br />

nuit de jeudi 8 mars.<br />

Peut-être est-ce un hasard dû à la Journée internationale<br />

de la femme, sachant que rarement il y a<br />

subitement ce genre de surprise de météo. On est<br />

complètement isolé du monde durant la période<br />

d’hiver, en particulier ce mois de mars où le vent<br />

de sable prend ses relais pour s’installer, d’où les<br />

moyens de télécommunications et la ligne ADSL<br />

coupés fréquemment jusqu’au rétablissement de la<br />

ligne principale rattachée à la wilaya de Ouargla.<br />

En général, cette coupure est due à une panne technique<br />

entre Hassi Messaoud et TFT, et cela peut<br />

durer 2 à 3 jours avant que les lignes téléphoniques<br />

et internet soient rétablis. En présence de ce genre<br />

de contraintes, les travailleurs de la région souffrent<br />

énormément, ils se retrouvent dans l’incapacité<br />

d’avoir les nouvelles informations de leurs familles<br />

qui vivent loin des régions du Sud.<br />

Parfois, même les appareils de navigation aérienne<br />

ne peuvent être utilisés pour le décollage vers différentes<br />

destinations du pays pour absence ou par<br />

manque de visibilité.<br />

Durant cette période hivernale, les malheureux<br />

Sudistes ou les travailleurs venus du Nord sont pratiquement<br />

coupés du monde. Leurs ambition et volonté<br />

sont freinées vu le désagrément causé par les<br />

mauvaises conditions météorologiques. Malgré les<br />

moyens mis à leur disposition, ils se morfondent<br />

toujours dans l’ennui, et subissent par conséquent<br />

des maladies chroniques, ils ne peuvent être fixés<br />

à temps dans leur travail quand ils se retrouvent<br />

avachis et dépaysés. Nacer Lallam<br />

PHOTO : DR<br />

TAMANRASSET<br />

Une cagnotte<br />

de 4,5 millions<br />

au profi t<br />

des artisanes<br />

l’occasion de la Journée mondiale de la femme,<br />

A l’Agence nationale de la gestion du microcrédit<br />

de Tamanrasset a, en présence du premier<br />

magistrat de la wilaya, attribué des décisions<br />

d’éligibilité au profit de 45 femmes au foyer en<br />

guise d’accord et d’approbation de leurs projets.<br />

L’opération, qui entre dans le cadre du dispositif de<br />

prêts non rémunérés (PNR), dont le montant global<br />

est arrêté à hauteur de 4,5 millions de dinars<br />

remboursables sur trois ans, a été réalisée en<br />

coordination avec la direction de la formation et<br />

l’enseignement professionnels et la Chambre<br />

d’artisanat (CA) de la wilaya chargées<br />

respectivement de la formation des bénéficiaires,<br />

venues des quatre coins de la wilaya, et leurs<br />

inscription sur le fichier des artisanes. Avec des<br />

sonorités de la joueuse de l’imzad (violon<br />

traditionnel monocorde) et des youyous de joie qui<br />

fusaient de toute la salle, la cérémonie, qui s’est<br />

déroulée dans une ambiance particulière, se voulait<br />

une occasion pour honorer cette frange de la société<br />

qui aura à entamer la vie professionnelle avec, en<br />

main, un fonds de roulement, un diplôme et une<br />

carte d’artisan. Dans son allocution, le wali, Saïd<br />

Meziane, s’est engagé à accompagner ces femmes<br />

pour faire aboutir leurs projets dans leur domaine de<br />

qualification qu’est la vannerie. Joignant l’utile à<br />

l’agréable, il les a exhortées à se constituer en<br />

association pour booster la production de ce secteur<br />

d’activité avec pour objectif d’éradiquer le<br />

phénomène du sachet en plastique. Se voulant<br />

rassurant, il a annoncé l’ouverture d’un petit marché<br />

destiné aux expositions et à la commercialisation de<br />

leurs produits et promis de les soutenir à mener<br />

leurs campagnes publicitaires afin de mettre en<br />

œuvre une stratégie qui réponde aux exigences du<br />

marketing local. Il est à savoir que le centre médicopédagogique<br />

pour les enfants inadaptés mentaux<br />

d’Inkouf (CMPEIM) a vécu la Journée du 8 mars dans<br />

une grande liesse sans pareille. Trente-six femmes<br />

ont été ainsi honorées et récompensées pour leurs<br />

assiduité et dévouement professionnel. Au<br />

programme de la journée, une exposition sur dixsept<br />

plats traditionnels, un défilé de mode et<br />

d’autres animations musicales ont été organisés.<br />

Une tente de vélum où sont exposés des objets de<br />

valeur patrimoniale inestimable a été également<br />

dressée dans la cour du centre. Ravah Ighil<br />

La DASS à la rescousse<br />

des sinistrés de<br />

l’attentat terroriste<br />

a direction de l’action sociale et de la solidarité<br />

L (DASS) de la wilaya de Tamanrasset a dépêché,<br />

mercredi, une commission composée de huit<br />

psychologues pour la prise en charge des habitants<br />

traumatisés et des sinistrés de la dernière attaque<br />

terroriste ayant ciblé le groupement de la<br />

gendarmerie de Tahaggart. L’équipe a sillonné les<br />

quartiers les plus touché par l’explosion, à savoir,<br />

Tahaggart et Malta, où sont enregistrés<br />

d’importants dégâts matériels. «La population<br />

locale est toujours sous le choc et a besoin d’être<br />

soutenue dans cette tragédie. Les familles chez<br />

lesquelles nous nous sommes rendus étaient très<br />

soulagées. Après le cinquième jour de l’attentat, la<br />

population se trouvait toujours livrée à son triste<br />

sort puisqu’aucune commission ni organisation ne<br />

sont venues à leur secours.»<br />

C’EST MALHEUREUX<br />

«Les habitants réagissent au moindre bruit et<br />

manifestent une vive inquiétude. Nous nous<br />

sommes rendus chez plus de quarante familles. Le<br />

constat est accablant. Plusieurs maisons ont été<br />

lézardées par la détonation et d’importants<br />

dommages ont été occasionnés», déplore Hamdi<br />

Djamila, psychologue clinicienne membre de la<br />

commission. La population attend le soutien<br />

financier des autorités pour reconstruire ce qui a<br />

été démoli par la déflagration ayant ébranlée toute<br />

la ville de l’Ahaggar. «Certaines familles vivent chez<br />

leurs proches, car leurs demeures risquent de<br />

s’écrouler à tout moment. <strong>El</strong>les ne demandent pas<br />

la lune, mais juste des tentes leur servant<br />

provisoirement de toit en attendant que les<br />

autorités compétentes s’y mettent», souligne un<br />

autre membre de la commission. Ravah Ighil


L<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 11<br />

RÉGION EST<br />

INTEMPÉRIES À ANNABA<br />

Un navire secouru<br />

en haute mer<br />

● L’intervention des secouristes de la station maritime principale a été immédiate<br />

avec deux remorqueurs et deux frégates militaires rapides de la marine nationale.<br />

es éléments des garde-côtes<br />

de la station maritime Est de<br />

Annaba ont réussi, hier, une<br />

opération de sauvetage en haute<br />

mer d’un navire battant pavillon<br />

Bahamas (CMA CGM Oran),<br />

apprend-on de sources portuaires.<br />

Long de 102 mètres, ce porte-containers<br />

qui a ébranlé depuis le port<br />

de Sfax (Tunisie) à destination de<br />

l’Algérie, a été victime d’une mer<br />

déchaînée alors qu’il naviguait à<br />

5 miles au nord de Ras <strong>El</strong> Hamra<br />

(Annaba). Le «mayday» a été<br />

donné vers 9h 30 par le commandant<br />

de l’équipage lorsque son<br />

navire a trouvé des difficultés<br />

pour contrôler son bateau avant<br />

de faire stopper les hélices et le<br />

mettre en rade, évitant ainsi une<br />

navigation en mer Méditerranée,<br />

déchaînée. D’autant plus que le<br />

vent soufflait à une vitesse de<br />

Force 7 sur l’échelle de Beaufort.<br />

Après que le navire a été localisé,<br />

l’intervention des secouristes de<br />

la station maritime principale de<br />

Annaba a été immédiate. Assistés<br />

de deux remorqueurs – Sidi Brahim<br />

et Mazafran-, deux frégates<br />

militaires rapides de la marine<br />

nationale ont été déployées pour<br />

venir au secours de «CMA CGM<br />

L’équipage est composé de 15 marins<br />

Oran» dont l’équipage est composé<br />

de 15 marins. La mission a été<br />

menée avec succès, estiment nos<br />

sources qui déplorent néanmoins<br />

des conditions de navigation très<br />

difficile. En effet, il aura fallu<br />

plus de 6 heures d’intervention<br />

aux deux remorqueurs de l’entreprise<br />

portuaire (EPA) et aux deux<br />

bateaux de la marine nationale<br />

pour arriver au navire, le remorquer<br />

et l’accoster à quai au port<br />

commercial de Annaba. Quant à<br />

l’équipage, il est sain et sauf.<br />

M.-F.G.<br />

BISKRA<br />

Les employées de la Cnas oubliées<br />

e moins que l’on puisse dire, c’est que les employées de la CNAS<br />

L de Biskra broient du noir. <strong>El</strong>les ont été privées de l’hommage du 8<br />

Mars à cause d’un conflit persistant depuis des mois entre la direction<br />

et leurs représentants syndicaux, racontent-elles. «Alors qu’à l’instar<br />

de l’ensemble du pays et du monde, la Journée internationale de la<br />

femme a été dignement fêtée à Biskra par les institutions, les entreprises<br />

étatiques et privées, les administrations, les établissements scolaires<br />

et universitaires, les hôpitaux, les partis politiques et les associations<br />

féministes et culturelles, nous, nous avons vécu une journée banale<br />

dans une atmosphère de travail pesante et désagréable», commente une<br />

employée de la direction de la Cnas, sise à l’Avenue Zaâtcha. En cette<br />

occasion de la fête mondiale de la femme, chacun a, en effet, essayé de<br />

rendre un hommage particulier à la gent féminine en organisant qui une<br />

réception, qui un concert ou une excursion avec, à la clef, une ambiance<br />

de fête et une profusion de cadeaux pour les travailleuses, les anciennes<br />

résistantes et les retraitées. Même les femmes au foyer ont reçu leurs lots<br />

de présents, tant la radio locale, qui n’a pas été en reste des festivités, a<br />

exhorté les maris à rentrer chez eux avec un petit quelque chose pour<br />

leurs épouses. «Nous n’avons eu droit à rien parce que la direction<br />

et certains travailleurs se mettent mutuellement des bâtons dans les<br />

roues», renchérit une autre employée de la caisse de sécurité sociale.<br />

Ainsi, beaucoup de femmes ont été honorées ce jour-là, à l’exception de<br />

celles qui travaillent à la Cnas de Biskra. Cela leur reste en travers de la<br />

gorge, se plaignent-elles, en espérant ne plus être les boucs émissaires<br />

de ce sourd conflit interne empoisonnant leurs vies depuis trop longtemps.<br />

H. Moussaoui<br />

MESKIANA (OUM EL BOUAGHI)<br />

La cité des 180 Logements<br />

sans aménagement<br />

a création de la cité des 180 Logements<br />

L de Meskiana remonte à la fin des années<br />

1990. Ses habitants se plaignent du manque<br />

de certaines commodités, entre autres, le<br />

goudronnage des rues et des espaces publics.<br />

Le problème du bitumage se pose avec acuité,<br />

notamment en hiver et par temps de pluie.<br />

A cause des passages boueux et glissants,<br />

adultes et jeunes éprouvent mille et une difficultés<br />

à se déplacer, qui pour se rendre au<br />

travail, qui pour rejoindre les bancs de l’école.<br />

Les blocs d’habitations ne disposent pas d’une<br />

ceinture de sécurité à même de les protéger<br />

contre l’érosion. «Comment construire des<br />

bâtiments de 4 étages sans les sécuriser par<br />

des trottoirs», s’interroge un citoyen dépité par<br />

cette lacune qui, le moins qu’on puisse avancer,<br />

cause à la longue des préjudices énormes<br />

et irrémédiables aux bâtisses. Par ailleurs,<br />

signalons que l’ouest de la ville de Meskiana<br />

est menacé continuellement par les crues de<br />

l’oued Aïd.<br />

Lors du plan quinquennal 2000/2004, la ville<br />

a bénéficié d’un plan de protection contre les<br />

inondations de la cité des 290 Logements. Si<br />

l’ouvrage a réduit quelque peu des risques,<br />

il n’en reste pas moins qu’il n’a pas résolu<br />

définitivement le problème. Dans un autre<br />

registre, Meskiana est excessivement touchée<br />

par le chômage dont souffre une grande partie<br />

de jeunes, vu qu’aucune unité de production<br />

industrielle n’existe dans la ville.<br />

Après la fermeture de l’usine de lavage et<br />

peignage de la laine (<strong>El</strong>atex), aucune entité<br />

économique ne s’y est implantée. Même l’investissement<br />

privé brille par son absence,<br />

dans une région qui dispose pourtant d’assez<br />

d’atouts pour échapper à l’inertie économique.<br />

Le maraîchage et la production laitière sont<br />

des créneaux que la région peut faire valoir<br />

pour encourager l’implantation de conserveries<br />

et de laiteries. L. Baâziz<br />

PHOTO: EL WATAN<br />

L<br />

MILA<br />

Hommage<br />

au chahid<br />

Ahmed Rachedi<br />

’association historique et culturelle, Chahid Ahmed<br />

Rachedi, a rendu, hier, un vibrant hommage<br />

au martyr du même nom à l’occasion du 55 e an-<br />

niversaire de sa mort. Une foule nombreuse a observé<br />

une minute de recueillement sur sa tombe au cimetière<br />

communale de la municipalité d’Ahmed Rachedi. La visite<br />

de l’endroit qui a vu le chahid tomber sous les balles<br />

de l’armée française, précisément au lieudit mechta Taridalt,<br />

un certain 13 mars 1957, a été un moment chargé<br />

d’émotion, qui a opéré une véritable catharsis chez les<br />

proches et parents du martyr.<br />

Moussa, son frère aîné, témoigne: «Trahi, Ahmed Rachedi<br />

ne s’est pas rendu à l’ennemi, alors qu’il était encerclé<br />

de toutes parts. Il est mort les armes à la main, après une<br />

nuit entière de lutte farouche.»<br />

Au complexe sportif de proximité, le président de l’association<br />

et le secrétaire général de l’organisation des moudjahidine<br />

se relayeront pour faire part de la bravoure et<br />

des états d’armes du chahid. Des cadeaux et des distinctions<br />

honorifiques ont été remis aux lauréats du concours<br />

culturel, auquel ont participé le lycée du 19 Mars 1962 et<br />

le CEM Mahmoud Bentouns. M. Boumelih<br />

BORDJ BOU ARRÉRIDJ<br />

Une journée<br />

pour booster<br />

l’investissement<br />

a wilaya de Bordj Bou Arréridj et l’agence nationale<br />

L pour le développement de l’investissement (Andi)<br />

ont organisé, mardi, à l’université Bachir Ibrahimi une<br />

journée d’information sur les mesures arrêtées par le<br />

gouvernement pour soutenir l’investissement dans les<br />

wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux.<br />

Dans son intervention, le wali de Bordj Bou Arreridj, M.<br />

Azzedine Mecheri, a résumé cette préoccupation en rappelant<br />

l’importance de l’investissement pour promouvoir<br />

la wilaya en tant que pôle de développement et pour<br />

diminuer le chômage qui guette sa population. «Mais,<br />

il faut que cet investissement soit réel et concret», a-t-il<br />

ajouté. Pour lutter contre ces «parasites, qui prennent<br />

des terrains pour les revendre aux vrais opérateurs,<br />

la wilaya, à travers le Calpiref, a pris plusieurs décisions<br />

dont la détermination des délais de réalisation<br />

et l’orientation des projets selon les besoins de la région»,<br />

précise-t-il. Le wali a énuméré aussi les atouts<br />

de la wilaya de Bordj Bou Arréridj tels que le réseau<br />

routier, l’ancienne zone industrielle qui sera assainie<br />

pour dégager des lots supplémentaires, la nouvelle zone<br />

industrielle située à Mechta Fatima qui a une capacité de<br />

448 ha extensible à 600, la zone de Ras <strong>El</strong> Oued qui est<br />

la seconde prévue sur une superficie de 117 ha, le port<br />

sec de Tixter, la double voie ferrée, la proximité de l’aéroport<br />

de Aïn Arnat et l’emplacement de la wilaya.<br />

La deuxième intervention est celle du directeur général<br />

de l’Andi, Abdelkrim Mansouri, qui a tenu en premier<br />

lieu à saluer cet intérêt des autorités locales pour le<br />

secteur qui a connu une croissance fulgurante en 2011<br />

au point de la qualifier d’année de l’investissement.<br />

Il a rappelé que les mesures prises dans les différents<br />

conseils des ministres, les tripartites, les lois de finances<br />

traduisent la volonté des pouvoirs publics d’assurer un<br />

développement durable à travers le territoire national<br />

et de vaincre les deux ennemis: l’importation et le chômage.<br />

Adlène B.<br />

Des policières honorées<br />

a cérémonie de célébration de la journée interna-<br />

L tionale de la femme, organisée par la sûreté de la<br />

wilaya de Bordj Bou Arréridj, au centre de formation de<br />

la police, a été marquée par la lecture d’une lettre du général<br />

Hamel, le directeur général de la sûreté nationale,<br />

qui a insisté sur le rôle important que joue la femme au<br />

sein de la police. Une quarantaine de femmes policières,<br />

des moudjahidate et des femmes victimes du terrorisme<br />

ont été honorées lors de cette manifestation, au cours<br />

de laquelle, le commissaire Mohamed Mahdi a rendu<br />

hommage à la femme policière qui, selon ses propos, est<br />

associée au même titre que l’homme, à toutes les missions,<br />

y compris les plus périlleuses. A. B.


L<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 11<br />

KABYLIE INFO<br />

CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE LA FEMME À BÉJAÏA<br />

Entre fête et engagement<br />

● Organismes culturels, entreprises et société civile ont marqué chacune de son propre cachet le 8 mars.<br />

e 8 mars a été diversement<br />

célébré par L les femmes à Béjaïa.<br />

Les institutions culturelles<br />

et la société civile sont allées<br />

chacune de son sceau<br />

pour marquer la journée.<br />

La Maison de la Culture<br />

de Béjaïa et la commune<br />

de Tinebdar ont concocté<br />

un programme qui s’est<br />

étalé sur carrément toute la<br />

première décade de mars.<br />

La première institution a<br />

vécu une ambiance très<br />

colorée. La grande salle<br />

de l’établissement, la salle<br />

de projection, le hall et<br />

l’esplanade ont, dix jours<br />

durant, été proclamés territoire<br />

conquis par les femmes.<br />

Du théâtre avec le one<br />

man show de Cherdouh<br />

Belaid. Du cinéma avec la<br />

projection de Rachida de<br />

Yasmina Bachir Chouikh,<br />

Conductrice d’engins de<br />

Djahida Amzal et Dihya de<br />

Omar Belkacemi, en présence<br />

des réalisateurs.<br />

A Tinebdar, le quatrième<br />

salon dédié à la femme<br />

s’est ouvert le 1er terroir ont encore été au ren- dans une salle comble, où cadre sanctionnant les vio- internationale contre la<br />

dez-vous. Comme les pré- des femmes bien que mulences faites aux femmes discrimination envers les<br />

cédents salons, le moment nies d’une lettre d’invita- tandis que Soumia Salhi, femmes, ratifiée avec des<br />

mars par le plus émouvant est cette tion n’ont pu trouver place, militante féministe, s’est in- «réserves» par l’Algérie en<br />

le traditionnel couscous visite rendue aux femmes se sont produits la diva téressée à la problématique 1995. <strong>El</strong>le a dénoncé «les<br />

ouderyis. Une conférence handicapées, clouées dans Driffa, l’orchestre féminin du féminisme et sexisme. incohérences» du droit in-<br />

sur l’usage du thapsia a été leur logis.<br />

du conservatoire Ahbab La Laddh, aile Hocine Zeterne par rapport au droit<br />

animée par Karim Cheikh. Le comité des fêtes de la Cheikh Sadeq et le chanteur houane, a organisé samedi international. Une harmoni-<br />

Dr. Madjid Sedini est re- ville de Béjaïa a de son Benzina. La société civile a une rencontre débat avec sation «freinée par le code<br />

venu sur le dépistage du côté servi aux femmes, au donné un cachet plus enga- Lila Boussaid, enseignante de la famille». Le quota<br />

cancer de l’utérus tandis niveau du théâtre Abdelgé à la journée. La commis- de droit à l’université d’Al- de femmes aux assemblées<br />

que des psychologues se malek Bouguermouh, un sion des œuvres sociales de ger, sur la question de la élues n’a pas échappé au<br />

sont penchés sur la rela- cocktail de musique et d’ex- l’université Abderahmane femme algérienne entre le débat. Prenant acte de «cettion<br />

mère-enfant et les positions. Dans le hall, des Mira a organisé, jeudi, deux droit interne et le droit inte bonne chose», elle relève<br />

violences conjugales. La planches ont exposé les dis- conférences. Le professeur ternational. En substance, que «des mesures incitati-<br />

vulgarisation des disposipositifs publics de promo- Ghania Graba a développé l’oratrice a présenté somves n’ont pas accompagné»<br />

tifs de création de micro<br />

entreprise a eu lieu avec les<br />

différents organismes d’Etat<br />

concernés.<br />

Le salon a aussi été inévitablement<br />

agrémenté par<br />

son aspect festif. La chorale<br />

Taos Amrouche d’Ighil Ali,<br />

la poétesse Fazia Lazizi, les<br />

chanteurs Massi Benadji,<br />

pour ne citer qu’eux, se sont<br />

succédé sur le plateau pour<br />

offrir des moments de grande<br />

liesse. Défilé de mode et<br />

exposition de produits du<br />

tion de l’emploi. Tandis que un plaidoyer pour une loi mairement la convention cette réforme. Saad Z.<br />

Les études d’aménagement approuvées<br />

es études d’aménagement<br />

et de viabilisation<br />

des zones d’extension touristique<br />

(ZET) d’Agrioune<br />

et d’Aokas ont finalement<br />

été approuvées par l’assemblée<br />

populaire de wilaya<br />

(APW) avec des réserves<br />

émises par les membres de<br />

la commission Tourisme de<br />

cette assemblée, soucieux<br />

de «l’avenir réservé à la<br />

forêt qui embellie la côte<br />

d’Aokas».<br />

Une réunion technique a été<br />

convenue entre les représentants<br />

de l’agence nationale<br />

de développement du tourisme<br />

(ANDT) avec les élus<br />

HOMMAGE À NNA YAMINA, UNE CENTENAIRE DE MAGHNOUNE<br />

L’association culturelle Tiregwa n tmusni a organisé vendredi 9 mars une cérémonie festive à l’école primaire du village<br />

Maghnoune en hommage à Nna Yamina Moukah, à l’occasion de la journée mondiale de la femme. La vieille femme de<br />

