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PREMIÈRE PARTIE. CHAPITRE 1er. SOMMAIRE. SITUATION DE L'ILE DE FRANCE ET DE L'ILE BOURB0N AU COMMENCEMENT DE LA RÉVOLUTION DE 1789 - DE L'ESPRIT ET DU CARACTÈRE DE LA POPULATION - HOMMAGE RENDU A PLUSIEURS HABITANTS - M. LE COMTE DE CONWAY, GOUVERNEUR, RÉSIGNE SES POUVOIRS A M. DE COSSIGNY - ÉMEUTE - LES RAFRAICHISSEURS - LES CHEVALIERS D'INDUSTRIE - PREMIÈRES TENTATIVES INSURRECTIONNELLES - ON COURT AVEC AVIDITÉ AU-DEVANT DES NOUVELLES QUI ARRIVENT DE FRANCE - PARALLÈLE -JADIS ET AUJOURD'HUI. - LES PARTIS SE DESSINENT - IRRITATION DES ESPRITS - ASSASSINAT DE M. MACNEMARA. - FAIBLESSE DE L'ASSEMBLÉE COLONIALE - L'AUDACE DES RÉVOLUTIONNAIRES S'ACCROIT DE JOUR EN JOUR - SITUATION COMMERCIALE DE L'ILE DE FRANCE - LA BONNE FOI OPPOSÉE A LA FOURBERIE ET A LA CHICANE - LE LIEUTENANT - GÉNÉRAL COMTE DE MALARTIC -SES VERTUS - LE PARTI DES SANS CULOTTES SE FORTIFIE- LA NOUVELLE DE LA M0RT DE LOUIS XVI PARVIENT DANS LA COLONIE. - COMMENT ELLE Y EST REÇUE- LA GUERRE EST DECLARÉE, LE PAVILLON CHANGÉ, LA RÉPUBLIQUE PROCLAMÉE - ARMEMENTS - SUITES FUNESTES DU JEU - UN SUICIDE - ASCENDANT DES SANSCULOTTES-- ARRESTATIONS - TERREUR GÉNÉRALE POSITION DIFFICILE DU GOUVERNEUR - LA GUILLOTINE EST ÉLEVÉE - LE FABRICANT GADEBOIS - LA CHUTE DE ROBESPIERRE REND UN PEU DE CALME AUX ESPRITS - COMBAT NAVAL - LE CITOYEN LA RÉPUBLIQUE.
PREMIERE PARTIE CHAPITRE I. LA RÉVOLUTION française de 1789 qui, par ses principes et ses Droits de l'Homme, aurait du épouvanter les Colonies, fut reçue par elles avec des transports de joie inexprimables, et saluée comme l'ère du bonheur général. Les Colonies se placèrent elles-mêmes près de la bouche du volcan, et si elles n'ont pas été toutes incendiées, c'est que, plus éloignées du siège de l'embrasement, le feu dévorant n'arrivait chez elles qu'après avoir épuisé une partie de sa force. Cependant Saint-Domingue, la reine de toutes, fut bientôt en proie aux horreurs de l'anarchie; ses forfaits épouvantèrent le monde, et ce ne fut que sur des cendres et sur des cadavres, ce ne fut qu'après avoir exterminé toute la population propriétaire ou européenne, qu'elle parvint, non à être libre, mais à se donner d'autres maîtres bien autrement exigeants que les premiers. Telle est son histoire jusqu'à présent, et telle aurait été celle de l'Ile-de-France et de l'Ile Bourbon, si leur sagesse, malgré quelques excès, si leurs principes et leurs opinions long- temps royalistes n'avaient pas constamment élevé une barrière contre les principes et les opinions extravagantes de la démagogie conventionnelle. On se tromperait beaucoup si, sur la foi de quelques écrivains, on se persuadait que la population des Iles de France et de Bourbon se composait en 1790 d'aventuriers qui avaient fui le sol natal pour se soustraire à la justice. La population d'alors était aussi pure que celle d'aujourd'hui, et la comparaison tournerait même à son avantage, si nous la jugions d'après la naissance, le rang et les grades de ceux qui marchaient à la tête de la société. La colonie de l'Ile-de-France possédait dans son sein et comptait parmi ses citoyens propriétaires plusieurs généraux: les Charpentier de Cossigny, les Houdetot, les d'Arembure, les comte de Bouloc, les Duplessis, les Saint-Félix, les Bolle; plusieurs capitaines de vaisseau: les Kersaint, les Kersauson, les Ravei1el ; beaucoup de colonels, de capitaines et d'autres officiers sortis des rangs de l'armée ou des emplois civils, et tous ayant servi avec honneur, tels que Latour-Ody, Bruneau, La Souchais, Kmoseven, Besnard, Despinassi, Damain, Ravel, Texier, Rochecouste, Motais, Foranci, Deveaux, Motet, Humblot, Chazal, Labute , les Magons, Boucherville, les Coteret frères, dont l'un arma et équipa deux hommes à ses frais, et s'en alla lui-même dans l'Inde servir comme volontaire dans l'armée de M. de Bissi; Saint - Aubin, Etienne Bolger, Le Juge, les Kervero, les Focard, les Delaleu, Courcy, Curac, Vial, Labistour, Herbereau, La Chaise, les Marchal de Flaq, Vignol, St.- Marc, Périchon, les Bourgault-Ducoudray, Jersey, Laglaine-Doson, La Roche-Souvestre,
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placer aussi les tribunaux sous le
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confiscation des aliments en état
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valait bien le St.-Augustin qui ava
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evint sur ses pas par la même rout
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personne; on n'eut aucun égard aux
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Nulle part il n'existe de registres
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considérable des objets à vendre.
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almanach de Maurice que la gloire d
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aboutissants de chacune des rues de