102 ans a été chaleureusement accueillie dans la cour de l’établissement scolaire, où une scène a été installée, par une<br />

foule nombreuse constituée des habitants du village. Invités à prendre la parole, le président de l’APC et les<br />

intervenants qui se sont succédé au micro ont souhaité bonne fête aux femmes en général et longue vie à la centenaire.<br />

Installée sur son fauteuil roulant, Nna Yamina s’est contentée lors de sa brève prise de parole de remercier les présents<br />

en tenant à leur rappeler au passage le temps où les villageois n’avaient que le gland comme produit alimentaire de<br />

subsistance. «Les jeunes générations sont mieux loties que la notre», fera-t-elle remarquer. Un tableau à son effigie lui<br />

a été remis par les membres de l’association au moment où des youyous fusaient de partout. Lyazid Aït Braham,<br />

président de l’association, estime que «pour que la fête soit complète, nous avons organisé en l’honneur de Nna<br />

Yamina des activités culturelles telles une chorale, des représentations théâtrales et un gala artistique». H.A.D.<br />

ZET D’AGRIOUNE ET D’AOKAS<br />

locaux et les directeurs de<br />

l’exécutif de la wilaya pour<br />

enrichir ces études. D’autant<br />

plus que le directeur de l’hydraulique<br />

a évoqué lors de la<br />

session de l’APW le problème<br />

de la station d’épuration<br />

d’Aokas qui est déjà saturée<br />

et donc ne pourra pas prendre<br />

en charge les besoins de<br />

la ZET.<br />

Le directeur général de<br />

l’ANDT a rassuré que la<br />

viabilisation des deux ZET<br />

sera prise en charge par<br />

cette agence. Un dossier a<br />

même été transmis au premier<br />

ministre, d’après lui, et<br />

n’attend que l’avis favorable<br />

pour entamer les procédures<br />

réglementaires. Il est prévu<br />

la réalisation d’une station<br />

de forage, a conclu le DG de<br />

l’ANDT.<br />

Trois variantes d’aménagement<br />

ont été présentées pour<br />

la ZET d’Agrioune entre<br />

2003 et 2006. Les deux premières<br />

ont permis d’affiner<br />

l’analyse pour l’aménagement<br />

de la ZET.<br />

Dans la troisième variante,<br />

M. Talbi, l’architecte de<br />

l’ANDT, explique avoir profité<br />

pleinement des espaces<br />

accordés et répondu à une<br />

volonté d’aménagement<br />

plus durable, en prévoyant<br />

beaucoup plus d’infrastructures<br />

de service. C’est ainsi<br />

qu’il prévoit la réalisation<br />

de complexes hôteliers et<br />

résidentiels dans la première<br />

ligne de mer. Vers la deuxième<br />

ligne, on trouve la zone<br />

commerciale et la plus grande<br />

partie des équipements<br />

de services et techniques.<br />

Les villas sont situées à côté<br />

de l’Oued Agrioune, dans<br />

un espace tranquille et isolé<br />

avec la création d’un lac<br />

artificiel.<br />

«Située au centre de la baie<br />

de Béjaïa, la position géographique<br />

de la ZET d’Aokas<br />

présente de nombreux<br />

facteurs positifs» a déclaré<br />

M. Talbi qui cite en premier<br />

lieu sa proximité avec l’aéroport<br />

de Béjaïa. D’autre<br />

part cette ZET, très riche du<br />

point de vue paysagiste, peut<br />

ainsi proposer un tourisme<br />

balnéaire et un tourisme vert<br />

avec la découverte de la<br />

faune et de la flore.<br />

De plus, elle peut, grâce aux<br />

infrastructures routières de<br />

la wilaya, offrir un tourisme<br />

culturel varié et son plus<br />

bel atout demeure sa longue<br />

côte, avec de belles plages<br />

de sable qui permet de faire<br />

des activités nautiques diverses.<br />

Ali F.<br />

Akbou : Manque<br />

de vaccins pour<br />

bébés<br />

Le vaccin contre l’hépatite B (HBV),<br />

administré pour les bébés âgés d’un<br />

mois, manque au niveau du service<br />

de protection maternelle et infantile<br />

(PMI) d’Akbou. A se fier aux écriteaux<br />

placardés dans l’enceinte de cette<br />

structure, la rupture dure depuis le<br />

début du mois de décembre 2011.<br />

«Nous avons été ravitaillés par<br />

l’institut Pasteur au cours de la<br />

dernier décade du mois de février,<br />

mais le nombre de doses livrées était<br />

insuffisant pour satisfaire toute la<br />

demande», nous a fait savoir la<br />

première responsable du service<br />

d’épidémiologie et de médecine<br />

préventive (SEMEP). «Nous sommes<br />

sur le point de nous approvisionner<br />

en vaccins et tout rentrera dans<br />

l’ordre dans les jours à venir», tientelle<br />

à assurer. Pour sa part, un<br />

médecin du SEMEP dira qu’un retard<br />

dans l’administration de ce vaccin,<br />

n’entraînera aucun préjudice sur la<br />

santé de l’enfant.<br />

Par ailleurs, une pénurie chronique<br />

touche le DT adulte, un vaccin inoculé<br />

pour les femmes enceintes, à partir<br />

du 5 è mois de grossesse. «Nous<br />

disposons d’un faible niveau de<br />

stock, que nous réservons pour les<br />

blessés», atteste la responsable du<br />

SEMEP.<br />

Tout en insistant sur le caractère<br />

facultatif de cette vaccination, notre<br />

interlocutrice déplore que certaines<br />

femmes ne prennent pas soins de<br />

conserver leurs carnets de<br />

vaccination. «C’est un lamentable<br />

gâchis que de vacciner des femmes<br />

déjà vaccinées, donc immunisées»,<br />

se désole-t-elle. M. A.<br />

Beni Ksila : Fête<br />

du printemps<br />

L’association Tajmaât n Jebla a tenu<br />

samedi 3 mars la troisième édition de<br />

la fête du printemps.<br />

A cette occasion, un déjeuner<br />

traditionnel Seksou Ouderyis a été<br />

offert aux nombreux convives venus<br />

des quatre coins de la wilaya. La<br />

troupe Idhabalen de Melbou, par des<br />

airs qui flattent l’oreille, a égayé<br />

cette célébration qui a transformé, le<br />

temps d’une journée, l’ancien village<br />

Djebla en une véritable ruche<br />

humaine.<br />

Les anciennes habitations<br />

aménagées et restaurées ont été<br />

particulièrement le point de mire de<br />

la curiosité des visiteurs. L’édition de<br />

cette année a été rehaussée par la<br />

rencontre-formation autour du<br />

tourisme solidaire abritée, vendredi,<br />

par le théâtre régional de Béjaïa.<br />

Cette formation assurée par le réseau<br />

AREMDT et Tajmaat n Jebla, en<br />

partenariat avec l’APW de Béjaïa, a<br />

pour objectif le développement et la<br />

promotion des offres touristiques<br />

solidaires. Dans ce cadre, Aït Hadout<br />

Ahmed, président du REMESS Maroc,<br />

rencontré à Djebla, nous a déclaré<br />

que le tourisme ne doit plus rimer<br />

avec nuisance et indifférence, mais<br />

plutôt avec protection de<br />

l’environnement et développement<br />

économique, social et culturel des<br />

régions visitées.<br />

Contribuant à la vulgarisation des<br />

concepts de tourisme durable,<br />

écotourisme et tourisme solidaire et<br />

responsable, l’édition vernale de<br />

Tajmaât n Jebla de par son<br />

importance et sa popularité s’affiche<br />

comme un rendez-vous culturel<br />

incontournable. B. B.


A<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 12<br />

INTERNATIONALE<br />

RUSSES ET ARABES APPELLENT À L’ARRÊT DES VIOLENCES<br />

Accord fragile sur la Syrie<br />

● Après plusieurs heures de tractations, les Russes et les Arabes sont parvenus à un accord<br />

minimum concernant la gestion du dossier syrien.<br />

l’issue d’une réunion-marathon<br />

destinée à trouver<br />

un terrain d’entente sur<br />

la crise qui a fait des milliers<br />

de morts en un an dans ce pays,<br />

les ministres russe et arabes des<br />

Affaires étrangères ont d’ailleurs<br />

appelé, hier au Caire, à la fi n de la<br />

violence en Syrie, «d’où qu’elle<br />

vienne». Ils se sont mis d’accord<br />

sur cinq points, appelant d’abord<br />

à «la fi n de la violence d’où<br />

qu’elle vienne», ont annoncé à<br />

la presse les ministres qatari et<br />

russe des Affaires étrangères,<br />

cheikh Hamad Ben Jassem Al<br />

Thani et Sergueï Lavrov. Les<br />

participants à cette rencontre du<br />

Caire refusent également toute<br />

intervention étrangère, appellent<br />

à la mise en place d’«un mécanisme<br />

de supervision impartial»<br />

et à autoriser l’arrivée de l’aide<br />

humanitaire sans entraves, a précisé<br />

le ministre qatari, qui lisait<br />

un communiqué conjoint. Russes<br />

et Arabes font enfi n part de leur<br />

soutien à la mission de l’envoyé<br />

de l’ONU et de la Ligue arabe en<br />

Syrie, Kofi Annan, qui se trouvait<br />

à Damas le même jour.<br />

Ces cinq points sont basés sur la<br />

résolution de l’Assemblée générale<br />

de l’ONU adoptée le 16<br />

février et sur les décisions de<br />

la Ligue arabe, ont-ils précisé.<br />

«Aujourd’hui, le plus urgent est<br />

de mettre fi n à la violence, quelle<br />

que soit son origine», avait déclaré<br />

M. Lavrov avant la réunion<br />

avec ses homologues arabes, en<br />

jugeant que les forces du gouvernement,<br />

tout comme celles de<br />

l’opposition, devaient sortir des<br />

villes syriennes.<br />

Mais si cet accord a le mérite<br />

d’exister, il reste cependant très<br />

fragile dans la mesure où les<br />

pays du Golfe ne s’en contentent<br />

qu’à contrecœur. Le Qatar estime<br />

en effet qu’un cessez-le-feu<br />

est aujourd’hui insuffi sant. «Il y<br />

a un génocide systématique de<br />

la part du gouvernement syrien<br />

pendant que nous parlons, en ce<br />

moment, de cessez-le-feu», a affi<br />

rmé cheikh Hamad Ben Jassem<br />

Al Thani.<br />

LE QATAR VEUT PLUS<br />

«Nous ne pouvons accepter seulement<br />

un cessez-le-feu.» Le ministre<br />

a aussi estimé qu’il était<br />

temps d’envoyer des forces arabes<br />

et internationales en Syrie.<br />

L’Arabie Saoudite a pour sa part<br />

jugé que le veto opposé par la<br />

Russie et la Chine à une résolution<br />

onusienne condamnant la<br />

répression en Syrie avait permis<br />

au régime de Bachar Al Assad de<br />

poursuivre les violences.<br />

La position des «pays qui ont fait<br />

échouer la résolution du Conseil<br />

de sécurité de l’ONU et voté<br />

contre la résolution de l’Assemblée<br />

générale sur la Syrie a donné<br />

au régime syrien un passe-droit<br />

pour poursuivre ses pratiques<br />

brutales contre le peuple syrien,<br />

sans compassion et sans pitié»,<br />

a déclaré le chef de la diplomatie<br />

saoudienne, Saoud Al Fayçal.<br />

Au travers de ces déclarations, il<br />

apparaît clairement que Doha et<br />

Riyad attendent le moindre faux<br />

pas de Damas pour durcir leur<br />

politique et mettre en œuvre leur<br />

projet de renversement du régime<br />

de Bachar Al Assad.<br />

LAVROV SE DÉFEND DE<br />

SOUTENIR LE RÉGIME<br />

De son côté, M. Lavrov a insisté<br />

sur le fait que son pays<br />

ne «protégeait aucun régime».<br />

«Nous protégeons le droit international»,<br />

a-t-il dit. M. Lavrov,<br />

arrivé vendredi au Caire, s’était<br />

déjà entretenu avec les ministres<br />

des Affaires étrangères d’Arabie<br />

Saoudite, du Qatar et du Koweït<br />

ainsi qu’avec M. Annan. Membre<br />

permanent du Conseil de sécurité<br />

de l’ONU, la Russie a, rappelle-ton,<br />

déjà bloqué, comme la Chine,<br />

deux résolutions condamnant la<br />

répression menée par le régime<br />

de Bachar Al Assad.<br />

Moscou a rejeté, ces derniers<br />

jours, un nouveau texte américain<br />

au Conseil de sécurité exigeant<br />

du régime l’arrêt «immédiat» des<br />

violences et appelant l’opposition<br />

à «s’abstenir de toute violence»<br />

au cas où le pouvoir se plierait<br />

aux exigences de cette résolution.<br />

Ces discussions russo-arabes<br />

sont intervenues au moment où<br />

Kofi Annan rencontrait à Damas<br />

le président Al Assad, qui a af-<br />

fi rmé être favorable à tout effort<br />

«sincère» pour résoudre la crise.<br />

Mais, a-t-il averti, «tout dialogue<br />

ou processus politique ne peut<br />

réussir tant qu’il y a des groupes<br />

terroristes qui œuvrent pour semer<br />

le chaos et la déstabilisation<br />

en s’attaquant aux civils et aux<br />

militaires».<br />

Depuis le début de la révolte, à la<br />

mi-mars 2011, les autorités attribuent<br />

les violences à des groupes<br />

terroristes manipulés, selon elles,<br />

par l’étranger. Selon Sana, M.<br />

Annan a, de son côté, exprimé<br />

son «refus de l’ingérence étrangère<br />

dans les affaires de Syrie»<br />

et son «espoir de travailler avec<br />

le gouvernement pour lancer<br />

un dialogue dans le cadre d’un<br />

processus politique qui rétablirait<br />

la stabilité en Syrie». La mission<br />

de M. Annan, qui doit quitter<br />

Damas aujourd’hui après des<br />

rencontres avec des responsables<br />

gouvernementaux et de la<br />

société civile, a pour priorités<br />

«un cessez-le-feu immédiat»,<br />

«une solution politique globale»<br />

et «un accès et une aide humanitaires»,<br />

a indiqué le secrétaire<br />

général de l’ONU, Ban<br />

Ki-moon. Aniss Zineddine<br />

SARKOZY ET LES HARKIS<br />

«Une opération de communication<br />

électorale d’un candidat aux abois»<br />

Paris<br />

De notre correspondante<br />

icolas Sarkozy a rendu, vendredi, un<br />

Nhommage électoraliste aux harkis et à<br />

leurs descendants. A moins de six semaines<br />

du premier tour de l’élection présidentielle,<br />

il est donné par les sondages largement<br />

perdant face à François Hollande.<br />

Dans un discours prononcé devant leurs<br />

représentants, Nicolas Sarkozy a reconnu<br />

que les autorités françaises s’étaient rendues<br />

coupables d’«injustice» et d’«abandon»<br />

envers les 200 000 supplétifs recrutés<br />

par l’armée française pendant la guerre<br />

d’Algérie et reconnu que la France avait<br />

«une dette» à leur endroit, sans toutefois<br />

parler de «réparation». «Pour que vous<br />

puissiez pardonner, il faut que la République<br />

reconnaisse qu’il y a eu une injustice,<br />

qu’il y a eu une forme d’abandon, c’est<br />

fait. Maintenant, pardonnez parce que<br />

Les ministres des AE russe et arabe pour trouver un terrain d’entente sur la crise syrienne<br />

la République a besoin de vous», a-t-il<br />

conclu. Pendant sa précédente campagne,<br />

il avait promis aux harkis et à leurs familles<br />

des «excuses» et des «réparations»,<br />

promesses qui, selon leurs associations,<br />

n’ont pas été tenues.<br />

«Sarkozy est dans une logique de pardon<br />

alors que les familles de harkis sont dans<br />

une logique de justice, de vérité et de<br />

responsabilité» et «la déclaration de Nice<br />

est une opération de communication électorale<br />

d’un candidat aux abois qui part<br />

désespérément à la chasse aux voix», ont<br />

réagi des proches de harkis.<br />

(«L’injonction incroyable de Sarkozy aux<br />

enfants de harkis : ‘Maintenant, pardonnez<br />

!’», lettre de Farida Jul sur le site<br />

«Harkis Droits de l’homme»). Le candidat<br />

socialiste François Hollande avait de son<br />

côté adressé, en octobre, un «message»<br />

aux harkis et aux rapatriés dans lequel il<br />

s’est engagé, en cas d’élection, à «ouvrir<br />

l’ensemble des archives concernant cette<br />

période et en particulier celle qui a suivi<br />

la signature des Accords d’Evian et le<br />

cessez-le-feu du 19 mars 1962». Nicolas<br />

Sarkozy compte rattraper son retard sur<br />

le candidat socialiste par le vote des rapatriés<br />

pieds-noirs, des harkis et de leurs<br />

proches, estimés à 3,2 millions d’électeurs<br />

potentiels, que lui dispute également le<br />

Front national. Selon les sondages, cette<br />

communauté est aujourd’hui partagée. En<br />

2007, ils avaient voté à 31% pour Nicolas<br />

Sarkozy, 18% pour le candidat du Front<br />

national Jean-Marie Le Pen et 20,5% pour<br />

la candidate socialiste Ségolène Royal.<br />

Pour la présidentielle à venir, c’est Marine<br />

Le Pen qui est en tête de ses intentions de<br />

vote avec 28%, Nicolas Sarkozy étant à<br />

égalité avec François Hollande à 26%.<br />

Au second tour, le président sortant et son<br />

rival socialiste seraient aussi à égalité dans<br />

cette communauté. Nadjia Bouzeghrane<br />

PHOTO : D. R.<br />

L<br />

LA CHARIA DANS LA<br />

CONSTITUTION<br />

Abdelrahim<br />

Al Kib rassure<br />

les Libyennes<br />

es femmes «auront leur place» en Libye, a assuré<br />

vendredi à Washington le Premier ministre libyen par<br />

intérim, Abdelrahim Al Kib, sur fond d’inquiétude<br />

quant à l’intégration de la charia (loi islamique) dans la<br />

future Constitution du pays. «Je crois fermement que les<br />

femmes doivent jouer un rôle, il n’y a pas d’autre option»,<br />

a déclaré M. Al Kib lors d’une intervention devant le centre<br />

de réflexion Carnegie. «On peut d’ailleurs voir qu’il y a<br />

ici des Libyennes très intelligentes», a-t-il ajouté en désignant<br />

plusieurs personnes au sein du public venu l’écouter.<br />

«L’une d’entre elles est notre ministre des Affaires sociales.»<br />

«<strong>El</strong>les auront une place» en Libye, a insisté M. Al<br />

Kib, en visite pour quelques jours à Washington.<br />

La Fédération internationale des ligues des droits de<br />

l’homme (FIDH) a appelé récemment les autorités libyennes<br />

à prendre des mesures pour que soient respectés les<br />

droits des femmes, notamment dans leur représentation<br />

dans la vie politique.<br />

Lors de la proclamation de la «libération» de la Libye, le<br />

23 octobre 2011, le président du Conseil national de transition<br />

(CNT), Moustapha Abdeljalil, avait affirmé que la<br />

charia serait à l’avenir la principale source de la législation<br />

en Libye, suscitant des inquiétudes notamment parmi les<br />

femmes redoutant des conséquences pour leurs droits.<br />

Sous le régime de Mouammar <strong>El</strong> Gueddafi, la loi n’interdisait<br />

pas la polygamie mais imposait des conditions préalables,<br />

notamment le consentement de la première épouse.<br />

Interrogé à ce sujet, le Premier ministre libyen, visiblement<br />

surpris, a d’abord répondu sur le ton de l’humour : «Je ne<br />

sais pas si c’est bien l’endroit pour en discuter mais... j’en<br />

ai une (femme), ça me suffit», provoquant l’hilarité du<br />

public. «Je n’ai pas l’intention d’en avoir une autre.» «Ne<br />

vous inquiétez pas à ce sujet (la polygamie)», a-t-il ajouté.<br />

«Ce ne sera pas un problème, je vous le garantis», a-t-il dit,<br />

sans affirmer explicitement que cette pratique serait interdite.<br />

AFP<br />

TUNISIE<br />

Les femmes<br />

de Hizb Ettharir<br />

réclament un califat<br />

Plusieurs centaines de femmes membres du parti international<br />

islamiste Hizb Ettahrir, qui prône la restauration du<br />

califat, se sont réunies, hier près de Tunis, pour vanter les<br />

bienfaits de ce système de gouvernance islamique, le «seul<br />

à même de garantir leurs droits», selon elles. Venues de<br />

plusieurs pays arabes, d’Indonésie, de pays européens, de<br />

Turquie, les participantes se sont réunies à l’invitation de<br />

la branche tunisienne de Hizb Ettahrir, non légalisé, pour<br />

discuter de «L’exemple lumineux du califat pour les droits<br />

et le rôle politique de la femme».<br />

«Il s’agit d’un événement sans précédent. Des femmes<br />

musulmanes se réunissent pour dire qu’elles ne veulent<br />

plus vivre sous les systèmes démocratiques séculaires et<br />

libéraux, pas plus que dans des systèmes comme l’Arabie<br />

Saoudite ou l’Iran qui se prétendent des Etats islamiques<br />

mais ne sont que des dictatures», a déclaré à l’AFP la<br />

Britannique Nasrin Nawaaz, chargée des relations avec<br />

la presse. «Nous voulons le système du califat qui a historiquement<br />

fait ses preuves et est le système capable de<br />

donner un meilleur avenir à la femme musulmane», a-t-elle<br />

ajouté. «Avec le Printemps arabe, les peuples se sont levés<br />

pour se libérer. Mais la vraie révolution reste à faire dans<br />

ces pays. Nous avons des solutions effectives et une vision<br />

pour tous les problèmes», a-t-elle ajouté.<br />

La conférence, interdite aux hommes, s’est ouverte avec la<br />

présentation d’un film fustigeant les systèmes politiques<br />

occidentaux et appelant à un «travail patient et déterminé<br />

pour rétablir la loi de l’islam». Fondé par un Palestinien<br />

en 1953, Hizb Ettahrir compte des membres et des sympathisants<br />

dans plus d’une cinquantaine de pays et prône<br />

la restauration du califat, un système de gouvernance basé<br />

sur la charia (loi islamique). Il se présente comme une<br />

organisation non violente et ne figure pas sur les listes<br />

d’organisations terroristes. En Tunisie, il n’a pas obtenu<br />

sa légalisation après la révolution et la chute de ben Ali, en<br />

janvier 2011. AFP


T<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 13<br />

INTERNATIONALE<br />

ESCALADE ISRAÉLIENNE À GHAZA<br />

14 Palestiniens tués<br />

en 24 heures<br />

Suite de la page 1<br />

out a commencé vendredi<br />

après-midi lorsqu’un drone<br />

israélien (avion espion sans<br />

pilote) a ciblé un véhicule qui<br />

circulait dans le quartier de Tel <strong>El</strong><br />

Hawa, à l’ouest de la ville de Ghaza.<br />

Comme d’habitude dans pareil cas,<br />

la roquette lancée par le drone a déchiqueté<br />

et carbonisé les corps des<br />

passagers de ce véhicule particulier,<br />

qui n’étaient autres que Zouheir<br />

<strong>El</strong> Qaîssi, secrétaire général des<br />

comités de résistance populaire, et<br />

Mahmoud Hanani, un cadre de la<br />

même faction.<br />

Cette opération militaire (assassinat<br />

ciblé) rappelle bien d’autres, similaires,<br />

au cours desquelles des dizaines<br />

de personnalités palestiniennes,<br />

dont des chefs de faction palestinienne<br />

ont été assassinés depuis le<br />

déclenchement de l’Intifadha d’<strong>El</strong><br />

Aqsa, en septembre 2000. Le précédent<br />

secrétaire général des comités<br />

de résistance populaire, Kamal Al<br />

Nayrab, avait été assassiné ainsi<br />

que quatre de ses compagnons le<br />

19 août 2011, lorsqu’un avion de<br />

chasse de type F16 israélien a bombardé<br />

la maison dans laquelle ils<br />

se trouvaient, à Rafah, au sud de la<br />

bande de Ghaza.<br />

Un porte-parole de l’armée israélienne<br />

a justifié l’assassinat d’<strong>El</strong><br />

Ghaza subit depuis vendredi des raids aériens israéliens<br />

Qaîssi par le fait qu’il faisait partie<br />

d’une infrastructure terroriste utilisée<br />

pour lancer des frappes contre<br />

Israël via la péninsule du Sinaï et la<br />

frontière israélo-égyptienne. Selon<br />

l’armée israélienne, les comités<br />

de résistance populaire étaient responsables<br />

de la préparation d’une<br />

attaque terroriste qui devait avoir<br />

lieu, via le Sinaï, dans les prochains<br />

jours.<br />

Les 10 autres Palestiniens, tombés<br />

dans la nuit de vendredi, appartiennent<br />

aux Sarayas <strong>El</strong> Qods, la branche<br />

armée du Djihad islamique.<br />

Plusieurs factions de la résistance<br />

palestinienne ont riposté à cette<br />

agression par des tirs de dizaines<br />

de roquettes de fabrication locale<br />

et des missiles de type Grad contre<br />

le sud d’Israël. Des sources médiatiques<br />

israéliennes ont indiqué<br />

que les missiles palestiniens ont<br />

fait quatre blessés, dont un gravement<br />

atteint. Après quelques heures<br />

d’accalmie, les raids israéliens ont<br />

repris hier à la mi-journée alors que<br />

les citoyens de l’enclave palestinienne<br />

enterraient leurs morts de la<br />

veille. Un drone, encore une fois,<br />

a ciblé une moto à l’est de Khan<br />

Younès, dans le sud de la bande de<br />

Ghaza. L’attaque a fait deux morts,<br />

portant le nombre de tués à 14 en<br />

PHOTO : D. R.<br />

moins de 24 heures. Les comités<br />

de résistance populaire ont promis<br />

des représailles. «Toutes les options<br />

sont ouvertes pour répondre à ce<br />

crime odieux. L’assassinat de notre<br />

chef n’arrêtera pas notre résistance»,<br />

a déclaré un porte-parole de<br />

l’organisation.<br />

Faouzi Barhoum, porte-parole du<br />

Hamas à Ghaza, a rejeté sur Israël la<br />

responsabilité de cette «grave escalade».<br />

L’Autorité palestinienne, présidée<br />

par Mahmoud Abbas, a aussi<br />

condamné l’escalade israélienne.<br />

Nabil Abou Roudeina, porte-parole<br />

de la Présidence, a estimé qu’«elle<br />

crée une atmosphère négative et<br />

va conduire à un nouveau cycle de<br />

violences dans la région». Plusieurs<br />

représentants de factions palestiniennes,<br />

dont le Djihad islamique et<br />

les comités de résistance populaire,<br />

ont appelé à ne pas accepter de trêve<br />

avec l’occupant israélien.<br />

Depuis la fin de la guerre contre la<br />

bande de Ghaza en janvier 2009,<br />

toutes les escalades de violence<br />

ont été suivies de trêves plus ou<br />

moins longues. C’est généralement<br />

l’Egypte qui intervient pour maintenir<br />

la trêve. Israël n’y voit pas<br />

d’inconvénient tant que sa machine<br />

de guerre est libre de choisir le<br />

moment de frapper. Donc même en<br />

cas de trêve, le prochain round n’est<br />

que partie remise. F. S.<br />

Les menaces<br />

d’Ehud Barak<br />

L<br />

’armée continuera à «frapper» ceux<br />

qui s’attaquent à la population civile<br />

israélienne, a prévenu hier le ministre<br />

israélien de la Défense, Ehud Barak, alors<br />

qu’une flambée de violences a provoqué la<br />

mort de 15 Palestiniens depuis vendredi.<br />

«L’armée israélienne frappera ceux qui<br />

projettent d’attaquer les civils israéliens», a<br />

affirmé M. Barak, selon un communiqué de<br />

son ministère.<br />

M. Barak, cité par la radio publique, a également<br />

estimé que les violences pourraient<br />

encore «durer au moins un ou deux jours».<br />

Ces violences, les plus meurtrières à Ghaza<br />

depuis l’offensive israélienne «Plomb<br />

durci» durant l’hiver 2008-2009, ont été<br />

marquées par la mort de 15 Palestiniens et<br />

le tir de près de 100 roquettes contre Israël.<br />

«Parallèlement, nous allons continuer à<br />

améliorer les capacités des batteries ‘Iron<br />

Dome’ (Dôme de fer) afin qu’elle interceptent<br />

à plus haute altitude les roquettes<br />

de type Grad qui ont été tirées vers Israël<br />

depuis vendredi», ajoute le communiqué du<br />

ministère. M. Barak a également précisé que<br />

les batteries Iron Dome déployées autour de<br />

la bande de Ghaza sont intervenues à trente<br />

reprises et ont réussi à détruire en vol 27<br />

roquettes.<br />

Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou,<br />

a annoncé dans un communiqué que<br />

de nouvelles batteries Iron Dome seraient<br />

déployées pour défendre le sud d’Israël.<br />

Conçu pour intercepter des roquettes d’une<br />

portée de 4 à 70 km, Iron Dome fait partie<br />

d’un vaste programme de défense anti-roquettes<br />

et antimissile. Le ministre en charge<br />

de la Défense passive, Matan Vilnaï, cité<br />

par la radio militaire, a, pour sa part, affirmé<br />

qu’Israël n’envisageait pas de lancer<br />

une opération terrestre de grande envergure<br />

dans la bande de Ghaza. R. I.


PHOTO : H. LYÈS<br />

L<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 15<br />

SANTÉ<br />

PRISE EN CHARGE DE LA SCLÉROSE EN PLAQUES<br />

Un consensus<br />

maghrébin pour<br />

le bien-être du malade<br />

● La maladie touche 10 000 personnes adultes jeunes, dont la majorité sont des femmes.<br />

Réunion d’experts scientifiques à Alger<br />

a sclérose en plaques a été<br />

au centre des débats, hier,<br />

entre experts nationaux et<br />

étrangers à Alger. Cette réunion<br />

scientifique, animée par le P r<br />

Jérôme de Seze, chef de service<br />

à la clinique neurologique, à<br />

l’hôpital civil de Strasbourg<br />

a consacré le débat sur cette<br />

maladie invalidante en Algérie<br />

et au Maghreb. Comme il a été<br />

également question des options<br />

thérapeutiques permettant la<br />

prise en charge de cette maladie<br />

qui touche près de 10 000<br />

personnes et principalement les<br />

jeunes adultes, notamment les<br />

femmes.<br />

Les spécialistes algériens<br />

considèrent cette pathologie<br />

comme un problème majeur de<br />

santé publique, puisqu’elle touche<br />

le plus souvent de jeunes<br />

adultes. «Cette maladie touche<br />

plutôt l’adulte jeune entre 25 et<br />

30 ans, un peu plus les femmes<br />

que les hommes», avait souligné<br />

le P r Mohamed Arezki,<br />

chef de service de neurologie<br />

du CHU de Blida et également<br />

président de la Fédération maghrébine<br />

de neurologie et de la<br />

Société algérienne de neurologie<br />

et neurophysiologie clinique<br />

(Sannc). Ainsi, il est établi<br />

que «La SEP est une maladie<br />

chronique inflammatoire du<br />

système nerveux central, caractérisée<br />

essentiellement par<br />

une disparition de la myéline<br />

à plusieurs endroits du système<br />

nerveux central». Les spécialistes<br />

expliquent que la maladie<br />

évolue en règle par poussées<br />

et 85% des malades vont faire<br />

des poussées, avec entre elles<br />

(les poussées) une rémission<br />

plus ou moins complète pendant<br />

des semaines, des mois,<br />

voire des années. Une IRM du<br />

cerveau est donc recommandée<br />

ou du cerveau et de la moelle<br />

épinière, pour détecter un certain<br />

nombre de lésions. Par<br />

ailleurs, une ponction lombaire<br />

est également prescrite. Mais,<br />

il demeure que la pathologie<br />

est actuellement prise en charge<br />

dans les établissements de<br />

santé publique. «Le traitement,<br />

n’est évidemment pas à la portée<br />

des patients. Ces molécules<br />

sont fournies actuellement par<br />

les établissements hospitaliers,<br />

D’APRÈS RECHERCHE<br />

& SANTÉ N°88<br />

■ Les recherches thérapeutiques s’orientent aujourd’hui<br />

vers l’analyse des mécanismes moléculaires responsables<br />

de la remyélinisation. Le P r Lubetzki étudie différentes<br />

pistes qui vont dans ce sens. Les recherches sur les causes<br />

et les mécanismes de la maladie sont très actives. <strong>El</strong>les<br />

ont permis une meilleure compréhension de l’importance<br />

des phases précoces de la SEP, qui rend urgente la mise au<br />

point de traitements destinés à protéger l’axone de la<br />

démyélinisation.<br />

d’ailleurs un budget spécial<br />

est dégagé par le ministère de<br />

la Santé, de la Population et de<br />

la Réforme hospitalière», a-ton<br />

précisé, en signalant quatre<br />

services à Alger, un à Blida, un<br />

à Constantine, un à Annaba et<br />

Tlemcen qui assurent la prise<br />

en charge de cette maladie.<br />

Des recherches sont actuellement<br />

menées à travers le<br />

monde, où des avancées dans<br />

la meilleure prise en charge de<br />

cette maladie ont été enregistrées.<br />

Lors de cette réunion, le<br />

débat a été également axé sur<br />

le consensus maghrébin pour<br />

le traitement de cette maladie.<br />

De nouvelles molécules sont<br />

disponibles aujourd’hui. Il est<br />

donc important de les adapter<br />

à notre population, à l’instar de<br />

ce premier traitement oral présenté<br />

par le laboratoire suisse<br />

Novartis, qui a une action de<br />

réduction du risque de progression<br />

du handicap pour les<br />

patients atteints de SEP. A noter<br />

que la maladie touche plus de<br />

2,5 millions de personnes dans<br />

le monde, selon les statistiques<br />

de l’OMS. Djamila Kourta<br />

Dépistage du glaucome<br />

à Timimoun<br />

ans le cadre de la Semaine mondiale du glaucome, une équipe<br />

D d’ophtalmologistes du CHU Bab <strong>El</strong> Oued effectue depuis le<br />

10 jusqu’au 14 mars 2012, à Timimoun, une campagne de dépistage<br />

du glaucome chronique ainsi que des interventions chirurgicales<br />

(cataractes et glaucomes). Cette opération, initiée par la Société<br />

algérienne du glaucome, parrainée par le ministère de la Santé et<br />

la direction du CHU, est sponsorisée par les laboratoires Bauch et<br />

Lomb, Pfizer, MSD, Alcon, et le Lion’s Club.<br />

Journées de FMC<br />

en oncologie thoracique<br />

L ’hôpital de Beni Messous organise les 8es Journées de FMC en<br />

oncologie thoracique et du Troisième atelier de FMC en endoscopie<br />

interventionnelle, les 18 et 19 mars prochains au CHU de<br />

Béni Messous, amphi Redjimi. Des experts algériens et l’équipe<br />

du P r Gharbi de Paris débattront de la prise en charge des cancers<br />

bronchiques et thoraciques et des interventions d’endoscopie interventionnelle<br />

auront lieu pour des malades algériens par l’équipe<br />

du P r Gharbi, interventions qui seront retransmises en vidéo-conférence<br />

à l’amphi Redjimi. Une conférence de presse aura lieu<br />

mardi 13 mars 2012 à 10 heures.<br />

DERMATITE ATOPIQUE<br />

OU ECZEMA DE L’ENFANT<br />

ET DU NOURISSON<br />

Une maladie<br />

génétique<br />

aux conséquences<br />

graves<br />

L<br />

es maladies de la<br />

peau préoccupent<br />

de plus en plus<br />

les spécialistes, surtout<br />

celles touchant la petite<br />

enfance. La Société<br />

algérienne de pédiatriedermatologie<br />

a choisi<br />

cette année le thème de<br />

la dermatite atopique<br />

pour ses 13 es Journées<br />

nationales organisées<br />

ce week-end à l’hôtel<br />

<strong>El</strong> Riadh à Sidi Fredj.<br />

Un thème d’actualité devenu récurrent, selon le P r Bouadjar, président<br />

de la Société algérienne de pédiatrie-dermatologie, par la<br />

fréquence de cette maladie dans la population infantile algérienne.<br />

Un constat du moins confirmé par des données au niveau régional,<br />

à l’instar de l’étude sur cette maladie effectuée dans la wilaya de<br />

Constantine, a-t-il souligné. Les résultats ont montré que plus de<br />

5% des nourrissons présentent cette forme d’allergie.<br />

Il a précisé qu’aucune enquête nationale n’est disponible, donc<br />

il n’est pas possible de préciser ni la prévalence ni l’incidence<br />

de cette allergie qui est un eczéma constitutionnel qui évolue par<br />

poussées et rémissions et qui peut se compliquer. Il relève que cet<br />

eczéma est très mal pris en charge. «Chaque médecin traite à sa<br />

façon», a-t-il déclaré, et de signaler que le choix de ce thème de ces<br />

treizièmes journées est d’attirer l’attention des pédiatres, des médecins<br />

généralistes, des allergologues et des dermatologues sur la<br />

fréquence de cette maladie et donner des recommandations quant<br />

à l’utilisation des dermocorticoïdes, le traitement adapté à cette<br />

maladie. «Notre souci est d’expliquer aux praticiens l’importance<br />

de ces dermocorticoïdes et leur utilisation, notamment éviter une<br />

prescription abusive et surtout prendre le temps d’expliquer aux<br />

parents comment on doit utiliser ces médicaments (crèmes, solution<br />

etc.)», a-t-il indiqué en insistant sur le suivi des patients afin<br />

d’éviter l’évolution de la maladie vers des situations plus complexes.<br />

Ce qui rend, selon le P r Ammar Khodja Omar, du service<br />

de dermatologie à l’hôpital Mustapha Bacha à Alger, la prise en<br />

charge encore plus difficile, puisque d’autres maladies s’installent<br />

telles que l’asthme, la rhinite allergique, allergie respiratoire etc.,<br />

d’où, a-t-il souligné, l’importance de la sensibilisation des parents<br />

pour le suivi de leurs enfants et la prise en charge peut être de très<br />

bonne qualité. Le P r Ammar Khodja a tenu à expliquer qu’il n’y<br />

a pas un moyen de prévenir cette maladie génétique mais «grâce<br />

aux dermocorticoïdes et aux émollients, on arrive à stabiliser la<br />

maladie. Des traitements qui réparent la peau plus précisément<br />

la filaggrine, un constituant très important de la barrière cutanée<br />

altéré par la mutation du gène», a-t-il expliqué.<br />

Le D r Oughanem, dermatologue et président de la Société algérienne<br />

de la médecine esthétique, la dermatite atopique «est<br />

prise en charge en fonction de sa gravité. On ne peut pas prescrire<br />

des traitements lorsque la maladie est au stade de manifestation<br />

cutanée minime», a-t-il souligné, en précisant que les médecins<br />

généralistes et les pédiatres doivent être informés pour que les<br />

patients arrivent chez le dermatologue au début de la maladie. «Un<br />

stade où la prise en charge sera bonne avec des résultats à court<br />

et moyen termes, en incluant la prévention ne serait-ce que pour<br />

éviter l’automédication, car les complications sont inhérentes<br />

aux dermocorticoïdes. L’idéal est de faire de l’éducation sanitaire<br />

comme pour toutes les maladies. La plupart des cas de la dermatite<br />

atopique non sévère peuvent être pris en charge correctement»,<br />

a-t-il ajouté. Dj. Kourta<br />

RECTIFICATIF<br />

Une malencontreuse erreur s’est glissée dans notre<br />

précédente édition dans le titre et le nom de l’interviewé<br />

sur la radiothérapie.Il fallait lire le Professeur Allal<br />

Abdelkarim Saïd, au lieu du D r Abdelkrim Saïd allal.<br />

A noter que l’université de Genève a conféré le titre de<br />

professeur associé au D r Allal Abdelkarim Saïd le 1 er août<br />

2009. Ce titre est la plus haute distinction que l’université<br />

de Genève peut remettre à des médecins exerçant leur<br />

activité principale en dehors des hôpitaux universitaires<br />

de Genève (HUG).


<strong>El</strong> Gourbi y a mon ami est<br />

la troisième version que le<br />

public nombreux est venu<br />

découvrir vendredi dernier<br />

avec un véritable régal. Cette<br />

œuvre majeure d’une heure et<br />

demie se distingue par un concept qui s’apparente<br />

au café-théâtre, cher au dramaturge Ziani<br />

Cherif Ayad. Ce dernier a réussi à travers cette<br />

troisième expérience à familiariser certains<br />

et à réinitier d’autres au café-théâtre de jadis.<br />

Pour cette troisième prestation plus étoffée, il<br />

s’agit de la version définitive de <strong>El</strong> Gourbi ya<br />

mon ami revue et corrigée avec un nouveau<br />

comédien, répondant au nom de Mohamed<br />

Seghir Bendaoud, par de riches morceaux<br />

musicaux, puisés du répertoire ancestral, un<br />

jeu de scène des plus brillants. Le décor planté<br />

est des plus sobres, avec en prime un jeu de lumières<br />

adéquat. Des tables et des chaises sont<br />

placées sur la scène même où le public prend<br />

place avec une réelle complicité. A gauche, se<br />

dresse un banal comptoir de café, un pupitre et<br />

un mini espace réservé au chanteur. Le centre<br />

est réservé aux quatre comédiens qui évoluent<br />

dans une gestuelle des plus professionnelles.<br />

Durant une heure trente et des poussières, les<br />

comédiens offriront au public différents tableaux<br />

de la vie quotidienne de quatre personnages.<br />

Allilou est un jeune chômeur qui rêve<br />

de traverser la Méditerranéen pour s’exiler en<br />

Sardaigne. Le cafetier grincheux, Abdelkader,<br />

dit «Kada», est un nostalgique qui se plaît à<br />

revenir sur une époque révolue à jamais. Son<br />

café familial datant de 1930 lui sert de prétexte<br />

d’exorciser tous ses maux. Lâamri, en bleu<br />

shangai et en béret incarne l’Algérien type.<br />

Dans une excellente mimique et un discours<br />

des plus percutants, il raconte ses prises avec la<br />

bureaucratie, en n’omettant pas de rappeler au<br />

passage qu’il habite un gourbi à Boumerdès,<br />

et ce, depuis le tremblement de terre de 2003.<br />

Noureddine, pour sa part, est un musicien<br />

qui passe son temps à reprendre des refrains<br />

notoires. Il est à noter qu’en multipliant depuis<br />

quelques mois les expériences et les performances<br />

pour populariser la pièce <strong>El</strong> Gourbi<br />

ya mon ami, le dramaturge Ziani Cherif Ayad<br />

a réussi la prouesse d’instaurer le retour du<br />

café-théâtre et d’exhumer au parfum du jour<br />

un véritable miroir social. Pour Ziani Cherif<br />

Ayad, ce genre de café-théâtre n’a pas de fin<br />

d’où les différentes modifications et les rajouts<br />

apportés au texte initial. Il a également décidé<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 16<br />