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CHAPITRE II. SOMMAIRE. RENVOI DES T
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Laglaine-Dozon, Faure, Duplessis, L
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d'antres qu'à ceux qu'il aurait ch
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injures autrement que par la parole
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Son premier garçon, compris dans l
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CHAPITRE III. SOMMAIRE. TROUBLES A
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parties de l'Inde, n'y était prono
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On sait que M. Decaen, nommé gouve
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devoirs, et vous verrez s'il le pou
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Jamais lutte n'avait été plus viv
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somme demandée! Certes, voilà une
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nous espérons parcourir le reste d
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TROISIEME PARTIE CHAPITRE I. DANS l
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Compagnie furent chargés immédiat
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Il fut donné à Maurice d"avoir po
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Minto lui-même l'avait bien jugé.
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En homme qui connaissait la politiq
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l'administration le gouvernement a
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gouvernement lui-même, qui avait s
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Il faut interrompre un instant le c
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excepté, un plus bel établissemen
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CHAPITRE II. SOMMAIRE EFFORTS DU GO
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les excès, de quelque nature qu'il
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doit jamais perdre ni laisser ravir
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voilà le but qu'il faudrait s'effo
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A toutes les sciences qu'il cultiva
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espèce, à laquelle on pourrait tr
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CHAPITRE III C'EST AU milieu d'un c
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principalement sur ce qui concerne
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piastres, avant que les premiers ac
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provenant de fournitures de charbon
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Quelque triste que soit le souvenir
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l'Inde pour des vivres, l'achat de
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CHAPITRE IV. SOMMAIRE. EXAMEN RAPID
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endre criminelle. Puisse-t-elle per
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serons mis hors la loi commune et d
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malheureusement le barreau dirigeai
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mois. La transaction s'accomplit et
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payer le transport de ses effets, (
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Maintenant en ferons dans l'antre d
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Idem, Idem 600 " Pour le greffier 1
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est-on même occupé une minute? Un
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SOMMAIRE. REMISE DES EVÈNEMENTS. -
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dans l'esprit des Mauriciens, la d
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profonde de démarcation entre l'ad
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vivres perdus, les habitations rava
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colonel fut de réintégrer, dans l
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CHAPITRE VI. SOUS DES formes plus d
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fidèles et les renégats, les oppr
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écompenses en faveur de ceux qui a
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le même aspect. Milady, les enfant
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homme à longue barbe noire, que tr
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CHAPITRE VII UN bruit sourd, précu
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Un membre influent du Barreau publi
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où une pauvre veuve se procurait l
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gouvernement y peut mettre ordre en
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