CULTURE<br />

AU CAFÉ DU BONHEUR ACTE III DE LA COMPAGNIE EL GOSTO<br />

La société algérienne revisitée<br />

● L’acte III Le Café du bonheur, <strong>El</strong> Gourbi Ya mon ami, de la compagnie Gosto, dirigée par le<br />

metteur en scène Ziani Chérif Ayad, a été à l’honneur du 6 au 9 mars derniers au Palais<br />

de la Culture Moufdi Zakaria de Kouba.<br />

De gauche à droite, Amri Kaouane, Noureddine Saoudi et Mohamed Boualleg<br />

d’inscrire ces cafés-théâtres dans la durée, soit<br />

à travers d’autres actions culturelles déclinées<br />

en Café du Bonheur I, puis II et III. Rendezvous<br />

étant pris pour la rentrée prochaine avec<br />

le Café Théâtre II intitulé Allilou <strong>El</strong> harrag.<br />

D’ailleurs, les présents ont eu la primeur en<br />

découvrant un extrait du prochain spectacle,<br />

donnant un avant-goût exquis de ce que sera la<br />

suite de cette pièce aux senteurs typiquement<br />

algériennes, et où un regard critique sur l’art<br />

contemporain sera abordé.<br />

En somme, <strong>El</strong> Gourbi ya mon ami est un<br />

enivrant moment de théâtre, plus élaboré que<br />

celui de l’an dernier. Pour rappel, ce spectacle<br />

écrit et mis en scène par Ziani Cherif Ayad,<br />

plus connu sous le titre <strong>El</strong> Gourbi ya mon ami<br />

a déjà fait le tour du pays et prévoit des représentations<br />

à l’étranger. Nacima Chabani<br />

CASBAH<br />

PHOTO: B. SOUHIL<br />

M’HAMED DIDI, AUTEUR DE<br />

L’HONNEUR ET LA DIGNITÉ<br />

«Je veux voir ces poèmes<br />

dans les programmes<br />

scolaires»<br />

■ L’arabe dialectal algérien à sa place dans l’éducation de nos<br />

enfants». Telle est l’ultime conviction de M’hamed Didi, auteur<br />

d’un recueil de poèmes en arabe algérien qui s’intitule L’honneur<br />

et la dignité. C’est avec des mots simples et des expressions de<br />

tous les jours que le poète a préféré aborder des problématiques<br />

les plus complexes : amour du pays, le respect de ses symboles,<br />

le devoir et le sens du sacrifice. De prime abord, les titres des<br />

strophes composés de huit vers relèvent des thématiques ayant<br />

trait à la vie de tous les jours. Mais, en lisant ces vers on se rend<br />

compte du sens profond que véhicule cette poésie écrite dans la<br />

langue de tous les Algériens. Ainsi, aux yeux de l’auteur, le<br />

patrimoine oral est l’une des armes les plus efficaces permettant<br />

la défense de son pays. L’ouvrage est constitué de trois parties : le<br />

nom et la nationalité, les retrouvailles et la paix, ainsi que le<br />

devoir et le sacrifice. Il se veut un témoin de la richesse de cette<br />

langue. Mais surtout des valeurs éducatives et culturelles qu’elle<br />

véhicule. Il a abordé également la valeur de l’emblème et de<br />

l’hymne national. L’œuvre intervient au moment où le patrimoine<br />

oral algérien subit des dilapidations de tous genres. Pourquoi le<br />

choix de l’arabe algérien ? «C’est pour mieux me faire comprendre.<br />

La langue algérienne est comprise par tout le monde. Ainsi, mes<br />

poèmes peuvent être compris par un enfant de 10 ans», explique<br />

l’auteur d’une vingtaine de chansons de style chaâbi. Après avoir<br />

publié deux œuvres poétiques en français : Moi et la poésie et La<br />

plume de mon inspiration, M. Didi revient à la poésie éducative.<br />

«Mon souhait est de voir ces poèmes rentrer dans les programmes<br />

scolaires», ambitionne-t-il.<br />

Car, la poésie ce n’est que «des messages. Notre rôle consiste à<br />

éduquer à travers ces messages. J’ai choisi ce genre parce que les<br />

gens aiment et écoutent la poésie», se persuade le poète. Tous les<br />

sujets traités interpellent les jeunes sur le rôle dans l’édification<br />

de l’Algérie, sa protection et son unification. «Quoi qu’ils disent,<br />

les jeunes Algériens aiment leur pays et ils sont prêts à le<br />

défendre», conclut-il.<br />

Convaincu du fait que la poésie est une arme, le poète a fait de ses<br />

vers un remède pour les blessures de la jeunesse. C’est à elle<br />

d’ailleurs que le fils de Belcourt dédie son ouvrage, son combat<br />

pour la sauvegarde du patrimoine séculaire. Djedjiga Rahmani<br />

ÉVOCATION<br />

Hadj Ahmed Marouf<br />

■ Une année déjà. Dimanche 27<br />

février 2011, nous quittait à jamais<br />

«aâmi» Ahmed pour les intimes et<br />

les nombreux amis de sa familière<br />

Casbah. L’affection dont jouissait<br />

le défunt s’est révélée lors de ses<br />

obsèques, où une foule importante<br />

l’a accompagné à sa dernière<br />

demeure. Président d’honneur de<br />

l’Association des amis de la Rampe<br />

Louni Arezki à l’antique Casbah,<br />

celui-ci a incarné un modèle de<br />

dévouement et d’abnégation pour<br />

le rayonnement culturel de la<br />

Medina d’Alger, qu’il a<br />

passionnément aimée pour la voir<br />

un jour redevenir le repère de la<br />

matrice civilisationnelle qu’elle fût<br />

dans ses historiques splendeurs<br />

de jadis.<br />

Nous garderons l’image des<br />

derniers et ultimes efforts qu’a<br />

déployés Hadj Ahmed Marouf, en<br />

dépit de sa maladie pour la tenue<br />

et le succès d’une journée<br />

thématique consacrée à la «Poésie<br />

et à la prose dans la langue parlée<br />

d’Alger» qui devait avoir lieu le 12<br />

mars 2011. Hélas, la volonté divine<br />

s’est autrement accomplie<br />

quelques jours avant, et cette action culturelle<br />

riche et féconde qui a rassemblé un auditoire<br />

très nombreux s’est malheureusement<br />

déroulée en son absence, dans une<br />

émouvante symbolique de reconnaissance<br />

dédiée à sa mémoire. Avec l’empreinte des<br />

valeurs humaines de générosité, de rectitude<br />

et de disponibilité qui furent les siennes, Si<br />

Hadj Ahmed Marouf constituera désormais<br />

pour tous ceux qui l’ont connu et aimé un<br />

exemple qui sera fidèlement perpétué par le<br />

souvenir et la pensée. Que Dieu à qui nous<br />

appartenons et à qui nous retournons, puisse<br />

par Sa Miséricorde accueillir le défunt en Son<br />

Vaste Paradis<br />

P/ l’association des Amis de la<br />

Rampe Louni Arezki - Casbah<br />

Le Président<br />

Lounis Aït Aoudia


Si pour l’Oscar 2012 du<br />

meilleur film en langue<br />

étrangère, l’Académie<br />

américaine du cinéma<br />

a préféré le film iranien<br />

Une séparation, au canadien,<br />

Monsieur Lazhar dans lequel<br />

Mohamed Fellag joue le rôle-titre,<br />

les choses se sont passées autrement<br />

sur le sol canadien jeudi soir. L’Académie<br />

canadienne du cinéma et de la<br />

télévision a décerné à l’acteur algérien<br />

Mohamed Fellag le prix Génie<br />

(l’Oscar canadien) du meilleur acteur<br />

principal pour sa performance dans le<br />

film Monsieur Lazhar. La cérémonie<br />

de remise des trophées s’est déroulée à<br />

Toronto et a été transmise sur le réseau<br />

canadien anglais CBC, en l’absence de<br />

l’acteur algérien – il est en pleine tournée<br />

en France avec son spectacle Petits<br />

chocs des civilisations. Le film réalisé<br />

par le Québécois Philippe Falardeau<br />

a raflé six prix dont celui du meilleur<br />

film. Sorti sur les écrans québécois<br />

en octobre 2011, Monsieur Lazhar<br />

a aligné les prix et les distinctions,<br />

dont : le prix du public au Festival<br />

du film de Locarno, le meilleur film<br />

canadien au Festival international du<br />

film de Toronto et le prix du public au<br />

dernier Festival de Sundance, L’histoire<br />

du film se déroule dans une école<br />

montréalaise. Tout commence avec<br />

le suicide d’une enseignante, le sujet<br />

restant tabou bien sûr dans l’école.<br />

Tabou mais pas secret. On ne parle<br />

pas de mort encore moins de suicide<br />

dans le système éducatif. C’est dans ce<br />

contexte qu’arrive Monsieur Lazhar,<br />

(Fellag), un Algérien de 55 ans qui<br />

n’a jamais enseigné. Il était restaurateur<br />

en Algérie, mais il a réussi à se<br />

faire recruter sans trop de problèmes<br />

par une directrice dépassée par cette<br />

histoire. Cette facilité de recrutement<br />

a fait sourire beaucoup d’immigrants<br />

algériens. Mais, il est clair que le réalisateur<br />

s’est permis cette liberté pour<br />

les besoins de son film, une adaptation<br />

de la pièce théâtrale Monsieur Lazhar<br />

qui a eu un certain succès en 2007. La<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 17<br />

CULTURE<br />

CINÉMA CANADIEN<br />

Fellag remporte le prix Génie<br />

du meilleur acteur<br />

rencontre entre Monsieur Lazhar et ses<br />

élèves ne se fait pas sans «petits chocs<br />

culturels», avec ses méthodes loin de<br />

l’orthodoxie éducative bureaucratisée.<br />

Ainsi, le plus simplement du monde,<br />

Monsieur Lazhar propose à ses petits<br />

élèves une dictée tirée d’Honoré de<br />

Balzac ! Pendant ce temps, le destin<br />

de Monsieur Lazhar se jouait à la<br />

commission des réfugiés qui étudiait<br />

son dossier. Il risque d’être expulsé<br />

vers l’Algérie où il n’a plus personne<br />

– sa femme, son fils et sa fille sont<br />

morts dans un incendie criminel lié<br />

au terrorisme. Beaucoup d’Algériens<br />

du Canada se sont enthousiasmés<br />

pour le film à cause de Fellag. Mais<br />

à y voir de plus près, il est clair que le<br />

film parle plus des travers de la société<br />

québécoise que d’autre chose. Il y en<br />

a même qui ont trouvé qu’il véhicule<br />

des stéréotypes négatifs sur les immigrants<br />

algériens. «Comment se fait-il<br />

que Monsieur Lazhar, estimé par<br />

tout le monde, finit par être dévoilé et<br />

avouer qu’il n’a jamais été enseignant<br />

en Algérie ? Donc, le meilleur des<br />

Algériens est un menteur», s’est questionnée<br />

une immigrante algérienne<br />

qui vit à Montréal. D’ailleurs, Philippe<br />

Falardeau a affirmé à <strong>El</strong> <strong>Watan</strong> qu’il<br />

voulait scruter «sa société» à travers<br />

le regard d’un Algérien. Donc, l’histoire<br />

aurait pu être racontée à travers<br />

le parcours d’un autre immigrant. Cela<br />

n’a rien à voir avec le talent de Fellag,<br />

évidemment. Le réalisateur algérien,<br />

Rabah Bouberras, qui vit actuellement<br />

au Canada, estime, dans une entrevue<br />

avec <strong>El</strong> <strong>Watan</strong>, que c’est l’un des<br />

meilleurs rôles de Fellag. «J’ai connu<br />

Fellag à ses débuts. Je l’ai dirigé dans<br />

Sombrero, Tchop, entre autres. Je<br />

trouve que dans Monsieur Lazhar, il<br />

est supérieur au Gône du Chaâba.<br />

C’est un vrai rôle de composition,<br />

un rôle psychologique, dramatique,<br />

intérieur et très très bien composé<br />

par Fellag. Ça m’a rappelé le Fellag<br />

des premières pièces qu’il jouait au<br />

TNA», a conclu Rabah Bouberras.<br />

Samir Ben<br />

INDE. FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA MUSIQUE SOUFIE<br />

Le chant sacré à l’honneur<br />

● Quelles que soient leur religion, leurs langues ou castes, les Indiens partagent le même sens inné pour<br />

la musique et le chant. Et c’est tout naturellement que ce pays, à la culture millénaire, abrite chaque année<br />

New Delhi (Inde)<br />

De notre correspondante<br />

L e 10e Festival international de la musique soufie<br />

Jahan et Khusrau (du nom du poète indien Amir<br />

Khusrau, grand inspirateur de la musique soufie<br />

au XIII e siècle) s’est tenu, dans la capitale indienne<br />

, dans le magnifique site de Humayoun classé par<br />

l’Unesco patrimoine de l’humanité. Ce mausolée,<br />

aux jardins fabuleux, abrite le tombeau de l’empereur<br />

moghol Humayoun, et offre une scène magique<br />

pour les chants et danses soufies du Festival international<br />

que la fondation Rumi organise depuis une<br />

décennie. En cette soirée fraîche du 3 mars, les centaines<br />

de spectateurs présents sont transportés par<br />

l’atmosphère féerique qui règne dans ce monument<br />

du XVII e siècle, érigé dans le quartier antique de<br />

Nizamuddin. Le directeur de l’événement, Muzafar<br />

Ali, invite les autres membres de la fondation Rumi<br />

à inaugurer la soirée en allumant «une chandelle de<br />

l’amour», au pied de la splendide scène montée pour<br />

l’occasion. Les lumières douces, que diffusent les<br />

bougies et les torches disposées de manière raffinée,<br />

ajoutent un plus à l’ambiance magique du lieu. Des<br />

divans avec des coussins confortables, sur lesquels<br />

s’installent Indiens et étrangers, donnent au caractè-<br />

Mohamed Fellag, récipiendaire du prix «Génie» pour le film M. Lazhar<br />

plusieurs festivals de musique soufie.<br />

re surréaliste de cette soirée un<br />

air des Mille et Une Nuits. Une<br />

jeune et prometteuse chanteuse<br />

ouvre les chants. Indira Naik<br />

est un talent sûr, découverte<br />

depuis peu, mais qui galvanise<br />

des millions d’adeptes. Sa<br />

voix chaude et puissante fait<br />

trembler le site historique et les<br />

musiciens qui l’accompagnent<br />

rivalisent d’improvisations sonores,<br />

enchantant le public qui<br />

applaudit longuement. Deux<br />

autres artistes, le très célèbre<br />

poète indien Mourad Ali et le<br />

flûtiste italien Andrea Griminelli,<br />

passionnés de musique<br />

spirituelle, ont voulu s’unir dans un récital de poésie,<br />

bercé par le son d’instruments mélodieux. Enfin,<br />

c’est le chanteur pakistanais, Ali Zafar, qui clôturera<br />

cette soirée mémorable qui sera suivie d’une autre<br />

tout aussi magique, durant laquelle la grande diva<br />

pakistanaise, Abida Parveen, a hypnotisé les présents<br />

avec sa voix suave. Son vibrato naturel a charmé les<br />

adeptes du soufisme et les admirateurs de cette<br />

légende de la musique soufie. Deux autres festivals<br />

PHOTOS: D. R.<br />

La grande diva pakistanaise, Abida Parveen<br />

de musique soufie se sont déroulés le mois passé en<br />

Inde. Le premier à Calcutta, qui a vu la participation<br />

d’artistes turcs, iraniens et arabes, comme le groupe<br />

marocain Ikhwan Al Fan (Les frères de l’art) sous<br />

la conduite du chanteur soufi, Marouane Hajji. Ces<br />

manifestations culturelles ont attiré un public nombreux<br />

et ont ravi les présents. Un autre festival s’est<br />

tenu à Jodhpur (Rajastan) et un autre s’est ouvert<br />

hier à Lucknow, organisé par la fondation Rumi.<br />

Nacéra Benali<br />

JOURNÉE MONDIALE<br />

DE LA FEMME<br />

Engagement,<br />

détermination<br />

et égalité<br />

A l’occasion de la Journée<br />

mondiale de la femme, l’ambassade<br />

des Etats-Unis à Alger<br />

a organisé, jeudi, un minisalon<br />

consacré à la femme algérienne,<br />

et ce, sous le signe<br />

de l’amitié algéro-américaine.<br />

■ Inauguré par M mes <strong>El</strong>izabeth Moore<br />

Aubin, chargée d’affaires — la toute<br />

première à ce poste à l’ambassade des<br />

Etats-Unis — et Tashawna Bethea,<br />

chargée des affaires publiques, ce salon<br />

était exclusivement dédié au savoir-faire<br />

conjugué au féminin pluriel et une halte<br />

pour rappeler la place, la détermination,<br />

voire l’engagement de la femme, aussi<br />

bien en Algérie que de par le monde.<br />

Dans son allocution, M me <strong>El</strong>izabeth<br />

Moore Aubin soulignera le combat des<br />

femmes et saluera celui des<br />

Algériennes : «La célébration de la<br />

Journée de la femme, aujourd’hui, vise<br />

davantage à se rappeler des femmes qui<br />

ont marqué la société et laissé un<br />

héritage que vous et moi apprécions. En<br />

tant que première chargée d’affaires à<br />

être en poste à cette ambassade, je peux<br />

vous affirmer que mon parcours n’a pas<br />

été des plus faciles. Mais aujourd’hui, je<br />

suis heureuse d’indiquer que les femmes<br />

occupent de nombreux postes importants<br />

et influents au sein de notre ambassade.<br />

Et puis, les femmes algériennes ont, elles<br />

aussi, de nombreuses histoires à<br />

partager. Prenez l’exemple de Hassiba<br />

Ben Bouali, la militante, elle faisait partie<br />

des Scouts musulmans, et lorsque son<br />

pays a eu besoin d’elle, elle a rejoint la<br />

cause nationale. Hassiba s’est battue<br />

pour l’indépendance de l’Algérie… Ou<br />

encore Djamila Bouhired, une autre<br />

militante, qui a rejoint le combat pour<br />

l’indépendance de son pays. Blessée,<br />

torturée et condamnée à mort, Djamila<br />

était prête à offrir le sacrifice ultime pour<br />

la cause qu’elle défendait… Assia Djebar,<br />

la grande romancière, a utilisé ses<br />

histoires pour mettre la lumière sur les<br />

défis auxquels les femmes font face.<br />

Renouvelons ensemble notre<br />

engagement à travailler pour l’égalité<br />

chaque jour de l’année.» M elle Melissa<br />

Issaâd, responsable des relations<br />

externes chez ETIC, dans son<br />

intervention, insistera sur la parité<br />

homme-femme : «Je suis ravie que dans<br />

le domaine de l’ingéniorat, les femmes<br />

sont présentes massivement. Et puis, il<br />

faut associer les hommes dans le<br />

dialogue avec les femmes quant à<br />

l’égalité…» Ont participé à cette<br />

rencontre, Bella Beauté (matériels de<br />

coiffure et d’esthétique), Nails Formation<br />

autour de la beauté de l’ongle), Haute<br />

<strong>El</strong>egance (produits de beauté et école<br />

professionnelle), Taiba Cookies<br />

(spécilisé dans la pâtisserie et<br />

confiserie) ou encore Céramique <strong>El</strong><br />

Bahia. Bref, un salon d’une grande<br />

«élégance et délicatesse» agissante.<br />

K. Smaïl


B<br />

Par Dr Omar Chaâlal (*)<br />

akhta bouffe et dit : «Aux Etats-Unis, la<br />

cervelle de veau cuite à feu vif, les abats<br />

blancs en bouillon et les rognons en soupe<br />

sont des mets indésirables et font dégorger les<br />

yankees. A chacun sa culture, comme à chacun<br />

ses façons. Les acculturés donnent un sens<br />

buffet à la démocratie. Chez nous, certains élus<br />

bouffent, quelques ministres bouffent et la majorité<br />

du peuple bouffe». Pour déchiffrer les idées<br />

politiques de Bakhta, je rafraîchis la mémoire<br />

du lecteur.<br />

Bouffer, c’est souffler en gonflant les joues pour<br />

témoigner qu’on est de mauvaise humeur, dans<br />

une colère qui n’éclate pas. Il signifie aussi faire<br />

rire par des grimaces. Le bouffon du roi est celui<br />

qui est chargé de distraire les personnes de la<br />

cour par ses extravagances et ses insolences. Les<br />

jeunes Français l’emploient à la place de manger,<br />

car l’excès d’aliment dans la bouche gonfle<br />

les joues. A Bled <strong>El</strong> Abtal, Kathy est la patronne<br />

du restaurant «Chez la démagogue». Le business<br />

de ce restaurant rappelle le restaurant «Couscous<br />

and Cultural Diplomacy»<br />

du village <strong>El</strong><br />

Kader de l’Etat de<br />

l’Iowa décrit par Andrea<br />

Wenzel. Kathy<br />

est spécialiste du plat<br />

«tête de veau». Selon<br />

Sarkozy, c’est le plat<br />

préféré de l’ancien<br />

chef d’Etat français,<br />

Jacques Chirac.<br />

Chez Kathy, les réputés<br />

peuvent manger<br />

les coquilles Saint-<br />

Jacques et escargots<br />

en boules roulées à<br />

l’iranienne. Exceptionnellement, le 29 févier, les<br />

bouffons de Sarkozy ont le droit de commander<br />

«La botvinia», une soupe typiquement russe. Ce<br />

plat n’est presque plus consommé en Russie, car<br />

il est difficile à préparer.<br />

Habibou se débrouille pour le réussir à sa manière<br />

une fois tous les quatre ans, une période<br />

suffisante à un mandat présidentiel, selon Kathy.<br />

Le gérant de ce restaurant est bien monsieur Habibou.<br />

Da M’ziane, un ex-conseiller à La Haye,<br />

est le mari virtuel de Kathy. Il est un membre du<br />

courant réformiste de l’éducation et copain de<br />

Miloud, le grand manitou.<br />

Da M’ziane nous met en garde et nous dit :<br />

«Lorsque vous évoquez la vie de Habibou, le<br />

côté politique n’est pas ce qui vous vient spontanément<br />

à l’esprit. Habibou possède un semblant<br />

de politique. La politique de sa gestion est<br />

claire, il ne chasse jamais un chien sans savoir<br />

qui est son maître». 33 ans après, Da M’ziane<br />

nous raconte comment Habibou se trouva gérant<br />

du restaurant de sa femme virtuelle. J’ai connu<br />

Habibou lorsqu’il était garçon au café «le Cambrinus»,<br />

situé sur la place centrale de Tlemcen.<br />

Le parcours de sa vie est un peu mystérieux.<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 21<br />

IDÉES-DÉBATS<br />

Bouff ons chez Hillary<br />

Les élections, énigmatique<br />

événement, font revivre en Rezek–<br />

Allah la gentillesse momentanée,<br />

l’humanisme occasionnel, le<br />

militantisme passager et terminent<br />

ses grimaces de bouffon par le<br />

nationalisme de vitrine.<br />

Six mois avant les législatives,<br />

les vendredis et les jours de<br />

fêtes religieuses son chapeau<br />

d’entrepreneur est remplacé par un<br />

chèche en cachemire.<br />

Il vient de la rue Le négociant du village des<br />

bouffonneries. C’est un homme comblé par les<br />

rêves. Habibou quitta son village trop jeune. Il<br />

se dirige vers <strong>El</strong> Bahia pour le business informel<br />

à M’dina J’dida. Il rénova son aventure et<br />

se dirige vers <strong>El</strong> Bahdja, car ce métier est trop<br />

intéressant. Là, il changea très vite de mentalité<br />

pour épouser des idées dites algéroises. Il<br />

adorait la belle voix d’Edith Piaf dans sa Vie en<br />

rose. Dans son esprit, Edith Piaf symbolisait le<br />

concept féminin, selon les élites de Nedroma.<br />

Pour Habibou, 1979 est une date historique<br />

par ses événements : la chute du Shah d’Iran,<br />

l’invasion soviétique de l’Afghanistan, la signature<br />

du Traité de paix israélo-égyptien, la<br />

prise d’otages américains à Téhéran, et le siège<br />

de la Mecque par des inconnus. Il se souvient<br />

du 23 novembre 1979, lorsque trois gendarmes<br />

français du GIGN, arrivés à La Mecque se<br />

«convertirent à l’Islam» pour pouvoir pénétrer<br />

dans le Haram et chasser lesdits malfaiteurs.<br />

En octobre 1979, Habibou se joint à la secte<br />

Ribât es Salâm. Après 1979, nous nous sommes<br />

séparés et chacun a pris le chemin qui lui<br />

était destiné. Le «mektoub» ou hasard a voulu<br />

que Kathy le recrute<br />

comme gérant de<br />

son restaurant, sans<br />

savoir qu’il était<br />

un ami d’enfance.<br />

Bakhta est la fiancée<br />

de Habibou. <strong>El</strong>le est<br />

très droite et n’aime<br />

pas les courbettes de<br />

son futur mari. <strong>El</strong>le<br />

lui reproche d’être<br />

un homme qui ressemble<br />

aux moines<br />

de jadis. Pour Bakhta,<br />

les petits serveurs,<br />

chez Kathy, obéissent<br />

sous influence<br />

ou confiance prétendue. En cas de pépins, comme<br />

tous les moines, Habibou se retire propre et<br />

saint au paradis du château la Grâce de Dieu.<br />

Les petits serveurs payent l’auguste facture des<br />

assiettes cassées chez Kathy. <strong>El</strong>le s’emballe et<br />

dit : «Le port d’Alger est géré par Dubai Port, le<br />

métro par la RATP française, l’eau par la Seaal,<br />

filiale française, l’aérogare d’Alger est gérée<br />

par les Français… je vais demander à Kathy<br />

la patronne de cette cagoterie ou gargote-riz<br />

de ramener un expert de chez Berger King ou<br />

KFC pour gérer ce lieu et être tranquille. De<br />

cette manière, mon fiancé s’occupera un peu<br />

plus de mes pantoufles». Bakhta sait que Kathy<br />

ne va pas l’écouter, elle est très préoccupée par<br />

les combines de Da M’ziane et Rezek-Allah.<br />

Rezek-Allah est un membre fondateur de la<br />

fondation Emir.<br />

Les élections, énigmatique événement, font<br />

revivre en Rezek-Allah la gentillesse momentanée,<br />

l’humanisme occasionnel, le militantisme<br />

passager et terminent ses grimaces de bouffon<br />

par le nationalisme de vitrine. Six mois avant<br />

les législatives, les vendredis et les jours de fêtes<br />

religieuses, son chapeau d’entrepreneur est remplacé<br />

par un chèche en cachemire.<br />

Ce chèche, comme une girouette, s’oriente souvent<br />

vers les courants les plus influents dans le<br />

monde. Ses combines dégradent la réputation de<br />

Kathy et l’obligent de ne pas se passer de Habibou,<br />

même si Bakhta pense autrement. Rezek-<br />

Allah est chargé de commercialiser le courage<br />

et la tolérance de l’Emir. Rezek-Allah est aussi<br />

président de l’entreprise CTR «Casse Tout et<br />

Refait», basée dans l’Etat de l’Iowa. Cette entreprise<br />

est spécialisée dans la sous-traitance gré à<br />

gré dans le domaine de l’énergie solaire, assistée<br />

par le beau-frère de Habibou. Rezek-Allah<br />

connaît bien Kathy, il a fait sa connaissance à<br />

Torre Molinos, lorsqu’il était gérant de l’Auberge<br />

B&B «Bête Blèche» en algérien. Kathy est<br />

bien informée par les bouffons qui mastiquent le<br />

méchoui grillé à la braise chez elle. <strong>El</strong>le prévient<br />

son mari et dit : «Ces jours-ci, la restauration est<br />

confrontée au défi représenté par les progrès<br />

rapides de la culture des légumes dans le monde.<br />

Le défaut majeur chez vous est le dogme du statu<br />

quo. Ce dogme est responsable du despotisme<br />

intellectuel qui se vit dans les écoles de Miloud.<br />

Il fait perdre aux enfants l’amour de la terre, la<br />

notion des labours et moissons et même l’idée<br />

d’appartenance à une grande civilisation.» Les<br />

bouffonneries de Da M’ziane et Rezek-llah les<br />

encouragent à la «harga» et au refuge chez tata<br />

Françoise.<br />

Kathy estime que le modèle de gestion de son<br />

restaurant ressemble parfaitement au système de<br />

gérance des écoles de Miloud.<br />

<strong>El</strong>le veut que Bakhta reconnaisse que sous<br />

la présidence d’un ambassadeur de l’ère du<br />

San-Egidio, la commission des réformes de<br />

l’éducation n’a pas donné des résultats palpables<br />

dix ans après son installation. <strong>El</strong>le cogite et dit :<br />

«Les résultats palpables se voient nettement<br />

chez Kathy. Ils ne se sentent jamais dans l’école<br />

de Miloud, puisque ce dernier ne gère pas la<br />

bouffe. Il gère tout simplement la langue qui la<br />

salive». Très consciente des escroqueries dans<br />

son business, Kathy demande à Habibou de<br />

vérifier les chaussettes de ses serveurs avant de<br />

quitter le boulot. <strong>El</strong>le sait que chaque chaussette<br />

sent l’économie politique de celui qui la porte.<br />

La fraude à la chaussette en France l’a bien marquée.<br />

<strong>El</strong>le raconte à Habibou l’utilisation des<br />

chaussettes dans la tricherie et l’informe. Lors<br />

du dépouillement, le président d’un bureau de<br />

vote à Perpignan a été surpris en flagrant délit<br />

de fraude, avec des bulletins de vote cachés dans<br />

ses chaussettes. Pour Habibou, cette histoire est<br />

française et n’a rien à voir avec la fraude dans<br />

le restaurant qu’il gère. Kathy soupçonne que<br />

ses serveurs cachent les billets de 1000 dinars<br />

dans leurs chaussettes, comme les contrôleurs<br />

de vote en France. Pour être sûr que les clients<br />

payent leur note avant de quitter le lieu, Habibou<br />

demanda à Kathy d’installer un miroir biométrique<br />

chinois.<br />

Avant de passer à la caisse, le client doit faire<br />

face à ce miroir pour s’assurer de nouveau que<br />

c’est bien lui qui a mangé, et c’est lui qui doit<br />

payer la note et non pas un autre. Cette méthode<br />

permettra aux serveurs de ne plus manipuler<br />

le cash. Après étude, le miroir biométrique est<br />

installé chez Kathy.<br />

Un politicien travaillant pour les redresseurs et<br />

client de ce restaurant voulait tester cette technique<br />

innovante. Il termine son repas, sort un<br />

portefeuille trop épais et se dirige vers l’écran<br />

magique. Il se rapproche pour vérifier sa tête,<br />

soudain il voit la tête de Belkhadem s’afficher<br />

au miroir devant lui. Etonné de ce fait, il se<br />

dirige comme un enragé vers Habibou pour des<br />

explications. Habibou expliqua au client qu’il<br />

fallait toucher de son index droit le miroir pour<br />

voir son image sur l’écran.<br />

Habibou continue, pour montrer notre transparence<br />

dans la politique commerciale, le miroir<br />

laisse l’image du client qui est passé au restaurant<br />

avant vous. Etonné du progrès technologique,<br />

il revient au miroir et touche de son index<br />

le miroir. Il voit son image. Ce politicien trop<br />

impressionné par le jamais vu technologique<br />

raconta avec audace son histoire à ses copains<br />

diplomates. Il leur conseilla de réserver ce restaurant<br />

quand Hillary sera en visite chez nous.<br />

Un mois plus tard, Hillary et notre diplomate<br />

se trouvent chez Habibou. Notre diplomate<br />

conseilla une tête de veau, des tranches de foie et<br />

des rognons aux mange-tout à son invitée. Durant<br />

le repas, notre diplomate expliquait l’histoire de<br />

ce restaurant et la technologie appliquée pour<br />

détecter les fraudeurs et les non-payeurs. Hillary<br />

demanda à son homologue de lui permettre d’essayer<br />

la technologie. <strong>El</strong>le suit les consignes données<br />

par son compagnon. <strong>El</strong>le se dirige vers le<br />

miroir, posa soigneusement son index droit sur<br />

le miroir. <strong>El</strong>le voit le portrait de Khalida. Hillary<br />

sourit et dit : «Si j’ai bien compris, Khalida était<br />

là avant moi». Notre diplomate réplique par un<br />

«yes» français et non étudié. Hillary attendait<br />

son image apparaître, mais le portrait de Khalida<br />

dure au miroir. Le traducteur demanda à Hillary<br />

d’essayer une seconde fois en poussant bien son<br />

index sur l’écran. Hillary essaye encore une fois,<br />

mais Khalida est toujours là. Notre diplomate,<br />

rouge comme une tomate, s’envola vers Habibou<br />

pour des explications. Calmement, Habibou<br />

expliqua au diplomate la situation. Le miroir est<br />

en réparation en Chine.<br />

Les techniciens chinois ont conseillé à Kathy de<br />

placer une image qui représente les cultures maraîchères<br />

dans le cadre du miroir pour remplir<br />

le vide, avant de récupérer le miroir la semaine<br />

prochaine. Kathy ne fait pas de discrimination<br />

entre les cultures, elle a réagi selon son bon sens<br />

démocrate. Hillary pensait que notre diplomate<br />

se payait sa tête. En plus du repas non conforme<br />

à sa culture, les conseils chinois l’avaient embarrassée<br />

et se sentait ridiculisée devant les<br />

bouffons chez Kathy. <strong>El</strong>le prend son téléphone<br />

cellulaire et contacta le Parlement arabe au Caire<br />

pour explications et action.<br />

Le chef de la Ligue arabe trouva le plus facile.<br />

Par les ondes et les feux politiques d’Al<br />

Jazeera, il demanda à Hillary d’obliger Kathy<br />

la patronne de changer le nom de son restaurant.<br />

<strong>El</strong>le doit l’appeler «Bouffons chez la<br />

démocrate», au lieu de «Chez la démagogue»<br />

si elle veut continuer dans le business de la<br />

bouffe. En conclusion : Kathy pense que cette<br />

action est une ingérence étrangère dans son business<br />

et que le chef de la Ligue arabe n’est<br />

qu’un petit bouffon. Il se moque de la démocratie<br />

puisqu’il utilise Al Djazeera comme son<br />

porte-parole officiel. Il veut tout simplement<br />

remplacer les miroirs chinois par des miroirs<br />

américains ou français. Pour ne pas perdre sa<br />

clientèle habituelle, Si Ahmed conseilla à Kathy<br />

une astuce pseudo-économique. <strong>El</strong>le doit<br />

changer le nom de son restaurant d’une manière<br />

intelligente. Comme tout démocrate qui se respecte,<br />

il consulta nos députés pour trancher et<br />

donner une solution. Nos députés proposèrent à<br />

l’unanimité «Bouffons chez Hillary», avec une<br />

mention en plus petit, «ex-Chez la démagogue».<br />

Il demande à Kathy de changer le nom du plat<br />

«tête de veau» de son menu.<br />

<strong>El</strong>le doit le nommer «tête de Sarko». Si Ahmed<br />

ordonne au ministre du Commerce d’importer<br />

des miroirs de marque Samsung dans un emballage<br />

français pour équiper tous les restaurants.<br />

Kathy comprit le message et appliqua le truc<br />

yéménite pour Habibou. <strong>El</strong>le le laissa partir en<br />

congé avant les législatives. O. C.<br />

(*) P r associé en génie des procédés<br />

IDÉES-DÉBATS<br />

A NOS LECTEURS<br />

En raison des contraintes liées à la pagination et pour<br />

une meilleure lisibilité des textes, les contributions<br />

adressées à la rubrique «IDÉES-<br />

DÉBATS» ne devront pas dépasser les<br />

6000 signes, l’équivalent de 4 feuillets saisis<br />

en Word.La rédaction sera contrainte de<br />

ne pas publier les textes dépassant cette<br />

norme. L’exclusivité des contributions est<br />

exigée. Une photo de l’auteur et une courte<br />

biographie sont souhaitées. A la demande<br />

de leurs auteurs, les longues contributions<br />

peuvent être publiées dans l’édition électronique<br />

d’<strong>El</strong> <strong>Watan</strong>. Nous demandons de la<br />

compréhension et de la discipline à nos<br />

lecteurs.


HORIZONTALEMENT : 1.Ouvrage de défense militaire<br />

2.D'un organisme de Paix. Tamis. Vieille bête 3.Symbole du<br />

rad. Qui souffle du Nord. Vont avec les coutumes 4.Actionnés.<br />

D'égale pression atmosphérique 5.De l'iléon. Divinité de la<br />

Terre. Mot standard 6.Femme mariée. Gavroche. Enlevées<br />

7.Astate. Enrouées. Train rapide 8.Annaba. Tonneau. Question<br />

de test 9.Qui n'est pas esclave. Bouts de bois. Songe 10.Fin de<br />

verbe. Remettre à plus tard. Symbole chimique 11.Puni avec<br />

rigueur. Respiration facile 12.Transpire. Trompe. Toto 13.<br />

Jalouser. Canards 14.Ce qui défend efficacement. Plaque de<br />

pierre 15.Chrome. Vigueur.<br />

Biffe Tout N° 3145<br />

N<br />

O<br />

I<br />

S<br />

I<br />

R<br />

E<br />

D<br />

C<br />

U<br />

O<br />

R<br />

R<br />

L<br />

D<br />

T<br />

A<br />

M<br />

A<br />

N<br />

O<br />

I<br />

R<br />

G<br />

N<br />

I<br />

I<br />

E<br />

I<br />

E<br />

G<br />

N<br />

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T<br />

U<br />

O<br />

L<br />

G<br />

I<br />

G<br />

H<br />

D<br />

V<br />

V<br />

C<br />

S<br />

A<br />

P<br />

H<br />

O<br />

N<br />

E<br />

B<br />

L<br />

A<br />

E<br />

U<br />

I<br />

I<br />

A<br />

N<br />

N<br />

S<br />

R<br />

P<br />

E<br />

M<br />

E<br />

B<br />

A<br />

O<br />

S<br />

P<br />

T<br />

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T<br />

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E<br />

O<br />

A<br />

L<br />

E<br />

U<br />

N<br />

E<br />

S<br />

A<br />

D<br />

H<br />

N<br />

Ressource importante<br />

1<br />

7<br />

9<br />

4<br />

2<br />

14<br />

7<br />

9<br />

10<br />

11<br />

I<br />

C<br />

D<br />

N<br />

N<br />

F<br />

O<br />

B<br />

R<br />

O<br />

N<br />

E<br />

R<br />

U<br />

E<br />

Définition<br />

du mot encadré<br />

2<br />

3<br />

10<br />

6<br />

7<br />

3<br />

6<br />

10<br />

15<br />

7<br />

3<br />

11<br />

2<br />

5<br />

7<br />

8<br />

1<br />

10<br />

9<br />

4<br />

10<br />

13<br />

4<br />

5<br />

4<br />

15<br />

10<br />

4<br />

7<br />

S<br />

R<br />

N<br />

C<br />

O<br />

O<br />

A<br />

C<br />

H<br />

G<br />

R<br />

L<br />

E<br />

M<br />

R<br />

Tout Codé N° 3145<br />

5<br />

12<br />

9<br />

4<br />

10<br />

12<br />

2<br />

11<br />

15 10 6 2 10<br />

7<br />

U<br />

E<br />

O<br />

H<br />

U<br />

I<br />

R<br />

C<br />

I<br />

D<br />

H<br />

O<br />

I<br />

I<br />

E<br />

3 10 11 11 10 9<br />

F<br />

T<br />

R<br />

O<br />

G<br />

A<br />

G<br />

E<br />

E<br />

N<br />

E<br />

N<br />

N<br />

D<br />

H<br />

6<br />

5<br />

12<br />

7<br />

11<br />

10<br />

13<br />

8<br />

13<br />

N<br />

E<br />

G<br />

N<br />

T<br />

I<br />

A<br />

L<br />

P<br />

T<br />

I<br />

G<br />

A<br />

I<br />

O<br />

O<br />

R<br />

A<br />

V<br />

I<br />

R<br />

I<br />

S<br />

E<br />

P<br />

T<br />

V<br />

C<br />

F<br />

C<br />

2<br />

8<br />

11<br />

7<br />

5<br />

11<br />

7<br />

6<br />

7<br />

SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :<br />

CHERTÉ - RICHARD BERRY<br />

SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENT :<br />

HORIZONTALEMENT : INDIVIDUS / DRUES / QUART / BEA / RIN / AOUT / ACNEIQUE / IE /<br />

MUR / UR / OMERTA / ANODES / REVENU / EM / ME / DCA / HERSE / BAN / TET / SOLE<br />

VERTICALEMENT : ENDURCIR / EMET / DRAINE / AVERE / DIURNE / ONE / ST / VET /<br />

IMMONDE / PIS / AQUEDUC / BOURRE / ABO / NU / EUE / TSE / AL / SUAT / NA / MENE.<br />

C<br />

D<br />

O<br />

N<br />

O<br />

M<br />

G<br />

E<br />

L<br />

F<br />

A<br />

E<br />

U<br />

I<br />

N<br />

7<br />

9<br />

7<br />

6<br />

2<br />

13<br />

7<br />

9<br />

4<br />

E<br />

L<br />

T<br />

U<br />

B<br />

E<br />

R<br />

C<br />

U<br />

L<br />

E<br />

N<br />

O<br />

E<br />

I<br />

T<br />

T<br />

E<br />

R<br />

E<br />

T<br />

C<br />

A<br />

R<br />

A<br />

C<br />

U<br />

B<br />

R<br />

R<br />

8<br />

9<br />

4<br />

7<br />

13<br />

9<br />

2<br />

11<br />

7<br />

9<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 26<br />

JEUX - DÉTENTE<br />

RÈGLE DU JEU<br />

Biffer tous les mots de la<br />

liste que vous retrouverez<br />

dans la grille, en utilisant<br />

tous les sens possibles. Les<br />

lettres qui n'auront pas été<br />

cochées serviront à former<br />

le mot défini ci dessous.<br />

DÉFINITION<br />

Conducteur de bœufs<br />

de boucherie (8 lettres)<br />

9<br />

8<br />

2<br />

5<br />

Solution Biffe Tout<br />

précédent :<br />

SUBTIL<br />

En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez<br />

la grille, puis reportez les lettres correspondant<br />

aux bons numéros dans les cases ci-dessous et<br />

vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre.<br />

13<br />

5<br />

6<br />

2<br />

10<br />

7<br />

6<br />

2<br />

13<br />

13<br />

7<br />

8<br />

4<br />

6<br />

7<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15<br />

7<br />

4<br />

5<br />

2<br />

6<br />

7<br />

6<br />

10<br />

9<br />

4<br />

7<br />

6<br />

5<br />

2<br />

16<br />

7<br />

7<br />

D<br />

Quinze sur 15 N° 3145<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

7<br />

VERTICALEMENT : 1.Remarquables. Base d'une science<br />

2.Qui se propagent par ondes. Lettres de cour 3.Filet mignon. 8<br />

Fils de Noé. En bas de page. Panoramas 4.Radio. Ventileraient 9<br />

5.Deux romain. Personnel. En plus. Existence 6.Magiciennes.<br />

10<br />

Roche poreuse légère. Père d'Andromaque 7.Influencer négativement.<br />

Courroie 8.Début d'ébats. Cela. Femme d’Etat 9. 11<br />

Calmée. Mâle de la chèvre. Big boss 10.Passer sous silence.<br />

12<br />

Roi légendaire de Corinthe 11.Orateur grec. Poème de Virgile<br />

(L'…) 12.Consterné. Accord russe 13.Tableau de maître. 13<br />

Nonchalance. Décortique un mot 14.Petit cours d'eau. 14<br />

Monnaie bulgare. Convient. Spécialité médicale 15.Ile grec-<br />

15<br />

que. Louches.<br />

SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENT : HORIZONTALEMENT : VERTICALEMENT : 1.DISLOCATION. BAS 2.EGO.BARGE. ASANA 3.<br />

1.DEPERISSEMENT 2.IGUANE. FOUGUEUX 3.SOIN. NEANTISANT PUISER. ASE. TR 4.EANES. MIEVRE 5.RN. RECELERAIENT 6.IENA.<br />

4.SERA. AD. MIE 5.OBESE. ANEE. ER 6.CAR. CHERIT. HE 7.AR. HUER. URINE 7.NERVEUX. NES 8.SFAX. LEST 9.EON. AIRES. GIT<br />

PEUR. BOTTE 8.TGV. LEVRES. NOE 9.IE. MERE. SORTIES 10.AIR. 10.MUTANT. SOFA. TIR 11.EGIDE. RITUEL 12.NUS. EHONTEES. ER<br />

UT. FIEL 11.NASEAUX. GATEES 12.SVIR. LI. US. AA 13.BA. 13.TEAM. ETOILE. FOU 14.UNIE. TEE. SAINE 15.EXTERNE. SA.<br />

REINETTE. FIN 14.ANTENNES. ILEONS 15.SAR. TESTER. RUEE. ANSE.<br />

AGEE - AMBIGU - APHONE - BAIGNADE -<br />

BOUCANIER - CARACTERE - CONFUSION -<br />

DERISION - DIVISER - EBAHIR - EDREDON -<br />

FACETTE - FLEGMON - GLOUTON -<br />

GRONDER - HOSPICE - HUMIDIFIER -<br />

INCOHERENT - IRISE - LAIT - LONG -<br />

NAPPERON - NOUVEL - ONGLE - PONCHO -<br />

RIDEAU - SATANG - SECRETER - TAMANOIR<br />

- TUBERCULE - VINICOLE - VOLT<br />

avec grand<br />

amour<br />

émission<br />

d’ondes<br />

évalué<br />

érosion<br />

lente<br />

Anciens<br />

d’Espagne<br />

parterre<br />

éclos<br />

branché<br />

importune<br />

troublés<br />

édenté<br />

d’Amérique<br />

désignation<br />

câble<br />

marin<br />

prend de<br />

vitesse<br />

mettre<br />

de niveau<br />

poussé<br />

à agir<br />

paresseux<br />

tour<br />

vide<br />

sa vessie<br />

pardonné<br />

amérindien<br />

ouverture<br />

buccale<br />

cétacé<br />

affaiblir<br />

Mots Croisés N°3144<br />

Par M. IRATNI<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

I<br />

II<br />

III<br />

IV<br />

V<br />

VI<br />

VII<br />

VIII<br />

IX<br />

X<br />

HORIZONTALEMENT<br />

I- Hommes de passes. II- Science des valeurs morales.<br />

III- Arbres des tropiques - Chambre. IV- Perçu - Poète.<br />

V- Cependant - Centre de calculs. VI- Noyau de la<br />

Terre - Couche de la peau. VII- Issue - Arbuste à fleurs.<br />

VIII- Très comme il faut - Veine populaire - Poids<br />

lourds. IX- Evincer - Sorte d’équerre. X- Admis - En<br />

béton.<br />

VERTICALEMENT<br />

1- Périodique. 2- Mise à l’essai. 3- Que dalle ! - Métal<br />

symbolique - Symbole chimique. 4- Eperon d’un navire -<br />

Amour du fiston. 5- Parcouru, à l’envers - C’est-à-dire -<br />

Attendu après la tétée. 6- Pièce de viande - <strong>El</strong>les sont l’objet<br />

d’une admiration passionnée. 7- Reptiles - Onde<br />

courte. 8- Pays - Aber. 9- Efficacité de quelqu’un dans le<br />

travail. 10- En fin de soirée - Anneaux de marins.<br />

SOLUTION N° 3143<br />

HORIZONTALEMENT<br />

I- BOUGRESSES. II- APPRIVOISE. III- LI - ER. IV- ANODE<br />

- TRAC. V- NE - GEOLE. VI- CLANDESTIN. VII- ME -<br />

SES. VIII- NAUSÉES - RE. IX - REEL. X- SCENE - LITS.<br />

VERTICALEMENT<br />

1- BALANCINES. 2- OPINEL. 3- UP - AMUSE. 4- GREDI-<br />

NES. 5- RI - ERE. 6- EVE - GENEE. 7- SORTES - SEL.<br />

8- SI - ROTS - LI. 9- ESPALIER. 10- SE - CENSEES.<br />

Fléchés Express N° 3145<br />

personnel<br />

irrégulier<br />

fête<br />

liturgique<br />

divinité<br />

baie<br />

de Honshu<br />

note<br />

américain<br />

parcouru<br />

des yeux<br />

porte les<br />

manchettes<br />

effectif<br />

grand<br />

loch<br />

anneau<br />

de cordage<br />

cours<br />

court<br />

Jeux proposés par gym C Magazine


ON VOUS LE DIT<br />

Nouveau président au RCD :<br />

un non-événement<br />

pour le FLN<br />

Saïd Sadi n’est plus<br />

président du RCD, 23<br />

ans après sa création.<br />

Interrogé pour donner<br />

son avis lors d’une<br />

conférence de presse<br />

animée hier à Alger, le<br />

SG du FLN, Abdelaziz<br />

Belkhadem, a emprunté<br />

un raccourci. «Au FLN,<br />

nous avons toujours<br />

refusé le zaïmisme. Je<br />

suis le 12 e SG du parti, et il y en aura un 13 e et un<br />

14 e SG après moi.» Une manière de dire que le<br />

FLN est un parti démocrate.<br />

Solutions aux entreprises<br />

Nedjma à Hassi Messaoud<br />

L’opérateur multimédia Nedjma a participé à la<br />

2 e édition du Salon international «Hassi<br />

Messaoud fournisseurs de produits et services»<br />

qui s’est déroulé à Hassi Messaoud du 6 au 9<br />

mars et qui a regroupé les principaux opérateurs<br />

de l’industrie gazière et pétrolière nationaux et<br />

internationaux activant en Algérie ou à<br />

l’étranger, selon un communiqué de presse du<br />

département des relations publiques de<br />

l’opérateur.<br />

Avec un stand aménagé à ses couleurs, Nedjma<br />

a pris part à ce rendez-vous économique à<br />

travers sa direction Nedjma, en présentant ses<br />

dernières solutions dédiées aux professionnels.<br />

A travers cette participation, Nedjma consolide<br />

sa position d’opérateur à l’écoute de ses<br />

partenaires économiques de divers secteurs<br />

d’activité.<br />

Colloque sur l’économie<br />

informelle<br />

Le Club Care organise aujourd’hui, à l’hôtel<br />

Hilton (Alger), un colloque international sur<br />

l’économie informelle en Algérie. La part de<br />

l’informel est reconnue pour être importante<br />

dans l’économie algérienne. Cette alternative de<br />

l’urgence ne contribue que marginalement au<br />

développement social, à l’innovation<br />

technologique et à la compétitivité internationale<br />

d’un pays. Les pays émergents ont accéléré ces<br />

dernières années l’intégration de leur secteur<br />

informel, et l’Algérie s’engage dans cette voie. Ce<br />

colloque va permettre de mieux cerner ce<br />

phénomène et étudier les moyens de réduire sa<br />

part dans le marché algérien, voire d’intégrer au<br />

moins une partie de ses activités.<br />

Lever de voile sur la voiture<br />

de l’année<br />

C’est aujourd’hui, dimanche, que le voile sera<br />

levé sur la «Voiture de l’année 2012». Une<br />

initiative du Club des journalistes automobiles<br />

algériens (CJAA) pour désigner, parmi les<br />

nouveautés introduites sur le marché national au<br />

cours de l’année écoulée, la voiture qui répond le<br />

mieux aux exigences de sécurité, de design,<br />

d’équipements, de prix, de consommation, de<br />

respect de l’environnement et de fiabilité. Les<br />

finalistes de cette édition au nombre de 5, sont<br />

Citroën C4, Ford Focus, Peugeot 508, KIA<br />

Sportage et Nissan Micra ont fait l’objet<br />

dernièrement de tests appuyés de la part des 19<br />

membres du Club, représentant plusieurs titres<br />

spécialisés et généralistes de la presse<br />

nationale. Une cérémonie est prévue ce soir pour<br />

honorer les finalistes et la «Voiture de l’année»<br />

en partenariat avec ALD Automotive, Equipauto<br />

et PPG.<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Le Quotidien Indépendant<br />

Édité par la SPA “<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> Presse”<br />

au capital social de 61 008 000 DA. Directeur de la<br />

publication : Omar Belhouchet<br />

Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse :<br />

Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1 er<br />

Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 -<br />

Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 28<br />

Site web : http://www.elwatan.com E-mail :<br />

admin@elwatan.com PAO/Photogravure : <strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />

Publicité - Abonnement : <strong>El</strong> <strong>Watan</strong> 1, rue Bachir Attar -<br />

Place du 1 er Mai - Alger.<br />

Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88.<br />

R.C : N° 02B18857 Alger.<br />

Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 -<br />

Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084<br />

L’ÉPOQUE<br />

CÉRÉALES STOCKÉES DANS LES CUVES À VIN<br />

Silence sur le dossier<br />

O<br />

● Les personnes à l’origine de cette perte des deniers publics avaient voulu<br />

coûte que coûte faire disparaître les 22 tonnes de céréales durant le week-end<br />

prolongé de la fête du Mawlid Ennabaoui.<br />

utre une odeur et<br />

saveur anorma-<br />

les, le stock des<br />

22 tonnes de céréales (blé<br />

tendre, ndlr) présente des<br />

teneurs élevées en grains<br />

endommagés, une matière<br />

étrangère végétale et<br />

des grains minés par des<br />

insectes ; les tonnes de<br />

céréales stockées dans les<br />

35 cuves à vin à Bourkika<br />

sont non-conformes»,<br />

telle est la conclusion du<br />

bulletin d’analyses physico-chimiques<br />

du laboratoire<br />

du contrôle de la<br />

qualité et de la répression<br />

des fraudes, établi le 28<br />

décembre 2011.<br />

Le 17 janvier 2012, le<br />

directeur général du Centre<br />

algérien du contrôle<br />

de la qualité et de l’emballage<br />

(CACQE), dans<br />

son envoi référencié 46/<br />

DG/2012, adressé à la<br />

wilaya de Tipasa, précise<br />

: «Vu les conclusions<br />

sus citées (analyses microbiologiques<br />

et physico-chimiques,<br />

ndlr), les<br />

quantités de céréales sont<br />

considérées de qualité<br />

non satisfaisantes et non<br />

conformes, donc inadéquates<br />

pour la consommation<br />

humaine après<br />

transformation. A ce titre,<br />

les mesures à prendre<br />

dans pareils cas est le<br />

retrait du processus de<br />

la mise en consommation<br />

humaine des blés nonconformes<br />

conformément<br />

aux dispositions de la loi<br />

09/03 qui prévoient la<br />

destruction du produit,<br />

incinération et enfouissement»,<br />

conclut le DG.<br />

Le plus grave dans cette<br />

affaire, c’est que les 22<br />

tonnes de céréales sont<br />

toujours stockées à Bourkika<br />

dans les cuves à vin<br />

depuis la fin du mois de<br />

juin 2011.<br />

Depuis ce temps, l’humi-<br />

dité des cuves continue à<br />

produire les germes dans<br />

les graines, les conditions<br />

de stockage ne répondent<br />

pas au minimum exigé<br />

par la réglementation.<br />

La direction générale de<br />

l’OAIC est restée aphone<br />

face à cette perte. La<br />

CCLS de la wilaya de<br />

Blida affiche son impuissance<br />

devant son antenne<br />

d’<strong>El</strong> Affroun.<br />

Après avoir alerté les éléments<br />

de la Gendarmerie<br />

nationale, des fonctionnaires<br />

et quelques fellahs<br />

avaient rapidement saisi<br />

le procureur de la République<br />

près le tribunal de<br />

Hadjout pour procéder<br />

à la mise sous scellés du<br />

stock de céréales. Les<br />

personnes à l’origine de<br />

cette perte des deniers<br />

publics avaient voulu<br />

coûte que coûte faire disparaître<br />

les 22 tonnes de<br />

céréales durant le week-<br />

LA DUC DE CHLEF FERMÉE DEPUIS JANVIER<br />

ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi<br />

Yahia, Hydra. Tél : 021 56 32 77 - Tél/Fax : 021 56 10 75<br />

Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC-<br />

Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.<br />

Diff usion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est :<br />

Société de distribution <strong>El</strong> Khabar.<br />

Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA <strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />

Diff usion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran)<br />

end prolongé de la fête du<br />

Mawlid Ennabaoui. La<br />

tentative a échoué.<br />

Etrangement, en dépit<br />

des constats relatifs à la<br />

mauvaise qualité des 22<br />

tonnes de blé tendre produites<br />

localement par les<br />

multiplicateurs algériens,<br />

le mutisme des responsables<br />

concernés par ce<br />

gaspillage ne semblent<br />

pas inquiétés par leur tutelle.<br />

Bizarre.<br />

Contacté par nos soins,<br />

le procureur de la République<br />

près le tribunal<br />

de Hadjout nous<br />

affirme : «Le dossier<br />

n’est pas clos.» Moult<br />

interventions pour cacher<br />

le mal. L’OAIC, en revanche,<br />

devra se saisir de<br />

ce dossier et mener une<br />

enquête exhaustive des<br />

dégâts commis au centre<br />

CCLS d’<strong>El</strong>-Affroun. Le<br />

climat demeure tendu.<br />

M’hamed H.<br />

Les projets otages d’un confl it interne<br />

● La direction de l’urbanisme et de la construction de la wilaya est fermée depuis fin janvier dernier<br />

suite à un conflit opposant le directeur à son personnel administratif et technique.<br />

es autorités centrales et locales<br />

L observent un silence étrange<br />

face à la paralysie quasi générale<br />

de la direction de l’urbanisme et de<br />

la construction de la wilaya. Celle-ci<br />

est fermée depuis fin janvier<br />

dernier suite à un conflit opposant<br />

le directeur à son personnel administratif<br />

et technique. Les 87 travailleurs<br />

observent régulièrement<br />

des arrêts de travail devant le siège<br />

de la direction pour exiger le départ<br />

de ce responsable.<br />

Les deux parties entretiennent des<br />

relations très conflictuelles depuis<br />

l’arrivée de ce directeur il y a six<br />

mois.<br />

Les tentatives de conciliation menées<br />

par la wilaya n’ont rien donné<br />

pour le moment, et les protestataires<br />

continuent à réclamer le départ<br />

immédiat du DUC. Le ministère<br />

de l’Habitat a également dépêché<br />

deux inspecteurs séparément, mais<br />

aucune décision n’a encore été<br />

prise. Même la dissolution de la<br />

section syndicale du Snapap, qui<br />

avait appelé à la grève, n’a pas eu<br />

l’effet escompté, puisque les syndicalistes<br />

se sont rangés du côté<br />

des travailleurs. Pendant ce temps,<br />

tous les projets publics relevant du<br />

secteur sont à l’arrêt, comme les<br />

opérations d’aménagement urbain,<br />

de construction d’équipements publics<br />

et de réalisation de logements<br />

ruraux.<br />

Autres conséquences : la délivrance<br />

du permis de construire est<br />

toujours gelée, de même que les<br />

commissions de marchés publics<br />

n’ont pas pu se réunir pour le même<br />

motif. Les administrés ne savent<br />

plus à qui s’adresser et demandent<br />

une intervention rapide des pouvoirs<br />

publics pour débloquer une<br />

situation qui n’a que trop duré.<br />

A.Yechkour<br />

Tél : 041 41 23 62 - Fax : 041 40 91 66<br />

Les manuscrits, photographies ou tout<br />

autre document et illustration adressés<br />

ou remis à la rédaction ne seront pas<br />

rendus et ne feront l’objet<br />

d’aucune réclamation.<br />

Reproduction interdite de tous articles<br />

sauf accord de la rédaction.<br />

Un pôle<br />

touristique<br />

aux gorges<br />

de la Chiffa<br />

Le président de la<br />

commune de la Chiffa<br />

(wilaya de Blida) ne rêve<br />

que d’une chose :<br />

réaliser un pôle<br />

touristique sur les lieux<br />

paradisiaques des<br />

Gorges de la Chiffa à la<br />

mesure de sa renommée<br />

et de son image<br />

exceptionnelles.<br />

Traversant le mont de<br />

l’Atlas en séparant le<br />

versant de Chréa et celui<br />

de Tamesguida,<br />

culminant tous les deux à<br />

plus de 1500 m<br />

d’altitude, l’oued de la<br />

Chiffa constitue une<br />

œuvre naturelle admirée<br />

par les passagers et les<br />

visiteurs pour sa beauté .<br />

Il figure parmi les<br />

meilleurs endroits<br />

touristiques les plus<br />

fréquentés de la wilaya, à<br />

côté des sites non moins<br />

importants comme Chréa<br />

et Hammam Melouane.<br />

Géographiquement et<br />

stratégiquement, les<br />

gorges de la Chiffa ont de<br />

tout temps été la porte<br />

de la Mitidja vers<br />

l’arrière-pays et le Grand<br />

Sud.<br />

Longtemps négligé, le<br />

site connu pour ses<br />

chutes et cascades, ses<br />

forêts denses, ses cours<br />

d’eau, ses sources, ainsi<br />

que sa faune et sa flore<br />

très riches, avec<br />

notamment le singe<br />

magot, mérite un plan de<br />

valorisation et de mise<br />

en valeur pour accueillir<br />

les visiteurs et créer un<br />

endroit de dimension<br />

touristique de qualité.<br />

Tenant compte de ce<br />

handicap et des<br />

richesses naturelles que<br />

recèle cet endroit, le P/<br />

APC de la Chiffa, Bezari<br />

Mohamed, a développé<br />

les grands axes de<br />

développement de la<br />

zone touristique des<br />

Gorges de la Chiffa et de<br />

toute la région<br />

environnante. Il y a la<br />

réhabilitation de la<br />

fameuse Citadelle<br />

construite en 1930 à<br />

l’architecture<br />

particulière,<br />

l’aménagement d’un site<br />

touristique pour le<br />

développement de<br />

l’artisanat, en plus de<br />

celui d’un espace dédié<br />

aux loisirs. Pour<br />

terminer, le P/APC voit<br />

d’autres grands projets<br />

qui nécessitent<br />

l’intervention à un niveau<br />

plus élevé pour renforcer<br />

et exploiter les richesses<br />

du site en déclarant qu’il<br />

est possible de doter les<br />

gorges de la Chiffa d’un<br />

train en circuit sillonnant<br />

les deux rives des gorges<br />

pour le plaisir des<br />

familles et des enfants.<br />

Brahim B .


BÉCHAR<br />

D’interminables<br />

aménagements<br />

du stade<br />

Les travaux d’aménagement<br />

du stade du 20 août 1955,<br />

entrepris depuis presque<br />

deux années, sont toujours<br />

en cours. L’équipe de Béchar,<br />

la J.S.Saoura, reçoit<br />

ses hôtes dans un chantier.<br />

Des tribunes en perpétuelle<br />

construction. Les chutes de<br />

parpaings, de carrelage et de<br />

fer à béton remplissent les<br />

gradins. Les responsables<br />

affichent une indifférence<br />

déconcertante, face à cette<br />

situation. A croire qu’ils ne<br />

sont nullement, concernés.<br />

Ils semblent, totalement,<br />

déconnectés de la réalité.<br />

Si les responsables du club<br />

phare du Sud-ouest, ferment<br />

les yeux, ce n’est pas le cas<br />

de ces dizaines de milliers<br />

de supporters qui viennent<br />

les vendredis assister aux<br />

matchs. A. Boutaleb<br />

CRT<br />

L’embellie<br />

La direction du club Chabab<br />

Riadhi Témouchenti<br />

(CRT) a démenti toutes les<br />

rumeurs au sujet des démissions<br />

au sein du club.<br />

<strong>El</strong>le a prouvé sa rigueur<br />

et son sérieux. Ainsi tous<br />

les joueurs ont été payés<br />

avant-hier à la veille du derby<br />

témouchenti, mettant en lice<br />

le CRT et son voisin ZSAT.<br />

Au sujet du retour d’Ould<br />

Lakhdar la source confirme<br />

«La direction du club USM<br />

Blida l’a libéré et lui a remis<br />

ses papiers. Le coach Kebdani<br />

l’alignera prochainement<br />

sachant que ce joueur arrière<br />

latéral gauche apportera<br />

un plus à la défense vu son<br />

expérience et son talent».<br />

Certes, tous les supporters<br />

savent que leur club est<br />

confronté à un problème financier.<br />

O. S.<br />

CYCLISME<br />

Plus de 2OO<br />

coureurs<br />

attendus<br />

La ligue de cyclisme de la<br />

wilaya d’Ain Témouchent organisera<br />

un tour régional de<br />

cyclisme dans les communes<br />

d’Ain Tolba et Ain Kihel le<br />

19 mars prochain, selon son<br />

son président M. Hadj Bouchkara<br />

Mohamed.<br />

Selon cette source, les<br />

coureurs affiliées aux ligues<br />

d’Oran, Mascara, Relizane,<br />

Sid Bel-Abbès et Mostaganem<br />

participeront à ce tour<br />

aux côtés des Témouchentois<br />

relevant des sections<br />

des communes de Chabat<br />

<strong>El</strong> Ham, Ain Kihel, Hamam<br />

Bouhadjar, Amria et Ain Témouchent<br />

et dans toutes les<br />

catégories.<br />

Il est également prévu la participation<br />

des filles. Au total<br />

plus de 200 coureurs sont<br />

attendus. O. S.<br />

PHOTO : DR<br />

L<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 30<br />

SPORTS OUEST<br />

BODYBUILDING - POWER LIFTING<br />

Epreuves régionales<br />

à la salle «<strong>El</strong> Feth»<br />

a salle «<strong>El</strong> Feth» a abrité, vendredi et<br />

samedi, les épreuves régionales de Body-<br />

building et power-lifting marquées respec-<br />

tivement par la pesée des athlètes et le début<br />

des épreuves éliminatoires du Championnat<br />

Régionale de Bodybuilding et power- Lifting<br />

qui est organisé par la Ligue Oranaise. Plus<br />

d’une centaine d’athlètes, représentant les<br />

ligues de l’Ouest du pays, ont pris part, sous<br />

l’Egide de la Fédération Algérienne, à ces<br />

épreuves éliminatoires dans les cinq catégories<br />

en prévision du prochain Tournoi International<br />

de Body Building prochain dans la capitale de<br />

l’Ouest, Oran, dans le cadre de la célébration<br />

du 50 ème anniversaire de la fête du 5 juillet. Dix<br />

athlètes, sur la centaine en lice, vont, durant<br />

ces deux jours à la salle «<strong>El</strong> Feth», une salle<br />

archicomble en présence de nombreux fans et<br />

mordus, représenter l’Ouest du pays à ces joutes<br />

Avant le début des épreuves éliminatoires,<br />

des athlètes de l’Equipe Nationale ont exécuté<br />

des exhibitions longuement applaudies par le<br />

public connaisseur. Tegguer Kaddour<br />

COMMUNICATION<br />

La portée du sponsoring sportif<br />

largement évoquée à la CCIO<br />

a portée et le rôle du spon-<br />

Lsoring sportif, pour la relance<br />

de la pratique sportive<br />

à Oran et le développement<br />

de l’entreprise en matière de<br />

communication et booster par<br />

la même occasion ses ventes<br />

ainsi que son champ d’action,<br />

ont été largement évoqués lors<br />

d’une conférence-débat, organisée<br />

sous l’égide de la Chambre<br />

du Commerce et de l’Industrie<br />

de l’Oranie (CCIO).<br />

Cette rencontre, rehaussée par<br />

la présence des membres du<br />

bureau et de la direction de la<br />

CCIO, a vu la participation de<br />

sportifs et responsables locaux<br />

d’associations sportives et des<br />

invités. <strong>El</strong>le a été animée par<br />

deux experts de marque, MM.<br />

INTER RÉGIONS - GROUPE OUEST<br />

CRB HENNAYA - NASR SENIA<br />

Match perdu pour Hennaya<br />

Dans une notification à l’intention du club<br />

d’<strong>El</strong> Hennaya, la commission de la LIRF a<br />

décidé de donner «match perdu par<br />

pénalité» au CRB Hennaya pour attribuer le<br />

gain au Nasr-Essénia qui marque trois points<br />

et trois buts à zéro. L’instance, qui a eu à<br />

statuer sur ce match joué le 17 février 2012,<br />

a, après lecture des rapports d’officiels,<br />

étude de la feuille de match et audition des<br />

Bernard Guignard et Zabat<br />

Christian, un franco –algérien,<br />

des spécialistes dans la<br />

communication et l’organisation<br />

d’événements sportifs<br />

internationaux, invités à cette<br />

occasion par la Chambre du<br />

Commerce et de l’Industrie de<br />

l’Oranie. Lors de l’entrevue<br />

avec les deux invités, le Vice<br />

–Président, une gloire du mouvement<br />

sportif depuis les années<br />

1960, M. Dani Kouider,<br />

n’a pas manqué de rappeler<br />

qu’à présent, grâce aux infrastructures<br />

sportives et d’accueil<br />

dont dispose la capitale de<br />

l’Ouest du pays ainsi qu’aux<br />

moyens financiers qui sont octroyés<br />

par le wali pour les associations<br />

sportives, il est urgent,<br />

PHOTO : DR<br />

Des athlètes de l’Equipe Nationale ont exécuté des<br />

exhibitions longuement applaudies par le public<br />

a-t-il indiqué, de relancer la<br />

pratique sportive afin d’occuper<br />

les jeunes, former une élite<br />

sportive sachant que la ville<br />

d’Oran, qui a été de tout temps<br />

un vivier et une pépinière de<br />

jeunes sportifs, a formé, durant<br />

ces dernières décennies,<br />

des athlètes de talent. Par cette<br />

rencontre d’aujourd’hui, a-t-il<br />

indiqué, les élus de la chambre,<br />

en plus du volet économique<br />

et commercial, veulent<br />

inculquer dans la région, une<br />

culture sportive et surtout lancer<br />

le sponsoring sportif avec<br />

l’apport des entreprises pour<br />

des aides mutuelles afin de développer<br />

l’entité économique<br />

et le sport d’une manière générale.<br />

T. K.<br />

dirigeants d’<strong>El</strong> Hennaya,<br />

décidé de l’application de<br />

l’article 114 des règlements<br />

généraux et par là même<br />

infliger une suspension de<br />

six matchs au joueur<br />

Boukhari Réda, nonobstant<br />

des amendes pour les deux<br />

équipes suite à la bagarre<br />

générale qui a éclaté… Une<br />

situation qui fait perdre des<br />

points à l’actuel leader<br />

talonné par la JSM Tiaret à<br />

une longueur d’avance. Ces<br />

deux équipes vont d’ailleurs en découdre<br />

vendredi prochain à Tiaret avec à la clef la<br />

place de leader en jeu. Avant-hier, le CRB<br />

Hennaya a disposé sur son terrain le l’IR<br />

Mecheria par un but à zéro alors que les<br />

bleus d’«Ezzerga» ont déçu leurs supporters<br />

avec seulement un match nul ramené de Sig.<br />

A. Fawzi<br />

WAM<br />

La grogne<br />

des supporters<br />

out d’abord, je voudrais vous dire que nous sommes tous très<br />

Tdéçus. C’est certain, les défaites, concédées face à des équipes<br />

largement à notre portée, nous ont fait très mal. La chance n’a pas<br />

toujours été de notre côté. C’est ce qui nous laisse un sentiment<br />

de frustration et il y a de quoi avoir des regrets, selon le coach du<br />

Widad de Mostaganem en l’occurrence Biba. C’est une situation<br />

que vous avez vécue la saison passée, n’est-ce pas?<br />

C’est pratiquement le scénario de la saison passée qui se répète.<br />

Nous avons pu nous créer de nombreuses occasions et nous<br />

n’avons pas pu les concrétiser par manque de chance et de réussite.<br />

Je suis persuadé qu’au vu de nos prestations, nous ne pouvons<br />

qu’être optimistes. Aussi ce qui suscita cette fois-ci la grogne<br />

des supporters et une colère mal cachée par l’entraîneur Biba<br />

qui estime, que le club qui possède un énorme potentiel humain<br />

en jeunes joueurs a commis une grossière erreur en mettant en<br />

marge ceux-ci, dès lors que l’intégration de quelques-uns d’entre<br />

eux dans les récentes rencontres, vient de confirmer que l’avenir<br />

leur appartient et qu’il faudra songer, dès maintenant, à les préparer<br />

pour la prochaine saison. Le coach widadi Biba, qui recèle<br />

énormément d’expérience et d’un statut de technicien de haute<br />

valeur, en sait quelque chose, d’où la vision de faire confiance<br />

dès l’instant aux jeunes des -21 et -19 dont nombreux possèdent<br />

des qualités techniques indéniables, et il suffit seulement de les<br />

prendre en charge. A. Taoui<br />

ESM<br />

L’équipe retombe<br />

dans ses travers<br />

es coups de butoir des mille fans «vert et rouge» n’ont pas pour<br />

Lautant suffi a leur équipe pour se défaire de la coriace formation<br />

de l’USM Blida qui l’a contrainte au partage des points.<br />

Cet énième faux-pas a énormément déçu les supporters, eux qui<br />

espéraient un sursaut d’orgueil de leur équipe en arrachant une<br />

victoire et du coup se rassurer quant à la suite du parcours. Pourtant,<br />

le mot était lâché avant l’entame de la rencontre pour glaner<br />

les 3 points de la victoire, notamment de la part des Barbari qui ont<br />

promis monts et merveilles avant ladite rencontre. Mais c’était sans<br />

compter sur l’esprit guerrier des joueurs de la ville des Roses qui<br />

étaient à deux doigts de réussir le coup parfait, n’était-ce la malchance,<br />

tantôt, et les arrêts décisifs d’Amirouche. A. T.<br />

● RCR 1 - CRBAET 0<br />

Une formalité<br />

près une série de mauvais résultats, les Lions de la Mina ont<br />

Arenoué avec la victoire en venant au bout de la coriace équipe<br />

d’Ain <strong>El</strong> Turck. Devant des gradins déserts, les coéquipiers d’Alloui,<br />

keeper des locaux, ont sué avant de réussir l’unique concrétisation<br />

de la partie qui fut d’ailleurs longue à se dessiner. A la 57’ de jeu,<br />

Boulaffad qui, profitant d’un cafouillage dans la zone des réparations,<br />

ouvrit la marque d’un tir bien enveloppé. Auparavant, ce sont<br />

les visiteurs qui se manifestèrent et eurent deux occasions de scorer<br />

(23’et28’) bien annihilées par Alloui. Même après la réalisation des<br />

poulains de Drid, les capés de Bendémia n’ont pas baissé les bras et<br />

ont failli revenir à la marque si ce n’était la bonne aptitude de Alloui.<br />

En effet, ce dernier s’est magistralement distingué aux 71’ et 76’ de<br />

jeu lorsqu’il priva les Berrane et Mehieddine de buts presque faits;<br />

opportunité offerte par une maladresse de l’axe central du RCR qui a<br />

montré de grandes lacunes. Ainsi, le RCR devait dès lors développer<br />

une stratégie claire pour la prochaine saison pour espérer quitter ce<br />

niveau qui n’est guère le sien. Issac B.<br />

CULTURISME<br />

ET L’HALTÉROPHILIE<br />

Les Relizanais<br />

en championnat régional<br />

uit athlètes, issus des associations et autres clubs d’haltérophilie<br />

Het de bodybuilding participeront au championnat régional, qui<br />

aura lieu le mois de mai prochain dans la capitale de l’Ouest. Les<br />

objectifs visés sont, selon les responsables, le podium.<br />

Nous avons toujours honoré notre wilaya et on a même produit des<br />

athlètes de haut niveau, a noté un cadre sportif qui n’omet pas de<br />

rappeler les performances des Mokhtari et Chaabi, tous deux des<br />

champions nationaux. I. B.


ESCRIME<br />

De l’or pour<br />

Feriel Hadjabi<br />

L<br />

a première journée de la 19 e édition du championnat<br />

arabe d’escrime juniors et cadettes<br />

(filles et garçons), qui a débuté vendredi soir,<br />

a été favorable à l’élite algérienne. Lors de cette<br />

entame consacrée au sabre et à l’épée, la jeune<br />

sabreuse, Lea Moutoussouy (encore minime),<br />

victime d’une foulure à la cheville en pleine compétition,<br />

a remporté la médaille d’argent. Moutoussamy<br />

qui a été battue par la Tunisienne Al Garairy<br />

Yousra sur le fil (12-15), a tenu à terminer le<br />

combat malgré le fait qu’elle était handicapée par<br />

de fortes douleurs, avant d’être évacuée à l’hôpital.<br />

Selon le DTN, Abdelkader Berrak, Moutoussamy<br />

qui est sous traitement peut poursuivre la compétition<br />

en juniors, dont l’entrée en lice est prévue<br />

demain. Après l’argent offert par Moutoussamy, sa<br />

coéquipière Soria Abdiche a complété le podium<br />

en décrochant la médaille de bronze. Chez les<br />

cadets, l’épéiste Nour <strong>El</strong> Houda Hadawi s’est également<br />

illustrée avec une médaille de bronze. Hier<br />

samedi, et à l’heure où nous mettions sous presse,<br />

la fleurettiste Feriel Hadjabi a décroché l’or en<br />

battant la Marocaine Abif Oumaima (15-7) pour<br />

le titre arabe. Il est à signaler que les escrimeurs du<br />

Qatar, coachés par l’Algérienne Zohra Gamir, ont<br />

obtenu 3 médailles de différentes couleurs. C. B.<br />

ATHLÉTISME<br />

EN SALLE<br />

Hadj Lazib et<br />

Rahouli déçoivent<br />

à Istanbul<br />

près l’élimination sans surprise au premier<br />

A tour de Baya Rahouli (33 ans), qui a terminé<br />

vendredi matin à la 14e place (13,83m) au classement<br />

général du concours du triple saut des<br />

Championnats du monde en salle d’Istanbul qui<br />

s’achèvent demain, c’était au tour, hier matin, de<br />

Othmane Hadj Lazib de décevoir. En effet, Othmane<br />

Hadj Lazib (31ans) qui avait peu de chance<br />

de se qualifier aux demi-finales, a été disqualifié<br />

pour faux départ lors de la première série du 60 m<br />

haies. Des ratages qui interviennent à quatre mois<br />

des Jeux olympiques et qui sont loin d’être de bon<br />

augure. Les deux athlètes qui devaient confirmer<br />

les minima de participation des JO 2012 ont<br />

loupé leur test. C. B<br />

L<br />

e gardien de but du<br />

MCA, Fawzi Chaouchi,<br />

a été évacué en urgence<br />

hier matin vers l’hôpital après<br />

avoir ressenti un malaise.<br />

Transféré vers l’hôpital de<br />

Aïn Témouchent, les médecins<br />

de cet établissement ont<br />

conseillé les dirigeants qui<br />

ont accompagné le joueur<br />

de l’emmener vers l’hôpital<br />

d’Oran pour plus d’examens.<br />

De quoi souffre donc le gardien<br />

de but international des<br />

Vert et Rouge ? En moins<br />

d’une semaine, il a été victime<br />

de deux malaises qui<br />

l’ont empêché d’abord de<br />

ne pas aller au terme du précédent<br />

match du MCA face<br />

à l’ASO (il n’a joué qu’une<br />

mi-temps), ensuite de prendre<br />

part à la rencontre d’hier face<br />

au WAT, comptant pour les<br />

8 es de finale de la coupe d’Algérie.<br />

En effet, après son retour de<br />

Banjul, le joueur s’est senti mal,<br />

ce qui l’a poussé à faire l’impasse<br />

sur plusieurs séances d’entraînement.<br />

Après trois jours de repos,<br />

Chaouchi a repris ses esprits et a<br />

été convoqué pour le match contre<br />

l’ASO. Mais il a dû quitter le terrain<br />

après une mi-temps, et a été<br />

évacué vers l’hôpital de Chlef. Les<br />

médecins n’ont rien diagnostiqué<br />

de grave, et après deux jours de repos,<br />

il a été déclaré apte pour jouer<br />

le match d’après. D’ailleurs, l’entraîneur<br />

l’a pris avec le groupe qui<br />

a effectué le déplacement à Tlemcen<br />

pour affronter le WAT, mais là<br />

encore, il s’est senti tellement mal<br />

qu’il a fallu le transférer en urgence<br />

vers l’hôpital de Aïn Témouchent,<br />

avant d’être orienté vers celui<br />

d’Oran. Là-bas, il a subi différents<br />

examens (radios et analyses) et il<br />

faudra attendre les résultats pour<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 30<br />

SPORTS<br />

être situé sur le problème dont<br />

souffre le joueur. Mais, selon des<br />

rumeurs qui circulent, Chaouchi<br />

aurait peut-être été contaminé par<br />

un virus pendant son séjour à Banjul.<br />

Mais cela reste à confirmer. A<br />

signaler que le MCA a eu du mal à<br />

rejoindre la ville de Tlemcen suite<br />

aux incidents qui se sont produits<br />

dans la localité d’<strong>El</strong> Koudia, où les<br />

habitants ont fermé la route à cause<br />

d’un accident de la circulation qui<br />

a causé la mort d’une personne.<br />

D’ailleurs, le match a été retardé<br />

d’une heure.<br />

SONATRACH SE MET<br />

DE LA PARTIE<br />

Le quotidien du club le plus populaire<br />

d’Algérie, le Mouloudia<br />

d’Alger, est très animé. Que ce soit<br />

sur le plan sportif, où l’équipe galère<br />

en championnat, ou encore sur<br />

le plan organisationnel, où le club<br />

n’arrive toujours pas à sortir la tête<br />

CYCLISME - TOUR D’ALGÉRIE-2012<br />

Le Suédois Larsson remporte la 1 re étape<br />

L a 2e édition du Tour d’Algérie a<br />

débuté hier à partir d’Alger et<br />

s’étalera jusqu’au 16 mars sur un<br />

parcours de 642 km, réparti en six<br />

étapes. Cette 2 e édition a connu une<br />

forte participation de 111 coureurs<br />

représentant 13 pays. La première<br />

étape a été très serrée et a vu le<br />

coureur suédois, Anderson Larsson<br />

(Concordia Team/Danemark), remporter<br />

la course en parcourant la distance<br />

Alger- Aïn Defla (156km) en<br />

3h 40mn 37s. Larsson a devancé sur<br />

le fil l’Algérien Abdelbasset Hannachi<br />

du GS Pétroliers (3h 40mn<br />

VICTIME D’UN NOUVEAU MALAISE<br />

Chaouchi évacué vers<br />

l’hôpital d’Oran<br />

42s) et son équipier, le Danois Mortensen<br />

Mikkel (Concordia Team/<br />

Danemark) qui a réalisé un temps de<br />

3h 40mn 51s. Cette première étape a<br />

été très disputée avec la reconnaissance<br />

du vainqueur Larsson qui a<br />

déclaré à la fin de la course : «C’est<br />

ma deuxième participation en Afrique.<br />

C’était une étape formidable,<br />

mais difficile. Nous avons été gênés<br />

par le vent à quelques kilomètres<br />

de l’arrivée, mais parce qu’il y a<br />

eu une forte adversité de la part de<br />

mon dauphin (l’Algérien Hannachi ;<br />

ndlr). C’est un adversaire de bonne<br />

Chaouchi à sa sortie, hier, de l’hôpital d’Oran<br />

qualité. Toutefois, mon objectif est<br />

conserver le maillot jaune jusqu’à<br />

la fin.» De son côté, le représentant<br />

algérien Hannachi (GSP) affirme :<br />

«L’étape était difficile à cause de la<br />

forte concurrence et le vent. Je pense<br />

qu’avec l’amélioration des conditions<br />

climatiques à partir de demain<br />

(aujourd’hui) et l’aide de mes coéquipiers,<br />

je ferai une meilleure course.»<br />

Les coureurs reprendront leur<br />

vélo aujourd’hui pour la deuxième<br />

étape, prévue entre Chlef et Mostaganem,<br />

sur une distance de 147 km.<br />

Y. Temani<br />

PHOTO : EL WATAN<br />

de l’eau. Ainsi, après l’épisode<br />

Pellicano qui a fait couler beaucoup<br />

d’encre, nous assistons,<br />

depuis quelques jours, à une<br />

nouvelle histoire avec l’éventuelle<br />

intronisation de Eddir<br />

Loungar, qui souhaite investir<br />

dans le club, mais il reste encore<br />

du chemin à parcourir pour que<br />

le projet aboutisse. Toutefois,<br />

une nouvelle donne vient de<br />

faire surface, puisque l’on parle<br />

d’un projet qui remettrait le<br />

MCA entre les mains de la compagnie<br />

pétrolière Sonatrach.<br />

Une société qui a vu son nom lié<br />

au Doyen pendant presque trois<br />

décennies.<br />

Les mentors de ce projet sont<br />

les membres de l’assemblée<br />

générale du CSA-MCA, ver-<br />

sion Abdelhamid Zedek, qui<br />

s’attellent à ce qu’il devienne<br />

réalisable. Selon nos sources,<br />

ces derniers ont eu de sérieuses<br />

discussions avec Amar Brahmia,<br />

un cadre de la Sonatrach, et aussi<br />

une personnalité qui devra intégrer<br />

l’assemblée générale du CSA-<br />

MCA, sur un éventuel retour du<br />

club sous l’aile de la compagnie<br />

pétrolière. Il semblerait que c’est le<br />

ministre de l’Energie et des Mines,<br />

Youcef Yousfi, et le directeur-général<br />

de la compagnie qui auraient<br />

instruit Brahmia de rencontrer les<br />

dirigeants mouloudéens pour étudier<br />

les possibilités de la concrétisation<br />

de ce projet. Au cas où cela<br />

se réalise, le GSP sera dissout et le<br />

MCA recouvrera les treize autres<br />

sections qu’il a laissées au profit<br />

de la compagnie lors du passage du<br />

club à la forme civile en 2008.<br />

Une chose est sûre, cette affaire<br />

devra connaître d’autres rebondissements<br />

et animera davantage<br />

le quotidien du doyen des clubs<br />

algériens. Anis B.<br />

Calendrier<br />

de la FIFA : plus<br />

de match amical<br />

au mois d’août<br />

Le calendrier international de la FIFA<br />

sera désormais dépourvu du match<br />

amical habituellement programmé<br />

à la mi-août de chaque année.<br />

C’est ce qu’a décidé l’instance<br />

internationale à la demande des<br />

puissants clubs européens. Coincée<br />

entre la reprise de la préparation et<br />

parfois les premiers matchs de la<br />

compétition nationale, cette date<br />

FIFA ne faisait plus l’unanimité. En<br />

août dernier, l’équipe d’Algérie<br />

avait annulé un match amical prévu<br />

contre la Tunisie. Les clubs du vieux<br />

continent n’ont jamais lâché prise<br />

pour faire reculer la FIFA sur ce<br />

point. Ils ont fi ni par obtenir gain de<br />

cause.<br />

Cette année, la FIFA avait fi xé la date<br />

du 15 août 2012 pour le déroulement<br />

des rencontres amicales. Le forcing<br />

des clubs européens a porté ses<br />

fruits. Il n’y aura plus de matchs<br />

amicaux au mois d’août. La décision<br />

sera offi cialisée dans les prochains<br />

jours. Y. O.<br />

DNA : journées<br />

d’évaluation<br />

au profi t<br />

des arbitres<br />

La Commission des arbitres de<br />

la Division nationale amateur<br />

(DNA) organise, les 12 et 13 mars,<br />

des journées d’évaluation et de<br />

communication avec les arbitres<br />

de la Ligue au niveau de l’hôtel<br />

Mehdi, à Staouéli. Le président de<br />

la Commission des arbitres, Rachid<br />

Medjiba, ainsi que ses collègues<br />

mettront à profi t ce regroupement<br />

de deux jours pour aborder avec<br />

les arbitres de nombreux chapitres<br />

et faire des recommandations en<br />

prévision de la fi n de saison. Le<br />

dernier jour de stage sera consacré<br />

aux tests physiques qui auront<br />

lieu au niveau du Sato, complexe<br />

olympique Mohamed Boudiaf. Belle<br />

initiative. Y. O.<br />

Hier, lors de la première étape Alger-Aïn Defla<br />

PHOTO : B. SOUHIL


LIGUE 2. 22<br />

● CABBA 0 - USMAn 0<br />

Un nul équitable<br />

e JOURNÉE<br />

Stade du 20 Août 1955 (Bordj Bou Arréridj),<br />

Arbitres : Hallalchi, Doulache, Brahim<br />

Averts : Belatrèche (CABBA) ; Ali Guechi (USMAn)<br />

Expuls. : Ferradji 90’+5 (CABBA)<br />

CABBA : Ferradji, Bakhtaoui, Hamdadou, Bendahmane, Mansour<br />

(Bentayeb 60’), Cherif <strong>El</strong> Ouzani, Djerrar (Belatrèche 76’), Mohamed<br />

Rabah, Belguerfi, Abed (Akouche 66’), Belkheir.<br />

Entr. : Iftissen<br />

USMAn : Ouadah, Belghomari, Lahcen, Zemmouchi, Benabdellah, Ali<br />

Guechi, Ounnas, Naâmoune (Bey 26’), Seddik, Maaziz et Harbache.<br />

Entr. : Mouassa.<br />

Lors de la rencontre qui a opposé le CABBA à l’USMAn, avanthier,<br />

les visiteurs ont obligé le leader du championnat de la Ligue 2,<br />

au partage des points. Les locaux ont été très dangereux à maintes<br />

reprises, surtout en première mi-temps par Belguerfi et Belkheir,<br />

mais la pression et la concentration ont été très dominantes dans<br />

cette rencontre. Les visiteurs n’ont pas lâché prise, surtout après la<br />

pause. Ils sont revenus plus confiants et avec plus d’assurance. Ils<br />

ont même menacé la défense bordjienne à plusieurs reprises par<br />

Belghomari notamment, sans pour autant que le ballon trouve le<br />

chemin des filets. Y. B.<br />

● MOC 1 - OM 1<br />

Un autre faux pas<br />

Stade Chahid Hamlaoui (Constantine)<br />

Arbitres : Saadi, Hadj Saïd, Rezgine.<br />

Buts : Bouregaa (1’)MOC ; Rait (58’) OM<br />

Averts. : Bouregaa, Bendridi, Belayada (MOC) ; Sahraoui, Rait,<br />

Messaoudi (OM)<br />

MOC : Chouih, Idiou, Khenifsi, Benayada, Sofiene, Bendridi, Khellaf,<br />

Bouregaa, Djemaouni, Chermat (Derbal 77’), Belaidi.<br />

Entr. : Mechiche.<br />

OM : Ould Mata, Ammoura, Boudemagh, Droudgel, Boutenaf (Niati 55’),<br />

Mokrane, Hacene, Sahraoui, Rait, Anani(Benmeddour 64’), Messaoudi.<br />

Entr. : Latreche<br />

Les locaux entrent directement dans le vif du sujet, puisque dès la<br />

1’ Bouregaa donne l’avantage au MOC. La pelouse étant dans un<br />

piteux état, l’on n’assistera pas à une grande partie. La seule action<br />

dangereuse durant cette manche, à l’actif des visiteurs, a été le bolide<br />

lancé par Rait à la 40’et sur lequel Chouih a dû faire une belle<br />

parade pour le stopper. En seconde période, le jeu des Olympiens<br />

est mieux organisé, et c’est tout logiquement qu’ils arrivent à égaliser<br />

par Raït d’une jolie tête piquée.<br />

MECHICHE JETTE L’ÉPONGE<br />

Le coach mouloudéen, Mechiche, a jeté l’éponge hier juste après la<br />

rencontre après avoir essuyé de sévères et violentes critiques de la<br />

part des supporters, ainsi que des dirigeants du club, après l’échec<br />

concédé face à l’OM. Ses détracteurs lui ont reproché sa passivité<br />

durant ladite rencontre, mais surtout son manque d’initiative<br />

puisqu’il n’a effectué qu’un seul changement durant ce match. L. B.<br />

● USB 6 - SAM 1<br />

Victoire de la révolte<br />

Stade du 18 Février (Biskra)<br />

Arbitres : Bouali, Bouleknet et Khentache<br />

Buts : Djabou (16’), Khoualed (33’), Mosbah (43’), <strong>El</strong> far (45’),<br />

Mosbah (77’, Daoud (90’) USB ; Mecherfi (63’) SAM.<br />

Averts. : Heriet (USB) ; Allali, Fertoul (SAM).)<br />

USB : Benmoussa, Djabou, Guedja (Zemouri 87’), Guassiri, Heriet, <strong>El</strong><br />

far (Moundji 65’), Si Ahmed, Belouahem, Khoualed, Rasmel, Mosbah<br />

(Daoud 80’)<br />

Entr. : Bougherara<br />

SAM : Gariche, Bahri, Kechaili, Allali, Moumen, Adda ( Fertoul 46’),<br />

Haoua, Tlemçani, Bendiaf, Mecherfi (Kerras 68’), Benayad. (Laroussi 70’)<br />

Entr. : Bordji<br />

L’équipe de Mohammadia a subi un véritable affront en encaissant<br />

pas moins de six buts lors de cette journée. A la 16 e minute, Mosbah<br />

exécute un coup franc des 20 mètres et Djabou envoie le ballon, mal<br />

renvoyé par la défense, dans les filets de Gariche. A la demi-heure de<br />

jeu, Djabou s’échappe sur la droite et centre le ballon vers Khoualed,<br />

en embuscade, qui double la mise. Quelques minutes plus tard, les<br />

locaux concrétisent une troisième occasion par Mosbah qui profite<br />

d’une belle passe de Djabou. <strong>El</strong> far n’est pas en reste de ce festival<br />

de buts puisqu’avant la fin de la première mi-temps, il inscrit le quatrième<br />

but, en trompant le portier du SAM. De retour des vestiaires,<br />

les visiteurs profitent d’une baisse de régime des locaux et Mecherfi<br />

sauve l’honneur de son équipe en logeant le ballon dans la lucarne de<br />

Benmoussa (63 ’ ). Un quart d’heure plus tard, Mosbah, incontestablement<br />

l’homme de ce match, mystifie la défense adverse et fusille<br />

d’un tir croisé le gardien Gariche pour un cinquième but pour l’USB.<br />

Daoud, entré quelques minutes auparavant, aggrave le score à la dernière<br />

minute du temps réglementaire. H. M.<br />

<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Dimanche 11 mars 2012 - 31<br />

SPORTS<br />

COUPE D’ALGÉRIE. 8 es DE FINALE<br />

L’USMA perpétue<br />

● WAT 1 - MCA 0<br />

Nouveau ratage<br />

du Doyen<br />

Stade Akid Lotfi (Tlemcen)<br />

Arbitres : Abid Charef, Boulfelfel et Tamen<br />

But : Sidhoum (49’) WAT<br />

Averts : Boudjekdji (WAT) ; Ghazi, Babouche,<br />

Berradja, Djallit (MCA)<br />

WAT : Djemilii, Messaoudi, Boudjekdji,<br />

Mebarki, Tiza, Rechrouche (Benlarbi 22’),<br />

Sidhoum, Zouaoui, Sameur, Andry, Ambane<br />

(Bourahli 89’)<br />

Entr. : Amrani<br />

MCA : Bouzidi, Besseghier, Babouche,<br />

Zeddam, Mobitang (Daoud 85’), Koudri,<br />

Yachir (Amroune 75’), Ghazi, Sayah, Berradja<br />

(Yalaoui 67’), Djallit<br />

Entr.: Bouhellal<br />

Le Mouloudia d’Alger a été éliminé hier à<br />

Tlemcen par le Widad local qui l’a emporté,<br />

dans le cadre des huitièmes de finale de<br />

la coupe d’Algérie de football, par la plus<br />

petite des marges (1-0). Malgré leur arrivée<br />

tardive au stade, les Algérois entament la<br />

partie tambour battant, dominant les vingt<br />

première minutes, se créant des occasions de<br />

but. Le WAT revient en seconde période avec<br />

de meilleures intentions. Il trouvera rapidement<br />

le chemin des filets par l’entremise de<br />

Sidhoum (49’). Les locaux, libérés, partiront<br />

à la recherche du but du KO, mais l’efficacité<br />

leur a fait défaut. Les Mouloudéens donneront,<br />

en fin de match, des sueurs froides aux<br />

Widadis qui sauront résister pour composter<br />

leur billet qualificatif aux quarts de finale.<br />

LES RAISONS DU RETARD<br />

Contacté par téléphone, le secrétaire du club<br />

Attalah nous relatera les raisons de l’arrivée<br />

tardive du MCA à Tlemcen : «Nous avons<br />

passé la nuit à Aïn Témouchent qu’on a quittée<br />

à 11h45 pour rejoindre le stade colonel<br />

Lotfi de Tlemcen distant de 70 km, lorsqu’à<br />

une dizaine de km de notre destination finale,<br />

nous avons trouvé que la route était bloquée<br />

par la population. Une femme âgée venait<br />

d’être percutée par un automobiliste et était<br />

décédée sur le coup, et c’est ce qui a déclenché<br />

la colère des habitants de cette bourgade.<br />

Après une attente de plus de deux heures,<br />

nous avons pu rejoindre le stade à 15 heures,<br />

grâce aux efforts des services de sécurité. Les<br />

officiels ont été compréhensifs et nous ont<br />

attendus». A. H. / A. R.<br />

● USMA 1 - JSK 0 (AP)<br />

Laïfaoui, l’homme<br />

providentiel<br />

Stade Omar Hamadi (Alger)<br />

Arbitres : Zouaoui, Bitam et Chenaoua<br />

But : Laïfaoui (111’) USMA<br />

Averts. : Remache, Zarabi, Hanifi (JSK) -<br />

Laïfaoui (USMA)<br />

USMA : Zemmamouche, Maïga (Laïfaoui<br />

94’), Yekhlef, Khoualed, Chafaï, Bouazza<br />

(Bouchema 114’), Ferhat, Lemmouchia,<br />

Hamiti, Boualem (Meklouche 65’), Djediat<br />

Entr. : Ighil<br />

JSK : Asselah, Remache, Zarabi (Boulemdaïs<br />

113’), Belkalem, Rial, Camara (Tedjar 46’), <strong>El</strong><br />

Orfi, Metref, Hanifi, Sedkaoui, Hemani (Ziad 100’)<br />

Entr. : Karouf<br />

L’USMA n’a jamais perdu face à la JSK,<br />

confirmant ainsi sa suprématie sur les Kabyles<br />

dans cette compétition. Mais force<br />

est de reconnaître que cette fois, la tâche<br />

des hommes de Meziane Ighil n’était guère<br />

la tradition<br />

Le Widad de Tlemcen poursuit son aventure en Coupe d'Algérie<br />

facile. Ils ont dû attendre les prolongations<br />

pour inscrire le but de la délivrance, grâce<br />

au défenseur Laïfaoui qui venait à peine<br />

de rentrer en remplacement de Maïga. Un<br />

corner, bien botté par Meklouche, a trouvé<br />

la tête croisée du défenseur international, qui<br />

a mis le ballon loin de portée du gardien de<br />

but Aselah (111’). Une qualification méritée<br />

pour les Rouge et Noir, lesquels comptent<br />

aller le plus loin possible dans cette compétition<br />

et, pourquoi pas, remporter le doublé<br />

puisqu’ils restent toujours en course pour<br />

le titre de champion d’Algérie. Les deux<br />

équipes étaient prudentes durant toutes les<br />

péripéties du match. Une seule erreur de<br />

marquage défensif des Canaris a donné un<br />

avantage aux Usmistes qui leur a permis de<br />

se qualifier au prochain tour. Anis B.<br />

● ASO 4 - CRBAD 0<br />

Sans forcer<br />

Stade Boumezrag (Chlef)<br />

Arbitres : Bachir, Benmansour, Abid<br />

Buts : Naceri (14’), Seguer (47’ et 67’)<br />

Hadouche (83’) ASO<br />

ASO : Ghalem, Gharbi, Zazou, Saïdoun,<br />

Zaoui, Bentoucha (Zaoueche 61’), Naceri<br />

(Ali Hadji 61’), Abdeslam (Sellama 75’),<br />

Hadouche, Messaoud, Seguer<br />

Entr. : Saâdi<br />

CRBAD : Himer, Chebi, Bellalouli, Kaouche<br />

53’), Saâdou, Ouares, Hadjara, Adjissi,<br />

Bouakaf (Douadji 61’), Messaï (Hamidi 80’),<br />

Kemiles, Rouag<br />

Entr. : Benhocine<br />

L’aventure du petit Poucet, le CRB Aïn<br />

Djasser en coupe d’Algérie s’est achevée<br />

hier après sa défaite sur le score de 4 à 0. Les<br />

représentants de la wilaya de Batna n’ont pas à<br />

rougir de cette défaite et quittent la coupe avec<br />

les honneurs après un parcours historique. De<br />

son côté, l’ASO Chlef a joué à l’économie,<br />

même si Saâdi avait aligné l’équipe type. Naceri<br />

a ouvert la marque, puis Seguer ajoutera<br />

deux autres buts, et enfin Hadouche clôturera<br />

le festival offensif par un 4 e but. A. Y.<br />

● ESS 4 - JSS 2<br />

L’Entente s’est<br />

fait peur<br />

Stade du 8 Mai 1945 (Sétif)<br />

Arbitres : Houasnia, Omari et Gourari<br />

Buts : Zaïdi (32’et 55’) JSS ; Djabou (49’),<br />

Cyril (51’), Benmoussa (54’ et 74’) ESS<br />

ESS : Benhamou, Lakhdari (Tiyouli46’),<br />

Bengorine, Diss, Belkaïd, Ferahi, Hachoud,<br />

Benmoussa, Ghazali, Djabou, Bentaleb<br />

(Cyril39’ puis Kouamé 76’)<br />

Entr. : Geiger<br />

JSS : Sofiane, Mebarki (Benmohamed<br />

77’), Sabouni, Boukemacha, Terbah, Fethi,<br />

Bousmaha, Zaïdi, Benrabah, Metrani<br />

(Bencharif 66’), Amrani (Amri 61’)<br />

Entr. : Benhafiane<br />

Disputée dans des conditions climatiques des<br />

plus exécrables, la rencontre n’a pas emballé<br />

le public, qui ne s’est pas déplacé en nombre.<br />

Celui-ci est crucifié par la réalisation de Zaïdi<br />

(32’) qui prend la défense et Benhamou de<br />

vitesse. Sermonnés dans les vestiaires, les<br />

camarades du Diss reviennent avec d’autres<br />

intentions et inscrivent trois buts (Djabou 49’,<br />

Cyril 51’ et Benmoussa 54’) en l’espace de<br />

six minutes. Tombant dans la facilité, les Noir<br />

et Blanc sont une nouvelle fois surpris par<br />

ce lutin de Zaïdi (55’) qui relance le match.<br />

Piqués dans leur amour-propre, les hommes<br />

de Geiger reprennent les choses en main et<br />

inscrivent un 4 e but par Benmoussa bien servi<br />

par Djabou, en super forme. Kamel B.<br />

Résultats et classement<br />

■ Ligue 2 (22 e journée)<br />

ESM - USMB 2-2<br />

PAC - MSPB 1-0<br />

ASMO - RCK 1-1<br />

ABM - USMBA 1-0<br />

CABBA - USMAn 0-0<br />

MOC - OM 1-1<br />

USB - SAM 6-1<br />

JSS - MOB (reporté)<br />

■ Classement Pts J<br />

1. CABBA 50 22<br />

2. JSS 35 20<br />

3. USMBA 34 22<br />

4. MOB 33 21<br />

5. USMAn 32 22<br />

6. MOC 31 21<br />

7. MSPB 30 22<br />

--. OM 30 22<br />

9- ASMO 29 22<br />

--. USMB 29 22<br />

11. ESM 28 22<br />

12. ABM 26 22<br />

13. RCK 25 22<br />

14. SAM 24 22<br />

15. PAC 21 22<br />

16. USB 17 22<br />

PENSÉE<br />

Triste fut ce jour<br />

le 11/03/2001 où<br />

disparaissait notre cher<br />

père<br />

DJERBOUE HAMID<br />

à l’âge de 55 ans.<br />

Sa femme Ratiba et<br />

ses enfants Zoubir,<br />

Khedoudja, Zahida et Farouk demandent<br />

à ceux qui l’ont connu d’avoir une pieuse<br />

pensée à sa mémoire.<br />

Que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis.<br />

PHOTO : D. R.


<strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />

L<br />

e journalisme de proximité a été à<br />

l’honneur pour la 5 e édition du prix<br />

de Abdelhamid Benzine ! Deux cor-<br />

respondants de la presse nationale ont été<br />

distingués pour l’édition 2012 de ce prix<br />

biannuel qui a pour vocation d’encourager<br />

les jeunes journalistes algériens. Le premier<br />

prix a été remis au journaliste Salah<br />

Saïoud de la radio locale de Ouargla pour<br />

l’une de ses enquêtes sur la protection de<br />

l’environnement. Le prix d’honneur a été<br />

décerné à Mohamed Kali, correspondant<br />

d’<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> à Aïn Témouchent, pour l’ensemble<br />

de son travail.<br />

Le jury – composé de professionnels des<br />

médias, dont des journalistes et des enseignants<br />

en sciences de l’information – a<br />

étudié une trentaine de candidatures en<br />

arabe et en français. Les deux lauréats de<br />

l’édition 2012, investis dans le journalisme<br />

de proximité, ont été récompensés hier,<br />

lors d’une cérémonie organisée par l’association<br />

Les Amis de Abdelhamid Benzine,<br />

à l’Ecole supérieure de journalisme de Ben<br />

Aknoun, en présence de nombreux invités<br />

de l’association et d’anciens compagnons<br />

du défunt Abdelhamid Benzine. Un<br />

moment que les organisateurs ont voulu<br />

comme «un rendez-vous de mémoire»<br />

pour rendre hommage au parcours du<br />

défunt, mais aussi «au combat de l’homme,<br />

à son engagement et à son grand<br />

humanisme». Depuis la création de ce prix<br />

biannuel, en mars 2004, plusieurs journalistes<br />

de la presse nationale ont été primés.<br />

L’association Les Amis de Abdelhamid<br />

Benzine n’a pas manqué, cette année<br />

encore, de rendre hommage à l’œuvre<br />

militante et journalistique de Abdelhamid<br />

Benzine pour opérer «une jonction avec<br />

les nouvelles générations de journalistes»<br />

ont précisé les organisateurs.<br />

RETOUR SUR LE PARCOURS<br />

DE L’HOMME<br />

Né à Beni Ourtilane (Sétif) en avril 1926,<br />

décédé le 6 mars 2003, Abdelhamid<br />

Benzine a été un grand militant du PPA-<br />

ALGER 8° ORAN 8°<br />

14°<br />

CONSTANTINE 4°<br />

16°<br />

11°<br />

OUARGLA 8°<br />

°<br />

19°<br />

LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 11 mars 2012<br />

REMISE DU PRIX ABDELHAMID BENZINE 2012<br />

Deux correspondants<br />

des médias honorés<br />

● Le premier prix est revenu à Salah Saïoud de la radio locale de Ouargla et le prix d’honneur<br />

à Mohamed Kali, correspondant d’<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> à Aïn Témouchent.<br />

MTLD de 1940 à 1951 et du PCA en<br />

1953 ; puis, à partir de 1955, au FLN en<br />

rejoignant le maquis durant la guerre de<br />

Libération nationale. Arrêté en novembre<br />

1956 et condamné à 20 ans de travaux<br />

forcés, il fut enfermé dans des camps de<br />

concentration (Tlemcen, Oran, Lambèze,<br />

camp spécial de Boghari, Hammam<br />

Bouhadjar) jusqu’à l’indépendance.<br />

En juillet 1962, il reprend ses activités au<br />

Parti communiste algérien et de rédacteur<br />

en chef du quotidien Alger républicain.<br />

Après le coup d’Etat du 19 juin 1965, il est<br />

membre de la direction de l’ORP puis, à<br />

partir de janvier 1966, de celle du PAGS<br />

clandestin. En avril 1990, Alger Républicain<br />

reparaît et il en devient le responsable éditorial.<br />

Abdelhamid Benzine est, aussi,<br />

auteur de plusieurs ouvrages : Le Camp,<br />

Journal de Marche, La Montagne et la<br />

Plaine, La grande aventure d’Alger<br />

Républicain avec Boualem Khalfa et Henri<br />

Alleg, Lambèze, Le Sergent.<br />

Fella Bouredji<br />

EBOULEMENT À BOUZARÉAH<br />

UN ENFANT ET SA MÈRE MEURENT SOUS LES DÉCOMBRES<br />

■ Un enfant de 11 ans et sa mère<br />

de 36 ans sont décédés, dans la nuit de<br />

vendredi à samedi, sous les décombres<br />

de leur maison, située dans le bidonville<br />

Cantabette, appelé également Laouina,<br />

dans la localité de Bouzaréah, sur les<br />

POINT ZÉRO<br />

Grille des départs<br />

V<br />

ingt ans plus tard, par des vagues redondantes,<br />

l’islamisme vert, tout comme le régime gris, refuse de<br />

partir. Saïd Sadi par contre, président du RCD et ennemi<br />

préféré des islamistes, s’en va. La nouvelle a vite fait le tour des<br />

rédactions, décontenancées par cet abandon de poste si<br />

courageux. Saïd Sadi qui s’en va, on pourrait tout de suite<br />

penser que c’est un gage de plus pour l’islamisme conquérant,<br />

mais il ne s’agit pas de cela ; après 23 ans de pouvoir, le<br />

«docteur de la laïcité» ou «le psychiatre du régime», s’en va<br />

pour laisser la place à quelqu’un d’autre, qui aura beaucoup de<br />

mal à compenser son charisme et son sens de la formule. Mais<br />

comparé aux autres partis politiques, le PT de Hanoune, le FFS<br />

de Aït Ahmed ou le RND de Ouyahia, le geste a valeur de<br />

symbole ; on ne peut demander à tout un régime ou toute une<br />

nation de changer si soi-même on ne change pas. Finalement,<br />

de tous les partis politiques, c’est le FLN qui respecte le plus<br />

hauteurs d’Alger. Le père, âgé de 57 ans,<br />

a eu la vie sauve ; il s’en est sorti avec des<br />

blessures au niveau des jambes, indique<br />

la cellule de communication de la direction<br />

de la Protection civile de la wilaya<br />

d’Alger. Ce bidonville a été directement<br />

touché par le glissement de terrain survenu<br />

durant la même nuit en raison des<br />

fortes précipitations. La maison, qui est<br />

en fait une construction anarchique, n’a<br />

pu résister aux masses de terre et la famille<br />

a été enterrée vivante. F. A.<br />

Par Chawki Amari<br />

l’alternance. Pendant que les longévités à la tête des partis<br />

«privatisés» sont à deux chiffres, Belkhadem n’y est que depuis<br />

7 ans, même si son président d’honneur, Bouteflika, y est<br />

depuis plus d’un demi-siècle. On ne le dit pas, mais c’est le<br />

frère ennemi du RCD, le FFS, qui doit se féliciter du départ de<br />

Sadi. Si l’un boycotte, l’autre participe, et vice-versa, si Sadi<br />

part, Aït Ahmed reste, qui serait d’ailleurs parti si Sadi était<br />

resté. Question subsidiaire, et si Belkhadem, Ouyahia, Soltani,<br />

DOK, Benbouzid, Ould Abbès, Bouteflika (les deux), Saâdoune,<br />

Grine, Raouraoua, Belhouchet, Toufik, Karim, Chawki Amari,<br />

Cheb Yazid, Khalida et Yasmina partaient tous, que se passeraitil<br />

? Les uns pourraient annoncer qu’ils resteraient tous, d’autres<br />

pourraient dire qu’ils partiraient tous. Entre ces deux<br />

catégories, il y a une évidence : l’Algérien est l’un des rares<br />

êtres humains qui ne peut vivre sur une île déserte. S’il est seul,<br />

sur qui va-t-il taper ?<br />

COMMENTAIRE<br />

L’héritage<br />

NEDROMA (TLEMCEN)<br />

PLUS DE 2,5 TONNES<br />

DE CANNABIS SAISIES<br />

EN 24 HEURES<br />

■ En tout, près de 15 tonnes<br />

de kif provenant du Maroc<br />

ont été saisies en moins<br />

d’un mois dans la wilaya de<br />

Tlemcen. Vendredi pendant<br />

la prière, dans le quartier<br />

Khoriba, les services de la<br />

police judiciaire de Nedroma<br />

(60 km de Tlemcen)<br />

ont mis la main sur près de<br />

25 quintaux de résine de<br />

cannabis dissimulés dans<br />

deux véhicules trafiqués,<br />

une Renault 25 et une Renault<br />

Espace.<br />

Cette prise a été rendue<br />

possible grâce à la dénonciation<br />

d’un citoyen qui,<br />

voyant que des personnes,<br />

l’air angoissé, s’affairaient<br />

à la réparation de leurs véhicules<br />

tombés en panne,<br />

a eu la présence d’esprit<br />

d’appeler le commissariat<br />

de police.<br />

Arrivés sur les lieux, les<br />

policiers ont fouillé les<br />

voitures. La découverte a<br />

été plus qu’effarante : une<br />

quantité impressionnante<br />

de plaquettes était dissimulée<br />

dans les deux voitu-<br />

Retrouvez les prévisions complètes sur www.elwatan.com<br />

de Sadi Par Ali Bahmane<br />

C’est un leader d’un rare charisme, d’un grand<br />

courage et d’un verbe incisif qui s’efface et ce<br />

n’est pas rien dans le monde politique algérien où<br />

foisonnent arrivistes, médiocres et personnages<br />

publics inconsistants et où domine un discours politique<br />

indigent : même s’il reste simple militant de son parti, le<br />

départ de Saïd Sadi de la présidence du RCD est un coup<br />

dur pour le camp démocratique, la lutte anti-intégriste et la<br />

politique d’une manière générale. Nul ne peut nier que les<br />

grandes avancées dans la reconnaissance de l’amazighité,<br />

la défense des libertés publiques et individuelles et dans<br />

l’endiguement de la vague islamiste doivent beaucoup à ce<br />

parti dont le président sortant a su maintenir le cap même<br />

si cela s’est fait, quelquefois, au détriment d’une certaine<br />

cohésion des troupes conduisant beaucoup de cadres de<br />

valeur à la démission. De ce départ de Saïd Sadi, le premier<br />

à en tirer les dividendes est à l’évidence le pouvoir, à deux<br />

mois d’une élection dont il a déjà tracé les contours, largement<br />

en faveur des anciens partis qui l’ont toujours soutenu<br />

et au bénéfice inespéré d’une coalition islamiste bricolée<br />

en dernière minute. Aux nouveaux partis, il concéderait<br />

quelques sièges pour entretenir l’illusion d’un Parlement<br />

pluraliste et conforter l’opinion publique internationale. La<br />

pratique des quotas et la fraude électorale ont été précisément<br />

au centre du combat de Saïd Sadi toutes ces dernières<br />

années, deux fléaux récurrents, constamment perfectionnés<br />

par le régime pour se doter d’une majorité écrasante au sein<br />

d’un Parlement auquel il a destiné dès le départ un rôle de<br />

simple appendice de l’Exécutif. Les jeux sont faits et rien<br />

ne pourrait arrêter la machine infernale du 10 mai.<br />

L’Algérie ne vivra pas son «Printemps arabe» comme elle<br />

n’a pas vécu les espoirs démocratiques nés de la revendication<br />

amazighe de1980, de la révolte des jeunes de 1988 et<br />

de l’ouverture politique de 1989. L’analyse de Saïd Sadi<br />

n’a jamais été aussi juste : portés à bout de bras par les<br />

services de sécurité, des clans politiques bien précis issus<br />

d’une guerre de libération inachevée et surtout pervertie se<br />

sont accaparés du pays depuis son indépendance lui bradant<br />

ses richesse et lui imposant leur idéologie et leur mode<br />

de pensée. La persistance de la mainmise de ce système<br />

politique, rentier et oppresseur, en dépit de toutes les luttes<br />

démocratiques, est le défi posé aux nouvelles générations.<br />

Aux jeunes du RCD, Saïd Sadi a remis le témoin avec un<br />

bel héritage : la ténacité dans le combat, l’esprit de sacrifice<br />

et le cap sur une meilleure Algérie.<br />

res. Celles-ci représentent<br />

près de 25 quintaux de kif.<br />

Entre temps, les propriétaires<br />

des deux véhicules<br />

ont pris la poudre d’escampette.<br />

Par ailleurs, dans la nuit de<br />

jeudi à vendredi, au lieudit<br />

<strong>El</strong> Djorf, dans la daïra<br />

de Bab <strong>El</strong> Assa, les gardefrontières<br />

ont procédé à la<br />

saisie de 53 kg de kif cachés<br />

dans un véhicule de<br />

marque Fiat. Pratiquement<br />

à la même heure, les mêmes<br />

services, du côté de<br />

Maghnia, ont mis la main<br />

sur 10 kg de drogue qu’un<br />

contrebandier tentait d’introduire<br />

sur le sol algérien.<br />

Il a alors jeté son sac et fui<br />

vers le territoire marocain.<br />

Pour rappel, il y a moins<br />

d’un mois, les services de<br />

gendarmerie ont saisi près<br />

de 5 tonnes de drogue dans<br />

la daïra de Ghazaouet. Deux<br />

jours plus tard, les services<br />

de police trouvaient presque<br />

la même quantité dans<br />

la daïra de Bab <strong>El</strong> Assa.<br />

Chahredine Berriah

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